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Epreuve Mam

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Classe : TD

Durée : 3h
Partie I : Restitution organisée de connaissances
Montre en quoi l’environnement microbien de l’Homme contribue à l’évolution de son
phénotype immunitaire.
Partie II : Résolution de problèmes
Situation problème 1
La Tanissa est une maladie qui impacte le fonctionnement des reins et se manifeste à partir de
15 ans. Monsieur K, atteint de cette maladie a un premier enfant apparemment sain. II attend
un deuxième enfant avec sa femme et désire savoir si ces deux enfants seront ou noms atteints
de cette maladie. Pour cela le couple consulte un médecin qui procède à un certain nombre
d’investigations dont les résultats sont présentés dans les documents ci-après :

Document 1 : Arbre généalogique de la famille de monsieur K

Document 2 : Carte de restriction d’un gène situé à proximité du gène étudié Le gène normal
est situé à proximité d’un gène qui présente deux sites de restriction : S1 et S2 pour l’enzyme
de restriction Taq 1. Par contre, le gène muté présente trois sites de restriction S1, S2 et SF

pour la même enzyme. De plus on dispose d’une sonde radioactive de nucléotides


reconnaissant la séquence d’ADN figurée en noir sur le schéma ci-après :
NB: Le locus du gène étudié est distant de 3 Centimorgans du site de restriction le plus
proche. La distance exprimée en centimorgan est une distance du taux de recombinaison lors
de l'établissement de la carte génétique.

Document 3: Résultats du diagnostic moléculaire et état de l'enfant II1.


Après coupure par l'enzyme de restriction Taq1, les analyses de l'ADN de certains membres
de la famille de monsieur K ont donné les résultats ci- après :

A l’âge de seize ans l’état de santé de la fille aînée s’est confirmé mais, les parents ont été
agréablement surpris du phénotype sain de l’enfant 112, contrairement à l’interprétation du
résultat obtenu suite au diagnostic prénatal.

Exploite les informations des documents pour expliquer l’état de santé des deux enfants
révélés par le diagnostic moléculaire et le phénotype surprenant de l’enfant Il2 à l’âge de 16
ans.

Situation problème 2
Le virus Ebola, qui provoque une fièvre hémorragique, est très contagieux et mortel. Il se
transmet par le sang la salive, les selles, ainsi par les contacts sexuels. Des chercheurs ont mis
en place plusieurs vaccins contre ce virus. On cherche à comprendre la réponse immunitaire
déclenchée contre ce virus et les mécanismes de prévention contre son infection. On fournit la
documentation suivante.

Document 1: Réponses immunitaires déclenchées contre l'Ebola.


Document 1A: Mécanisme des réponses immunitaires déclenchées contre l'Ebola.

Document 1B : Modalités de lutte contre l’Ebola.


Pour développer des modalités de lutte ou de thérapie contre cette maladie, des chercheurs ont
réalisé les expériences ci-après.

En décembre 2021, des chercheurs ont mis au point un vaccin. Ils isolent une protéine de
surface du virus, ils l’injectent à un premier lot de souris.
A un deuxième lot, ils injectent la même protéine sous forme de complexes immuns nommés
EIC (Ebola Immune Complexes). Et à un troisième lot, ils injectent les EIC avec une
substance, le PIC. La molécule PIC est un antagoniste des protéines indispensable à la
phagocytose.
On répète 4 fois ces injections pour chacun des lots de souris. Deux semaines après chacune
des injections, on prélève le sérum des souris et on dose les anticorps. Les résultats obtenus
figurent ci-dessous.

Document 2 : Condition de réussite de la vaccination contre l’Ebola


Deux lots de souris, ont été vaccinés par le mélange EIC+PIC, le premier lot reçoit 3 rappels
et le second 4 rappels du vaccin. Puis les deux lots sont contaminés par le virus de l’Ebola.
Les résultats concernant la survie des animaux sont présentés dans la figure ci-dessous.
Document 3 : Condition de réussite de la sérothérapie contre l’Ebola
En juin 2012, des chercheurs canadiens ont effectué l’expérience suivante : deux lots de
singes, infectés par le virus Ebola, ont reçu un mélange de trois anticorps spécifiques
d’épitopes particuliers du virus. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau ci-après.

Exploite les informations tirées de ces documents pour expliquer la réponse immunitaire
déclenchée contre le virus d’Ebola puis les modalités de prévention et de lutte contre son
infection

La capacité à répondre à une agression microbienne évolue au cours d’une vie. En quoi
l’environnement microbien de l’Homme contribue-t-il à l’évolution de son phénotype
immunitaire ? Après avoir présenté l’état du système immunitaire juste avant le contact avec
un antigène microbien, nous montrerons comment il varie au cours de la vie au contact de ce
dernier.

Le phénotype immunitaire est l’ensemble des potentialités du système immunitaire de


l’individu à un instant donné. Avant le contact de l’antigène microbien avec l’organisme, il est
constitué par l’ensemble des cellules immunitaires naïves telles que les LB, LT que possède
l’individu à cet instant. Ces cellules immunitaires portent un répertoire de récepteurs
(recepteurs B pour les LB et T pour les LT) à la surface de leur membrane.
Le contact de l’organisme avec un microbe (naturellement ou artificiellement), induit la
sélection et l’activation de lymphocytes parmi les clones de lymphocytes naïfs.
Ces lymphocytes se multiplient et se différencient en LB et LT mémoires spécifiques et en
effecteurs spécifiques de l’antigène microbien (les LT cytotoxiques et les anticorps
spécifiques circulants). Ces nouvelles cellules et molécules s’ajoutant à l’existant, enrichissent
quantitativement et qualitativement le répertoire immunologique de l’individu après chaque
infection microbienne ; ce qui traduit l’évolution de son phénotype.

Le phénotype immunitaire change constamment en fonction des sélections et des


différenciations dues aux expositions à différents antigènes présents dans l’environnement de
l’Homme.

Quel sera l’état de santé des deux enfants selon le diagnostic moléculaire et Quelle est
l’origine du phénotype surprenant de l’enfant II2 à l’âge de 16 ans

Document 1 :
Un gène est impliqué dans la transmission de la tanissa : il présente deux allèles que sont
l’allèle normal et l’allèle anormal ou allèle muté. L’alllèle anormal (M) domine l’allèle normal
(m) d’après les données du document. En nous basant sur la confirmation du phénotype de la
fille Il1 qui est saine, on en déduit que le gène impliqué est probablement autosomal car s’il
état porté par le gonosome X, cette fille serait malade comme son père. De plus aucun indice
ne montre que le gène est lié au sexe (non porté par Y non plus)

Document 2 :
Les informations apportées par ce document relatives aux sites de restriction (analyse…) nous
permettent de déduire que :
-les fragments de restriction de taille 6,5kb et 3,5kb sont spécifiques de l’allèle muté
(anormal) :
-le fragment de restriction de taille 10kb est spécifique de l’allèle normal ;
Par ailleurs, la sonde ne reconnait aucune séquence de nucléotides du gène étudié.
NB : il n’existe aucune donnée directe sur le gène étudié ; il lui sera appliqué les informations
disponibles sur le gène situé à proximité, ce qui pourrait être source d’erreurs… en outre
possibilité de recombinaison entre les deux gênes même si la distance génétique est faible.
Document 3 :
Déductions des résultats : le père 11 est hétérozygote (M//m) ; la mère la est homozygote
(m//m) ; la fille ainée est homozygote comme sa mère et sera saine; enfin l’enfant II2 est
hétérozygote et sera atteint d’après les résultats.
De tout ce qui précède, il ressort que la fille ainée sera saine mais le deuxième enfant sera
atteint (confer résultats diagnostic moléculaire et le mode de transmission de la maladie).
En prenant en compte toutes les informations, le phénotype sain du deuxième enfant malgré
son résultat se justifierait par une recombinaison (crossing- over) entre les deux gènes. Il a
hérité du père l’allèle normal m recombiné portant le gène de proximité possédant trois sites
de restriction et donnant les fragments de restriction de taille 6,5kb et 3,5kb ; il a également
hérité de la mère l’allèle normal m qui libère un fragment de 10kb et a en réalité pour
génotype m//m d’où son phénotype sain.
Illustration du crossing-over à réaliser pour une meilleure compréhension

Le document 1A illustre le mécanisme des réponses déclenchées contre Ebola. Après


phagocytose du virus, les macrophages, grâce au déterminant antigénique active la cellule 1.
Celle-ci produit une molécule a qui stimule la différenciation de la cellule 2 en cellule 3
productrice de molécule circulante b dirigée contre Ebola. On en déduit que la lutte contre le
virus Ebola met en jeu un mécanisme humoral permettant la production d’anticorps anti-
Ebola.
Le document 1B présente une série d’expériences relative aux modalités de lutte contre Ebola.
On constate qu’après les deux premières injections de vaccin, le taux d’anticorps anti-Ebola
reste nul. Après la 3 injection de vaccin, ce taux augmente fortement et atteint 10.000 ua au
bout de 84 jours chez les individus ayant reçu le mélange EIC et PIC
Par contre chez les autres lots de souris le taux d’anticorps augmente faible et atteint 1.000 ua
au bout de 84 jours. On en déduit une confirmation de la réponse humorale déclenchée contre
le virus de l’Ebola ; de plus le vaccin EIC+PIC est le plus efficace dans la prévention contre
cette infection.
Le document 2 renseigne sur la condition de réussite de la vaccination contre l’Ebola. Lorsque
des souris reçoivent trois injections de rappel du vaccin EIC-PIC, après 29 jours, le nombre de
survie diminue fortement de 100% à 20% alors que pour le lot de souris ayant reçu 4
injections de rappel du même vaccin le nombre de survie diminue très faiblement de 100% à
80%. On conclut qu’il faut 4 injections de rappel pour que la vaccination soit efficace.
Le document 3 présente la condition de réussite de la sérothérapie contre l’Ebola. Lorsqu’on
injecte à un lot de souris des anticorps spécifiques 24h après l’infection au virus de l’Ebola,
on constate que toutes les souris survivent. Par contre lorsqu’on injecte ces anticorps 48h
après l’infection par le virus seuls deux souris survivent sur les 4 testées. On en déduit que la
sérothérapie contre l’Ebola est efficace lorsqu’elle est appliquée rapidement (dans les 24h).
De l’ensemble des informations collectées, on retient que le virus de l’Ebola déclenche dans
l’organisme des réactions immunitaires à médiation humorale caractérisée par la production
d’anticorps spécifiques. Pour la prévention contre l’infection par ce virus le vaccin composé
du mélange EIC PIC est plus efficace car il provoque la production d’un nombre élevé
d’anticorps. Cependant pour être réussie la vaccination doit comporter 4 injections de rappel.
Pour la lutte contre ce virus on peut également utiliser des sérums qui doivent être appliqués
rapidement soit 24h après l’infection sinon ils deviennent inefficaces.

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