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Les Fondamenteux

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Comptabilité financiére partie 1

1. L’équation comptable :
Le bilan est un état financier fondamental qui présente les actifs, les passifs et les capitaux
propres d'une entreprise. Les actifs sont des ressources économiques procurant des avantages
futurs (comme l'argent, les stocks, ou les bâtiments). Ces actifs sont financés soit par des passifs
(obligations de rembourser de l'argent ou fournir des services), soit par des capitaux propres
(investissements des propriétaires ou bénéfices conservés).

Le bilan suit l'équation comptable fondamentale :


Actifs = Passifs + Capitaux propres.

Assets = Liabilities + Owners’ Equity

Cette équation reflète deux points de vue :

 Le côté gauche montre les ressources contrôlées par l'entreprise (actifs).

 Le côté droit montre comment ces ressources sont financées (passifs et capitaux propres).

L'équilibre du bilan n'est pas une coïncidence, mais une conséquence de la structure même de la
comptabilité. Ce principe impose une analyse rigoureuse des transactions : toute modification
des actifs doit être justifiée par une variation correspondante des passifs ou des capitaux propres.
Cela garantit une représentation fidèle des états financiers et oblige à répondre à des questions
clés, comme : pourquoi et comment les éléments financiers ont changé ?

SCF

En plus du bilan, deux autres états financiers principaux existent :

1. Le compte de résultat, qui sera abordé ultérieurement.

2. L'état des flux de trésorerie, qui détaille les mouvements de trésorerie (entrées et sorties)
sur une période donnée.

L'état des flux de trésorerie analyse les flux de trésorerie liés à trois activités :

 Activités d’exploitation : opérations quotidiennes de l’entreprise.

 Activités d’investissement : transactions affectant la capacité de production (ex. : achat d’un


bâtiment).

 Activités de financement : emprunts, remboursements, ou transactions liées aux actions.

Cet état part de l’équation comptable fondamentale (Actifs = Passifs + Capitaux propres). Il
extrait le compte de caisse pour en analyser les flux. Ce processus permet de relier l'état des flux
de trésorerie au bilan, en approfondissant la compréhension des mouvements de trésorerie de
l’entreprise sur une période spécifique.

L’objectif principal de cet état est de fournir une vue claire des ressources monétaires de
l’entreprise et de leur utilisation.
Le compte de résultat découle d'une analyse détaillée des capitaux propres, composés de deux
principaux comptes :

1. Capital versé : les investissements directs des propriétaires dans l’entreprise.

2. Bénéfices non répartis : les bénéfices accumulés et conservés dans l’entreprise, après
déduction des dividendes (revenus distribués aux propriétaires).

Les revenu s et les dépenses influencent directement les bénéfices non répartis :

 Les revenus représentent les entrées de ressources générées par la vente de biens ou
services, mais ne sont pas synonymes de liquidités.

 Les dépenses reflètent l’utilisation des ressources pour générer des revenus (ex. : paiement
d’intérêts).

L’intégration des revenus et des dépenses dans l’équation comptable élargit cette dernière en
incluant :

 Le revenu net (revenus - dépenses), qui est une source majeure de variation des capitaux
propres d’une période à l’autre.

Ainsi, l'équation comptable élargie englobe les trois états financiers principaux :

 Le bilan, qui montre les actifs, passifs et capitaux propres.

 Le compte de résultat, qui détaille les revenus, dépenses et le bénéfice net.

 L'état des flux de trésorerie, qui analyse les mouvements de liquidités.

L'objectif est d'examiner ces états financiers un par un pour mieux comprendre leur rôle et leurs
interconnexions.

2. Actifs :
Voici un résumé du texte :

Les actifs sont des ressources détenues ou contrôlées par une entreprise, offrant des avantages
futurs probables. Ils varient selon le type d'entreprise :

 Apple : principaux actifs = liquidités.

 Banques (ex. : Wells Fargo, Citibank) : comptes débiteurs ou prêts à recevoir, représentant
les sommes que les clients doivent rembourser.

 Walmart : terrains, bâtiments, stocks (inventaire des articles à vendre).

 United Airlines ou Delta Airlines : avions.

 Disney : parcs à thème.

Les actifs permettent à une entreprise de fournir des services ou des produits à ses clients, ce qui
génère des revenus. Ils incluent tout ce qu'une entreprise utilise pour ses opérations et pour
répondre aux besoins de ses clients.
Définition des actifs

Les actifs sont des ressources économiques d'une entreprise, offrant des avantages économiques
futurs probables, obtenues ou contrôlées à la suite d'événements passés.

Points clés de la définition :

1. Probable :

o La comptabilité reconnaît l'incertitude. Par exemple, les comptes débiteurs sont


déclarés à leur valeur probable de paiement, et non à leur valeur nominale.

2. Avantages économiques futurs :

o Les actifs doivent avoir une utilité fu ture. Un brevet obsolète, même acheté à un
coût élevé, ne serait plus considéré comme un actif.

3. Obtenu ou contrôlé :

o Les états financiers reflètent la substance économique, pas seulement la forme


juridique. Par exemple, un immeuble loué avec un bail à long terme peut être
comptabilisé comme actif si l'entreprise contrôle ses avantages économiques.

Classement des actifs au bilan

Les actifs sont listés selon leur liquidité, c'est-à-dire leur facilité à être convertis en espèces :

1. Actifs liquides : espèces, placements à court terme, comptes débiteurs, stocks, charges
payées d’avance.

2. Actifs à long terme : bâtiments, équipements.

3. Actifs incorporels : répertoriés en dernier.

Évaluation des actifs

Les montants inscrits au bilan sont déterminés selon plusieurs méthodes :

1. Valeur marchande actuelle : ex. liquidités.

2. Valeur nette de réalisation : ex. comptes débiteurs, montant attendu des paiements.

3. Coût historique : ex. bâtiments, équipements, terrains.

Conclusion

Le bilan est composé d’évaluations variées (valeurs historiques, estimées ou actuelles),


comparables à un panier de fruits (pommes et oranges). Cela démontre la diversité des
méthodes d'évaluation et leur impact sur les états financiers.
Les actifs courants (court terme)

Les actifs courants sont des ressources économiques que l’entreprise prévoit d’utiliser ou de
convertir en liquidités dans un délai d’un an. Ils sont essentiels pour maintenir les opérations
quotidiennes de l’entreprise.

Principaux types d’actifs courants :

1. Espèces et équivalents :

o Comprennent les pièces, devises, soldes bancaires et placements à très court terme
(ex. bons du Trésor de 3 mois).

2. Comptes débiteurs :

o Montants dus par les clients pour des ventes à crédit, généralement recouvrés sous
10 à 60 jours. Les intérêts ne sont facturés que pour les paiements en retard.

3. Stocks :

o Biens détenus pour la vente (ex. articles sur les étagères de Walmart). Les biens non
destinés à la vente, comme les équipements, ne sont pas des stocks.

4. Dépenses payées d’avance :

o Paiements effectués pour des services futurs (ex. assurance ou loyer). Ils sont
comptabilisés comme des actifs car ils représentent des avantages économiques
futurs.

5. Titres de placement à court terme :

o Actions ou obligations cotées en bourse, détenues temporairement pour générer un


rendement avant d’être vendues dans l’année.

Caractéristiques et classement :

 Les actifs courants figurent avant les actifs à long terme dans le bilan, classés par ordre de
liquidité (du plus facile à convertir en espèces au moins liquide).

 Cette pratique est courante aux États-Unis, bien que certains secteurs (services publics,
assurances) ou entreprises étrangères inversent cet ordre.

Rôle des actifs courants :

 Ils forment le cœur des opérations :

o Espèces utilisées pour acheter ou produire des biens/services.

o Ventes générant des revenus, qui se traduisent par des liquidités.

 Leur gestion efficace garantit la pérennité et la rentabilité des activités.

En résumé, les actifs courants jouent un rôle central dans le cycle d'exploitation d'une entreprise,
soutenant les ventes et les opérations quotidiennes.
Types d’actifs à long terme

Les actifs à long terme sont des ressources économiques qu'une entreprise prévoit de conserver
au-delà d'une année. Ils comprennent plusieurs catégories :

1. Investissements à long terme :

 Objectifs :

o Générer des revenus (ex. dividendes, intérêts).

o Influencer les entreprises investies (ex. participation au conseil d'administration).

 Exemple :

o Berkshire Hathaway investit dans des entreprises comme American Express et Coca-
Cola, totalisant plus de 200 milliards de dollars en 2017.

2. Immobilisations corporelles :

 Actifs physiques utilisés pour l’exploitation de l’entreprise :

o Exemples : terrains, bâtiments, équipements, véhicules, mobilier.

 Amortissement :

o Reflète l’usure estimée ou la dépréciation sur la durée de vie utile des actifs.

o Exemple : ExxonMobil en 2017 a déclaré :

 Coût total des immobilisations : 477 milliards $.

 Amortissement cumulé : 225 milliards $.

 Valeur nette (coût moins amortissement) : 252 milliards $.

 Important : La valeur nette ne reflète pas la valeur marchande actuelle.

3. Immobilisations incorporelles :

 Actifs non physiques offrant des avantages économiques.

o Exemples : brevets, marques, droits d’auteur, franchises, goodwill.

 Règle de déclaration :

o Les actifs incorporels achetés sont déclarés.

o Les actifs créés par l’entreprise ne le sont pas.

 Exemple :

o Coca-Cola a déclaré en 2017 un goodwill de 9,4 milliards $ (lié à des acquisitions


comme Minute Maid).
o Cependant, la valeur globale de la marque Coca-Cola était estimée à 69,7 milliards $,
mais non déclarée car créée par l’entreprise.

4. Autres actifs :

 Actifs à long terme non inclus dans les catégories ci-dessus.

o Exemples : actifs d’impôt différé, créances à long terme.

Points clés à retenir :

1. Les actifs à long terme peuvent être :

o Tangible ou intangible.

o Comptabilisés au coût historique ou à la valeur marchande.

2. Tous partagent une caractéristique commune :

o Ils offrent un avantage économique futur probable à l’entreprise.

3. Responsabilités :
Obligations envers les fournisseurs, employés, gouvernements et clients

Le bilan répertorie les passifs, qui sont des obligations nécessitant des sacrifices futurs, soit sous
forme de paiements d’actifs, soit en fournissant des services. Voici les principales catégories :

1. Fournisseurs : Comptes fournisseurs (payables)

 Les entreprises comme Walmart achètent des stocks à crédit, créant des obligations envers
leurs fournisseurs (ex. Procter & Gamble, Black & Decker).

 Ces montants dus doivent être enregistrés sous forme de comptes créditeurs pour refléter la
promesse de paiement futur.

2. Employés : Salaires payables

 Les entreprises (ex. Home Depot, Target) ne paient pas leurs employés quotidiennement.
Elles accumulent des salaires payables pour le travail effectué jusqu'au jour de paie.

 Exemple : Si un bilan est préparé en cours de cycle de paie, les montants dus mais non encore
payés aux employés sont enregistrés comme passifs.

3. Gouvernements : Impôts payables


 Les taxes (ex. impôts sur le revenu, taxes de vente, droits d'importation) s’accumulent
progressivement.

 Exemple : ExxonMobil doit comptabiliser les taxes dues mais non encore réglées dans son
bilan.

4. Clients : Revenus non gagnés

 Certaines entreprises, comme les compagnies aériennes (ex. United Airlines), perçoivent des
paiements avant d’offrir leurs services.

o Ces montants sont enregistrés comme revenus non gagnés jusqu’à ce que le service
(vol, par exemple) soit fourni.

o Exemple : United Airlines a déclaré 3,9 milliards de dollars en revenus non gagnés
pour des vols encore à réaliser.

5. Dettes à long terme

 Les entreprises empruntent des fonds remboursables sur plusieurs années (ex. 5, 10, 20 ans).

 Exemple : Disney enregistre ces emprunts comme dette à long terme dans son bilan.

Conclusion

Les passifs couvrent un large éventail d’obligations :

1. Fournisseurs (comptes payables).

2. Employés (salaires payables).

3. Gouvernements (impôts payables).

4. Clients (revenus non gagnés).

5. Créanciers (dettes à long terme).


Ces passifs représentent des engagements futurs, essentiels pour comprendre la santé
financière et les responsabilités d’une entreprise.
Définition d’un passif

Un passif représente une obligation économique d’une entreprise, soit envers des créanciers, soit
envers d’autres parties. Il est défini comme un sacrifice futur probable d’avantages économiques
découlant d’obligations actuelles résultant d’opérations ou d’événements passés.

Points clés de la définition

1. Obligation :

o Peut-être juridique, morale, sociale ou implicite.

o Doit être comptabilisée si elle est raisonnablement estimable et qu’elle concerne des
tiers.

2. Transfert d’actifs ou prestation de services :

o Les passifs impliquent généralement un transfert d’actifs (ex. paiements monétaires).

o Ils peuvent aussi inclure des services (ex. une université qui doit fournir une
éducation après le paiement des frais de scolarité).

3. Transactions ou événements passés :

o Les passifs doivent découler d’événements déjà survenus.

o Exemple : Une dette pour électricité non payée est un passif, mais une dépense
future planifiée ne l’est pas encore.

Exemples courants de passifs

1. Comptes fournisseurs :

o Dette envers des fournisseurs pour des biens achetés à crédit.

o Généralement à court terme (30-60 jours).

2. Prêts bancaires :

o Peuvent être à court terme (<1 an) ou à long terme (ex. 30 ans).

o Exigent souvent des paiements d’intérêts.

3. Dépenses impayées :

o Inclut les salaires payables, intérêts payables, et autres frais accumulés mais non
encore réglés.

Classification au bilan

 Passifs à court terme :


o Échéances dans un délai d’un an (ex. comptes fournisseurs).

 Passifs à long terme :

o Échéances supérieures à un an (ex. obligations, prêts hypothécaires).

Difficultés de quantification

Certaines obligations nécessitent des estimations complexes :

 Exemple : Nettoyage de sites toxiques, où les coûts, les dommages environnementaux et les
responsabilités légales peuvent être incertains.

Conclusion

Les passifs reflètent les sources de financement utilisées pour acquérir des actifs ou répondre à
des obligations. Ils peuvent varier en complexité et en échéance, et leur évaluation précise est un
défi clé pour les comptables.

Types de passifs courants

Les passifs courants sont des obligations financières d’une entreprise qui doivent être réglées
dans un délai d’un an. Ils sont essentiels à la gestion quotidienne des affaires et incluent divers
éléments.

Principaux types de passifs courants

1. Comptes créditeurs :

o Montants dus aux fournisseurs pour des achats à crédit.

o Exemple : Walmart a déclaré 46 milliards de dollars en comptes créditeurs en 2018.

2. Charges à payer :

o Incluent les salaires, intérêts et impôts accumulés mais non encore payés.

o Les entreprises doivent veiller à bien comptabiliser ces montants pour éviter de sous-
estimer leurs passifs.

3. Prêts à court terme :

o Emprunts devant être remboursés dans l’année.

o Souvent utilisés pour financer des besoins de trésorerie saisonniers (ex. stocks
pendant la période de Noël).
4. Partie courante de la dette à long terme :

o Portion des dettes à long terme (ex. hypothèques) à rembourser dans les 12 mois.

o Exemple : Sur 33,8 milliards de dollars de dette à long terme, Walmart a déclaré 3,7
milliards comme passifs courants en 2018.

5. Revenus non gagnés :

o Obligation de fournir un service ou produit pour lequel le paiement a déjà été reçu.

o Fréquent dans les entreprises technologiques, les abonnements, ou les compagnies


aériennes (ex. billets d’avion).

o Exemple : Delta Airlines avait une responsabilité de 4,9 milliards de dollars en


revenus non gagnés en 2017.

Importance des passifs courants

 Nature normale des affaires :

o Ils reflètent les obligations résultant des opérations courantes (achats à crédit,
paiements différés aux employés).

 Gestion stratégique :

o Bien gérés, ils permettent d’optimiser la trésorerie et les flux financiers.

 Outil de performance :

o Une entreprise peut fonctionner efficacement en équilibrant passifs courants et actifs


disponibles.

Conclusion

Les passifs courants ne sont pas intrinsèquement mauvais. Ils sont une composante normale et
nécessaire de la gestion des affaires. Lorsqu’ils sont maîtrisés, ils contribuent au succès et à la
croissance d’une entreprise.

Principaux types de passifs à long terme


1. Prêts traditionnels et obligations :
o Emprunts à long terme, souvent négociés par émission obligataire.
o Exemple : Microsoft avait plus de 76 milliards de dollars de dette à long terme en
2017, avec certains remboursements programmés jusqu'en 2057.
2. Baux et contrats de location-acquisition :
o Les contrats de location sont comptabilisés comme un financement par emprunt,
avec la valeur des obligations de location comme passif à long terme.
o La partie de l'obligation à rembourser dans l'année est classée en passif courant.
3. Impôts différés :
oObligations fiscales futures liées à des revenus déjà déclarés mais non encore
imposés, tels que les gains sur des titres de placement non réalisés.
o Exemple : Si un titre augmente en valeur mais que l'impôt n'est pas dû avant sa
vente, le passif d'impôt différé représente l'impôt à payer dans le futur.
4. Régimes de retraite et prestations de santé :
o Obligations concernant les prestations de retraite et de santé des employés après
leur retraite.
o Exemple : General Motors a estimé ses obligations à long terme de prestations de
retraite et de santé à 13,7 milliards et 6 milliards de dollars respectivement en 2017.
5. Revenus non acquis à long terme :
o Représente des services promis dans le futur pour lesquels des paiements ont déjà
été reçus, particulièrement dans les entreprises technologiques.
o Exemple : Microsoft a déclaré près de 10,4 milliards de dollars de revenus non acquis
à long terme en 2017.

Conclusion
Les passifs à long terme reflètent des obligations futures importantes, qu'il s'agisse
d'emprunts, de promesses de prestations ou de revenus à fournir. Ils sont essentiels au
financement de l'entreprise mais doivent être soigneusement gérés pour éviter des pressions
sur la trésorerie à long terme.

Passif éventuel
Un passif éventuel est une obligation potentielle qui pourrait survenir à l'avenir, mais qui
n'existe pas encore à la date de clôture du bilan. Il est lié à des événements passés et
comporte une incertitude quant à sa réalisation, la nature du passif ou son montant.
L'incertitude est levée à mesure que les événements futurs se produisent.

Exemples de passifs éventuels :


 Cosignature de prêt : Le cosignataire n’a pas d’obligation immédiate, mais pourrait en avoir
une si l’emprunteur fait défaut.
 Obligation environnementale : L’obligation de nettoyage d'un site pollué peut être incertaine
en raison de l'absence de chiffres précis.

Comptabilisation des passifs éventuels :


 Probabilité élevée et estimation raisonnable : Si un événement probable peut entraîner un
passif dont le montant peut être estimé, il doit être comptabilisé à la fois dans le compte de
résultat et dans le bilan.
 Probabilité faible ou incertaine : Si l'événement est "possible" mais pas probable, il doit être
mentionné dans les notes annexes des états financiers.
 Passif estimé vs passif éventuel :
o Un passif estimé a un montant connu ou approximatif, mais peut encore être sujet à
ajustement.
o Un passif éventuel dépend d’un événement futur, et son existence est incertaine.
Interprétation de la probabilité :
Les termes tels que "probable", "possible" ou "éloigné" sont utilisés pour déterminer
l’importance d'un passif éventuel. Cependant, leur signification en termes de pourcentages
de probabilité peut varier, ce qui complique leur application uniforme dans la pratique.
Conclusion :
Les passifs éventuels impliquent des jugements et des estimations basés sur la probabilité
d’un événement futur. La comptabilisation de ces passifs dépend de la probabilité qu’ils
deviennent réels et de la possibilité d'estimer leur montant.

4. Capitaux des propres

Capitaux propres (Capital versé et bénéfices non distribués)


Les capitaux propres représentent l'investissement des propriétaires dans une entreprise et
constituent une des deux sources principales de financement pour l'achat d'actifs (l'autre
étant le passif).

Les deux composantes des capitaux propres :


1. Capital versé (ou capital-actions, apports en capital)
o C'est le montant que les propriétaires investissent directement dans l'entreprise à
partir de leurs économies personnelles.
o Cet investissement initial ou additionnel permet à l'entreprise de financer l'achat
d'actifs tels que des équipements, des bâtiments, ou des stocks.
2. Bénéfices non distribués (ou bénéfices non répartis)
o Ces bénéfices représentent les profits générés par l'entreprise qui ne sont pas
distribués sous forme de dividendes aux propriétaires.
o Ils sont souvent réinvestis dans l'entreprise pour soutenir sa croissance (achat de
nouveaux actifs, expansion des opérations, etc.).

Dividendes et bénéfices réinvestis :


 Dividendes : Une partie des bénéfices peut être retirée par les propriétaires pour un usage
personnel.
 Bénéfices réinvestis : La majeure partie des bénéfices est souvent réinvestie dans l’entreprise
pour financer son développement.

Formule des capitaux propres :


Les capitaux propres sont la somme du capital versé et des bénéfices non distribués :
Capitaux propres = Capital versé + Bénéfices non distribués

Lien avec le bilan :


 Le total des capitaux propres figure dans le bilan sous la rubrique capitaux propres.
 Les passifs et les capitaux propres représentent ensemble les deux sources principales de
financement d'une entreprise pour l'acquisition d'actifs.
Définition de l’équité (Capitaux propres)

Les capitaux propres représentent la créance résiduelle des propriétaires sur les actifs d’une
entreprise après déduction de tous les passifs. Ils constituent l’actif net et reflètent la part des
ressources de l’entreprise détenue par les propriétaires.

Principes de base des capitaux propres :

1. Calcul des capitaux propres :

o Capitaux propres = Actifs totaux - Passifs totaux

o Si l’entreprise n’a pas de passifs (situation rare), les actifs sont équivalents aux
capitaux propres.

2. Sources des capitaux propres :

o Capital versé (ou capital d’apport) : Montant investi directement par les propriétaires
en échange de parts ou d’actions.

o Bénéfices non distribués : Profits accumulés que l’entreprise a conservés au lieu de


les distribuer sous forme de dividendes.

3. Augmentations des capitaux propres :

o Nouvelles contributions des propriétaires (apports supplémentaires).

o Bénéfices générés et conservés dans l’entreprise.

4. Diminutions des capitaux propres :

o Distributions aux propriétaires (dividendes pour les sociétés).

o Perte d’exploitation réduisant les bénéfices accumulés.

o Retrait d’investissement par les propriétaires.

Exemples pratiques :

 ExxonMobil (2017) :

o Capital versé : 14,7 milliards $

o Bénéfices non distribués : 414 milliards $ (gains accumulés depuis 1870).

 Microsoft (2017) :

o Bénéfices non distribués : 98 milliards $ (gains accumulés depuis 1976).

Lien avec l’équation comptable :

 L’équation Actifs = Passifs + Capitaux propres doit toujours s’équilibrer.

 Les capitaux propres reflètent les ressources provenant :


o Des investissements des propriétaires (capital versé).

o Des opérations rentables (bénéfices non distribués).

Conclusion :

Les capitaux propres constituent une mesure clé de la richesse des propriétaires dans une entreprise
et témoignent de leur investissement, des bénéfices générés et des décisions financières (distribution
ou réinvestissement des profits).

Valeur comptable vs. Valeur nette (marchande)

1. Définition de la valeur comptable :

o Correspond à la valeur nette d’une entreprise enregistrée dans ses livres comptables.

o Calculée comme la différence entre les actifs et les passifs, c’est la valeur des
capitaux propres inscrite dans le bilan.

2. Définition de la valeur nette (valeur marchande) :

o Représente la valeur actuelle ou réelle d’une entreprise, basée sur le marché.

o Souvent mesurée par la capitalisation boursière pour les sociétés cotées (prix de
l’action x nombre d’actions).

3. Écart entre les deux valeurs :

o Les actifs enregistrés à coût historique : Les comptables utilisent le coût d'achat,
sans ajustement pour la valeur actuelle (ex. : terrains).

o Absence d’actifs intangibles : Les actifs précieux comme les employés, la notoriété
de la marque ou des logiciels, souvent exclus des bilans, bien qu’ils aient une grande
valeur économique.

o Exemple concret :

 Microsoft (juin 2017) :

 Valeur comptable : 72 milliards $ (actifs de 241 milliards $ - passifs


de 169 milliards $).

 Valeur marchande : 530 milliards $, en tenant compte des actifs


intangibles et des évaluations actuelles.

4. Importance du bilan malgré ses limites :

o Utile pour évaluer la situation financière d’une entreprise.

o Les prêteurs s’appuient dessus pour évaluer les garanties.

o Les investisseurs utilisent ces données pour analyser les ressources et obligations.
o Un bilan bien structuré, avec des données comparatives, offre une image informative
et complémentaire à l’analyse de la valeur marchande.

Autres composantes des capitaux propres

1. Composantes principales des capitaux propres :

o Capital versé : Apports des actionnaires en échange d’actions.

o Bénéfices non répartis : Profits accumulés et réinvestis dans l’entreprise.

2. Composantes supplémentaires :

o Actions propres :

 Actions rachetées par l’entreprise auprès de ses actionnaires.

 Réduisent le total des capitaux propres.

 Raisons :

 Récompenser les actionnaires en redistribuant des excédents de


trésorerie.

 Montrer la confiance dans la valeur des actions (ex. : Apple a


dépensé 97 milliards $ pour racheter des actions entre 2014 et
2017).

o Autres éléments du résultat global accumulés (OCI) :

 Catégorie créée pour intégrer les ajustements de valeur liés au marché, tout
en maintenant l’équation comptable équilibrée sans impacter directement le
compte de résultat.

 Comprend des gains et pertes dus à :

 Variations des taux de change affectant les filiales étrangères.

 Changements de valeur de certains titres de placement et dérivés


financiers.

3. Contexte comptable des OCI :

o Ces ajustements résultent de changements du marché, souvent indépendants de la


direction.

o Pour éviter une trop grande volatilité dans le compte de résultat, ces variations sont
enregistrées directement dans les capitaux propres, dans la section des OCI
accumulés.

4. Utilité au bilan :

o Les actions propres et l’OCI permettent une meilleure transparence des changements
de valeur, tout en préservant la lisibilité du compte de résultat.
o Ensemble, ces composantes offrent une image plus complète de la situation
financière d’une entreprise.

5. États financiers : bilan


États financiers – Bilan de Walmart

Le bilan est un état financier fondamental qui présente :

1. Les actifs : Ce qu’une entreprise possède.

2. Les passifs : Ce qu’elle doit.

3. Les capitaux propres : L’investissement des actionnaires.

L’ensemble repose sur l’équation comptable :


Actifs = Passifs + Capitaux propres

Exemple du bilan de Walmart (au 31 janvier 2018) :

 Actifs totaux : 204 milliards de dollars, financés par :

o Actifs spécifiques :

 Inventaire : 44 milliards de dollars (produits en stock).

 Biens et équipements : 108 milliards de dollars (terrains, bâtiments, camions,


etc.).

 Trésorerie : 6,8 milliards de dollars (liquide et comptes bancaires).

Sources de financement des actifs :

1. Passifs (Obligations) :

o Comptes fournisseurs : 46 milliards de dollars. Walmart achète ses stocks à crédit,


parfois avant de payer les fournisseurs.

o Emprunts à long terme : 30 milliards de dollars.

2. Capitaux propres :

o Bénéfices non répartis : 85 milliards de dollars, représentant les profits accumulés


depuis la création de l’entreprise (1962), réinvestis pour acquérir de nouveaux actifs.

Conclusion :

Le bilan de Walmart illustre comment une entreprise finance ses activités via :

 Les dettes (emprunts, crédits fournisseurs).

 Les capitaux propres (investissements et bénéfices réinvestis).


Ce document donne une vue claire des ressources d’une entreprise et de leur origine.
D'où proviennent les états financiers

Les états financiers (bilan, compte de résultat, état des flux de trésorerie) résultent d’un processus
organisé appelé cycle comptable, qui inclut :

1. Analyse des transactions : Comprendre les événements commerciaux et leurs impacts


financiers.

2. Saisie des données : Enregistrer les informations pertinentes dans le système comptable.

3. Synthèse des informations : Résumer les données dans des rapports destinés aux décideurs.

Cycle comptable et rôle des ordinateurs :

 Les ordinateurs facilitent la gestion des transactions routinières, mais :

o L’analyse des transactions complexes ou inhabituelles nécessite toujours un


jugement humain.

o Les systèmes modernes permettent de collecter et traiter davantage d’informations


(ex. : vendeur, client, produit), mais le choix des données pertinentes reste une
compétence comptable.

Les trois états financiers principaux :

1. Bilan : Présente les ressources (actifs) et leurs financements (passifs et capitaux propres).

2. Compte de résultat : Évalue la performance économique sur une période donnée (revenus,
coûts, bénéfices).

3. État des flux de trésorerie : Résume les mouvements de trésorerie (entrées et sorties) sur
une période donnée.

Exemple de Microsoft :

 Depuis son entrée en bourse (1986), Microsoft publie ces trois états financiers, chacun tenant
sur une seule page, malgré la complexité de ses opérations.

 Ces documents offrent une vue financière concise permettant de tirer des conclusions et de
prendre des décisions sur la situation et les perspectives de l’entreprise.

Prochaines étapes :

L’étude des composantes des états financiers commence par les entrées de journal, avec une
exploration des concepts de débits et crédits pour comprendre leur construction.

Ces étapes montrent comment les comptables transforment des volumes importants de données en
rapports financiers compréhensibles et décisionnels.

SEC
Limites du bilan

Le bilan d'une entreprise, bien qu'essentiel, présente des limites importantes qui peuvent conduire à
des interprétations incomplètes ou erronées de la situation financière réelle.

1. Le bilan ne reflète pas la valeur marchande

 Exemple : En 2018, l'actif net de Microsoft était de 83 milliards USD, mais sa valeur
marchande était d'environ 758 milliards USD.

 Raisons :

o Coût historique : De nombreux actifs sont enregistrés à leur coût d'acquisition,


souvent bien inférieur à leur valeur actuelle.

o Actifs incorporels non comptabilisés : Des éléments comme la réputation, la fidélité


des clients ou les marques fortes (ex. Coca-Cola) ne figurent pas dans le bilan.

2. Importance croissante des actifs incorporels

 Pour des entreprises technologiques ou de services, les actifs incorporels (comme les logiciels
ou la propriété intellectuelle) représentent une part croissante de leur valeur.

 Exemple : Pour Microsoft, la valeur comptable de ses capitaux propres représente seulement
11 % de sa valeur marchande.

3. Instabilité de l’unité de mesure

 Les valeurs inscrites au bilan ne tiennent pas compte des variations du pouvoir d'achat de la
monnaie (comme le dollar).

 Résultat :

o Comparabilité réduite entre entreprises ou périodes.

o Certaines valeurs sont exprimées en dollars de différentes époques, ce qui peut


fausser les analyses.

4. Variabilité des méthodes comptables

 Les entreprises classent et présentent leurs comptes différemment, même pour des
transactions similaires.

 Exemples :

o Titres et classifications des actifs.

o Niveau de détail des informations divulguées.

5. Omissions de certains actifs et passifs

 Des ressources précieuses, comme les marques ou la présence sur le marché, sont exclues du
bilan car elles sont difficiles à mesurer.

 Exemple : Coca-Cola ne comptabilise pas la valeur de sa marque, bien qu'elle soit l'un de ses
atouts les plus importants.

Utilité malgré les limites


Malgré ces restrictions, le bilan reste une source d’informations précieuses :

 Les liquidités et investissements à court terme de Microsoft en 2018 : 134 milliards USD.

 Les créances clients : 26 milliards USD.

Conclusion

Le bilan offre une vue partielle et structurée de la situation financière d'une entreprise, mais il doit
être complété par d’autres états financiers pour une analyse globale. Ces documents supplémentaires
(compte de résultat, tableau des flux de trésorerie, etc.) comblent les lacunes laissées par le bilan.

6. États financiers : compte de résultat


Le bilan vs. le compte de résultat

Les deux principaux états financiers sont le bilan et le compte de résultat, qui existent depuis plus
de 500 ans. Ils ont des objectifs et des structures différents.

Le bilan : un instantané à un moment donné

 Objectif : Le bilan présente les actifs (ce que possède l'entreprise) et les passifs (ce qu'elle
doit) à un instant donné.

 Caractéristiques :

o Il est un instantané des ressources et des obligations de l'entreprise à un moment


précis.

o Il peut être réalisé à n'importe quel moment (aujourd'hui, demain, à la fin de


l'année).

o Il répond à la question : "Que possédez-vous et que devez-vous ?"

Le compte de résultat : une mesure sur une période donnée

 Objectif : Le compte de résultat indique combien une entreprise a gagné sur une période
spécifique (par exemple, une semaine, un mois, un trimestre ou une année).

 Caractéristiques :

o Il est détaillé sur une période de temps (par exemple, un trimestre ou une année).

o Les grandes entreprises aux États-Unis sont tenues de déclarer leurs résultats chaque
trimestre et pour l'année complète.

o Il répond à la question : "Combien avez-vous gagné pendant cette période ?"

Résumé de la différence

 Bilan : Un instantané à un moment donné de la situation financière de l'entreprise.

 Compte de résultat : Un résumé des bénéfices réalisés pendant une période spécifique.

En résumé, le bilan fournit une photo des actifs et des passifs à un instant précis, tandis que le
compte de résultat montre la performance de l'entreprise sur une période de temps.

Évaluation d’un compte de résultat


Le compte de résultat est essentiel pour évaluer la performance d’une entreprise, car il résume les
revenus générés et les coûts engagés sur une période donnée (mois, trimestre, ou année). Il permet
de déterminer le bénéfice net ou la perte nette, en soustrayant les dépenses des revenus.

Les éléments clés du compte de résultat :

1. Revenus :

o Représentent le montant des actifs créés par la vente de biens ou de services.

o Les entreprises peuvent générer des revenus par la vente de produits, des honoraires
pour des services, ou encore des intérêts ou loyers.

o Les revenus augmentent les actifs de l'entreprise, en espèces ou en comptes


débiteurs.

2. Dépenses :

o Ce sont les coûts nécessaires pour générer des revenus.

o Elles incluent des coûts comme les salaires et les services publics, et pour une
entreprise comme Kroger, cela inclut l'achat de produits d'épicerie pour les revendre.

o Les dépenses diminuent les actifs de l'entreprise.

3. Bénéfice net :

o Représente la différence entre les revenus et les dépenses sur une période.

o Un bénéfice net signifie que les revenus ont dépassé les dépenses, augmentant ainsi
les capitaux propres.

o Une perte nette survient lorsque les dépenses surpassent les revenus, ce qui réduit
les capitaux propres.

Différences importantes :

 Revenus vs. bénéfice net : Les revenus sont une mesure brute de l'augmentation des
ressources, tandis que le bénéfice net est une mesure nette, obtenue après soustraction des
dépenses des revenus.

 Revenus vs. actifs : Les revenus sont générés par les activités de l'entreprise (comme la vente
de produits), tandis que les actifs peuvent résulter de différentes activités (comme un
emprunt bancaire).

En résumé, le compte de résultat permet de comprendre comment une entreprise génère des actifs
via ses activités commerciales et évalue la performance globale à travers son bénéfice ou sa perte
nette.

Composantes du compte de résultat


Le compte de résultat, bien que son format puisse varier, comporte généralement plusieurs
composantes essentielles permettant d’analyser la performance financière d’une entreprise :

1. Ventes nettes - Coût des marchandises vendues (Coût des ventes) :

o Le résultat de cette soustraction est appelé marge brute.

o La marge brute est un indicateur clé de la capacité d’une entreprise à générer des
bénéfices à partir de ses produits ou services. Elle est souvent exprimée en
pourcentage (marge brute ÷ ventes nettes).

o Une marge brute insuffisante signifie que l’entreprise ne peut pas couvrir ses coûts
directs, mettant en péril sa viabilité à long terme.

2. Marge brute - Dépenses d’exploitation :

o Les dépenses d’exploitation incluent :

 Salaires

 Publicité

 Amortissement

 Fournitures

o Le résultat est le bénéfice d’exploitation ou EBIT (Earnings Before Interest and Taxes).

o L’EBIT reflète la performance des activités opérationnelles principales,


indépendamment des politiques de financement ou de gestion fiscale.

3. Bénéfice d’exploitation - Charges et revenus non opérationnels :

o Les éléments non opérationnels incluent :

 Intérêts (charges ou revenus)

 Gains ou pertes liés à la restructuration de dettes ou d’activités.

o Cela donne le bénéfice avant impôts, qui indique la performance globale de


l’entreprise avant la prise en compte de l’impôt.

4. Bénéfice avant impôts - Impôts sur le revenu :

o La charge d’impôt sur le résultat représente l’impact fiscal total des transactions de
l’entreprise.

o Une fois cette charge déduite, on obtient le bénéfice net, qui est un indicateur global
de la performance économique de l’entreprise pour une période donnée.

Points clés :

 Le bénéfice brut, le bénéfice d’exploitation et le bénéfice net sont différents niveaux de


profit. Ils permettent d’évaluer divers aspects de la performance de l’entreprise :

o Bénéfice brut : Rentabilité des produits/services après coûts directs.

o Bénéfice d’exploitation : Performance des opérations principales.


o Bénéfice net : Performance globale, incluant tous les revenus et charges.

 Une comparaison entre entreprises nécessite de préciser quel niveau de bénéfice est analysé,
pour éviter des comparaisons erronées (par exemple, EBIT vs bénéfice net).

Le compte de résultat fournit ainsi une vue complète de la performance financière d'une entreprise
sur une période donnée.

Revenus, Dépenses, Gains et Pertes

Le compte de résultat distingue deux catégories principales d'activités : opérationnelles (liées au


cœur du métier de l'entreprise) et périphériques (hors activités principales). Voici les principales
différences entre revenus, gains, dépenses, et pertes :

1. Revenus vs Gains :

o Revenus : Augmentations d'actifs résultant des activités principales de l'entreprise.


Exemple : Walmart génère des revenus en vendant des produits d'épicerie.

o Gains : Augmentations d'actifs provenant d'activités périphériques ou inhabituelles.


Exemple : Walmart enregistre un gain en vendant un vieux camion de livraison.

2. Dépenses vs Pertes :

o Dépenses : Diminutions d'actifs ou augmentations de passifs liées aux activités


principales.
Exemple : Coût des stocks vendus par Walmart ou salaires dus aux employés.

o Pertes : Diminutions d'actifs ou augmentations de passifs issues d'activités


périphériques.
Exemple : Perte sur la vente d’un équipement ou suite à une restructuration de la
dette.

3. Charges de restructuration :

o Ces charges, non récurrentes, reflètent des coûts inhabituels, comme lors de la
réorganisation des activités ou de la réduction des effectifs. Elles sont présentées
séparément dans le compte de résultat, car elles ne font pas partie des activités
courantes.

4. Exemples pratiques :

o Microsoft :

 Revenus : Cloud computing, consoles de jeux, logiciels.

 Dépenses : Coûts liés au développement des produits (ingénieurs,


fabrication, loyer).

 Gains/Pertes : Événements exceptionnels, comme la vente d’un bâtiment ou


la restructuration de dettes.

Points clés :

 Revenus et dépenses proviennent des activités régulières et principales de l'entreprise.


 Gains et pertes sont liés à des événements inhabituels ou périphériques, distincts des
opérations quotidiennes.

 Présenter séparément ces éléments permet une meilleure transparence pour les utilisateurs
des états financiers.

Bénéfice par action (BPA)

Le bénéfice par action (BPA) est un indicateur clé pour les actionnaires, représentant la part du
bénéfice net associée à chaque action ordinaire. Voici les points principaux :

1. Importance du BPA :

o Permet aux actionnaires de comprendre leur part des bénéfices.

o Mesure la performance d’une entreprise par action, indépendamment des


augmentations ou diminutions du nombre total d’actions.

2. Types de BPA :

o BPA de base : Calculé en divisant le revenu net disponible pour les actionnaires
ordinaires (bénéfice net moins les dividendes aux actionnaires privilégiés) par le
nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

o BPA dilué : Inclut l’impact potentiel de droits d’acquisition d’actions futurs, tels que
les options sur actions ou les obligations convertibles. Cela reflète une vision plus
prudente, prenant en compte les actions supplémentaires qui pourraient être émises.

3. Exemple de variation du BPA :

o Même si le bénéfice net augmente, une hausse du nombre d'actions en circulation


peut réduire le BPA. Par exemple, un actionnaire de James Caird gagnait 2,50 $ par
action en 2018, mais seulement 1 $ en 2020 malgré une forte augmentation du
bénéfice net.

4. Ratio Cours-Bénéfice (C/B) :

o Permet de comparer la valeur du BPA avec le prix du marché d’une action.

o Formule : C/B = Prix de marché par action / BPA de base.

o Un ratio élevé (comme Alphabet/Google à 51 en 2018) reflète les attentes de forte


croissance future, même si les revenus actuels sont faibles.

5. Utilité du BPA et du ratio C/B :

o Le BPA montre la rentabilité actuelle par action.

o Le ratio C/B aide les investisseurs à évaluer la valorisation des actions, en fonction
des bénéfices actuels et des perspectives de croissance.

En résumé, le BPA est un outil essentiel pour évaluer la performance d’une entreprise du point de vue
des actionnaires, tandis que le ratio C/B permet de situer cette performance dans un contexte de
marché plus large.
7. États financiers : TFT

Qu’est-ce qu’une vache à lait ?

Une entreprise est qualifiée de vache à lait lorsqu’elle génère suffisamment de liquidités grâce à ses
activités d’exploitation pour financer ses activités d’investissement sans recourir à un financement
externe. Voici les points clés pour comprendre ce concept, basé sur l’analyse des états des flux de
trésorerie :

1. Les trois sections de l’état des flux de trésorerie :

o Activités d’exploitation : Génération de trésorerie à partir des opérations


quotidiennes, comme la vente de produits/services, le paiement des employés ou
des fournisseurs.

o Activités d’investissement : Dépenses pour accroître la capacité de production,


comme l'achat de bâtiments, de machines ou de camions.

o Activités de financement : Lever des fonds via des emprunts ou des émissions
d'actions, ou rembourser des dettes.

2. Pourquoi la section des activités d’exploitation est-elle cruciale ?

o Elle montre si les opérations courantes de l’entreprise génèrent ou consomment de


l’argent.

o C’est un indicateur fondamental de la viabilité financière de l’entreprise.

3. Le concept de vache à lait :

o Une vache à lait est une entreprise dont les activités d’exploitation génèrent
suffisamment de trésorerie pour couvrir ses activités d’investissement sans
emprunter ni lever de fonds.

o Ces entreprises possèdent un flux de trésorerie solide et stable, leur permettant de


financer leurs besoins en capital.

4. Exemples de vaches à lait :

o Coca-Cola, ExxonMobil, Apple, Microsoft : Ces entreprises disposent d'une capacité


exceptionnelle à produire des flux de trésorerie réguliers et élevés grâce à leurs
activités principales.

En résumé, une vache à lait est une entreprise financièrement autonome, caractérisée par une
rentabilité élevée et une gestion efficace des flux de trésorerie. Ce type d’entreprise est souvent
admiré pour sa capacité à autofinancer sa croissance.

État des flux de trésorerie


L’état des flux de trésorerie est l’un des trois états financiers principaux. Il détaille les mouvements de
trésorerie (entrées et sorties) dans une entreprise et se divise en trois catégories principales :

1. Activités d’exploitation :
Ce sont les activités quotidiennes essentielles au fonctionnement de l’entreprise, telles que :

o Encaisser des paiements des clients.

o Payer les fournisseurs pour les stocks.

o Rémunérer les employés.

o Couvrir les dépenses comme le loyer, la publicité ou la recherche et développement.


👉 Objectif : Générer plus de liquidités qu’il n’en est dépensé.

2. Activités d’investissement :
Ce sont des dépenses occasionnelles liées à l’acquisition d’actifs pour augmenter la capacité
de production, comme :

o L’achat de machines, de terrains ou de bâtiments.


👉 Fréquence : Se produit moins fréquemment que les activités d’exploitation.

3. Activités de financement :
Ces activités concernent l’obtention et l’utilisation des fonds nécessaires au fonctionnement
de l’entreprise, par exemple :

o Emprunter ou rembourser des prêts.

o Émettre ou racheter des actions.

o Verser des dividendes aux actionnaires.

Points clés à retenir :

 Rôle de l’état des flux de trésorerie : Identifier pourquoi le solde de trésorerie a augmenté
ou diminué (par des opérations rentables, des ventes d’actifs ou des emprunts).

 Erreurs fréquentes : Considérer toute augmentation de trésorerie comme positive. Par


exemple :

o Une augmentation due à la vente d’actifs essentiels (machines, terrains) peut être
problématique à long terme.

o Une augmentation par emprunt ou vente d’actions dépend de l’usage prévu de ces
fonds.
👉 Ce qui est idéal : Une augmentation de la trésorerie due aux opérations rentables.

En conclusion, l’état des flux de trésorerie aide à comprendre non seulement les mouvements
financiers, mais aussi leur cause et leur impact sur la santé financière de l’entreprise.

8. Comment les états financiers sont établis


L'importance d'une tenue de livres régulière

La tenue de livres (ou comptabilité) est un pilier fondamental de la société moderne. Voici les points
essentiels :

Comparaison entre littérature et comptabilité :

 Si tous les romans disparaissaient, il y aurait une perte culturelle immense, mais la société
pourrait continuer à fonctionner.

 Si tous les dossiers comptables disparaissaient (banques, inventaires, transactions), la société


s’arrêterait complètement :

o Les banques ne pourraient pas confirmer les soldes des comptes.

o Les entreprises ne sauraient pas gérer leurs stocks.

o Les services de base cesseraient de fonctionner.

👉 La comptabilité est indispensable au bon fonctionnement de la société.

Rôle de la comptabilité dans les entreprises :

1. Collecte et enregistrement des informations :

o Permet d'organiser et d'analyser les événements passés pour prendre de meilleures


décisions.

o Exemples :

 Walmart : 10 milliards de visites clients par an nécessitent un système


comptable pour suivre les ventes, gérer les stocks et anticiper les
commandes.

 Google : Le système comptable permet de suivre des trillions de recherches


et de facturer les annonceurs en fonction des clics et des vues.

2. Impact sur les décisions :


Sans comptabilité précise, ni Walmart ni Google ne pourraient fonctionner efficacement.

Application personnelle :

 Sans tenir un registre de vos dépenses (ex. : budget alimentaire), il est impossible d'analyser
vos habitudes ou de prendre des décisions éclairées pour réduire vos dépenses.
👉 Enregistrer systématiquement vos activités est la première étape pour améliorer votre
gestion financière.

Conclusion :
 La comptabilité, bien que perçue comme banale, est la base de toutes les décisions
sophistiquées.

 C'est l’art de préserver un enregistrement systématique et quantitatif des activités, ce qui


permet d'utiliser les données passées pour façonner des choix futurs éclairés.

 En bref, la comptabilité sous-tend la société moderne et la prise de décisions rationnelles.

Analyse des transactions

L’analyse des transactions consiste à évaluer l’impact des événements économiques sur les états
financiers, tout en maintenant l’équilibre de l’équation comptable :

Actifs = Passifs + Capitaux propres.

Objectif et importance :

1. Permet de critiquer et analyser systématiquement les effets des transactions sur la


performance et la position financière d’une entreprise.

2. La discipline de l’équation comptable garantit que chaque événement est enregistré


correctement et de manière équilibrée.

Étude de cas : Veda Landscape Solutions

Contexte :
Veda Dickerson a lancé une entreprise d’aménagement paysager le 1er janvier 20X1, avec les
transactions suivantes :

1. Investissement personnel :

 Transaction : Veda a investi 700 000 $ en échange de 10 000 actions ordinaires.

 Impact :

o Actifs : Augmentation de la trésorerie de 700 000 $.

o Capitaux propres : Augmentation du capital versé de 700 000 $.

o Conclusion : La transaction est équilibrée.

2. Emprunt bancaire :

 Transaction : L’entreprise a emprunté 300 000 $ auprès de Upland State Bank à un taux
d’intérêt de 10%, avec un remboursement du capital dans 5 ans.

 Impact :

o Actifs : Augmentation de la trésorerie de 300 000 $.

o Passifs : Augmentation du passif à long terme (prêt bancaire) de 300 000 $.


o Intérêts futurs : Aucun intérêt n’est enregistré au 1er janvier, car aucun n’a encore
été accumulé.

Résultat global :

 Total des actifs : 1 000 000 $ (700 000 $ d’investissement + 300 000 $ d’emprunt).

 Sources des fonds :

o 700 000 $ de capitaux propres.

o 300 000 $ de passifs à long terme.

Conclusion :

L’analyse des transactions veille à :

 Enregistrer d’où proviennent les actifs (capitaux propres ou passifs).

 Maintenir l’équilibre de l’équation comptable.

 Garantir une compréhension claire de la position financière de l’entreprise.

Impact des événements sur l’actif et le passif

Lors de son premier jour d’activité, Veda Landscape Solutions a effectué deux transactions
supplémentaires, illustrant l’impact des événements sur les états financiers tout en maintenant
l’équilibre de l’équation comptable :

Actifs = Passifs + Capitaux propres

Transactions :

Transaction 3 : Achat d’un complexe d’entrepôts

 Détails :

o Coût total : 450 000 $ (50 000 $ pour le terrain et 400 000 $ pour les bâtiments).

o Financement :

 100 000 $ en espèces.

 350 000 $ via une hypothèque (taux d’intérêt : 8 %, payable en un seul


versement dans 7 ans).

 Impact :
o Actifs :

 Diminution de la trésorerie de 100 000 $.

 Augmentation des actifs :

 Terrain : 50 000 $.

 Bâtiments : 400 000 $.

 Effet net : Augmentation des actifs de 350 000 $.

o Passifs :

 Création d’un passif (hypothèque) de 350 000 $.

o Équilibre : L’augmentation des actifs est entièrement compensée par l’augmentation


du passif.

Transaction 4 : Achat d’équipement

 Détails :

o Coût : 650 000 $ (payé comptant).

 Impact :

o Actifs :

 Diminution de la trésorerie de 650 000 $.

 Augmentation des équipements de 650 000 $.

 Aucun effet net sur le total des actifs (échange entre actifs).

Bilan au 1er janvier 20X1 :

Catégorie Montant ($)

Actifs courants 250 000 $

Actifs à long terme 1 100 000 $

Total des actifs 1 350 000 $

Passifs courants 0$

Passifs à long terme 650 000 $

Capitaux propres 700 000 $

Total passifs + CP 1 350 000 $

Analyse et conclusion :
1. Position financière :

o Actifs totaux : 1 350 000 $ (composés de liquidités, bâtiments et équipements).

o Financement :

 Par emprunts : 650 000 $.

 Par investissement personnel : 700 000 $.

2. Pas de bénéfices non répartis :

o Aucun revenu n’a encore été généré ; les opérations n’ont pas commencé.

3. Équilibre comptable maintenu :

o Chaque acquisition d’actifs est financée soit par passifs (emprunts), soit par capitaux
propres (investissements).

Déclaration de l’actif et du passif au bilan

Lors de son premier jour d’activité, Veda Landscape Solutions a réalisé deux transactions
supplémentaires, illustrant la manière dont les événements économiques influencent les états
financiers tout en respectant l’équilibre de l’équation comptable :

Actifs = Passifs + Capitaux propres

Transactions :

Transaction 5 : Achat de marchandises pour revente

 Détails :

o Coût total de l’inventaire : 90 000 $.

o Paiement :

 10 000 $ en espèces.

 80 000 $ à crédit (comptes fournisseurs).

 Impact :

o Actifs :

 Réduction de la trésorerie de 10 000 $.

 Augmentation des stocks de 90 000 $.

 Effet net : Augmentation des actifs de 80 000 $.

o Passifs :

 Augmentation des comptes fournisseurs de 80 000 $.

o Équilibre : L’augmentation des actifs est compensée par une augmentation du passif.
Transaction 6 : Paiement d’une assurance prépayée

 Détails :

o Coût : 15 000 $ pour une police valable un an.

 Impact :

o Actifs :

 Réduction de la trésorerie de 15 000 $.

 Augmentation de l’assurance prépayée de 15 000 $.

 Aucun effet net sur le total des actifs (échange entre actifs).

o Équilibre : Les actifs restent constants.

Bilan au 1er janvier 20X1 :

Catégorie Montant ($)

Actifs courants 330 000 $

- Liquidités 250 000 $

- Stocks 90 000 $

- Assurance prépayée 15 000 $

Actifs à long terme 1 100 000 $

- Terrain 50 000 $

- Bâtiments 400 000 $

- Équipements 650 000 $

Total des actifs 1 430 000 $

Passifs courants 80 000 $

- Comptes fournisseurs 80 000 $

Passifs à long terme 650 000 $

- Prêt bancaire 300 000 $

- Hypothèque 350 000 $

Capitaux propres 700 000 $

Total passifs + CP 1 430 000 $


Analyse et conclusion :

1. Position financière :

o Actifs totaux : 1 430 000 $ (composés de liquidités, stocks, assurance prépayée,


bâtiments et équipements).

o Financement :

 Par emprunts : 730 000 $ (passifs).

 Par investissements : 700 000 $ (capitaux propres).

2. Absence de bénéfices non répartis :

o Aucun revenu n’a encore été généré ; les opérations n’ont pas débuté.

3. Équation comptable respectée :

o Chaque transaction est analysée et enregistrée en veillant à équilibrer les actifs, les
passifs et les capitaux propres.

4. Importance de l’analyse des transactions :

o Permet une compréhension critique et systématique de l’impact des événements sur


les états financiers.

o Maintient la discipline nécessaire pour garantir la précision et la complétude des


déclarations financières.

L’équation comptable élargie

L'équation comptable élargie inclut les revenus, les dépenses et les dividendes pour analyser
systématiquement l’impact des transactions sur les états financiers :

Actifs = Passifs + Capital versé + Revenus – Dépenses – Dividendes

Cette formule met en évidence comment les transactions influencent non seulement la position
financière d’une entreprise, mais également ses performances à travers les bénéfices non répartis.
Voici les analyses des transactions pour Veda Landscape Solutions lors de sa première année
d'activité.

Transactions :

Transaction 7 : Achat d’inventaire supplémentaire

 Détails :

o Achat de stocks pour 1 300 000 $, entièrement à crédit (comptes fournisseurs).

 Impact :

o Actifs : Augmentation de l’inventaire de 1 300 000 $.

o Passifs : Augmentation des comptes fournisseurs de 1 300 000 $.


o Équilibre : Aucune modification des capitaux propres.

Transaction 8 : Vente de stocks aux clients

 Détails :

o Coût des stocks vendus : 800 000 $.

o Ventes totales : 1 100 000 $.

 Paiement :

 200 000 $ en espèces.

 900 000 $ en comptes clients (crédit).

 Impact :

o Actifs :

 Augmentation de la trésorerie de 200 000 $.

 Augmentation des comptes clients de 900 000 $.

 Réduction de l’inventaire de 800 000 $.

o Capitaux propres :

 Augmentation des revenus de 1 100 000 $ (ajout aux bénéfices non répartis).

 Diminution des bénéfices non répartis de 800 000 $ (coût des biens vendus,
une dépense).

 Effet net sur les capitaux propres : +300 000 $.

o Équilibre : Les actifs et les capitaux propres augmentent en conséquence.

Analyse :

1. Revenus et dépenses dans l’équation comptable élargie :

o Les revenus (+1 100 000 $) augmentent les bénéfices non répartis, donc les capitaux
propres.

o Les dépenses (-800 000 $, coût des biens vendus) réduisent les bénéfices non
répartis, donc les capitaux propres.

2. Effet net de la transaction 8 :

o L’augmentation des revenus est partiellement compensée par les coûts, générant une
augmentation nette des capitaux propres de 300 000 $.

3. Capitaux propres et bénéfices non répartis :

o Les revenus, les dépenses et les dividendes sont des sous-catégories temporaires des
bénéfices non répartis. Ils reflètent les activités commerciales d’une période donnée.
4. Importance de l’équation comptable élargie :

o Permet une analyse plus détaillée des transactions opérationnelles en liant


directement les performances financières (revenus/dépenses) aux variations des
capitaux propres.

Conclusion :

L’utilisation de l’équation comptable élargie offre un cadre clair pour comprendre comment les
transactions commerciales, notamment les ventes et les achats, influencent les performances
financières et la position globale de l’entreprise. Les revenus augmentent les capitaux propres, tandis
que les dépenses les réduisent, permettant une analyse précise de la rentabilité opérationnelle.

Impact des événements sur les revenus et les charges


L’équation comptable élargie (Actifs = Passifs + Capital versé + Revenus – Dépenses – Dividendes) est
utilisée pour analyser les impacts des transactions sur les revenus, les charges et les capitaux propres
de Veda Landscape Solutions.

Transactions analysées :

Transaction 9 : Services-conseils en aménagement paysager

 Détails :

o Facturation de 200 000 $ pour des services rendus à des clients (non encore
collectés).

 Impact :

o Actifs : Augmentation des comptes débiteurs de 200 000 $.

o Capitaux propres : Augmentation des revenus de consultation de 200 000 $.

Transaction 10 : Collecte de fonds pour des services rendus

 Détails :

o Encaissement de 160 000 $ sur les 200 000 $ facturés (transaction 9).

o Le solde de 40 000 $ reste à collecter.

 Impact :

o Actifs : Augmentation de la trésorerie de 160 000 $, diminution des comptes


débiteurs de 160 000 $.
o Revenus : Aucun revenu supplémentaire enregistré (les revenus sont reconnus à
l'achèvement des services, pas au paiement).

Transaction 11 : Travaux d’aménagement paysager

 Détails :

o Prestation de travaux pour 500 000 $, entièrement payés en espèces.

o Coût des fournitures utilisées (paillis, engrais, etc.) : 100 000 $.

 Impact :

o Actifs :

 Augmentation de la trésorerie de 500 000 $.

 Réduction de l’inventaire de 100 000 $ (fournitures utilisées).

o Capitaux propres :

 Augmentation des revenus d’aménagement paysager de 500 000 $.

 Enregistrement d’une dépense de 100 000 $ (fournitures utilisées).

Analyse financière :

1. Revenus :
Veda génère des revenus à partir de trois sources distinctes :

o Revenus de vente.

o Revenus de consultation (200 000 $, transaction 9).

o Revenus d’aménagement paysager (500 000 $, transaction 11).

2. Dépenses :

o Coût des biens vendus : Dépense liée aux stocks vendus.

o Fournitures d’aménagement paysager : Dépense associée aux stocks utilisés pour


générer des revenus (transaction 11).

3. Bénéfice net :

o Total des revenus : 1 800 000 $.

 Vente : 1 100 000 $.

 Conseil : 200 000 $.

 Aménagement paysager : 500 000 $.

o Total des dépenses : 900 000 $.

 Coût des biens vendus : 800 000 $.


 Fournitures utilisées : 100 000 $.

o Revenu net : 900 000 $.


Ce montant représente l'augmentation des capitaux propres grâce aux transactions
rentables.

Points clés à retenir :

 Les revenus augmentent les bénéfices non répartis et donc les capitaux propres.

 Les dépenses diminuent les bénéfices non répartis.

 La distinction entre les différents types de revenus et de dépenses permet une meilleure
analyse de la rentabilité par activité.

 L'enregistrement des revenus et des charges est essentiel pour établir un compte de résultat
partiel précis, facilitant l'évaluation des performances opérationnelles de l'entreprise.

Revenus et charges avec l’équation comptable élargie

L’équation comptable élargie (Actifs = Passifs + Capitaux propres + Revenus – Dépenses –


Dividendes) est utilisée pour analyser les impacts des transactions suivantes de Veda Landscape
Solutions sur son bilan et son compte de résultat pour l'année 20X1.

Transactions analysées :

Transaction 12 : Collecte auprès des clients

 Détails :

o Collecte de 820 000 $ en espèces pour des services déjà facturés.

 Impact :

o Actifs : Augmentation de la trésorerie de 820 000 $ et diminution des comptes


débiteurs du même montant.

Transaction 13 : Paiement aux fournisseurs

 Détails :

o Paiement de 1 200 000 $ en espèces pour des achats d’inventaire antérieurs.

 Impact :

o Actifs : Réduction de la trésorerie de 1 200 000 $.

o Passifs : Réduction des comptes créditeurs de 1 200 000 $.

Transaction 14 : Paiement des salaires


 Détails :

o Paiement en espèces de 460 000 $ pour des salaires.

o Reconnaissance de 40 000 $ de salaires à payer pour les montants encore dus aux
employés.

 Impact :

o Actifs : Réduction de la trésorerie de 460 000 $.

o Passifs : Augmentation des salaires à payer de 40 000 $.

o Capitaux propres : Enregistrement de 500 000 $ comme charges salariales, réduisant


les bénéfices non répartis.

Transaction 15 : Paiement de loyer

 Détails :

o Paiement de 9 600 $ pour la location d’un camion.

 Impact :

o Actifs : Réduction de la trésorerie de 9 600 $.

o Capitaux propres : Enregistrement comme frais généraux (SG&A), diminuant les


bénéfices non répartis.

Transaction 16 : Publicité, services publics et fournitures

 Détails :

o Paiement de 150 000 $ pour des dépenses administratives diverses.

 Impact :

o Actifs : Réduction de la trésorerie de 150 000 $.

o Capitaux propres : Enregistrement comme frais généraux (SG&A), diminuant les


bénéfices non répartis.

Transaction 17 : Paiement anticipé pour un contrat de conseil

 Détails :

o Encaissement de 50 000 $ pour un service à rendre en mars de l’année suivante.

 Impact :

o Actifs : Augmentation de la trésorerie de 50 000 $.

o Passifs : Enregistrement de 50 000 $ comme revenus non gagnés (obligation de


service futur).
Compte de résultat partiel pour 20X1 :

1. Revenus totaux :

o Vente : 1 100 000 $.

o Conseil : 200 000 $.

o Aménagement paysager : 500 000 $.

o Total : 1 800 000 $.

2. Dépenses totales :

o Coût des marchandises vendues et fournitures : 900 000 $.

o Charges salariales : 500 000 $.

o Frais généraux (publicité, loyer, etc.) : 159 600 $.

o Total : 1 559 600 $.

3. Revenu net :

o Revenus : 1 800 000 $.

o Dépenses : 1 559 600 $.

o Revenu net : 240 400 $.

Points clés :

 Les revenus augmentent les bénéfices non répartis des capitaux propres.

 Les dépenses réduisent les bénéfices non répartis.

 La comptabilité d'exercice permet d'associer les dépenses à l’année où les ressources ont été
consommées pour générer des revenus.

 Les revenus non gagnés sont enregistrés comme passifs tant que le service n’a pas été réalisé.

Conclusion :
Le revenu net de 240 400 $ semble prometteur pour la première année d'exploitation, mais des
ajustements comptables supplémentaires pourraient affecter ce montant final.

Récapitulatif du bilan et équation comptable élargie

L’équation comptable élargie (Actifs = Passifs + Capitaux propres + Revenus - Dépenses - Dividendes)
est utilisée pour analyser les transactions restantes de la première année d’activité de Veda
Landscape Solutions. Ces transactions ont un impact sur les états financiers au 31 décembre 20X1.

Transactions analysées :

Transaction 18 : Intérêts accumulés sur les prêts


 Détails :

o Prêt bancaire : 300 000 $ à 10 % = 30 000 $.

o Prêt hypothécaire : 350 000 $ à 8 % = 28 000 $.

o Total des intérêts : 58 000 $, à payer en 20X2.

 Impact :

o Passifs : Augmentation des intérêts à payer de 58 000 $.

o Capitaux propres : Enregistrement de 58 000 $ comme charges d’intérêts, diminuant


les bénéfices non répartis.

Transaction 19 : Expiration de la police d’assurance

 Détails :

o Coût initial de la police : 15 000 $ (enregistré comme actif au début de l’année).

o La police est entièrement consommée au 31 décembre.

 Impact :

o Actifs : Réduction de l’assurance prépayée de 15 000 $.

o Capitaux propres : Enregistrement de 15 000 $ comme charge d’assurance,


diminuant les bénéfices non répartis.

Transaction 20 : Amortissement des bâtiments et équipements

 Détails :

o Bâtiments : Coût de 400 000 $, durée de vie estimée de 20 ans → 20 000 $


d’amortissement.

o Équipements : Coût de 650 000 $, durée de vie estimée de 5 ans → 130 000 $
d’amortissement.

o Total des charges d’amortissement : 150 000 $.

 Impact :

o Actifs : Réduction de la valeur nette des bâtiments et équipements de 150 000 $.

o Capitaux propres : Enregistrement de 150 000 $ comme charges d’amortissement,


diminuant les bénéfices non répartis.

Transaction 21 : Versement de dividendes

 Détails :

o Paiement de 5 000 $ en dividendes aux investisseurs.


 Impact :

o Actifs : Réduction de la trésorerie de 5 000 $.

o Capitaux propres : Réduction de 5 000 $ des bénéfices non répartis (via le compte de
dividendes).

o Les dividendes ne sont pas enregistrés dans le compte de résultat.

Compte de résultat complet pour 20X1 :

1. Revenus totaux :

o Montant : 1 800 000 $.

2. Dépenses totales :

o Coût des marchandises vendues et fournitures : 900 000 $.

o Charges salariales : 500 000 $.

o Frais généraux (publicité, loyer, etc.) : 159 600 $.

o Charges d’intérêts : 58 000 $.

o Amortissement : 150 000 $.

o Total des dépenses : 1 782 600 $.

3. Revenu net :

o Revenus : 1 800 000 $.

o Dépenses : 1 782 600 $.

o Revenu net : 17 400 $.

Points clés :

 Les revenus nets pour 20X1 s’élèvent à 17 400 $, un résultat modeste mais positif pour une
première année d’exploitation.

 Les charges d’intérêts, d’amortissement et d’assurance représentent des coûts significatifs.

 Les dividendes n’affectent pas directement le revenu net, mais réduisent les capitaux propres.

 Les états financiers permettent désormais à Veda Landscape Solutions d’évaluer ses
performances et de planifier pour l’avenir.

Conclusion :
Bien que le revenu net soit faible, le fait de terminer l’année avec un résultat positif est encourageant
pour une petite entreprise. Cela reflète une gestion prudente et une base pour la croissance future.
9. Débits et crédits
L’exactitude des débits et crédits à l’époque des vrais « livres »

Contexte :

L'histoire relate l'expérience pratique de deux étudiants en comptabilité travaillant au Wasatch


Medical Center pendant leurs études à BYU. Ils ont géré la transition d’un système comptable manuel
basé sur des registres physiques à un système informatisé.

Système manuel :

1. Les deux gros livres physiques :

o Journal chronologique : Liste des transactions (encaissements, paiements, salaires,


etc.) enregistrées selon le système de débits et crédits.

o Grand livre : Résumé organisé par comptes (ex. : caisse, fournitures, dettes). Chaque
compte avait sa propre page.

o Affichage manuel : Les données du journal étaient triées et copiées dans le grand
livre.

2. Forces du système :

o Le système comptable de débit et crédit est un mécanisme d’autocontrôle qui facilite


la détection des erreurs.

Transition vers l’informatisation :

1. Investissement :

o Achat d’un mini-ordinateur et de logiciels spécialisés (équivalent à 50 000 $ actuels).

2. Processus de conversion :

o Les soldes des comptes dans les livres physiques ont été soigneusement vérifiés
avant d’être transférés dans le nouveau système.

Résultats de la vérification :

1. Fiabilité remarquable :

o Après 20 ans de gestion manuelle par des étudiants à temps partiel, les comptes ne
contenaient qu’une seule erreur mineure de 9 cents parmi des millions de dollars de
transactions.

o Ce résultat témoigne de l'efficacité du système de débits et crédits pour garantir


l’exactitude des registres.

2. Leçon principale :
o Le système comptable en partie double (débit-crédit) est un outil robuste, fiable et
puissant pour maintenir l’intégrité financière et identifier les erreurs.

Conclusion :

La transition réussie du Wasatch Medical Center vers un système informatisé souligne non seulement
les défis de l'époque (coût, précision des données historiques), mais aussi la force durable du
système de comptabilité en partie double, qui reste au cœur des pratiques comptables modernes.

Débits et crédits

Concept de base :

1. Équation comptable fondamentale :

o Actifs = Passifs + Capitaux propres.

o L’équation doit toujours être équilibrée, ce qui guide l’analyse des transactions
jusqu’à l’identification complète de leurs effets.

2. Problème de l’analyse classique :

o Utiliser une feuille de calcul (avec 200 comptes et 10 000 transactions) est fastidieux
et peu pratique, surtout avec l’arithmétique manuelle.

3. Solution historique (500 ans) :

o Introduction d’un système simple et élégant basé sur débits (côté gauche) et crédits
(côté droit) pour enregistrer les augmentations et diminutions dans les comptes.

Règles des débits et crédits :

1. Actifs :

o Augmentation : Débit (gauche).

o Diminution : Crédit (droite).

2. Passifs et capitaux propres :

o Augmentation : Crédit (droite).

o Diminution : Débit (gauche).

3. Équilibre :

o Débits = Crédits, garantissant l’égalité de l’équation comptable.


Revenus, dépenses et dividendes :

1. Revenus :

o Augmentent les capitaux propres.

o Enregistrés par un crédit.

2. Dépenses :

o Réduisent les capitaux propres.

o Enregistrées par un débit.

3. Dividendes :

o Réduisent les capitaux propres (ressources redistribuées aux propriétaires).

o Enregistrés par un débit.

Points clés pour éviter les erreurs :

 Revenus et dépenses sont des sous-catégories des bénéfices non répartis :

o Créditer un revenu augmente les bénéfices non répartis.

o Débiter une dépense augmente les dépenses, ce qui réduit les bénéfices non
répartis.

 Le maintien de l’équilibre est assuré automatiquement si les règles de débit et crédit sont
correctement appliquées.

Conclusion :

Le système de débit et crédit est non seulement simple à comprendre (avec deux règles principales),
mais il constitue également un mécanisme d’autocontrôle efficace. Il permet de maintenir l’équilibre
de l’équation comptable sans se référer constamment à celle-ci, tout en offrant une structure claire
pour enregistrer et analyser les transactions.

Comprendre les écritures de journal

Définition et rôle des écritures de journal :

 Les écritures de journal enregistrent les effets des transactions dans le langage des débits et
crédits.

 Chaque écriture :

1. Résume les comptes concernés.


2. Indique si ces comptes augmentent ou diminuent.

3. Mentionne les montants associés.

 Règle fondamentale : Les montants débiteurs doivent toujours être égaux aux montants
créditeurs, garantissant ainsi l’équilibre de l’équation comptable.

Processus de préparation d’une écriture de journal :

1. Identifier les comptes concernés.

2. Déterminer si chaque compte augmente ou diminue.

3. Déterminer le montant des changements.

4. Appliquer la convention :

o Débits (augmentations d’actifs) en premier.

o Crédits (augmentations de passifs ou capitaux propres) en retrait, en second.

Exemples d’écritures de journal :

1. Investissement initial :

o Transaction : Apport de 700 000 $ en espèces (augmentation de trésorerie et du


capital versé).

o Écriture :

 Débit : Cash (700 000 $).

 Crédit : Paid-In Capital (700 000 $).

2. Emprunt bancaire :

o Transaction : Emprunt de 300 000 $ (augmentation de trésorerie et du passif « Bank


Loan Payable »).

o Écriture :

 Débit : Cash (300 000 $).

 Crédit : Bank Loan Payable (300 000 $).

3. Achat de terrains et bâtiments :

o Transaction : Achat de terrains (50 000 $) et bâtiments (400 000 $), payé 100 000 $
en espèces et financé par une hypothèque de 350 000 $.

o Écriture :

 Débits :

 Terrains (50 000 $).


 Bâtiments (400 000 $).

 Crédits :

 Cash (100 000 $).

 Mortgage Payable (350 000 $).

4. Achat d’équipement :

o Transaction : Achat d’équipement pour 650 000 $ en espèces.

o Écriture :

 Débit : Equipment (650 000 $).

 Crédit : Cash (650 000 $).

Pourquoi ce système est efficace :

 Autocontrôle : Toute omission ou erreur devient apparente lorsque les débits ne sont pas
égaux aux crédits.

 Gestion des transactions complexes : En suivant un cadre structuré, même les transactions
impliquant plusieurs comptes restent claires et traçables.

Principes fondamentaux :

1. Augmentations d’actifs : Débits (gauche).

2. Augmentations de passifs et capitaux propres : Crédits (droite).

3. Équilibre obligatoire : Débits = Crédits.

Avec ces deux règles simples, les écritures de journal deviennent un outil puissant pour enregistrer et
analyser toutes les transactions comptables.

Préparation d’une écriture de journal

Processus en trois étapes :

1. Identification des comptes impliqués.

2. Détermination des effets sur chaque compte (augmentation ou diminution).

3. Calcul et enregistrement des montants correspondants.


Exemples d’écritures de journal :

1. Achat de stocks pour 90 000 $ (10 000 $ en espèces et 80 000 $ sur facture) :

o Comptes concernés : Cash, Inventory, Accounts Payable.

o Écriture :

 Débit : Inventory (90 000 $).

 Crédit : Cash (10 000 $).

 Crédit : Accounts Payable (80 000 $).

2. Paiement de 15 000 $ pour une police d’assurance (prépayée) :

o Comptes concernés : Prepaid Insurance, Cash.

o Écriture :

 Débit : Prepaid Insurance (15 000 $).

 Crédit : Cash (15 000 $).

3. Vente de stocks coûtant 800 000 $ pour 1 100 000 $ (200 000 $ en espèces et 900 000 $ en
comptes clients) :

o Comptes concernés : Cash, Accounts Receivable, Sales Revenue, Cost of Goods Sold,
Inventory.

o Écritures :

 Revenus de vente :

 Débit : Cash (200 000 $).

 Débit : Accounts Receivable (900 000 $).

 Crédit : Sales Revenue (1 100 000 $).

 Coût des marchandises vendues :

 Débit : Cost of Goods Sold (800 000 $).

 Crédit : Inventory (800 000 $).

Important : Les revenus et les coûts doivent être enregistrés séparément pour ne pas mélanger les
ventes et la marge brute.

4. Collecte de paiements clients de 820 000 $ :

o Comptes concernés : Cash, Accounts Receivable.

o Écriture :

 Débit : Cash (820 000 $).

 Crédit : Accounts Receivable (820 000 $).


Points clés :

 Les débits augmentent les actifs ou les charges et diminuent les passifs ou les capitaux
propres.

 Les crédits augmentent les passifs ou les capitaux propres et diminuent les actifs.

 Chaque transaction est analysée et enregistrée selon le cadre des débits et crédits.

 Les erreurs courantes, comme mélanger revenus et coûts, peuvent fausser l’analyse des
performances.

Grâce à cette structure méthodique, même les transactions complexes peuvent être gérées
efficacement.

Impacts des écritures de journal sur les comptes

Les écritures de journal traduisent des transactions en impacts sur les comptes financiers en suivant
un processus structuré en trois étapes :

1. Identification des comptes concernés.

2. Analyse des variations (augmentation/diminution).

3. Détermination des montants et enregistrement des débits et crédits.

Exemples d'écritures de journal :

1. Paiement de 1 200 000 $ en espèces aux fournisseurs :

o Comptes concernés : Cash et Accounts Payable.

o Écriture :

 Débit : Accounts Payable (1 200 000 $).

 Crédit : Cash (1 200 000 $).

o Note importante : Ce type de paiement réduit un passif (Accounts Payable), mais ne


constitue pas une dépense.

2. Paiement de 150 000 $ pour des dépenses (publicité, services publics, fournitures) :

o Comptes concernés : Cash et General & Administrative Expenses.

o Écriture :

 Débit : General & Administrative Expenses (150 000 $).

 Crédit : Cash (150 000 $).

o Note : Les comptes de dépenses (par exemple, publicité) réduisent les bénéfices non
répartis via un débit.
3. Versement de dividendes en espèces de 5 000 $ :

o Comptes concernés : Cash et Dividends.

o Écriture :

 Débit : Dividends (5 000 $).

 Crédit : Cash (5 000 $).

o Note importante : Les dividendes ne sont pas considérés comme des dépenses dans
le compte de résultat, mais comme une réduction des bénéfices non répartis.

4. Investissement de 150 $ par un actionnaire :

o Comptes concernés : Cash et Contributed Capital.

o Écriture :

 Débit : Cash (150 $).

 Crédit : Contributed Capital (150 $).

o Description : Un investisseur a injecté des fonds dans l’entreprise.

5. Paiement en espèces de 265 $ pour réduire un passif :

o Comptes concernés : Cash et Accounts Payable.

o Écriture :

 Débit : Accounts Payable (265 $).

 Crédit : Cash (265 $).

o Description : Paiement comptant d’achats effectués précédemment à crédit.

Points clés :

 Débits augmentent les actifs et les dépenses, et diminuent les passifs et les capitaux propres.

 Crédits augmentent les passifs et les capitaux propres, et diminuent les actifs.

 Les dépenses sont enregistrées comme une réduction des capitaux propres, tandis que les
dividendes et les remboursements de passifs ne sont pas des dépenses.

 Une bonne maîtrise des débits/crédits permet d’interpréter rapidement les transactions
sous-jacentes.

Avec ces fondations, vous êtes prêt à analyser et à interpréter les écritures comptables efficacement.

Comptes T et comptabilisation
La comptabilisation est une étape essentielle du cycle comptable qui simplifie le suivi et la gestion des
soldes des comptes sans avoir à analyser toutes les écritures de journal à chaque fois.

1. Concept de Comptabilisation :

 But : Trier les débits et crédits de toutes les écritures de journal et les copier dans des
comptes individuels.

 Méthode :

o Chaque compte est représenté sous la forme d’un compte T.

o Les débits sont inscrits à gauche et les crédits à droite.

o Le titre du compte (ex. Cash) apparaît en haut.

2. Importance du Compte T :

 Rassemblement des transactions : Toutes les transactions relatives à un élément spécifique


(ex. espèces, stocks, comptes créditeurs) sont enregistrées sur un compte unique.

 Lecture facilitée : Permet de calculer rapidement le solde final sans reconsidérer toutes les
écritures de journal.

3. Processus de Comptabilisation :

 Étape 1 : Les transactions sont analysées et enregistrées dans le journal sous forme
d’écritures de journal, en langage débit-crédit.

 Étape 2 : Ces écritures sont validées (postées) vers les comptes individuels dans le grand
livre.

 Étape 3 : Les soldes finaux de chaque compte (ex. espèces, stocks, etc.) sont obtenus en
calculant la différence entre les débits et les crédits dans le compte T correspondant.

4. Résultat Final :

 Exemple :

o Le compte de trésorerie de Veda Landscape Solutions montre un solde final de 130


400 $, indiquant la liquidité disponible à la fin de l’année.

 Grand livre : La collection de tous les comptes de l’entreprise.

5. Différences entre Comptabilité Manuelle et Informatique :

 Manuel :

o Le journal et le grand livre sont des livres séparés.


o La comptabilisation implique le tri manuel et la copie des montants.

 Informatique :

o Les données sont stockées dans une base de données.

o Les fonctions du journal et du grand livre sont automatisées.

Points Clés :

 La comptabilisation est une opération de tri et copie, sans analyse.

 Toute l’analyse est effectuée lors de l’enregistrement initial des transactions dans le journal.

 Les comptes T et le grand livre rendent la comptabilité plus claire et organisée, facilitant la
gestion financière.

Balance de vérification - La matière première des états financiers

La balance de vérification est un outil clé dans le processus comptable, permettant de vérifier
l’exactitude des enregistrements et de préparer les états financiers.

1. Définition et Objectif :

 Qu’est-ce qu’une balance de vérification ?

o Une liste de tous les comptes généraux d’une entreprise avec leurs soldes (débits et
crédits).

o Elle assure que le total des débits est égal au total des crédits après l’enregistrement
de toutes les écritures dans le grand livre.

 But :

o Vérifier l’exactitude du processus comptable.

o Fournir les données nécessaires à la préparation des états financiers.

2. Importance dans le Processus Comptable :

 Validation des Enregistrements :

o Si les totaux des débits et des crédits sont égaux, cela indique que les écritures de
journal ont été correctement enregistrées.

o Exemple : La balance de vérification de Veda Landscape Solutions montre un total des


débits et des crédits de 3 478 000 $.

 Base pour les États Financiers :


o Les soldes des comptes sont copiés depuis la balance de vérification vers les états
financiers correspondants.

 Exemple :

 Le solde de trésorerie de 130 400 $ est placé dans les actifs courants
du bilan.

 Les ventes de 1 100 000 $ sont inscrites dans le compte de résultat.

3. Différences entre Balance de Vérification et Bilan :

 Balance de Vérification :

o Document interne utilisé pour résumer tous les comptes (actifs, passifs, capitaux
propres, revenus, dépenses, dividendes).

o Principalement accessible au service comptable.

o Peut contenir des milliers de pages pour une grande entreprise.

 Bilan :

o Document externe résumant les actifs, passifs et capitaux propres.

o Souvent fourni aux parties prenantes internes et externes.

o Résumé en une page pour une présentation claire.

Points Clés :

 La balance de vérification garantit l’exactitude des enregistrements avant de générer des


états financiers.

 Elle est une matière première interne utilisée pour préparer le bilan, le compte de résultat et
autres rapports financiers.

 Bien qu’indispensable en comptabilité, elle reste strictement un outil interne rarement vu en


dehors du département comptable.

10.Comptabilité d’exercice

La valeur vénale des redressements comptables

1. Contexte et Débat :

 Comptabilité d'exercice vs Flux de trésorerie :


o La comptabilité d’exercice repose sur un ensemble de règles qui transforment les flux
de trésorerie bruts en un résultat net, considéré par les comptables comme une
mesure plus précise de la performance d'une entreprise.

o Cependant, certains analystes financiers et professeurs de finance remettent en


question cette approche, estimant que les données de flux de trésorerie offrent une
évaluation plus réaliste de la performance d’une entreprise, car elles ne sont pas
affectées par les ajustements comptables.

2. Étude Empirique :

 Recherche des professeurs Biddle, Bowen et Wallace :

o Étude menée sur 773 entreprises américaines sur une période de 11 ans.

o Objectif : déterminer si le résultat net ou les flux de trésorerie bruts provenant de


l’exploitation sont les plus corrélés à la variation annuelle de la valeur marchande
d’une entreprise.

o Utilisation d’une statistique appelée R-carré ajusté pour mesurer l’association entre
les performances (résultat net ou flux de trésorerie) et la variation de la valeur
marchande.

3. Résultats Clés :

 Valeurs R-carré ajustées :

o Résultat net : 12,8 %.

o Flux de trésorerie d’exploitation : 2,8 %.

 Conclusion :

o Le résultat net, basé sur la comptabilité d’exercice, montre une bien meilleure
corrélation avec la variation de la valeur marchande que les flux de trésorerie bruts.

o Les ajustements comptables permettent donc de fournir une mesure plus précise de
la performance économique.

4. Conclusion Générale :

 Supériorité de la comptabilité d’exercice :

o Malgré les critiques, la comptabilité d’exercice reste la méthode la plus fiable pour
évaluer la performance d’une entreprise.

o Le résultat net, grâce aux ajustements comptables, s’impose comme un indicateur


supérieur de la performance économique.

 Implication :
o Les investisseurs et parties prenantes peuvent continuer à se fier au résultat net
comme un outil clé d’évaluation.

Bénéfice net vs Flux de trésorerie

1. Distinction fondamentale :

 Flux de trésorerie (cash-flow) : Montants d’argent effectivement reçus ou dépensés par une
entreprise.

 Bénéfice net : Mesure de la performance économique, calculée comme les revenus moins les
dépenses, impliquant des estimations et des hypothèses comptables.

2. Exemple illustratif : Kamila Company

 Contexte :

o Kamila signe des contrats de consultation de 30 millions $.

o Travaille sur des contrats d’une valeur de 20 millions $ et termine 40 % de travaux sur
10 millions $ de contrats supplémentaires.

o Reçoit 13 millions $ en espèces et dépense 15 millions $ pour des ordinateurs et


logiciels d’ingénierie, amortis sur 3 ans.

3. Analyse des flux de trésorerie :

 Éléments :

1. Signature de contrats : Pas de flux de trésorerie (pas d'argent reçu).

2. Travaux réalisés : Pas de flux de trésorerie.

3. Entrée de fonds : 13 millions $ collectés auprès des clients.

4. Sortie de fonds : 15 millions $ pour l’achat d’ordinateurs et logiciels.

 Résultat net des flux de trésorerie : -2 millions $ (13M $ - 15M $).

4. Calcul du bénéfice net :

 Éléments :

1. Signature de contrats : Pas de revenus (aucune valeur créée pour les clients).

2. Travaux réalisés : Revenus de 24 millions $ (20M $ pour les contrats terminés + 4M $


estimés pour les travaux à 40 %).
3. Collecte d’espèces : Pas de revenus supplémentaires (prise d’argent sans création de
valeur économique).

4. Dépense d’amortissement : 5 millions $ (15M $ répartis sur 3 ans).

 Résultat net : 19 millions $ (24M $ - 5M $).

5. Points clés :

 Différences majeures :

o Flux de trésorerie : Objectif, précis et mesurable.

o Bénéfice net : Inclut des estimations et des hypothèses (ex. : durée d’amortissement,
pourcentage de travaux réalisés).

 Importance de la comptabilité d’exercice :

o Permet de convertir les flux de trésorerie en une mesure significative de


performance.

o Intègre des éléments immatériels tels que la valeur économique créée pour les
clients.

6. Conclusion :

 Flux de trésorerie et bénéfice net sont complémentaires mais différents.

 Le bénéfice net, bien que basé sur des hypothèses, fournit une mesure plus approfondie et
significative de la performance économique d’une entreprise, tandis que le cash-flow reflète
uniquement les mouvements réels d’argent.

Les quatre grands types d'ajustements comptables

Objectif des ajustements :

À la fin de chaque période comptable, les ajustements permettent de garantir la conformité des états
financiers avec la comptabilité d’exercice. Ils assurent que :

 Les actifs, passifs et capitaux propres sont correctement évalués.

 Les produits et charges sont correctement rattachés à la période concernée.

1. Créances non comptabilisées (Comptes à recevoir)

 Principe : Les revenus doivent être enregistrés lorsqu’ils sont gagnés, même si l’argent n’a pas
encore été reçu.
 Exemple : Une société de conseil termine des services, mais n’envoie pas immédiatement la
facture. Les montants dus doivent être enregistrés comme un actif (comptes débiteurs) à la
fin de l’exercice.

2. Passifs non enregistrés (Charges à payer)

 Principe : Les dépenses doivent être comptabilisées lorsqu’elles sont engagées, même si elles
n’ont pas encore été payées.

 Exemple : Les salaires des employés pour la dernière semaine de l’année, payés en début
d’année suivante, doivent être enregistrés comme un passif (salaires à payer) et une charge
correspondante.

3. Charges payées d’avance (Actifs prépayés)

 Principe : Les paiements effectués à l’avance pour des dépenses futures doivent être
initialement enregistrés comme des actifs, puis amortis au fur et à mesure de leur
consommation.

 Exemple : Une entreprise paie un an de loyer à l’avance en novembre. À la fin de l’année, une
partie du loyer prépayé doit être imputée comme une charge et le reste reste un actif.

4. Revenus non gagnés (Passifs de produits différés)

 Principe : Les montants reçus avant la fourniture de biens ou services sont des passifs jusqu’à
ce que les revenus soient effectivement gagnés.

 Exemple : Une compagnie aérienne qui reçoit des paiements pour des billets avant les vols
doit enregistrer ces montants comme revenus non gagnés (passifs). À la fin de l’année, les
obligations remplies (vols effectués) sont transférées en produits.

Conclusion :

Les ajustements de fin d’exercice sont essentiels pour :

 Le bilan : Évaluer correctement les actifs et passifs.

 Le compte de résultat : Rattacher les produits et charges à la bonne période.


Ces ajustements garantissent que les états financiers reflètent fidèlement la situation
financière et la performance économique de l’entreprise.

Ajustement des écritures de journal

Objectif des écritures d’ajustement :

Les écritures d’ajustement sont essentielles pour :


 Comptabiliser les produits et charges selon la méthode de la comptabilité d’exercice.

 Corriger les montants des actifs, passifs et capitaux propres pour produire des états financiers
exacts.

Ces ajustements permettent de mettre à jour le bilan et le compte de résultat, assurant une
représentation fidèle des opérations et de la situation financière à la fin de la période.

Les deux étapes des ajustements :

1. Fixer le bilan :

o Vérifier et ajuster les actifs et passifs pour corriger leurs soldes.

o Utiliser des écritures de débit ou de crédit selon les besoins.

2. Fixer le compte de résultat :

o Identifier les produits ou charges liés aux ajustements du bilan.

o Comptabiliser les ajustements correspondants dans les comptes de résultat.

Ces étapes sont interdépendantes et peuvent être réalisées dans l’ordre inverse.

Principes clés des écritures d’ajustement :

 Chaque écriture implique au moins un compte de bilan et un compte de résultat.

 Les ajustements sont basés sur une analyse en fin de période, car ils ne découlent pas
d’événements spécifiques comme une facture ou un paiement.

 Ils sont inscrits dans le journal général et transférés au grand livre comme les autres
écritures.

Exemple d’ajustement pour créances non enregistrées :

Situation :

 Un contrat signé le 1er novembre prévoit des services mensuels de 400 $.

 Au 31 décembre, 800 $ de revenus ont été gagnés (400 $ x 2 mois), mais aucune facture n’a
été émise ni enregistrée.

Écriture d’ajustement :

1. Fixer le bilan :

o Débiter les comptes débiteurs de 800 $ (augmentation d’un actif).

2. Fixer le compte de résultat :

o Créditer les revenus d’entretien des pelouses de 800 $ (augmentation des produits).

Résultat :
 Le bilan inclut la créance de 800 $ dans les actifs.

 Le compte de résultat déclare correctement les 800 $ de revenus gagnés.

Conclusion :

Les écritures d’ajustement garantissent la conformité avec la comptabilité d’exercice en actualisant les
comptes de bilan et de résultat. Elles permettent de refléter avec précision les performances
financières de la période, même si aucun événement immédiat ne déclenche ces ajustements.

Classification des écritures de journal de rectification

Objectif des écritures de rectification :

Les écritures de rectification sont utilisées pour :

 Assurer la comptabilisation correcte des actifs et passifs (fixer le bilan).

 Enregistrer les revenus et charges correspondants pour l'exercice (fixer le compte de


résultat).

Étapes principales :

1. Vérifier les actifs et passifs :


Ajuster les montants pour qu'ils reflètent la réalité financière de la période.

2. Réviser les revenus et charges :


Enregistrer les ajustements nécessaires en fonction des modifications des comptes d'actifs et
de passifs.

Exemple : Passifs non enregistrés (salaires)

Situation :

 Le 31 décembre, un employé (le frère du propriétaire) doit être payé 700 $ le 7 janvier pour
deux semaines de travail.

 Puisque le 31 décembre correspond à la moitié de la période, 350 $ doivent être


comptabilisés dans l'exercice en cours.

Écriture d'ajustement :

1. Fixer le bilan :

o Créditer les salaires payables de 350 $ (augmentation d’un passif).

2. Fixer le compte de résultat :


o Débiter la charge salariale de 350 $ (enregistrement de la dépense dans l’exercice en
cours).

Résultat :

 Bilan : Les salaires payables (passifs) sont correctement enregistrés au 31 décembre.

 Compte de résultat : La charge salariale est incluse pour refléter les dépenses de l’exercice.

Conclusion :

Grâce à cette écriture de rectification, les états financiers reflètent fidèlement la situation de
l’entreprise à la fin de l’exercice. Ces ajustements sont essentiels pour garantir la conformité avec la
comptabilité d’exercice.

Ajustement des écritures de journal et du bilan

Objectif des ajustements :

1. Vérifier et corriger les montants des actifs et passifs pour refléter leur valeur réelle (corriger
le bilan).

2. Enregistrer les revenus et charges liés aux ajustements d’actifs et de passifs pour la période
(corriger le compte de résultat).

Exemple : Dépenses prépayées (assurance)

Situation :

 Le 1er novembre, une entreprise souscrit une police d’assurance de 6 mois pour 600 $ (100 $
par mois).

 Initialement, cette somme est enregistrée comme un actif :

o Débit : Assurance prépayée (600 $)

o Crédit : Encaisse (600 $)

Utilisation de l’assurance :

 À mesure que l’assurance est utilisée, une partie de l’actif est transformée en charge.

 Au 31 décembre, deux mois d’assurance ont été consommés (novembre et décembre). Cela
représente 200 $ (100 $ x 2).

Écriture d’ajustement au 31 décembre :

1. Réduire l’actif :

o Crédit : Assurance prépayée (200 $)


2. Comptabiliser la charge :

o Débit : Frais d’assurance (200 $)

Résultat :

 Bilan : L’actif restant (assurance prépayée) est de 400 $ (600 $ - 200 $).

 Compte de résultat : Une charge d’assurance de 200 $ est enregistrée pour la période.

Conclusion :

L’ajustement permet de :

 Refléter correctement les actifs qui offrent encore des avantages futurs (bilan).

 Comptabiliser les charges réellement consommées pendant la période (compte de résultat).


Ainsi, les états financiers présentent une image fidèle de la situation financière et des
performances de l’entreprise.

Calcul du compte de bénéfices non répartis après ajustement des écritures de journal

Étapes d'ajustement des écritures :

1. Vérification des actifs et passifs :

o Déterminer si les montants enregistrés sont corrects.

o Corriger le bilan en débitant ou en créditant les comptes concernés.

2. Ajustement des revenus et charges :

o Enregistrer les revenus gagnés ou les charges engagées.

o Corriger le compte de résultat en débitant ou en créditant les comptes appropriés.

Exemple : Revenus non gagnés

Situation initiale :

 Le 1er décembre, un client paie 225 $ pour trois mois de services (75 $ par mois), couvrant la
période du 1er décembre au 28 février.

 L’écriture initiale enregistre ce montant comme un passif :

o Débit : Encaisse (225 $)

o Crédit : Revenus non gagnés (225 $)

Ajustement au 31 décembre :
 À la fin de l'exercice, un mois de service a été réalisé (75 $ gagnés), tandis que les deux mois
restants (150 $) restent à fournir.

 L’écriture d’ajustement est nécessaire pour :

o Réduire le passif (revenus non gagnés) de 75 $.

o Reconnaître les revenus gagnés dans le compte de résultat.

Écriture d’ajustement :

1. Fixer le bilan :

o Débit : Revenus non gagnés (75 $)

2. Corriger le compte de résultat :

o Crédit : Revenus d’aménagement paysager (75 $)

Résultat :

 Bilan :

o Passif restant = 150 $ (services encore à fournir).

o L’encaisse reste à 225 $ (reçue d’avance).

 Compte de résultat :

o Revenu gagné pour la période = 75 $.

Principes clés :

 Chaque écriture d’ajustement affecte un compte de bilan et un compte de résultat.

 Les ajustements garantissent que les états financiers reflètent :

o Les actifs et passifs corrects au bilan.

o Les revenus et charges réalisés dans le compte de résultat.

Ces ajustements permettent de calculer précisément les bénéfices non répartis, en intégrant les
revenus et charges ajustés de la période.

Clôture des comptes de revenus, charges et dividendes

Objectif des écritures de clôture :

1. Réinitialiser les comptes de revenus, charges et dividendes à zéro pour permettre la mesure
de la performance de la prochaine période.
2. Transférer les soldes de ces comptes au compte de bénéfices non répartis, qui reflète le
bénéfice net accumulé moins les dividendes.

Principes de clôture :

 Les comptes de revenus, charges et dividendes sont des comptes temporaires.

 Les comptes permanents, comme les actifs, passifs et capitaux propres, ne sont pas clôturés.

Processus de clôture :

1. Clôture des comptes de revenus :

o Les revenus ont des soldes créditeurs.

o Écriture de clôture :

 Débit : Compte de revenus (exemple : chiffre d'affaires).

 Crédit : Bénéfices non répartis.

o Exemple :

 Chiffre d'affaires = 1 000 000 $.

 Écriture : Débit chiffre d'affaires 1 000 000 $, Crédit bénéfices non répartis 1
000 000 $.

2. Clôture des comptes de charges :

o Les charges ont des soldes débiteurs.

o Écriture de clôture :

 Débit : Bénéfices non répartis.

 Crédit : Compte de charges (exemple : coût des marchandises vendues).

o Exemple :

 Coût des marchandises vendues = 750 000 $.

 Écriture : Débit bénéfices non répartis 750 000 $, Crédit coût des
marchandises vendues 750 000 $.

3. Clôture des comptes de dividendes :

o Les dividendes ont des soldes débiteurs.

o Écriture de clôture :

 Débit : Bénéfices non répartis.

 Crédit : Dividendes.

o Exemple :
 Dividendes = 5 000 $.

 Écriture : Débit bénéfices non répartis 5 000 $, Crédit dividendes 5 000 $.

Conséquences après clôture :

1. Les comptes de revenus, charges et dividendes ont des soldes à zéro.

2. Tous les soldes sont transférés au compte de bénéfices non répartis, qui représente la
performance financière globale.

3. Les comptes de bilan sont les seuls à conserver leurs soldes pour la période suivante.

Double objectif des écritures de clôture :

1. Préparer les comptes pour la nouvelle période.

2. Consolider la performance de l’exercice écoulé dans les bénéfices non répartis.

Réalisation des états financiers

Étapes préalables à la production des états financiers :

1. Enregistrement des écritures de journal :

o Toutes les transactions sont enregistrées chronologiquement.

o Les débits et crédits doivent être équilibrés pour chaque écriture.

2. Balance de vérification :

o Compilation des soldes de tous les comptes du grand livre.

o Organisation typique : actifs, passifs, capitaux propres, dividendes, revenus, puis


dépenses.

o Vérification de l'équilibre entre le total des débits et des crédits.

3. Ajustements de fin d'année :

o Écritures de journal pour affiner les données (ex. : amortissements, provisions).

États financiers clés :

1. Compte de résultat :

o Objectif : Mesurer la performance financière (revenus - dépenses = bénéfice net).

o Exemple :

 Revenus totaux : 1 800 000 $.


 Dépenses totales : 1 782 600 $.

 Bénéfice net : 17 400 $.

2. Calcul des bénéfices non répartis :

o Formule :
Bénéfices non répartis initiaux (+) Bénéfice net (-) Dividendes = Bénéfices non
répartis finaux.

o Exemple :

 Solde initial : 0 (nouvelle société).

 Bénéfice net : 17 400 $.

 Dividendes : 5 000 $.

 Solde final : 12 400 $.

3. Bilan :

o Objectif : Présenter la situation financière (actifs = passifs + capitaux propres).

o Exemple :

 Actifs : 1 690 400 $ (cash, comptes débiteurs, stocks, équipements,


bâtiments, terrains).

 Passifs : 978 000 $ (comptes créditeurs, salaires payables, prêts,


hypothèques).

 Capitaux propres : 700 000 $ (capital versé) + 12 400 $ (bénéfices non


répartis).

 Total passifs + capitaux propres = 1 690 400 $ (égal aux actifs).

Règles importantes :

 Séparation des états financiers :

o Rien n'apparaît simultanément dans le compte de résultat et le bilan.

o Exemple : La trésorerie est un actif (bilan) et non un revenu (compte de résultat).

 Traitement des dividendes :

o Ne figurent pas comme postes distincts dans les états financiers.

o Utilisés pour calculer les bénéfices non répartis dans le bilan.

Résumé du processus comptable :

1. Analyse des transactions → Écritures de journal.

2. Mise à jour des comptes individuels → Balance de vérification.


3. Ajustements de fin d'année.

4. Production des états financiers (compte de résultat, bilan).

5. Étape suivante : Analyse des états financiers pour évaluer la performance de l’entreprise.
2 ème Cours

Le cours couvre quatre domaines principaux :

1. Comptabilité générale : Introduction aux concepts fondamentaux.

2. Comptabilité financière : Analyse des états financiers, tels que le bilan, le compte de résultat
et le tableau de flux de trésorerie, avec des exemples réels, notamment de Walmart.

3. Comptabilité analytique : Utilisation de la comptabilité en entreprise pour les coûts des


produits, la budgétisation et l'analyse de rentabilité, en illustrant des applications concrètes,
comme l'incitation à l'épargne.

4. Comptabilité fiscale : Explication de l'impôt sur le revenu, des tranches fiscales, des
déductions et des crédits.

La comptabilité se divise en quatre types, appelés les "quatre parfums comptables" :

1. Comptabilité générale : Elle consiste en la collecte systématique et routinière des


informations financières de l'entreprise. Son but est de garantir une bonne gestion et
consignation des données comptables.

2. Comptabilité financière : Elle est destinée aux acteurs externes de l'entreprise, comme les
prêteurs ou les investisseurs. Elle offre des synthèses globales, non détaillées, afin d'évaluer
la santé financière de l'entreprise.

3. Comptabilité analytique : Utilisée au sein de l'entreprise, elle permet d'analyser des données
détaillées pour prendre des décisions stratégiques, telles que l'ajustement des prix ou la
localisation d'une nouvelle usine.

4. Comptabilité fiscale : Elle vise à assurer la conformité de l'entreprise aux exigences légales et
fiscales, en gérant les obligations relatives à l'impôt.

Ces quatre types de comptabilité sont essentiels pour la gestion et la conformité de l'entreprise.

La comptabilité analytique est un outil interne essentiel pour prendre des décisions stratégiques et
opérationnelles dans une entreprise. Contrairement à la comptabilité financière, destinée aux tiers,
elle se concentre sur des informations détaillées et privées utilisées en interne. Voici les principaux
aspects qu'elle couvre :

1. Calcul des coûts : Permet de déterminer les coûts exacts de fabrication d’un produit ou d’un
service, ce qui est crucial pour fixer les prix ou évaluer la rentabilité d’une commande
spécifique.

o Exemple : Calculer le coût de fabrication d'une table en chêne sur mesure.


2. Analyse du seuil de rentabilité : Identifie le niveau minimal d’activité nécessaire pour éviter
les pertes.

o Exemple : Calculer combien de clients sont nécessaires pour que l’ouverture d’une
boutique soit rentable.

3. Budgétisation : Outil indispensable pour anticiper les besoins financiers, éviter les déficits et
planifier les ressources.

o Exemple : Préparer un budget de trésorerie pour anticiper les problèmes de


liquidités.

4. Évaluation des performances : Mesure la performance des collaborateurs, des produits et


des processus pour améliorer l'efficacité et récompenser les meilleurs résultats.

5. Décisions à long terme :

o Budget d’équipement : Planification des investissements à long terme.

o Décisions stratégiques : Acceptation ou refus de commandes spécifiques, abandon


de lignes de produits peu rentables, ou externalisation de la production.

o Exemple : Évaluer s’il serait plus avantageux d’externaliser la production en Californie


vers le Brésil ou l'Éthiopie.

La comptabilité analytique est donc un pilier de la gestion d’entreprise, aidant à optimiser les
performances, gérer les ressources et prendre des décisions éclairées.

La comptabilité fiscale est un domaine de la comptabilité qui se concentre sur la conformité avec les
lois fiscales locales et la préparation des documents nécessaires pour déterminer et payer les impôts.
Voici ses principaux aspects :

1. Rôles et objectifs :

 Conformité légale : Assurer que les obligations fiscales de l’entreprise ou de l’individu sont
remplies conformément à la législation en vigueur.

 Préparation des rapports fiscaux : Utilisation des données comptables pour calculer les
impôts dus.

2. Différences entre résultat comptable et bénéfice imposable :

 Résultat comptable : Basé sur le principe de l’exercice, il reflète les revenus et dépenses
correspondant à l’année où le travail a été effectué, indépendamment de l’encaissement ou
du paiement. Il cherche à représenter la performance économique de l’entreprise.

 Bénéfice imposable : Plus proche du principe de trésorerie, il est calculé à partir des
montants réellement encaissés et payés, afin de s’assurer que l’entreprise dispose des fonds
nécessaires pour payer l’impôt.

3. Importance de la simplicité et de la capacité de paiement :

 Les règles fiscales privilégient la clarté et la simplicité, basées sur des faits objectifs comme
l’encaissement de trésorerie.
 Le système garantit que l’impôt est payé uniquement lorsque l’entreprise ou la personne
dispose de la trésorerie nécessaire pour le faire.

4. Livres comptables distincts :

Une entreprise gère trois ensembles de livres :

1. Comptabilité financière : Rapports destinés aux tiers (banques, investisseurs).

2. Comptabilité analytique : Données internes pour la prise de décisions.

3. Comptabilité fiscale : Données adaptées pour respecter les règles fiscales.

Résumé :

La comptabilité fiscale traduit la performance économique en termes juridiques et financiers pour


respecter les lois fiscales tout en tenant compte de la trésorerie disponible. Elle est cruciale pour
éviter les problèmes de non-conformité et optimiser la gestion des obligations fiscales.

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