Rev Ev Exos
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I. Espaces vectoriels
1. Exercices d’introduction
Exercice 1 (Polynômes de Lagrange)
Soit E = Cn−1 [X] et soit α1 , . . . , αn des nombres complexes deux à deux distincts. On pose, pour k = 1, . . . , n,
∏ni=1 (X − αi )
i6=k
Lk = .
∏ni=1 (αk − αi )
i6=k
Démontrer que (Lk )k=1,...,n est une base de E. Déterminer les coordonnées d’un élément P ∈ E dans cette base.
dim(∩k1 Hi ) ≥ n − k
2 Montrer que ∆ est une application linéaire. Calculer son noyau et son image.
3 Montrer qu’il existe une unique famille (Hn )n∈N de R[X] telle que H0 = 1, ∆(Hn ) = Hn−1 , et Hn (0) = 0. Montrer que (Hn ) est une base
de R[X].
n
n
5 Montrer que l’on a (∆n P)(0) = ∑ (−1)n−k P(k).
k=0 k
X(X − 1) . . . (X − n + 1)
6 Montrer que pour tout n, Hn = .
n!
7 En déduire que, pour tout polynôme P de degré p, les assertions suivantes sont équivalentes :
7.a. P prend des valeurs entières sur Z.
7.b. P prend des valeurs entières sur {0, . . . , p}.
7.c. Les coordonnées de P dans la base (Hn ) sont des entiers.
7.d. P prend des valeurs entières sur p + 1 entiers consécutifs.
3 Soit Q un polynôme de Im f . Démontrer qu’il existe un unique polynôme P tel que f (P) = Q et P(0) = P0 (0) = 0.
2 On suppose que u + v bijectif et u ◦ v = 0. Montrer que rg(u) + rg(v) = dim E et que Im(v) = Ker(u).
2 Montrer que n est un entier pair. On pose n = 2p. On pose Vect(a, f (a)) = F(a) pour tout a non nul de E.
4 Déduire des questions précédentes une base de E dans laquelle la matrice de f est particulièrement simple.
2 Soient u dans L(E, G) et v dans L(F, G). Montrer que l’existence de w dans L(E, F) telle que u = v ◦ w équivaut à : Imu ⊂ Imv.
3 Soit u dans L(E). Établir l’existence de p dans L(E) et v dans GL(E) telles que p2 = p et u = p ◦ v.
4 Soit u dans L(E). Établir l’existence de p dans L(E) et v dans GL(E) telles que p2 = p et u = v ◦ p.
3. Endomorphisme nilpotent
Soit E un K -espace vectoriel de dimension n ≥ 1 et f un endomorphisme nilpotent non nul de E . Soit p l’indice de nilpotence de f .
5 Montrer qu’il existe x ∈ E tel que la famille (x, f (x), f 2 (x), .., f p−1 (x)) soit libre et en déduire que f n = 0.
6 6.a. Etablir que pour tout k ∈ {1, .., p} , il existe un sous-espace vectoriel Fk de E tel que ker f k = ker f k−1 ⊕ Fk .
6.b. Etablir que E = F1 ⊕ F2 .. ⊕ Fp .
6.c. Observer que la matrice de f dans une base adaptée à la somme directe ci-dessus est triangulaire supérieure à coefficients diagonaux
nuls.
7 On suppose que p = n.
7.a. Montrer qu’il existe un vecteur x0 ∈ E pour lequel la famille (x0 , f (x0 ), ..., f n−1 (x0 )) soit une base de E .
7.b. On note C = {g ∈ L(E)/g ◦ f = f ◦ g}.
i) Montrer que C est un sous-espace vectoriel de L(E) .
ii) Montrer que C = K[ f ].
iii) En déduire la dimension de C .
8 8.a. Montrer que (Nk )k∈IN est une suite croissante de sev de E, et que s’il existe k0 tel que :
Nk0 = Nk0 +1 alors ∀k ≥ k0 : Nk = Nk+1 .
8.b. Montrer l’existence d’un tel entier k0 , on suppose que c’est le plus petit ; montrer que k0 ≤ n.
8.c. Montrer que N = Nk0 et I = Ik0 .
8.d. Etablir que N et I sont des sous-espaces vectoriels supplémentaires stables par f et tels que les restrictions de f à N et I soient
respectivement nilpotente et bijective.
8.e. Réciproquement on suppose E = F ⊕ G avec F et G sous-espaces vectoriels stables par f tels que les restrictions de u à F et G
soient respectivement nilpotent et bijective. Etablir F = N et G = I.
9 Montrer que :
∀k, p ∈ N : nk+p ≤ nk + n p
10 Dans cette question on suppose que f est nilpotente d’indice p et que n1 = 1 on se propose de montrer que :
∀k ≤ n, nk = k
10.a. Montrer que : nk ≤ nk+1 ≤ nk + 1.
10.b. En déduire que : p = n et que ∀k ≤ n : nk = k.
On pourra montrer que ∀k ∈ |[0, p]|, nk = k, puis en déduire que p = n
II. Matrices
1. Matrice de rang 1
11 Soit A ∈ Mn (C).
Démontrer que A est de rang 1 si, et seulement si, il existe une matrice colonne C non nulle et une matrice ligne L non nulle telles que
A = CL.
En déduire que A2 = tr(A)A.
2. Matrices semblables
0 1 0
12 Soit M = 0 .. t
1 Montrer que A est semblable à A
.
0 0 0
0 0 0
13 Soit M ∈ Mn 3R non nulle telle que M = −M, montrer que M est semblable à 0 0
3
−1
0 1 0
14 Soit f ∈ L(E) ayant même matrice dans toutes les bases de E. Montrer que f est une homothétie.
17 On suppose de plus que ∀X,Y ∈ Mk (K) : ϕ(XY ) = ϕ(Y X) Montrer qu’il existe λ ∈ K : ϕ = λ tr
18 Soit u un endomorphisme. Démontrer que u est une homothétie si, et seulement si, ∀x ∈ E : (x, u(x)) est liée.
21 Application.
Soit A une matrice non scalaire. Montrer grâce que A est semblable à une matrice dont tous les coefficients sont nuls, sauf peut-être le
premier.
III. Déterminant
1. Déterminant par bloc
24 Soient A, B ∈ Mn (R).
24.a. Montrer
A B
= det(A + B) det(A − B)
B A
24.b. Justifier
A −B
>0
B A
2. Techniques de Calcul
3. Déterminant de Vandermonde
4. Déterminant circulant
2iπ
27 Soit α1 , ..., αn ∈ C, et ω = e n . On pose
1 1 1 1 1
α1 α2 α3 ... αn
αn α1 α2 ... αn−1 1 ω ω2 ... w n−1
ω2 ω4 ω 2(n−1)
A = αn−1 αn α1
... αn−2
Ω = 1
...
.. .. . . .. .. . .. .. .. ..
..
. . . . . . . . .
α2 α3 . . . αn α1 1 wn−1 w2(n−1) ... w(n−1)(n−1)
n
27.a. Calculer AΩ en fonction de ω et de P = ∑ αk X k−1 .
k=1
27.b. En déduire que det A = P(1)P(ω)...P(ω n−1 ).
1 a a2 ... an−1
an−1 1 a ... an−2
n−2
27.c. Application : Calculer pour a ∈ C a an−1 1 ... an−3
.. .. .. .. ..
. . . . .
a a2 ... an−1 1
5. Déterminant de Cauchy
28 On considère un entier n > 0 et deux suites finies (ak )1≤k≤n et (bk )1≤k≤n de réels telles que ak + bk 6= 0 pour tout k ∈ {1, 2, ..., n}. Pour
tout entier m tel que 0 < m ≤ n, le déterminant de Cauchy d’ordre m est défini par :
1 1 1
...
a1 + b1 a1 + b2 a1 + bm
1 1 1
...
Dm = a2 + b1 a2 + b2 a2 + bm
.. .. ..
. . .
1 1 1
...
am + b1 am + b2 am + bm
On définit la fraction rationnelle :
∏n−1
k=1 (X − ak )
R(X) =
∏nk=1 (X + bk )
An Dn = R(an )Dn−1 .
R(a1 )
R(a2 )
On pourra pour cela considérer le déterminant obtenu à partir de Dn en remplaçant la dernière colonne par .
..
R(an )
28.b. En déduire que
∏1≤i< j≤n (a j − ai )(b j − bi )
Dn =
∏1≤i, j≤n (ai + b j )