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PCSI Universite Saint Jean CPGE Problèmes de khôlle 29/10/24 Dr.

KAMGA

ÉLECTROCINÉTIQUE

CALCULATRICES NON AUTORISÉES

I. Régime transitoire dans un circuit RLC parallèle

On considère le circuit suivant, constitué d’une source idéale de


tension E, de deux résistors de résistance R et r, d’un conden-
sateur de capacité C et d’une bobine d’inductance L. Au départ
le condensateur n’est pas chargé et tous les courants sont nuls.
On ferme l’interrupteur K à l’instant t = 0.

1. Déterminer u, i1 , i2 et i3 aux instants suivants :


— juste après la fermeture de l’interrupteur (t = 0+ ),
— lorsque le régime permanent est établi.
2. Établir l’équation différentielle vérifiée par i3 . On la mettra sous forme canonique et on donnera
l’expression de la pulsation propre ω0 et du facteur de qualité Q.
3. Quelle relation doit exister entre r, R, C, et L pour que la solution de l’équation différentielle
corresponde à un régime pseudo-périodique ?
Pour la suite, on prendra : r = 2, 5 kΩ ; R = 1, 25 kΩ ; C = 1, 0 µF ; L = 20 mH.
4. Que vaut le facteur de qualité du circuit ?
Calculer numériquement la pulsation propre ω0 , la période propre T0 .
5. Définir et calculer la pseudo-pulsation ω et la pseudo-période T . Compte-tenu de la précision des
données, que peut-on dire des valeurs numériques de ω0 et de ω ?
6. Déterminer l’expression de i3 en fonction du temps, en tenant compte des conditions initiales.

1
CPGE UNIVERSITE SAINT JEAN KHOLLE 29/10/2024 Dr. KAMGA
S01 PCSI
L’oscillateur harmonique

Question de cours

o Rappeler l’expression de l’équation différentielle d’un oscillateur harmonique.


o La résoudre pour x(t = 0) = 0 et v = ẋ = v0 .

Onde thermique : unité, dimension et calcul d’incertitudes

L’étude thermodynamique de la loi d’évolution de la température dans le sol au cours du temps


donne :    
z z
T (z, t) = T0 + α exp − q  sin ωt − q 
2D 2D
ω ω

où T0 est la température de référence en z = 0 et à t = 0 et ω = Θ où Θ est la période de la source.

1. Quelle est la dimension de α ?


2. Montrez qu’une unité possible de D est : m2 · s−1 .

Pour mettre en évidence


 une
 propriété des ondes thermiques, on réécrit cette relation sous la forme :
  
T (z, t) = T0 + α exp − pz2D sin ω t − βz0 .
ω

3. Quelle est l’expression de β0 ainsi que sa dimension ? Quelle est son unité dans le système interna-
tional ?

À l’aide d’un appareil de mesure, on réalise plusieurs mesures de D à c, ω fixés :

Mesure 1 Mesure 2 Mesure 3 Mesure 4


D en m2 · s−1 28,92 29,13 29,4 28,69

4. Quelle valeur expérimentale peut-on retenir pour D ?


5. Quel est l’écart-type associé à cette mesure ? Écrire alors le résultat expérimental de la mesure de
D.
6. Y a-t-il une valeur mesurée suspecte ? Si oui, laquelle ?

On réalise une série de mesures de c pour diverses valeurs de D et ω. Les valeurs de D ont toutes la
même incertitude associée. Celles de ω sont prises autour de ω = 7,3 ± 0,1 × 10−5 rad · s−1 .

7. Quelle incertitude relative a-t-on sur la détermination de c ?


CPGE UNIVERSITE SAINT JEAN KHOLLE 29/10/2024 Dr. KAMGA
S01 PCSI
L’oscillateur harmonique

Question de cours

o Rappeler l’expression de l’équation différentielle d’un oscillateur harmonique.


o La résoudre pour x(t = 0) = x0 et v = ẋ = 0.

Hydrostatique : unité, dimension et calcul d’incertitudes

L’étude de la loi d’évolution avec l’altitude z de la pression en atmosphère adiabatique conduite à


partir de la relation de la statique des fluides permet d’établir que :
γ
γ − 1 αg
 
γ−1
p(z) = p0 1− z
γ RT0

1. Quelle est la dimension de γ ?


2. Montrez qu’une unité possible de α est : kg · mol−1 . Quelle est cette grandeur et son unité usuelle ?

RT0
On montre que pour des hauteurs z faibles devant αg , on peut linéariser cette expression et écrire :
p(z) ' p0 − β0 gz.

3. Quelle est la dimension de β0 ? Quelle est son unité dans le système international ?

À l’aide d’un pressiomètre, on réalise plusieurs mesures de p à z = z0 fixé et on obtient le tableau


suivant :

Mesure 1 Mesure 2 Mesure 3 Mesure 4


p(z = z0 ) en Pa 101325,1 101319,8 101330,2 101300

4. Quelle valeur expérimentale peut-on retenir pour p(z = z0 ) ?


5. Quel est l’écart-type associé à cette mesure ? Écrire alors le résultat expérimental de la mesure de
p(z = z0 ).
6. Y-a-t-il une mesure suspecte ? Si oui laquelle ?

On réalise une série de mesures de la pression à diverses altitudes et on suppose qu’elles ont toutes la
même incertitude associée. On établit alors expérimentalement une relation linéaire entre ∆p = p(z) − p0
et z. On donne g = 9,81 ± 0,01 m · s−2 et on mesure z à l’aide d’un double-décimètre graduée en mm.

7. Quelle incertitude relative a-t-on sur la détermination de β0 ?


CPGE UNIVERSITE SAINT JEAN KHOLLE 29/10/2024 Dr. KAMGA
S01 PCSI
L’oscillateur harmonique

Question de cours

o Rappeler l’expression de l’équation différentielle d’un oscillateur harmonique.


o La résoudre pour x(t = 0) = x0 et v = ẋ = v0 .

Loi de Hooke : unité, dimension et calcul d’incertitudes

L’étude thermodynamique de la loi d’évolution de la longueur d’un câble métallique en fonction de


la température T et de la force de traction F qui lui est appliquée permet d’établir que :

1
 
L(T, F ) = L0 exp λ(T − T0 ) + F
ES

où L0 = L(T = T0 , F = 0).

1. Quelle est la dimension de λ ?


2. Montrez qu’une unité possible de E est : kg · m−1 · s−2 . Cette grandeur est appelée module d’Young,
quelle est son unité usuelle ?

En se plaçant à T = T0 et, lorsque la force F appliquée est faible devant ES, on peut linéariser
l’expression ci-dessus et écrire : F = β0 (L(T, F ) − L0 ).

3. Quelle est la dimension de β0 ? Quelle est son unité dans le système international ?

À l’aide d’un dynamomètre, on réalise plusieurs fois la même mesure de F à L fixé et on obtient le
tableau suivant :

Mesure 1 Mesure 2 Mesure 3 Mesure 4


F en N 10,7 11,11 10,92 10,47

4. Quelle valeur expérimentale peut-on retenir pour F (L) ?


5. Quel est l’écart-type associé à cette mesure ? Écrire alors le résultat expérimental de la mesure de
F (L).
6. Y-a-t-il une mesure suspecte ? Si oui laquelle ?

On réalise une série de mesures de la force pour diverses élongations et on suppose qu’elles ont toutes
la même incertitude associée. On établit alors expérimentalement une relation linéaire entre F et ∆L.
On mesure ∆L à l’aide d’un double-décimètre graduée en mm.

7. Quelle incertitude relative a-t-on sur la détermination de β0 ?


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PCSI
S10
Circuits du 1e ordre

Question de cours

o Représenter le dipôle condensateur, rappeler sa loi de comportement, l’unité de sa grandeur carac-


téristique ainsi que l’expression de l’énergie qu’il peut stocker.

Circuit du premier ordre R1 et R2 Î L

On considère un circuit électrique constitué d’un générateur de tension continue idéal E, d’une bobine
idéale d’inductance L, d’un interrupteur et de deux résistances de valeur R1 et R2 disposés comme sur
le schéma de la figure 1 . L’interrupteur est ouvert depuis suffisamment longtemps pour qu’un régime
permanent soit installé, et à l’instant t = 0, on ferme le circuit. On note alors i(t) le courant qui sort du
générateur.

R1

E R2 L

Fig. 1

1. Compléter le circuit électrique en prenant soin de mettre en évidence le courant et les tensions aux
bornes de divers dipôles.
2. Prévoir, sans calculs excessifs, la valeur de la tension aux bornes de la bobine uL (t = +Œ) lorsque
le régime permanent sera établi.
3. Établir l’équation différentielle vérifiée par la tension aux bornes de la bobine uL (t).
4. Établir, par continuité d’une grandeur à préciser, la valeur de la tension aux bornes de la bobine
uL (t = 0).
5. En déduire l’expression de uL (t), et celle d’un temps caractéristique · dont vous donnerez l’expres-
sion. Que représente ce dernier ?
6. Ce résultat est-il conforme à l’analyse de la question 2 ?
CPGE UNIVERSITE SAINT JEAN KHOLLE 29/10/2024 Dr. KAMGA

PCSI
S10
Circuits du 1e ordre

Question de cours

o Représenter le dipôle bobine, rappeler sa loi de comportement, l’unité de sa grandeur caractéristique


ainsi que l’expression de l’énergie qu’elle peut stocker.

Circuit du premier ordre R1 et R2 Î C

On considère un circuit électrique constitué d’un générateur de tension continue idéal E, d’un conden-
sateur idéal de capacité C, d’un interrupteur et de deux résistances de valeur R1 et R2 disposés comme
sur le schéma de la figure 2 . L’interrupteur est ouvert depuis suffisamment longtemps pour qu’un régime
permanent soit installé, et à l’instant t = 0, on ferme le circuit. On note alors i(t) le courant qui sort du
générateur.

R1

E R2 C

Fig. 2

1. Compléter le circuit électrique en prenant soin de mettre en évidence le courant et les tensions aux
bornes de divers dipôles.
2. Prévoir, sans calculs excessifs, la valeur de la tension aux bornes du condensateur uC (t = +Œ)
lorsque le régime permanent sera établi.
3. Établir l’équation différentielle vérifiée par la tension aux bornes du condensateur uC (t).
4. Établir, par continuité d’une grandeur à préciser, la valeur de la tension aux bornes du condensateur
uC (t = 0).
5. En déduire l’expression de uC (t), et celle d’un temps caractéristique · dont vous donnerez l’expres-
sion. Que représente ce dernier ?
6. Ce résultat est-il conforme à l’analyse de la question 2 ?
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S11
Circuits du 1e et 2e ordre PCSI

Question de cours

d2u Ê0 du
Soit l’équation différentielle suivante : dt2
+ Q dt + Ê02 u = K, avec Q > 12 .

o On donne u(t = 0) = U0 et dotu(t = 0) = 0. Résoudre l’équation différentielle.

Condensateur alimenté par deux générateurs

On considère le circuit ci-dessous dans lequel l’interrupteur est fermé à l’instant t = 0.

R/2 R

E/2 C uC E

1. Établir l’équation différentielle vérifiée par uC .


2. Résoudre cette équation.
3. Déterminer le temps t1 nécessaire pour que la valeur finale soit atteinte à 1 % près.
4. Exprimer la puissance dissipée. Interpréter sa valeur finale.

KHOLLE
CPGE UNIVERSITE SAINT JEAN KHOLLE 29/10/2024 Dr. KAMGA
S11
Circuits du 1e et 2e ordre PCSI

Question de cours

d2u Ê0 du
Soit l’équation différentielle suivante : dt2
+ Q dt + Ê02 u = K, avec Q = 12 .

o On donne u(t = 0) = U0 et dotu(t = 0) = 0. Résoudre l’équation différentielle.

Circuit RLC série en régime libre

On étudie le circuit ci-dessous où le condensateur est initialement chargé : uC (t = 0≠ ) = U0 .

y1
R
y2

C uC 0
y(t)

t1 t2

0
t (s)

1. Déterminer les valeurs de i, de uC et de uL à la fermeture du circuit en t = 0+ , puis en régime


permanent pour t æ +Œ.
2. Parmi ces grandeurs, laquelle correspond à y représentée ci-dessous ? Comment doit-on procéder
pour la mesurer ? Indiquer sur le schéma les branchements de l’oscilloscope.
Ô
3. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par le courant i en fonction de Ê0 = 1/ LC et m =
R/2LÊ0 .
Ô
4. On suppose m < 1. Déterminer la solution en fonction de = Ê0 1 ≠ m2 . Que représente ?
Comment peut-on l’évaluer à partir de la courbe ?
5. En utilisant des approximations adéquates, trouver une relation simple entre le rapport y1 /y2 et
m.
6. Proposer un montage pour compenser l’amortissement.

KHOLLE
CPGE UNIVERSITE SAINT JEAN KHOLLE 29/10/2024 Dr. KAMGA
S11
Circuits du 1e et 2e ordre PCSI

Question de cours

d2u Ê0 du
Soit l’équation différentielle suivante : dt2
+ Q dt + Ê02 u = K, avec Q < 12 .

o On donne u(t = 0) = U0 et dotu(t = 0) = 0. Résoudre l’équation différentielle.

Circuit RLC parallèle

Considérons le circuit représenté ci-contre, où le condensateur est initialement déchargé. Le générateur


fournit un échelon de tension, en passant de 0 à E à t = 0.

R C

L
i

1. Établir l’équation différentielle vérifiée par le courant i.


2. L’écrire sous forme canonique en introduisant deux grandeurs Ê0 et Q que l’on interprétera.
3. Expliquer qualitativement l’expression du facteur de qualité.
4. Donner la valeur du courant i et de sa dérivée à l’instant initial.
5. En supposant Q = 2, donner l’expression de i(t) et tracer son allure.

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