Kechidi, Zahia
Kechidi, Zahia
Kechidi, Zahia
THÈME
APPLICATION DES ANALYSES MINERALOGIQUES ET
GEOTECHNIQUES DES SCHISTES AU GLISSEMENT DE
TERRAIN D’AIN EL HAMMAM
A mes parents
A mes grandes mères
A mes frères et sœurs
A tous mes oncles
A toute mes tantes
A tous mes amis
A mon entraîneur
A tous les athlètes que je connaisse
A tous ceux qui me sont chers
A la m ém o ir e d e m a m eilleu r e a m ie
« A . FA I ZA »
Je remercie les membres du jury qui me font grand honneur d’examiner ce travail. Je
les prie de croire à ma respectueuse reconnaissance.
Je remercie l’équipe technique du laboratoire qui m’a aidé dans la préparation soigneuse
de la partie expérimentale.
A tous ceux qui m’ont soutenu de prés ou de loin a l’aboutissement de ce travail, surtout
et très particulièrement à mes collègues D. Lynda, G. Fadhila, K. Abdenour enfin à tous
mes collègues des deux options.
Je dis un grand merci pour toute ma famille, à mon père plus particulièrement, à ma
mère et ma grande mère.
Enfin, j’ai une pensée toute particulière et une très profonde gratitude pour mon grand
frère « Rachid » qui m’a toujours aidé et soutenu.
Introduction..................................................................................................................... 61
5.1. Reconnaissance de sol .............................................................................................. 61
5.2. Etude géotechnique .................................................................................................. 62
5.2.1. La nature Lithologique du site............................................................................ 62
5.2.2. Observations sur le terrain ................................................................................. 63
5.2.3. Les essais in-situ ................................................................................................. 63
A- Sondages carottés .............................................................................................. 63
B- Les essais piézométriques ................................................................................... 63
5.2.5. Résultat travaux de sondages carottés ................................................................. 64
5.2.4. Travaux sur site .................................................................................................. 64
5.2.6. Résultat des mesures piézométriques ................................................................. 69
5.2.7. Résultats des mesures inclinométriques................................................................ 71
L’étude des glissements de terrain et la prévention des risques qu’ils engendrent relèvent de la
géologie appliquée et de la mécanique des sols. Un glissement de terrain constitue une
menace sous deux aspects.
• Premièrement le déplacement de la masse de sol ou d’un bloc de roc provoque le
débris ou la destruction des éléments situés au niveau de ce site.
• Deuxièmement, l’étalement de la masse résultant de ce mouvement, qu’on appelle
débris, peut être la source de dommages majeurs, voir meurtriers.
Les ingénieurs civils spécialisés en géotechnique sont peu nombreux. La plupart du temps, ils
réalisent des reconnaissances des sols et roches et dimensionnent des fondations. Les
problèmes de stabilité de pentes nécessitent, pour être convenablement traités, un savoir-faire
spécifique. Typiquement, deux situations sont rencontrées :
• le terrain n'est pas encore déstabilisé, mais des travaux sont projetés qui modifieront
les conditions de stabilité; un glissement de terrain s'est produit. Dans le premier cas
l'ingénieur doit évaluer les conditions de stabilité lors des différentes phases des
travaux sur la base des caractéristiques de sol incomplètes en utilisant des méthodes de
calcul limitées et en respectant des normes ou règlements spécifiques au pays dans
lequel l'entreprise fait affaire.
• Dans le deuxième cas, l'ingénieur doit analyser les conditions qui régnaient lors du
glissement et définir les solutions de réparation les plus économiques dans des délais
relativement courts, car une masse de sol instable reste potentiellement dangereuse. Ce
dernier aspect relève la plupart du temps d'une expertise réalisée par un spécialiste.
En outre L’extension des glissements de terrain est variable, allant du simple glissement de
talus très localisé au mouvement de grande ampleur pouvant concerner l’ensemble d’un
versant. Les profondeurs des surfaces de glissement varient ainsi de quelques mètres à
plusieurs dizaines de mètres de profondeur. On parle de glissements superficiels dont les
signes visibles en surface sont souvent spectaculaires (fissures dans les murs des habitations,
bourrelets dans les champs, poteaux penchés…) et de glissements profonds qui présentent
moins d’indices observables et qui sont donc plus difficilement détectables.
"ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE"
Les mouvements de terrain étant souvent peu rapides, les victimes sont, fort heureusement,
peu nombreuses. En revanche, ces phénomènes sont souvent très destructeurs, car les
structures et les infrastructures sont très sensibles ce qui engendre des dommages très
considérables et irréversibles dans les constructions et les réseaux enterrés. Les bâtiments,
s'ils peuvent résister à de petits déplacements, la maçonnerie subit des fissurations intenses,
même si les déplacements sont seulement de quelques centimètres. Les désordres peuvent
évoluer rapidement, de telle façon que la sécurité des occupants ne peut plus être garantie, la
démolition reste alors la seule solution à apporter.
Les mouvements de terrain ont des conséquences sur les ouvrages (bâtiments, voies de
communication…), allant de la dégradation à la ruine totale.
Le mouvement de terrain de Ain El Hammam, est un glissement qui date de plus de 40ans, il
menace toute une ville de la grande Kabylie, il s’agit d’un versant qui bouge et entraine avec
lui des constructions et des infrastructures. Ce phénomène risque de provoqué des dommages
et des dégâts plus que l’on a déjà approuvé.
L’effet simultané des facteurs naturels et anthropiques a accéléré son activation et avancé
son développement. L’agent le plus influant est l’eau qui se trouve en grande quantité dans
cette zone ainsi que la géologie du site, Le second est les actions incontrôlées de l’homme.
A l’heur actuel la première question qui vient à l’esprit ;
Quelle est la solution à proposer pour la stabilisation du glissement de terrain d’Ain El
Hammam, y’a-t-il une solution efficace ?
On va essayer dans cette partie d’étudier ce glissement, les principales causes ayant conduit à
sont apparition et ses conséquences.
Et définitions
Devant l'aggravation des dégâts observés au cours de ces dernières années, de nombreuses
recherches ont été engagées pour pouvoir limiter les risques causés par le glissement d’Ain El
Hammam. L’application des analyses minéralogiques et géotechniques des schistes dans
l’étude des glissements de terrains vise à développer les objectifs suivants:
§ Faire une synthèse des données existantes sur le glissement d’Ain El Hammam.
§ Mieux comprendre ce glissement et les facteurs déclenchant.
§ Déduire l’influence du sol sur le glissement en se basant sur la minéralogie du site.
§ Prévenir les risques directs ou indirects.
§ déterminer la susceptibilité des différents faciès aux mouvements de masse et ce
En relation avec les caractéristiques minéralogiques et géotechniques des schistes.
§ Définition des mécanismes et des formes liées au glissement de terrain d’A-E-H.
§ Détermination de la susceptibilité des matériaux à fluer sous différentes conditions
minéralogiques et géotechniques afin de prévoir les zones prédisposées aux
mouvements de masse.
La méthodologie adoptée dans ce travail est basée sur deux principes essentiels :
1- une étude pétrographique et minéralogique fine qui permet une bonne
reconnaissance du matériau étudié.
2- L’influence de ce matériau sur le glissement d’Ain El Hammam.
Il ya dans la nature quelques 3000 espèces minérales qui sont formées a partir de 92 éléments
chimiques.
Les minéraux qui se retrouvent très souvent sont environ de 40 à 50. Ce sont par exemple le
quartz, les feldspaths, les micas, les pyroxènes, les amphiboles, l’olivine… ils constituent la
plus grande partie des différentes roches.
Beaucoup de minéraux prennent naissance dans les profondeurs de la terre où règnent de
hautes pressions et des températures élevées (900 à 1300°C). [27]
La pétrographie, est la science qui a pour objet ; l’étude de la composition minéralogique des
roches et leur classification. La pétrographie étudie aussi les caractères et la formation
(altération du substratum) des sols.
1 chapitre 1: objectif de l’étude et approche méthodologique
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Partie I : Partie Bibliographique 2010
Pour des raisons d'économie ou même quelquefois de négligence, certains maîtres d'ouvrages
ne font faire aucune campagne de reconnaissance sur le site où ils ont choisi de construire. Ils
se contentent quelquefois d'une vague coupe de terrain récupéré sur un site éloigné de
plusieurs centaines de mètres, quand ce n'est pas de plusieurs kilomètres. Malheureusement ce
cas est très rencontré en Algérie
Il est indispensable avant la mise au point d'un projet de bien connaître l'environnement
géotechnique. Pour cela il est nécessaire de procéder à l'évaluation des points suivants :
- la résistance du sol en procédant à des essais en place, mais aussi en laboratoire, afin de
déterminer les caractéristiques physiques et mécaniques des sols.
- la variation des nappes phréatiques dans le temps et notamment le niveau des plus hautes
eaux connu…
La négligence des ces étude a pour conséquence plusieurs désordres tel-que :
l’apparition des fissures sur les constructions et parfois leur ruine.
voir même des pertes en vie humaine surtout si l’intervention est tardive.
La fissuration, la dislocation et des affaissements dans le sol.
La rupture des réseaux hydraulique.
Coupure de routes…….
Roche: matériau formé, en général, d'un assemblage de minéraux et présentant une certaine
homogénéité statistique.
Minéral: Espèce chimique naturelle se présentant le plus souvent sous forme de solide
cristallin. La classification est basée sur leurs caractères chimiques et cristallographiques.
Quelques exemples de grandes classes de minéraux:
- les carbonates, les phosphates, les sulfates, les silicates...
Donc : une roche est un assemblage de minéraux
Un minéral est un assemblage ordonné (cristal) d’atomes.
Le schéma ci-dessous montre les étapes de formation des différentes roches.
On distingue 3 grands groupes de roche que l'on différencie par leur mode de formation :
ignées, sédimentaires et métamorphiques.
Fig.1.1.
SOURCE (ENS Cachan – Agrégation de Génie Civil Plan de la deuxième séance
François Martin (Cetu).
On a longtemps cru, et l'idée reste encore ancrée dans le grand public, que l'intérieur de la
terre était le siège d'un "feu central" et qu'il était constitué de matière en fusion qui remontait
à la surface lors des éruptions volcaniques.
On sait en effet depuis très longtemps que la température augmente avec la profondeur et les
mineurs s'en apercevaient très bien lorsqu'ils descendaient au fond de la mine. L'augmentation
de température mesurée à la surface est de l'ordre de 3°C/100m.
B/ Roches sédimentaires
Ce sont des roches exogènes, c'est à dire formées à la surface de la terre et qui représentent
5% en volume de la croûte et en couvrent 75% de la surface. Elles sont très variées car leur
genèse dépend de nombreux facteurs:
- nature initiale des matériaux désagrégés et altérés,
- type d'altération,
- mode de transport,
- zone de dépôt,
- les modalités de la diagénèse (ensemble des processus qui transforment un sédiment
meuble en roche compacte et indurée).
Les trois quarts des continents sont recouverts d’une couche de débris. Cette couche a
différentes épaisseurs, selon l’endroit. Ces débris proviennent en partie des roches ignées et
métamorphiques qui ont été arrachés par l’érosion. Transportés par les glaciers, le vent et
l’eau, les débris se déposent peu à peu dans le fond des océans, des lacs et des rivières. Au fil
Du temps (des milliers d’années), les couches de débris se sont superposées et solidifiées,
formant des strates compactes de roches sédimentaires. Au moment de la compaction des
débris, il se produit différents phénomènes. Les sédiments sont souvent mêlés aux matériaux
Présents, par exemple au fond de l’océan, et c’est un peu ce qui assure la cimentation des
sédiments. Les strates peuvent être étudiées et elles conservent le souvenir des roches
primitives résultant de l’accumulation des débris. Tout dépendant des événements qui se sont
produits (éboulis, volcans, inondations, etc.), les strates seront différentes. Les roches
sédimentaires conservent aussi très souvent la trace des végétaux et animaux qui étaient
présents au moment de leur formation. On appelle ces traces des fossiles.
C/ Roches métamorphiques
Définition
Le métamorphisme est la transformation d'une roche à l'état solide du fait d'une
augmentation de température et/ou de pression, avec souvent cristallisation de nouveaux
minéraux, dits néoformés, et acquisition de textures particulières (ex: schistosité).
La roche de départ peut être n'importe quelle roche (magmatique, sédimentaire ou
métamorphique).
Les roches métamorphiques se forment dans les zones de déformation intense de la croûte
terrestre: les zones de subduction, la chaîne de montagnes etc....
Exemple
Granite ->augmentation de T et P -> gneiss
Calcaire-> " " -> marbre
Les roches métamorphiques se forment sous l’effet de 2 facteurs : les très hautes températures
et les grandes pressions. Par exemple, lorsque le magma circule dans la croûte terrestre, les
roches déjà présentes sont exposées à de hautes températures. Lors de la formation des
chaînes de montagnes, la pression exercée est très considérable. C’est donc ce qui forme les
roches métamorphiques. Lorsque les roches sont soumises à des températures et des
pressions élevées, leurs cristaux adoptent des formes tout à fait différentes, elles changent de
nature.
La chaleur et la pression transforment les roches de deux façons. Premièrement, elles
bouleversent leur composition minéralogique, c’est-à-dire que de nouveaux minéraux sont
formés. Ensuite, elles modifient la taille, la forme et l’alignement des cristaux. Les cristaux
initiaux sont décomposés et ensuite recristallisés. [11].
Le schiste est une roche métamorphique dans laquelle les cristaux de la minérale principale
sont disposés en couches parallèles et formant un grand feuillet bien développé. La roche
schisteuse est affectée d’une texture particulière appelée schistosité ou foliation provenant de
la transformation des argiles par déshydratation sous l’action de pressions orientées les
minéraux argileux de la roche d’origine se réorientent tous perpendiculairement aux
contraintes lorsque le métamorphise est faible : les schistes sont généralement ardoisiers ; les
roches soumises à un métamorphise plus fort ne sont plus des schistes mais des micaschistes :
le schiste se forme généralement dans les conditions de faible température et de fortes
pressions, il se trouve en couleur noir a gris foncé sans brillance.
Les schistes varient selon leur composition. Une argile pure donnera un schiste pur tendre
feuilleté, mais une argile sableuse donnera un schiste gréseux plus compact et plus dur. On
peut distinguer plusieurs types de schiste dont les principaux sont :
1. Schistes tachetés
1.7. La schistosité
Parmi les schistes importants figurent les micaschistes, les chloritoschistes et les talcs
schistes. Généralement, le quartz est le principal minéral secondaire [10]. La roche schisteuse
la plus courante et la roche métamorphique la plus commune après le gneiss est le
micaschiste. Il se compose de mica, habituellement sous forme de biotite ou de muscovite et
de quartz en quantité moindre. Les schistes qui contiennent des minéraux secondaires sont
désignés par le minéral secondaire le plus important : micaschiste à grenat, calcifère, etc.…
a) Quartz : c’est un minérale de couleur grise a éclat huileux (vitreux). Il est en général
transparent mais peut aussi être coloré (en blanc laiteux, en violet, noire). Il est dur
mais sa résistance aux chocs est très faible. [3]
b) Micas : ils ont la forme de piète plaques brillantes blanches ou noires, ils sont tendres
et rayables à l’angle et ils peuvent se débiter en fines lamelles. Ils sont clivables. [3]
c) Pyrite : sulfure de fer cristallisant sous forme de cristaux bien définis ainsi qu’en
masses amorphes. Ce minéral est de couleur jaune cuivre, il est opaque et présente un
éclat métallique [3].
d) Argile : roche plastique imperméable et résiste quand elle est imbibée d’eau. Les
argiles constituent un groupe d’aluminosilicates hydratés formées par l’altération de
roches feldspathiques comme le granite. [3]
f) Talk : le talk est l’un de ces minéraux qui rend le touché souvent doux et soyeux. Il
est composé d’acide de méta-silicate de magnésium.
Notre échantillon a été prélevé dans la zone de glissement d’Ain el-hammam à 50 Km sud-est
de la ville de Tizi-ouzou.
Les schistes sont disponibles en quantités très importantes et ils sont abondants dans tout le
massif de la grande Kabylie. Par exemple Tigzirt, Ain-El-Hammam, Ait-Aissa-Mimoune,…
Voir la carte de localisation du matériau schiste au niveau de la grande Kabylie
Conclusion
Les glissements de terrain comptent parmi les risques géologiques les plus importants. La
présence du matériau schiste sous un état fragilisé est un paramètre déclenchant ce
phénomène. Son influence sur le glissement de terrain de Ain EL Hammam fera l’objet du
prochain chapitre.
Introduction
Ain El Hammam est une région montagneuse située à une cinquantaine de kilomètres au sud-
est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou. Cette ville est située sur le versant nord du
Djurdjura à 1080 m d’altitude. La présente étude est consacrée à la zone de glissement et
d’affaissement qui affecte essentiellement la zone du marché et le centre ville d’Ain El
Hammam dont la superficie moyenne est de l’ordre de 10 Ha [4]. On dit que les glissements
de terrain s’expliquent par la conjonction de facteurs permanents ou de prédisposition (nature
et structure des formations géologiques, pente, etc...) et des facteurs déclenchant comme la
pluie, une fuite de canalisation ,une secousse sismique ou les nappes souterraines, et plus
exactement leurs fluctuations liées aux conditions météorologiques ou parfois aux actions
humaines, sont très souvent à l’origine des grands glissements.
Il s’agit d’une réactivation d’un glissement ancien qui occupe actuellement des surfaces de
plus en plus étendues. Il affecte une zone en versant d’orientation nord – sud, à pente très
raide et qui constitue la zone d’extension -Coté ouest de l’ancienne ville d’Ain El Hammam.
Cette ville a connu, de par son relief abrupt, des glissements et des affaissements de terrain
qui font craindre le pire. Face à cette situation, des mesures préliminaires furent prises par le
passé, en attendant d’y remédier durablement. Néanmoins, cette dernière solution tarde à
venir face à la complexité du problème. Le mal a été découvert dans les années 1950, une
vingtaine d’année plus tard (après 1970) un rapport a été établi par un bureau d’étude français
où il est signifié que le terrain de la ville s’affaissera de 2cm par an. En 1975, une solution par
un système de drainage a été effectué à l’aide de buses « 300 » perforées et enterrées à trois
mètres sous le sol. Cette solution s’est avérée limitée dans le temps puisque avec l’apparition
de faille les buses se détachent l’une de l’autre atteignant des décalages de plus de 15cm
laissant s’échapper ainsi sous la terre des eaux usées et des ruissellement pluvial, des fissures
et des inclinaisons ont été constatées sur plusieurs bâtisses, les chaussées les trottoirs et les
réseaux d’assainissement sont endommagés. Les indices d’instabilité les plus marquants ont
été localisés au Nord-Ouest de l’ancienne ville. Ces instabilités sont apparues suite à de fortes
crues et ont affecté une partie de la chaussée de la RN°15 (quelques battisses anciennes et une
partie de l’esplanade du marché). Suite à ces désordres, trois rapports préliminaires ont été
établis par le laboratoire L.N.T.P.B (Dossier S 32 C 637 ; N° 1119/CC/MF du 27/05/1970 et
N° 4473/CC/BA du 10/03/71 ; Dossier 17/72/G du 24/05/1972) [4] ; Les travaux de
reconnaissance se sont avérées insuffisants, ils ont été ensuite complétées en 1972 par une
étude plus détaillée effectuée par le même laboratoire (L.N.T.P.B) dans le but de mieux
cerner les causes du glissement. A l’état actuel, le mouvement du terrain présente une forme
plus complexe et affecte des espaces plus étendus, impliquant aussi bien les ouvrages anciens
que récents.
Appelé a l’époque des français Michelet, puis Ain El Hammam après l’indépendance vu les
nombreuses sources d’eau existant dans cette région. Cette ville montagneuse a été créée par
les français en 1881. Elle fut baptisée Michelet en hommage a l’historien français jules
Michelet. [1].
Depuis sa création aucun mouvement de terrain n’a été constaté dans toute la région de 1881
jusqu'à 1950. Après 1950, des cisaillements ont été constatés au niveau du marché, des études
géologiques sont alors lancées par les français afin de définir la source du problème. Puis une
décision d’interdiction de toute construction supérieure à R+1 est prise dans cette zone.
D’après le rapport de l’étude du laboratoire français [TTI] « Les observations sur les terrains
et l’examen des photographies aériennes tendent à monter que des mouvements de terrains
étendus à tout le versant se sont produits il ya très longtemps. Des panneaux schisteux
volumineux se seraient déplacés, remaniés en partie basse par des glissements et des coulées.
Cette activité a totalement disparue et les indices ont été masqués par l’érosion plus récente et
la colonisation par la végétation. Cette hypothèse expliquerait un équilibre fragile de
l’ensemble du versant et l’existence de terrains remaniés en profondeur ».
Les images ci-dessous montrent les différentes zones étudiées actuellement prises avant
l’indépendance.
Fig. 2-5. rue principale en 1935 appelée aujourd’hui rue colonel Amirouche(Située en
zone rouge aujourd’hui)
2.2.2. Après l’indépendance « fin des années 60, début des années 90 »
Les signes de réactivation du glissement ont commencé au mois de décembre 1969 après des
fortes pluies (lettre de monsieur le président d’Ain El Hammam N°58 et 64/SG/I.Z du 26
janvier 1970). [13].
Le glissement provoque des désordres dans la RN 15 dans les bâtiments environnants et dans
le remblai du marché.
Mais pendent cette période seule la partie haute, urbanisée ou en cours d’urbanisation le long
du boulevard Amirouche, semble avoir attiré l’attention. Les premières études en 1970-72
indiquaient en particulier que l’instabilité concernait « la couche de remblais et la couverture
argilo-schisteuse ».
Les résultats de ces études avaient permis d’élaborer un plan d’occupation du sol interdisant
les constructions en hauteur sur le site du marché et ses environs.
Vers les années 1990, des constructions en R+5 ont été édifiées le long du boulevard
Amirouche. Des instabilités de terrain avaient été signalées lors de la construction du bâtiment
de la BDL où l’école située à l’amont a connu de sérieux désordres dans la structure et dans la
maçonnerie. [12]
Ensuite, il ne semble pas qu’il y ait d’événement, hormis de légers affaissements localisés.
L’urbanisation va modifier le paysage et c’est en 2002-2004 que des désordres réapprissent
suite à plusieurs facteurs comme le séisme de l’an 2003, la neige de l’an 2005, des désordres
importants ont été constatés surtout en 2006, à la suite de fortes pluies orageuses qui ont
engendrées une fissuration de plusieurs habitations du Boulevard Amirouche.
En 2006, il est à noter que le lacet de la petite route descendante au sud-est s’est légèrement
affaissé, montrant ainsi que le mouvement a gagné le versant, tout au moins côté sud. Les
déplacements apparaissent toutefois relativement peu importants (centimétrique à
décimétrique) et lents.
De là l’ordre de démolition a été lancé en mai 2009 comme le montre les photos ci-dessous :
A l’heure actuelle, la délimitation exacte de la zone d’étude qui correspond aux 186.47 Ha
[suivant l’étude du laboratoire français] n’est qu’approximative. La limite digitalisée ci-
dessous donne une surface de 262.36 ha.
A ce jour un pronostic sur l’évolution à court terme est difficile à établir à fortiori pour les
années à venir en l’absence de mesures inclinométriques piézoélectrique et de suivi
topographique, les seules indications qu’il est possible de donner avec prudence dans le
contexte actuel en septembre 2009 sont les suivantes :
• Une réactivation est très probable avec le retour des précipitations hivernales de
l’intensité de celles-ci dépendra l’ampleur des désordres
• Un glissement généralisé brutal et catastrophique ne parait guère envisageable
• Une extension des désordres plus à l’amont devrait être assez limitée [15]
Les photos ci-dessus montre l’évolution après l’an 2006 jusqu’à l’année dernière
Fig.2-11: Situation de cette zone en 2006 Fig.2.12- : Situation de cette zone en 2009
(Septembre /2006) (Avril /2009)
Fig.2.15- : Fig.2-16 :
Septembre 2006 le bâtiment 15,14 et 19 Avril 2009 les bâtiments 15,14 et 19
Habités. Évacue.
Ain El Hammam est une daïra de la willaya de Tizi-Ouzou de la grande Kabylie au nord
algérien. Elle est Située au pied de la montagne de Djurdjura. La commune de Ain El
Hammam s'étend en majeure partie sur le territoire de l'ancestrale tribu (âarch) des At
Menguellat. La commune de Ain El Hammam a une superficie de 38,55 km2 pour une
population de 20 147 habitants soit une densité de 523 hab. /km². Elle est limitée par la
commune d'Ait Aggouacha au nord, Aït Yahia à l'est; Abi Youcef au sud-est; Akbil,
Yattafène et Iboudraren au sud; Beni Yenni à l'ouest.[1]
Le nord de l’Algérie correspond à une frontière de plaques majeures. Cette frontière active,
concentrée sur la totalité de la déformation actuelle liée à la convergence Afrique-Europe en
méditerranée occidentale. Le raccourcissement se répartit en effet entre la terre (~2 à~3 mm
/an) (Calais et al, 2003 ; Nocquet et Calais, 2004 ; Meghraoui et Doumaz, 1996 ; Serpelloni et
al, 2007).
Les récents travaux (Bracène et Frizon de Lamotte, 2002, Roca et al. 2004) résument sur une
coupe au large de l’Algérie la vision actuelle des structures à l’échelle lithosphérique. Si la
convergence opposée des structures terre-mer y est bien visible, de nombreuses inconnues
demeurent sur :
1) La disposition, le nombre et l’enracinement des accidents à convergence continentale
dans le bloc de la grande Kabylie et équivalents latéraux.
2) La géométrie du contact majeur entre zones interne et externe de la chaîne
Maghrébine, qui scelle la paléosubduction Téthysienne.
3) La nature, l’âge et la tectogenèse de la zone transitionnelle qui s’étend au-delà des
zones internes, notamment sur l’éventuel coulissage tardif entre ces deux zones. Il faut
noter également que la vision tridimensionnelle de cette coupe est indispensable pour
rendre compte des variations évidentes d’extension des zones internes.
La nature géologique des terrains est un des principaux facteurs d’apparition des glissements
de terrain tout comme l’eau et la pente. La présence d’argile en forte proportion est toujours
un élément défavorable compte tenu de ses mauvaises caractéristiques mécaniques. La
saturation des terrains en eau (présences de sources, fortes précipitations, fonte des neiges
brutales) joue aussi un rôle moteur dans le déclenchement des glissements. Aujourd’hui, la
région d’Ain El Hammam est touchée par un glissement de terrain de grande ampleur,
profond sur plusieurs dizaines de mètres et étendus sur plusieurs dizaines d’hectares. En
raison de la présence des couches de sol hétérogènes (des schistes altérés et d’argile ….).
Les études géologiques anciennes ont permis de situer le cadre géologique d’Ain El
Hammam.
Au niveau de cette région, les terrains sont caractérisés par les ensembles lithologiques
suivants :
• Un ensemble schisteux constitué de schistes satinés et de micaschistes. [4].
• Un ensemble gneissique contenant les gneiss oeillés et les gneiss fins. [4].
* Les schistes satinés présentent une schistosité de direction moyenne orientée ENE-WSW
avec un plongement qui varie de 40 à 60° vers le Sud-est. Ils sont en contact soit avec les
micaschistes, soit avec les gneiss.
La roche est de couleur grise foncée, très finement litée avec un débit facile suivant le plan de
schistosité principal. Elle renferme des exsudats de quartz d’échelle centimétrique à métrique
conforme à la schistosité. Localement dans les schistes satinés s’intercalent des bancs de
quartzites.
* Les micaschistes apparaissent à la base des schistes satinés. D’allongement Est-Ouest, leur
schistosité prend une direction ENE-WSW et un plongement qui varie de 30 à 80°.
Les micaschistes se débitent en plaquettes suivant le plan de schistosité principal et présentent
des grains très fins. Ils sont de couleur crème foncée à marron clair. Localement, ils sont
sombres et ceci peut être dû à la présence de tourmaline et de biotite ; cette dernière se
présente en grandes paillettes bien visibles à l’œil nu, et sans aucune orientation préférentielle.
Dans les micaschistes, s’intercalent parfois :
a) Des bancs de quartzites
b) Des filon-couches lenticulaires d’amphibolites
c) Des filons de barytine.
Ces schistes sont plus au moins altérés, et l’altération a été facilitée par la fracturation de la
roche dans sa partie supérieure. Le produit d’altération est un limon argileux de couleur
rougeâtre qui contient des fragments de schistes. [4].
La majeure partie des terrains de la zone affectée est masquée par des jets de remblais ou par
le tissu urbain. Les remblais peuvent atteindre une épaisseur de 15m selon les travaux réalisés
par le LCTP à l’endroit connu sous le nom de < Esplanade du Marché>.
Les rares affleurements existant montrent que les terrains en place sont constitués de schistes
satinés grisâtres. Ces terrains schisteux surmontent généralement une épaisse couverture
argilo-limoneuse. Ils renferment des bancs de quartzite et présentent un état très fracturé avec
des pendages sub-verticaux. [4].
Limite de la zone
étudiée.
La déformation souple, s’est manifestée principalement dans les schistes et les plis observés
sont isolinaux droits, d’échelle centimétrique à métrique ; ils sont parfois faillés au niveau de
la charnière qui souvent se montre pointue.
Rarement, des plis cylindriques ont été mis en évidence sur la route qui mène de la ville de
Ain El Hammam vers le village de Boudafel. Leurs plans axiaux sont de direction N220 et de
plongement de 30° vers le Sud-est.
Les failles sont de différentes échelles et leurs directions principales sont d’orientation Est-
Ouest, Nord-Sud et Nord Est- Sud Ouest. Elles affectent, soit plusieurs ensembles
lithologiques à la fois, soit elles n’affectent qu’un seul.
Au Nord de Taskenfourt, une faille de direction Est-Ouest, soulignée par une brèche
d’échelle métrique et affectant les schistes satinés et les gneiss.
Elle est reprise par autre faille de direction Nord Ouest- Sud Est, en faisant d’écaler le
compartiment Est vers le Nord-Ouest.
Au village d’Azrou Kellal, une faille révélée par une zone broyée, met en contact les
schistes satinés avec les gneiss et elle a été reprise par une faille Nord-Sud.
Au Nord d’Azrou Kellal, un miroir de faille décamétrique dans les gneiss. Cette faille met
en contact les schistes satinés à l’Est avec les gneiss à l’Ouest.
Entre les villages d’Azrou Kellal et Boudafel, des failles en « relais » de direction Nord Est-
Sud Ouest ont affecté les gneiss et les schistes satinés.
Dans les micaschistes, il y apparaît une fracturation de direction multiple.
Une faille de direction Nord Est-Sud Ouest qui affecte les micaschistes dans leurs ensemble,
semble se prolonger jusqu’au village de Menguellet. Localement cette faille est soulignée par
une zone cataclastique et met en contact les micaschistes avec les schistes satinés. [4]
Le relief montagneux de la zone étudiée est constitué de crête souvent affilées dominant des
versants abrupts et des ravins encaisses. Le réseau hydrographique hiérarchise est dense. Le
relief majeur de cette région est la longue crête qui porte la ville d’Ain el hammam et l’autre
bourg important de L. NATH IRATEN, suivant une direction moyenne NW – SE
Au niveau de Ain al hammam la crête urbanisée est surbaissée (côte 1078) avec 2 cols au
NW (environ1055) et au SE (environ 1070) par rapport aux pointements NW (cote 1098) et
SE (côte 1155).
Il faut noter ici que la direction structurale majeure So (N60-100°) est oblique par apport à
celle de la ligne de crête et à l’orientation du versant au sommet (N125° au niveau de
boulevard AMIROUCHE). Ceci est moins vrai de part et d’autre du bassin versant affecté par
un glissement de terrain au sud est (crête 1155) et au nord ouest (crête 1098) ou les pentes
sommitales sont inclinées vers la sud
Ainsi il apparaît qu’une formation nettement plus tendre (schistes sericiteux largement
prédominants est sensibles à l’altération) occupe l’espace entre les 2 cols suivant une direction
ENE –WSW. L’examen stéréoscopique des vue aériennes confirme ce trait
géomorphologique avec peut être un laminage locale en direction structurale (non confirmé),
non identifié clairement sur le terrain.
C’est au droit de cette crête surbaissée que le versant côté SW présente des indices
géomorphologiques traduisant la présence d’un glissement de terrain ancien ravivé par des
ruisseaux et le ruissellement et réactivé récemment tout au moins en parti haute [12]
L’Algérie du Nord a connu plusieurs séismes historiques dont certains ont été dévastateurs
(1716-1825-1856-1954-1980 et 2003). Les données de sismicité historique et instrumentale,
publiées au cours de ces 15 dernières années, n’ont rapporté aucun séisme destructeur en
Kabylie à l’exception du séisme récent de mai 2003 qui affecta une partie de la Kabylie
littorale orientale. Les cartes de sismicité historique et instrumentale d’Algérie montrent une
distribution spatiale des épicentres qui suggère que certaines zones dont la Kabylie, peuvent
être considérées comme faiblement sismiques.
Les épicentres des rares séismes ayant affecté cette région montre que leur distribution forme
deux alignements ;
Le premier, orienté Nord Ouest - Sud Est correspond à l’axe Isser-Bouira et le second, orienté
Est - Ouest puis Nord Est - Sud Ouest, correspond à la bordure Sud des massif Kabyles.
Les évidences géologiques liées à l’activité récente des failles suggèrent plutôt une intense
activité tectonique.
Les rares affleurements identifiés au niveau de la zone affectée ont montré que le terrain en
place est constitué par des schistes satinés, généralement surmontés par une couverture argilo-
limoneuse ou des remblais.
Ces schistes satinés présentent une schistosité de direction moyenne orientée ENE-WSW avec
un plongement qui varie de 40 à 60° vers le Sud-est.
La roche est de couleur grise foncée, fracturée et très finement litée avec un débit facile
suivant le plan de schistosité principal. Localement dans les schistes satinés s’intercalent des
bancs de quartzites.
Le réseau de fracturation intense qui caractérise ces schistes, favorise l’infiltration des eaux
(Pluviales et accidentelles), ce qui accentue leur état d’altération et diminue leur degré de
résistance mécanique [4].
La pluie est en général le facteur principal des glissements de terrain. Leur gravité dépend
essentiellement de son intensité, de la fréquence et de sa durée, ainsi que de la
précipitation….
A partir du tableau n°3, des variations des précipitations interannuelles calculées au niveau de
la station d’Ain El Hammam font ressortir que les années fortement pluvieuses dépassent les
1100mm.
Exemples
1150.20mm pour l’année 1969
1559.40mm pour l’année 1973
1358.40mm pour l’année 1975
1127.30mm pour l’année 1976
1317.90mm pour l’année 1980
Station SEP OCT NOV DEC JAN FEV MAR AVR MAI JUN JUI AOU Année
Ain El Hammam
Histogramme de la période 1913-1938
180
160
140
120
P (m m )
100
80
60
40
20
0
S O N D J F M A M Ju Ji Au
Graphe N°2-1.
Station SEP OCT NOV DEC JAN FEV MAR AVR MAI JUN JUI AOU Année
Ain El 49.86 83.10 130.92 177.34 130.99 138.82 137.13 109.74 64.95 18.58 4.99 12.54 1058.83
Hammam
Ain El Hammam
Histogramme de la période 1968-1994
180
160
140
120
P (mm)
100
80
60
40
20
0
S O N D J F M A M Ju Ji Au
Graphe N°2.
1968 441.6
1969 1150.2
1970 806.8*
1971 1098.9
1972 882.0
1973 1559.4
1974 889.4
1975 1358.4
1976 1127.3
1977 1074.4*
1978 995.0
1979 1095.9
1980 1317.9
1981 984.6*
1982 1070.8
1983 1251.2
1984 1167.2
1985 1059.8
1986 1316.1
1987 819.7
1988 1028.4
1989 784.2
1990 1093.0
1991 1075.7*
1992 924.1
1993 956.0
1994 1260.3
Moyenne 1058.8
b- Précipitations
SEp Oct Nov Dec Jan Fev Mar Avr Mai Jui Juil Aoû
Mois
P.moy 42,6 67,2 130,8 186,9 160,7 100,8 56,9 116,6 117,3 7,2 4,4 18,4
(mm)
Table N°4 :
Pour la période (1997-2006), la station météorologique a enregistré une lame d’eau moyenne
d’environ 84,2mm. La période pluvieuse s’étend du mois de Novembre au mois de Janvier.
Les mois de Décembre et Janvier étant les mois les plus pluvieux avec des valeurs moyennes
de 186,9mm et de 160,7mm respectivement. Le mois de juillet est le plus sec, avec une valeur
moyenne de 4,4mm.
Graphe N°3
120
100
80
60
40
20
0
Sep Oct Nov Dec Jan Fev Mar Avr Mai Jui Jul Aou
Mois
c- Température
Les températures moyennes mensuelles sont résumées sur le tableau N°5 et le graphe ci-
dessous
Sep Oct Nov Dec Jan Fev Mar Avr Mai Jui Juil Août
Mois
T(C°) Max 31,7 30,1 23,8 16,7 15,19 16,84 20,7 25,2 29 33 37,1 35,83
11,9
24,8 22,9 16,9 09,15 10,37 14,65 17,7 21,7 25,75 29,21 28,36
T(C°) Moy 5
T(C°) Min 17,9 15,7 10,1 07,2 03,1 03,9 08,6 10,18 14,4 18,50 21,32 20,9
Table°5
(Période 1997-2006)
Graphe N°4
40
35
30
Températures (C°)
25 T°min
20 T°max
15 T°moy
10
5
0
Sep Oct Nov Dec Jan Fev Mar Avr Mai Jui Juil Aou
MOIS
Synthèses
Le mois le plus froid est le mois de Janvier, avec 3,1C°, tandis que, le mois le plus chaud est
celui de Juillet avec 37,1C°.
Les trois courbes représentatives de chaque température montrent que la région est
caractérisée par deux saisons :
d- Contexte hydrogéologique
Étant donné le rôle primordial que joue l’eau dans les instabilités des versants, l’estimation
montre qu’environ 55 % des glissements ont une cause hydraulique. En effet, l’étude
hydrogéologique est très importante. Elle a pour but de connaître la répartition des pressions
interstitielles dans le sol, leur évolution dans le temps et en prévision de la réalisation d’un
drainage, le fonctionnement des nappes (sens des écoulements, alimentation...).
Le fait marquant dans le cas étudié est l’existence de nombreuses sources dans le versant
glissé et que certaines d’entre elles sont pérennes. Ceci signifie qu’il existe une zone aquifère
importante assez surprenante et les formations schisteuses à priori sont peu perméables. Cette
abondance d’eau est connue depuis très longtemps puisqu’elle est à l’origine du
développement d’Ain el hammam en particulier de ses bains. [12]
1. Réseau hydrographique
Le régime hydrographique au niveau de la région étudiée est caractérisé par des cours d’eaux
de type torrentiel et semi-permanent.
Au niveau de la zone affectée, le réseau hydrographique se caractérise par la présence de
talwegs d‘importance variable orientés nord sud. Ces derniers sont drainés par un oued
principal situé à la sortie aval du versant. [4]
2. Aspect Hydrogéologique
Conclusion
Les phénomènes de glissement sont déclenchés par des conditions particulières, mais le
mouvement de masse ne s’interrompe pas sous les conditions normales. Il continue à une
moindre vitesse et cause beaucoup de perturbations aux constructions et à l’infrastructure
routière.
D’Ain El Hammam
Introduction
Les glissements de terrain sont des mouvements qui affectent les talus et les versants naturels.
Ils peuvent provoquer des dommages importants aux ouvrages et aux constructions, avec un
impact économique sensible, et parfois causer des victimes. Ils surviennent à la suite d’un
événement naturel – forte pluie, érosion de berge, séisme, par exemple. Ils sont la
conséquence plus ou moins directe d’actions de l’homme, telles que travaux de terrassements
ou déforestation. L’étude des glissements de terrain et la prévention des risques qu’ils
engendrent relèvent de la géologie appliquée et de la mécanique des sols.
Les glissements de terrain sont des déplacements lents (quelques millimètres par an à
quelques mètres par jour) d’une masse de terrain cohérente le long d’une surface de rupture
généralement courbe ou plane. Les glissements des terrains peuvent être définis
sommairement comme le mouvement d’une masse de sol ou de roche le long d’une surface de
rupture, qui s’amorce essentiellement où il y a un talus. Dans la plupart des cas, le
mouvement de la masse est soudain et rapide. Il est engendré par l'action de la gravité, des
forces extérieures (hydrauliques ou sismiques)
Selon la géométrie de cette surface, on peut distinguer trois types principaux de glissements:
a. glissement plan
37 Chapitre
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Partie I : Partie Bibliographique 2010
c. glissement quelconque
Le mouvement est très semblable au précédent dans son allure externe, mais la section
verticale de la surface de glissement est de forme irrégulière. Il s'agit souvent d'une
combinaison des deux cas précédents.
Du fait des fissures, des déformations et des déplacements en masse, les glissements peuvent
entrainer des dégâts importants aux constructions. Dans certains cas, ils peuvent provoquer
leur ruine complète comme dans le cas étudie.
Le passage de l’état de stabilité à l’état d’instabilité d’un versant relève de causes nombreuses
et variées : la nature géologique des terrains est un des principaux facteurs d’apparition de ces
phénomènes ainsi que des conditions morphologiques, physiques et anthropiques ou
humaines. Certaines causes sont externes, comme par exemple l’érosion d’un bas de pente par
la mer ou par une rivière, par l’ouverture d’une carrière de sable ou de roche, par les
secousses d’un tremblement de terre, par la surcharge d’une construction, etc. D’autres causes
sont considérées comme internes, telles que l’augmentation de la pression interstitielle après
de fortes pluies, l’accumulation d’eaux usées rejetées dans le sol, le développement de
l’altération de la roche, le degré de plasticité du sol ou sa sensibilité à l’eau, etc. Si les causes
des mouvements de versants sont diverses, il existe toujours un seul facteur de
déclenchement, c’est-à-dire un stimulus externe (fortes précipitations, secousses sismiques,
éruptions volcaniques, etc.) apte à provoquer rapidement le mouvement.
38 Chapitre
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Partie I : Partie Bibliographique 2010
Ce glissement est un phénomène qu’a focalisé toute l’attention depuis le début des
investigations en juin 2009, suite à une réactivation à la fin de l’hiver 2008/2009 cause de
dégradations importantes sur des immeubles et les voiries.
39 Chapitre
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Partie I : Partie Bibliographique 2010
Certaines causes restent toujours inconnues face à ce glissement. On peut citer quelques facteurs ayant
probablement conduit a la déstabilisation de la zone d’étude :
- Négligence de l’étude géologique (aucune étude de sol n’a été faite).
- Construction sur des remblais récents.
Fig.3.4: Fig.3.5 :
Apparition des couches de schiste satiné couverture argilo-limoneuse et l’apparition
Sur la partie aval du versant. des schistes satinés du coté sud-est.
40 Chapitre
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Partie I : Partie Bibliographique 2010
- La Présence des sources d’eau et des différentes nappes sur le relief accidenté.
- Effet de la pente et du relief.
- Les immeubles de l’APC /CNEP construits dans les années 1990 ; ce sont donc une vingtaine
de blocs (des surcharges) qui ont été réalisés en quelques années sur un relief accidenté. [El
watan 28/07/2009]. Ces surcharges ont un rôle principal dans ce glissement. L’effet de
surcharge (Constructions imposantes, jets de remblais et effet du trafic sur le boulevard). [4]
41 Chapitre
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Partie I : Partie Bibliographique 2010
- L’effet des eaux usées issues d’un système d’assainissement défectueux et celui des
infiltrations des eaux pluviales. [4]
- La morphologie largement modifié par le terrassement avec des jets de remblais et des
suppressions de butées naturelles importantes. [4].
la forme de glissement d’Ain El Hammam est complexe (la forme exacte ainsi que la ligne de rupture
reste toujours non identifiées jusqu’à l’heure actuelle).
A l’état actuel, le mouvement de terrain présente une forme plus complexe et affecte des espaces plus
étendus, impliquant aussi bien les ouvrages anciens que récents.
D’après le rapport de laboratoire GEOMICA on à l’interprétation des résultats des essais qui sont donnés
dans les figures ci-dessous
42 Chapitre
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Partie I : Partie Bibliographique 2010
43 Chapitre
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Partie I : Partie Bibliographique 2010
44 Chapitre
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Partie I : Partie Bibliographique 2010
Avec en partie haute une mobilisation de la couverture meuble et une tranche peu épaisse de
schistes altérés. Le glissement ne concernerait guère que la partie supérieure du versant avec des
débordements latéraux correspondant aux deux grands ravins en bordure. Ceci signifie que la
partie médiane constituée de panneaux schisteux volumineux n’aurait pas bougé.
Montrant la mobilisation d’une tranche de substratum schisteux sur une grande partie du versant,
avec des reprises éventuelles à l’aval. Dans ce cas, la partie médiane bombée et disloquée se
serait légèrement déplacée. L’activité dans les deux grands ravins latéraux serait due à des effets
de bordures.
Cette instabilité affecte une couche de substratum sur toute la hauteur du versant, et mobilise des
panneaux de roche très volumineux.
L’hypothèse de l’existence de mouvement ancien ayant déjà affecté cette zone est très probable.
les volumes estimés en mouvement varient considérablement.
Selon l’importance des indices d’instabilité, deux zones ont été délimitées
Cette zone délimite la zone du marché et sa périphérie immédiate. Le mouvement affecte aussi bien les
constructions anciennes et récentes. Les facteurs ayant conduit à la déstabilisation de la zone sont
probablement ;
45 Chapitre
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Partie I : Partie Bibliographique 2010
Située à l’extrémité Ouest de la zone déclarée instable. Il s’agit d’une zone d’apparence stable, mais
dans un équilibre limite.
Vu sa morphologie en pente très raide, toute urbanisation induisant une modification des conditions
naturelles conduirait à la déstabilisation de cette zone. [4]
Il est à noter également que deux autres zones à savoir, une « orange » et une « jaune » ont été
dégagées et faisant ressortir respectivement, des constructions nécessitant une surveillance
topographique journalière et hebdomadaire à bimensuelle.(rapport du CTC).
La carte ci-dessous montre les zones à grand risque .Source [4] et [12].
46 Chapitre
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Partie I : Partie Bibliographique 2010
Deux autres zones à savoir, une « orange » et une « jaune » ont été dégagées et faisant ressortir
respectivement, des constructions nécessitant une surveillance topographique journalière et
hebdomadaire à bimensuelle.
Conclusion
En définitif et à la lumière de ce qui a été cité plus haut, on constate que ce glissement est très complexe,
c’est un mouvement de masses de terrain d'épaisseur très variable le long d'une surface de rupture.
L'ampleur de ce mouvement, sa vitesse et le volume de matériaux mobilisés sont également très
variables. C’est un glissement qui affecte un versant sur plusieurs mètres d'épaisseur, Une grande
déstabilisation a été constatée dans la zone étudiée.
47 Chapitre
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Conclusion de la première partie
Divers risques naturels menacent la vie humaine et les biens. Parmi eux, les mouvements de
terrains plus spécialement les glissements qui sont susceptibles de provoquer des dommages
et des pertes. Il existe une grande variété de types de mouvements de terrain avec des
typologies diverses plus ou moins détaillées, mais pour tous ces glissements, il s'agit, par
définition, d'un phénomène dynamique qui comprend une zone d'apparition du mouvement,
une zone de propagation et une zone d'arrêt ; les trois zones peuvent se chevaucher.
En revanche, pour les glissements « courants » on s'est surtout préoccupé de la zone
d'apparition du mouvement et non de savoir, une fois que le mouvement est apparu, jusqu'où
il peut y aller, en tentant d'évaluer la susceptibilité d'apparition du phénomène.
Pour des raisons d’économie ou même parfois de négligence, certaines personnes ont
construit n’importe où et n’importe comment, tout en sachant que seules des études
géotechniques-géologique et géophysiques permettent de distinguer les terrains constructibles.
Un glissement comme celui d’ Ain El Hammam, qui est d'une grande ampleur, se situe dans
une zone montagneuse. Il nécessite qu’il soit maitrisé et interprété, des études géologiques
géotechniques et même pétrographiques… complètes et très approfondies sont indispensables.
Il n'est pas toujours nécessaire de faire appel à des techniques perfectionnées ou à des
spécialistes de l'extérieur pour réaliser ces études. Des observations effectuées par des
personnes expérimentées permettent parfois de repérer et de conforter des zones menacées
par des glissements de terrain. Il suffit seulement d’offrir les moyens nécessaires pour traiter
le problème.
Cette partie sera consacrée à l’analyse des études pétrographiques des divers échantillons
prélevés à différents endroits de la zone affectée. Ces échantillons seront ensuite soumis à
l’étude géotechnique. Une interprétation des résultats géotechniques suivra et la partie se
terminera par une conclusion sur les différents résultats obtenus.
Introduction
Pour bien mener l’étude minéralogique, des échantillons de schiste ont été prélevés dans deux
endroits différents de la zone affectée par les affaissements. Pour le choix du lieu d’extraction,
les échantillons doivent être les plus représentatifs possibles, Cela nous a conduit à les extraire
aux endroits ou il y’a apparition des lignes de ruptures. Leur nombre est limité car on ne peut pas
se permettre un grand nombre d’échantillonnage car cela est très onéreux.
Dans ce chapitre, une description du lieu de prélèvement des échantillons a été réalisée et une
étude pétrographique a été faite pour connaître les différents minéraux constituant les matériaux,
ce qui va faciliter l’explication de leurs comportements.
4.1. Les instabilités de pente observées et les dégâts matériels dans la région
étudiée
- L’absence d’un système de drainage des eaux pluviales et ceux d’infiltration auquel
s’ajoute un réseau d’assainissent défectueux et non opérationnel.
- La couverture neigeuse en saison hivernale.
- Pentes fortes avec de grandes dénivellations.
- Structure très feuilletée à pendage aval…
Les déplacements et les affaissements du sol dus au glissement de terrain, ont causé la rupture de
plusieurs réseaux d’assainissement et d’alimentation en eau potable et du système de drainage
réalisé.
Le matériau schiste est un élément qui favorise les glissements de terrain. On trouve ce
matériau en grande quantité dans la région de Ain El Hammam. Il se présente dans la zone
affectée par les instabilités sous forme :
• D’un ensemble schisteux constitué de schistes satinés et de micaschistes.
Les schistes satinés présentent une schistosité de direction moyenne orientée ENE-WSW avec
un plongement qui varie de 40 à 60° vers le Sud-Est. Ils sont en contact soit avec les
micaschistes, soit avec les gneiss.
La roche est de couleur grise foncée, très finement litée avec un débit facile suivant le plan de
schistosité principal. Elle renferme des passages de quartz d’échelle centimétrique à métrique
conforme à la schistosité.
Les micaschistes apparaissent à la base des schistes satinés. D’allongement Est-Ouest, leur
schistosité prend une direction ENE-WSW et un plongement qui varie de 30 à 80°.
Les micaschistes se débitent en plaquettes suivant le plan de schistosité principal et présentent un
grain très fin. Ils sont de couleur crème foncée à marron clair. Localement, ils sont sombres et
ceci peut être dû à la présence de tourmaline et de biotite ; cette dernière se présente en grandes
paillettes bien visibles à l’œil nu, et sans aucune orientation préférentielle.
En outre coté Sud-Est du marché les couches sont constituées de schistes satinés grisâtres. Ces
terrains schisteux surmontent généralement une épaisse couverture argilo-limoneuse. Ils
renferment des bancs de quartzites et présentent un état très fracturé avec des pendages sub-
verticaux. En effet; au niveau du site étudié, les schistes satinés présentent un état très fracturé et
affleurent sous forme d’écailles, avec un plongement sub-vertical, Sud-Est
O E
Les matériaux retenus sont de deux types de schiste. Les deux échantillons ont été prélevés à
deux dates différentes et dans deux endroits différents de la zone affectée par les instabilités ;
(Dans notre étude, les prélèvements ont été réalisés manuellement).
Zone de
prélèvement
de
Zone de prélèvement
de l’échantillon I
Zone de prélèvement de
l’échantillon I
Zone de prélèvement de
l’échantillon II
Echantillon N°1
Il a été prélevé le 16/01/2010 au sein de la zone affectée par une grande ligne de rupture
Echantillon N°2
Il a été prélevé le 16/04/2010 au sein de la zone affectée par un grand affaissement et une rupture
de sol.
principaux éléments à connaître et à identifier sur le terrain sont les caractéristiques de surface, le
contexte géologique et hydrogéologique, les lieux d’apparition des lignes de rupture ; delà on va
envisager les paramètres à prendre en compte.
Les différents résultats obtenus sont regroupés dans les tableaux ci-dessous.
Les deux tableaux donnent la minéralogie des deux échantillons
Minéraux principaux
-micas 65 Empilement+lits 0.25-0.01
Minéraux secondaires
-silice secondaire 1 En auréol
MINERAUX ACCESSOIRES
Description
La lame mince montre une roche de texture massive et de structure orientée à foliation régulière.
Elle est constituée par un fond phylliteux représenté par une alternance de très fins lits micacés à
dominance sericiteux en forme d’empilement lepidoblastique et en lamelles isolées en structure
crypto-écailleuses disposées en alignement préférentielle suivant le sens de foliation et
intercalent par endroit des lamelles presque de même taille que le chlorite. Ces lits micacés
alternent d’autres lits de moindre épaisseur en alignement parallèle constitués essentiellement par
du quartz en grains microgranoblastiques en forme endentés solidement agencés en agglomérats
montrant une extinction roulante, les grains de quartz intercalent très rarement des particules de
feldspaths à contours rectilignes de même taille que le quartz. Parfois on note la présence
d’inclusions noires et de minéraux opaques (particules charbonneuse) dans les lamelles de micas
et de chlorite. La roche est également recouverte par de très fines accumulations d’hydroxydes
de fer et d’un enduit de matière argileuse.
Tableau.4.2.Echantillon prélevé le 16/04/2010
Minéraux principaux
-micas 6 Empilement+lits 0.25-0.01
Minéraux secondaires
-silice secondaire 1 En auréol
Minéraux accessoires
-impuretés (inclusions) 1 Inclusions 0.01
Description
L’échantillon N°2 est de même nature que l’échantillon précédent, avec un matériel pelitique
relativement plus abondant. La lame mince montre une roche de texture massive et de structure
orientée à foliation régulière. Elle est constituée par une alternance sub-parallèle de très fins lits
micacés à dominance sericiteux en forme d’empilement lepidoblastiques et en lamelles isolées
de structures cryptoécailleuses disposées en alignement préférentielle suivant le sens de foliation
et intercalent par endroit des lamelles presque de même taille que le chlorite.
Ces lits micacés alternent d’autres lits de moindre épaisseur en alignement parallèle constitués
essentiellement par du quartz en grains microgranoblastiques en forme endentés solidement
agencés en agglomérats montrant une extinction roulante, les grains de quartz intercalent très
rarement des particules de feldspaths à contours rectilignes de même taille que le quartz. Parfois
on note la présence d’inclusion noires et de minéraux opaques (particules chabonneuses) dans les
lamelles de micas et de chlorite. Laroche est également recouverte par de très fines
accumulations d’hydroxydes de fer et d’un enduit pélitomorphe de matière argileuse.
Remarque
Les deux échantillons étudiés par l’ORGM, donnent des résultats pratiquement identiques, ce
qui démontre la fiabilité de la méthode utilisée (vu que les deux échantillons analysés sont
identiques « prélevés a deux dates différentes mais dans un même endroit »).
L’analyse par diffraction du rayon X, réalisée sur les deux échantillons codifiés échantillon1 et
échantillons 2, consiste à déterminer la nature des minéraux. La composition minéralogique
estimative (semi-quantitative) des deux échantillons à été évaluée sur la base des résultats
chimiques, donnés dans le tableau suivants (les graphes montrent leur pourcentage sont joints
en annexe) :
Les graphes montrant le pourcentage des minéraux constituant des deux échantillons seront
joints en annexe. Le laboratoire a réalisé aussi une analyse chimique élémentaire effectuée par
fluorescence X des deux échantillons,
Conclusion
Les résultats des deux études démontrent que notre matériau est fragile, ceci est justifié par la
quantité de quartz qui n’est pas importante ; en revanche les minéraux argileux sont
prédominants, ce qui rend le matériau fragile et friable. Les deux études démontrent que le
schiste étudié est un mélange de minéraux argileux (chlorite, albite kaolinite et micas...), de
quartz et d’un pourcentage négligeable des oxydes et hydroxydes de fer.
Introduction
Les phénomènes naturels tels que les glissements sont susceptibles de provoquer des
dommages aux ouvrages et peuvent affecter même les personnes. Dans un site donné, les
analyses et les études géotechniques permettent de faire l’inventaire des risques potentiels, la
manifestation intempestive d’un phénomène naturel ; il est alors possible d’y adapter des
ouvrages ou de renoncer à les construire dans ce site.
Les catastrophes naturelles, vécues dans le passé comme une fatalité, sont maintenant perçues
comme un risque inacceptable. Des études géotechniques et géologiques sont alors vivement
recommandées afin d’éviter de tels désastres.
Une bonne connaissance du sol dans la zone étudiée et ses alentours est indispensable pour
effectuer une reconnaissance sérieuse de ce site des laboratoires spécialisés ont été engagés
(tels GEOMICA, le groupement ANTEA-TTI-HYDROENVIRONNEMENT…). La
reconnaissance du sol comporte généralement deux phases :
Problème
-Géologie
Reconnaissance de base -Géomorphologie
-Topographie
-Cartes topographiques
-Cartes géologiques
Résultats généraux -Observation directe
-Organismes de documentation
Approfondissement du problème pour
confirmer les résultats et éclaircir les
points douteux
Operations de transitions
- Gravimétrie
- Diagraphie physique
- électrique
- sismique
Opération mécanique
ESSAIS IN SITU
Résultats détailles et
conclusions finales ESSAIS EN LABORATOIRE
L’identification de la nature lithologique du site a été basée sur les observations de terrain
avec, l’exploitation de tous les affleurements existants et l’exécution d’un programme de
sondages carottés et de profils sismiques et des profils électriques.
La majeure partie des terrains de la zone affectée étant masqués par des jets de remblais ou
par le tissu urbain, ce qui n’a pas permis, une bonne identification de la lithologie du site à
base des observations sur le terrain.
Néanmoins, les rares affleurements identifiés au niveau du site étudié montrent que le terrain
en place est constitué de schistes satinés, de couleur grisâtre.
Au niveau du site, la formation schisteuse présente un état altéré et fissuré et surmonté par
des remblais et une couverture argilo-limoneuse à éléments schisteux. [4]
A- Sondages carottés
La présence d’eau dans le sol crée toujours un obstacle sérieux à la réalisation d’ouvrage l’eau
est également l’un des facteurs les plus déclenchant des glissements de terrain. Pour
permettre la mise en œuvre des moyens techniques de nature à surmonter cet obstacle, il est
nécessaire de connaitre le mieux possible les caractéristiques et le comportement de la nappe
souterraine, à savoir :
-la position de la surface s’il s’agit d’une nappe libre.
Les sondages ont été réalisés par le laboratoire GEOMICA de BOUMERDES. Afin
d’identifier la nature lithologique du site, il a été programmé et exécuté une investigation par
sondages carottés et géophysique par sismique réfraction.
Vu l’importance de la surface couverte par le mouvement de terrain et la quantité prévue par
la convention d’étude en terme de travaux de sondage ( 100ml ), il a été implanté et exécuté
(05) cinq sondages carottés d’une profondeur allant de 20 à 30m. Ces derniers ont été
concentrés au niveau de la partie du site urbanisée et très affectée par le mouvement de
terrain.
La totalité des sondages exécutés dans la zone affectée sont :
• 5 sondages carottés (Sc1 à Sc5) équipés d’inclinomètres (2) ou de piézomètres (3).
« Réalisés en avril et juin 2009 ».
• 3 sondages carottés complémentaires (Si-01, Si-02 et S-01) équipés d’inclinomètres
(2) et de piézomètre(1), « réalises en juin 2009 »
(Les informations données ne sont pas suffisante pour une étude géotechnique complète).
SONDAGE S01
PROFONDEUR : 15.00 – 30.00M
17,80-20,70m • Schiste friable (Récupéré sous forme de sable très fin avec
des passées de consistance rocheuse
SONDAGE S02
0.00 – 20.00 M
SONDAGE S03
0.00 –30.00M
24,00-30,00m
SONDAGE SC04
0.00 – 20.00M
SONDAGE SC05
0.00 – 25.00M
Tableaux .5.2. Tableaux montrent les résultats des sondages carottés complémentaires.
Sondage Si 01
0,00-40,50
Sondage Si 02
0,00-47,00m
Sondage Si 03
0,00-40,00
Sondage Sc01
25/03/09 14.50m
05/04/09 20m
Sondage Sc03
Date de mesure Niveau d’eau mesuré
05/04/09 14,50m
10/04/09 14.60m
Sondage Sc05
25/04/09 9.20m
05/05/09 10.00m
12/05/09 10.80m
Remarque
Je tiens à signaler que cette partie à été complètement négligée, après l’endommagement des
trois piézomètres. Bien que la région est caractérisée par des sources et des écoulements
d’eau importants. Il faut souligner le rôle important que joue l’eau dans l’activation et la
réactivation des mouvements de terrain. A noter également que le sondage piézométrique
Sc05 exécuté au niveau du Bd Colonel Amirouche a mis en évidence la présence d’un niveau
particulièrement altéré et très remanié de la formation schisteuse en place et ce, sur la tranche
de profondeur 11,50 et 14.50m.
La mesure piézométrique prévue lors du rabattement du niveau d’eau a dépassé les 11.00m
de profondeur et a révélé que le piézomètre mis en place a été obstrué par le mouvement à
partir de cette profondeur. Ceci, montre que le mouvement du terrain a bien évolué vers le
coté amont du site et menace désormais la trame supérieure des immeubles longeant le Bvd C.
Amirouche.
Les sondages SC02 et SC04 d’une profondeur de 20m ont été équipés d’inclinomètres. Afin
de mettre en évidence la profondeur des plans de rupture qui affectent le terrain au niveau du
site étudié. Le choix d’implantation a été motivé par l’état de dégradation avancé des
immeubles. Le premier a été implanté à proximité des bâtiments APC/CNEP N°14 et 15
situés du côté de l’esplanade du marché.
Quant au sondage SC04, il a été implanté à proximité du Bâtiment N°19 situé du côté de la
rue BOUNOUAR.
Il est à rappeler que ces deux endroits sont parmi les zones qui ont subit des désordres de
grande ampleur.
L’objectif capital de ces mesures est de déterminer au cours du temps l’amplitude et la
direction des déplacements horizontaux du terrain en profondeur, mais aussi la surveillance
des déplacements des constructions.
Les mesures inclinométriques traitées sont résumées dans les tableaux ci-dessous.
SONDAGE Direction
INCLINO- Direction Principale
Lecture Date De Lecture Secondaire B
A (coté sud)
METRIQUE (Cote est)
SC2 L0 07/04/09 - -
(Mesure d’étalonnage)
Coté Bt Déplacement maximal = Déplacement
L1 15/04/09 2.2cm maximal= 0.32
14 et 15
cm
Déplacement maximal = Déplacement
L2 28/04/09 7cm maximal =
1.72cm
SONDAGE Direction
Direction principale
INCLINO- Lecture Date De Lecture secondaire
(coté sud)
METRIQUE (Cote est)
L0 15/04/0 - -
SC4
Coté Bt19
L1 21/04/09 - 1.10 cm
Déplacement
L2 28/04/09 maximal = 7.7 cm
-
Vu l’état de dégradation très avancé des immeubles, juxtaposant les deux sondages
inclinométriques, les mesures données dans le rapport GEOMICA ont été très rapprochées
dans le temps afin de pouvoir évaluer le risque qu’encourt les occupants de ces immeubles et
aider à la prise à temps des décisions adéquates.
Il est à noter que ces premières mesures inclinométriques sont certes très rapprochées dans
le temps mais elles coïncidaient avec une réactivation du mouvement de terrain suite à des
crues importantes pendant cette période.
Les résultats des mesures donnés dans les tableaux précédents mettent en évidence
l’importance des déformations subies par les inclinomètres mis en place et reflètent le
caractère très actif et inquiétant du mouvement de terrain ;
En effet ;
L’inclinomètre SC02 (Côté Bâtiments 14 et 15) a enregistré un déplacement
conséquent aussi bien vers le côté sud (Sens de la pente) que vers le coté Est et ce, en
un laps de temps très court. Ces déplacements montrent que le mouvement de terrain
implique une tranche de terrain importante. Soit, de 0.00 à 17.00m de profondeur.
Au niveau de cette partie du site, il y a lieu de noter qu’en plus du mouvement de
terrain qui s’effectue vers le sud (dans le sens de la pente), un affaissement du terrain
engendrant des tassements différentiels excessifs au niveau du Bt APC/CNEP a été
constaté.
La rupture d’un sol peut entraîner la ruine des ouvrages, pour cela il est impératif de
déterminer toutes les caractéristiques physiques et mécaniques, la connaissance des
propriétés d’un sol permet de mieux comprendre son comportement ainsi pouvoir le
renforcer à l’aide d’un autre matériau qui va le rendre plus résistant, ou d’essayer d’adopter
des solutions.
Pour en savoir plus sur les propriétés des différents matériaux, il existe des sciences qui
étudient le comportement mécanique des matériaux (déformation) sous l'effet d'une
contrainte. Ces sciences ont été créées pour répondre aux besoins de la technologie moderne.
Les résultats obtenus à partir des essais physico-mécaniques effectués sur des échantillons de
sols intacts et remaniés prélevés au niveau des cinq sondages révèlent que :
• Le recouvrement superficiel se caractérise par ;
- Un état non saturé avec des teneurs en eau naturelles assez faibles qui varient de
7.71 à 13.61%.
- Une granulométrie caractéristique d’un sol essentiellement grossier et hétérogène.
- Des densités sèches moyennes à élevées. Elles varient de 1.88 à 2.02 t/m3.
- Un état très peu plastique (WL≈ 24% et Ip ≈3.43%).
- Des Cohésions faibles et des angles de frottement élevés. Soit ; une cohésion de
0.17 à 0.34Bars pour des angles de frottement qui varient de 36.80 à 46.51°.
- Un état peu consolidé, non gonflant et moyennement compressible. Soit ;
Les résultats des analyses chimiques effectuées sur des échantillons de sol prélevés au niveau
des sondages carottés attestent que les échantillons analysés ne présentent aucune agressivité
notable vis-à-vis des bétons en infrastructure. En effet ; [4]
- Les taux de sulfates obtenus varient de 0.05 à 0.12% (Classe A0) ;
- Les taux de chlorures sont de l’ordre de l’ordre de 0.019 %.
- Les valeurs du PH obtenues varient de 7.88 à 8.41 ;
- Les taux de carbonates sont inférieurs 0.22%.
Afin de vérifier l’état d’agressivité des eaux d’infiltration qui s’effectuent au niveau du site
étudié, un échantillons d’eau a été prélevé au niveau du sondage piézométrique SC05 et
soumis à une analyse chimique.
Les résultats obtenus sont résumés dans un tableau joint en annexes du présent rapport. Ces
résultats attestent que l’échantillon d’eau analysé ne présente pas une agressivité notable.
- La teneur en sulfates est 65.47mg/l.
- La teneur en chlorures est 60.80 mg/l.
- La valeur du PH obtenue est de 7.33.s
Les essais effectués en laboratoire portent nécessairement sur des quantités réduites de
matériaux pour permettre de mesurer les paramètres caractéristiques de l’ensemble du
matériau dans lequel on a fait le prélèvement.
Il faut que l’échantillon utilisé soit représentatif.
Dans cette partie, on va présenter les résultats d’essais de cisaillement direct à la boite
réalisée au laboratoire de Génie Civil de Tizi Ouzou.
-Lorsqu’un système de forces est appliqué sur un volume déterminé d’un sol, il se
développe en général des contraintes de cisaillement. Ces contraintes de cisaillement
entrainent des déformations du sol. Ces déformations peuvent être importantes le long de
certaines surfaces que l’on appelle surfaces de glissement ou surfaces de rupture.
-La résistance au cisaillement d’un sol est définie comme étant la contrainte de
cisaillement dans le plan de la rupture, au moment de la rupture.
-La notion de résistance au cisaillement n’est pas toujours facile à définir, en effet, si
on porte l’évolution de la contrainte de cisaillement en fonction de la déformation ( ), dans
le plan de cette contrainte de cisaillement. On obtient alors la courbe « contrainte
déformation ».
Ø Courbe contrainte-déformation
Lors de ses essais, Coulomb remarqua que la résistance au cisaillement à la rupture était
directement proportionnelle à la contrainte normale : plus cette dernière augmentait, plus la
résistance au cisaillement devenait importante. Il nota aussi que les sols cohérents
manifestaient une certaine résistance au cisaillement due à leur cohésion quand la contrainte
normale était nulle. En partant de ces observations, il formula la relation suivante, connue
sous le nom : équation de Coulomb ;
τ = c + σ tgφ
Dans tous les sols, une partie de la résistance au cisaillement est due au frottement qui se
manifeste aux points de contact entre les grains. La résistance au cisaillement d’un sol est
exprimée par un angle (φ) qui est d’autant plus élevé que le sol est (frottant); donc un sol
plastique ou argileux est peu frottant.
L’essai de cisaillement direct est parmi les plus anciennes méthodes, issu des expériences
de Coulomb. L’idée première d’une boite de cisaillement appartient au français Alexandre
Colin (1846), dont la forme la plus récente, qu’on lui connaît actuellement, à été élaborée par
Arthur Casagrande en (1932). Il s’effectue à l’aide d’une boîte de cisaillement, dans laquelle
on cherche à obtenir la rupture de l’échantillon. Cette boite est constituée de deux parties se
déplaçant l’une par rapport à l’autre dans un plan horizontal.
L’essai de cisaillement consiste à placer un échantillon de sol dans une boîte de
cisaillement dite « boite de Casagrande » et le soumettre à une charge vertical N, puis à une
charge horizontale, que l’on augmente progressivement jusqu’a la rupture, la vitesse à
laquelle on augmente la charge horizontale doit être assez faible pour assurer les meilleures
conditions de drainage possibles et dissiper toutes les pressions interstitielles. Le plan de
rupture se développe progressivement le long du plan horizontal imposé par le déplacement
de la partie inférieure de la boite de cisaillement définit les conditions de rupture
5.3.1.4. Appareillage
* La boîte de cisaillement
Il existe différents modèles de boîtes de cisaillement, dans laquelle est mise l’éprouvette
d’essai, mais tous répondent au principe schématisé suivant.
5.3.1.6. Lecture
§ Pour tous les essais, on notera les indications du comparateur de l’anneau pour les
intervalles de déplacement de la boite inferieure de 4 /10 de mm (c’est-a-dire toute les
25 secondes)
§ Relever à intervalles de temps égaux les indications du comparateur vertical (toutes
les 25 secondes)
§ Arrêter l’essai lorsque la contrainte de cisaillement est devenue constante, ou si elle
continue à croitre, lorsqu’on a une déformation horizontale d’environ 10%
Pour une distribution dimensionnelle en poids des particules de dimension supérieure ou égale
à 80 micromètres, on utilise une série de tamis et l’on note, pour une masse de sol déterminée
la masse des fractions retenues dans chaque tamis. On peut procéder par voie sèche (pour les
sols pulvérulents) ou par voie humide (pour les sols cohérents). Dans ce cas, il faudra sécher
les résidus retenus par chaque tamis avant pesage.
Les matériaux retenus et passant dans chaque tamis sont respectivement appelés refus et
tamisâts ; les résultats de l’analyse granulométrique sont reportés sur une courbe représentant
la distribution de l’ensemble des grains selon leur diamètre. Ce dernier est donné en abscisse
sur une échelle logarithmique des diamètres des ouvertures, alors qu’en ordonnée, on porte les
pourcentages de tamisâts cumulés.
Cette courbe contribue à l’identification du matériau et permet de prévoir certaine de ses
propriétés. Elle est notamment utilisée pour la classification des sols Grenus.
Ce sont des tamis qui sont constitués d’un maillage métallique définissant des trous carrés de
dimension normalisée disposés sur une machine à tamiser électrique.
La dimension nominale des tamis donnée par l’ouverture de la maille. Ces dimensions sont
telles qu’elles se suivent dans une progression géométrique de raison √10, depuis le tamis
0,08 mm.
Les dimensions des tamis utilisés sont : 5.00, 4.00, 3.15, 2.50, 1.60, 1.00 mm et 500, 315,
80 Mic.
Après concassage manuel des blocs de schiste, on verse chaque échantillon de sol « à
l’état sec » du haut de la colonne formée par une série de tamis (la série de tamis contient neuf
tamis plus un fond) ; et on fait vibrer l’ensemble pendant 10mn à une fréquence de 50 Hz.
Connaissant la masse totale de l’échantillon, on détermine par pesage le pourcentage relatif
des particules recueillies par chacun des tamis après le tamisage. Les résultats sont représentés
dans les tableaux suivants : les deux tableaux représentent l’analyse granulométrique (0/6)
Diamètre
Refus (g) Refus (%) Refus cumulé (%) Tamisât cumulé (%)
(mm)
6,3 00.00 00.00 00.00 100
5 190,94 14,37 14,37 85,63
4 176,26 13,27 27,64 72,36
3,15 181,19 13,64 41,64 58,72
2,5 118,58 8,92 50,20 49,80
1,6 210,93 15,88 66,08 33,92
1 146,25 11,01 77,09 22,91
0,5 120,10 09,04 86,13 13,87
0,315 50,830 03,82 89,95 10,05
0,08 105,60 07,91 97,86 02,14
0 28,020 02,10 100 0
Diamètre
Refus (g) Refus (%) Refus cumulé (%) Tamisât cumulé (%)
(mm)
6,3 00.00 00.00 00.00 100
5 233,14 16,36 16,36 83,64
4 229,07 16,08 32,44 67,56
3,15 180,45 12,66 45,10s 54,9
2,5 147,25 10,33 55,43 44,47
1,6 180,60 12,67 68,10 31,9
1 137,78 09,67 77,77 22,23
0,5 112,45 07,89 85,66 14,34
0,315 47,770 03,35 89,01 10,99
0,08 112,01 07,86 96,87 3,13
0 44,030 03,13 100 00.00
Les pourcentages des tamisâts cumulés sont représentés sous la forme d’une courbe
granulométrique, en portant les ouvertures des tamis en abscisse sur une échelle
logarithmique et le pourcentage des tamisâts en ordonnée sur une échelle
arithmétique ;
90
80
70
tamisat cummulé ECH 1
60
50
40
30
20
10
0
10 1 0,1 0,01
diamétre des ouvertures
90
80
70
60
40
30
20
10
10 1 0,1 0,01
0
diamétre des ouvertures
82
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chapitre 5: Analyse des études géotechnique
Partie II : Partie Expérimentale 2010
90
80
70
60
30
20
10
10 1 0,1 0,01
0
diamétre des ouvertures
§ Granulométrie 0/6 ;
Le poids du matériau (schiste broyer) correspondant au volume de la boite de
cisaillement est déterminé (190g). A partir de ce poids les masses de matériau
correspondant à chaque refus sont déterminés (en utilisant le pourcentage des refus).
Les différents résultats sont donnés dans les tableaux suivants :
83
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chapitre 5: Analyse des études géotechnique
Partie II : Partie Expérimentale 2010
Diamètre
Refus (g) Refus (%) Poids (g)
(mm)
6,3 00.00 00.00 00.00
5 190,94 14,37 27.30
4 176,26 13,27 25.21
3,15 181,19 13,64 25.91
2,5 118,58 08,92 16.95
1,6 210,93 15,88 30.17
1 146,25 11,01 20.91
0,5 120,1 09,04 17.17
0,315 50,83 03,82 07.26
0,08 105,6 07,91 15.03
0 28,02 02,10 04.00
Remarque
Dans cette partie, nous présentons les résultats de cisaillement à la boite de Casagarande,
obtenus pour les deux échantillons de schiste pour la classe granulaire (0/6). Les échantillons
sont soumis à des contraintes normales de compression allant de (100, 200 à 300 KPa).
Les résultats des essais de cisaillement rectiligne à la boite sont illustrés par des courbes en
faisant varier les paramètres suivants :
Æ Le type du matériau (échantillon 1 et échantillon 2).
Æ l’état sec ou humide (état saturé).
Æ la contrainte normale appliquée (σ = 100, 200 et 300 KPa).
Ces résultats sont ensuite analysés pour chaque essai individuellement. Une comparaison
entre les différents paramètres a été menée. Les différents résultats obtenus sont présentés
sous forme de ;
1- Courbes contrainte-déformation
2- Courbes de variation de volume
3- Droites intrinsèques
A- courbes contrainte déformation
1,5
1
ECH1 humide (1bar)
0,5 ECH1 sec (1 bar)
0
0 2 4 6 8 10 12 14
déformation relative horizontale (%)
2,5
0,5
0
0 2 4 6 8 10 12 14
déformation relative horizontale (%)
3,5
3
2,5
2
ECH1 humide (3bars)
1,5
ECH1 sec (3bars)
1
0,5
0
0 2 4 6 8 10 12 14
déformation relative horizontale (%)
86
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chapitre 5: Analyse des études géotechnique
Partie II : Partie Expérimentale 2010
1,5
1
ECH2 humide (1bar)
0,5 ECH2 sec (1bar)
0
0 2 4 6 8 10 12 14
déformation relative horizontale (%)
3,5
Echantillon N°2 (2bars)
contrainte tangentielle daN/cm²)
3
2,5
2
1,5
1 ECH2 humide (2bars)
0,5
ECH2 sec (2bars)
0
0 2 4 6 8 10 12 14
déformation relative horizontale (%)
5
Echantillon N°2 (3bars)
contrainte tangentielle(daN/cm²)
2
ECH2 humide (3bars)
1
ECH2 sec (3bars)
0
0 2 4 6 8 10 12 14
-1
déformation relative horizontale (%)
87
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chapitre 5: Analyse des études géotechnique
Partie II : Partie Expérimentale 2010
2
ECH2 sec (1bar)
1 ECH2 sec (2bars)
ECH2 sec (3bars)
0
0 2 4 6 8 10 12 14
-1
déformation relative horizontale (%)
Fig.5.9 : comparaison des courbes contraintes-déformation aux états secs pour les
contraintes appliquées (100,200 et 300KPa) des échantillons 1 et 2.
88
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chapitre 5: Analyse des études géotechnique
Partie II : Partie Expérimentale 2010
2,5
1,5
3,5
2,5
1,5
1
ECH2 humide (1bar)
0,5 ECH2 humide (2bars)
ECH2 humide (3bars)
0
0 2 4 6 8 10 12 14
déformation relative horizontale (%)
Fig.5.10 : comparaison des courbes contraintes déformations à l’état humide pour les
contraintes appliquées des échantillons 1 et 2
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chapitre 5: Analyse des études géotechnique
Partie II : Partie Expérimentale 2010
0
0 2 4 6 8 10 12 14
-1
déformation relative horizontale (%)
3,5
contrainte tangentielle(daN/cm²)
0,5
0
0 5 10 15
déformation relative horizontale (%)
90
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chapitre 5: Analyse des études géotechnique
Partie II : Partie Expérimentale 2010
-1 0 2 4 6 8 10 12 14
-2
-3
ECH1 humide(1bar)
-4
ECH1 sec (1bar)
-5
-6
-7
-8 déformation relative horizontale (%)
0 2 4 6 8 10 12 14
-2
-4
-6
ECH1 humide (2bars)
-8 ECH 1 sec (2bars)
-10
-2 0 2 4 6 8 10 12 14
-4
-6 ECH1 humide (3bars)
-10
-12
-14
-16 Déformation horizontale (%)
91
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chapitre 5: Analyse des études géotechnique
Partie II : Partie Expérimentale 2010
4
Echantillon N°2(1bar)
2
Variation de volume (%)
0
0 2 4 6 8 10 12 14
-2
-8
-2
ECH2 humide (2bars)
-4 ECH2 sec (2bars)
-6
-8
-2 0 2 4 6 8 10 12 14
-4
-6 ECH2 humide (3bars)
ECH2 sec (3bars)
-8
-10
-12
-14 Déformation horizontale (%)
92
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chapitre 5: Analyse des études géotechnique
Partie II : Partie Expérimentale 2010
-2
-4
1
-6
ECH1 sec (1bar)
ECH 1 sec (2bars)
-8 ECH1 sec (3bars)
-10
2
Variation de volume (%)
0
0 2 4 6 8 10 12 14
-2
ECH2 sec (1bar)
-4 ECH2 sec (2bars)
ECH2 sec (3bars)
-6
-8
-10
Déformation horizontale (%)
93
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chapitre 5: Analyse des études géotechnique
Partie II : Partie Expérimentale 2010
ECH1 humide(1bar)
-4 ECH1 humide (2bars)
ECH1 humide (3bars)
-6
-8
-10
-12
-14
-16 Déformation horizontale (%)
-4
-6
-8
ECH2 humide (1bar)
-10 ECH2 humide (2bars)
ECH2 humide (3bars)
-12
-14
Déformation horizontale (%)
Fig.5.15 : comparaison des courbes variations de volume aux etats secs des
échantillons 1 et 2 pour les contraintes (100, 200 et 300 KPa).
94
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chapitre 5: Analyse des études géotechnique
Partie II : Partie Expérimentale 2010
0
Variation de volume (%)
0 2 4 6 8 10 12 14
-2
ECH1 humide(1bar)
-4
ECH1 humide (2bars)
-6
ECH1 humide (3bars)
-8 ECH2 humide (1bar)
-10 ECH2 humide (2bars)
-12 ECH2 humide (3bars)
-14
-16 Déformation horizontale (%)
Fig.5.16 : comparaison des courbes variations de volume aux états humides des
échantillons 1 et 2.
95
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chapitre 5: Analyse des études géotechnique
Partie II : Partie Expérimentale 2010
• le premier échantillon
4
Echantillon N°1 "état sec"
contraintes tangentielles (10 KPa)
3,5
2,5
ECH 1 état sec
2
Linéaire (ECH 1 état
1,5 sec)
0,5
0,5 1,5 2,5 3,5
contrainte normales (10 KPa)
3,5
Echantillon N°1 "état humide"
Contraintes Tangentielles(10²kpa)
2,5
0,5
0,5 1,5 2,5 3,5
96
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chapitre 5: Analyse des études géotechnique
Partie II : Partie Expérimentale 2010
Calcul de C et φ
Echantillon I
Sec Humide
φ° 42.43 37.59
C (KPa) 130 110
3,5
2,5
ECH1 état humide
2 ECH 1 état sec
0,5
0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5
Contrainte Normales (10² Kpa)
97
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chapitre 5: Analyse des études géotechnique
Partie II : Partie Expérimentale 2010
• le deuxième échantillon
4,5
4
3,5
3
ECH2 état sec
2,5
Linéaire (ECH2 état sec)
2
1,5
1
0,5
0,5 1,5 2,5 3,5
contraintes normales (10² KPa)
2,5
ECH 2 "état humide"
2
Linéaire (ECH 2 "état
humide")
1,5
0,5
0,5 1,5 2,5 3,5
Contraintes Normales (10²kpa)
98
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chapitre 5: Analyse des études géotechnique
Partie II : Partie Expérimentale 2010
Calcul de C et φ
Echantillon II
Sec Humide
φ 47.6° 47.35°
C (KPa) 170 110
4,5
4 ECH 2 "état humide"
3,5
3 ECH2 état sec
2,5 Linéaire (ECH 2 "état humide")
2
1,5 Linéaire (ECH2 état sec)
1
0,5
0,5 1,5 2,5 3,5
Contraintes Normales (10² Kpa)
s
• Au début des essais, les contraintes de cisaillement présentaient des valeurs faibles.
Ces valeurs évoluent au cours de l’essai pour atteindre un palier qui correspond à un
seuil de stabilité.
• l’application des contraintes normales de compression (σn) avec des valeurs
successivement élevées, engendrent une augmentation systématique des contraintes de
cisaillement, et ce pour les deux échantillons utilisés aux différentes états « sec ou
humide ».
• les courbes contraintes déformations ne présentent pas de pic,
99
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chapitre 5: Analyse des études géotechnique
Partie II : Partie Expérimentale 2010
3- Interprétation suivant C et φ
• Pour l’échantillon N°1 nous avons constaté que le sol perd ces caractéristiques en
présence d’eau, cela s’explique par l’angle de frottement et la cohésion, qui ont
diminué après l’humidification du matériau.
• Pour le second échantillon, nous avons constaté aussi une réduction des
caractéristiques mécaniques du sol en présence d’eau. Dans ce cas la variation de
l’angle de frottement est négligeable, cela est forcément dû à la présence d’une
quantité plus importante de quartz ; ce qui rend le matériau plus résistant et limite
l’écrasement des grains.
• Nous avons aussi observé que le deuxième échantillon est plus résistant que le
premier. Ceci est dû probablement à la quantité de quartz qui est plus importante.
Conclusion
Les résultats obtenus des essais à la boite de casagrande, nous amènent à conclure que les
deux échantillons de schiste utilisés, ont une résistance au cisaillement différente, cela en
fonction de leur composition minéralogique. L’échantillon N°2 à forte composition en quartz,
affiche une résistance au cisaillement la plus élevée.
Les échantillons à l’état humide ont tendance à se fracturer plus facilement par apport à l’état
sec. Donc la résistance mécanique du sol ou de la roche est proportionnelle au pourcentage
des constituants minéralogiques.
Une étude géotechnique approfondie est nécessaire pour mieux comprendre ce mouvement de
terrain. Une identification de la nature lithologique, des formations rencontrées sur le site
instable d’Ain El Hammam, a été basée sur des observations de terrain en exploitant tous les
affleurements, montre que le terrain est constitué essentiellement de schistes satinés de
couleur grisâtre généralement altérés.
Une analyse minéralogique, effectuée sur deux échantillons de schistes prélevés dans le site
instable au niveau des deux ruptures observées à l’Est et à l’Ouest de la zone instable,
démontre que le sol présente une résistance faible (faible pourcentage en quartz, 20% pour
l’échantillon 1 et 34% pour l’échantillon 2) ainsi que l’état altéré de la roche qui contient un
pourcentage important de minéraux argileux. Le deuxième échantillon est plus résistant vu
qu’il comporte un pourcentage plus important en quartz.
Les résultats des essais de cisaillement, à la boite de casagrande, réalisés sur les deux
échantillons de schistes concassés (prélevés aux limites Est et Ouest de la zone instable),
démontre que la résistance au cisaillement de ce matériau diminue considérablement à l’état
humide. De plus, l’échantillon 2 présente une résistance au cisaillement plus importante que
l’échantillon 1 ; ce qui démontre que la résistance de cette roche est proportionnelle au
pourcentage de quartz qu’elle contient.
D’IDENTIFICATION PHYSIQUE
Sondages Sc1 Sc1 Sc1 Sc2 Sc2 Sc3 Sc3 Sc3 Sc5 Sc5 Sc5
Ech/ Profond (m) 4.00 – 4.20 13.00 – 13.10 19.00 – 19.10 2.00 – 2.20 6.00 – 6.20 6.50 – 6.70 16.50 – 16.70 23.00 – 23.95 4.50 – 4.70 9.50 – 9.70 13.20 – 13.40
γh ( t/m3) 2.21 2.30 2.29 2.21 2.41 2.13 2.00 1.99 2.08 1.98 1.96
γd ( t/m3) 2.02 2.10 2.17 2.05 2.31 1.88 1.83 1.79 1.88 1.85 1.79
W% 10.28 9.46 5.35 7.71 4.38 13.61 9.44 11.65 10.58 6.84 9.13
Wsat % 12.76 10.60 8.94 11.74 6.24 16.30 17.69 18.97 16.11 16.94 18.78
Sr% 80.57 89.26 59.79 65.71 70.25 83.54 53.36 61.45 65.68 40.36 48.63
Coordonnées UTM
X : 616 965 Y = 404 8052
Date de l’essai : Mars /2009
profond coupe Nature Lithologique
(m)
-
1–
-
2–
- Recouvrement superficiel
3–
(Remblais et couverture argilo
-
limoneuse à éléments de nature
4–
- schisteuse).
5–
-
6–
-
7–
-
8–
-
9–
-
Schistes très altérés à rares
10-
éléments de quartz
-
11 –
-
12 –
-
13 -
-
14 – Schiste grisâtre de consistance rocheuse
-
15 –
Coordonnées UTM
Date de l’essai : Mars /2009 X : 616 965 Y = 40 48 052
Profond Coupe Nature Lithologique
(m)
-
16 – Schiste grisâtre de
- consistance rocheuse
17 –
-
18 –
-
19 – Schiste friable (Récupéré
- sous forme de sable très fin
20 –
avec des passées de
-
21 –
-
22 –
- Schiste plus ou friable (récupéré
23–
sous forme de sable très fin)
-
24 –
-
25-
-
26 –
-
27 – Schiste grisâtre de consistance rocheuse, à
- éléments de Quartz.
28-
-
. Fin du
29 – sondage
-
30
Coordonnées UTM
Date de réalisation : Mars/2009 X : 616 933 Y = 404 8090
-
1– Recouvrement superficiel
-
2– (Remblais et couverture argilo limoneuse à
-
3– éléments de nature schisteuse).
-
4–
-
5–
-
6– Schiste friable, récupéré sous forme de sable
-
7–
-
8–
- Schiste satiné grisâtre à aspect rocheux avec un
9–
-
10- passage d’un niveau altéré et friable entre
-
11 – 12.50 et 13.50m.
-
12 –
-
13 -
-
14 –
-
15 –
-
16 -
-
17 – Schiste oxydé et très altéré
-
18-
-
19 – Schiste satiné grisâtre
-
20 – Compact et à aspect Fin du
sondage
rocheux.
Coordonnées UTM
Date de l’essai : Mars/2009 X : 616 848 Y = 404 8167
-
1–
-
2–
-
3–
-
Recouvrement superficiel
4– (Remblais et couverture argilo
-
limoneuse à éléments de nature
5–
schisteuse).
-
6–
-
7–
-
8–
-
9–
-
10-
- Schiste friable (Récupéré sous
11 –
forme de sable très fin à rares
-
12 – éléments de quartz
-
13 -
-
14 –
-
15 –
-
16 –
-
17 –
-
18 –
-
Schiste altéré et oxydé
19 –
-
20 –
-
21 –
-
22 –
-
23–
-
24 –
-
25-
-
26 –
- Schiste grisâtre, de moyenne
27 – consistance
-
28-
-
29 – Fin du
- sondage
30 –
Coordonnées UTM
Date de l’essai : AVRIL/2009 X : 616 6886 Y = 404 8153
-
16 –
-
17 –
-
18 –
-
19 – Schiste grisâtre de consistance rocheuse, à
- éléments de Quartz
20 –
-
21 –
-
22 –
-
23 –
-
24 –
-
25- Fin du
sondage