C ORRIGÉ DNB J UIN 2007

A CTIVITÉS NUMÉRIQUES [12 POINTS ]

E XERCICE 1
1. 9x 2 + 30x + 25 (développement par identité remarquable (a + b)2 = a 2 + 2ab + b 2 )
2. (x + 1)(x − 2) (on remplace x par 4 : (4 + 1)(4 − 2) = 5 × 2 = 10)
p p p p p
3. 2 3 (car 248 = 16×3 2
= 4 3
2
= 2 3)
4. −10
5. 48 % de filles (40 % de 30=12 filles en 3A, 60 % de 20=12 filles en 3B, soit 12 + 12 = 24 filles sur 50).

E XERCICE 2
1. (−2 + 4) × (−2) + 4 = 2 × (−2) + 4 = −4 + 4 = 0
2. (5 + 4) × 5 + 4 = 9 × 5 + 4 = 45 + 4 = 49
3. Si on prend 2 comme nombre de départ : (2 + 4) × 2 + 4 = 6 × 2 + 4 = 12 + 4 = 16 = 42
Si on prend −5 comme nombre de départ : (−5 + 4) × (−5) + 4 = (−1) × (−5) + 4 = 5 + 4 = 9 = 32 .
4. Oui, lorsque l’on choisit un nombre entier au départ de ce programme de calcul, on obtient toujours
le carré d’un autre nombre entier ; appelons ce nombre x :
(x + 4) × x + 4 = x 2 + 4x + 4 = x 2 + 2 × x × 2 + 22 = (x + 2)2
5. Si x est un nombre pour lequel le programme de calcul donne 1, alors il doit vérifier
(x + 4) × x + 4 = 1. Résolvons cette équation :
x 2 + 4x + 4 = 1 (x + 2)2 = 1 (x + 2)2 − 1 = 0 (x + 2 + 1)(x + 2 − 1) = 0 (x + 3)(x + 1) = 0
Si un produit est nul, alors au moins l’un des facteurs est nul : x + 3 = 0 ou x + 1 = 0
ce qui donne x = −3 ou x = −1.
Cette équation admet deux solutions : −1 et −3, qui sont les deux nombres recherchés.

A CTIVITÉS GÉOMÉTRIQUES [12 POINTS ]

E XERCICE 1
1. a) Dans le triangle ABC , [AC ] est le plus long côté.
D’une part, on a AC 2 = 152 = 225. D’autre part, B A 2 + BC 2 = 92 + 122 = 81 + 144 = 225.
On constate que AC 2 = B A 2 + BC 2 . D’après la réciproque du théorème de Pythagore, on peut
affirmer que le triangle ABC est rectangle en B.
b) Voir figure en annexe.
2. a) Voir figure en annexe
b) Dans le triangle ABC , on a E ∈ [AB], F ∈ [BC ].
AE
D’une part, on a AB = 93 = 31 . D’autre part, AF
AC
5
= 15 = 13
AE AF
On constate que = AC
AB
. D’après la réciproque du théorème de Thalès, il nous est possible d’af-
firmer que les droites (BC ) et (E F ) sont parallèles.

1
3. Dans le triangle ABC , on a E ∈ [AB], F ∈ [AC ] et (E F )//(BC ). D’après le théorème de Thalès, on a
AE AF EF 5 EF 12×5
AB = AC = BC , d’où l’on tire 15 = 12 , qui donne E F = 15 = 4
De plus, le triangle ABC est rectangle en B : les droites (AB) et (BC ) sont donc perpendiculaires.
Comme (E F )//(BC ), on peut affirmer que les droites (E F ) et (AB) sont perpendiculaires (en vertu de
la propriété qui dit que, si deux droites sont parallèles, alors toute droite perpendiculaire à l’une est
également perpendiculaire à l’autre). Comme E ∈ [AB], on peut affirmer que le triangle AE F est un
triangle rectangle en E .
AE ×E F
Ainsi, on calcule l’aire du triangle AE F par 2 = 3×4 12 2
2 = 2 = 6 cm .

Annexe exercice 1 :

12
9

4
3

5
A F 15 C

E XERCICE 2
1. Les points B et D sont les extrémités d’un diamètre du cercle ; de plus, le point A est sur ce même
cercle. On en déduit que le triangle ABD est rectangle en A.
 et AC
2. Les angles ADB  B sont inscrits dans le cercle, et ils interceptent le même arc –
AB. Ces deux
angles sont donc de même mesure.
Or le triangle ABC est un triangle équilatéral ; chacun de ses trois angles mesure donc 60°.
 = AC
Par conséquent, on a ADB  B = 60°
# # #
3. E est l’image du point D par la translation de vecteur OC ; on a donc DE = OC , et on peut affirmer
que OC E D est un parallélogramme.
De plus, comme [OC ] et [OD] sont deux rayons du cercle, on a OC = OD ; le parallélogramme OC E D
ayant deux côtés consécutifs de même longueur, c’est un losange.
Comme les diagonales d’un losange sont perpendiculaires, on peut conclure en disant que les droites
(DC ) et (OE ) sont perpendiculaires.

2
 P ROBLÈME [12 POINTS ]
Partie I
1. Comme le triangle H I E est rectangle en I , on a (H I ) ⊥ (I E )
Comme le quadrilatère I E AB est un rectangle, on a (B I ) ⊥ (I E ).
Comme les droites (H I ) et (B I ) sont toutes les deux perpendiculaires à la droite (I E ), et qu’elles ont
le point I en commun, on peut dire que H, I et B sont alignés dans cet ordre. On a ainsi H I + I B =
HB = 5.
Enfin, comme I E AB est un rectangle, on a B I = AE = 2 et, par conséquent, H I = 5 − 2 = 3.
2. Comme I E AB est un rectangle, on a I E = B A = 2, 25. Dans le triangle H I E rectangle en I , on peut
appliquer le théorème de Pythagore :
p
HE 2 = H I 2 + I E 2 = 32 + 2, 252 = 14, 0625 d’où l’on tire HE = 14, 0625 = 3, 75.
3. Dans le triangle H I E rectangle en I , on ,utilise la formule du cosinus :
HI 3
cos I
HE = HE = 3,75 = 0, 8 d’où l’on tire I
HE ≈ 37◦

Partie II
1. H I E est un triangle rectangle en I (voir partie I).
De plus, on a I E H = 180 − (90 + 45) = 180 − 135 = 45◦ , et donc I
E H = I
HE = 45◦ : le triangle H I E est
également isocèle en I .
2. Dans le triangle H I E rectangle et isocèle en I , on a H I = I E = 2, 25.
Par conséquent, on a aussi AE = B I = HB − H I = 5 − 2, 25 = 2, 75.

Partie III
1. H I E est un triangle rectangle en I . On a I
HE = 60◦ et I E = 2, 25. On utilise la formule de la tangente :
HE = I E d’où H I = I E = 2,25 ◦ ≈ 1, 30
tan I HI tan I
HE tan(60 )
2. Par conséquent on a AE = B I = HB − H I ≈ 5 − 1, 30 = 3, 70

Partie IV
Une mesure possible de l’angle I
HE , pour obtenir une hauteur AE comprise entre 3 et 3,5m, est de 50◦
(par exemple).