Les Fondamenteux
Les Fondamenteux
1. L’équation comptable :
Le bilan est un état financier fondamental qui présente les actifs, les passifs et les capitaux
propres d'une entreprise. Les actifs sont des ressources économiques procurant des avantages
futurs (comme l'argent, les stocks, ou les bâtiments). Ces actifs sont financés soit par des passifs
(obligations de rembourser de l'argent ou fournir des services), soit par des capitaux propres
(investissements des propriétaires ou bénéfices conservés).
Le côté droit montre comment ces ressources sont financées (passifs et capitaux propres).
L'équilibre du bilan n'est pas une coïncidence, mais une conséquence de la structure même de la
comptabilité. Ce principe impose une analyse rigoureuse des transactions : toute modification
des actifs doit être justifiée par une variation correspondante des passifs ou des capitaux propres.
Cela garantit une représentation fidèle des états financiers et oblige à répondre à des questions
clés, comme : pourquoi et comment les éléments financiers ont changé ?
SCF
2. L'état des flux de trésorerie, qui détaille les mouvements de trésorerie (entrées et sorties)
sur une période donnée.
L'état des flux de trésorerie analyse les flux de trésorerie liés à trois activités :
Cet état part de l’équation comptable fondamentale (Actifs = Passifs + Capitaux propres). Il
extrait le compte de caisse pour en analyser les flux. Ce processus permet de relier l'état des flux
de trésorerie au bilan, en approfondissant la compréhension des mouvements de trésorerie de
l’entreprise sur une période spécifique.
L’objectif principal de cet état est de fournir une vue claire des ressources monétaires de
l’entreprise et de leur utilisation.
Le compte de résultat découle d'une analyse détaillée des capitaux propres, composés de deux
principaux comptes :
2. Bénéfices non répartis : les bénéfices accumulés et conservés dans l’entreprise, après
déduction des dividendes (revenus distribués aux propriétaires).
Les revenu s et les dépenses influencent directement les bénéfices non répartis :
Les revenus représentent les entrées de ressources générées par la vente de biens ou
services, mais ne sont pas synonymes de liquidités.
Les dépenses reflètent l’utilisation des ressources pour générer des revenus (ex. : paiement
d’intérêts).
L’intégration des revenus et des dépenses dans l’équation comptable élargit cette dernière en
incluant :
Le revenu net (revenus - dépenses), qui est une source majeure de variation des capitaux
propres d’une période à l’autre.
Ainsi, l'équation comptable élargie englobe les trois états financiers principaux :
L'objectif est d'examiner ces états financiers un par un pour mieux comprendre leur rôle et leurs
interconnexions.
2. Actifs :
Voici un résumé du texte :
Les actifs sont des ressources détenues ou contrôlées par une entreprise, offrant des avantages
futurs probables. Ils varient selon le type d'entreprise :
Banques (ex. : Wells Fargo, Citibank) : comptes débiteurs ou prêts à recevoir, représentant
les sommes que les clients doivent rembourser.
Les actifs permettent à une entreprise de fournir des services ou des produits à ses clients, ce qui
génère des revenus. Ils incluent tout ce qu'une entreprise utilise pour ses opérations et pour
répondre aux besoins de ses clients.
Définition des actifs
Les actifs sont des ressources économiques d'une entreprise, offrant des avantages économiques
futurs probables, obtenues ou contrôlées à la suite d'événements passés.
1. Probable :
o Les actifs doivent avoir une utilité fu ture. Un brevet obsolète, même acheté à un
coût élevé, ne serait plus considéré comme un actif.
3. Obtenu ou contrôlé :
Les actifs sont listés selon leur liquidité, c'est-à-dire leur facilité à être convertis en espèces :
1. Actifs liquides : espèces, placements à court terme, comptes débiteurs, stocks, charges
payées d’avance.
2. Valeur nette de réalisation : ex. comptes débiteurs, montant attendu des paiements.
Conclusion
Les actifs courants sont des ressources économiques que l’entreprise prévoit d’utiliser ou de
convertir en liquidités dans un délai d’un an. Ils sont essentiels pour maintenir les opérations
quotidiennes de l’entreprise.
1. Espèces et équivalents :
o Comprennent les pièces, devises, soldes bancaires et placements à très court terme
(ex. bons du Trésor de 3 mois).
2. Comptes débiteurs :
o Montants dus par les clients pour des ventes à crédit, généralement recouvrés sous
10 à 60 jours. Les intérêts ne sont facturés que pour les paiements en retard.
3. Stocks :
o Biens détenus pour la vente (ex. articles sur les étagères de Walmart). Les biens non
destinés à la vente, comme les équipements, ne sont pas des stocks.
o Paiements effectués pour des services futurs (ex. assurance ou loyer). Ils sont
comptabilisés comme des actifs car ils représentent des avantages économiques
futurs.
Caractéristiques et classement :
Les actifs courants figurent avant les actifs à long terme dans le bilan, classés par ordre de
liquidité (du plus facile à convertir en espèces au moins liquide).
Cette pratique est courante aux États-Unis, bien que certains secteurs (services publics,
assurances) ou entreprises étrangères inversent cet ordre.
En résumé, les actifs courants jouent un rôle central dans le cycle d'exploitation d'une entreprise,
soutenant les ventes et les opérations quotidiennes.
Types d’actifs à long terme
Les actifs à long terme sont des ressources économiques qu'une entreprise prévoit de conserver
au-delà d'une année. Ils comprennent plusieurs catégories :
Objectifs :
Exemple :
o Berkshire Hathaway investit dans des entreprises comme American Express et Coca-
Cola, totalisant plus de 200 milliards de dollars en 2017.
2. Immobilisations corporelles :
Amortissement :
o Reflète l’usure estimée ou la dépréciation sur la durée de vie utile des actifs.
3. Immobilisations incorporelles :
Règle de déclaration :
Exemple :
4. Autres actifs :
o Tangible ou intangible.
3. Responsabilités :
Obligations envers les fournisseurs, employés, gouvernements et clients
Le bilan répertorie les passifs, qui sont des obligations nécessitant des sacrifices futurs, soit sous
forme de paiements d’actifs, soit en fournissant des services. Voici les principales catégories :
Les entreprises comme Walmart achètent des stocks à crédit, créant des obligations envers
leurs fournisseurs (ex. Procter & Gamble, Black & Decker).
Ces montants dus doivent être enregistrés sous forme de comptes créditeurs pour refléter la
promesse de paiement futur.
Les entreprises (ex. Home Depot, Target) ne paient pas leurs employés quotidiennement.
Elles accumulent des salaires payables pour le travail effectué jusqu'au jour de paie.
Exemple : Si un bilan est préparé en cours de cycle de paie, les montants dus mais non encore
payés aux employés sont enregistrés comme passifs.
Exemple : ExxonMobil doit comptabiliser les taxes dues mais non encore réglées dans son
bilan.
Certaines entreprises, comme les compagnies aériennes (ex. United Airlines), perçoivent des
paiements avant d’offrir leurs services.
o Ces montants sont enregistrés comme revenus non gagnés jusqu’à ce que le service
(vol, par exemple) soit fourni.
o Exemple : United Airlines a déclaré 3,9 milliards de dollars en revenus non gagnés
pour des vols encore à réaliser.
Les entreprises empruntent des fonds remboursables sur plusieurs années (ex. 5, 10, 20 ans).
Exemple : Disney enregistre ces emprunts comme dette à long terme dans son bilan.
Conclusion
Un passif représente une obligation économique d’une entreprise, soit envers des créanciers, soit
envers d’autres parties. Il est défini comme un sacrifice futur probable d’avantages économiques
découlant d’obligations actuelles résultant d’opérations ou d’événements passés.
1. Obligation :
o Doit être comptabilisée si elle est raisonnablement estimable et qu’elle concerne des
tiers.
o Ils peuvent aussi inclure des services (ex. une université qui doit fournir une
éducation après le paiement des frais de scolarité).
o Exemple : Une dette pour électricité non payée est un passif, mais une dépense
future planifiée ne l’est pas encore.
1. Comptes fournisseurs :
2. Prêts bancaires :
o Peuvent être à court terme (<1 an) ou à long terme (ex. 30 ans).
3. Dépenses impayées :
o Inclut les salaires payables, intérêts payables, et autres frais accumulés mais non
encore réglés.
Classification au bilan
Difficultés de quantification
Exemple : Nettoyage de sites toxiques, où les coûts, les dommages environnementaux et les
responsabilités légales peuvent être incertains.
Conclusion
Les passifs reflètent les sources de financement utilisées pour acquérir des actifs ou répondre à
des obligations. Ils peuvent varier en complexité et en échéance, et leur évaluation précise est un
défi clé pour les comptables.
Les passifs courants sont des obligations financières d’une entreprise qui doivent être réglées
dans un délai d’un an. Ils sont essentiels à la gestion quotidienne des affaires et incluent divers
éléments.
1. Comptes créditeurs :
2. Charges à payer :
o Incluent les salaires, intérêts et impôts accumulés mais non encore payés.
o Les entreprises doivent veiller à bien comptabiliser ces montants pour éviter de sous-
estimer leurs passifs.
o Souvent utilisés pour financer des besoins de trésorerie saisonniers (ex. stocks
pendant la période de Noël).
4. Partie courante de la dette à long terme :
o Portion des dettes à long terme (ex. hypothèques) à rembourser dans les 12 mois.
o Exemple : Sur 33,8 milliards de dollars de dette à long terme, Walmart a déclaré 3,7
milliards comme passifs courants en 2018.
o Obligation de fournir un service ou produit pour lequel le paiement a déjà été reçu.
o Ils reflètent les obligations résultant des opérations courantes (achats à crédit,
paiements différés aux employés).
Gestion stratégique :
Outil de performance :
Conclusion
Les passifs courants ne sont pas intrinsèquement mauvais. Ils sont une composante normale et
nécessaire de la gestion des affaires. Lorsqu’ils sont maîtrisés, ils contribuent au succès et à la
croissance d’une entreprise.
Conclusion
Les passifs à long terme reflètent des obligations futures importantes, qu'il s'agisse
d'emprunts, de promesses de prestations ou de revenus à fournir. Ils sont essentiels au
financement de l'entreprise mais doivent être soigneusement gérés pour éviter des pressions
sur la trésorerie à long terme.
Passif éventuel
Un passif éventuel est une obligation potentielle qui pourrait survenir à l'avenir, mais qui
n'existe pas encore à la date de clôture du bilan. Il est lié à des événements passés et
comporte une incertitude quant à sa réalisation, la nature du passif ou son montant.
L'incertitude est levée à mesure que les événements futurs se produisent.
Les capitaux propres représentent la créance résiduelle des propriétaires sur les actifs d’une
entreprise après déduction de tous les passifs. Ils constituent l’actif net et reflètent la part des
ressources de l’entreprise détenue par les propriétaires.
o Si l’entreprise n’a pas de passifs (situation rare), les actifs sont équivalents aux
capitaux propres.
o Capital versé (ou capital d’apport) : Montant investi directement par les propriétaires
en échange de parts ou d’actions.
Exemples pratiques :
ExxonMobil (2017) :
Microsoft (2017) :
Conclusion :
Les capitaux propres constituent une mesure clé de la richesse des propriétaires dans une entreprise
et témoignent de leur investissement, des bénéfices générés et des décisions financières (distribution
ou réinvestissement des profits).
o Correspond à la valeur nette d’une entreprise enregistrée dans ses livres comptables.
o Calculée comme la différence entre les actifs et les passifs, c’est la valeur des
capitaux propres inscrite dans le bilan.
o Souvent mesurée par la capitalisation boursière pour les sociétés cotées (prix de
l’action x nombre d’actions).
o Les actifs enregistrés à coût historique : Les comptables utilisent le coût d'achat,
sans ajustement pour la valeur actuelle (ex. : terrains).
o Absence d’actifs intangibles : Les actifs précieux comme les employés, la notoriété
de la marque ou des logiciels, souvent exclus des bilans, bien qu’ils aient une grande
valeur économique.
o Exemple concret :
o Les investisseurs utilisent ces données pour analyser les ressources et obligations.
o Un bilan bien structuré, avec des données comparatives, offre une image informative
et complémentaire à l’analyse de la valeur marchande.
2. Composantes supplémentaires :
o Actions propres :
Raisons :
Catégorie créée pour intégrer les ajustements de valeur liés au marché, tout
en maintenant l’équation comptable équilibrée sans impacter directement le
compte de résultat.
o Pour éviter une trop grande volatilité dans le compte de résultat, ces variations sont
enregistrées directement dans les capitaux propres, dans la section des OCI
accumulés.
4. Utilité au bilan :
o Les actions propres et l’OCI permettent une meilleure transparence des changements
de valeur, tout en préservant la lisibilité du compte de résultat.
o Ensemble, ces composantes offrent une image plus complète de la situation
financière d’une entreprise.
o Actifs spécifiques :
1. Passifs (Obligations) :
2. Capitaux propres :
Conclusion :
Le bilan de Walmart illustre comment une entreprise finance ses activités via :
Les états financiers (bilan, compte de résultat, état des flux de trésorerie) résultent d’un processus
organisé appelé cycle comptable, qui inclut :
2. Saisie des données : Enregistrer les informations pertinentes dans le système comptable.
3. Synthèse des informations : Résumer les données dans des rapports destinés aux décideurs.
1. Bilan : Présente les ressources (actifs) et leurs financements (passifs et capitaux propres).
2. Compte de résultat : Évalue la performance économique sur une période donnée (revenus,
coûts, bénéfices).
3. État des flux de trésorerie : Résume les mouvements de trésorerie (entrées et sorties) sur
une période donnée.
Exemple de Microsoft :
Depuis son entrée en bourse (1986), Microsoft publie ces trois états financiers, chacun tenant
sur une seule page, malgré la complexité de ses opérations.
Ces documents offrent une vue financière concise permettant de tirer des conclusions et de
prendre des décisions sur la situation et les perspectives de l’entreprise.
Prochaines étapes :
L’étude des composantes des états financiers commence par les entrées de journal, avec une
exploration des concepts de débits et crédits pour comprendre leur construction.
Ces étapes montrent comment les comptables transforment des volumes importants de données en
rapports financiers compréhensibles et décisionnels.
SEC
Limites du bilan
Le bilan d'une entreprise, bien qu'essentiel, présente des limites importantes qui peuvent conduire à
des interprétations incomplètes ou erronées de la situation financière réelle.
Exemple : En 2018, l'actif net de Microsoft était de 83 milliards USD, mais sa valeur
marchande était d'environ 758 milliards USD.
Raisons :
Pour des entreprises technologiques ou de services, les actifs incorporels (comme les logiciels
ou la propriété intellectuelle) représentent une part croissante de leur valeur.
Exemple : Pour Microsoft, la valeur comptable de ses capitaux propres représente seulement
11 % de sa valeur marchande.
Les valeurs inscrites au bilan ne tiennent pas compte des variations du pouvoir d'achat de la
monnaie (comme le dollar).
Résultat :
Les entreprises classent et présentent leurs comptes différemment, même pour des
transactions similaires.
Exemples :
Des ressources précieuses, comme les marques ou la présence sur le marché, sont exclues du
bilan car elles sont difficiles à mesurer.
Exemple : Coca-Cola ne comptabilise pas la valeur de sa marque, bien qu'elle soit l'un de ses
atouts les plus importants.
Les liquidités et investissements à court terme de Microsoft en 2018 : 134 milliards USD.
Conclusion
Le bilan offre une vue partielle et structurée de la situation financière d'une entreprise, mais il doit
être complété par d’autres états financiers pour une analyse globale. Ces documents supplémentaires
(compte de résultat, tableau des flux de trésorerie, etc.) comblent les lacunes laissées par le bilan.
Les deux principaux états financiers sont le bilan et le compte de résultat, qui existent depuis plus
de 500 ans. Ils ont des objectifs et des structures différents.
Objectif : Le bilan présente les actifs (ce que possède l'entreprise) et les passifs (ce qu'elle
doit) à un instant donné.
Caractéristiques :
Objectif : Le compte de résultat indique combien une entreprise a gagné sur une période
spécifique (par exemple, une semaine, un mois, un trimestre ou une année).
Caractéristiques :
o Il est détaillé sur une période de temps (par exemple, un trimestre ou une année).
o Les grandes entreprises aux États-Unis sont tenues de déclarer leurs résultats chaque
trimestre et pour l'année complète.
Résumé de la différence
Compte de résultat : Un résumé des bénéfices réalisés pendant une période spécifique.
En résumé, le bilan fournit une photo des actifs et des passifs à un instant précis, tandis que le
compte de résultat montre la performance de l'entreprise sur une période de temps.
1. Revenus :
o Les entreprises peuvent générer des revenus par la vente de produits, des honoraires
pour des services, ou encore des intérêts ou loyers.
2. Dépenses :
o Elles incluent des coûts comme les salaires et les services publics, et pour une
entreprise comme Kroger, cela inclut l'achat de produits d'épicerie pour les revendre.
3. Bénéfice net :
o Représente la différence entre les revenus et les dépenses sur une période.
o Un bénéfice net signifie que les revenus ont dépassé les dépenses, augmentant ainsi
les capitaux propres.
o Une perte nette survient lorsque les dépenses surpassent les revenus, ce qui réduit
les capitaux propres.
Différences importantes :
Revenus vs. bénéfice net : Les revenus sont une mesure brute de l'augmentation des
ressources, tandis que le bénéfice net est une mesure nette, obtenue après soustraction des
dépenses des revenus.
Revenus vs. actifs : Les revenus sont générés par les activités de l'entreprise (comme la vente
de produits), tandis que les actifs peuvent résulter de différentes activités (comme un
emprunt bancaire).
En résumé, le compte de résultat permet de comprendre comment une entreprise génère des actifs
via ses activités commerciales et évalue la performance globale à travers son bénéfice ou sa perte
nette.
o La marge brute est un indicateur clé de la capacité d’une entreprise à générer des
bénéfices à partir de ses produits ou services. Elle est souvent exprimée en
pourcentage (marge brute ÷ ventes nettes).
o Une marge brute insuffisante signifie que l’entreprise ne peut pas couvrir ses coûts
directs, mettant en péril sa viabilité à long terme.
Salaires
Publicité
Amortissement
Fournitures
o Le résultat est le bénéfice d’exploitation ou EBIT (Earnings Before Interest and Taxes).
o La charge d’impôt sur le résultat représente l’impact fiscal total des transactions de
l’entreprise.
o Une fois cette charge déduite, on obtient le bénéfice net, qui est un indicateur global
de la performance économique de l’entreprise pour une période donnée.
Points clés :
Une comparaison entre entreprises nécessite de préciser quel niveau de bénéfice est analysé,
pour éviter des comparaisons erronées (par exemple, EBIT vs bénéfice net).
Le compte de résultat fournit ainsi une vue complète de la performance financière d'une entreprise
sur une période donnée.
1. Revenus vs Gains :
2. Dépenses vs Pertes :
3. Charges de restructuration :
o Ces charges, non récurrentes, reflètent des coûts inhabituels, comme lors de la
réorganisation des activités ou de la réduction des effectifs. Elles sont présentées
séparément dans le compte de résultat, car elles ne font pas partie des activités
courantes.
4. Exemples pratiques :
o Microsoft :
Points clés :
Présenter séparément ces éléments permet une meilleure transparence pour les utilisateurs
des états financiers.
Le bénéfice par action (BPA) est un indicateur clé pour les actionnaires, représentant la part du
bénéfice net associée à chaque action ordinaire. Voici les points principaux :
1. Importance du BPA :
2. Types de BPA :
o BPA de base : Calculé en divisant le revenu net disponible pour les actionnaires
ordinaires (bénéfice net moins les dividendes aux actionnaires privilégiés) par le
nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.
o BPA dilué : Inclut l’impact potentiel de droits d’acquisition d’actions futurs, tels que
les options sur actions ou les obligations convertibles. Cela reflète une vision plus
prudente, prenant en compte les actions supplémentaires qui pourraient être émises.
o Le ratio C/B aide les investisseurs à évaluer la valorisation des actions, en fonction
des bénéfices actuels et des perspectives de croissance.
En résumé, le BPA est un outil essentiel pour évaluer la performance d’une entreprise du point de vue
des actionnaires, tandis que le ratio C/B permet de situer cette performance dans un contexte de
marché plus large.
7. États financiers : TFT
Une entreprise est qualifiée de vache à lait lorsqu’elle génère suffisamment de liquidités grâce à ses
activités d’exploitation pour financer ses activités d’investissement sans recourir à un financement
externe. Voici les points clés pour comprendre ce concept, basé sur l’analyse des états des flux de
trésorerie :
o Activités de financement : Lever des fonds via des emprunts ou des émissions
d'actions, ou rembourser des dettes.
o Une vache à lait est une entreprise dont les activités d’exploitation génèrent
suffisamment de trésorerie pour couvrir ses activités d’investissement sans
emprunter ni lever de fonds.
En résumé, une vache à lait est une entreprise financièrement autonome, caractérisée par une
rentabilité élevée et une gestion efficace des flux de trésorerie. Ce type d’entreprise est souvent
admiré pour sa capacité à autofinancer sa croissance.
1. Activités d’exploitation :
Ce sont les activités quotidiennes essentielles au fonctionnement de l’entreprise, telles que :
2. Activités d’investissement :
Ce sont des dépenses occasionnelles liées à l’acquisition d’actifs pour augmenter la capacité
de production, comme :
3. Activités de financement :
Ces activités concernent l’obtention et l’utilisation des fonds nécessaires au fonctionnement
de l’entreprise, par exemple :
Rôle de l’état des flux de trésorerie : Identifier pourquoi le solde de trésorerie a augmenté
ou diminué (par des opérations rentables, des ventes d’actifs ou des emprunts).
o Une augmentation due à la vente d’actifs essentiels (machines, terrains) peut être
problématique à long terme.
o Une augmentation par emprunt ou vente d’actions dépend de l’usage prévu de ces
fonds.
👉 Ce qui est idéal : Une augmentation de la trésorerie due aux opérations rentables.
En conclusion, l’état des flux de trésorerie aide à comprendre non seulement les mouvements
financiers, mais aussi leur cause et leur impact sur la santé financière de l’entreprise.
La tenue de livres (ou comptabilité) est un pilier fondamental de la société moderne. Voici les points
essentiels :
Si tous les romans disparaissaient, il y aurait une perte culturelle immense, mais la société
pourrait continuer à fonctionner.
o Exemples :
Application personnelle :
Sans tenir un registre de vos dépenses (ex. : budget alimentaire), il est impossible d'analyser
vos habitudes ou de prendre des décisions éclairées pour réduire vos dépenses.
👉 Enregistrer systématiquement vos activités est la première étape pour améliorer votre
gestion financière.
Conclusion :
La comptabilité, bien que perçue comme banale, est la base de toutes les décisions
sophistiquées.
L’analyse des transactions consiste à évaluer l’impact des événements économiques sur les états
financiers, tout en maintenant l’équilibre de l’équation comptable :
Objectif et importance :
Contexte :
Veda Dickerson a lancé une entreprise d’aménagement paysager le 1er janvier 20X1, avec les
transactions suivantes :
1. Investissement personnel :
Impact :
2. Emprunt bancaire :
Transaction : L’entreprise a emprunté 300 000 $ auprès de Upland State Bank à un taux
d’intérêt de 10%, avec un remboursement du capital dans 5 ans.
Impact :
Résultat global :
Total des actifs : 1 000 000 $ (700 000 $ d’investissement + 300 000 $ d’emprunt).
Conclusion :
Lors de son premier jour d’activité, Veda Landscape Solutions a effectué deux transactions
supplémentaires, illustrant l’impact des événements sur les états financiers tout en maintenant
l’équilibre de l’équation comptable :
Transactions :
Détails :
o Coût total : 450 000 $ (50 000 $ pour le terrain et 400 000 $ pour les bâtiments).
o Financement :
Impact :
o Actifs :
Terrain : 50 000 $.
o Passifs :
Détails :
Impact :
o Actifs :
Aucun effet net sur le total des actifs (échange entre actifs).
Passifs courants 0$
Analyse et conclusion :
1. Position financière :
o Financement :
o Aucun revenu n’a encore été généré ; les opérations n’ont pas commencé.
o Chaque acquisition d’actifs est financée soit par passifs (emprunts), soit par capitaux
propres (investissements).
Lors de son premier jour d’activité, Veda Landscape Solutions a réalisé deux transactions
supplémentaires, illustrant la manière dont les événements économiques influencent les états
financiers tout en respectant l’équilibre de l’équation comptable :
Transactions :
Détails :
o Paiement :
10 000 $ en espèces.
Impact :
o Actifs :
o Passifs :
o Équilibre : L’augmentation des actifs est compensée par une augmentation du passif.
Transaction 6 : Paiement d’une assurance prépayée
Détails :
Impact :
o Actifs :
Aucun effet net sur le total des actifs (échange entre actifs).
- Stocks 90 000 $
- Terrain 50 000 $
1. Position financière :
o Financement :
o Aucun revenu n’a encore été généré ; les opérations n’ont pas débuté.
o Chaque transaction est analysée et enregistrée en veillant à équilibrer les actifs, les
passifs et les capitaux propres.
L'équation comptable élargie inclut les revenus, les dépenses et les dividendes pour analyser
systématiquement l’impact des transactions sur les états financiers :
Cette formule met en évidence comment les transactions influencent non seulement la position
financière d’une entreprise, mais également ses performances à travers les bénéfices non répartis.
Voici les analyses des transactions pour Veda Landscape Solutions lors de sa première année
d'activité.
Transactions :
Détails :
Impact :
Détails :
Paiement :
Impact :
o Actifs :
o Capitaux propres :
Augmentation des revenus de 1 100 000 $ (ajout aux bénéfices non répartis).
Diminution des bénéfices non répartis de 800 000 $ (coût des biens vendus,
une dépense).
Analyse :
o Les revenus (+1 100 000 $) augmentent les bénéfices non répartis, donc les capitaux
propres.
o Les dépenses (-800 000 $, coût des biens vendus) réduisent les bénéfices non
répartis, donc les capitaux propres.
o L’augmentation des revenus est partiellement compensée par les coûts, générant une
augmentation nette des capitaux propres de 300 000 $.
o Les revenus, les dépenses et les dividendes sont des sous-catégories temporaires des
bénéfices non répartis. Ils reflètent les activités commerciales d’une période donnée.
4. Importance de l’équation comptable élargie :
Conclusion :
L’utilisation de l’équation comptable élargie offre un cadre clair pour comprendre comment les
transactions commerciales, notamment les ventes et les achats, influencent les performances
financières et la position globale de l’entreprise. Les revenus augmentent les capitaux propres, tandis
que les dépenses les réduisent, permettant une analyse précise de la rentabilité opérationnelle.
Transactions analysées :
Détails :
o Facturation de 200 000 $ pour des services rendus à des clients (non encore
collectés).
Impact :
Détails :
o Encaissement de 160 000 $ sur les 200 000 $ facturés (transaction 9).
Impact :
Détails :
Impact :
o Actifs :
o Capitaux propres :
Analyse financière :
1. Revenus :
Veda génère des revenus à partir de trois sources distinctes :
o Revenus de vente.
2. Dépenses :
3. Bénéfice net :
Les revenus augmentent les bénéfices non répartis et donc les capitaux propres.
La distinction entre les différents types de revenus et de dépenses permet une meilleure
analyse de la rentabilité par activité.
L'enregistrement des revenus et des charges est essentiel pour établir un compte de résultat
partiel précis, facilitant l'évaluation des performances opérationnelles de l'entreprise.
Transactions analysées :
Détails :
Impact :
Détails :
Impact :
o Reconnaissance de 40 000 $ de salaires à payer pour les montants encore dus aux
employés.
Impact :
Détails :
Impact :
Détails :
Impact :
Détails :
Impact :
1. Revenus totaux :
2. Dépenses totales :
3. Revenu net :
Points clés :
Les revenus augmentent les bénéfices non répartis des capitaux propres.
La comptabilité d'exercice permet d'associer les dépenses à l’année où les ressources ont été
consommées pour générer des revenus.
Les revenus non gagnés sont enregistrés comme passifs tant que le service n’a pas été réalisé.
Conclusion :
Le revenu net de 240 400 $ semble prometteur pour la première année d'exploitation, mais des
ajustements comptables supplémentaires pourraient affecter ce montant final.
L’équation comptable élargie (Actifs = Passifs + Capitaux propres + Revenus - Dépenses - Dividendes)
est utilisée pour analyser les transactions restantes de la première année d’activité de Veda
Landscape Solutions. Ces transactions ont un impact sur les états financiers au 31 décembre 20X1.
Transactions analysées :
Impact :
Détails :
Impact :
Détails :
o Équipements : Coût de 650 000 $, durée de vie estimée de 5 ans → 130 000 $
d’amortissement.
Impact :
Détails :
o Capitaux propres : Réduction de 5 000 $ des bénéfices non répartis (via le compte de
dividendes).
1. Revenus totaux :
2. Dépenses totales :
3. Revenu net :
Points clés :
Les revenus nets pour 20X1 s’élèvent à 17 400 $, un résultat modeste mais positif pour une
première année d’exploitation.
Les dividendes n’affectent pas directement le revenu net, mais réduisent les capitaux propres.
Les états financiers permettent désormais à Veda Landscape Solutions d’évaluer ses
performances et de planifier pour l’avenir.
Conclusion :
Bien que le revenu net soit faible, le fait de terminer l’année avec un résultat positif est encourageant
pour une petite entreprise. Cela reflète une gestion prudente et une base pour la croissance future.
9. Débits et crédits
L’exactitude des débits et crédits à l’époque des vrais « livres »
Contexte :
Système manuel :
o Grand livre : Résumé organisé par comptes (ex. : caisse, fournitures, dettes). Chaque
compte avait sa propre page.
o Affichage manuel : Les données du journal étaient triées et copiées dans le grand
livre.
2. Forces du système :
1. Investissement :
2. Processus de conversion :
o Les soldes des comptes dans les livres physiques ont été soigneusement vérifiés
avant d’être transférés dans le nouveau système.
Résultats de la vérification :
1. Fiabilité remarquable :
o Après 20 ans de gestion manuelle par des étudiants à temps partiel, les comptes ne
contenaient qu’une seule erreur mineure de 9 cents parmi des millions de dollars de
transactions.
2. Leçon principale :
o Le système comptable en partie double (débit-crédit) est un outil robuste, fiable et
puissant pour maintenir l’intégrité financière et identifier les erreurs.
Conclusion :
La transition réussie du Wasatch Medical Center vers un système informatisé souligne non seulement
les défis de l'époque (coût, précision des données historiques), mais aussi la force durable du
système de comptabilité en partie double, qui reste au cœur des pratiques comptables modernes.
Débits et crédits
Concept de base :
o L’équation doit toujours être équilibrée, ce qui guide l’analyse des transactions
jusqu’à l’identification complète de leurs effets.
o Utiliser une feuille de calcul (avec 200 comptes et 10 000 transactions) est fastidieux
et peu pratique, surtout avec l’arithmétique manuelle.
o Introduction d’un système simple et élégant basé sur débits (côté gauche) et crédits
(côté droit) pour enregistrer les augmentations et diminutions dans les comptes.
1. Actifs :
3. Équilibre :
1. Revenus :
2. Dépenses :
3. Dividendes :
o Débiter une dépense augmente les dépenses, ce qui réduit les bénéfices non
répartis.
Le maintien de l’équilibre est assuré automatiquement si les règles de débit et crédit sont
correctement appliquées.
Conclusion :
Le système de débit et crédit est non seulement simple à comprendre (avec deux règles principales),
mais il constitue également un mécanisme d’autocontrôle efficace. Il permet de maintenir l’équilibre
de l’équation comptable sans se référer constamment à celle-ci, tout en offrant une structure claire
pour enregistrer et analyser les transactions.
Les écritures de journal enregistrent les effets des transactions dans le langage des débits et
crédits.
Chaque écriture :
Règle fondamentale : Les montants débiteurs doivent toujours être égaux aux montants
créditeurs, garantissant ainsi l’équilibre de l’équation comptable.
4. Appliquer la convention :
1. Investissement initial :
o Écriture :
2. Emprunt bancaire :
o Écriture :
o Transaction : Achat de terrains (50 000 $) et bâtiments (400 000 $), payé 100 000 $
en espèces et financé par une hypothèque de 350 000 $.
o Écriture :
Débits :
Crédits :
4. Achat d’équipement :
o Écriture :
Autocontrôle : Toute omission ou erreur devient apparente lorsque les débits ne sont pas
égaux aux crédits.
Gestion des transactions complexes : En suivant un cadre structuré, même les transactions
impliquant plusieurs comptes restent claires et traçables.
Principes fondamentaux :
Avec ces deux règles simples, les écritures de journal deviennent un outil puissant pour enregistrer et
analyser toutes les transactions comptables.
1. Achat de stocks pour 90 000 $ (10 000 $ en espèces et 80 000 $ sur facture) :
o Écriture :
o Écriture :
3. Vente de stocks coûtant 800 000 $ pour 1 100 000 $ (200 000 $ en espèces et 900 000 $ en
comptes clients) :
o Comptes concernés : Cash, Accounts Receivable, Sales Revenue, Cost of Goods Sold,
Inventory.
o Écritures :
Revenus de vente :
Important : Les revenus et les coûts doivent être enregistrés séparément pour ne pas mélanger les
ventes et la marge brute.
o Écriture :
Les débits augmentent les actifs ou les charges et diminuent les passifs ou les capitaux
propres.
Les crédits augmentent les passifs ou les capitaux propres et diminuent les actifs.
Chaque transaction est analysée et enregistrée selon le cadre des débits et crédits.
Les erreurs courantes, comme mélanger revenus et coûts, peuvent fausser l’analyse des
performances.
Grâce à cette structure méthodique, même les transactions complexes peuvent être gérées
efficacement.
Les écritures de journal traduisent des transactions en impacts sur les comptes financiers en suivant
un processus structuré en trois étapes :
o Écriture :
2. Paiement de 150 000 $ pour des dépenses (publicité, services publics, fournitures) :
o Écriture :
o Note : Les comptes de dépenses (par exemple, publicité) réduisent les bénéfices non
répartis via un débit.
3. Versement de dividendes en espèces de 5 000 $ :
o Écriture :
o Note importante : Les dividendes ne sont pas considérés comme des dépenses dans
le compte de résultat, mais comme une réduction des bénéfices non répartis.
o Écriture :
o Écriture :
Points clés :
Débits augmentent les actifs et les dépenses, et diminuent les passifs et les capitaux propres.
Crédits augmentent les passifs et les capitaux propres, et diminuent les actifs.
Les dépenses sont enregistrées comme une réduction des capitaux propres, tandis que les
dividendes et les remboursements de passifs ne sont pas des dépenses.
Une bonne maîtrise des débits/crédits permet d’interpréter rapidement les transactions
sous-jacentes.
Avec ces fondations, vous êtes prêt à analyser et à interpréter les écritures comptables efficacement.
Comptes T et comptabilisation
La comptabilisation est une étape essentielle du cycle comptable qui simplifie le suivi et la gestion des
soldes des comptes sans avoir à analyser toutes les écritures de journal à chaque fois.
1. Concept de Comptabilisation :
But : Trier les débits et crédits de toutes les écritures de journal et les copier dans des
comptes individuels.
Méthode :
2. Importance du Compte T :
Lecture facilitée : Permet de calculer rapidement le solde final sans reconsidérer toutes les
écritures de journal.
3. Processus de Comptabilisation :
Étape 1 : Les transactions sont analysées et enregistrées dans le journal sous forme
d’écritures de journal, en langage débit-crédit.
Étape 2 : Ces écritures sont validées (postées) vers les comptes individuels dans le grand
livre.
Étape 3 : Les soldes finaux de chaque compte (ex. espèces, stocks, etc.) sont obtenus en
calculant la différence entre les débits et les crédits dans le compte T correspondant.
4. Résultat Final :
Exemple :
Manuel :
Informatique :
Points Clés :
Toute l’analyse est effectuée lors de l’enregistrement initial des transactions dans le journal.
Les comptes T et le grand livre rendent la comptabilité plus claire et organisée, facilitant la
gestion financière.
La balance de vérification est un outil clé dans le processus comptable, permettant de vérifier
l’exactitude des enregistrements et de préparer les états financiers.
1. Définition et Objectif :
o Une liste de tous les comptes généraux d’une entreprise avec leurs soldes (débits et
crédits).
o Elle assure que le total des débits est égal au total des crédits après l’enregistrement
de toutes les écritures dans le grand livre.
But :
o Si les totaux des débits et des crédits sont égaux, cela indique que les écritures de
journal ont été correctement enregistrées.
Exemple :
Le solde de trésorerie de 130 400 $ est placé dans les actifs courants
du bilan.
Balance de Vérification :
o Document interne utilisé pour résumer tous les comptes (actifs, passifs, capitaux
propres, revenus, dépenses, dividendes).
Bilan :
Points Clés :
Elle est une matière première interne utilisée pour préparer le bilan, le compte de résultat et
autres rapports financiers.
10.Comptabilité d’exercice
1. Contexte et Débat :
2. Étude Empirique :
o Étude menée sur 773 entreprises américaines sur une période de 11 ans.
o Utilisation d’une statistique appelée R-carré ajusté pour mesurer l’association entre
les performances (résultat net ou flux de trésorerie) et la variation de la valeur
marchande.
3. Résultats Clés :
Conclusion :
o Le résultat net, basé sur la comptabilité d’exercice, montre une bien meilleure
corrélation avec la variation de la valeur marchande que les flux de trésorerie bruts.
o Les ajustements comptables permettent donc de fournir une mesure plus précise de
la performance économique.
4. Conclusion Générale :
o Malgré les critiques, la comptabilité d’exercice reste la méthode la plus fiable pour
évaluer la performance d’une entreprise.
Implication :
o Les investisseurs et parties prenantes peuvent continuer à se fier au résultat net
comme un outil clé d’évaluation.
1. Distinction fondamentale :
Flux de trésorerie (cash-flow) : Montants d’argent effectivement reçus ou dépensés par une
entreprise.
Bénéfice net : Mesure de la performance économique, calculée comme les revenus moins les
dépenses, impliquant des estimations et des hypothèses comptables.
Contexte :
o Travaille sur des contrats d’une valeur de 20 millions $ et termine 40 % de travaux sur
10 millions $ de contrats supplémentaires.
Éléments :
Éléments :
1. Signature de contrats : Pas de revenus (aucune valeur créée pour les clients).
5. Points clés :
Différences majeures :
o Bénéfice net : Inclut des estimations et des hypothèses (ex. : durée d’amortissement,
pourcentage de travaux réalisés).
o Intègre des éléments immatériels tels que la valeur économique créée pour les
clients.
6. Conclusion :
Le bénéfice net, bien que basé sur des hypothèses, fournit une mesure plus approfondie et
significative de la performance économique d’une entreprise, tandis que le cash-flow reflète
uniquement les mouvements réels d’argent.
À la fin de chaque période comptable, les ajustements permettent de garantir la conformité des états
financiers avec la comptabilité d’exercice. Ils assurent que :
Principe : Les revenus doivent être enregistrés lorsqu’ils sont gagnés, même si l’argent n’a pas
encore été reçu.
Exemple : Une société de conseil termine des services, mais n’envoie pas immédiatement la
facture. Les montants dus doivent être enregistrés comme un actif (comptes débiteurs) à la
fin de l’exercice.
Principe : Les dépenses doivent être comptabilisées lorsqu’elles sont engagées, même si elles
n’ont pas encore été payées.
Exemple : Les salaires des employés pour la dernière semaine de l’année, payés en début
d’année suivante, doivent être enregistrés comme un passif (salaires à payer) et une charge
correspondante.
Principe : Les paiements effectués à l’avance pour des dépenses futures doivent être
initialement enregistrés comme des actifs, puis amortis au fur et à mesure de leur
consommation.
Exemple : Une entreprise paie un an de loyer à l’avance en novembre. À la fin de l’année, une
partie du loyer prépayé doit être imputée comme une charge et le reste reste un actif.
Principe : Les montants reçus avant la fourniture de biens ou services sont des passifs jusqu’à
ce que les revenus soient effectivement gagnés.
Exemple : Une compagnie aérienne qui reçoit des paiements pour des billets avant les vols
doit enregistrer ces montants comme revenus non gagnés (passifs). À la fin de l’année, les
obligations remplies (vols effectués) sont transférées en produits.
Conclusion :
Corriger les montants des actifs, passifs et capitaux propres pour produire des états financiers
exacts.
Ces ajustements permettent de mettre à jour le bilan et le compte de résultat, assurant une
représentation fidèle des opérations et de la situation financière à la fin de la période.
1. Fixer le bilan :
Ces étapes sont interdépendantes et peuvent être réalisées dans l’ordre inverse.
Les ajustements sont basés sur une analyse en fin de période, car ils ne découlent pas
d’événements spécifiques comme une facture ou un paiement.
Ils sont inscrits dans le journal général et transférés au grand livre comme les autres
écritures.
Situation :
Au 31 décembre, 800 $ de revenus ont été gagnés (400 $ x 2 mois), mais aucune facture n’a
été émise ni enregistrée.
Écriture d’ajustement :
1. Fixer le bilan :
o Créditer les revenus d’entretien des pelouses de 800 $ (augmentation des produits).
Résultat :
Le bilan inclut la créance de 800 $ dans les actifs.
Conclusion :
Les écritures d’ajustement garantissent la conformité avec la comptabilité d’exercice en actualisant les
comptes de bilan et de résultat. Elles permettent de refléter avec précision les performances
financières de la période, même si aucun événement immédiat ne déclenche ces ajustements.
Étapes principales :
Situation :
Le 31 décembre, un employé (le frère du propriétaire) doit être payé 700 $ le 7 janvier pour
deux semaines de travail.
Écriture d'ajustement :
1. Fixer le bilan :
Résultat :
Compte de résultat : La charge salariale est incluse pour refléter les dépenses de l’exercice.
Conclusion :
Grâce à cette écriture de rectification, les états financiers reflètent fidèlement la situation de
l’entreprise à la fin de l’exercice. Ces ajustements sont essentiels pour garantir la conformité avec la
comptabilité d’exercice.
1. Vérifier et corriger les montants des actifs et passifs pour refléter leur valeur réelle (corriger
le bilan).
2. Enregistrer les revenus et charges liés aux ajustements d’actifs et de passifs pour la période
(corriger le compte de résultat).
Situation :
Le 1er novembre, une entreprise souscrit une police d’assurance de 6 mois pour 600 $ (100 $
par mois).
Utilisation de l’assurance :
À mesure que l’assurance est utilisée, une partie de l’actif est transformée en charge.
Au 31 décembre, deux mois d’assurance ont été consommés (novembre et décembre). Cela
représente 200 $ (100 $ x 2).
1. Réduire l’actif :
Résultat :
Bilan : L’actif restant (assurance prépayée) est de 400 $ (600 $ - 200 $).
Compte de résultat : Une charge d’assurance de 200 $ est enregistrée pour la période.
Conclusion :
L’ajustement permet de :
Refléter correctement les actifs qui offrent encore des avantages futurs (bilan).
Calcul du compte de bénéfices non répartis après ajustement des écritures de journal
Situation initiale :
Le 1er décembre, un client paie 225 $ pour trois mois de services (75 $ par mois), couvrant la
période du 1er décembre au 28 février.
Ajustement au 31 décembre :
À la fin de l'exercice, un mois de service a été réalisé (75 $ gagnés), tandis que les deux mois
restants (150 $) restent à fournir.
Écriture d’ajustement :
1. Fixer le bilan :
Résultat :
Bilan :
Compte de résultat :
Principes clés :
Ces ajustements permettent de calculer précisément les bénéfices non répartis, en intégrant les
revenus et charges ajustés de la période.
1. Réinitialiser les comptes de revenus, charges et dividendes à zéro pour permettre la mesure
de la performance de la prochaine période.
2. Transférer les soldes de ces comptes au compte de bénéfices non répartis, qui reflète le
bénéfice net accumulé moins les dividendes.
Principes de clôture :
Les comptes permanents, comme les actifs, passifs et capitaux propres, ne sont pas clôturés.
Processus de clôture :
o Écriture de clôture :
o Exemple :
Écriture : Débit chiffre d'affaires 1 000 000 $, Crédit bénéfices non répartis 1
000 000 $.
o Écriture de clôture :
o Exemple :
Écriture : Débit bénéfices non répartis 750 000 $, Crédit coût des
marchandises vendues 750 000 $.
o Écriture de clôture :
Crédit : Dividendes.
o Exemple :
Dividendes = 5 000 $.
2. Tous les soldes sont transférés au compte de bénéfices non répartis, qui représente la
performance financière globale.
3. Les comptes de bilan sont les seuls à conserver leurs soldes pour la période suivante.
2. Balance de vérification :
1. Compte de résultat :
o Exemple :
o Formule :
Bénéfices non répartis initiaux (+) Bénéfice net (-) Dividendes = Bénéfices non
répartis finaux.
o Exemple :
Dividendes : 5 000 $.
3. Bilan :
o Exemple :
Règles importantes :
5. Étape suivante : Analyse des états financiers pour évaluer la performance de l’entreprise.
2 ème Cours
2. Comptabilité financière : Analyse des états financiers, tels que le bilan, le compte de résultat
et le tableau de flux de trésorerie, avec des exemples réels, notamment de Walmart.
4. Comptabilité fiscale : Explication de l'impôt sur le revenu, des tranches fiscales, des
déductions et des crédits.
2. Comptabilité financière : Elle est destinée aux acteurs externes de l'entreprise, comme les
prêteurs ou les investisseurs. Elle offre des synthèses globales, non détaillées, afin d'évaluer
la santé financière de l'entreprise.
3. Comptabilité analytique : Utilisée au sein de l'entreprise, elle permet d'analyser des données
détaillées pour prendre des décisions stratégiques, telles que l'ajustement des prix ou la
localisation d'une nouvelle usine.
4. Comptabilité fiscale : Elle vise à assurer la conformité de l'entreprise aux exigences légales et
fiscales, en gérant les obligations relatives à l'impôt.
Ces quatre types de comptabilité sont essentiels pour la gestion et la conformité de l'entreprise.
La comptabilité analytique est un outil interne essentiel pour prendre des décisions stratégiques et
opérationnelles dans une entreprise. Contrairement à la comptabilité financière, destinée aux tiers,
elle se concentre sur des informations détaillées et privées utilisées en interne. Voici les principaux
aspects qu'elle couvre :
1. Calcul des coûts : Permet de déterminer les coûts exacts de fabrication d’un produit ou d’un
service, ce qui est crucial pour fixer les prix ou évaluer la rentabilité d’une commande
spécifique.
o Exemple : Calculer combien de clients sont nécessaires pour que l’ouverture d’une
boutique soit rentable.
3. Budgétisation : Outil indispensable pour anticiper les besoins financiers, éviter les déficits et
planifier les ressources.
La comptabilité analytique est donc un pilier de la gestion d’entreprise, aidant à optimiser les
performances, gérer les ressources et prendre des décisions éclairées.
La comptabilité fiscale est un domaine de la comptabilité qui se concentre sur la conformité avec les
lois fiscales locales et la préparation des documents nécessaires pour déterminer et payer les impôts.
Voici ses principaux aspects :
1. Rôles et objectifs :
Conformité légale : Assurer que les obligations fiscales de l’entreprise ou de l’individu sont
remplies conformément à la législation en vigueur.
Préparation des rapports fiscaux : Utilisation des données comptables pour calculer les
impôts dus.
Résultat comptable : Basé sur le principe de l’exercice, il reflète les revenus et dépenses
correspondant à l’année où le travail a été effectué, indépendamment de l’encaissement ou
du paiement. Il cherche à représenter la performance économique de l’entreprise.
Bénéfice imposable : Plus proche du principe de trésorerie, il est calculé à partir des
montants réellement encaissés et payés, afin de s’assurer que l’entreprise dispose des fonds
nécessaires pour payer l’impôt.
Les règles fiscales privilégient la clarté et la simplicité, basées sur des faits objectifs comme
l’encaissement de trésorerie.
Le système garantit que l’impôt est payé uniquement lorsque l’entreprise ou la personne
dispose de la trésorerie nécessaire pour le faire.
Résumé :