Bilogie Végiétale
Bilogie Végiétale
Objectif du module : connaitre le règne végétale classification des végétaux, les plante à fleur et
l’histologie et la anatomie végétal et l’écologie végétale.
Maitre de conférences B
Introduction ……………………………………………………………………. 01
2.1. Méristèmes…………………………………………………………….……. 05
2.2.1. Le parenchyme…………………………………………………………… 08
2.2.2. Le collenchyme…………………………………………………………… 10
2.2.3. Le sclérenchyme…………………………………………………..……… 11
2.4.2. Phloème…………………………………………………………….……… 21
3.3. La fleur……………………………………………………..……………….. 62
Titre Page
N°
2 Cellule de bois 04
Paroi cutinisée.
3 04
Cellules collenchymateuses.
8 11
Cellules sclérenchymateuses.
9 12
Fibres végétales.
10 12
18 Éléments de vaisseau. 19
Trachéides.
19 20
xylème de la tige.
21 21
Ptéridophytes: Fougères
43 51
Graine de pollen
44 54
Dicotylédones
45 55
Monocotylédones
46 55
Stolon
47 57
Rhizome
48 57
Tubercules
49 58
Bulbe
50 58
Pieces florale
51 66
Étamine
53 67
(mers, fleuves)
65 76
Racines-lianes
70 80
Racine-ventouse du Gui
71 80
Liste des figures
Racines aériennes (Phalaenopsis sanderiana)
72 80
Introduction
C'est dans cette optique qu'a été élaboré cet ouvrage. Les différents groupes
sont traités de manière à développer, chacun en particulier, une ou plusieurs notions
fondamentales. L'étude des Algues commence par l'exposé des cycles de dévelop
pement et se clôt sur la diversité d'une écologie qui a permis la colonisation de
presque tous les milieux. Celle des Champignons insiste sur les modalités de l'hété
rotrophic et sur l'exceptionnel polymorphisme d'une sexualité dans tous ses états.
Les Lichens donnent l'occasion de l'analyse fouillée d'un cas de symbiose d'une
complexité longtemps insoupçonnée. Pteridophytes et Gymnospermes nous content
la longue histoire de l'élaboration progressive de l'organisation des plantes
actuelles, dans la succession des végétations passées.
Les Angiospermes représentent, avec plus de quatre cents familles et deux cent
cinquante mille espèces, un ensemble immense qu'il ne pouvait être question de
traiter en détail, ni de réduire à une énumération fastidieuse et occultant les vues
générales. La priorité a été donnée à l'exposé des grandes lignes de leur organisa-
tion, de leur reproduction et de leur croissance, suivi d'un bref aperçu systématique.
Ce dernier a dû être limité aux principes généraux de la classification actuelle des à
la mention des groupes les plus importants et à une étude succincte Angiospermes,
de quelques familles choisies en raison des problèmes de Biologie générale qu'elles
illustrent (Rosacées, Orchidées), de leur place dans la Biosphère (Fagacées, Légu-
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Cours de biologie végétale
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-Définition: L’histologie est la discipline qui étudie les tissus. Un tissu est un
ensemble de cellules homogènes ou hétérogènes qui exerce une certaine fonction
dans la plante.
-La paroi secondaire : Beaucoup plus épaisse que le primaire. Se forme quand la
cellule se différencie (se spécialise).Plus riche en cellulose. Contient de la lignine
(en plus des autres constituants de la paroi primaire). La lignine rend la paroi
secondaire rigide et très peu perméable à l’eau.
S2 et S3 = paroi secondaire
W = restes de la cellule après sa mort
ML = lamelle moyenne
Fig.1.Organisation de la paroi secondaire squelettique • De Smet, and all. (2006).
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Cellules formant le bois. Ces cellules mortes ont une épaisse paroi secondaire. Elles
servent de « tuyaux » permettant la montée de la sève et elles confèrent une grande
rigidité à la plante.
-Paroi cutinisée
La paroi des cellules formant l’épiderme des plantes (la couche de cellules à la
surface de la plante) peut se couvrir (du côté exposé à l’air) de cutine, une cire
imperméable.
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Les plantes sont organisées en quatre grands types de tissus ou systèmes (tissue
systems en anglais)
2.1. Méristèmes
2.1. Méristèmes
Les méristèmes apicaux sont situés aux extrémités des racines et des tiges et leur
rôle est primordial pour la croissance de la plante (figure 4). Le terme « méristème
» (du grec merismos, « division ») met l'accent sur l'activité de division cellulaire
caractéristique d'un tissu méristématique. Les cellules qui permettent au méristème
de rester une source permanente de nouvelles cellules sont des initiales. Les
initiales se divisent de telle sorte qu'une des cellules filles reste une initiale du
méristème, tandis que l'autre devient une nouvelle cellule végétative de la plante,
ou cellule dérivée. Les cellules dérivées peuvent à leur tour se diviser à proximité
de la pointe de la racine ou de la tige avant de se différencier. Les divisions ne se
limitent cependant pas aux initiales et aux cellules qui en dérivent immédiatement.
Les méristèmes primaires (tissus méristématiques primaires) - protoderme,
procambium et méristème fondamental - apparaissent au cours de l'embryogenèse
et s'étendent dans toute la plante grâce à l'activité des méristèmes apicaux. Ces
méristèmes primaires sont des tissus partiellement différenciés qui restent encore
quelque temps méristématiques avant d'entamer leur différenciation en cellules
spécialisées dans les tissus primaires. Ce mode de croissance, impliquant
l'expansion de la plante et la production des tissus primaires, est la croissance
primaire, et la partie de la plante formée de ces tissus est sa structure primaire
(Bonemai et Dumas, 1998).
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maturité bien que, dans certains tissus qui se renouvellent, comme la peau et
l'épithélium intestinal, des cellules continuent à se diviser. La croissance des plantes
se poursuit au contraire pendant toute la durée de leur existence. On dit que cette
croissance illimitée ou prolongée des méristèmes apicaux est indéfinie.
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Nombreuses fonctions :
Remplissent tous les espaces qui ne sont pas occupés par les
autres tissus
Mise en réserve de nutriments
Soutien de la plante
Photosynthèse
Sécrétion (substances de défense ou attractives)
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2.2.1. Le parenchyme
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Fig.7. Amyloplastes (colorés en bleu par l’iode) dans des cellules parenchymateuses d’une
pomme de terre.
2.2.2. Le collenchyme
2.2.3. Le sclérenchyme
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.
Fig.12. Fibres de sisal (Agava sisalana)
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L’épiderme des feuilles comprend des stomates structures pouvant contrôler les
échanges gazeux.
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épiphytes, se servent des trichomes foliaires pour absorber l'eau et les minéraux. Au
contraire, chez les Atriplex vivant dans un sol salin, les trichomes sécrètent le sel à
partir des tissus foliaires, protégeant ainsi la plante d'une accumulation de
substances toxiques. Les trichomes peuvent également procurer une défense contre
les insectes. On a constaté, chez plusieurs espèces, une étroite corrélation entre la
densité de l'indument et la résistance aux attaques d'insectes. Les poils crochus de
certaines espèces végétales empalent les insectes et leurs larves, et les trichomes
des plantes carnivores jouent un rôle important dans la capture des insectes. Les
poils glandulaires (sécréteurs) peuvent constituer une défense chimique.
Les trichomes des feuilles d'Arabidopsis sont simples et bien visibles : c'est un
modèle génétique idéal pour l'étude du contrôle de la différenciation des cellules
chez les plantes. On a identifié certains gènes impliqués dans le développement des
trichomes sur les feuilles d'Arabidopsis, comme GLI (GLA- BROUS 1) et TTG
(TRANSPARENT TESTA GLABRA). Un facteur précoce qui pousse une cellule
du protoderme à se développer en trichome implique une augmentation de
l'expression de GLI. Au contraire, TTG semble avoir une influence inhibitrice sur
les cellules du protoderme voisines des trichomes et empêcher leur transformation
en trichomes. On a également attribué un rôle au gène TTG dans le sort réservé aux
cellules épidermiques de la racine ; les mutants TTG n'ont pas de trichomes sur
leurs parties aériennes, mais les poils absorbants y sont plus nombreux. (Par
convention, le gène mutant est symbolisé par des lettres minuscules.)
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- Le xylème transporte l’eau et les minerais dissous des racines jusqu’ aux
tiges, feuilles, et pousses shoots.
- Le phloème transporte des nutriments dissous et des hormones dans
toutes les parties de la plantes.
Fonction
Transport de l’eau, des minerais, et de nourriture
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Fig.19. Trachéides.
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éléments de tubes criblés chez les angiospermes. Les éléments criblés des
cryptogames vasculaires ont une structure variable et on les désigne donc
simplement comme des « éléments criblés ».
Dans les cellules criblées, les pores sont étroits et la structure des zones criblées est
assez uniforme sur toutes les parois. La plupart des zones criblées sont réunies au
niveau des extrémités superposées de cellules criblées longues et minces. Dans les
éléments de tubes criblés par contre, les zones criblées ont des pores plus grands sur
certaines parois que dans d'autres régions de la même cellule. La partie de la paroi
qui possède des plages criblées de grands pores est une plaque criblée. On peut
trouver des plaques criblées sur toutes les parois, mais elles sont généralement
situées aux extrémités. Les éléments de tubes criblés sont placés bout à bout en
séries longitudinales appelées tubes criblés. Une des principales différences entre
les deux types d'éléments criblés est donc la présence de plaques criblées dans les
éléments de tubes criblés et leur absence dans les cellules criblées.
Les parois des éléments criblés sont généralement considérées comme primaires.
Dans les coupes de tissu phloémien, les pores des zones criblées sont en général
obturés ou tapissés par une substance pariétale, la callose, polysaccharide composé
de chaînes spiralées de résidus glucose. La plus grande partie, sinon toute la callose
qui se trouve dans les pores des éléments conducteurs criblés est un artefact apparu
au cours de la préparation du tissu pour la microscopie. On parle de « callose de
blessure » pour désigner cette substance, ainsi que toute autre callose provenant
d'une blessure provoquée par une cause naturelle. De la callose se dépose en outre
normalement dans les zones et les plaques criblées des éléments criblés
vieillissants: on parle alors de « callose définitive ». Des plaquettes de callose
apparaissent aussi sous la membrane plasmique autour de tous les plasmodesmes
aux endroits où se développer les pores des plaques criblées.
Contrairement aux éléments de trachées, les éléments criblés conservent un
protoplaste vivant à maturité. Au cours de sa différenciation cependant, l'élément
criblé formé de :
Cellules des tubes criblés
Cellules compagnes
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ce limbe. Nous verrons plus loin que dans les tiges âgées les tissus conducteurs,
xylème et phloème, prennent une structure particulière. Le xylème constitue chez
les grosses tiges telles que les troncs des arbres une masse compacte, à laquelle on a
donné le nom de bois : c'est un xylème riche en fibres, relativement pauvre en
parenchyme et formant un matériau résistant. Le phloème des mêmes tiges reste un
tissu mou et prend souvent, par écrasement d'une partie de ses éléments, une
structure feuilletée comparable aux feuillets d'un livre et qui lui a fait donner le
nom de liber. En toute rigueur, les termes de bois et de liber sont donc synonymes
de xylème secondaire et de phloème secondaire des tiges âgées; cependant dans la
pratique courante ces deux mots sont très souvent employés comme synonymes de
xylème et phloème. Le mot de bois est un terme du langage courant, désignant une
substance employée par l'homme, tandis que celui de xylème est un terme de
botaniste désignant un tissu.
En fait, une fois bien comprise cette nuance, il n'y a pas grand inconvénient à
employer un terme pour l'autre et dans la suite de cet exposé nous considérerons
bois comme synonyme de xylème et liber comme synonyme de phloème.
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la rencontre du bois. La partie la plus importante du liber est constituée par les
cellules conductrices proprement dites, appelées tubes criblés : contrairement aux
vaisseaux du bois, elles ont conservé leur cytoplasme, le noyau seul a disparu; elles
communiquent entre elles par des ponctuations spéciales formées de très petits
ports et que l'on appelle cribles. Elles sont en connexion avec des cellules plus
petites dites cellules compagnes, à cytoplasme et noyau persistants et dont le rôle
est incertain. Le phloème contient également du parenchyme et parfois des fibres.
La nature chimique des constituants des divers tissus : cellulose et autres subs-
tances de membrane, lignine, cutine, produits de sécrétion, etc., ne sera pas faite ici:
se reporter à ce sujet aux cours de biochimie.
La tige de la plupart des arbustes, mais aussi celle d'un certain nombre de
plantes herbacées, présente un cercle complet de faisceaux libéro-ligneux; il en est
ainsi dans la tige du Liseron, figurée sur la figure 10.16B. Mais, en outre, dans cette
tige, la périphérie de la moelle présente, contre le bois, des ilots de liber
anormalement placés et dont la structure histologique est identique à celle du liber
externe normal Cette présence de liber interne caractérise un certain nombre de
familles : Conve vulacées, Solanacées, Myntacées, Parfois la tige peut contenir des
cordons libériens dispersés dans la moelle (liber médullaire) ou même des faisceaux
libero-ligneux médullaires.
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Chez les Monocotylédones, les faisceaux sont rarement disposés sur un cercle;
presque toujours ils sont répartis dans tout l'ensemble de la tige de sorte qu'on ne
peut plus distinguer une écorce et une moelle (fig. 28), En coupe transversale, le
contour du xylème des faisceaux présente souvent une forme de Venserrant le
phloème dans sa concavité, tandis qu'une gaine de sclerenchyme ceinture le fais
ceau.
Pour être complète, une étude anatomique doit figurer la disposition des tissus
dans l'espace. Il ne faudrait pas croire que celle-ci se déduit de ce que l'on observe
en coupe transversale, par une simple translation parallèle à l'axe de l'organe, et que
par exemple les faisceaux libéro-ligneux constituent une sorte de colonnade. Les
choses sont beaucoup plus compliquées. Ces faisceaux suivent une courbe sinueuse,
ils se ramifient, se fusionnent, peuvent parcourir un certain trajet dans la moelle ou
dans l'écorce avant de se rendre dans les feuilles. Le « cylindre vasculaire » affecte
en réalité dans l'espace une disposition grillagée. L'émergence des faisceaux qui
entrent dans les pétioles découpe dans ce cylindre des brèches appelées « fenêtres
foliaires ». Chez les Monocotylédones (fig. 28). Les faisceaux qui proviennent des
feuilles pénètrent d'abord dans la moelle de la tige, puis au cours de leur descente
dans celle-ci ils s'incurvent vers l'extérieur et prennent place dans les cercles libéro-
ligneux externes.
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Les Monocotylédones ne produisent souvent que des tiges aériennes annuelles (fig.
28). Lorsque les tiges sont vivaces, comme chez les Palmiers, ou lorsqu'elles
atteignent une grande taille, comme chez certaines Graminées telles que le Maïs ou
les Bambous, le diamètre de la tige atteint assez rapidement une valeur maximum
et par la suite la grosseur de la tige reste sensiblement constante: de telles ges
cylindriques sont appelées chaumes dans le cas des Graminées, stipes dans le cas
des Palmiers. La forme cylindrique d'un stipe de Palmier s'explique par le fait que
la couronne de feuilles que porte l'arbre conserve une importance sensiblement
constante au cours des années ; une légère croissance en épaisseur de la tige peut se
présenter, mais elle se fait alors par apparition de nouveaux tissus primaires qui
s'intercalent entre ceux qui existent déjà (Djerdin et all, 2010).
Au contraire, chez les Dicotylédones, la tige s'accroît sensiblement en épaisseur en
prenant de l'âge et cette augmentation est particulièrement nette dans le tronc des
gros arbres. La croissance en épaisseur se fait par le jeu d'un mécanisme spécial qui
consiste dans la production de couches de tissus à partir de deux assises cellulaires
cylindriques contenues dans la tige. L'une de ces assises, le cambium, est située
entre bois et liber, elle produit du bois sur sa face interne et du liber sur sa face
externe ; lorsque la tige comprend des faisceaux séparés, le cambium est fréquem-
ment continu, c'est-à-dire qu'il se développe d'un faisceau à l'autre à travers les
rayons parenchymateux qui les séparaient (ces régions de raccord sont souvent
appelées cambium interfasciculaire, fig. 10.17C). L'autre assise, dite phellogène ou
assise subéro-phellodermique, se situe à une profondeur variable, mais dans les
tissus périphériques; elle forme du côté interne un parenchyme appelé écorce
secondaire ou phelloderme et du côté externe une couche de liège ou suber. Du fait
du fonctionnement de ces deux assises, la structure de la tige se complique considé-
rablement (fig.).
La structure du bois et du liber secondaires formés par le cambium sont ainsi assez
complexes et font l'objet des figures. On y retrouve les éléments déjà vus à propos
du métaxylème et du métaphloème, mais avec plus de variété. L'étude du bois a été
très poussée en raison des applications pratiques de cette substance (menuiserie,
papeterie, industrie de la cellulose, usages industriels divers); pour bien
comprendre cette structure, il est nécessaire d'examiner en détail la figure 31.
Chaque année, le cambium produit sur sa face interne un anneau de xylème qui est
en général hétérogène : il se forme au printemps une couche de bois riche en
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Cours de biologie végétale
vaisseaux de gros calibre, et par suite tendre et de couleur claire, tandis qu'en été il
se produit un bois pauvre en vaisseaux et riche en fibres, plus dur et plus foncé, que
l'on appelle, improprement d'ailleurs, bois d'automne. L'alternance de ces couches
annuelles de bois produit des anneaux concentriques visibles à l'œil nu, qui
permettent de dater le tronc ou la branche. Le bois est interrompu par des rayons, à
disposition radiale et formés de parenchyme.
Le cambium produit sur sa face externe des couches de liber qui sont progressive-
ment refoulées vers la périphérie, comprimée entre le liber jeune en train de se
différencier et l'écorce. Du fait de cette compression le liber, qui est un tissu mou et
qui n'a pas s la résistance mécanique du bois, s'écrase et ses parties âgées prennent
une structure feuilletée : de là vient précisément le terme de liber, cette structure
rappelant l'empilement des feuillets d'un livre. Les tubes criblés ont en général une
vie courte et ne fonctionnent que quelques mois; à l'automne, les cribles sont
obturés par un dépôt d'un glucide appelé callose et l'année suivante la conduction
est assurée par les tubes criblés formés dans les parties nouvellement apparues du
liber. Ce n'est que très exceptionnellement, comme dans la Vigne, que la cal peut se
dissoudre au printemps et que le tube criblé peut être fonctionnel deux années, plus
rarement encore trois ou quatre.
Le liber secondaire peut comprendre des catégories cellulaires assez diverses: outre
les tubes criblés dont il vient d'être question et leurs cellules compagnes, on y
trouve du parenchyme, ce dernier formant des rayons libériens analogues aux
rayons ligneux du bois ; mais on peut rencontrer en outre des cellules renfermant
des cristaux, des cellules lignifiées ou sclérites et assez fréquemment des fibres. Un
exemple de ces divers éléments est représenté sur la figure 30. Les fibres libé-
riennes sont le plus souvent localisées à la partie externe du liber, en formant tout
autour des tissus conducteurs de la tige une gaine que l'on a longtemps appelée
péri- cyclique par analogie avec la racine mais qu'il est préférable d'appeler
périlibé-rienne; dans certaines familles, et notamment dans l'ordre des Malvales, le
liber secondaire est formé d'une alternance du liber mou, conducteur, et de couches
de fibres (liber stratifié), cette alternance n'ayant d'ailleurs par un rythme annuel
comme dans le cas des anneaux de bois.
L'assise subéro-phellodermique ou phellogene, elle, ne fonctionne en général
qu'une année; la couche subéreuse qu'elle produit vers l'extérieur est imperméable
aux liquides et de ce fait les tissus à l'extérieur de ce liege se dessèchent, finissent
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par craquer et tombent. L'année suivante, une nouvelle assise apparaît, à l'intérieur
de la première, et de nouveau la couche de liège qu'elle forme produit la mortifica-
tion, puis l'exfoliation des tissus situés à son extérieur, c'est-à-dire de tout ou partie
des formations subérophellodermiques de l'année précédente. Ces couches mortes
tombent portent le nom de rhytidomes. Au cours de sa migration dans la profon-
deur des tissus, il arrive que le phellogène finisse par apparaître dans l'écorce la
plus interne ou même dans le liber.
L'aération des tissus sous-jacents à la couche subéreuse est assurée par des plages
de liège mou qui interrompent cette couche et que l'on appelle des lenticelles (fig.
31).
2.1.3. Anomalies de la structure secondaire
Chez certaines Dycotylédones, le cambium présente des anomalies de fonctionne-
ment qui aboutissent à la formation de structures libéro-ligneuses secondaires d'un
type particulier. Ces anomalies sont très nombreuses et nous n'en citerons que quel-
ques exemples.
La plus fréquente est la présence d'un cambium migrateur : c'est-à-dire que le
cambium cesse son activité après quelque temps pour être remplacé par un
cambium plus externe qui se différencie dans l'écorce; il se forme ainsi des anneaux
libéro- ligneux successifs. Cette particularité se présente notamment dans un grand
nombre de Centrospermales. Chez ces mêmes plantes, l'épaississement secondaire
anormal peut se produire par d'autres voies, par exemple par le jeu d'un cambium
qui se développe en spirale ou bien d'un cambium particulier qui ne fonctionne que
sur sa face interne, en produisant un épais tissu analogue à un phelloderme mais
dans lequel se différencient ultérieurement des vaisseaux libéro- ligneux.
Cette dernière structure se présente, avec quelques variantes de détail, chez divers
genres de Monocotylédones appartenant à l'ordre des Liliales et susceptibles
d'atteindre une taille importante: notamment chez Dracaena, Aloe et Yucca.
Diverses anomalies peuvent se combiner, de sorte que le cambium au cours de son
développement arrive à se lober, à se fragmenter, à constituer des cercles ou des
arcs de cercle distincts et que la structure de la tige âgée est alors
extraordinairement complexe : ces anomalies se présentent à leur maximum chez
certaines Lianes tropicales.
Très souvent, ces formations surnuméraires qui dérivent ainsi d'irrégularités de
fonctionnement du cambium sont en réalité dues à l'apparition d'une activité
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Fig.31. Coupe d'une tige secondaire de dicotylédones anneaux de croissance (Fahn, 1990)
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a. Rôles de la coiffe :
Perception de la gravité et pénétration dans le sol. Les racines principales
s'enfoncent verticalement dans le sol par géotropisme positif ;
le géotropisme négatif (orthotropisme) oriente les tiges principales vers le haut.
Fig.35. Schéma de coupe longitudinale de coiffe. Accumulation des grains d’amidon par
gravité – Perception de la gravité par la plante
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Un stomate (fig. 41) est formé d'un orifice ou ostiole, limité par deux cellules
arquées, et qui fait communiquer l'extérieur avec une lacune des tissus sous-jacents
appelée chambre sous-stomatique. Les parois des deux cellules bordantes qui sont
tournées du côté de l'ostiole sont épaissies. Un mécanisme, qui ne peut être décrit
ici, fait que lorsque les cellules qui bordent l'ostiole sont turgescentes elles se
bombent en ouvrant l'orifice; au contraire lorsqu'elles sont pauvres en eau, c'est-à-
dire lorsque les tissus de la feuille ont subi une fanaison partielle, ces cellules
s'affaissent et l'ostiole se trouve alors obturée. Ce processus joue, semble-t-il, un
rôle dans la régulation de la transpiration. Parfois, les cellules bordantes sont
accompagnées de cellules annexes (fig. 41c). Souvent, les cellules de l'épiderme
ont une forme particulière, comportant des sinuosités qui s'engrènent d'une cellule à
l'autre (cellules dites en jeu de patience) (Gorenflot et all, 1975).
Les nervures qui parcourent le limbe se ramifient un très grand nombre de fois et
les plus fines d'entre elles forment un réseau qui s'anastomose en constituant des
mailles. Les plus fines nervures ne sont plus formées que de quelques vaisseaux de
bois, non accompagnés de liber (Roland, 1983).
L'anatomie du pétiole ressemble beaucoup à celle d'une tige et comporte généra-
lement un cercle de faisceaux libéro-ligneux dont le bois est tourné vers l'axe de
l'organe. Toutefois, la forme fréquemment semi-cylindrique du pétiole et le peu de
place laissé aux faisceaux conduisent à des altérations de cette structure théorique :
Les faisceaux se disposent alors d'une manière irrégulière, ou sur plusieurs rangs ou
suivant plusieurs cercles adjacents (Aloni et all, 1986). Le pétiole, qui doit
supporter le poids d'un limbe souvent de grande taille, peut présenter un
développement particulier des tissus de soutien ; rarement il peut cependant être
creux (Des Abbayes et all, 1982).
Dans le cas de la feuille, le tissus formé de cellules de parenchyme est appelé
mésophylle. On peut dire mésophylle ou parenchyme. Le mésophylle palissadique,
c’est la même chose que le parenchyme palissadique (Guignar, 1983).
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Les grains de pollen développent une paroi externe résistante, l'exine, et une
paroi interne, l'intine. La surface de l'exine peut être lisse ou diversement sculptée.
Elle est souvent interrompue par des pores ou des apertures linéaires, par où émerge
préférentiellement le tube pollinique. Les grains de pollen dépourvus d'apertures
forment généralement leur tube dans des parties de l'exine plus minces que les
autres. C'est aussi par les apertures que pénètrent diverses substances, permettant
une contraction ou une expansion en fonction de différences de pression osmotique.
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fossiles en raison de leur exine dure et très résistante. L'étude du pollen fossile peut
donner des informations précieuses sur les différents types de plantes et de
formations végétales, et donc sur les climats des époques révolues.
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Fig.45. Dicotylédones
Fig.46. Monocotylédones
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Fig.47. Stolon
b-Rhizome : tige souterraine
Certains rhizomes peuvent accumuler des réserves d’amidon.
Fig.48. Rhizome
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Fig.49. Tubercules
Fig.50. Bulbe
Les feuilles ne s'insèrent pas de la même manière au niveau des nœuds. Elles sont
dites:
alternes ou isolées, quand elles sont fixées isolément sur chaque nœud.
opposées, si les deux feuilles d'un même nœud sont en face l'une de l'autre
(cas particulier des feuilles opposées décussées).
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Ces différents cas, peuvent-ils s'intégrer dans une loi phyllotaxique générale (du
grec phullon = feuille et taxis = ordre)
Ce sont plus spécialement les Spermaphytes qui ont fait l'objet de recherches
poussées dans ce domaine.
Si les feuilles des Mousses et des Hépatiques sont toujours de petite taille et sans
grande diversité morphologique (fig.), parmi celles des Ptéridophytes deux grandes
catégories sont reconnues d'après la taille et la forme de la feuille et l'importance de
la nervation :
Parmi les mégaphylles, on distingue des feuilles simples par opposition à des
feuilles composées. Au maximum de complication, les premières sont constituées
d'une lame mince unique, parcourue par des nervures, le limbe, et d'un petiole étroit
s'élargissant en un gain ale porteuse de den stipules latérales. Chez les secondes, on
observe sieurs limbes élémentaires ou folioles.
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• bipennées. Le rachis porte des paires de rachis secondaires sur lesquels les
folioles sont insérées (Acacia/Mimosacées, fig.; Osmunda rega- lis/Filicinées);
Que les feuilles soient simples ou composées, elles admettent toujours un plan
général de symétrie passant au moins par toute la longueur de la gaine et du pétiole.
Les parties paires de la feuille se distribuent régulièrement de part et d'autre de ce
plan: stipules, stipelles, pétiolules, folioles latérales, rachis secondaires. Les parties
impaires (limbe, rachis primaire, foliole terminale) sont partagées par ce plan en
une moitié droite et une moitié gauche très semblables, sinon rigoureusement
superposables (fig.). La symétrie bilatérale de la feuille est une loi générale.
Aucune confusion n'est possible entre un limbe et une foliole, donc entre une feuille
simple et une feuille composée, si l'on a soin de rechercher la place du bourgeon
axillaire. En effet, si à toute feuille peut correspondre axillaire, les folioles en sont
toujours dépourvues.
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Cours de biologie végétale
• des feuilles simples par disparition des deux folioles latérales, l'unique
foliole étant fixée à l'extrémité d'un pétiole aplati comparable à celui des feuilles
composées,
• des feuilles simples dont le pétiole est plus court que dans le cas précédent.
Dans tous ces exemples, des nervures beaucoup plus fines tissent un réseau réticulé
ou parallèle entre les grosses nervures.
Quant aux mégaphylles des Filicinées, leur nervation est, le plus souent,
typiquement dichotomique, bien qu'elle soit généralement imparfaite. C'est aussi le
cas du Ginkyo biloba (Préphanérogames/Ginkyoacées).
61
Cours de biologie végétale
3.3. La fleur
Calice et corolle forment le périanthe, enveloppe stérile, qui joue un rôle protecteur
pour les pièces fertiles, et attractif pour les animaux pollinisateurs.
La fleur est enige à croissance définie (de durée limitée) avec des sporophylles -
feuilles portant des sporanges (figure). Le terme « angiosperme » découle des mots
grecs angeion, qui signifie «vaisseau » et sperma, « graine ». La structure
fondamentale de la fleur est le carpellele « vaisseau ». Le carpelle contient les
ovules, qui se développent en graines après la fécondation, alors que le carpelle lui-
même devient la paroi du fruit (Guignard et al 1985).
62
Cours de biologie végétale
-La fleur comprend des pièces stériles et fertiles (reproductrices) insérées sur le
réceptacle
63
Cours de biologie végétale
Dans la plupart des fleurs, les carpelles individuels ou groupes de carpelles soudés
sont différenciés en une portion inférieure, l'ovaire, qui entoure les ovules, une
partie intermédiaire, le style, dans lequel les tubes polliniques se développent, et
une partie supérieure, le stigmate, qui reçoit le pollen. Dans certaines fleurs, il n'y a
pas de style distinct. Si les carpelles sont soudés, le style peut être commun, ou
chaque carpelle peut conserver un style séparé. L'ovaire commun à ces carpelles
fusionnés est généralement (mais pas toujours) divisé en deux ou plusieurs loges
chambres de l'ovaire contenant les ovules. Le nombre de loges est généralement lié
au nombre de carpelles du gynécée.
La partie de l'ovaire où se forment les ovules et où ils restent fixés jusqu'à maturité
est le placenta. La disposition des placentas - la placentation - et, par conséquent,
celle des ovules, varie beaucoup dans les différents groupes d'angiospermes (figure
19-9). Dans certains, la placentation est pariétale, c'est-à-dire que les ovules se
forment sur la paroi de l'ovaire ou sur des expansions de celle- ci. Dans d'autres
fleurs, les ovules se forment sur une colonne au centre d'un ovaire cloisonné avec
autant de loges que de carpelles. C'est une placentation axile. Dans d'autres encore,
la placentation est centrale libre, les ovules se formant sur une colonne centrale de
tissu sans contact avec la paroi de l'ovaire. Finalement, dans certaines fleurs, un
seul ovule se trouve à la base ou au sommet d'un ovaire uniloculaire. On parle alors
de placentation basilaire ou apicale. Ces différences sont importantes pour la
classification des angiospermes.
La plupart des fleurs possèdent à la fois des étamines et des carpelles : on dit que
ces fleurs sont hermaphrodites (parfaites). Si les étamines ou les carpelles sont
absents, la fleur est unisexuée (imparfaite) et, selon l'organe présent, on dit que la
fleur est sta- minée (mâle) ou pistillée (carpellée ou femelle) (figure). S'il existe des
fleurs staminées et pistillées sur la même plante, comme chez le maïs (voir figure
64
Cours de biologie végétale
20-18b, c) et les chênes, on dit que l'espèce est monoïque (des mots grecs monos, «
unique » et oikos, « maison »). Si les fleurs staminées et pistillées se trouvent sur
des plantes séparées, on dit que l'espèce est dioïque (« deux maisons »), comme
chez les saules et le chanvre (Cannabis sativa).
Chacun des verticilles floraux - sépales, pétales, étamines ou carpelles - peut être
absent dans les fleurs de certains groupes. On dit que les fleurs à quatre verticilles
floraux sont complètes. Si un verticille est absent, la fleur est incomplète. Une fleur
unisexuée, à laquelle manquent soit les étamines, soit les carpelles est donc aussi
incomplète, mais toutes les fleurs incomplètes ne sont pas unisexuées, car elles
peuvent très bien posséder des étamines et des carpelles.
Les pièces florales peuvent être disposées en spirale sur un réceptacle plus ou
moins allongé ou des parties homologues, par exemple les pétales, peuvent être
insérées sur un verticille. Les pièces peuvent être soudées à d'autres pièces du
même verticille (connées), ou d'autres verticilles (adnées). Un exemple de pièces
adnées est celui des étamines soudées à la corolle ; ce cas est très fréquent et
s'observe, par exemple, chez les primevères (primulacées), la belle de jour
(convolvulacées), la gentiane (gentianacées), les asclépiades (apocynacées), le
muflier (plantaginacées), la menthe (lamiacées), le chèvrefeuille (caprifoliacées) et
l'aster (astéracées). Quand les pièces florales d'un même verticille ne sont pas
soudées, on peut utiliser les préfixes apo- (signifiant « séparé ») ou poly- pour
décrire cette situation. Quand les pièces sont connées, on utilise syn- ou sym- («
ensemble »). Dans un calice aposépale ou polysépale, par exemple, les sépales sont
indépendants; dans un calice synsépale, ils sont soudés (Rolon,1983).
Outre cette variation dans la disposition des pièces florales (spiralée ou verticillée),
le niveau d'insertion des sépales, pétales et étamines sur l'axe floral varie par
rapport à celui du (ou des) ovaire(s) (figure). Si les sépales, pétales et étamines sont
insérés sur le réceptacle en dessous de l'ovaire, comme c'est le cas chez le lis, on dit
que l'ovaire est supère (figure). Dans d'autres fleurs, les sépales, pétales et étamines
paraissent insérés près du sommet de l'ovaire, qui est infère. Chez certaines espèces
végétales, il existe aussi des situations intermédiaires : une partie de l'ovaire est
infère.
65
Cours de biologie végétale
Enfin, on peut trouver deux formes de symétrie de la structure florale. Dans les
fleurs à symétrie radiale, les pièces des différents verticilles ont la même forme,
elles rayonnent à partir du centre de la fleur et sont à égale distance les unes des
autres. On dit que ces fleurs - par exemple les roses et les tulipes - sont régulières,
ou actinomorphes (de la racine grecque aktin, « rayon »). Dans les fleurs à
symétrie bilatérale, une ou plusieurs pièces d'au moins un verticille sont différentes
des autres. Ces fleurs - par exemple la gueule de lion et le pois - sont irrégulières,
ou zygomorphes, (du grec zygon, « couple », ou « paire »). Certaines fleurs
actinomorphes ont une répartition irrégulière des couleurs et ressemblent ainsi à des
fleurs zygomorphes.
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Cours de biologie végétale
Fig.53. Étamine
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Cours de biologie végétale
Le pollen tombe sur le stigmate, un long tube se forme à partir d’une cellule du
grain de pollen. Le tube s’enfonce dans le style jusqu’à l’intérieur de l’ovaire où il
rejoint un ovule ; Deux noyaux contenus dans le grain de pollen « coulent » dans le
tube jusqu’à l’ovule où ils se fusionnent avec les noyaux de celui-ci.
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Cours de biologie végétale
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Cours de biologie végétale
Fig.57. Fleurs mâles d’un Bouleau jaune (ou Merisier) (Betula Alleghaniensis)
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Cours de biologie végétale
Plusieurs espèces végétales ont évolué de façon à n’être pollinisées que par une
espèce ou un groupe bien précis d’insectes qui, eux, se sont adaptés de plus en plus
à butiner cette espèce végétale en particulier
= COÉVOLUTION
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Cours de biologie végétale
Seuls certains papillons ont une trompe assez longue permettant d’atteindre le
nectar placé au fond du réceptacle de cette fleur. La fleur est adaptée au papillon, le
papillon est adapté à la fleur
-Après la fécondation :
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Cours de biologie végétale
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Cours de biologie végétale
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Cours de biologie végétale
Un désert est une zone de terre stérile et très peu propice à la vie, où de très
faibles précipitations se produisent à de rares occasions, et où par conséquent les
conditions de vie sont hostiles pour les plantes ainsi que pour la vie des animaux.
Les déserts font partie des environnements extrêmes. Le manque
de végétation expose la surface non protégée au processus de dénudation.
Les milieux humides sont des sites saturés d'eau ou inondés durant une période
suffisamment longue pour influencer les composantes du sol et de la végétation. Se
rapprochant davantage du milieu aquatique lors des inondations, le milieu humide
devient presque un milieu terrestre durant les sécheresses.
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Cours de biologie végétale
L'écosystème aquatique est le résultat d'un équilibre entre un milieu naturel et les
espèces.
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Cours de biologie végétale
En milieu aride les pluies sont très rares, les températures sont très basses dans la
nuit, les vents sont très violents.
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Cours de biologie végétale
Dans les régions humides, le climat est chaud, les précipitations sont abondantes.
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Cours de biologie végétale
Les arbres de la savane sont bas très ramifiés et très espacés les uns les
autres
Les troncs sont rugueux
Les feuilles sont coriaces ce qui limite les pertes d'eau
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Cours de biologie végétale
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Cours de biologie végétale
Selon le biotope, les plantes sont soumises à des variations saisonnières +/-
importantes, des amplitudes thermiques phénoménales entre jour et nuit, un climat
particulièrement chaud et sec ou glacial, un sol pauvre, une luminosité variable… et
tout ceci sans compter moult prédateurs voraces prêts à tout pour profiter de ces
pauvres créatures douces et vulnérables…
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Cours de biologie végétale
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Cours de biologie végétale
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Cours de biologie végétale
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