CM Histoire Moderne du 11/09 : France du XVIème siècle

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20 novembre intra td
Bibliographie :
Outils de travail :
-Muchembled Robert, Dictionnaire de l’Ancien régime,2004
-Bély Lucien, Dictionnaire de l’Ancien régime, 2015
Sur le XVIème siècle en général :
-Bennasssar Bartolomé, Jacquart Jean, Le XVIème siècles,
2002
-Péronnet Michel, Le XVIème siècle : des grandes
découvertes à la contre réforme (1492-1620)
Sur la France :
Bourquin Laurent, La France au XVIème siècle (1483-
1610),2007
Cassan Michel, La France au XVI ème siecle,2005
Cornette Joel, Histoire de la France. L’Affirmation de l’Etat
absolu, (1492-1652), 2016
Hamon Philippe, Les Renaissances (1453-1559),2009
Jouanna Arlette, La France du XVIème siècles, 1483-1598,
1996
I/ Introduction à la France du XVIème siècle : repères
chronologiques, géographiques et politiques
II/ Dynamismes et inerties de la société française
(démographie, société, économie) : la France a-t-elle connu
un « beau XVIème siècle »
III/ La Renaissance des arts et des lettres
IV/ La monarchie française et le renforcement du pouvoir
royal sous François 1er et Henri II : un « premier
absolutisme ? »
V/ Le temps des réformes religieuse

I/ INTRODUCTION

Le 16ème siècle européens était difficile a limité ne commence

pas en 1501-1699, un problème sur la périodisation (consiste
a identifié les périodes homogènes d’un point de vue culturel,
politique, géographique, religieux et social), le 16è se
rapproche plus du moyen Age que la modernité, tout en
mettant fin au moyen Age c’est le début du de l’époque
moderne, les historiens par commodité ont donnés des dates
par processus la France du moyen Age au moderne à la
période classique.
Joel Cornette : 1492/Pierre Chaunu : « désenclavement
planétaire »
Laurent Bourquin, Arlette Jouanna : 1483/EG de 1484/
Charles VIII/Valois-Angouleme(1515-1589) : se faire une
généalogie dynastique
1515 : François 1er / 25 janvier 1515
Les historiens associaient les rois à une époque, laissait la
lecture influencé le point de vue des rois et leurs
interprétations.
Fin de la période : Arlette Jouanna ; Laurent Bourquin : 1598/
Edit de Nantes/ avènement d’Henri IV
1610/ assassinat de Henri IV par Ravaillac
2/Le « beau XVIème siècle » vs le temps des guerres de
religions ?
A/1515-1559 : beau 16ème siècle
B/1562-1598 : guerre des religions
De Nicolas Leroux
Jules michelet auteur à voir
A/ essor démographique de la 1ère partie du siècle, l’Age d’or
économique (hausse des productions), impression
enrichissement des population, mouvement de la
renaissance associé à l’humanisme dès 1460.
1562 : massacre de Wassy 1er massacre catholique contre les
protestants
Les études récentes reviennent sur historiographies XVIème
siècle en atténuant l’histoire et en exagèrent le chaos de la
2ème partie.
La seconde moitié était une période dite chaotique, rois
faible, assujettis, Catherine de Médicis (sa prudence
politique), la littérature et le cinéma ont montrer ces rois
comme faible, malades.
La mort d’Henri II 10 jours après l’accident qui l’a eu en juin
1559 Dans une joute de cheval, une alliance matrimoniale
entre l’Espagne et Henri II.
Les études récentes nuancent l’Age d’or du 16ème siècle, dès
1530 des difficultés financières s’accumulent, en montrant
l’extrême complexité aux guerres de religions plus
importances données aux moyens politiques utilisés (nouvelle
théorie politique post crise), la période de transition (1530-
1560), la crise religieuse n’était pas une rupture mais une
latence tout au long du règne d’Henri II.
3/Réflexion renaissance/XVIème siècle
Renaissance : à la fois une période et une civilisation marquée
par une rénovation intellectuelle, culturelle, religieuse et
morale. C’est intrinsèquement lié au courant de l’humanisme.
Terme qui s’oppose au Moyen-Age, terme honnis des
médiévistes
Pour Jouanna Renaissance :1470-1559
Lecture : notice « renaissance » dans arlette jouanna, la
France de la renaissance (partie dictionnaire)
Terence Cave : « l’image lumineuse que l’on s’obstine à
projeter sur l’époque … »
Les Littéraire et historiens ont cherchés à valoriser cette
époque tout au long du 16ème siècle.
Jouanna, pense qu’il y a 2 bornes : 1470-1559
Avec la crise politico religieuse causée par la mort d’Henri II,
moins d’importance aux lettres qu’a la politique.
CAIRN/JSTOR : revues histoires
II/ repères géographiques : le royaume de France au
XVIème siècle
1-Constitution et extension du territoire
-450000 à 460000 km2/ grande hétérogénéité des territoires
Zone restreinte par rapport à maintenant, c’était considéré
immensément vaste et divers
-frontières du royaume
Au Nord : comtés de Flandres et d’Artois
A l’Est : Alsace et Lorraine relié saint empire romain
germanique voir la définition/ Barrois suzeraineté
française/hors République Française franche comté
Au Sud Est : Dauphiné et Provence/ Savoie et Piémont de
1536 à 1559
Au Sud : Roussillon est hors du royaume depuis 1493
Au Sud-Ouest : Béarn et la Navarre
A l’Ouest : duché de Bretagne rattachée définitivement au
royaume en 1532 (mariage François 1er et Claude de
Bretagne)
Charles Estienne, La guide des chemins de France, 1552
22 journées de long et 19 de large
2- Diversité du « Royaume mosaïque » (Joël cornette)
Statut politico juridique très divers

-le domaine royal : domaine inaliénable/Claude de Seyssel

biographie à faire (juriste), les parlements doivent
expressément accepter ce droit inaliénable, parce que Le roi
doit vivre du sien, l’attachement est lié aux mentalités du
16ème siècle il doit vivre exclusivement des ressources que
produisent son domaine, impôts mis sur des guerres
normalement mais ils les mets quand mêmes.
-Territoires sur lesquels le roi gouverne sous un autre titre :
Dauphiné (1349) /Provence (1481) gouverne au titre de
comte
-Apanages, ce sont des terres qui ont été détachés du
domaine royal que le roi donne à ses fils cadets, qui n’auront
pas accès à la royauté, avec une condition si jamais il n’a pas
d’héritier mâle les terres reviennent à la couronne.
-Territoires sous suzeraineté : territoires qui ne détiennent
pas mais il peut y exercer son pouvoir, les habitants peuvent
saisir le tribunal, comme n’importe quels sujets de France et
la cour de Paris (1ère cour de justice du royaume)
Barrois
Flandres/Artois : suzeraineté française jusqu’en 1529
-Les enclaves étrangères
Calais à l’Angleterre jusqu’en 1558.
Dombes
Comtat Venaissais possession pontificales, les habitants sont
considérés comme régnicoles : ne pas être pleinement sujets
de France mais il a les mêmes droits que les français.
Principauté d’Orange : Chalon/ Orange-Nassau famille
hollandaise.
Les Écossais français sont aussi régnicoles.
-Les principautés indépendantes
Béarn (principauté)/ (Navarre royaume) : Ferdinand d’Aragon
(1512)
Navarre divisée en 2 : la partie basse est française
Le prince de Béarn est un Bourbon et Antoine de Navarre est
très proche politiquement du Béarn.
Conclusion : Transition inachevée entre une monarchie
centralisée et une monarchie de type féodale héritée du
Moyen Age dans lequel le roi continue d’être le seigneur des
seigneurs, le Primus inter pares : celui qui est à la tête d’une
pyramide de liens de dépendances (vassal/suzerains).
Tout cela aboutit à une grande complexité juridique, mais
pour l’époque et par apport aux voisins, le royaume de
France parait assez ramassé et compact (notamment par
apport à l’empire éclaté de Charles Quint).
Les grandes familles de la noblesse ont tout intérêts de
ralentir la progression territoriale car elles sont généralement
possédées par de grandes familles nobles, ce sont des enjeux
de pouvoirs immobilières, récupère des liens de fidélité,
ressources, argents, prestige, le roi devra lever des troupes
que par les nobles et ce sont eux qui ont les troupes enjeux
politique, économique et démographique, la lorraine est à la
famille Guise.
III/ Le royaume de France et ses voisins : rivalités et
prétentions à l’hégémonie européenne au temps des
guerres d’Italie.
Inflexion diplomatique française, rivalité ancienne anglaise et
elle passe au second plan, émergence d’un nouvel adversaire
à l’échelle européenne et mondiale. (dont Charles Quint est
l’incarnation)
Monarchie composite des Habsbourg :
-Héritage : Espagne/Pays bas/ Franche comté/
Autriche/Naples/Sicile/ Nouveau monde
Monarchie impérialiste et qui cherche à conquiert
Et cherche à conquiert le saint empire romain germanique et
le duché de milan.
-Terre impériales : Saint empire ; territoires italiens
Les guerres d’italiens répondent à une volonté
expansionniste et impériale, monarchique et universel (1494-
1559) ;4 rois de France (Charles VIII, Louis XII, François 1er et
Henri II 10 j avant son accident).
Traité Cateau-Cambrésis (avril 1559)
Une guerre en forme de croisade pour Charles VIII
François 1er a la Volonté hégémonique au prestige de la
monarchie, de sa dynastie et de sa famille.
Les autres acteurs vont de l’écosse à l’empire ottoman, tous
les états sont sollicités, tous leurs intérêts sont touchés donc
ils participent au conflit.
I/La France face à la monarchie impériales des Habsbourg
Cf Michel Cassan p45-59
Le roi de France cible 2 territoires en Italie : le royaume de
Naples détenu par une dynastie aragonaise et le duché de
Milan, détenu par la puissante famille des Sforza.
Territoires intéressants d’un point de vue économique, les 2
camps veulent avoir un royaume avec une politique
méditerranéenne.
Aout 1494 : début de la conquête de Charles VIII, pour
récupérer son royaume de Naples et de Jérusalem, parce qu’il
considère que c’est un héritage qui n’a pas bénéficié.
Les Médicis De Florence sont renversés par les Français.
2 événements provoquent l’inquiétude du pape Alexandre VI
(Borgia) et de l’empereur (ou roi des romains) Maximilien Ier,
grand père de Charles Quint.
-22 février 1495 entrée de Charles VIII à Naples en tenue
d’humilité (CVIII est en croisade religieuse)
-12 mai, entrée solennelle avec pomme d’or et un manteau
de drap d’or : signe d’une ambition impériale de Charles VIII.
Juillet 1495, à Fordoue les Français battent en retraite et 2
ans après les français sont exclus du royaume de Naples.
Un « occasionnel » (plaquette imprimée pour une occasion
particulière) qui évoque ici « La prise et réduction de Naples
et autres plusieurs fortes places et beaux faits de guerre »,
1495.