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11 Logarithme

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1.

Cours : Logarithme népérien

1 Logarithme népérien
Définition 1 : Soit a un réel strictement positif. On appelle logarithme népérien de a, noté ln(a), l’unique
solution de l’équation ex = a, d’inconnue x ∈ R.

Démonstration 1 : Derrière cette définition se cache une démonstration : une telle solution existe-t-elle ? Si
elle existe, cette solution est-elle unique ?
La fonction x 7→ ex est dérivable sur R par définition de l’exponentielle. Elle est donc continue sur R. De plus,
lim ex = 0 et lim ex = +∞. Ainsi, d’après le théorème des valeurs intermédiaires, pour tout réel a ∈]0; +∞[,
x→−∞ x→−∞
il existe un réel x tel que ex = a.
La fonction exponentielle étant par ailleurs strictement monotone sur R, cette solution est unique. □

■ Exemple 1 : ln(1) = 0. En effet, l’unique solution de l’équation ex = 1 est x = 0. ■

■ Exemple 2 : ln(e) = 1, ln(e2 ) = 2. ■

Propriété 1 : Pour tout réel a > 0, eln(a) = a.


Pour tout réel a, ln(ea ) = a.

Démonstration 2 : Soit a un réel strictement positif. ln(a) est, par définition, solution de l’équation ex = a.
On a donc eln(a) = a.
Par ailleurs, pour tout réel a, ea > 0. Par définition du logarithme népérien, ln(ea ) est l’unique solution de
l’équation ex = ea , d’inconnue x ∈ R. Or, x = a est une solution de cette équation. On a donc ln(ea ) = a. □

■ Exemple 3 : On cherche à résoudre l’équation 3ex − 6 = 0, d’inconnue x ∈ R. Or, pour x ∈ R,

3ex − 6 = 0 ⇔ 3ex = 6 ⇔ ex = 2 ⇔ x = ln(2).

Attention : il n’existe pas de logarithme népérien de réels négatifs !

■ Exemple 4 : On cherche à résoudre l’équation ln(x + 2) + 3 = 0. ln(x + 2) n’existe que si x + 2 > 0,


c’est-à-dire x > −2. Soit donc x > −2.

ln(x + 2) + 3 = 0 ⇔ ln(x + 2) = −3 ⇔ x + 2 = e−3 ⇔ x = e−3 − 2.

Puisque e−3 > 0, on a alors e−3 − 2 > −2. L’unique solution de l’équation est donc e−3 − 2. ■

Jason LAPEYRONNIE http://mathoutils.fr


2 1. Cours : Logarithme népérien

2 Propriétés algébriques
Propriété 2 : Soit a et b des réels strictement positifs. On a

ln(ab) = ln(a) + ln(b).

Démonstration 3 : Soit a et b des réels strictement positifs. On a

eln(ab) = ab = eln(a) × eln(b) = eln(a)+ln(b) .

En appliquant ln à cette égalité, on a donc ln(ab) = ln(a) + ln(b). □

■ Exemple 5 : On a ln(2) + ln(3) + ln(4) = ln(2 × 3 × 4) = ln(24). ■

■ Exemple 6 : Soit x un réel. Alors,

ln(1 + e−x ) + x = ln(1 + e−x ) + ln(ex ) = ln((1 + e−x )ex ) = ln(ex + 1).

Propriété 3 : Soit a et b des réels strictement positifs. Alors,


Å ã
1
ln = − ln(a) ln(ab) = ln(a) + ln(b).
a
Å ã
1
Démonstration 4 : Puisque ln(1) = 0, on a ln a × = 0, et donc, d’après la propriété précédente, ln(a) +
Å ã Å ã a
1 1
ln = 0. Ainsi, ln = − ln(a).
a a
Å ã Å ã
a 1 1
Par ailleurs, ln = ln a × = ln(a) + ln = ln(a) − ln(b). □
b b b
ã Å
21
■ Exemple 7 : On a ln(21) − ln(7) = ln = ln(3). ■
7

Propriété 4 : Soit a un réel strictement positif. Alors,

√ 1
ln( a) = ln(a).
2
√ √
Démonstration 5 : Puisque pour tout réel a > 0, a = a × a, on a
√ √ √ √ √
ln(a) = ln( a × a) = ln( a) + ln( a) = 2 ln( a)

√ 1
et donc ln( a) = ln(a). □
2

Propriété 5 : Soit a un réel strictement positif. Pour tout entier relatif n

ln(an ) = n ln(a).

Jason LAPEYRONNIE http://mathoutils.fr


3 Fonction logarithme népérien 3

Démonstration 6 : Pour tout entier naturel n, on pose P(n) la proposition ln(an ) = n ln(a).
• Initialisation : ln(a0 ) = ln(1) = 0 et 0 × ln(a) = 0. P(0) est donc vraie.
• Hérédité : Soit n ∈ N. Supposons que P(n) est vraie.
Alors ln(an+1 ) = ln(an × a) = ln(an ) + ln(a) = n ln(a) + ln(a) = (n + 1) ln(a).
P(n + 1) est vraie : P est héréditaire.
• Conclusion : D’après le principe de récurrence, P(n) est vraie pour tout entier naturel n.
Par ailleurs, pour tout entier naturel n, an × a−n = a0 = 1. Ainsi, ln(an × a−n ) = ln(an ) + ln(a−n ) = 0. On a
donc ln(a−n ) = − ln(an ). Or, ln(an ) = n ln(a). On a donc ln(a−n ) = −n ln(a). □

■ Exemple 8 : On souhaite simplifier ln(12) + ln(3) − 2 ln(6).


ln(12) + ln(3) − 2 ln(6) = ln(12 × 3) − 2 ln(6)
= ln(36) − 2 ln(6)

= ln(62 ) − 2 ln(6)
= 2 ln(6) − 2 ln(6) = 0.

ln(10000) ln(104 ) 4ln(10) 4


■ Exemple 9 : On a = = =− . ■
ln(0.001) ln(10−3 −3 ln(10) 3

3 Fonction logarithme népérien


Définition 2 : On appelle fonction logarithme népérien la fonction x 7→ ln(x) définie pour tout réel x stricte-
ment positif.
Cette fonction est la fonction réciproque de la fonction exponentielle.

3.1 Limites
Propriété 6 : On a les limites suivantes :

lim ln(x) = −∞ et lim ln(x) = +∞


x→0+ x→+∞

De plus, pour tout entier naturel n,

ln(x)
lim xn ln(x) = 0 et lim =0
x→0+ x→+∞ xn
La puissance de x l’emporte sur le logarithme en cas d’indéterminée : ce sont les croissances comparées au
logarithme.

Démonstration 7 — Au programme : lim x ln(x) : Pour x > 0, posons X = ln(x).


x→0+

Ainsi, x ln(x) = eX × X. Or, lim+ ln(x) = −∞ et, par croissances comparées, lim XeX = 0. Par composition
x→0 X→−∞
de limite, lim+ x ln(x) = 0. □
x→0

Jason LAPEYRONNIE http://mathoutils.fr


4 1. Cours : Logarithme népérien

3.2 Dérivabilité
1
Propriété 7 : La fonction ln est dérivable sur ]0; +∞[ et pour tout réel x > 0, ln′ (x) = .
x

La fonction ln est donc également continue sur ]0; +∞[.


Démonstration 8 — Au programme : On admet que ln est dérivable sur ]0; +∞[.
Pour tout réel x > 0, on pose f (x) = eln(x) . f est dérivable sur ]0; +∞[.
• D’une part, on sait que pour tout réel x > 0, f ′ (x) = 1.
• D’autre part, en utilisant la formule de la dérivée d’une fonction composée, on sait que

f ′ (x) = ln′ (x) × eln(x) = ln′ (x) × x.

1
Ainsi, pour tout x > 0, ln′ (x) × x = 1 et donc ln′ (x) = . □
x

■ Exemple 10 : Pour tour réel x > 0, on pose f (x) = ex ln(x).


• Pour tout réel x, on pose u(x) = ex . u est dérivable sur ]0; +∞[ et pour tout réel x > 0, u′ (x) = ex .
1
• Pour tout réel x, on pose v(x) = ln(x). v est dérivable sur ]0; +∞[ et pour tout réel x > 0, v′ (x) = .
x
Ainsi, f est dérivable sur ]0; +∞[ comme produit de fonctions dérivables sur cet intervalle. De plus, pour tout
réel x > 0
1 ex (x ln(x) + 1)
f ′ (x) = u′ (x) × v(x) + u(x) × v′ (x) = ex × ln(x) + ex × = .
x x

On en déduit naturellement la propriété suivante.

Propriété 8 : Soit u une fonction définie sur un intervalle I telle que pour tout réel x ∈ I, u(x) > 0.
u′
Alors ln(u) est dérivable et (ln(u))′ =
u

■ Exemple 11 : Pour tout réel x, on pose u(x) = x2 − 2x + 5 et f (x) = ln(u(x)) = ln(x2 − 2x + 5).
Il faut avant tout vérifier que pour tout réel x, u(x) > 0 ! Sans quoi, la fonction f ne serait pas définie sur R.
Or, u une fonction polynôme du second degré dont le discriminant ∆ vaut (−2)2 − 4 × 1 × 5 = −16 > 0.
Ainsi, pour tout réel x, u(x) est du signe du coefficient dominant, 1, c’est-à-dire u(x) > 0.
Par ailleurs, la fonction u est dérivable sur R et pour tout réel x, u′ (x) = 2x − 2.
Ainsi, f est dérivable sur R et pour tout réel x,

u′ (x) 2x − 2
f ′ (x) = = 2 .
u(x) x − 2x + 5

Puisque ln(u) n’est définie que lorsque u est strictement positive, on en déduit que u et ln(u) ont les mêmes
variations.

Jason LAPEYRONNIE http://mathoutils.fr


3 Fonction logarithme népérien 5

3.3 Étude de la fonction ln


Propriété 9 : La fonction ln est strictement croissante sur ]0; +∞[.

1
Démonstration 9 : La fonction ln est dérivable sur ]0; +∞[ et pour tout réel x > 0, ln′ (x) = qui est strictement
x
positif. ln est donc strictement croissante. □

La stricte croissance du logarithme nous est notamment utile pour déterminer le signe d’une expression mettant
en jeu des logarithmes, et en particulier...

Propriété 10 : Soit x et y deux réels strictement positifs. Alors ln(x) ⩾ ln(y) si et seulement si x ⩾ y. En
particulier, ln(x) ⩾ 0 si et seulement si x ⩾ 1.

■ Exemple 12 : On souhaite déterminer l’entier n à partir duquel 3 − 12 × 0.9n ⩾ 2.9.


En soustrayant trois aux deux membres de cette inégalité, on obtient −12 × 0.9n ⩾ −0.1. En divisant alors
1
par −12 qui est négatif, on a alors 0.9n ⩽ .
120
L’inconnu que nous cherchons est en exposant et les deux quantités dans cette inégalité sont strictement
positives, nous allons donc pouvoir utiliser le logarithme népérien.
1
Puisque la fonction logarithme népérien est strictement croissante sur ]0; +∞[, 0.9n ⩽ si et seulement si
Å ã 120
1
ln(0.9n ) ⩽ ln , soit n ln(0.9) ⩽ − ln(120).
120
Puisque 0.9 < 1, on a ln(0.9) < 0. En divisant l’inégalité par ln(0.9), il faudra donc changer son sens !
ln(120)
Ainsi, n ln(0.9) ⩽ − ln(120) si et seulement si n ⩾ − .
ln(0.9)
ln(120)
Or, − ≃ 45.4. Le premier entier n tel que 3 − 12 × 0.9n ⩾ 2.9 est donc n = 46. ■
ln(0.9)

Propriété 11 : La courbe de la fonction ln est symétrique à la courbe de la fonction exp par rapport à la
droite d’équation y = x.

y = exp(x)

y = ln(x)

Cette propriété est vraie pour toutes les fonctions réciproques l’une de l’autre. Par exemple, vous pouvez

observer le même phénomène en regardant les courbes des fonctions x 7→ x2 et x 7→ x sur [0; +∞[. Autre
exemple, la fonction inverse, qui est sa propre réciproque. La courbe de cette fonction est elle-même symétrique
par rapport à la droite d’équation y = x.

Jason LAPEYRONNIE http://mathoutils.fr


2. Exercices

Logarithme népérien
▶ Exercice 1 – Voir le corrigé
Résoudre les équations suivantes en précisant leur domaine de résolution.

a. 2 ln(x) + 1 = 3 b. ln(3x − 4) = 0 c. e3x+2 = 4


d. 2 + 3 ln(3x − 2) = −1 e. ln(e3x+4 ) = 5 g. e2x−3 = 3 − π
h. (e2x − 3)(ex + 5) = 0 i. (ln(x))2 − ln(x) = 0 j. (ex − 1) ln(x − e) = 0

▶ Exercice 2 – Voir le corrigé


En utilisant un changement de variable, résoudre l’équation 3e2x + 9ex − 30 = 0 sur R.
▶ Exercice 3 – Voir le corrigé
Résoudre les inéquations suivantes. On précisera bien les domaines de résolution.
a. ln(5x − 3) ⩾ 0 b. ln(9x − 2) < 0 c. ln(3x + 1) ⩾ ln(3 − x)
▶ Exercice 4 – Voir le corrigé
ex − e−x
Pour tout réel x, on pose sh(x) = . Cette quantité est appelée sinus hyperbolique de x.
2
′′
√R et que pour tout réel x, sh (x) = sh(x).
1. Justifier que sh est deux fois dérivable sur
2. Pour tout réel x, on pose f (x) = ln(x + x2 + 1). Montrer que pour tout réel x, (sh ◦ f )(x) = x et ( f ◦
sh)(x) = x.
▶ Exercice 5 – Voir le corrigé
ex − 1
Soit f la fonction x 7→ x , définie sur R.
e +1
1. Montrer que pour tout réel y ∈] − 1; 1[, il existe un unique réel x tel que y = f (x).
2. Soit y ∈] − 1; 1[ et x ∈ R tel que y = f (x). Exprimer x en fonction de y.

Propriétés algébriques
▶ Exercice 6 – Voir le corrigé
Simplifier les écritures suivantes.
ln(9)
ln(3) + ln(4) − ln(6) − ln(1)
ln(3)
4 ln(3) − ln(9) + 2 ln(27) ln(3x2 ) − ln(3) avec x > 0
▶ Exercice 7 – Voir le corrigé
Résoudre l’équation ln(4x2 ) + 6 ln(x) − 3 = 0, d’inconnue x > 0.

Jason LAPEYRONNIE http://mathoutils.fr


7

▶ Exercice 8 – Voir le corrigé


x−1
Å ã
Montrer que pour tout réel x > 1, ln(x2 − 1) − ln(x2 + 2x + 1) = ln .
x+1

▶ Exercice 9 – Voir le corrigé


Å ã Å ã Å ã Å ã
1 2 3 49
Que vaut ln + ln + ln + . . . + ln ?
2 3 4 50

▶ Exercice 10 – Voir le corrigé


Montrer que pour tout réel x, ln(1 + e−x ) = ln(1 + ex ) − x.

▶ Exercice 11 – Voir le corrigé



On considère la suite (un ) définie par u0 = e3 et pour tout entier naturel n, un+1 = e un .
1. Montrer que (un ) est décroissante et que pour tout entier naturel n, e2 ⩽ un .
2. En déduire que (un ) converge. Quelle est sa limite ?
3. Pour tout entier naturel n, on pose an = ln(un ) − 2.
(a) Exprimer un en fonction de an pour tout entier naturel n.
(b) Montrer que la suite (an ) est géométrique. On précisera
Å sa Å raison
ã ã et son premier terme.
1 n
(c) En déduire que pour tout entier naturel n, un = exp 2 + .
2
(d) Retrouver la limite de la suite (un ) à l’aide de cette expression.

▶ Exercice 12 (Logarithme décimal et applications) – Voir le corrigé


Soit a un réel strictement positif et x un réel.
On appelle exponentielle de x en base a le réel noté ax et qui vaut ex ln(a) .
ln(b)
1. Soit b un réel strictement positif. Montrer que l’unique solution de l’équation ax = b est x = . Ce
ln(a)
nombre est appelé le logarithme de b en base a.
Un cas particulier : le logarithme en base 10 est alors noté log. Ainsi, pour tout réel a strictement positif,
ln(a)
log(a) = et log(a) est l’unique solution de l’équation 10x = a.
ln(10)
2. En chimie, le pH d’une solution vaut − log(C) où C est la concentration de cette solution en ions hydro-
nium H3 O+ , exprimée en mol.L−1 .
(a) Quel est le pH d’une solution ayant une concentration en ions hydronium de 10−4 mol.L−1 ?
(b) Si le pH baisse de 1, par combien a été multipliée la concentration en ion hydronium ?
(c) Le cola a un pH de 2.5. Quelle est sa concentration en ions hydronium ?
(d) On dit qu’une solution est basique si son pH est strictement supérieur à 7. A quelles concentrations
cette situation correspond-elle ?
3. Le niveau de bruit d’une source sonore se mesure en décibels.
La formule quiÅdonne −2
ã le niveau de bruit N en fonction de l’intensité I de la source, exprimée en W.m
I
est N = 10 log avec I0 = 10−12 W.m−2 .
I0
(a) Quelle est l’intensité sonore d’une avion qui décolle avec un niveau de bruit de 120 dB ?
(b) De combien de dB le niveau sonore augmente-t-il lorsque l’intensité sonore double ?
(c) Une cri possède un niveau sonore de 80 dB. On admet que quand plusieurs personnes crient, les
intensités s’ajoutent. Combien doit-on réunir de personnes pour que leurs cris réunis aient une
intensité sonore de 120 dB ?

Jason LAPEYRONNIE http://mathoutils.fr


8 2. Exercices

Fonction logarithme népérien


▶ Exercice 13 – Voir le corrigé
Déterminer, si elles existent, les limites suivantes.
Ç å Ç å
x2 − 2x + 3 x2 − 2x + 3
a. lim ln(1 − x) b. lim ln c. lim+ ln
x→−∞ x→+∞ x2 + x x→0 x2 + x

d. lim (2x2 ln(x)) e. lim+ (2x2 ln(x)) f. lim (x − ln(x))


x→+∞ x→0 x→+∞

g. lim ln(ex − x) h. lim ln(ex − x) i. lim (ex − ln(x))


x→−∞ x→+∞ x→+∞

▶ Exercice 14 – Voir le corrigé


1 + ln(x)
Pour tout réel x > 0, on pose f (x) = . On note C f la courbe représentative de f dans un repère
x
orthogonal.
1. Résoudre l’équation f (x) = 0 sur ]0; +∞[.
2. Déterminer les limites de f en 0+ et en +∞.
ln(x)
3. Justifier que f est dérivable sur ]0; +∞[ et que pour tout réel x > 0, f ′ (x) = − .
x2
4. Construire le tableau de variations de la fonction f sur ]0; +∞[.
5. Tracer l’allure de la courbe C f dans un repère orthogonal.
1
6. Montrer que l’équation f (x) = possède une unique solution sur [1; +∞[. Donner une valeur approchée
2
de cette solution à 10−2 près.
7. Soit m ∈ R. Déterminer, selon la valeur du réel m, le nombre de solutions de l’équation f (x) = m.

▶ Exercice 15 – Voir le corrigé


Pour tout réel x > 0, on pose f (x) = (ln(x))2 . On note C f la courbe représentative de f dans un repère orthog-
onal. Attention, (ln(x))2 ̸= ln(x2 ) !
1. Résoudre l’équation f (x) = 1 sur ]0; +∞[.
2. Déterminer les limites de f en 0+ et en +∞.
3. Construire le tableau de variations de la fonction f sur ]0; +∞[.
4. Tracer l’allure de la courbe C f dans un repère orthogonal.
5. Soit m ∈ R. Déterminer, selon la valeur du réel m, le nombre de solutions de l’équation f (x) = m.

▶ Exercice 16 – Voir le corrigé


Pour tout réel x, on pose f (x) = ln(x2 − 2x + 3).
1. Justifier que la fonction f est bien définie sur R.
2. Justifier que f est dérivable sur R puis calculer sa dérivée f ′ .
3. Construire le tableau de variations de f sur R en incluant les limites en −∞ et en +∞ de la fonction f .

▶ Exercice 17 – Voir le corrigé


A l’aide du logarithme, déterminer le plus petit entier naturel n vérifiant les conditions suivantes.
a. 2n ⩾ 40000 b. 1.01n ⩾ 2 c. 0.7n ⩽ 10−3
d. 121 × 0,972n+1 ⩽1 n
e. 3 × 1,1 − 150 ⩾ 365 f. 1012 × 2−n ⩽ 0,1

▶ Exercice 18 – Voir le corrigé


Résoudre l’inéquation (e2x − 3)(ln(x) − 1) < 0 sur R. On précisera le domaine de définition de cette expression.

Jason LAPEYRONNIE http://mathoutils.fr


9

▶ Exercice 19 – Voir le corrigé


7
On considère la suite (un ) définie par u0 = 5 et, pour tout entier naturel n par un = un + 1. Pour tout entier
8
naturel n, on pose alors an = un − 8.
7
1. Montrer que la suite (an ) est géométrique de raison et déterminer son premier terme.
8 Å ãn
7
2. En déduire que pour tout entier naturel n, un = 8 − 3 × . Que vaut lim un ?
8 n→+∞
3. Déterminer le plus petit entier n à partir duquel un ⩾ 7,999.
▶ Exercice 20 – Voir le corrigé
La population d’une ville augmente de 3% chaque année. Après combien d’années cette population aura-t-elle
doublé ?
▶ Exercice 21 – Voir le corrigé
Pour tout réel x, on pose f (x) = ln(1 + ex ). Cette fonction, utilisée en intelligence artificielle, est appelée
fonction SoftPlus.
1. Justifier que la fonction f est bien définie sur R.
2. Justifier que f est dérivable sur R puis calculer sa dérivée f ′ .
3. Construire le tableau de variations de f sur R en incluant les limites en −∞ et en +∞ de la fonction f .
4. Pour tout réel x, on pose g(x) = f (x) − x.
(a) Montrer que pour tout réel x, g(x) = ln(1 + e−x ).
(b) En déduire lim g(x) = 0.
x→+∞
5. (a) Dresser le tableau de variations de g sur R en incluant les limites en −∞ et +∞.
(b) En déduire que pour tout réel x, f (x) ⩾ x.
6. Construire l’allure de la courbe de f dans un repère orthonormé.
▶ Exercice 22 – Voir le corrigé

On considère la fonction f définie pour tout réel x > 0 par f (x) = x + ln(x).
1. Déterminer les limites de f (x) lorsque x tend vers 0 et lorsque x tend vers +∞. √
x+2
2. On admet que f est dérivable sur ]0; +∞[. Montrer que pour tout réel x > 0, f ′ (x) = .
2x
3. Quel est le sens de variations de la fonction f ? √
4. En déduire qu’il existe un unique réel α > 0 tel que α = − ln(α). Donner une valeur approchée de α
à 10−2 près.
▶ Exercice 23 – Voir le corrigé
Faire l’étude complète de la fonction x 7→ ln(ex − x) sur R puis tracer l’allure de la courbe représentative de
cette fonction dans un repère orthogonal.

Jason LAPEYRONNIE http://mathoutils.fr


10 2. Exercices
T
Exercices de synthèse
▶ Exercice 24 (Amérique du Nord 2021) – Voir le corrigé
Dans le plan muni d’un repère, on considère ci-dessous la courbe C f représentative d’une fonction f , deux fois
dérivable sur l’intervalle ]0; +∞[. La courbe C f admet une tangente horizontale T au point A(1; 4).

A
×

1. Préciser les valeurs de f (1) et f ′ (1).


On admet que la fonction f est définie pour tout réel x de l’intervalle ]0; +∞[ par

a + b ln(x)
f (x) = où a et b sont des réels fixés.
x
2. Démontrer que pour tout réel x strictement positif, on a

b − a − b ln(x)
f ′ (x) = .
x2
3. En déduire les valeurs de a et de b.
Dans la suite de l’exercice, on admet que la fonction f est définie pour tout réel x de l’intervalle ]0, + ∞[ par

4 + 4 ln(x)
f (x) = .
x
4. Déterminer les limites de f en 0 et en +∞.
5. Déterminer le tableau de variations de f sur ]0; +∞[.
6. Démontrer que, pour tout réel x strictement positif,

−4 + 8 ln(x)
f ′′ (x) = .
x3
7. Construire le tableau de signes de f ′′ . Nous verrons dans un prochain chapitre que le signe de f ′′ nous
permet de déterminer la convexité de la fonction f .

Jason LAPEYRONNIE http://mathoutils.fr


11

▶ Exercice 25 (Métropole 2022) – Voir le corrigé


On considère la fonction f définie sur ]0; +∞[ par f (x) = x − x ln(x) où ln désigne la fonction logarithme
népérien.
Partie A
1. Déterminer la limite de f (x) quand x tend vers 0 et quand x tend vers +∞.
2. On admet que la fonction f est dérivable sur ]0; +∞[ et on note f ′ sa fonction dérivée.
(a) Démontrer que pour tout réel x > 0, f ′ (x) = − ln(x).
(b) En déduire les variations de la fonction f sur ]0; +∞[.
3. Résoudre l’équation f (x) = x sur ]0; +∞[.
Partie B
Dans cette partie, on pourra utiliser avec profit certains résultats de la partie A.
On considère la suite (un) définie par
®
u0 = 0.5
un+1 = un − un ln(un ) pour tout entier naturel n

Ainsi, pour tout entier naturel n, un+1 = f (un ).


1. On rappelle que la fonction f est croissante sur [0,5; 1].
Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n, 0.5 ⩽ un ⩽ un+1 ⩽ 1.
2. (a) Montrer que la suite (un ) converge.
(b) On note ℓ la limite de la suite (un ). Déterminer la valeur de ℓ.
Partie C
Pour un nombre k quelconque, on considère la fonction fk définie sur ]0; +∞[ par fk (x) = kx − x ln(x).
1. Pour tout nombre réel k, montrer que fk admet un maximum yk atteint en xk = ek−1 .
2. Montrer que, pour tout nombre réel k, xk = yx .
▶ Exercice 26 (Centres étrangers 2021) – Voir le corrigé
Dans un pays, une maladie touche la population avec une probabilité de 0,05.
On possède un test de dépistage de cette maladie. On considère un échantillon de n personnes (n > 20) prises
au hasard dans la population assimilé à un tirage avec remise.
On teste l’échantillon suivant cette méthode : on mélange le sang de ces n individus, on teste le mélange. Si le
test est positif, on effectue une analyse individuelle de chaque personne.
Soit Xn la variable aléatoire qui donne le nombre d’analyses effectuées.
1. Justifier que Xn prend les valeurs 1 et (n + 1).
2. Justifier que P(Xn = 1) = 0.95n .
3. Que représente l’espérance de Xn dans ce cadre ? Montrer que E(Xn ) = n + 1 − n × 0,95n .
4. On considère la fonction f définie sur [20; +∞[ par f (x) = ln(x) + x ln(0,95).
(a) Montrer que f est décroissante sur [20; +∞[ et calculer lim f (x).
x→+∞
(b) Montrer que l’équation f (x) = 0 admet une unique solution a sur [20; +∞[. Donner un encadrement
à 0,1 près de cette solution.
(c) En déduire le signe de f sur [20; +∞[.
5. On cherche à comparer deux types de dépistages. La première méthode est décrite dans cet exercice, la
seconde, plus classique, consiste à tester tous les individus. La première méthode permet de diminuer le
nombre d’analyses dès que E(Xn ) < n. En utilisant les questions précédentes, montrer que la première
méthode diminue le nombre d’analyses pour des échantillons comportant 87 personnes maximum.

Jason LAPEYRONNIE http://mathoutils.fr


3. Corrigés

Logarithme népérien
▶ Correction 1 – Voir l’énoncé
a. Soit x > 0, 2 ln(x) + 1 = 3 ⇔ 2 ln(x) = 2 ⇔ ln(x) = 1 ⇐ x = e. S = {e}.
ß ™
4 5 5
b. Soit x > , ln(3x − 4) = 0 ⇔ 3x − 4 = 1 ⇔ x = . S = .
3 3 3
ln(4) − 2 ln(4) − 2
ß ™
c. Soit x ∈ R. e 3x+2 = 4 ⇔ 3x + 2 = ln(4) ⇔ x = . S= .
3 3
® ´
2 e−1 + 2 e−1 + 2
d. Soit x > . 2 + 3 ln(3x − 2) = −1 ⇔ ln(3x − 2) = −1 ⇔ 3x − 2 = e−1 ⇔ x = . S= .
3 3 3
ß ™
3x+4 1 1
e. Soit x ∈ R. ln(e ) = 5 ⇔ 3x + 4 = 5 ⇔ x = . S = .
3 3
f. Puisque 3 − π < 0, l’équation e2x−3 = 3 − π ne possède pas de solution réelle.
g. Soit x ∈ R. (e2x+1 − 3)(ex + 5) = 0 ⇔ e2x+1 − 3 = 0 ou ex + 5 = 0.
ln(3) − 1
• e2x+1 − 3 = 0 ⇔ e2x+1 = 3 ⇔ 2x + 1 = ln(3) ⇔ x = .
2
• ex + 5 = 0 est impossible puisque ex > 0.
ln(3) − 1
ß ™
Ainsi, S = .
2
h. Soit x > 0. (ln(x))2 −ln(x) = 0 ⇔ ln(x)(ln(x)−1) = 0 ⇔ ln(x) = 0 ou ln(x) = 1 ⇔ x = 1 ou x = e. S = {1,e}.
i. Soit x > e,(x − 1) ln(x − e) = 0 ⇔ x − 1 = 0 ou ln(x − e) = 0. Or,
• x − 1 = 0 ⇔ x = 1. 1 n’est cependant pas une solution car il n’est pas dans l’ensemble de résolution.
• ln(x − e) = 0 ⇔ x − e = 1 ⇔ x = 1 + e.
L’unique solution de cette équation est donc 1 + e.

▶ Correction 2 – Voir l’énoncé


Pour tout réel x, on pose X = ex . Ainsi,

3e2x + 9ex − 30 = 0 ⇔ 3X 2 + 9X − 30 = 0.

Cette deuxième équation est une équation du second degré. Le discriminant du polynôme 3X 2 + 9X − 30 vaut
441 qui est strictement positif. Ce polynôme a donc deux racines qui sont 2 et −5.
On a donc X = 2 ou X = −5, c’est-à-dire ex = 2 (et donc x = ln(2)) ou ex = −5 ce qui est impossible.
L’unique solution de l’équation est donc ln(2).

▶ Correction 3 – Voir l’énoncé


5 5
a. ln(5x − 3) existe si et seulement si 5x − 3 > 0, c’est-à-dire x > . Soit donc x > . Alors, par croissance de
3 3 ï ï
4 4
la fonction exponentielle sur R, ln(5x − 3) ⩾ 0 si et seulement si 5x − 3 ⩾ 1 soit x ⩾ . S = +∞ .
5 5

Jason LAPEYRONNIE http://mathoutils.fr


13
2 2
b. ln(9x − 2) existe si et seulement si 9x − 2 > 0, c’est-à-dire x > . Soit donc x > . Alors par croissance de
9 9 ò ï
1 2 1
la fonction exponentielle sur R, ln(9x − 2) < 0 si et seulement si 9x − 2 < 1 soit x < . Ainsi, S = ; .
3 9 3
1
c. ln(3x + 1) existe si et seulement si 3x + 1 > 0, c’est-à-dire x > − . Par ailleurs, ln(3 − x) existe si et
3
1
seulement si 3 − x > 0, c’est-à-dire x < 3. Les deux expressions existent toutes deux lorsque − < x < 3.
ò ï 3
1
Soit donc x ∈ − ; 3 . Alors, par croissance de la fonction exponentielle sur R, ln(3x + 1) ⩾ ln(3 − x) si et
3 ï ï ò ï ï ï
1 1 1 1
seulement si 3x + 1 ⩾ 3 − x soit x ⩾ . Finalement, S = ; +∞ ∩ − ; 3 soit S = ; 3 .
2 2 3 2

▶ Correction 4 – Voir l’énoncé


sh est deux fois dérivable sur R comme somme de fonctions dérivables sur R. De plus, pour tout réel x,

ex − (−e−x ) ex + e−x
sh′ (x) = =
2 2
et
ex − e−x
sh′′ (x) = = sh(x).
2

Pour tout réel x,


√ 1
√ √ x + x2 + 1 − √
2 2
eln(x+ x +1) − e− ln(x+ x +1) x + x2 + 1 .
sh ◦ f (x) = =
2 2
Ainsi
√ √ √
(x + x2 + 1)2 − 1 x2 + 2x x2 + 1 + x2 + 1 − 1 2x(x + x2 + 1)
sh ◦ f (x) = √ = √ = √ = x.
2(x + x2 + 1) 2(x + x2 − 1 2(x + x2 + 1)
Par ailleurs, pour tout réel x,
Ñ s é !
−x −x ã2
x ex − e−x e2x − 2 + e−2x
Å x
e −e e −e
f ◦ sh(x) = ln + + 1 = ln + +1 .
2 2 2 4

Or,

ã2
e2x − 2 + e−2x e2x + 2 + e−2x e + e−x
Å x
+1 = = .
4 4 2
Ainsi,
Ñ s é
ã2
ex − e−x ex + e−x
Å
f ◦ sh(x) = ln + .
2 2

ã2
ex + e−x ex + e−x
Å
Or, pour tout réel x, ex + e−x ⩾ 0 et donc = . Ainsi,
2 2

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14 3. Corrigés

ex − e−x ex + e−x
Å ã Å xã
2e
f ◦ sh(x) = ln + ln = x.
2 2 2

▶ Correction 5 – Voir l’énoncé


D’une part, puisque lim ex = 0, on a lim f (x) = −1.
x→−∞ x→−∞

ex 1 − e1x 1 − e−x
Par ailleurs, pour tout réel x, f (x) = x × = . Ainsi, lim f (x) = 1.
e 1 + e1x 1 + e−x x→∞

Enfin, f est continue sur ] − ∞; +∞[. D’après le théorème des valeurs intermédiaires, pour tout réel y ∈] − 1; 1[,
il existe un réel x tel que y = f (x).
ex (ex + 1) − (ex − 1)ex 2ex
De plus, f est dérivable et pour tout réel x, f ′ (x) = = > 0. f est donc stricte-
(1 + ex )2 (1 + ex )2
ment croissante sur R. Ainsi, pour tout réel y ∈] − 1; 1[, le réel x tel que f (x) = y est unique.
ex − 1
Soit donc y ∈] − 1; 1[ et x le réel tel que y = f (x). On a alors y = x et donc y(ex + 1) = ex − 1.
e +1
−1 − y 1 + y
Ainsi, yex + y = ex − 1. On a alors yex − ex = −1 − y soit ex (y − 1) = −1 − y et donc ex = = .
y−1 1−y
1+y
Puisque y ∈] − 1; 1[, on a bien > 0 puisque c’est le quotient de deux réels strictement positifs.
1−y
Å ã
1+y
Finalement, on a x = ln .
1−y

Propriétés algébriques
▶ Correction 6 – Voir l’énoncé

3×4
Å ã
• ln(3) + ln(4) − ln(6) = ln = ln(2)
6
ln(9) ln(32 ) 2 ln(3)
• − ln(1) = −0 = =2
ln(3) ln(3) ln(3)
• 4 ln(3) − ln(9) + 2 ln(27) = 4 ln(3) − ln(32 ) + 2 ln(33 ) = 4 ln(3) − 2 ln(3) + 6 ln(3) = 8 ln(3).
• ln(3x2 ) − ln(3) = ln(3) + ln(x2 ) − ln(3) = ln(x2 ) = 2 ln(x) car x > 0

▶ Correction 7 – Voir l’énoncé


Pour tout x > 0

ln(4x2 ) + 6 ln(x) − 3 = ln(4) + ln(x2 ) + 6 ln(x) − 3 = 8 ln(x) + ln(4) − 3.

Ainsi
3 − ln(4) 3 − ln(4)
Å ã
2
ln(4x ) + 6 ln(x) − 3 = 0 ⇔ 8 ln(x) + ln(4) − 3 = 0 ⇔ ln(x) = ⇔ x = exp .
8 8

▶ Correction 8 – Voir l’énoncé

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15

Pour tout réel x > 1,


Ç å
x2 − 1 (x − 1)(x + 1) x−1
Å ã Å ã
2 2
ln(x − 1) − ln(x + 2x + 1) = ln = ln = ln .
x2 + 2x + 1 (x + 1)2 x+1

▶ Correction 9 – Voir l’énoncé


Å ã Å ã Å ã Å ã Å ã
1 2 3 49 1 2 3 49
ln + ln + ln + . . . + ln = ln × × ×...× .
2 3 4 50 2 3 4 50
Après simplification, il reste donc
Å ã Å ã Å ã Å ã Å ã
1 2 3 49 1
ln + ln + ln + . . . + ln = ln .
2 3 4 50 50

▶ Correction 10 – Voir l’énoncé


Pour tout réel x, en factorisant dans le ln par e−x , on a
Å Å ãã Å ã
1 1
ln(1 + e−x ) = ln e−x × −x + 1 = ln(e−x ) + ln −x + 1 = −x + ln(1 + ex ).
e e

▶ Correction 11 – Voir l’énoncé

1. Pour tout entier naturel n, on considère la proposition


√ P(n) : « e2 ⩽ un+1 ⩽ un ».
• Initialisation : On a u0 = e3 et u1 = e × e3 = e5/2 . On a bien e2 ⩽ u1 ⩽ e.
• Soit n ∈ N tel que P(n) est vraie. On a alors e2 ⩽ un+1 ⩽ un . En appliquant la fonction racine carrée,
√ √
qui est strictement croissante sur [0; +∞[, on a alors e ⩽ un+1 ⩽ un . On multiplie alors par e et
√ √
on obtient e × e ⩽ e un+1 ⩽ e un soit e2 ⩽ un+2 ⩽ un+1 . P(n + 1) est donc vraie.
• Par récurrence, P(n) est vraie pour tout entier naturel n.
2. Puisque la suite (un ) est décroissante et minorée, alors elle converge vers une
√ limite que l’on note l. Par

ailleurs, la fonction x 7→ e x est continue sur [e2 ; +∞[. On a donc l = e l et donc l = 0 ou l = e2 .
L’unique possibilité est alors l = e2 .
3. (a) Pour tout entier naturel n, an = ln(un ) − 2 d’où ln(un ) = an + 2 et un = ean +2
(b) Pour tout entier naturel n,
√ √ 1 1 1
an+1 = ln(un+1 ) − 2 = ln(e un ) − 2 = ln(e) + ln( un ) − 2 = 1 + ln(un ) − 2 = (ln(un ) − 2) = an .
2 2 2
1
(c) La suite (an ) est une suite géométrique de raison et de premier terme a0 = ln(u0 ) − 2
2
On a donc a0 = ln(e3 ) − 2 = 3 − 2 = 1. Å ã
1 n
Å Å ãn ã
1
(d) Ainsi, pour tout entier naturel n, an = 1 × et un = exp(an + 2) = exp 2 + .
Å2 ãn ÅÅ ãn ã 2
1 1 1
(e) Puisque −1 < < 1, il en vient que lim = 0 et donc lim + 2 = 2. La fonction
2 n→+∞ 2 n→+∞ 2
exponentielle étant continue en 2, il en vient que lim un = e2 .
n→+∞

▶ Correction 12 – Voir l’énoncé

ln(a)
1. On a ax = b si et seulement si ex ln(a) = b si et seulement si x ln(a) = ln(b) si et seulement si x = .
ln(b)

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16 3. Corrigés

ln(10−4 ) −4 ln(10)
2. (a) Le pH de cette solution vaut − log(10−4 ) = − =− = 4.
ln(10) ln(10)
(b) Soit pH1 et pH2 tel que pH1 = pH2 − 1. Notons C1 et C2 les concentrations en ions hydro-
nium associées. En remarquant que 1 = log(10), on a alors −log(C1 ) = − log(C2 ) − log(10) soit
log(C1 ) = log(C2 ) + log(10) et donc log(C1 ) = log(10C2 ) Ainsi, C1 = 10C2 . Si le pH baisse de 1,
c’est que la concentration en ions hydronium a été multipliée par 10.
ln(C)
(c) Notons C la concentration en ions hydronium du cola. On a − log(C) = 2.5, d’où − = 2.5 et
ln(10)
donc C = e−2.5 ln(10) ≃ 3.2 × 10−3 mol.L−1.
(d) Notons C la concentration correspondant à un pH supérieur à 7. On a alors − log(C) ⩾ 7 soit
C ⩽ 10−7 mol.L−1 .
3. (a) Notons I l’intensité sonore
Å d’un
ã avionÅau décollage.
ã
I I I
On a alors 120 = 10 log soit log = 12. Ainsi, = 1012 et donc I = 1012 I0 = 1 W.m−2 .
Å ã I0 I
Å0 ã I0
2I I
(b) On a 10 log = 10 log(2) + 10 log . Or, 10 log(2) ≃ 3. Lorsque l’intensité sonore est
I0 I0
multipliée par 2, le niveau sonore
Å ã augmente de 3 décibels. Å ã
nI I
(c) On cherche n tel que 10 log = 120 sachant que 10 log = 80.
Å ã I0 Å ã I0
nI nI
Or, 10 log = 10 log (n) + 10 log = 10 log(n) + 80.
I0 I0
Il faut donc que 10 log(n)+80 = 120 soit log(n) = 4 et donc n = 104 . Il faut réunir 10000 personnes
pour que le niveau sonore cumulé de leur cri atteigne 120 dB.

Fonction logarithme népérien


▶ Correction 13 – Voir l’énoncé
a. Puisque lim (1 − x) = +∞, on a lim ln(1 − x) = +∞.
x→−∞ x→−∞
2 3 2 3
x2 − 2x + 3 x2 1 − x + x2 1− + 2
x x .
b. Pour tout réel x > 0, = 2× =
x2 + x x 1 1
1+ 1+
x x
2 3
1− + 2 Ç
x 2 − 2x + 3
å
Or, lim x x = 1. La fonction ln étant continue en 1, on a lim ln = ln(1) = 0.
x→+∞ 1 x→+∞ x2 + x
1+
x
c. lim+ (x − 2x + 3) = 3 et lim+ (x2 + x) = 0+ .
2
x→0 x→0 Ç å
x2 − 2x + 3 x2 − 2x + 3
Ainsi, lim+ = +∞ et lim+ ln = +∞.
x→0 x2 + x x→0 x2 + x
d. lim 2x2 = +∞ et lim ln(x) = +∞. Ainsi, lim (2x2 ln(x)) = +∞.
x→+∞ x→+∞ x→+∞

e. Par croissances comparées, lim+ (2x2 ln(x)) = 0.


x→0
Å ã
ln(x) ln(x)
f. Pour tout x > 1, x − ln(x) = x 1 − . Or, par croissances, comparées, lim = 0.
x x→+∞ x
Ainsi, lim (x − ln(x)) = +∞.
x→+∞

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17

g. lim (ex − x) = +∞. Ainsi, lim ln(ex − x) = +∞.


x→−∞ x→−∞
 x x
h. Pour tout x > 0, ex − x = ex 1 − x . Or, par croissances comparées, lim x = 0.
e x→+∞ e
Ainsi, lim (ex − x) = +∞ et donc lim ln(ex − x) = +∞.
x→+∞ x→+∞
Å ã
x x ln(x) x ln(x)
i. Pour tout réel x > 0, e − ln(x) = e 1 − × x . Or, par croissances comparées, lim = 0 et
x e x→+∞ x
x
lim = 0. Ainsi, lim (ex − ln(x)) = +∞.
x→+∞ ex x→+∞

▶ Correction 14 – Voir l’énoncé

1 + ln(x) 1
1. Soit x > 0, f (x) = 0 ⇔ = 0 ⇔ 1 + ln(x) = 0 ⇔ x = e−1 = .
x e
2. On a lim+ (1 + ln(x)) = −∞ et donc, par quotient, lim+ f (x) = −∞.
x→0 x→0
1 ln(x) 1 ln(x)
Par ailleurs, pour tout x > 0, f (x) = + . Or, lim = 0 et, par croissances comparées, lim =
x x x→+∞ x x→+∞ x
0. Ainsi, lim f (x) = 0.
x→+∞
3. Pour tout réel x > 0, on pose u(x) = 1 + ln(x) et v(x) = x. u et v sont dérivables sur ]0; +∞[ et v ne s’y
annule pas. Ainsi, f est dérivable sur ]0; +∞ et pour tout réel x > 0,

1
× x − (1 + ln(x)) × 1 ln(x)
f ′ (x) = x
=− 2 .
x2 x

4. Pour tout réel x > 0, on a x2 > 0. f ′ (x) est donc du signe de − ln(x). Or, − ln(x) ⩽ 0 si et seulement si
x ⩾ 1. On obtient ainsi le tableau de variations suivant.

x −∞ 1 +∞

f ′ (x) + 0 −

1
f
−∞ 0

5. On trace l’allure de la courbe C f dans un repère orthogonal.

6. La fonction f est continue sur [1; +∞[. De plus, f (1) = 1 et lim f (x) = 0. Ainsi, d’après le théorème
x→+∞
1
des valeurs intermédiaires, il existe un réel c dans [1; +∞[ tel que f (c) = . De plus, la fonction f étant
2
strictement décroissante sur [1; +∞[, ce réel est unique. A l’aide de la calculatrice, on trouve x ≃ 5,36.

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18 3. Corrigés

7. Si m ⩽ 0, l’équation f (x) = m possède une unique solution sur ]0; +∞[.


Si 0 < m < 1, cette équation possède deux solutions. Si m = 1, il n’y a qu’une solution.
Enfin, si m > 1, l’équation f (x) = m n’a aucune solution.

▶ Correction 15 – Voir l’énoncé

1. Soit x > 0

1
f (x) = 1 ⇔ (ln(x))2 = 1 ⇔ ln(x) = 1 OU ln(x) = −1 ⇔ x = e OU x = .
e

2. On a lim+ ln(x) = −∞ et donc, par produit, lim+ f (x) = +∞. Par ailleurs, lim ln(x) = +∞ et donc
x→0 x→0 x→+∞
lim f (x) = +∞.
x→+∞
1 2 ln(x)
3. f est dérivable sur ]0; +∞[ et pour tout réel x > 0, f ′ (x) = 2 × ln(x) × = , qui est du signe de
x x
ln(x).

x −∞ 1 +∞

f ′ (x) − 0 +
−∞ +∞
f
0

4. On trace l’allure de la courbe C f dans un repère orthogonal.

5. Si m < 0, l’équation f (x) = m n’admet aucune solution sur ]0; +∞[.


Si m = 0, cette équation possède une unique solution. Si m > 0, il y a deux solutions.

▶ Correction 16 – Voir l’énoncé


Le discriminant du polynôme x2 − 2x + 3 vaut −8 qui est négatif. Ainsi, pour tout réel x, x2 − 2x + 3 > 0. f est
bien définie sur R.
La fonction x 7→ x2 − 2x + 3 est strictement positive et dérivable sur R. f est donc dérivable sur R et pour tout
2x − 2
réel x, f ′ (x) = 2 .
x − 2x + 3
Puisque pour tout réel x, x2 − 2x + 3 > 0, f ′ (x) est du signe de 2x − 2.

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19

x −∞ 1 +∞

f ′ (x) − 0 +
+∞ +∞
f
0

▶ Correction 17 – Voir l’énoncé


a. Par croissance du logarithme népérien sur ]0; +∞[, 2n ⩾ 40000 si et seulement si ln(2n ) ⩾ ln(40000) soit
ln(40000)
n ln(2) ⩾ ln(40000) et, ln(2) étant positif, n ⩾ . L’entier recherché est 16.
ln(2)

b. Par croissance du logarithme népérien sur ]0; +∞[, 1.01n ⩾ 2 si et seulement si ln(1.01n ) ⩾ ln(2) soit
ln(2)
n ln(1.01) ⩾ ln(2) et, ln(1.01) étant positif, n ⩾ . L’entier recherché est 70.
ln(1.01)

c. Par croissance du logarithme népérien sur ]0; +∞[, 0.7n ⩽ 10−3 si et seulement si ln(0.7n ) ⩽ ln(10−3 ) soit
−3 ln(10)
n ln(0.7) ⩽ −3 ln(10) et, ln(0.7) étant négatif, n ⩾ . L’entier recherché est 20.
ln(0.7)
1
d. 121×0,972n+1 ⩽ 1 si et seulement si 0,972n+1 ⩽ . Par croissance du logarithme népérien sur ]0; +∞[, ceci
121
ln(121)
équivaut à (2n+1) ln(0.97) ⩽ − ln(121). En divisant par ln(0.97) qui est négatif, on obtient 2n+1 ⩾ −
Å ã ln(0.97)
1 ln(121)
et donc n ⩾ − − 1 . L’entier recherché est 79.
2 ln(0.97)
515
e. 3 × 1,1n − 150 ⩾ 365 si et seulement si 1.1n ⩾ . Par croissance du logarithme népérien sur ]0; +∞[, ceci
3
ln(515) − ln(3)
équivaut à n ln(1.1) ⩾ ln(515) − ln(3) et donc n ⩾ . L’entier recherché est 54.
ln(1.1)

f. 1012 × 2−n ⩽ 0,1 équivaut à 2−n ⩽ 10−13 . Par croissance du logarithme népérien sur ]0; +∞[, ceci équivaut à
13 ln(10)
−n ln(2) ⩽ −13 ln(10) et donc n ⩾ . L’entier recherché est 44.
ln(2)

▶ Correction 18 – Voir l’énoncé


L’expression (e2x − 3)(ln(x) − 1) existe pour tout réel x > 0. Construisons le tableau de signe de cette expres-
sion.

x 0 ln(3)/2 e +∞

e2x − 3 − 0 + +

ln(x) − 1 − − 0 +

(e2x − 3)(ln(x) − 1) + 0 − 0 +

ò ï
ln(3)
Ainsi, l’ensemble solution recherché est S = 0; ∪ ]e; +∞[.
2

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20 3. Corrigés

▶ Correction 19 – Voir l’énoncé

7 7 7
1. Pour tout entier naturel n, an+1 = un+1 − 8 = un + 1 − 8 = (an + 8) − 7 = an .
8 8 8
7
La suite (an ) est donc géométrique, de raison et de premier terme a0 = u0 − 8 = −3.
Å ã8n Å ãn
7 7
2. Ainsi, pour tout entier naturel n, an = −3 et un = an + 8 = 8 − 3 × .
8 Å ãn 8 Å ãn
7 7 0.001
3. Soit n un entier naturel. On a un ⩾ 7,999 si et seulement si 8 − 3 × ⩾ 7.999, soit ⩽ .
8 Å ã Å 8ã 3
7 0.001
Par croissance du logarithme népérien sur ]0; +∞[, ceci équivaut à n ln ⩽ ln et donc, en
8 3
ln 0.001
Å ã 
7 3
divisant par ln qui est négatif, n ⩾  . L’entier recherché est 60.
8 ln 78

▶ Correction 20 – Voir l’énoncé


Soit n un entier naturel. Après n années, la population de cette ville a été multipliée par 1.03n . On cherche donc
ln(2)
à résoudre l’équation 1.03n ⩾ 2, ce qui équivaut à n ⩾ . L’entier recherché est 24 : la population aura
ln(1.03)
doublé en 24 ans.

▶ Correction 21 – Voir l’énoncé

1. Pour tout réel x, ex > 0 et donc 1 + ex > 0. f est donc bien définie sur R.
ex
2. f est dérivable comme composition de fonctions dérivables. Pour tout réel x, f ′ (x) =
.
1 + ex
x x
3. On a lim (1 + e ) = +∞ et lim (1 + e ) = 1. Ainsi, lim f (x) = +∞ et lim f (x) = ln(1) = 0. On
x→+∞ x→−∞ x→+∞ x→−∞
obtient alors le tableau de variations suivant.

x −∞ +∞

f ′ (x) +

+∞
f
+∞

4. (a) Pour tout réel x,

1 + ex
Å ã
g(x) = f (x) − x = ln(1 + ex ) − ln(ex ) = ln = ln(e−x + 1).
ex

(b) Pour tout réel x, 1 + e−x > 1 et donc ln(1 + e−x ) > 0, par croissance du logarithme népérien sur
[1; +∞[. Il en vient que pour tout réel x, g(x) > 0, soit f (x) − x > 0 et donc f (x) > x.
(c) Puisque lim (1+e−x ) = 1, on a lim g(x) = 0. La courbe de f se rapproche de la droite d’équation
x→+∞ x→+∞
y = x au voisinage de +∞.

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21

5.

▶ Correction 22 – Voir l’énoncé

1. Par somme de limites, lim+ f (x) = −∞ et lim f (x) = +∞.


x→0 x→+∞
√ √
′ 1 1 x 2 x+2
2. Pour tout réel x > 0, f (x) = √ + = + = .
2 x x 2x 2x 2x
3. Pour tout réel x > 0, f ′ (x) > 0. f est donc strictement croissante sur ]0; +∞[.
4. f est continue sur ]0; +∞[. De plus, lim+ f (x) = −∞ et lim f (x) = +∞. D’après le théorème des
x→0 x→+∞

intermédiaires, il existe un réel α ∈]0; +∞[ tel que f (α) = 0, c’est-à-dire α + ln(α) = 0 ou
valeurs √
encore α = − ln(α). A l’aide de la calculatrice, on trouve α ≃ 0.49.

▶ Correction 23 – Voir l’énoncé


Pour tout réel x, on pose u(x) = ex − x. u est dérivable sur R et pour tout réel x, u′ (x) = ex − 1. On en déduit le
tableau de variations de u.

x −∞ 0 +∞

u′ (x) − 0 +

+∞ +∞
u
1

En particulier, pour tout réel x, ex − x ⩾ 1 et donc ex − x > 0. f est donc définie sur R. f est également dérivable
ex − 1
sur R et pour tout réel x, f ′ (x) = x . Les variations de f sont les mêmes que les variations de u. On a donc
e −x
le tableau de variations suivant.

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22 3. Corrigés

x −∞ 0 +∞

f ′ (x) − 0 +

+∞ +∞
f
0

On peut alors tracer l’allure de la courbe de f .

Exercices de synthèse
▶ Correction 24 – Voir l’énoncé

1. D’après le graphique, on a f (1) = 4 et f ′ (1) = 0.


2. Pour tout réel x strictement positif,

b
× x − (a + b ln(x)) × 1 b − a − b ln(x)
f ′ (x) = x
= .
x2 x2

a + b ln(1)
3. D’une part, f (1) = 4 d’après le graphique. Or, en utilisant la formule, on a f (1) = = a.
1
b − 4 − b ln(1)
Ainsi, a = 4. Par ailleurs, f ′ (1) = 0 d’après le graphique, et f ′ (1) = = b − 4 en utilisant
12
la formule. Il en vient que b − 4 = 0 et donc b = 4.
4. On a lim+ (4 + 4 ln(x)) = −∞ et donc lim+ ( f (x)) = −∞. Par ailleurs, pour tout réel x strictement positif,
x→0 x→0
4 4 ln(x)
f (x) = + . Par croissances comparées et somme de limites, lim ( f (x)) = 0.
x x x→+∞
′ −4 ln(x)
5. Pour tout x > 0, f (x) = est du signe opposé à celui de ln(x).
x2

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23

x 0 1 +∞

f ′ (x) + 0 −

4
f
+∞ 0

4
− × x2 − (−4 ln(x)) × 2x x(−4 + 8 ln(x)) −4 + 8 ln(x)
6. Pour tout réel x > 0, f ′′ (x) = x = = .
(x2 )2 x4 x3
1 √
7. Pour tout x > 0, on a x3 > 0 et −4 + 8 ln(x) > 0 si et seulement si ln(x) > soit x > e.
2

x 0 e +∞

f ′′ (x) − 0 +

▶ Correction 25 – Voir l’énoncé

Partie A
1. Par croissances, comparées, lim+ x ln(x) = 0. Ainsi, lim+ f (x) = 0.
x→0 x→0
2. Pour tout réel x > 0, f (x) = x(1 − ln(x)). Or, lim x = +∞ et lim (1 − ln(x)) = −∞. Par produit,
x→+∞ x→+∞
lim f (x) = −∞.
x→+∞ Å ã
1
3. (a) Pour tout réel x > 0, f ′ (x)
= 1 − 1 × ln(x) + x × = 1 − ln(x) + 1 = − ln(x).
x
(b) On en déduit le tableau de signes de f ′ et le tableau de variations de f .

x 0 1 +∞

f ′ (x) + 0 −

1
f
0 −∞

4. On a f (x) = x si et seulement si x − x ln(x) = x soit −x ln(x) = 0. Puisque x > 0, l’unique solution de


cette équation est x = 1.
Partie B
1. Pour tout entier naturel n, on considère la proposition P(n) : « 0.5 ⩽ un ⩽ un+1 ⩽ 1 ».
• On a u0 = 0.5 et u1 = 0.5 − 0.5 ln(0.5) ≃ 0.84. On a bien 0.5 ⩽ u0 ⩽ u1 ⩽ 1. P(0) est vraie.
• Soit n un entier naturel tel que P(n) est vraie. On a alors 0.5 ⩽ un ⩽ un+1 ⩽ 1. Puisque la fonction f
est croissante sur [0.5; 1] on a alors f (0.5) ⩽ f (un ) ⩽ f (un+1 ) ⩽ f (1). Or, f (0.5) ⩾ 0.5 et f (1) = 1.
Ainsi, on a 0.5 ⩽ un+1 ⩽ un+2 ⩽ 1. P(n + 1) est donc vraie.
• Par récurrence, P(n) est vraie pour tout entier naturel n.

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24 3. Corrigés

2. (a) D’après la question précédente, la suite (un ) est croissante et majorée, elle est donc convergente.
(b) Puisque la fonction f est continue sur [0.5; 1] et que pour tout entier naturel n, un ∈ [0.5; 1], alors
f (ℓ) = ℓ. Or, l’unique solution de cette équation sur cet intervalle est 1. Ainsi, ℓ = 1.
Partie C
Pour tout réel k, pour tout réel x, fk est dérivable sur ]0; +∞[ et fk′ (x) = k − 1 × ln(x) + x × 1x = k − 1 − ln(x).


Or, fk′ (x) ⩽ 0 si et seulement si k − 1 − ln(x) ⩽ 0 si et seulement si k − 1 ⩽ ln(x) si et seulement si x ⩾ ek−1

x 0 ek−1 +∞

fk′ (x) + 0 −

fk

Ainsi, fk admet un maximum en xk = ek−1 .


Par ailleurs, fk (xk ) = kek−1 − ek−1 × ln(ek−1 ) = kek−1 − (k − 1)ek−1 = ek−1 .

▶ Correction 26 – Voir l’énoncé

1. Si le test est négatif on aura fait un test : dans ce cas, on a Xn = 1. Sinon, on aura fait un test joint puis n
tests individuels : on aura alors Xn = n + 1.
2. P(Xn = 1) est la probabilité que l’on ne fasse qu’un test : cela signifie que le test des n personnes est
négatif et donc qu’elles ne sont pas malades. La probabilité qu’une personne au hasard soit malade
est égale à 0.05. La probabilité qu’une personne au hasard soit saine est donc de 0.95. Le tirage étant
assimilé à un tirage avec remise, on suppose ceux-ci indépendants. La probabilité que les n personnes
soient saines vaut donc 0.95n .
3. Puisque Xn ne peut prendre que les valeurs 1 et n + 1, on a alors P(Xn = n + 1) = 1 − 0.95n .
Ainsi, E[Xn ] = (n + 1) × P(Xn = n + 1) + 1 × P(Xn = 1) = (n + 1)(1 − 0.95n ) + 0.95n et donc E[Xn ] =
n + 1 − n × 0.95n .
Cette espérance représente le nombre moyen d’analyses à effectuer pour un échantillon de n personnes.
1
4. (a) f est dérivable sur [20; +∞[ et pour tout réel x de cet intervalle, f ′ (x) = + ln(0.95).
x
1
Or, x ⩾ 20 et donc ⩽ 0.05 puis f ′ (x) ⩽ 0.05 + ln(0.95) < 0. f est strictement décroissante sur
x
[20; +∞[. Å ã
ln(x)
Par ailleurs, pour tout réel x ⩾ 20, f (x) = x + ln(0.95) . Or, par croissances comparées,
Å ãx
ln(x) ln(x)
lim = 0 et donc lim + ln(0.95) = ln(0.95) < 0.
x→+∞ x x→+∞ x
Par produit, lim f (x) = −∞.
x→+∞
(b) La fonction f est continue sur [20; +∞[. On a f (20) ≃ 1.97 et lim f (x) = −∞. D’après le théorème
x→+∞
des valeurs intermédiaires, il existe un réel α ⩾ 20 tel que f (α) = 0. De plus, la fonction f étant
strictement décroissante sur cet intervalle, une telle solution est unique. On trouve 87 < α < 87.1.
(c) En utilisant les deux questions précédentes, on en déduit que f (x) ⩾ 0 si x ∈ [20; α] et f (x) ⩽ 0 si
x ∈ [α; +∞[.

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25

5. Soit n ⩾ 20. On a E(Xn ) < n si et seulement si n + 1 − n × 0.95n < n soit 1 < n × 0.95n .
On applique le logarithme, qui est strictement croissant sur [1; +∞[. Ainsi, E(Xn ) < n si et seulement si
0 < ln(n × 0.95n ).
Tester toutes les personnes conduira à moins d’analyses qu’avec la méthode groupée pour des échantil-
lons de 20 à 87 personnes au maximum. Au delà il vaut mieux utiliser la méthode de test groupés.

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