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Séquence 1

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Chapitre 1 : les grandes notions grammaticales

Section 1 : les noms


Le nom (appelé aussi substantif) est un mot variable en nombre, qui a en lui un genre
(masculin ou féminin).
Il est le plus souvent accompagné d'un déterminant et il peut avoir de
nombreuses fonctions dans la phrase :

Sujet L'enfant joue.

Objet J'observais l'enfant.

Attribut Ce n'est encore qu'un enfant.

Apposition Françoise, tout enfant, aimait déjà le chant.

Complément circonstanciel Je voyagerai avec l'enfant.

Complément d'un autre Les parents de l'enfant sont là ; ils sont fiers de
terme leur enfant.

Les noms qui désignent des êtres vivants (et plus spécialement des êtres humains)
sont souvent variables en genre.
Exemple :
 Un instituteur, une institutrice.
 Un partenaire, une partenaire.
Noms communs et noms propres :
Un nom commun est un nom que l'on utilise pour nommer tous les éléments d'un
même ensemble. Le nom commun a une définition. Le nom propre, lui, ne sert à
nommer qu'un seul élément (un lieu, une personne…) et il n'a pas de définition.
Les noms propres s'écrivent avec une majuscule. Contrairement aux noms communs,
ils s'emploient dans de nombreux cas sans déterminant.
Exemple :
 Catherine est arrivée (le nom propre Catherine s'emploie sans déterminant).
 La secrétaire est arrivée (la est le déterminant, article, qui accompagne le
nom secrétaire).
Les noms communs comportent deux grandes catégories : les êtres animés (homme,
animal) ou inanimés (table, chaise). Ils se répartissent par ailleurs en deux genres :
masculin et féminin.
Section 2 : le déterminant
Le déterminant est un mot grammatical qui précède un nom et qui contribue à son
identification.
Exemple :
 Les dossiers sont rangés dans cette armoire (et non Dossiers sont rangés dans
armoire : les et cette sont des déterminants).
La plupart des déterminants reçoivent les marques de genre (masculin, féminin) et
de nombre (singulier, pluriel) du nom qu'ils déterminent.
Exemple :
 Si vous voulez connaître les programmes de cette soirée, appelez nos
hôtesses (les : masculin pluriel comme programmes ; cette : féminin singulier
comme soirée ; nos : féminin pluriel comme hôtesses.)
On classe les déterminants en différentes catégories selon les informations qu'ils
apportent :
Les articles définis : Le temps (article défini masculin le), la vie (article défini
féminin la), les hommes, les femmes (article défini pluriel, masculin ou féminin, les),
l’école, l’arbre (forme élidée de l’article défini, masculin ou féminin, l’, devant
voyelle).
L’article défini comporte en outre des formes dites « contractées », qui résultent de
l’amalgame d’une préposition (à ou de) et d’un article défini :
à + le = au. Elle va au travail.
à + les = aux. Elle donne à manger aux animaux.
de + le = du. Elle revient du travail.
de + les = des. L’herbe des champs est verte.
Les articles indéfinis : Un homme (article indéfini masculin un), une femme (article
indéfini féminin une), elle achète des fruits/ pommes (article indéfini pluriel,
masculin ou féminin, des), elle mange de délicieux fruits/délicieuses pommes (article
indéfini pluriel, masculin ou féminin, de, forme réduite de des).
Lorsque l’article indéfini pluriel est séparé du nom par un adjectif, il se change
souvent en de (elle mange des fruits délicieux/ elle mange de délicieux fruits).
Lorsque l’article indéfini pluriel est employé dans le complément d’une phrase
négative, il se change le plus souvent en de (Elle mange des fruits ➨ Elle ne mange
pas de fruits).
Les déterminants possessifs :
Première personne : mon, ma, mes, notre, nos
Deuxième personne : ton, ta, tes, votre, vos
Troisième personne : son, sa, ses, leur, leurs
Le déterminant possessif contient, outre une valeur équivalente à celle d’un article
défini, une information relative à la personne grammaticale : mon chapeau inclut une
référence à la première personne (littéralement « le chapeau de moi »), ton chapeau
inclut une référence à la deuxième personne, etc.
Bien qu’il se nomme « possessif », sa signification va au-delà de la simple possession
et est porteuse de multiples nuances : possession proprement dite (Je te prête mon
livre) ; habitude (Elle prend son train tous les matins à la même heure) ; relation avec
la personne (J’ai échoué à mon examen) ; respect (À vos ordres, mon colonel !).
NB :
La forme leur est également une forme du pronom personnel : elle leur parle. Cette
forme ne peut être confondue avec celle du déterminant possessif puisque ce dernier,
en tant que déterminant, introduit toujours un GN tandis que le pronom personnel
leur est situé dans le groupe verbal, dont il constitue un complément. D’une manière
plus marginale, on se gardera du risque de confusion possible avec les leurs, pronom
possessif.
Devant un nom féminin commençant par une voyelle, on utilise non pas la forme
féminine ma mais le masculin mon : ma femme ; mon amie (et non *ma amie).
Les déterminants démonstratifs :
Masculin singulier : ce (ce garçon), cet (cet élève)
Féminin singulier : cette (cette élève)
Pluriel : ces (ces élèves)
Le déterminant démonstratif est porteur de deux valeurs : d’une part celle d’un article
défini (comme dans le cas du déterminant possessif), d’autre part une information
supplémentaire indispensable à son interprétation. En effet, le déterminant
démonstratif s’interprète par renvoi à un antécédent (On voit beaucoup de chênes
dans les forêts. Ces arbres perdent leurs feuilles en hiver) ou par référence à la
situation d’énonciation (Regarde ces arbres ! [= les arbres qui sont ici]). Le
démonstratif peut également annoncer ce qui va suivre (Elle prononça ces paroles : «
Me voilà ») : dans ce cas, l’information est obtenue par renvoi non pas à un
antécédent mais à un subséquent, c’est-à-dire un élément qui suit.
Section 3 : l'adjectif
L'adjectif est un mot qui se rapporte toujours à un nom ou à un pronom avec lequel
il s'accorde en genre (masculin ou féminin) et en nombre (singulier ou pluriel).
Exemple :
 Un nouveau directeur (l'adjectif nouveau est au masculin singulier comme le
nom directeur).
 Elles sont brunes (brunes est au féminin pluriel comme le pronom elles).
L'adjectif apporte des informations sur la chose ou l'être désignés par le nom ou le
pronom auquel il se rapporte.
Exemple :
 Tous les billets sont gagnants.
 Tous les billets verts sont gagnants.
L'adjectif peut être épithète ou attribut.
L'adjectif est épithète (du nom grec, qui est rajouté) lorsqu'il qualifie le nom; il le
suit ou le précède et s'accorde en genre et en nombre.
Exemple :
 Une jolie table verte. -> Jolie et verte sont des adjectifs épithètes qui
s'accordent avec le nom 'table'.
L'adjectif est attribut du sujet quand un verbe d'état est placé devant lui.
Exemple :
 Les femmes paraissaient surprises. -> surprise est un adjectif attribut.
Les verbes d'état sont: être, paraître, sembler, devenir, demeurer, rester, avoir l'air,
passer pour.
Section 4 : le pronom
Le pronom représente un nom ou un groupe nominal permettant de ne pas le répéter.
Par exemple : Le chien a poursuivi le chat et il l'a perdu de vue.
Dans ce cas : Le groupe nominal le chien est remplacé par il, pronom personnel
sujet.
Le groupe nominal le chat est remplacé par l', pronom personnel complément.
Classification
Les pronoms personnels sujets
Ils désignent des êtres et varient selon la personne, le genre, le nombre et la fonction :
Je, j', tu, il, elle, on, nous, vous, ils, elles
Exemple :
 Tu mets le stylo sur la table.
 Ils mettent leurs cahiers sur la table.
Les pronoms personnels compléments
Ils remplacent un nom. Ils répondent à la question 'qui ?' ou 'quoi ?' et se placent
toujours avant le verbe, sauf à l'impératif forme affirmative.
Me, te, le, lui, la, les, leur, eux, moi, toi.
Exemple :
 Je mange des bonbons. Je les mange.
 Paul ne peut pas venir ici. Allez-le-lui dire !
Les pronoms possessifs
Ils indiquent la possession et s'accordent suivant la personne, le genre et le nombre
de possesseurs.
Le mien, la mienne, les miens, les miennes, le nôtre, la nôtre, les nôtres;
Le tien, la tienne, les tiens, les tiennes, le vôtre, la vôtre, les vôtres;
Le sien, la sienne, les siens, les siennes, le leur, la leur, les leurs.
Exemple :
 Ses caprices sont nombreux mais les tiens le sont tout autant.
 Cette voiture est la nôtre. La tienne est garée là-bas.
Section 5 : le verbe
Le verbe est un mot variable en
il sert
nombre
ils servent

je sers
personne
il sert

je sers
mode
je servirais

je sers
temps
je servais
il sert
voix
il est servi
L'ensemble des formes que peut prendre le verbe est ce qu'on appelle la conjugaison.

Le verbe est le noyau de la proposition autour duquel s'articulent les autres membres
de la proposition (sujet, complément d'objet, complément circonstanciel). Ces
membres s'organisent différemment selon la construction du verbe.

Le projet de notre association étudie les besoins des citoyens (Le projet de notre
association est le sujet du verbe étudie ; les besoins des citoyens est le complément
d'objet direct du verbe étudie).
Dans certains cas, le verbe varie en genre (sorti/sortie) : c'est l’accord du participe
passé.

Exemple :
 Le stagiaire est revenu.
 La secrétaire est revenue.

Le verbe exprime une action (courir) ou un état (devenir) tout en situant cette action
ou cet état par rapport à un instant donné (le temps). Le nom peut également exprimer
une action (la course), mais contrairement au verbe, le nom ne permet pas de situer
l'action dans le temps.

Section 6 : l'adverbe
L'adverbe est un mot invariable qui apporte une information supplémentaire au mot
ou au groupe auquel il se rapporte.
Exemple :
 Elle comprend vite (l'adverbe vite apporte un complément d'information au
verbe comprendre).
 Le temps sera plutôt ensoleillé aujourd'hui (l'adverbe plutôt apporte un
complément d'information au participe ensoleillé).
L'adverbe se rapporte le plus souvent à :

Un verbe Il comprend vite.

Le gâteau est très chaud.


Un adjectif
Des parents particulièrement heureux.

Un autre adverbe Vous serez bien mieux ainsi.

Une phrase ou une Décidément, vous n'avez pas de chance avec cette
proposition voiture.

Les adverbes peuvent être classés en fonction du sens dont ils sont porteurs.
Adverbes de temps : Aujourd’hui, maintenant, hier, bientôt, etc.
Adverbes de lieu : Ici, là, y, ailleurs, partout, etc.
Adverbes de manière : Gentiment, rapidement, etc.
Adverbes interrogatifs : Pourquoi ? Quand?, etc.
Adverbes d’intensité : Si (dans des constructions du type Elle est si grande !), très,
autant, beaucoup, etc.
Adverbes de négation : Ne…pas, ne…jamais, ne…que, ni, etc.
Adverbes énonciatifs : Peut-être, sans doute, etc.
Adverbes textuels : D’une part… d’autre part, etc.

Section 7 : la préposition
La préposition est un mot invariable qui sert à introduire un nom, un pronom, un
infinitif ou une proposition relative.
Exemple :
 Les dossiers sur la question (sur introduit le nom question).
 Vous pourrez vous adresser à lui (à introduit le pronom lui).
 Ce questionnaire servira à connaître l'avis des utilisateurs (à introduit
l'infinitif connaître).
 Je vais vous indiquer l'endroit par où vous devez passer (par introduit la
proposition où vous devez passer).

La préposition apporte dans certains cas des informations liées au sens.

Exemple :
 Le dossier est sur le bureau (renseigne sur le lieu).
 Le dossier porte sur la question de l'immigration (pas de sens particulier).
La préposition fait partie des mots qui n'ont pas de fonction grammaticale au sein de
la phrase : elle n'est complément d'aucun autre terme. Elle sert à marquer le lien de
dépendance entre le mot qu'elle introduit et le terme auquel se rattache ce mot.
Les stagiaires de l'entreprise sont formés ici (dans cette phrase, seule la
préposition « de » n'a pas de fonction. Elle marque le lien de dépendance
entre entreprise et stagiaires. Les autres mots ont tous une fonction par rapport à un
autre terme de la phrase : stagiaires est le sujet du verbe, ici est complément
circonstanciel, entreprise est complément du nom stagiaires, etc.).

Section 8 : les conjonctions de coordination :


La conjonction de coordination est un mot invariable qui sert à unir deux mots ou
deux groupes de mots en établissant entre eux un lien logique (addition, choix, cause,
opposition…).
Exemple :
 Il n'est pas là, mais il va bientôt arriver.
Les conjonctions de coordination sont : mais, ou, et, or, ni, car.
Les conjonctions de coordination n'ont pas de fonction grammaticale dans la phrase.
Mais contrairement à la conjonction de subordination qui elle aussi sert à unir deux
termes, la conjonction de coordination ne marque aucun lien de dépendance entre les
deux termes qui sont de même fonction.
Exemple :
 Ils ont vu les amis de Bernard (Bernard est complément de « amis »).
 Ils ont vu Bernard et ses amis (Bernard et amis sont tous les deux COD de ont
vu).
Les conjonctions de coordination sont invariables.
- La conjonction "mais" permet une opposition entre deux éléments. La conjonction
"mais" n'est jamais répétée à l'instar de « et, ni, ou ».
Exemple : Je voudrais, mais elle ne veut pas.
- La conjonction "ou" permet de faire un choix entre deux propositions.
Exemple : Tu veux un gâteau ou un bonbon ?
- La conjonction "et" relie deux noms, deux phrases, deux verbes, deux adjectifs ou
adverbes.
Exemple : Je veux un gâteau et un bonbon.)
- La conjonction "donc" permet d'indiquer une conséquence.
Exemple : Tu ne peux avoir les deux, donc tu dois choisir.
- La conjonction "or" est assez floue, elle indique généralement une idée
d'opposition et ressemble donc à la conjonction "mais".
Exemple : Je voudrais bien les deux, or elle ne veut pas.
- La conjonction "ni" permet d'exclure.
Exemple : Tu n'auras ni l'un ni l'autre.
- La conjonction "car" permet d'indiquer une cause.
Exemple : Je ne t'en donnerai aucun, car tu n'as pas voulu choisir entre les deux.

Section 9 : les interjections


Les interjections sont des mots ou locutions invariables se suffisant à eux-mêmes,
Elles permettent de donner de la vie à un texte en exprimant une émotion, une
sensation, un étonnement, un dégoût, un agacement, une surprise, la douleur...
Exemple: Ouf ! Le travail est terminé.
Je n'avais, hélas !, plus rien à lui dire.
Lorsqu'elles imitent un son (reproduisent un bruit), on les appelle les onomatopées.
Exemple: Le vent souffla et vlan, la porte claqua !
L'interjection est suivie d'un point d'exclamation « ! ».

Le mot qui suit le « ! » ne prend pas forcément de majuscule.


Exemple: Zut ! je ne suis pas prêt.
Voici quelques exemples d'interjections :
Aïe ! zut ! atchoum ! psitt ! hélas ! ah ! hein ! mince ! ouf ! crac ! diable ! boum ! …

Voici quelques catégories d'interjections :


Exclamations usuelles : ah! aïe!
Onomatopées : boum! crac ! vlan !...
Verbes : Voyons !
Des adverbes : comment

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