Intro - Info - BC - Niv 1
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CHAP. I : HISTORIQUE DE
Initiation à l'informatique L’INFORMATIQUE
➔ Historique de l’informatique,
I- Informatique
➔ L'ordinateur : architecture et principe de
I.1. Origine du mot « informatique »
fonctionnement,
Le mot « informatique » est un néologisme créé
➔ Introduction aux systèmes d’exploitation : par contraction des mots « information » et
« automatique ».
MS-DOS, Windows, Linux,
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• « informatika » en Hongrie, Russie et Slovaquie. détournées de leur but initial et sollicitées pour
accroître la performance du couple homme-machine dans
Les anglo-saxons et Américains lui préfèrent le domaine plus vaste des données non numériques. Dès le
généralement le terme « computer science » (« science début des années 1950, le traitement de l’information
des ordinateurs ») mais le terme « informatics » est
acquiert droit de cité. Et le calculateur devient data
parfois usité en Grande-Bretagne.
processing machine, littéralement «machine à traiter les
données» (qu’on baptisera bientôt «ordinateur» en
Le terme informaticien est donc un terme
générique désignant une personne dont le travail est en France), sans aucune restriction sur la nature des
grande partie lié à l'informatique. données manipulées. » (Encyclopedia Universalis).
C’est cette évolution que nous voudrions
I.2. L'informatique et les TIC retracer brièvement ici.
L’information est le support formel d’un élément de Le XVIIe s. fut important pour les
connaissance humaine susceptible d’être représentée à mathématiques. Au début du siècle, l’Ecossais Neper
l’aide de conventions (codages) afin d’être conservée, (1550-1617), inventeur des logarithmes, permit de
traitée ou communiquée. ramener la division et la multiplication à des opérations
plus simples d’addition et de soustraction.
L’informatique est la science du traitement automatique
et rationnelle de l’information dans les domaines C’est aussi au XVIIe s. qu’apparurent les
scientifiques, techniques, économiques et sociaux. premières véritables machines à calculer. La première
machine à additionner et soustraire automatiquement est
Une donnée est la représentation d’une information sous attribuée à l’Allemand Wilhelm Schickard, en 1623.
une forme conventionnelle (codée) destinée à faciliter Malheureusement elle fut immédiatement détruite
son traitement. durant la Guerre de Trente ans. En 1641, Blaise Pascal
(1623-1662) créa la « Pascaline » pour aider son père qui
II. Histoire de l’ordinateur était receveur des impôts. Cette calculatrice, qui
Ce qui est particulier dans la naissance des fonctionnait réellement, faisait les additions, les
ordinateurs modernes, c’est qu’ils ont dépassé le stade soustractions et les conversions de monnaies. En 1679,
de calculateurs pour devenir des supports aptes à servir Gottfried Wilhelm Leibniz (1646-1716) introduit en
dans toutes les activités humaines : « Ces machines, qui Europe l’arithmétique binaire (en référence aux figures
n’étaient alors que des calculatrices électromécaniques de l’empereur Fou-Hi), puis en 1794, il construit une
puis électroniques (computers), ont été ensuite machine à calculer qui perfectionne la Pascaline en
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faisant également les divisions et les multiplications. semaines. Elle donna naissance à tout un ensemble de
machines utilisées dans les administrations et les
En 1805, Joseph-Marie Jacquard (1752-1834) entreprises jusque dans les années 1960. L’inconvénient
invente un métier à tisser mécanique commandé à l’aide de ces machines était que pour leur faire exécuter des
de cartes perforées qui constituent le « programme » opérations il fallait procéder à des câblages sur un
de la machine. En 1820, Charles Xavier Thomas de tableau de connexion, ce qui pouvait prendre plusieurs
Colmar invente l’«arithmomètre », une machine à jours. En 1896, Hollerith fonda la Tabulating Machine
calculer qui réalise les quatre opérations et qui Company (TMC) qui devint en 1924 l’International
connaîtra un grand succès : utilisée jusqu’en 1914, Business Machine (IBM).
diffusée en 1500 exemplaires, elle reçut la Médaille d’or
à l’exposition de Paris en 1855. Colmar rejoint Pascal et De 1900 à 1945
En 1904, John Fleming inventa le tube à vide qui
Leibniz pour former le trio des inventeurs de la machine
permit aux premiers ordinateurs de gagner en rapidité
à calculer.
par rapport aux anciens relais électromagnétiques. En
1906, Lee De Forest invente la triode qui entra dans la
En 1822, l’anglais Charles Babbage (1792-1871),
composition des lampes électroniques et qui sera
qui ambitionne de réaliser une machine capable de
remplacée dans les années 50 par le transistor.
résoudre des suites de calculs et de s’attaquer « aux
opérations les plus compliquées de l’analyse En 1930-31, Vannevar Bush (1890-1974)
mathématique », invente d’abord son «moteur construit au MIT (Massachusets Institute of
différentiel». En 1833, il revoit son projet et s’inspirant Technology) un calculateur pour résoudre des équations
de l’exemple des Jacquemarts et du métier de Jacquard, différentielles. Volumineux et mécanique.
il présente son « moteur a nalytique » qui comporte les
principales fonctions d’un calculateur universel : une « En 1943 apparaît l’ASCC Mark 1 (Automatic Sequence-
unité d’entrée » pour transmettre le traitement à la Controlled Calculator) conçu à Harvard par Howard Aiken
(1900-1973) et son équipe, avec l’aide d’IBM. Il est aussi
machine, une « mémoire » pour contenir les données, une
connu sous le nom d’Harvard-IBM. Enorme machine dotée
« unité de commande » pour contrôler l’exécution du
de 3000 relais électromécaniques et de 800 km de
traitement, une « unité de calcul » et une « unité de
câbles, elle occupe 25 m2 et consomme 25 Kwh. Elle
sortie » pour lire les résultats. Ces organes sont encore faisait trois opérations à la seconde (sur de longs
ceux des ordinateurs actuels, ce qui fait qu’on considère nombres.). Proche dans son architecture du moteur
souvent Babbage comme le « grand-père de l’ordinateur analytique de Babbage, ce n’était néanmoins pas un
», bien qu’il ait été impossible de construire ces machines ordinateur à programme enregistré, son programme était
avec la technologie de l’époque. écrit sur une bande de papier.
m2, 19000 tubes à vide, 1500 relais, 70.000 résistances, Manchester de ne pas vendre d'ordinateurs. Mais en 1951
une consommation de 174 Kw, c’est-à-dire celle d’un Ferranti construit le premier ordinateur commercial au
monde, le Manchester Mark II.
quartier de grande ville. C’était le premier calculateur à
base d’éléments électroniques. L’ENIAC calculait 500
En 1951, le premier calculateur commercial US
fois plus vite que le Mark 1 et pouvait faire 5000
est réalisé par Eckert et Mauchly (Univac I). Le premier
additions, 350 multiplications ou 50 divisions par client est le service du recensement Américain.
seconde. Par contre, la programmation de l’ENIAC
descendait de celle des machines mécanographiques : En 1952, l'EDVAC est enfin terminé. Fréquence
très compliquée, elle se faisait par câblage et d'horloge 1MHz
• « un organe de calcul, l’unité arithmétique et Par la suite, l'histoire de l'informatique est très
logique, foisonnante, et l'architecture des ordinateurs évolue
• une mémoire ou mémoire centrale, servant à la fois très peu par rapport à l'architecture actuelle. Quelques
faits cependant :
à contenir les programmes décrivant la façon
d’arriver au résultat et les données à traiter,
En 1972, IBM invente la disquette, une disquette
• des organes d’entrée-sortie, ou périphériques,
de 8 pouces en plastique recouvert d'oxyde de fer.
servant d’organes de communication avec
l’environnement et avec l’homme,
• une unité de commande (control unit), permettant En 1973, le premier ordinateur en kit vendu pas
d’assurer un fonctionnement cohérent des éléments Scelbi Computer Consulting Company, basé sur l'Intel
8008. Motorola construit le 6800.
précédents.
L’ensemble constitué par l’unité arithmétique et En 1976, Steve Wozniak et Steve Jobs créent
logique, d’une part, et l’organe de commande, d’autre l'Apple I. Apple est fondé le premier avril. Intel crée le
8085 (5 MHz).
part, constitue l’unité centrale ou processeur. L’ensemble
des composants physiques, appelé matériel (hardware),
En 1977, l'Apple II, avec 4K de RAM, vendu pour
est commandé par un logiciel (software) » 1300$. C'est le premier ordinateur personnel en couleur.
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En septembre 1980, un groupe de 12 ingénieurs, Depuis cette date Microsoft a produit les
“The dirty dozen” est formé pour mettre au point le versions Windows98, WindowsNT, WindowsMe, Windows
premier IBM PC. 2000 et WindowsXP version familiale et professionnelle…
La version Windows Vista a été livrée au cours de l’année
En 1982, Sony montre un prototype de lecteur 2007, ensuite Windows Seven, et nous sommes sous l’aire
de disquette de 3,5 pouces. Windows 8.
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Cependant, quel que soit son type, la structure interne cathodiques (CRT: Cathodic Ray Tube). Un tube
d'un ordinateur obéit toujours à l'architecture "de Von cathodique comprend une source d'électrons, un
Neumann" que l'on peut décrire ainsi : système d'accélération et de focalisation et un
système de déviations verticale et horizontale. Le
tout est placé dans une ampoule de verre dans
laquelle a été réalisé un vide poussé.
• Les écrans plats (les moniteurs à cristaux
liquides) équipant la totalité des ordinateurs
portables, les assistants personnels, les appareils
photo numérique, ainsi qu'un nombre de plus en plus
grand d'ordinateurs de bureau. Il s'agit d'écrans
peu encombrants en profondeur (d'où leur nom),
Architecture de Von Neumann (1955) légers et possédant une faible consommation
électrique : cette technologie est basée sur un
III. Macro structure de l'ordinateur (PC) écran composé de deux plaques transparentes entre
lesquelles il y a une fine couche de liquide dans
Un ordinateur de type PC est modulaire, c'est-à-dire laquelle il y a des molécules (cristaux) qui ont la
qu'il peut être monté en assemblant des éléments propriété de s'orienter lorsqu'elles sont soumises à
matériels de différents constructeurs, afin d'obtenir un du courant électrique ; l'avantage majeur de ce type
ordinateur conforme à ses besoins. d'écran est son encombrement réduit, d'où son
De manière simplifiée on peut dire qu'un ordinateur utilisation sur les ordinateurs portables ;
est constitué de trois familles d'organes:
• Les organes d'entrées: clavier, souris, webcam…. III.1.2 Le Clavier
• Les organes de sorties: moniteur, imprimantes, … C'est l'organe qui
• Les organes d'entrées/sorties : Carte réseaux, permet de communiquer des
modem, Port USB, lecteur de disquette/CD/DVD… caractères ou des fonctions,
• Les organes de stockage : clé USB, disque dur… relatives à l'utilisation de
• L'organe de traitement ou bloc unité centrale. l'ordinateur. De la même façon que sur une machine à
écrire, le clavier permet de saisir des caractères
(lettres, chiffres, symboles ...), il s'agit donc d'un
III.1 Les périphériques périphérique d'entrée essentiel pour l'ordinateur.
Il existe 4 types de claviers pour PC de façon
générale), les trois premiers ont été inventés par IBM, le
dernier est la conséquence d'une modification due à la
sortie de Microsoft Windows 95.
• Le clavier à 83 touches,
• Le clavier à 84 touches, de type PC/AT
• Le clavier à 102 touches,
• Le clavier à 105 touches compatible Microsoft
Windows 95 : Microsoft a défini trois nouvelles
touches permettant d'effectuer des raccourcis
vers des fonctionnalités de Windows.
les lettres, les nombres, les symboles de déclinaison pour les pays francophones du clavier
ponctuation et déférents autres symboles. QWERTY.
➔ Les touches de fonctions: ces touches se
trouvent habituellement au-dessus du pavé III.1.3 La Souris
alphanumérique. Ce sont les touches F1, F2…F12 Outre le clavier l'utilisateur
➔ Les touches de déplacement du curseur: le communique avec un ordinateur par
curseur est ce petit caractère ( _ ) clignotant l'intermédiaire d'une interface
qui vous accompagne lorsque vous avez à saisir graphique et d'une souris. C'est un
du texte. Ces touches de déplacement du dispositif de pointage qui permet
curseur sont divisées en deux parties: comme le clavier de communiquer avec l'ordinateur.
o les "touches fléchées" qui servent à Il comprend (pour une souris classique)
déplacer le curseur à l'écran dans le sens - un câble relié à l'ordinateur
de la flèche. - un boîtier qui tient dans la main,
o Les touches page Up | Page Down (page - deux ou trois boutons situés sur le boîtier
précédente, page suivante). Ces dernières permettant d'effectuer des sélections
ont pour fonction de déplacer la page de - une boule en caoutchouc situé à l'intérieur du
l'écran vers le bas/haut très rapidement boîtier. Cette boule fait tourner deux roulettes
➔ Le pavé numérique: il ressemble à celui d'une (haut-bas, gauche-droite) indiquant la direction à
calculatrice et se trouve à l'extrémité droite du l'ordinateur (souris classique # souris optique)
clavier A l'écran la souris fait se déplacer un curseur ou un
➔ Les touches à bascule: elles s'utilisent en pointeur.
combinaison avec une autre touche. Dans la majorité des cas, c'est le bouton gauche que
o Schift l'on appuie.
o AltGr Vocabulaire.
o CTRL et Alt: touches de contrôle et • Cliquer: appuyer brièvement sur un bouton
ALTernative, permettent d'accéder à • Faire glisser: déplacer la souris tout en
certaines fonctions maintenant le bouton enfoncé
➔ Autres touches importantes • Double-clic: cliquer rapidement deux fois
o Entrer (enter) aussi appelé retour: touche • Souris série/PS2/ USB voir définition
de validation correspondante pour le cas du clavier
o Tab
o Retour arrière
III.1.4 L'imprimante
o Suppr
L'imprimante est un périphérique qui permet de
➔ Touche de déblocage: en cas de bocage
(plantage) d'un programme ou de l'ordinateur, reproduire sur papier, des textes ou des images
appuyer simultanément sur la combinaison de provenant de l'ordinateur. Actuellement, on peut
touches CTRL ALT Suppr. trouver sur le marché destiné au grand public, deux
types d'imprimantes, à savoir les imprimantes à
Soient les touches du clavier suivant: "jet d'encre" (voir photo) et les imprimantes
"laser".
% Action sur la touche → ù Imprimantes à jet d'encre
Shift + Action sur la touche → % Dans une imprimante à jet
ù
d'encre la tête de lecture est
composée de petits tubes qui
Action sur la touche → "
3 projettent de minuscules
Shift + Action sur la touche → 3
" # gouttelettes d'encre. Ces gouttelettes, chargées
AltGr + Action sur la touche → #
électrostatiquement, sont dirigées vers le papier avec
une grande précision par un système de plaques de
Eléments du vocabulaire
déviation.
• Clavier serie: se connecte sur le port série
L'absence d'impact mécanique rend son fonctionnement
• Clavier PS2, se connecte sur le port PS2
très silencieux. D'autre part, en augmentant le nombre
• Clavier USB, se connecte sur le port USB
des tubes il est possible d'imprimer simultanément
• Le terme "AZERTY" (en rapport avec les 6
plusieurs couleurs.
premières touches alphabétiques du clavier) désigne
L'impression est de très bonne qualité.
un type de clavier, équipant la quasi-totalité des
Imprimantes à laser
ordinateurs des pays francophones. Il s'agit de la
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Le fonctionnement des imprimantes à laser s'inspire de - on peut aussi remarquer plusieurs plaques
celui des photocopieuses. L'image de la page à imprimer métalliques rectangulaires, les unes à côté des
est construite sur un tambour photoconducteur. Cette autres. C'est derrière ces plaques, à l'intérieur de
image est obtenue avec un faisceau laser réfléchi sur un l'U.C que l'on peut installer d'autres éléments
miroir mobile, piloté par l'électronique de l'imprimante. électroniques (cartes d'extension). Il s'agit donc
Le tambour passe devant une station d'encrage où d'emplacements vides
l'encre sèche, chargée électrostatiquement, est attirée
aux endroits chargés du tambour. L'image est ensuite IV.2. Vue de l'intérieur
transférée sur le papier par contact.
Le papier est chauffé pour fixer définitivement les IV.2.1 La carte
particules d'encre. Cette technique permet l'impression mère
sur papier ordinaire. C'est l'élément
constitutif principal de
IV. L'unité centrale l'UC car, c'est sur elle
C’est "le cœur" du PC, car que sont connectés tous
les composantes internes qu’il les autres éléments :
contient font de l’ordinateur ce • le processeur
qu’il est. Les informations entrées (cerveau de l'ordinateur)
lui sont destinées (par le biais • les unités de stockage (disque dur et autres
des périphériques d’entrée) et les informations traitées lecteurs)
par elle sont renvoyées par elle (par le biais des • la mémoire vive
périphériques de sortie). Bref, le traitement des données • les ports d'entrée et de sortie
y est effectué. • les cartes à périphériques (internes)
Elle comprend : • Le support du microprocesseur, encore appelé
socket ;
IV.1. Vue de l'extérieur: • Le Chipset,qui sert d’interface entre le processeur
Sur la face avant (généralement): et tous les autres composants, en particulier les
- l'interrupteur pour la mise en marche et pour périphériques internes et externes,
l'arrêt. • L’horloge et la pile du CMOS
- les différents lecteurs : lecteur de disquettes?, de • Le BIOS
cdrom, de DVD, cartes mémoires (carte SD, • La mémoire cache
MMC, …) etc • Les bus
• Les fentes ou bus d’expansion
Sur la face arrière (généralement): • Les ports d’entrée/sortie
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Elle contiendra les instructions, les données d'un indique l’adresse. Le contenu de l’emplacement lu reste
programme en cours d'exécution et les résultats. inchangé.
Elle est temporaire ou volatile : à chaque fois que Notion d'unité de transfert
l'ordinateur est éteint, toutes les données présentes en Notons que les opérations de lecture et d’écriture
mémoire sont irrémédiablement effacées. portent en général sur plusieurs octets contigües en
Structure de la MP mémoire : un mot mémoire. La taille d’un mot mémoire
La mémoire est divisée en emplacements de taille dépend du type de processeur ; elle est de
fixe (par exemple 8 bits) utilisés pour stocker – 1 octet (8 bits) dans les processeurs 8 bits (par
instructions et données. exemple Motorola 6502) ;
En principe, la taille d’un emplacement mémoire – 2 octets dans les processeurs 16 bits (par exemple
pourrait être quelconque; en fait, la plupart des Intel 8086) ;
ordinateurs en service aujourd’hui utilisent des – 4 octets dans les processeurs 32 bits (par ex. Intel
emplacements mémoire d’un octet (byte en anglais, soit 8 80486 ou Motorola 68030).
bits, unité pratique pour coder un caractère par
exemple). IV.2.2 La mémoire morte (ROM)
Dans une mémoire de taille N, on a N emplacements Il existe un type de mémoire permettant de stocker
mémoires, numérotés de 0 à des données nécessaires au démarrage de l'ordinateur, il
N - 1. Chaque emplacement est repéré par son numéro, s'agit de la ROM (Read Only Memory) appelée parfois
appelé adresse. L’adresse est le plus souvent écrite en mémoire non volatile, car elle ne s'efface pas lors de la
hexadécimal. mise hors tension du système. En effet, ces informations
La capacité (taille) de la mémoire est le nombre ne peuvent être stockées sur le disque dur étant donné
d’emplacements, exprimé en général en kilo-octets ou en que les paramètres du disque (essentiels à son
méga-octets, voire davantage. Rappelons que le kilo initialisation) font partie de ces données vitales à
informatique vaut 1024 et non 1000 (210 = 1024). l'amorçage.
La ROM contient les éléments essentiels au
démarrage, c'est-à-dire :
• Le BIOS
• Le chargeur d'amorce : un programme permettant
de charger le système d'exploitation en mémoire
(vive) et de le lancer. Celui-ci cherche généralement
le système d'exploitation sur le lecteur de
disquette, puis sur le disque dur, ce qui permet de
pouvoir lancer le système d'exploitation à partir
d'une disquette système en cas de
dysfonctionnement du système installé sur le disque
dur
• Le Setup CMOS, c'est l'écran disponible à
l'allumage de l'ordinateur permettant de modifier
les paramètres du système
Opérations sur la mémoire • Le Power-On Self Test (POST), programme exécuté
Seul le processeur peut modifier l’état de la automatiquement à l’amorçage du système
mémoire. permettant de faire un test du système (c'est pour
Chaque emplacement mémoire conserve les cela par exemple que vous voyez le système
informations que le processeur y écrit jusqu’à coupure de "compter" la RAM au démarrage)
l’alimentation électrique. Où tout le contenu est perdu Etant donné que les ROM sont beaucoup plus
(contrairement au contenu des mémoires externes lentes que les mémoires de types RAM (une ROM a un
comme les disquettes et disques durs). temps d'accès de l'ordre de 150ms tandis qu'une
Les seules opérations possibles sur la mémoire sont : mémoire de type SDRAM a un temps d'accès d'environ
– écriture d’un emplacement : le processeur donne une 10ns), les instructions contenues dans la ROM sont
valeur et une adresse, et la mémoire range la valeur à parfois copiées en RAM au démarrage, on parle alors de
l’emplacement indiqué par l’adresse ; shadowing (en français cela pourrait se traduire par
– lecture d’un emplacement : le processeur demande à la ombrage, mais on parle généralement de mémoire
mémoire la valeur contenue à l’emplacement dont il fantôme).
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Le système d'exploitation permet ainsi de • Gestion des droits : le système d'exploitation est
"dissocier" les programmes et le matériel, afin chargé de la sécurité liée à l'exécution des
notamment de simplifier la gestion des ressources et programmes en garantissant que les ressources ne
offrir à l'utilisateur une interface homme-machine sont utilisées que par les programmes et
(notée «IHM») simplifiée lui permettant ainsi de utilisateurs possédant les droits adéquats.
s'affranchir de la complexité de la machine physique. On • Gestion des fichiers : le système d'exploitation
dit aussi qu’il joue le rôle de concierge dans une machine. gère la lecture et l'écriture dans le système de
fichiers et les droits d'accès aux fichiers par les
Il existe plusieurs systèmes exploitation plus ou utilisateurs et les applications.
moins complexe: MS DOS, UNIX, Linux (dans ses • Gestion des informations générales : le système
d'exploitation fournit un certain nombre
nombreuses distributions : Debian, Ubuntu, Redhat,
d'indicateurs permettant de diagnostiquer le bon
Fedora Core, Suze, Mandriva…), WINDOWS dans ses fonctionnement de la machine.
nombreuses versions, WINDOWS 95, WINDOWS 98,
WINDOWS 2000, WINDOWS NT, WINDOWS XP,
III. Composantes d’un système
Vista, 7 ...
d'exploitation
II. Rôles d’un système Le système d'exploitation est composé d'un
d'exploitation ensemble de logiciels permettant de gérer les
interactions avec le matériel. Parmi cet ensemble de
logiciels on distingue généralement les éléments suivants
Les rôles du système d'exploitation sont divers:
:
on distingue généralement trois grands rôles: gestion de
la mémoire, gestion des processus, gestion des E/S. Ces
différents rôles peuvent être décomposés en:
• Le noyau (en anglais kernel) représentant les
fonctions fondamentales du système d'exploitation
telles que la gestion de la mémoire, des processus,
• Gestion du processeur : le système d'exploitation
des fichiers, des entrées-sorties principales, et des
est chargé de gérer l'allocation du processeur entre
fonctionnalités de communication.
les différents programmes grâce à un algorithme
• L'interpréteur de commande (en anglais shell,
d'ordonnancement. Le type d'ordonnanceur est
traduisez «coquille» par opposition au noyau)
totalement dépendant du système d'exploitation, en
permettant la communication avec le système
fonction de l'objectif visé.
d'exploitation par l'intermédiaire d'un langage de
• Gestion de la mémoire vive : le système
commandes, afin de permettre à l'utilisateur de
d'exploitation est chargé de gérer l'espace
piloter les périphériques en ignorant tout des
mémoire alloué à chaque application et, le cas
caractéristiques du matériel qu'il utilise, de la
échéant, à chaque usager. En cas d'insuffisance de
gestion des adresses physiques, etc.
mémoire physique, le système d'exploitation peut
• Le système de fichiers (en anglais «file system»,
créer une zone mémoire sur le disque dur, appelée
noté FS), permettant d'enregistrer les fichiers
«mémoire virtuelle» ou «swap». La mémoire
dans une arborescence.
virtuelle permet de faire fonctionner des
applications nécessitant plus de mémoire qu'il n'y a
de mémoire vive disponible sur le système. En IV. Quelques éléments de la
contrepartie cette mémoire est beaucoup plus lente.
• Gestion des entrées/sorties : le système
terminologie
d'exploitation permet d'unifier et de contrôler
l'accès des programmes aux ressources matérielles Un système d'exploitation est dit «multitâche»
par l'intermédiaire des pilotes (appelés également (en anglais multithreaded) lorsque plusieurs «tâches»
gestionnaires de périphériques ou gestionnaires (également appelées processus) peuvent être exécutées
d'entrée/sortie). simultanément, nous avons par exemple : Windows,
• Gestion de l'exécution des applications : le UNIX, Linux, MacOS, Amoeba… Un système
système d'exploitation est chargé de la bonne d'exploitation qui n’est pas «multitâche» est dit « mono
exécution des applications en leur affectant les tache » et ne permet que l’exécution d’une tache à la
ressources nécessaires à leur bon fonctionnement. fois, on peut citer : MS-DOS
Il permet à ce titre de suspendre ou «tuer» une
application ne répondant plus correctement. Dans un système multitâche, les différentes
tâches (processus) seront tour à tour actifs, en attente,
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suspendus ou détruits, suivant la priorité qui leur est des informations reçues à des intervalles de temps bien
associée. définis (réguliers ou non). Voici quelques exemples de
systèmes d'exploitation temps réel : OS-9 ; RTLinux
Un S.E est dit préemptif lorsqu'il possède un (RealTime Linux) ; QNX ; VxWorks.
Ordonnanceur (aussi appelé planificateur), qui répartit,
selon des critères de priorité, le temps machine entre les Système
Mono- Multi- Mono-
Multitâche
différents processus qui en font la demande. utilisateur utilisateur tâche
DOS X X
Windows3.1 X non préemptif
Le système est dit à temps partagé lorsqu'un
quota (quantum) de temps est alloué à chaque processus
Windows95/98/Me X non préemptif
d'utiliser simultanément sur une même machine des Unix / Linux X préemptif
que le navigateur "plante" ou bien que le serveur qui exécuter ce fichier, qui entre les commandes à la place
héberge ce fichier coupe la communication. de l'utilisateur. Les fichiers de commande ont toujours
Si ce fichier est un fichier texte, il ne vous une extension .BAT sous MS-DOS.
manquera que la fin du texte, par contre si celui-ci est un
fichier binaire (un programme exécutable par exemple) V.2. Répertoire
son exécution pourrait très bien être dangereuse car il
Un répertoire (appelé également dossier ou
manque des informations. Le système d'exploitation
folder ou encore directory en anglais) est un objet
compare donc sa taille réelle à la taille indiquée dans
informatique pouvant contenir des fichiers ou bien
l'en-tête pour vérifier la validité du fichier. On parle
d’autres répertoires (sous-répertoires) on peut aussi le
généralement d'intégrité.
définir comme un sous-ensemble d'un disque permettant
Infection par un virus: Si jamais votre fichier
de regrouper des fichiers (et sous-répertoires) associés
est infecté par un virus, celui-ci va ajouter des lignes de
selon des critères commun.
code dans le fichier, ainsi l'information concernant la
taille du fichier située dans l'en-tête ne correspondra
plus (à moins que le virus ne soit programmé de manière à V.2.1 Notion de répertoire racine et de
modifier l'en-tête), ainsi il pourra être repéré. C’est sous-répertoire
comme cela que certains anti-virus procèdent pour On peut assimiler un répertoire à une grande
retrouver certains fichiers infectés par des virus. commode qui contient des tiroirs dans lesquels
pourraient se trouver des fichiers ainsi que d'autres
Types de fichiers tiroirs (sous-répertoires). La plus grande entité
La plupart des données stockées dans les contenant d'autres entités est la commode: elle ne peut
fichiers correspondent à du texte: lettres, signes de pas se trouver dans un tiroir! Dans le cas de
ponctuation et caractères spéciaux. Il est usuel l'informatique on appelle cette entité le répertoire
d'effectuer des tâches différentes avec les différents racine (appelé parfois tout simplement «racine» en
types de fichiers d'où la nécessité de pouvoir anglais root directory): il s'agit de l'entité de plus bas
reconnaître les différents types de fichier existants et niveau, car elle peut contenir des fichiers ou des
leur emploi: répertoires mais ne peut pas se trouver elle-même dans
Fichiers programme: Ils contiennent les un répertoire !
programmes que l'ordinateur exécute. Ils ont Il est noté "\" (anti-slash) dans le monde DOS
généralement une extension .EXE ou .COM et Windows et "/" (slash) (dans le monde UNIX).
Fichiers de données spécialisés: De nombreux La racine est unique sous les systèmes UNIX et
programmes génèrent leurs propres types de fichiers en il en existe une par partition (disque logique) sous les
incluant des codes qui ne sont compréhensibles que par le systèmes Microsoft Windows.
programme qui les a créés. Par exemple, lorsque vous
créez une feuille de calcul, le tableur la sauvegarde dans V.2.2 Notion de répertoire parent
un fichier qu'il est le seul à pouvoir lire. Parfois un Un répertoire qui en contient un autre est dit
programme attribue une extension de fichier particulière "répertoire parent" ou "répertoire père". Lorsque d'un
aux fichiers qu'il crée. Par exemple, Microsoft Word répertoire on veut aller au répertoire parent, celui-ci est
attribue l'extension .DOC à ses fichiers document. désigné par ".." sur la plupart des systèmes (on tapera
Fichiers texte non formatés: Ils ne contiennent donc "cd .." sous DOS ou sous UNIX pour accéder à un
que du texte. Presque tous les programmes répertoire parent).
d'ordinateurs représentent le texte avec un système
appelé Code américain standard pour l'échange Exemple de représentation d'un système de
d'information (ASCII, American Standard Code for répertoires sous Windows XP:
Information Interchange). Souvent les fichiers de ce
type portent l'extension .TXT.
Fichiers systèmes: Ils contiennent
généralement des données concernant le matériel et sont
parfois appelés "gestionnaire de périphérique". Ils ont
généralement l'extension .SYS.
Fichiers de commandes: Ce sont des fichiers
texte non formatés qui contiennent des commandes (MS-
DOS). Par exemple, si on tape souvent un ensemble de
commandes pour lancer un programme, on peut regrouper
ces dernières dans un fichier de commandes. Par la suite,
au lieu de taper à chaque fois les commandes, on peut
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Sous Linux :
/usr/../home/repertoire1/repertoire2/fichier.txt
On dit qu’un chemin d’accès à un fichier est
relatif s’il part du répertoire courant au fichier
recherché.
Exemple : Supposons que le répertoire courant
est « repertoire2 »
Sous Windows : repertoire20\fich12.txt
Sous Linux : repertoire20/fich12.txt
VI. La mémoire
Les informations peuvent être écrites ou lues. Il
y a écriture lorsqu'on enregistre des données en
mémoire, lecture lorsqu'on sort des informations
précédemment enregistrées. La lecture peut être
Dans cet exemple répertoire2 est parent de destructive (l'information lue n'est plus en mémoire) ou
répertoire20 et de répertoire21. "répertoire2" vis-à-vis non.
de "répertoire20" sera ainsi notée "..". La racine (d:\)
vis-à-vis de "répertoire20" sera quant à elle notée "..\.." Les principales caractéristiques d'une mémoire sont
car deux relations de parenté les séparent. les suivantes :
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répertoires. Le nom de fichier d'une commande externe Fenêtre document : zone rectangulaire apparaissant à
est suivi d'une extension .COM, .EXE, .BAT. l'intérieur d'une fenêtre d'application et contenant les
• Affichage de l'aide à partir d'une fichiers que l'on crée ou modifie à l'aide de l'application.
commande Fenêtre/Icône Active : qualifie la fenêtre ou l'icône à
Une aide en ligne est disponible pour toutes les laquelle s'appliquera la touche ou la commande suivante.
commandes MS-DOS. L'aide sur une commande précise L'activation d'une fenêtre change la couleur de sa barre
sa fonction et fournit un résumé de ses paramètres et
de titre afin de la distinguer visuellement des autres.
commutateurs.
Pour obtenir l'aide sur une commande, il suffit Fichier : document ou application qui a reçu un nom et
de taper le nom de la commande suivi d'une barre oblique contenant généralement des informations. Un nom de
et d'un point d'interrogation (/?). fichier est composé d'un préfix et d'un suffixe
Pour obtenir par exemple de l'aide à propos de la
(extension) séparé par un point. (Exemple : Test.txt;
commande dir : dir /?. Ou bien pour obtenir le même
montexte.doc; …)
résultat: help dir.
… Fichiers programmes : fichier contenant une suite
d'informations destinées à effectuer un traitement.
Généralement défini sous le terme de programme ou
VII. Le SE Windows
d'application.
Qu'est-ce que Windows ? Fichiers données : tout fichier créé dans une application,
tel que document de traitement de texte, feuille de
Windows est un système d'exploitation
calcul, fichier de base de données, graphique, etc.
disposant d'une interface utilisateur graphique. Cette
Icônes : représentation graphique d'éléments variés de
interface graphique met à votre disposition de nouveaux
Windows pouvant être, ouvert ou exécuté par un double
moyens rationalisés pour travailler avec l'ordinateur
clic sur elle. Il existe deux types d’icônes, un
notamment avec la souris.
fichier/dossier ou un raccourci.
Toutes les commandes nécessaires pour votre
Dossier: Dans une interface utilisateur graphique,
travail sont regroupées dans un nombre limité de menus
désigne le conteneur de programmes et de fichiers
et désignés par des noms suffisamment évocateurs pour
symbolisé par une icône (icône de dossier). Un dossier est
que l'on sache quelles sont leurs fonctions.
un outil permettant de classer les programmes et les
Sous Windows, l'écran de l'ordinateur est
documents sur un disque et capable de contenir à la fois
désigné par le terme de Bureau. Le bureau affiche tout
des fichiers et des sous-dossiers.
votre travail dans des zones rectangulaires appelées
Raccourci : raccourci clavier : combinaison de touches
Fenêtres. C'est dans ces zones que sont manipulés les
exécutant une action quelconque, ou icône de raccourci :
applications et les documents.
elles sont très importantes sous Windows, car elles
Avec Windows, vous pouvez exécuter plusieurs
permettent de faire référence à un fichier/dossier
applications en même temps et passer rapidement de
(comme par exemple sur le bureau) sans copier celui-ci
l'une à l'autre: on dit que windows est un système
(gain de place important)
d'exploitation multi-tâches.
La clé du succès dans un environnement Windows
FONCTIONS DE BASE
est de bien regarder et discerner les différentes
Présentation de l’écran
informations qui vous sont proposées à l'écran.
Il faut être curieux, méthodique et intuitif. Windows démarre automatiquement dès que l’on
allume l’ordinateur et affiche un écran appelé Bureau.
Définition des termes utilisés Le Bureau est le fond de l’écran sur lequel vous
placez des objets et des dossiers (répertoire) que vous
Fenêtre : zone rectangulaire de l'écran dans laquelle on pourriez comparer à votre place de travail.
visualise une application ou un document
Fenêtre programme : fenêtre contenant une application
en cours d'exécution.
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Description des icônes principales du Paradoxalement, c'est sur le bouton Démarrer que vous
devez cliquer pour sortir de Windows; Pour arrêter donc
bureau
le système, cliquer sur le bouton démarrer, puis sur
Poste de travail : permet d’accéder au disque de arrêter, et cocher la case à cocher arrêter dans la boite
l’ordinateur et à la configuration du système. de dialogue qui apparaît.
Gestion de la fenêtre
Quitter Windows
Le concept de fenêtre est tellement important que vous
Avant d'arrêter votre ordinateur, vous devez sortir de devez maîtriser la structure et le maniement des
Windows par la procédure prévue à cet effet sous peine fenêtres avant d’exécuter une quelconque action. Pour ce
d'endommager votre système. faire, nous nous servirons du dossier Poste de travail qui
se trouve sur le Bureau pour démontrer le concept de
fenêtre.
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Gestion de la corbeille
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La gestion de la corbeille s’effectue par le clic droit de la associés à un programme. L’association se fait de façon
souris sur l’icône de la corbeille, puis en sélectionnant naturelle si vous n’intervenez pas au niveau des
Propriétés : extensions de fichier.
L’explorateur peut
être démarré à
La barre des tâches affiche principalement les
partir des icônes se
applications en cours d’exécution et de manière
trouvant sur le
facultative des barres d’outils contenant vos icônes de
programmes favoris. Bureau (Poste de
travail /Voisinage
réseau/le bouton
L’explorateur Windows
Démarrer…) à l'aide du menu contextuel (bouton droit de
la souris), si celle-ci se positionne à l'endroit où vous vous
Introduction
trouvez.
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Travaux dirigés
Exercice 1:
Décrire et expérimenter la procédure permettant de
réaliser les actions suivantes:
- Créer les répertoires TS1GC et TS1GR à la
racine du disque dur (unité C:).
- Créer les sous répertoires TP et COURS
respectivement dans TS1GC et dans TS1GR
- Renommer le répertoire cours en TD
- Supprimer les répertoires TS1GC et TS1GR
Exercice 2:
Décrire la procédure de mise en marche et d'arrêt d'un
PC ayant un S.E Windows.
Exercice 3:
Donner le schéma de connexion d'un PC (connexion des
périphériques standard - écran clavier, souris,
imprimante - à l'unité centrale).
Exercice 4:
Faite un schéma annoté de l'interface d'une fenêtre
d'application standard de Windows.
Exercice 5:
Peut-on utiliser Windows sans avoir une souris connectée
au PC ?
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DE NUMERATION
II Changements de bases
Avant d’aborder la représentation des
I Introduction différents types de données (caractères, nombres
Les informations traitées par un ordinateur naturels, nombres réels), il convient de se familiariser
peuvent être de différents types (texte, nombres, etc.) avec la représentation d’un nombre dans une base
mais elles sont toujours représentées et manipulées par quelconque (par la suite, nous utiliserons souvent les
l’ordinateur sous forme binaire. Toute information sera
bases 2, 8, 10 et 16).
traitée comme une suite de 0 et de 1. L’unité Habituellement, on utilise la base 10 pour
d’information est le chiffre binaire (0 ou 1), que l’on représenter les nombres, c’est à dire que l’on écrit des
appelle bit (pour binary digit, chiffre binaire).
chiffres à l’aide de 10 symboles distincts.
En base b, on utilise b chiffres. Notons ai la suite
Le codage d’une information consiste à établir
des chiffres utilisés pour écrire un nombre
une correspondance entre la représentation externe 𝑥 = 𝑎𝑛 𝑎𝑛−1 … 𝑎1 𝑎0
(habituelle) de l’information (le caractère A ou le nombre a0 est le chiffre des unités.
36 par exemple), et sa représentation interne dans la En décimal, b = 10, ai ∈{0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9} ;
machine, qui est une suite de bits. En binaire, b =2, ai ∈{0, 1} : 2 chiffres binaires, ou bits ;
En hexadécimal, b = 16, ai ∈ {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A,
On utilise la représentation binaire car elle est B, C, D, E, F } (on utilise les 6 premières lettres comme
simple, facile à réaliser techniquement à l’aide de des chiffres).
bistables (système à deux états réalisés à l’aide de
transistors, voir le cours d’électronique). Enfin, les II.1 Représentation des nombres entiers
opérations arithmétiques de base (addition, En base 10, on écrit par exemple 1996 pour
multiplication etc.) sont faciles à exprimer en base 2 représenter le nombre
(noter que la table de multiplication se résume à 0x0 = 0, 3 2 1 0
(1996)10 = 1x10 + 9x10 + 9x10 + 6x10
1x0 = 0 et 1x1 = 1).
Dans le cas général, en base b, le nombre représenté
Avec un bit il est possible d'obtenir deux états : par une suite de chiffres 𝑥 = 𝑎𝑛 𝑎𝑛−1 … 𝑎1 𝑎0 est donné
soit 1, soit 0. Grâce à 2 bits, il est possible d'obtenir par :
𝑛
quatre états différents (2*2) :
x = 𝑎𝑛 𝑎𝑛−1 … 𝑎1 𝑎0 = ∑ 𝑎𝑖 𝑏𝑖
00
𝑖=0
01 a0 est le chiffre de poids faible, et an le chiffre de poids
10 fort.
11
Avec 3 bits, il est possible d'obtenir huit états Exemple en base 2 :
différents (2*2*2) : 2 1 0
(101)2 = 1x2 + 0x2 + 1x2 =4+0+1 = (5)10
Valeur binaire sur 3 bits Valeur décimale
000 0 La notation ( )b indique que le nombre est écrit
001 1 en base b.
010 2 Dans un nombre binaire, la valeur d'un bit,
011 3 appelée poids, dépend de sa position en partant de la
100 4 droite. Le poids d'un bit croît d'une puissance de deux en
101 5 allant de la droite vers la gauche comme le montre le
110 6 tableau suivant:
111 7
Pour un groupe de n bits, il est possible de représenter Nombre
1 1 1 1 1 1 1 1
2n valeurs. binaire
Exercice 27 =26 = 25 = 24 = 23 = 22 = 21 = 20 =
Poids
128 64 32 16 8 4 2 1
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1 0
III. Opérations arithmétiques
(AB)16 = 10x16 + 11x16 = 160 + 11 = (171)10 Les opérations arithmétiques s’effectuent en
base quelconque b avec les mêmes méthodes qu’en base
(en base 16, A représente 10, B 11, et F 15). 10. Une retenue ou un report apparait lorsque l’on atteint
ou dépasse la valeur b de la base.
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Représentation d'un nombre réel représentant chaque caractère. Les deux codes les plus
Il s'agit d'aller représenter un nombre binaire à connus sont l’EBCDIC (en voie de disparition) et le code
virgule (par exemple 101,01 qui ne se lit pas cent un ASCII (American Standard Code for Information
virgule zéro un puisque c'est un nombre binaire mais 5,25 Interchange).
en décimale) sous la forme 1,XXXXX... * 2n (c'est-à-dire Le code ASCII représente chaque caractère sur
dans notre exemple 1,0101*22). La norme IEEE définit la 7 bits (on parle parfois de code ASCII étendu, utilisant
façon de coder un nombre réel. 8 bits pour coder des caractères supplémentaires).
Cette norme se propose de coder le nombre sur 32 bits Notons que le code ASCII original, défini pour
et définit trois composantes : les besoins de l’informatique en langue anglaise) ne
permet la représentation des caractères accentués (é, è,
• le signe est représenté par un seul bit, le bit de à, ù, ...), et encore moins des caractères chinois ou
poids fort (celui le plus à gauche) arabes. Pour ces langues, d’autres codages existent,
• l'exposant est codé sur les 8 bits consécutifs au utilisant 16 bits par caractères.
signe
• la mantisse (les bits situés après la virgule) sur les
23 bits restants
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• Les opérateurs de comparaison classiques : <, >, a affecté 12 à x. Ainsi, l'addition a bien ses deux
=, ... opérandes entiers et elle peut être effectuée. Elle l'est,
et la valeur entière 16 est affectée à la variable y.
Le type booléen
La troisième instruction modifie la valeur de la
Il s'agit du domaine dont les seules valeurs sont vrai ou
variable x, qui devient 3. L'ancienne valeur de x, qui était
faux. Les opérations utilisables sur les booléens sont
12, est définitivement perdue. Le déroulement séquentiel
réalisées à l'aide des connecteurs logiques : et (pour le
fait naturellement oublier les instructions effectuées en
et logique), ou (pour le ou logique), non (pour le non
ne conservant que les valeurs courantes des variables.
logique).
On remarque que les deux premières instructions
Le type caractère ne sont pas permutables car "x n'aurait alors pas de
Il s'agit du domaine constitué des caractères valeur" au moment du calcul.
alphabétiques et numériques. Une variable de ce type ne
peut contenir qu'un seul et unique caractère. Les IV. Instructions de lecture et
opérations élémentaires réalisables sont les
comparaisons : >, <, =, ... d'écriture
Le type chaîne Instructions de lecture
Une chaîne est une séquence de plusieurs caractères. Les L'instruction de prise de données sur le
opérations élémentaires réalisables sont les périphérique d'entrée (en général le clavier) est :
comparaisons : <, >, =, ... selon l'ordre lexicographique. lire (Variable);
L'exécution de cette instruction consiste à
affecter une valeur à la variable en prenant cette valeur
III. Instructions d'affectation sur le périphérique d'entrée. Avant l'exécution de cette
Une instruction est la spécification d'une ou de instruction, la variable avait ou "n'avait pas de valeur".
plusieurs actions portant sur une ou des variables. Après, elle a la valeur prise sur le périphérique d'entrée.
L'instruction la plus commune est l'affectation. Elle
consiste à doter une variable d'une valeur appartenant à Instruction d'écriture
son domaine (entier, réel, …), c'est à dire à lui donner une L'instruction de restitution de résultats sur le
première valeur ou à changer sa valeur courante. Elle se périphérique de sortie (en général l'écran) est :
note "<-" ecrire (liste d'expressions);
Une expression est une suite finie bien formée Cette instruction réalise simplement l'affichage
d'opérateurs portant sur des variables ou des valeurs et des valeurs des expressions décrites dans la liste. Ces
qui a une valeur. La valeur de l'expression doit être instructions peuvent être simplement des variables ayant
conforme au domaine de la variable affectée. des valeurs ou même des nombres ou des commentaires
écrits sous forme de chaînes de caractères.
Exemple d'algorithme Exemple : ecrire(x, y+2, "bonjour")
Algorithme monPremierAlgo
Var x : entier,
Y : entier; Exemple d'algorithme
début On désire écrire un algorithme qui lit sur l'entrée
x <- 12; standard (en général le clavier) une valeur représentant
y <- x + 4; une somme d'argent et qui calcule et affiche le nombre
x <- 3; de billets de 100 F, 50 F et 10 F, et de pièces de 2 F et 1
fin F qu'elle représente.
Note : Principe :
Cet algorithme est constitué de trois instructions L'algorithme commence par lire sur l'entrée standard
successives qui seront effectuées les unes après les l'entier qui représente la somme d'argent et affecte la
autres. Les variables x et y sont entières. La première valeur à une variable somme. Pour obtenir la
instruction consiste à affecter à la variable x la valeur décomposition en nombre de billets et de pièces de la
12. A la fin de cette instruction, la variable x vaut 12. somme d'argent, on procède par des divisions successives
La deuxième instruction est un peu plus complexe. en conservant chaque fois le reste.
C'est l'affectation d'une expression non réduite à une Algorithme nbre de billet
valeur à une variable entière. L'expression x + 4 est Var
d'abord reconnue comme une somme à effectuer portant somme : entier, { la somme d'argent à décomposer }
sur deux valeurs entières. La première valeur est celle de b100 : entier, { le nombre de billets de 100 F }
la variable x, qui existe, puisque l'instruction précédente b50 : entier, { le nombre de billets de 50 F }
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b10 : entier, { le nombre de billets de 10 F } Cette instruction est composée de trois partie
p2 : entier, { le nombre de pièces de 2 F } distinctes : la condition introduite par si, la clause alors
p1 : entier, { le nombre de pièces de 1 F } et la clause sinon. La condition est une expression dont la
r100 : entier, { reste de la division entière de somme par 100 } valeur est de type booléen (VRAI OU FAUX). Elle est
r50 : entier, { reste de la division entière de r100 par 50 } évaluée. Si elle est vraie, les instructions de la clause
r10 : entier, { reste de la division entière de r50 par 10 } alors sont exécutées. Dans le cas contraire, les
r2 : entier, { reste de la division entière de r10 par 2 } instructions de la clause sinon sont exécutées.
début
On peut utiliser une forme simplifiée de la
lire (somme);
conditionnelle, sans clause sinon. La syntaxe est alors :
b100 <- somme div 100; si <condition> alors
r100 <- somme mod 100; <liste d'instructions>
b50 <- r100 div 50; finsi
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Algorithme tableMultiplication
Var i : entier, {indice d'itération}
début
VI. Les itérations écrire("1 x 9 =",1*9);
écrire("2 x 9 =",2*9);
Il arrive souvent dans un algorithme qu'une écrire("3 x 9 =",3*9);
même action soit répétée plusieurs fois, avec écrire("4 x 9 =",4*9);
éventuellement quelques variations dans les paramètres écrire("5 x 9 =",5*9);
écrire("6 x 9 =",6*9);
qui précisent le déroulement de l'action. Il est alors écrire("7 x 9 =",7*9);
fastidieux d'écrire un algorithme qui contient de écrire("8 x 9 =",8*9);
nombreuses fois la même instruction. De plus, ce nombre écrire("9 x 9 =",9*9);
écrire("10 x 9 =",10*9);
peut dépendre du déroulement de l'algorithme. Il est
fin
alors impossible de savoir à l'avance combien de fois la
même instruction doit être décrite. Pour gérer ces cas, Il est plus simple d'utiliser une boucle avec un
on fait appel à des instructions en boucle qui ont pour
compteur prenant d'abord la valeur 1, puis augmentant
effet de répéter plusieurs fois une même instruction.
peu à peu jusqu'à atteindre 10.
Deux formes existent :
• la première, si le nombre de répétitions est connu Algorithme
avant l'exécution de l'instruction de répétition, Var i : entier, {indice d'itération}
• la seconde s'il n'est pas connu. début
On appellera itération l'exécution de la liste des pour i de 1 à 10 faire
instructions. écrire ("9 x ", i , "=", 9*i);
a). Répétitions inconditionnelles finpour
fin
Il est fréquent que le nombre de répétitions soit
connu à l'avance, et que l'on ait besoin d'utiliser le Exercice
numéro de l'itération afin d'effectuer des calculs ou des Ecrire un algorithme qui lit une valeur entière positive au
tests. Le mécanisme permettant cela est la boucle Pour. clavier (disons n) et affiche les tables de multiplication
Syntaxe de la boucle Pour : des n premiers entiers naturels positifs.
Pour nom_variable de valeur_initiale à valeur_finale faire
<liste d'instructions> Exemple 2: Compte à rebours :
finpour Écrire l'algorithme qui, à partir d'un nombre entier
positif n, affiche tous les nombres par ordre décroissant
La variable dont on donne le nom nom_variable va
jusqu'à 0.
prendre successivement toutes les valeurs entières
Exemple : pour n=5, le résultat sera 5 4 3 2 1 0.
entre valeur initiale et valeur finale.
Pour chaque valeur prise par la variable, la liste Algorithme compteARebours
Var n : entier
des instructions est exécutée. La valeur utilisée pour i : entier, {indice d'itération}
énumérer les itérations est appelée valeur d'itération, début
indice d'itération ou compteur. écrire("entrer un entier");
lire(n);
L'incrémentation par pas de 1 de la variable est
pour i de n à O pas -1 faire
implicite. écrire (i);
finpour
Exercice: Ecrire un algorithme qui affiche cinq (5) fois fin
sur la sortie standard la chaine "Bonjour le monde"
Exemple 3: (calcul de la récurrence : cas de la
Autre forme de la boucle Pour : somme)
Pour nom_variable de valeur_initiale à valeur_finale pas On veut imprimer, pour n donné, la somme des
valeur_pas faire carrés des n premiers entiers. Cette somme, notée s, est
<Liste d'instructions> obtenue en calculant le n-ième terme d'une suite définie
finpour par récurrence : sn=sn-1+i².
Algorithme Triangle
Exemple 1 : Var :
On veut laisser un utilisateur construire des nblignes : entier, {nombre de lignes à imprimer}
i : entier, {indice d'itération sur les lignes}
rectangles de taille quelconque, à condition que les j : entier, {indice d'itération sur les éléments de la i-ème ligne}
largeurs qu'il saisit soient supérieures à 1 pixel. On peut
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Exemple 4 :
On cherche ici à savoir si un tableau saisi au clavier n'est
constitué que d'entiers positifs :
Algorithme
Var
i : entier, {indice d'itération}
n : entier, {taille du tableau}
tab : tableau entier[1..n]
positif: booléen,{vrai si aucun entier négatif
n'a été détecté}
début
lire(n);
i <- 0;
positif <- vrai;
tant que (positif et i <= n) faire
si tab[i] < 0
alors positif <- faux;
finsi
i <- i+1;
fintantque
si positif
alors écrire("tableau d'entiers
naturels");
sinon écrire("tableau d'entiers relatifs");
finsi
fin
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