11 Logarithme
11 Logarithme
11 Logarithme
1 Logarithme népérien
Définition 1 : Soit a un réel strictement positif. On appelle logarithme népérien de a, noté ln(a), l’unique
solution de l’équation ex = a, d’inconnue x ∈ R.
Démonstration 1 : Derrière cette définition se cache une démonstration : une telle solution existe-t-elle ? Si
elle existe, cette solution est-elle unique ?
La fonction x 7→ ex est dérivable sur R par définition de l’exponentielle. Elle est donc continue sur R. De plus,
lim ex = 0 et lim ex = +∞. Ainsi, d’après le théorème des valeurs intermédiaires, pour tout réel a ∈]0; +∞[,
x→−∞ x→−∞
il existe un réel x tel que ex = a.
La fonction exponentielle étant par ailleurs strictement monotone sur R, cette solution est unique. □
Démonstration 2 : Soit a un réel strictement positif. ln(a) est, par définition, solution de l’équation ex = a.
On a donc eln(a) = a.
Par ailleurs, pour tout réel a, ea > 0. Par définition du logarithme népérien, ln(ea ) est l’unique solution de
l’équation ex = ea , d’inconnue x ∈ R. Or, x = a est une solution de cette équation. On a donc ln(ea ) = a. □
Puisque e−3 > 0, on a alors e−3 − 2 > −2. L’unique solution de l’équation est donc e−3 − 2. ■
2 Propriétés algébriques
Propriété 2 : Soit a et b des réels strictement positifs. On a
ln(1 + e−x ) + x = ln(1 + e−x ) + ln(ex ) = ln((1 + e−x )ex ) = ln(ex + 1).
√ 1
ln( a) = ln(a).
2
√ √
Démonstration 5 : Puisque pour tout réel a > 0, a = a × a, on a
√ √ √ √ √
ln(a) = ln( a × a) = ln( a) + ln( a) = 2 ln( a)
√ 1
et donc ln( a) = ln(a). □
2
ln(an ) = n ln(a).
Démonstration 6 : Pour tout entier naturel n, on pose P(n) la proposition ln(an ) = n ln(a).
• Initialisation : ln(a0 ) = ln(1) = 0 et 0 × ln(a) = 0. P(0) est donc vraie.
• Hérédité : Soit n ∈ N. Supposons que P(n) est vraie.
Alors ln(an+1 ) = ln(an × a) = ln(an ) + ln(a) = n ln(a) + ln(a) = (n + 1) ln(a).
P(n + 1) est vraie : P est héréditaire.
• Conclusion : D’après le principe de récurrence, P(n) est vraie pour tout entier naturel n.
Par ailleurs, pour tout entier naturel n, an × a−n = a0 = 1. Ainsi, ln(an × a−n ) = ln(an ) + ln(a−n ) = 0. On a
donc ln(a−n ) = − ln(an ). Or, ln(an ) = n ln(a). On a donc ln(a−n ) = −n ln(a). □
3.1 Limites
Propriété 6 : On a les limites suivantes :
ln(x)
lim xn ln(x) = 0 et lim =0
x→0+ x→+∞ xn
La puissance de x l’emporte sur le logarithme en cas d’indéterminée : ce sont les croissances comparées au
logarithme.
Ainsi, x ln(x) = eX × X. Or, lim+ ln(x) = −∞ et, par croissances comparées, lim XeX = 0. Par composition
x→0 X→−∞
de limite, lim+ x ln(x) = 0. □
x→0
3.2 Dérivabilité
1
Propriété 7 : La fonction ln est dérivable sur ]0; +∞[ et pour tout réel x > 0, ln′ (x) = .
x
1
Ainsi, pour tout x > 0, ln′ (x) × x = 1 et donc ln′ (x) = . □
x
Propriété 8 : Soit u une fonction définie sur un intervalle I telle que pour tout réel x ∈ I, u(x) > 0.
u′
Alors ln(u) est dérivable et (ln(u))′ =
u
■ Exemple 11 : Pour tout réel x, on pose u(x) = x2 − 2x + 5 et f (x) = ln(u(x)) = ln(x2 − 2x + 5).
Il faut avant tout vérifier que pour tout réel x, u(x) > 0 ! Sans quoi, la fonction f ne serait pas définie sur R.
Or, u une fonction polynôme du second degré dont le discriminant ∆ vaut (−2)2 − 4 × 1 × 5 = −16 > 0.
Ainsi, pour tout réel x, u(x) est du signe du coefficient dominant, 1, c’est-à-dire u(x) > 0.
Par ailleurs, la fonction u est dérivable sur R et pour tout réel x, u′ (x) = 2x − 2.
Ainsi, f est dérivable sur R et pour tout réel x,
u′ (x) 2x − 2
f ′ (x) = = 2 .
u(x) x − 2x + 5
■
Puisque ln(u) n’est définie que lorsque u est strictement positive, on en déduit que u et ln(u) ont les mêmes
variations.
1
Démonstration 9 : La fonction ln est dérivable sur ]0; +∞[ et pour tout réel x > 0, ln′ (x) = qui est strictement
x
positif. ln est donc strictement croissante. □
La stricte croissance du logarithme nous est notamment utile pour déterminer le signe d’une expression mettant
en jeu des logarithmes, et en particulier...
Propriété 10 : Soit x et y deux réels strictement positifs. Alors ln(x) ⩾ ln(y) si et seulement si x ⩾ y. En
particulier, ln(x) ⩾ 0 si et seulement si x ⩾ 1.
Propriété 11 : La courbe de la fonction ln est symétrique à la courbe de la fonction exp par rapport à la
droite d’équation y = x.
y = exp(x)
y = ln(x)
Cette propriété est vraie pour toutes les fonctions réciproques l’une de l’autre. Par exemple, vous pouvez
√
observer le même phénomène en regardant les courbes des fonctions x 7→ x2 et x 7→ x sur [0; +∞[. Autre
exemple, la fonction inverse, qui est sa propre réciproque. La courbe de cette fonction est elle-même symétrique
par rapport à la droite d’équation y = x.
Logarithme népérien
▶ Exercice 1 – Voir le corrigé
Résoudre les équations suivantes en précisant leur domaine de résolution.
Propriétés algébriques
▶ Exercice 6 – Voir le corrigé
Simplifier les écritures suivantes.
ln(9)
ln(3) + ln(4) − ln(6) − ln(1)
ln(3)
4 ln(3) − ln(9) + 2 ln(27) ln(3x2 ) − ln(3) avec x > 0
▶ Exercice 7 – Voir le corrigé
Résoudre l’équation ln(4x2 ) + 6 ln(x) − 3 = 0, d’inconnue x > 0.
A
×
a + b ln(x)
f (x) = où a et b sont des réels fixés.
x
2. Démontrer que pour tout réel x strictement positif, on a
b − a − b ln(x)
f ′ (x) = .
x2
3. En déduire les valeurs de a et de b.
Dans la suite de l’exercice, on admet que la fonction f est définie pour tout réel x de l’intervalle ]0, + ∞[ par
4 + 4 ln(x)
f (x) = .
x
4. Déterminer les limites de f en 0 et en +∞.
5. Déterminer le tableau de variations de f sur ]0; +∞[.
6. Démontrer que, pour tout réel x strictement positif,
−4 + 8 ln(x)
f ′′ (x) = .
x3
7. Construire le tableau de signes de f ′′ . Nous verrons dans un prochain chapitre que le signe de f ′′ nous
permet de déterminer la convexité de la fonction f .
Logarithme népérien
▶ Correction 1 – Voir l’énoncé
a. Soit x > 0, 2 ln(x) + 1 = 3 ⇔ 2 ln(x) = 2 ⇔ ln(x) = 1 ⇐ x = e. S = {e}.
ß ™
4 5 5
b. Soit x > , ln(3x − 4) = 0 ⇔ 3x − 4 = 1 ⇔ x = . S = .
3 3 3
ln(4) − 2 ln(4) − 2
ß ™
c. Soit x ∈ R. e 3x+2 = 4 ⇔ 3x + 2 = ln(4) ⇔ x = . S= .
3 3
® ´
2 e−1 + 2 e−1 + 2
d. Soit x > . 2 + 3 ln(3x − 2) = −1 ⇔ ln(3x − 2) = −1 ⇔ 3x − 2 = e−1 ⇔ x = . S= .
3 3 3
ß ™
3x+4 1 1
e. Soit x ∈ R. ln(e ) = 5 ⇔ 3x + 4 = 5 ⇔ x = . S = .
3 3
f. Puisque 3 − π < 0, l’équation e2x−3 = 3 − π ne possède pas de solution réelle.
g. Soit x ∈ R. (e2x+1 − 3)(ex + 5) = 0 ⇔ e2x+1 − 3 = 0 ou ex + 5 = 0.
ln(3) − 1
• e2x+1 − 3 = 0 ⇔ e2x+1 = 3 ⇔ 2x + 1 = ln(3) ⇔ x = .
2
• ex + 5 = 0 est impossible puisque ex > 0.
ln(3) − 1
ß ™
Ainsi, S = .
2
h. Soit x > 0. (ln(x))2 −ln(x) = 0 ⇔ ln(x)(ln(x)−1) = 0 ⇔ ln(x) = 0 ou ln(x) = 1 ⇔ x = 1 ou x = e. S = {1,e}.
i. Soit x > e,(x − 1) ln(x − e) = 0 ⇔ x − 1 = 0 ou ln(x − e) = 0. Or,
• x − 1 = 0 ⇔ x = 1. 1 n’est cependant pas une solution car il n’est pas dans l’ensemble de résolution.
• ln(x − e) = 0 ⇔ x − e = 1 ⇔ x = 1 + e.
L’unique solution de cette équation est donc 1 + e.
3e2x + 9ex − 30 = 0 ⇔ 3X 2 + 9X − 30 = 0.
Cette deuxième équation est une équation du second degré. Le discriminant du polynôme 3X 2 + 9X − 30 vaut
441 qui est strictement positif. Ce polynôme a donc deux racines qui sont 2 et −5.
On a donc X = 2 ou X = −5, c’est-à-dire ex = 2 (et donc x = ln(2)) ou ex = −5 ce qui est impossible.
L’unique solution de l’équation est donc ln(2).
ex − (−e−x ) ex + e−x
sh′ (x) = =
2 2
et
ex − e−x
sh′′ (x) = = sh(x).
2
Or,
ã2
e2x − 2 + e−2x e2x + 2 + e−2x e + e−x
Å x
+1 = = .
4 4 2
Ainsi,
Ñ s é
ã2
ex − e−x ex + e−x
Å
f ◦ sh(x) = ln + .
2 2
ã2
ex + e−x ex + e−x
Å
Or, pour tout réel x, ex + e−x ⩾ 0 et donc = . Ainsi,
2 2
ex − e−x ex + e−x
Å ã Å xã
2e
f ◦ sh(x) = ln + ln = x.
2 2 2
ex 1 − e1x 1 − e−x
Par ailleurs, pour tout réel x, f (x) = x × = . Ainsi, lim f (x) = 1.
e 1 + e1x 1 + e−x x→∞
Enfin, f est continue sur ] − ∞; +∞[. D’après le théorème des valeurs intermédiaires, pour tout réel y ∈] − 1; 1[,
il existe un réel x tel que y = f (x).
ex (ex + 1) − (ex − 1)ex 2ex
De plus, f est dérivable et pour tout réel x, f ′ (x) = = > 0. f est donc stricte-
(1 + ex )2 (1 + ex )2
ment croissante sur R. Ainsi, pour tout réel y ∈] − 1; 1[, le réel x tel que f (x) = y est unique.
ex − 1
Soit donc y ∈] − 1; 1[ et x le réel tel que y = f (x). On a alors y = x et donc y(ex + 1) = ex − 1.
e +1
−1 − y 1 + y
Ainsi, yex + y = ex − 1. On a alors yex − ex = −1 − y soit ex (y − 1) = −1 − y et donc ex = = .
y−1 1−y
1+y
Puisque y ∈] − 1; 1[, on a bien > 0 puisque c’est le quotient de deux réels strictement positifs.
1−y
Å ã
1+y
Finalement, on a x = ln .
1−y
Propriétés algébriques
▶ Correction 6 – Voir l’énoncé
3×4
Å ã
• ln(3) + ln(4) − ln(6) = ln = ln(2)
6
ln(9) ln(32 ) 2 ln(3)
• − ln(1) = −0 = =2
ln(3) ln(3) ln(3)
• 4 ln(3) − ln(9) + 2 ln(27) = 4 ln(3) − ln(32 ) + 2 ln(33 ) = 4 ln(3) − 2 ln(3) + 6 ln(3) = 8 ln(3).
• ln(3x2 ) − ln(3) = ln(3) + ln(x2 ) − ln(3) = ln(x2 ) = 2 ln(x) car x > 0
Ainsi
3 − ln(4) 3 − ln(4)
Å ã
2
ln(4x ) + 6 ln(x) − 3 = 0 ⇔ 8 ln(x) + ln(4) − 3 = 0 ⇔ ln(x) = ⇔ x = exp .
8 8
ln(a)
1. On a ax = b si et seulement si ex ln(a) = b si et seulement si x ln(a) = ln(b) si et seulement si x = .
ln(b)
ln(10−4 ) −4 ln(10)
2. (a) Le pH de cette solution vaut − log(10−4 ) = − =− = 4.
ln(10) ln(10)
(b) Soit pH1 et pH2 tel que pH1 = pH2 − 1. Notons C1 et C2 les concentrations en ions hydro-
nium associées. En remarquant que 1 = log(10), on a alors −log(C1 ) = − log(C2 ) − log(10) soit
log(C1 ) = log(C2 ) + log(10) et donc log(C1 ) = log(10C2 ) Ainsi, C1 = 10C2 . Si le pH baisse de 1,
c’est que la concentration en ions hydronium a été multipliée par 10.
ln(C)
(c) Notons C la concentration en ions hydronium du cola. On a − log(C) = 2.5, d’où − = 2.5 et
ln(10)
donc C = e−2.5 ln(10) ≃ 3.2 × 10−3 mol.L−1.
(d) Notons C la concentration correspondant à un pH supérieur à 7. On a alors − log(C) ⩾ 7 soit
C ⩽ 10−7 mol.L−1 .
3. (a) Notons I l’intensité sonore
Å d’un
ã avionÅau décollage.
ã
I I I
On a alors 120 = 10 log soit log = 12. Ainsi, = 1012 et donc I = 1012 I0 = 1 W.m−2 .
Å ã I0 I
Å0 ã I0
2I I
(b) On a 10 log = 10 log(2) + 10 log . Or, 10 log(2) ≃ 3. Lorsque l’intensité sonore est
I0 I0
multipliée par 2, le niveau sonore
Å ã augmente de 3 décibels. Å ã
nI I
(c) On cherche n tel que 10 log = 120 sachant que 10 log = 80.
Å ã I0 Å ã I0
nI nI
Or, 10 log = 10 log (n) + 10 log = 10 log(n) + 80.
I0 I0
Il faut donc que 10 log(n)+80 = 120 soit log(n) = 4 et donc n = 104 . Il faut réunir 10000 personnes
pour que le niveau sonore cumulé de leur cri atteigne 120 dB.
1 + ln(x) 1
1. Soit x > 0, f (x) = 0 ⇔ = 0 ⇔ 1 + ln(x) = 0 ⇔ x = e−1 = .
x e
2. On a lim+ (1 + ln(x)) = −∞ et donc, par quotient, lim+ f (x) = −∞.
x→0 x→0
1 ln(x) 1 ln(x)
Par ailleurs, pour tout x > 0, f (x) = + . Or, lim = 0 et, par croissances comparées, lim =
x x x→+∞ x x→+∞ x
0. Ainsi, lim f (x) = 0.
x→+∞
3. Pour tout réel x > 0, on pose u(x) = 1 + ln(x) et v(x) = x. u et v sont dérivables sur ]0; +∞[ et v ne s’y
annule pas. Ainsi, f est dérivable sur ]0; +∞ et pour tout réel x > 0,
1
× x − (1 + ln(x)) × 1 ln(x)
f ′ (x) = x
=− 2 .
x2 x
4. Pour tout réel x > 0, on a x2 > 0. f ′ (x) est donc du signe de − ln(x). Or, − ln(x) ⩽ 0 si et seulement si
x ⩾ 1. On obtient ainsi le tableau de variations suivant.
x −∞ 1 +∞
f ′ (x) + 0 −
1
f
−∞ 0
6. La fonction f est continue sur [1; +∞[. De plus, f (1) = 1 et lim f (x) = 0. Ainsi, d’après le théorème
x→+∞
1
des valeurs intermédiaires, il existe un réel c dans [1; +∞[ tel que f (c) = . De plus, la fonction f étant
2
strictement décroissante sur [1; +∞[, ce réel est unique. A l’aide de la calculatrice, on trouve x ≃ 5,36.
1. Soit x > 0
1
f (x) = 1 ⇔ (ln(x))2 = 1 ⇔ ln(x) = 1 OU ln(x) = −1 ⇔ x = e OU x = .
e
2. On a lim+ ln(x) = −∞ et donc, par produit, lim+ f (x) = +∞. Par ailleurs, lim ln(x) = +∞ et donc
x→0 x→0 x→+∞
lim f (x) = +∞.
x→+∞
1 2 ln(x)
3. f est dérivable sur ]0; +∞[ et pour tout réel x > 0, f ′ (x) = 2 × ln(x) × = , qui est du signe de
x x
ln(x).
x −∞ 1 +∞
f ′ (x) − 0 +
−∞ +∞
f
0
x −∞ 1 +∞
f ′ (x) − 0 +
+∞ +∞
f
0
b. Par croissance du logarithme népérien sur ]0; +∞[, 1.01n ⩾ 2 si et seulement si ln(1.01n ) ⩾ ln(2) soit
ln(2)
n ln(1.01) ⩾ ln(2) et, ln(1.01) étant positif, n ⩾ . L’entier recherché est 70.
ln(1.01)
c. Par croissance du logarithme népérien sur ]0; +∞[, 0.7n ⩽ 10−3 si et seulement si ln(0.7n ) ⩽ ln(10−3 ) soit
−3 ln(10)
n ln(0.7) ⩽ −3 ln(10) et, ln(0.7) étant négatif, n ⩾ . L’entier recherché est 20.
ln(0.7)
1
d. 121×0,972n+1 ⩽ 1 si et seulement si 0,972n+1 ⩽ . Par croissance du logarithme népérien sur ]0; +∞[, ceci
121
ln(121)
équivaut à (2n+1) ln(0.97) ⩽ − ln(121). En divisant par ln(0.97) qui est négatif, on obtient 2n+1 ⩾ −
Å ã ln(0.97)
1 ln(121)
et donc n ⩾ − − 1 . L’entier recherché est 79.
2 ln(0.97)
515
e. 3 × 1,1n − 150 ⩾ 365 si et seulement si 1.1n ⩾ . Par croissance du logarithme népérien sur ]0; +∞[, ceci
3
ln(515) − ln(3)
équivaut à n ln(1.1) ⩾ ln(515) − ln(3) et donc n ⩾ . L’entier recherché est 54.
ln(1.1)
f. 1012 × 2−n ⩽ 0,1 équivaut à 2−n ⩽ 10−13 . Par croissance du logarithme népérien sur ]0; +∞[, ceci équivaut à
13 ln(10)
−n ln(2) ⩽ −13 ln(10) et donc n ⩾ . L’entier recherché est 44.
ln(2)
x 0 ln(3)/2 e +∞
e2x − 3 − 0 + +
ln(x) − 1 − − 0 +
(e2x − 3)(ln(x) − 1) + 0 − 0 +
ò ï
ln(3)
Ainsi, l’ensemble solution recherché est S = 0; ∪ ]e; +∞[.
2
7 7 7
1. Pour tout entier naturel n, an+1 = un+1 − 8 = un + 1 − 8 = (an + 8) − 7 = an .
8 8 8
7
La suite (an ) est donc géométrique, de raison et de premier terme a0 = u0 − 8 = −3.
Å ã8n Å ãn
7 7
2. Ainsi, pour tout entier naturel n, an = −3 et un = an + 8 = 8 − 3 × .
8 Å ãn 8 Å ãn
7 7 0.001
3. Soit n un entier naturel. On a un ⩾ 7,999 si et seulement si 8 − 3 × ⩾ 7.999, soit ⩽ .
8 Å ã Å 8ã 3
7 0.001
Par croissance du logarithme népérien sur ]0; +∞[, ceci équivaut à n ln ⩽ ln et donc, en
8 3
ln 0.001
Å ã
7 3
divisant par ln qui est négatif, n ⩾ . L’entier recherché est 60.
8 ln 78
1. Pour tout réel x, ex > 0 et donc 1 + ex > 0. f est donc bien définie sur R.
ex
2. f est dérivable comme composition de fonctions dérivables. Pour tout réel x, f ′ (x) =
.
1 + ex
x x
3. On a lim (1 + e ) = +∞ et lim (1 + e ) = 1. Ainsi, lim f (x) = +∞ et lim f (x) = ln(1) = 0. On
x→+∞ x→−∞ x→+∞ x→−∞
obtient alors le tableau de variations suivant.
x −∞ +∞
f ′ (x) +
+∞
f
+∞
1 + ex
Å ã
g(x) = f (x) − x = ln(1 + ex ) − ln(ex ) = ln = ln(e−x + 1).
ex
(b) Pour tout réel x, 1 + e−x > 1 et donc ln(1 + e−x ) > 0, par croissance du logarithme népérien sur
[1; +∞[. Il en vient que pour tout réel x, g(x) > 0, soit f (x) − x > 0 et donc f (x) > x.
(c) Puisque lim (1+e−x ) = 1, on a lim g(x) = 0. La courbe de f se rapproche de la droite d’équation
x→+∞ x→+∞
y = x au voisinage de +∞.
5.
x −∞ 0 +∞
u′ (x) − 0 +
+∞ +∞
u
1
En particulier, pour tout réel x, ex − x ⩾ 1 et donc ex − x > 0. f est donc définie sur R. f est également dérivable
ex − 1
sur R et pour tout réel x, f ′ (x) = x . Les variations de f sont les mêmes que les variations de u. On a donc
e −x
le tableau de variations suivant.
x −∞ 0 +∞
f ′ (x) − 0 +
+∞ +∞
f
0
Exercices de synthèse
▶ Correction 24 – Voir l’énoncé
b
× x − (a + b ln(x)) × 1 b − a − b ln(x)
f ′ (x) = x
= .
x2 x2
a + b ln(1)
3. D’une part, f (1) = 4 d’après le graphique. Or, en utilisant la formule, on a f (1) = = a.
1
b − 4 − b ln(1)
Ainsi, a = 4. Par ailleurs, f ′ (1) = 0 d’après le graphique, et f ′ (1) = = b − 4 en utilisant
12
la formule. Il en vient que b − 4 = 0 et donc b = 4.
4. On a lim+ (4 + 4 ln(x)) = −∞ et donc lim+ ( f (x)) = −∞. Par ailleurs, pour tout réel x strictement positif,
x→0 x→0
4 4 ln(x)
f (x) = + . Par croissances comparées et somme de limites, lim ( f (x)) = 0.
x x x→+∞
′ −4 ln(x)
5. Pour tout x > 0, f (x) = est du signe opposé à celui de ln(x).
x2
x 0 1 +∞
f ′ (x) + 0 −
4
f
+∞ 0
4
− × x2 − (−4 ln(x)) × 2x x(−4 + 8 ln(x)) −4 + 8 ln(x)
6. Pour tout réel x > 0, f ′′ (x) = x = = .
(x2 )2 x4 x3
1 √
7. Pour tout x > 0, on a x3 > 0 et −4 + 8 ln(x) > 0 si et seulement si ln(x) > soit x > e.
2
√
x 0 e +∞
f ′′ (x) − 0 +
Partie A
1. Par croissances, comparées, lim+ x ln(x) = 0. Ainsi, lim+ f (x) = 0.
x→0 x→0
2. Pour tout réel x > 0, f (x) = x(1 − ln(x)). Or, lim x = +∞ et lim (1 − ln(x)) = −∞. Par produit,
x→+∞ x→+∞
lim f (x) = −∞.
x→+∞ Å ã
1
3. (a) Pour tout réel x > 0, f ′ (x)
= 1 − 1 × ln(x) + x × = 1 − ln(x) + 1 = − ln(x).
x
(b) On en déduit le tableau de signes de f ′ et le tableau de variations de f .
x 0 1 +∞
f ′ (x) + 0 −
1
f
0 −∞
2. (a) D’après la question précédente, la suite (un ) est croissante et majorée, elle est donc convergente.
(b) Puisque la fonction f est continue sur [0.5; 1] et que pour tout entier naturel n, un ∈ [0.5; 1], alors
f (ℓ) = ℓ. Or, l’unique solution de cette équation sur cet intervalle est 1. Ainsi, ℓ = 1.
Partie C
Pour tout réel k, pour tout réel x, fk est dérivable sur ]0; +∞[ et fk′ (x) = k − 1 × ln(x) + x × 1x = k − 1 − ln(x).
x 0 ek−1 +∞
fk′ (x) + 0 −
fk
1. Si le test est négatif on aura fait un test : dans ce cas, on a Xn = 1. Sinon, on aura fait un test joint puis n
tests individuels : on aura alors Xn = n + 1.
2. P(Xn = 1) est la probabilité que l’on ne fasse qu’un test : cela signifie que le test des n personnes est
négatif et donc qu’elles ne sont pas malades. La probabilité qu’une personne au hasard soit malade
est égale à 0.05. La probabilité qu’une personne au hasard soit saine est donc de 0.95. Le tirage étant
assimilé à un tirage avec remise, on suppose ceux-ci indépendants. La probabilité que les n personnes
soient saines vaut donc 0.95n .
3. Puisque Xn ne peut prendre que les valeurs 1 et n + 1, on a alors P(Xn = n + 1) = 1 − 0.95n .
Ainsi, E[Xn ] = (n + 1) × P(Xn = n + 1) + 1 × P(Xn = 1) = (n + 1)(1 − 0.95n ) + 0.95n et donc E[Xn ] =
n + 1 − n × 0.95n .
Cette espérance représente le nombre moyen d’analyses à effectuer pour un échantillon de n personnes.
1
4. (a) f est dérivable sur [20; +∞[ et pour tout réel x de cet intervalle, f ′ (x) = + ln(0.95).
x
1
Or, x ⩾ 20 et donc ⩽ 0.05 puis f ′ (x) ⩽ 0.05 + ln(0.95) < 0. f est strictement décroissante sur
x
[20; +∞[. Å ã
ln(x)
Par ailleurs, pour tout réel x ⩾ 20, f (x) = x + ln(0.95) . Or, par croissances comparées,
Å ãx
ln(x) ln(x)
lim = 0 et donc lim + ln(0.95) = ln(0.95) < 0.
x→+∞ x x→+∞ x
Par produit, lim f (x) = −∞.
x→+∞
(b) La fonction f est continue sur [20; +∞[. On a f (20) ≃ 1.97 et lim f (x) = −∞. D’après le théorème
x→+∞
des valeurs intermédiaires, il existe un réel α ⩾ 20 tel que f (α) = 0. De plus, la fonction f étant
strictement décroissante sur cet intervalle, une telle solution est unique. On trouve 87 < α < 87.1.
(c) En utilisant les deux questions précédentes, on en déduit que f (x) ⩾ 0 si x ∈ [20; α] et f (x) ⩽ 0 si
x ∈ [α; +∞[.
5. Soit n ⩾ 20. On a E(Xn ) < n si et seulement si n + 1 − n × 0.95n < n soit 1 < n × 0.95n .
On applique le logarithme, qui est strictement croissant sur [1; +∞[. Ainsi, E(Xn ) < n si et seulement si
0 < ln(n × 0.95n ).
Tester toutes les personnes conduira à moins d’analyses qu’avec la méthode groupée pour des échantil-
lons de 20 à 87 personnes au maximum. Au delà il vaut mieux utiliser la méthode de test groupés.