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Cours 2nd A Et C

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Chapitre I : Généralités

I – Quelques définitions
 Ecologie : apparu en Grande Bretagne, l’écologie vient du grec. Oikos
qui signifie case, maison, demeure, habitat et logos qui signifie science,
étude, discours, connaissance. Littéralement, l’écologie est la science de
l’habitat. Dans son vrai contexte, l’écologie est la science qui étudie les
conditions d’existence des êtres vivants et les interactions entre eux et
leurs milieux de vie. C’est dans les années 1930 que l’écologie prend un
sens moderne et s’est développée à cause des problèmes
environnementaux dus au boom démographique.
 Auto – écologie : c’est une branche de l’écologie qui étudie les rapports
existant entre les individus d’une espèce donnée et leur milieu ou cadre
de vie (limites de tolérance et de préférences écologiques).
 Synécologie : elle étudie la structure, le fonctionnement et les
évolutions des écosystèmes. C’est une branche de l’écologie qui étudie
les rapports existants entre une communauté d’individus qui
appartiennent à diverses espèces d’un peuplement donné (prédation,
parasitisme, symbiose, …).
 Environnement : c’est l’ensemble des facteurs organiques et
inorganiques qui entourent un individu ou un groupe d’individus.
Autrement dit, c’est l’ensemble des constituants vivants et non vivants
de notre cadre de vie. L’environnement inorganique ou abiotique
regroupe les éléments physiques ou chimiques (air, eau, température,
sol, …) et l’environnement organique regroupe les êtres vivants (faune
et flore).
 Biosphère : c’est la région superficielle de la terre renfermant
l’ensemble des êtres vivants et qui permet la vie en permanence.
Autrement dit, c’est l’ensemble formé par la lithosphère,
l’hydrosphère et l’atmosphère.

II – Importance de l’écologie
L’écologie est une science qui intervient dans plusieurs domaines.

1 – Connaissance du milieu
L’écologie permet la connaissance des composantes d’un milieu que
sont les vivants et les non vivants afin de comprendre le
fonctionnement et la dynamique d’un écosystème.

2 – Préservation et protection du milieu


Les connaissances acquises à partir des sciences écologiques
permettent à l’Homme d’entreprendre des mesures de préservation et
la protection de la nature par la résolution des problèmes
environnementaux tels que la désertification, les feux de brousse, les
pollutions, …
3 – Restauration du milieu
Les connaissances acquises à partir des sciences écologiques permettent
à l’Homme d’adopter des comportements tendant à l’aménagement ou la
restauration des sites naturels et notre cadre de vie.

4 – Exploitation rationnelle du milieu


Les connaissances acquises à partir des sciences écologiques
permettent à l’Homme de mener des actions dans le sens d’une
exploitation rationnelle et durable des ressources naturelles.

III – Classification des êtres vivants


1 – Définition de l’être vivant
De prime à bord, nous dirons qu’un être vivant est un être qui vit.
La vie en elle – même se caractérise par certaines fonctions ou
propriétés que sont la locomotion, la nutrition (digestion, respiration,
excrétion, …), la croissance, la reproduction.
On peut donc définir un être vivant comme tout organisme ou
entité pouvant accomplir certaines fonctions de la vie (locomotion,
nutrition, croissance, reproduction,…).

2 – Principes de la classification des êtres vivants


La systématique est la science de l'étude de la description et la
classification des êtres vivants. Cette classification répond à des principes
établis par Carl Von Linné (Suédois). Ils stipulent que tout être vivant doit
avoir un nom scientifique ou binôme latin accompagné du nom de
l’auteur qui en a publié la première description.
 Le premier mot dont la première lettre est en majuscule indique le
genre de l’être vivant.
 Le deuxième mot dont la première lettre est en minuscule indique
le l’épithète spécifique de l’être vivant.
 Le nom de l’auteur est en général représenté par la première
lettre en majuscule.
 Le nom scientifique de l’être vivant doit être en italique dans un
texte imprimé ou souligné dans un texte manuscrit.
Exemples :
Colomba domestica L. (pigeon d’Afrique), Testudo graeca L. (tortue terrestre),
Tilapia nilotica L. (carpe du Nil), Agama agama L. (margouillat),
Nymphéa lotus L. (nénuphar), Mangifera indica L. (manguier),
Delonix regia (flamboyant), Kaya sénégalensis L. (Caïlcedrat)

3 – Niveaux de classification des êtres vivants


Les êtres vivants sont classés par groupes hiérarchisés du plus
particulier qui est l’espèce au plus général qui le règne. On distingue
dans l’ordre croissant : l’espèce – le genre – l’ordre – la classe –
l’embranchement – le règne.

Exemples

Le lombric Homme Le coton L’amanite


Phalloïde
Règne Animal Animal Végétale Végétal
Embranche Vers Vertébrés Spermaphytes Thallophytes
ment
Classe Annélides Mammifères Dicotylédones Champignons
Ordre Oligochètes Primates Malvales Agaricales
Famille Lombricidé Hominidé Malvacée Amiantacée
Genre Lombricus Homo Gossypium Amanita
Espèce terrestris sapiens barbadense phalloïdes
Binôme Lombricus Homo sapiens Gossypium Amanita
latin terrestris L. L. barbadense L. phalloïdes L.
Chapitre II : Exploration du milieu
I – Le milieu terrestre
L’exploration du milieu terrestre comprend l’étude du milieu
physique et des êtres vivants.

1 – Le milieu physique
Le milieu physique constitue l’environnement abiotique ou
l’ensemble des éléments inorganiques regroupés en facteurs climatiques
(température, humidité, …), en facteurs édaphiques (sols) et le relief.
Le sol occupe une place considérable dans le milieu car il détermine
la croissance de la flore et la présence de la faune. Il est constitué d’une
fraction minérale et une fraction organique. Selon les proportions de ces
deux fractions dans le sol, on distingue plusieurs types de sol dans la
nature.

2 – Les êtres vivants


Ils comprennent la flore et la faune.

a – La flore
La flore est l’ensemble des plantes d’un biotope donné. Son
exploration consiste à l’identification, le dénombrement et la
description de l’organisation (verticale et horizontale) des différentes
espèces végétales du milieu considéré.
 L’identification : on identifie les principales espèces végétales
remarquables soit par leurs nombres, soit par leur répartition, soit
par leurs tailles.
 Le dénombrement : on dénombre les différentes espèces végétales soit
par comptage direct si la superficie réduite soit par comptage
indirect (méthode des transects) pour les grandes superficies.
 L’organisation :
 L’organisation verticale : elle correspond à la stratification qui est le
plus souvent la conséquence de compétitions. On distingue plusieurs
strates que sont :
 La strate cryptogamique (mousses et lichens sur le sol).
 La strate herbacée de hauteur comprise entre 50 cm et 1 m.
 La strate arbustive composée de plantes ligneuses d’environ 8
m de hauteur.
 La strate arborescente composée d’arbres de plus de 12 m de
hauteur.
 L’organisation horizontale : elle correspond à la disposition des
plantes les unes par rapport aux autres quand on parcourt un
biotope. L’organisation horizontale détermine la population
(ensemble des animaux ou végétaux de même espèce vivant dans un
biotope) et le peuplement (ensemble des espèces ou populations qui
présentent une écologie semblable dans un même habitat). Dans
l’organisation horizontale, il peut se développer entre les différentes
espèces :
 La sociabilité végétale: c’est la vie de différentes espèces en
communauté sans compétition.
 La vitalité végétale : c’est la vitesse avec laquelle l’espèce
végétale se développe.
 Une espèce végétale dominante : c’est l’espèce végétale la plus
régulièrement rencontrée lorsqu’on parcourt un biotope.
 Une espèce végétale abondante : c’est l’espèce végétale qui
existe en plus grand nombre dans le biotope.

b – La faune
La faune est l’ensemble des animaux d’un biotope donné. Son
exploration consiste à l’identification, le dénombrement et la
description de l’organisation (verticale et horizontale) des différentes
espèces animales du milieu considéré.
 L’identification : on identifie les principales espèces animales
remarquables soit par leurs nombres, soit par leur répartition, soit
par leurs tailles.
 Le dénombrement : on dénombre les différentes espèces végétales
soit par comptage direct si la superficie réduite soit par comptage
indirect (méthode des transects, de La capture / marquage /
recapture, …) pour les grandes superficies.
 L’organisation :
 L’organisation verticale : elle correspond à la stratification qui est le
plus souvent la conséquence du mode de locomotion des animaux. On
distingue plusieurs :
 La strate animale liée au sol ou à la voûte des arbres
(marcheurs,…).
 La strate animale des sous - bois (grimpeurs, oiseaux).
 L’organisation horizontale : elle correspond à la répartition des
animaux les uns par rapport aux autres quand on parcourt un
biotope. Dans l’organisation horizontale, il peut se développer entre
les différentes espèces animales:
 La sociabilité animale: c’est la vie de différentes espèces
animale en communauté sans compétition.
 La vitalité animale: c’est la vitesse avec laquelle l’espèce
animale se développe.
 Une espèce animale dominante : c’est l’espèce animale la plus
régulièrement rencontrée lorsqu’on parcourt un biotope.
 Une espèce animale abondante : c’est l’espèce animale qui
existe en plus grand nombre dans le biotope.

II – Le milieu aquatique
1 – Le milieu physique
Le milieu physique aquatique est l’eau. Elle est caractérisée par la
densité (teneur en éléments dissouts et en suspension), sa turbidité ou
transparence, sa teneur en oxygène et son PH (milieu acide ou basique).
Le PH de l’eau est un maillon essentiel de la vie aquatique. Un
milieu trop acide ou trop basique influe négativement sur les êtres
vivants aquatiques.
 PH < 7 : milieu acide
 PH = 7 : milieu neutre
 PH > 7 : milieu basique

2 – Les êtres vivants


a – La flore
Les végétaux du milieu aquatique présente une certaine
stratification comportant :
 Les plantes semi – aquatiques qui ont les racines dans l’eau et le
reste de leur appareil végétatif au-dessus du niveau de l’eau.
Exemples : les roseaux (Phragmites australis), les joncs (Juncus
effusus), les papyrus (Cyperus papyrus L.), …
 Les plantes aquatiques fixés qui sont fixées au fond de l’eau avec
des feuilles flottantes au-dessus de l’eau. Exemples : le nénuphar
(Nymphéa lotus L.), la renoncule aquatique (Ranunculus acris), …
 Les plantes aquatiques libres qui flottent à la surface de l’eau sans
attache à un substrat solide. Parmi ces plantes, on a :
 Les plantes aquatiques libres macroscopiques : Exemples : la lentille
d’eau (Lemna minor L.), la jacinthe d’eau (Eichornia crassipes), …
 Les plantes aquatiques libres microscopiques ou phytoplancton :
Exemples : la spirogyre, la spiruline, les cyanophycées, les diatomées, …
N.B. La récolte des plantes aquatiques se fait avec un filet à plancton
ou un grappin.

b – La faune
Les animaux aquatiques se présentent en distribution verticale au
sein des masses d’eau. On distingue ainsi :
 Les animaux aquatiques macroscopiques que sont :
 Les nageurs qui vivent aux niveaux supérieurs des eaux. Ce sont
les poissons (carpes, silures, capitaines, …), les crustacées
(crevettes,…), …
 Les animaux de fond qui regroupent :
 Les animaux vivant fixés (huitres, moules, …).
 Les animaux marcheurs ou rampants (crabes, sangsues,
anguillules, …).
 Les animaux fouisseurs (vers de vases, …).
 Les animaux aquatiques microscopiques ou
zooplancton (daphnie, rotifères, cyclops, …)
Chapitre III : Adaptation des êtres vivants à leurs milieux vie
I – Adaptation des végétaux
1 – Le milieu aquatique : cas du nénuphar (Nymphéa lotus)

a – Adaptation de l’appareil végétatif


a1 – Caractères et structures morphologiques et anatomiques
 Le système racinaire
Le nénuphar possède des racines adventives enfouies dans la vase.
La plante étant en contact avec l’eau, on note une absence de poils
absorbants et une réduction des vaisseaux de xylème.

 La tige
C’est un rhizome enfoui dans la vase, possédant un parenchyme de
réserve en amidon et caractérisé par une réduction en vaisseaux de
xylème et une absence du tissu de soutien.

 La feuille
La feuille de nénuphar est constituée :
 D’un pétiole dont les caractéristiques sont :
 Long et complètement immergé
 Présente des lacunes aérifères
 La réduction en vaisseaux de xylème
 La présence d’un phloème bien développé
 La présence d’un collenchyme et un sclérenchyme
 L’absence de cuticule autour de l’épiderme.
 D’un limbe qui flotte sur l’eau dont les caractéristiques sont :
 Très large
 Présence de cuticule et beaucoup de stomates sur la face supérieure
 Présence de lacunes aérifères
 Présence de parenchyme palissadique et chlorophyllien.

a2 – Adaptation physiologiques
L’air entre dans les lacunes aérifères à travers les stomates et
constitue une atmosphère interne. La nuit pour la respiration, les
organes puisent directement l’oxygène dans l’atmosphère interne. Le
jour, grâce à la lumière et au CO2 puisé dans la réserve lacunaire, le
parenchyme chlorophyllien réalise la photosynthèse.
Le pétiole grâce sa flexibilité peut fléchir ou se redresser en
fonction des variations du niveau de l’eau des étangs.

b – Adaptation de l’appareil reproducteur


Les caractères et structures morphologiques et anatomiques de
l’appareil reproducteur sont :

 La fleur
Elle présente :
 Un long pédoncule qui fait émerger les pièces florales
 Des sépales recouverts de cuticule et empêchant la pénétration de
l’eau.
 De nombreux pétales qui protègent les organes reproducteurs
(pistil et étamines).

 Le fruit
Il présente :
 Une enveloppe verte qui protège les graines dans des cloisons.
 Un tissu lacuneux transparent assurant une grande flottabilité
afin de permettre la dissémination des graines.

2 – Le milieu terrestre : cas du flamboyant (Delonix regia)


a – Adaptation de l’appareil végétatif
a1 – Caractères et structures morphologiques et anatomiques
 Le système racinaire
Le système racinaire du flamboyant est pivotant (une racine
principale ou pivot verticale et des racines secondaires horizontales).
Les racines comprennent :
 Une zone des ramifications enveloppée par du suber et du liège
 Une zone pilifère recouverte de poils absorbants
 Une zone de croissance ou méristématique dont l’extrémité est
recouverte d’une coiffe qui a un rôle protecteur lors du
géotropisme négatif.
Une coupe transversale dans une racine au niveau de la zone de
ramification montre des assises génératrices de formations secondaires :
 L’assise libero – ligneux ou cambium qui élabore le liber ou
phloème vers l’extérieur et le bois ou xylème vers l’intérieur.
 L’assise subero – phellodermique ou phellogène qui élabore le suber
ou liège vers l’extérieur et du phelloderme vers l’intérieur.

 La tige
La tige de flamboyant est une tige ligneuse riche en bois ou xylème.
Une coupe transversale montre de l’extérieur vers l’intérieur :
 Une cuticule (absente des fois)
 Du suber
 Du phellogène
 Du phelloderme
 Du liber
 Du cambium
 Du bois
 De la moelle.
 La feuille
C’est une feuille composée bipennée reliée à la tige par un pétiole
terminé par une gaine.

a2 – Adaptation physiologiques
Pendant la saison pluvieuse, le flamboyant a un feuillage abondant
alors que pendant la saison sèche il se débarrasse de ses feuilles pour
réduire la déperdition d’eau par transpiration.

b – Adaptation de l’appareil reproducteur


Les caractères et structures morphologiques et anatomiques de
l’appareil reproducteur sont :

 La fleur

Elle est complète et présente :


 Un périanthe constitué d’un calice de cinq sépales libres et
d’une corolle de cinq pétales libres.
 Un androcée constitué de plusieurs étamines
 Un gynécée ou pistil constitué d’un ovaire à plusieurs ovules,
un style et un stigmate à nectar.

 Le fruit
C’est une gousse à paroi sclérifiée

3 – Tableau comparatif

Nymphéa lotus L. (nénuphar) Delonix regia L. (flamboyant)

 Plantes chlorophylliennes (effectuent la photosynthèse),


Ressemblances  Plantes spermaphytes (à fleurs et à graines),
 Fleur complète

 Plante aquatique,  Plante terrestre,


 Présence de lacunes  Tige aérienne à xylème et
aérifères, tissu de soutien bien
 Tige souterraine (rhizome) développé,
Différences pauvre en xylème avec  Système racinaire pivotant
absence de tissu de soutien,  Feuille composée à pétiole
 Système racinaire adventif, court avec gaine,
 Feuille à long pétiole,  Fleur à pédoncule court.
flexible riche en phloème et
pauvre en xylème,
 Fleur à long pédoncule.

II – Adaptation des animaux


1 – Le milieu aquatique : cas de la carpe (Tilapia nilotica)
a – Adaptation de l’anatomie externe
 Tilapia nilotica est en forme de fuseau. Ce qui lui confère une
forme hydrodynamique qui offre moins de résistance à l’eau
pendant le déplacement.
 Tilapia nilotica possède sur son corps des nageoires :
 Une nageoire dorsale (dos) qui intervient dans l’équilibre
 Une nageoire caudale (queue) qui intervient dans la nage
rapide en propulsant le poisson.
 Une nageoire anale (anus) qui intervient dans l’équilibre
 Une paire de nageoires pelviennes ou abdominales qui
interviennent dans l’équilibre et la nage lente.
 Une paire de nageoires pectorales qui interviennent dans
l’équilibre et la nage lente.
 Tilapia nilotica possède au niveau de sa tête des opercules qui
protègent les branchies et des yeux recouverts par une
conjonctive transparente.
 Tilapia nilotica possède un corps recouvert d’écailles qui constitue
un exosquelette de protection et d’un mucus qui facilite le
déplacement et l’échappement à la prédation.

b – Adaptation de l’anatomie interne


Les structures anatomiques internes de Tilapia nilotica adaptés au
milieu aquatiques sont :
 L’appareil respiratoire constitué des branchies situées sous les
opercules. Les branchies sont formées de cinq paires de sacs
branchiaux soutenus chacun par un arc branchial. Sur chaque
arc branchial se dresse des filaments branchiaux qui à la loupe
montrent des lamelles richement vascularisées. Dans sa
respiration, Tilapia nilotica fait rentrer de l’eau riche en
oxygène dissout par la bouche et l’envoie aux branchies. A ce
niveau, le sang rouge sombre se débarrasse de son CO2, se
charge de O2, devient rouge vif et emprunte l’artère efférente
pour parvenir aux organes.

Structure de l’appareil respiratoire de Tilapia nilotica

 L’appareil circulatoire constitué :


 D’un cœur formé d’un bulbe artériel, d’une oreillette ou
atrium et d’un ventricule.
 Des vaisseaux constitués :
 Des canaux de cuvier et de la veine sus – hépatique
qui relient les organes au sinus veineux.
 L’aorte qui relie le ventricule aux branchies
 Les artères efférentes qui relient les branchies aux organes.

Schéma simplifié de l’appareil circulatoire de Tilapia nilotica

Dans sa circulation, les oxygéné des branchies est envoyé aux organes
par les artères efférentes. Le CO2 issu du fonctionnement des organes est
capté par le sang qui devient carbonaté et rouge sombre. Le sang
carbonaté est renvoyé au sinus veineux du cœur par les canaux de
cuvier et de la veine sus – hépatique, traverse le cœur par des
contractions et est transporté par l’aorte dans les branchies pour une
nouvelle oxygénation.
 La vessie natatoire qui est une sorte de chambre à air. S’il est
rempli d’air, le poisson peut flotter sur l’eau. Par contre si le
poisson veut aller en profondeur, il vide la vessie de son air.

Schéma de coupe des organes internes de Tilapia nilotica

1 – Le milieu terrestre : cas du pigeon (Colomba domestica)


a – Adaptation de l’anatomie externe
Ces adaptations sont la forme, le revêtement, la protection et la
locomotion.

Schéma d’une vue d’ensemble de Colomba domestica


 Colomba domestica est en forme de fusée. Ce qui lui confère une
forme aérodynamique qui offre moins de résistance à l’air
pendant le déplacement.
 Colomba domestica possède sur son corps des structures de
revêtement qui sont les plumes et regroupées en trois catégories :
 Les tectrices flasques de petite taille qui recouvrent le corps.
Sous les tectrices, on trouve des plumes très minuscules
appelées duvet.
 Les pennes géantes comprenant une hampe, un étendard en
barbe disposé symétriquement sur un rachis médian. On a les
pennes rectrices sur le coccyx et les pennes rémiges sur les ailes.
 Les susalaires qui sont de petites plumes recouvrant la base
des rémiges.
 Colomba domestica possède sur son corps des structures de
protection qui sont :
 Un bec corné dans le prolongement de la bouche
 Des écailles sur les pattes
 Trois paupières au niveau des yeux.

b – Adaptation de l’anatomie interne


Ce sont :
 L’appareil digestif qui comprend les organes suivants :
 Une bouche prolongée par un bec et renfermant une
languette cornée.
 Un œsophage qui chez la femelle se recouvre de lipides
pendant l’activité sexuelle. La desquamation de ces lipides
pendant l’éclosion donne le lait de pigeon régurgité pour les
petits.
 Un jabot qui emmagasine les graines
 Un gésier contenant de petits cailloux (le plus souvent du
quartz), joue le rôle e mastication.
 Un intestin en rapport avec le foie, la bile et le pancréas,
débouche dans le cloaque qui s’ouvre à l’extérieur sous la
queue.

Appareil digestif d’un pigeon


 L’appareil reproducteur qui comprend

 Chez la femelle
 D’un ovaire
 Du magnum glandulaire qui secrète l’ovalbumine
 D’un isthme qui secrète la membrane coquillière
 D’un utérus qui élabore la coquille calcaire
 D’un orifice vaginal dans le cloaque

 Chez le mâle
 De deux testicules
 De deux canaux déférents aboutissant séparément au
cloaque
 L’appareil respiratoire adapté à la respiration pulmonaire et
aérienne et comprenant :
 Des voies respiratoires formées par deux narines, la
trachée, le syrinx (cage de résonance des oiseaux
chanteurs), les bronches, les bronchioles et les alvéoles.
 Les poumons sans plèvre et sans espace pleural sont
intercalés entre les côtes.
Chapitre IV : Facteurs écologiques et leurs actions sur les êtres vivants

I – Types de facteurs écologiques et leurs définitions


1 – Types de facteurs écologiques
On a les facteurs abiotiques et les facteurs biotiques.

a – Les facteurs abiotiques


Ils regroupent les facteurs climatiques et les facteurs édaphiques.

a1 – Les facteurs climatiques


Ce sont la lumière, la température, l’humidité, la pluviométrie, …

a1 – Les facteurs édaphiques


Ce sont :
La teneur en eau du sol, la composition du sol, la texture du sol
(renseignements sur la taille des éléments constitutifs), la structure du
sol (manière dont les éléments constitutifs sont assemblés), le PH du sol,
l’aération du sol.

b – Les facteurs biotiques


Ils sont de deux types :
 Les relations intraspécifiques qui se déroulent entre les individus
de même espèce.
 Les relations interspécifiques qui se déroulent entre les individus
d’espèce différentes.

2 – Définitions des facteurs écologiques


a – Les facteurs abiotiques
On appelle facteurs abiotiques l’ensemble des éléments physiques (non
vivants) ayant une influence positive ou négative sur les êtres vivants.

a1 – Les facteurs climatiques


On appelle facteurs climatiques l’ensemble des éléments physiques (non
vivants) liés au climat (température, humidité, pluviométrie, …).

a1 – Les facteurs édaphiques


On appelle facteurs édaphiques l’ensemble des éléments physiques (non
vivants) liés au sol.

b – Les facteurs biotiques


On appelle facteurs biotiques l’ensemble des relations ou actions ou
influences réciproques entre les êtres vivants peuplant un milieu donné.
II– Les facteurs abiotiques
1 – Les facteurs climatiques
a – La lumière
a1 – Caractéristique de la lumière
La terre reçoit du soleil la lumière et les radiations qui traversent de
façon inégale l’atmosphère. Une partie est réfléchie et une autre
absorbée par l’ozone et la vapeur d’eau. Le reste joue un rôle écologique
selon :
 La durée de l’éclairement : c’est le temps d’exposition à la lumière
pendant le rythme circadien (période de 24 heures). On parle aussi
de photopériodisme qui est l’alternance et la durée des périodes
lumineuses et obscures.
 La nature de l’éclairement : c’est le type de radiation émis (rouge,
orange, vert, …).
 L’intensité de l’éclairement qui varie au cours de la journée et en
fonction de la latitude.

a2 – Actions de la lumière sur les êtres vivants


La lumière influe sur les êtres vivants par trois caractéristiques:
 Le photopériodisme (alternance des jours et des nuits) influence
certains phénomènes biologiques chez les êtres vivants animaux et
végétaux). Ainsi la floraison chez plusieurs espèces de plantes, le
rythme de vie des animaux nocturnes (hibou, roussette, hyène,
chacal, …) sont régulés par le photopériodisme.
 Les radiations rouge et bleue influencent positivement l’activité
photosynthétique des plantes vertes. Les infra – rouges sont
bactéricides et le UV transforment le cholestérol de la peau
(provitamine D) en vitamine D chez l’homme.
 L’intensité de la lumière conditionne la vie des êtres vivants. On
observe un phototropisme (attirance par la lumière) chez certains
végétaux et animaux. Exemples : les fleurs du tournesol sont
attirées par le soleil dont elles suivent rigoureusement les positions
et les éphémères en masse la nuit vers les sources lumineuses.

a3 – Adaptation des êtres vivants à la lumière


Les plantes s’adaptent différemment aux intensités lumineuses. On
distingue :
 Des plantes adaptées aux fortes luminosités ou plantes héliophiles
Exemples :
 Des plantes comme d’ombre ou plantes sciaphiles. Exemples : le
piment,
b – La lumière
b1 – Caractéristique de la température
La température dépend de trois paramètres que sont : la saison,
l’altitude et la latitude. En écologie on s’intéresse surtout aux données
suivantes :
 La moyenne des températures minimales du mois le plus froid
 La moyenne des températures maximales du mois le plus chaud
 L’amplitude thermique

b2 – Actions de la température sur les êtres vivants


La température a des incidences sur la température corporelle des êtres
vivants animaux. A cet effet on distingue deux groupes d’individus :
 Les homéothermes qui ont leur température corporelle constante
quel que soit les variations de la température ambiante
compatibles avec la vie. C’est le cas des mammifères et les oiseaux.
 Les hétérothermes ou poïkilothermes dont la température corporelle
varie avec les variations de la température ambiante compatible
avec la vie. C’est le cas des amphibiens, poissons, reptiles.
La température agit sur les végétaux :
 Le froid ralenti la croissance des végétaux en induisant la
dormance des bourgeons.
 Les températures optimales (25 – 40°C) accélèrent la croissance en
enlevant la dormance des bourgeons.

b3 – Adaptation des êtres vivants à la température


Les plantes s’adaptent différemment aux températures extrêmes et ses
variations. On a :
 Les mégathermes qui supportent les températures assez élevées
(60°C). c’est le cas des lichens, du rônier, du cocotier, …
 Les mésothermes qui vivent qu’à des températures moyennes (pas
trop forte, pas trop basse). C’est le cas de l’olivier, …
 Les sténothermes qui ne peuvent vivre soit dans le froid
(sténothermes froids comme l’ours des régions polaires) soit dans la
chaleur (sténothermes chauds comme les moustiques).
 Les eurythermes qui supportent de grandes variations de
températures donc ont une grande répartition géographiques.
C’est le cas de l’homme.

c – L’humidité
c1 – Caractéristique de l’humidité
L’humidité est la quantité d’eau se trouvant dans l’air sous forme de
vapeur (humidité relative) ou dans le sol. Elle est mesurable par un
appareil appelé hygromètre et dépend de la pluviométrie et la
température.

c2 – Actions de l’humidité sur les êtres vivants


L’eau représente la principale ressource vitale des êtres vivants. Elle
intervient dans tous les processus métaboliques et constitue en masse
l’élément le plus important des êtres vivants.
L’humidité détermine la répartition des animaux. On distingue :
 Les animaux aquatiques qui vivent en permanence dans l’eau.
C‘est le cas des poissons, …
 Les animaux hygrophiles qui vivent dans les milieux très
humides. C’est le cas des batraciens, …
 Les animaux mésophiles qui ont un besoin relativement modéré en
humidité. C’est le cas de Lombricus terrestris, …
 Les animaux xérophiles qui vivent dans des milieux secs. C’est le
cas du dromadaire, …
L’humidité détermine la répartition des végétaux. On distingue :
 Les plantes aquatiques qui vivent en permanence dans l’eau. C‘est
le cas du nénuphar, …
 Les plantes hygrophytes qui vivent dans les milieux très humides.
C’est le cas du phyllanthus (Hygrophila auriculata), …
 Les plantes mésophytes qui ont un besoin relativement modéré en
humidité. C’est le cas de Mangifera indica, …
 Les plantes xérophytes qui vivent dans des milieux secs. C’est le
cas de Balanites aegyptiaca, …

c3 – Adaptation des êtres vivants à l’humidité


Beaucoup d’êtres vivants s’adaptent en fonction de l’humidité.
 L’escargot par exemple se protège contre la faible humidité en
sécrétant de l’épiphragme.
 Certains insectes élaborent une enveloppe en chitine pour
réduire la déperdition d’eau.
 En absence d’humidité, certains protozoaires rentrent en vie
ralentie soit par enkystement soit par sporulation.
 Les plantes succulentes vivants dans les milieux désertiques et
développant un système racinaire profond afin de puiser l’eau
à des profondeurs considérables. Exemples : les euphorbes et
cactus des régions désertiques.

2 – Les facteurs édaphiques


a – Caractéristique de facteurs édaphiques
 Selon la teneur en eau du sol, on a des sols secs, humides ou saturés.
 Selon la composition du sol, on a des sols humiques (riches en humus),
des sols minéralisés (riches en minéraux), des sols humiques et
minéralisés (riches en humus et en minéraux), des sols calcicoles
(riches en calcaire).
 Selon la texture du sol, on a les sols argileux, limoneux, sableux,
caillouteux, cuirassé.
 Selon la structure du sol, on les sols meubles et les sols compacts. Selon
le PH du sol, on a les sols acides (podzols), des sols neutres et des sols
basiques (alcalins).
 Selon la porosité du sol, on a les sols aérés et les non aérés.

a2 – Actions des facteurs édaphiques sur les êtres vivants


Les facteurs édaphiques déterminent la répartition des êtres vivants.
 Certains animaux comme les crabes, les lombrics recherchent les
sols à granulométrie fine et humides.
 Les sols compacts empêchent la migration (verticale et
horizontale) et l’approvisionnement en oxygène des petits
animaux du sol.
 Les plantes apprécient différemment le sol selon son PH. Ainsi, le
brome (Bromus hordeaceus) se développe sur les sols basiques, la
bruyère (Erica carnea) sur les sols acides et le baobab (Adansonia
digitata) sur les sols calcicoles.
 Un sol meuble, aéré et riche en humus permet un bon
développement des plantes saisonnières et herbacées.

a3 – Adaptation des êtres vivants au sol

III – Les facteurs biotiques : les relations spécifiques


1 – Les relations intraspécifiques
a – La communication animale
La communication animale est un échange d’informations entre les
individus d’une même ou différentes espèces d’animales.
La communication animale se fait sur plusieurs formes que sont :
 L’émission de signaux chimiques tels que les phéromones
(substance volatile émise par les êtres vivants, servant de
messager chimique entre individus d’une même espèce ou
d’espèces différentes).
 L’émission de signaux visuels tels que le regard chez l’homme
 L’émission de signaux acoustiques tels que les cris et chants chez
les oiseaux, les mammifères et batraciens,
 L’émission de signaux vocaux tels que le langage articulé chez l’homme.
 L’émission de signaux électriques chez certaines espèces de poissons.
 L’émission de signaux gestuels chez beaucoup d’espèces animales.

b – La compétition intraspécifique
La compétition intraspécifique est la concurrence entre des individus
d’une même espèce pour la jouissance d’une ressource vitale.
La compétition intraspécifique opère selon le mécanisme suivant :
 L’existence d’individus de même espèce dans un même milieu
 L’existence d’une ressource vitale commune (nourriture, gîte,
femelles, …) pour les individus.
 Le développement d’initiatives de belligérance pour jouir de la
ressource vitale que les autres. Cela peut conduire à des heurts, du
cannibalisme, …
Exemples :
Les conflits entre taureaux d’un même troupeau de bœufs pour la
possession des femelles.

c – L’union
L’union est un regroupement d’individus de même espèce. Ce
regroupement peut être non social ou social.

c1 – Le regroupement non social


C’est un regroupement d’individus de même espèce dans lequel il n’y a
pas une hiérarchisation (pas de reconnaissance de dirigeants du groupe).
Exemples
c2 – Le regroupement social
C’est un regroupement d’individus de même espèce dans lequel il y a
une hiérarchisation (reconnaissance de dirigeants du groupe).
Exemples

1 – Les relations interspécifiques


a – Le parasitisme
C’est une relation interspécifique et d’exploitation entre deux êtres
vivants intimement liés. Le vivant qui profite est le parasite et celui qui
est exploité est l’hôte.
Le parasite opère selon le mécanisme suivant :
 La liaison avec un hôte précis : c’est la spécificité parasitaire
 L’exploitation de l’hôte : le parasite puise ensuite sur son hôte les
substances nutritives qui lui sont indispensables.
 Les dommages infligés à l’hôte : le parasite par l’exploitation et les
substances qu’il produit affaiblissent l’hôte qui devient vulnérable
aux facteurs de la mortalité.
Selon le degré de parasitisme, on a :
 Les parasites obligatoires qui ne sauraient se détacher de son hôte.
Exemple : les virus.
 Les parasites facultatifs : qui peuvent se détacher de son hôte de
façon temporaire. Exemple : les puces.
Selon la localisation du parasite, on a :
 Les ectoparasites vivant sur la surface de son hôte : les poux
 Les endoparasites vivant à l’intérieur de son hôte : le ténia.

b – La prédation
C’est une relation interspécifique dans laquelle un être vivant appelé
prédateur capture, tue et mange un autre être vivant d’espèce
différente appelé proie.
Le prédateur opère selon le mécanisme suivant :
 L’identification de sa proie qui se fait par les organes de sens.
 Le camouflage
 La chasse
 La capture
Exemples
Panthera leo (lion) qui est le prédateur et Gazella subgutturosa (gazelle)
qui est la proie.
Sepia officinalis (seiche) qui est le prédateur et les alevins qui sont les
proies.

c – La compétition
La compétition interspécifique est la concurrence entre des individus
d’espèces différentes pour la jouissance d’une ressource vitale.
La compétition s’opère selon le mécanisme suivant :
 L’existence d’individus d’espèces différentes dans un même milieu
 L’existence d’une ressource vitale (nourriture, gîte, …) pour les
deux espèces.
 Le développement d’initiatives de belligérance pour jouir de la
ressource vitale que les autres. Cela peut conduire à des heurts, du
cannibalisme, …
Exemples :
La compétition entre des espèces de singes pour la défense d’un
territoire
Certaines espèces végétales des forêts prennent des tailles considérables
et submergent d’autres afin de competir pour la lumière.

d – La symbiose
La symbiose est une association de deux êtres vivants d’espèces
différentes à bénéfices réciproques.
La symbiose s’opère selon le mécanisme suivant :
 Deux individus d’espèces différentes ou symbiotes s’associent.
 Chaque espèce génère un ou plusieurs éléments avantageux pour
l’autre. Il y a alors complémentarité ou interdépendance entre les
symbiotes.
Exemples
L’association algue – champignon qui donne le lichen. Le champignon
fourni à l’algue la protection, l’eau et les sels minéraux. En retour,
l’algue grâce à sa chlorophylle effectue la photosynthèse et fourni au
champignon de la matière organique.
L’association lapin – Trichomonas intestinalis. Le lapin abrite le
trichomonas qui dégrade la cellulose en glucose nécessaire pour les deux.

e – L’épiphytisme
L’épiphytisme est une association caractéristique des végétaux dans
laquelle une espèce végétale vit accrochée sur une autre sans
nécessairement lui causer des dommages.
L’épiphytisme s’opère selon le mécanisme suivant :
 L’épiphyte est fixé sur son hôte grâce à des structures de fixation
sans liaison anatomique et physiologique.
 L’épiphyte ne puise ni sève brute ni sève élaborée de son hôte.
Exemples :
La fougère du genre néphrolépis qui pousse sur le palmier à huile.
Les algues et les lichens se développent sur des troncs d’arbres.

f – Le commensalisme
Le commensalisme est une association interspécifique dans laquelle une
espèce dite commensale tire profit de l’autre sans pour autant lui causer
des dommages.
La commensale opère selon le mécanisme suivant : elle identifie son
hôte, se pose sur lui et l’utilise pour atteindre son objectif sans le nuire.
Exemple :
Le pique – bœuf se fait transporter par le bœuf
Les balanes (petits crustacés) se font transporter par la baleine.
Chapitre V : Les communautés biologiques

I – Dynamique des populations


1 – Définition
La dynamique d’une population est la variation de son effectif soit dans
le temps soit dans l’espace. Autrement dit, ce sont les changements qui
affectent l’effectif d’une population dans une dimension temporelle ou
spatiale.
La dimension temporelle concerne les variations de l’effectif du fait des
naissances, des morts, des immigrants et des émigrants.
La dimension spatiale concerne les variations de la distribution dans
l’espace du fait des migrations.

2 – La croissance
La croissance est l’augmentation de l’effectif de la population d’une
espèce dans un intervalle de temps. Elle est caractérisée par le taux
annuel de croissance (Tc) qui est fonction de deux variables : le taux
annuel de natalité (Tn) et le taux annuel de mortalité (Tm).

a – Le taux annuel de natalité (Tn)


Le taux annuel de natalité (Tn) est le nombre de naissances pour 1000
individus par an au sein d’une population.
Soit T une période donnée exprimée en années.
Soit n le nombre de naissance pendant la période T.
Soit N l’effectif total de la population.
Le taux annuel de natalité se calcul par la relation suivante :

Tn = x 1000

Exemple :
Dans un village A, la population était estimée à 7000 habitants au 1er
janvier 2010. Sur la période s’étendant du 1er janvier 2005 au 1er janvier
2010, on a enregistré 700 naissances.
Déterminer le taux annuel de natalité (Tn) au sein de cette population.

Déterminons le taux annuel de natalité (Tn) au sein de cette population.


Tn = x 1000

T = 05
N = 7000
n = 700

Tn = x 1000 = 0,02 x 1000 = 20 0/00

Tn = 20 0/00

b – Le taux annuel de mortalité (Tm)


Le taux annuel de mortalité (Tm) est le nombre de décès enregistré pour
1000 habitants et par an au sein d’une population.
Soit T une période donnée exprimée en années.
Soit m le nombre de décès enregistré pendant la période T.
Soit N l’effectif total de la population.
Le taux annuel de natalité se calcul par la relation suivante :
Tm = x 1000

Exemple :
Considérant le même village A avec ses 7000 habitants le 1er janvier 2010,
on a enregistré sur la même période du 1er janvier 2005 au 1er janvier
2010, 525 décès.
Déterminer le taux annuel de mortalité (Tm) au sein de cette population.

Déterminons le taux annuel de mortalité (Tm) au sein de cette population.


Tm = x 1000

T = 05
N = 7000
m = 525

Tm = x 1000 = 0,015 x 1000 = 15 0/00

Tm = 15 0/00

c – Le taux annuel de croissance (Tc)


Le taux annuel de croissance (Tc) est la différence entre le taux annuel
de natalité (Tn) et le taux annuel de mortalité (Tm).

Tc = Tn – Tm
Exemple
Déterminer le taux annuel de croissance de la population du village A.
Tc = Tn – Tm

Tn = 20 0/00
Tm = 15 0/00
Tc = 20 0/00 – 15 0/00 = 5 0/00

d – La courbe de croissance
On appelle courbe de croissance d’une population, le tracée graphique qui
montre l’évolution progressive de cette population en fonction du temps.
On a suivi l’évolution d’une population d’une espèce animale A dans un
biotope donné sur une période (T) de dix (10 ans).
T (ans) 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10
Eff 20 22 25 30 60 100 108 112 116 117 118

Courbe logistique exprimant l’évolution de l’effectif d’une population en


fonction du temps

d – La courbe de survie
On appelle courbe de survie d’une population, le tracée graphique qui
montre l’ampleur de la mortalité dans cette population en fonction du
temps.
On a suivi l’évolution de la mortalité sur 100 individus d’espèces
animales différentes depuis leur naissance.
Cas 1 : Drosophila melanogaster (drosophile ou mouche du vinaigre)
Temps (j) 0 4 8 12 16 20 24 25 26 27 28
Eff restant 100 100 100 100 100 100 99 98 97 95 00

Courbe de survie de Drosophila melanogaster

Cas 2 : Homo sapiens (homme)


Temps (j) 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Eff restant 100 97 94 90 87 83 77 69 51 26 00

Courbe de survie de Homo sapiens


Cas 3 : Pelmatohydra oligactis (hydre grise)
Temps (j) 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Eff restant 100 87 75 63 50 37 25 13 00

Courbe de survie de Pelmatohydra oligactis

Cas 4 : Ostrea edulis (huître)


Temps (j) 00 02 03 05 10 20 30 40 50 60
Eff restant 100 80 70 35 20 10 05 03 01 00

Courbe de survie de Ostrea edulis


e – La pyramide des âges d’une population animale
On appelle pyamide des ages la représentation graphique d’une poplation
animale Voici la pyramide des âges de la population burkinabè en 2014

Pyramide des âges de la population burkinabè en 2014

f – Analyse et Interprétation des graphiques


f1 – La courbe logistique de croissance
Cette courbe comprend trois (03) parties :
 Une partie AB à faible croissance. Elle correspond à une phase de
développement et de croissance des individus de la population.
 Une partie BC à croissance forte ou exponentielle. Elle correspond
à la phase de reproduction et d’augmentation rapide de l’effectif
de la population.
 Une partie CD à faible croissance : c’est la phase de stabilisation de
l’effectif de la population. L’effectif de la population ne croit plus
assez et cela est dû à l’épuisement des ressources vitales du milieu.

f2 – Les courbes de survie


 La courbe de survie de Drosophila melanogaster
Cette courbe montre une constance durant la majeure partie du temps et
une chute brutale à la fin. La mortalité intervient à la vieillesse chez
Drosophila melanogaster.

 La courbe de survie de Homo sapiens


Cette courbe montre une faible décroissance à l’enfance et à la jeunesse et
forte à la vieillesse. La mortalité est faible à l’enfance et à la jeunesse
mais forte à la vieillesse chez Homo sapiens.

 La courbe de survie de Pelmatohydra oligactis


Cette courbe décroit de façon linéaire. La mortalité augmente de façon
progressive quand on part des plus jeunes aux plus anciens.

 La courbe de survie de Ostrea edulis


Cette courbe a une forte décroissance pendant tous âges. La mortalité est
persistante chez toutes les tranches d’âge chez les huîtres

f3 – La pyramide des âges


La pyramide des âges de la population burkinabè de 2014 a une base
large, un milieu moyen et un sommet effilé. Elle montre une forte
proportion d’enfants, une proportion moyenne de jeunes et une minorité
de vielles personnes. C’est une population en partie jeune.

f – Importance des différents graphiques


 La courbe logistique de croissance d’une population permet de
suivre l’évolution de cette population en rapport avec les
ressources vitales du milieu et faire des prévisions à long terme.
 La courbe de survie permet d’identifier au sein d’une population la
tranche d’âge la plus vulnérable à la mort.
 La pyramide des âges permet d’apprécier l’ampleur des différentes
tranches d’âges, faire des prévisions afin d’éviter des déséquilibres
démographiques.

3 – Les fluctuations
On appelle fluctuations l’ensemble des variations de nombre qui
affectent l’effectif d’une population d’êtres vivants. On distingue les
fluctuations régulières et les fluctuations irrégulières.

a – Les fluctuations régulières


C’est l’ensemble des variations de nombre qui affectent l’effectif d’une
population d’êtres vivants durant une période donnée de l’année
(saison) ou s'étendant sur plusieurs années. Les causes sont : les facteurs
climatiques, la compétition intra et interspécifique, …

Exemples : il y a une augmentation considérable de l’effectif des


moustiques durant la période chaude et humide et une diminution de
cet effectif durant la période froide et sèche. Dans la vallée de la
Romanche, on assiste environ tous les dix ans, à une invasion des
mélèzes par les chenilles tordeuses dont l'effectif de la population varie.

b – Les fluctuations irrégulières


C’est l’ensemble des variations de nombre qui affectent l’effectif d’une
population d’êtres vivants et qui sont difficilement prévisibles. Les causes
sont entre autres les facteurs climatiques extrêmes (hiver rigoureux,
sécheresse, …), la prédation, le parasitisme, les maladies, …
Exemple : baisse de l’effectif dans une population animale après un hiver
rigoureux et reconstitution de l'effectif normal quelques années plus
tard. Baisse de la population humaine dans les années … à cause de la
maladie de …

II – Chaine alimentaire, productivité et rendement


1 – Notion de chaine alimentaire
a – Définition
La chaine alimentaire est la succession d’êtres vivants classés par
niveaux liés entre eux par des besoins nutritionnels. Dans la chaine
alimentaire, les individus qui ont la même source et le même mode
d’approvisionnement en matière organique forment le même niveau
trophique. Les différents niveaux trophiques d’une chaine alimentaire
sont :
 Les producteurs : ce sont les organismes qui effectuent la
photosynthèse et dont l’autotrophie est garantie. Exemples : les
végétaux chlorophylliens.
 Les consommateurs : ce sont les organismes qui satisfont
obligatoirement leurs besoins en matières organiques par
prélèvement chez d’autres organismes. Ce sont les hétérotrophes.
On a :
 Les consommateurs primaires qui se nourrissent directement
des producteurs. Exemples : les animaux herbivores.
 Les consommateurs secondaires qui se nourrissent des
herbivores. Exemples : les animaux carnivores.
 Les consommateurs tertiaires qui se nourrissent des
carnivores. Exemples :
Exemples : animaux et végétaux non chlorophylliens.
 Les décomposeurs : ce sont les microorganismes qui dégradent les
animaux et les végétaux morts pour en libérer la matière
minérale. Exemples : bactéries, champignons et certains
protozoaires.
On appelle relations trophiques les différentes relations existantes
entre les différents niveaux trophiques de la chaine alimentaire.
Ce sont entre autres l’autotrophie et l’hétérotrophie.

On appelle niche écologique l’ensemble des caractéristiques écologiques


(habitat, nourriture, facteurs du milieu, lieu de reproduction, cachette, …)
d’une espèce.
b – Exemples de chaines alimentaires
 Dans le milieu terrestre
Le karité qui est une plantes autotrophe produit la matière organique :
c’est un producteur. Ses feuilles vertes et ses fruits servent à
l’alimentation des chenilles et d’autres animaux (hommes, oiseaux
singes, …) : ce sont des consommateurs primaires. Des animaux
(hommes, oiseaux, …) mangent les chenilles : ce sont des consommateurs
secondaires. Tous ces êtres vivants (plantes et animaux) à leur mort
sont décomposés par des microorganismes (bactéries et champignons) :
ce sont des décomposeurs.

 Dans le milieu aquatique


Le phytoplancton (algues) qui est autotrophe produit la matière
organique : c’est un producteur. Le zooplancton vit au dépend du
phytoplancton : c’est un consommateur primaire. Des poissons
prédateurs se nourrissent du zooplancton : ce sont des consommateurs
secondaires. Tous ces êtres vivants aquatiques à leur mort sont
décomposés par des microorganismes aquatiques : ce sont des
décomposeurs.
2 – Notion de productivité
 La biomasse : c’est la masse totale de l’ensemble des organismes
vivant dans un biotope donné. Pour l’obtenir, on :
 Dénombre les différentes espèces présentes dans le milieu,
 Evalue la masse moyenne d’un individu de chaque espèce
(par échantillonnage),
 Multiplie la masse moyenne d’un individu de chaque espèce
par son effectif,
 Additionne les masses de toutes les espèces du biotope.
 La production primaire : c’est la quantité de matière organique
végétale synthétisée par les plantes autotrophes au cours de la
photosynthèse. On distingue
 La production primaire brute : c’est la quantité de matière
organique végétale produite par la photosynthèse et celle qui
a été utilisée (oxydée) par la respiration en un même temps
donné afin d’assurer le fonctionnement des plantes.
 La production primaire nette : c’est la quantité de matière
organique végétale produite par la photosynthèse, par les
plantes et en un temps donné.
 La production secondaire : c’est la quantité de matière organique
accumulée ou élaborée par les hétérotrophes à partir de celle des
autotrophes.
 La productivité : c’est la quantité de matière organique produite
par les autotrophes et exprimée par unité de surface et de temps.
Elle se calcule par la formule suivante

Productivité (Pr) =

2 – Notion de rendement
 La biomasse utile : c’est la quantité de matière consommable par les
différents niveaux trophiques.
 Le rendement de production (Rp) : c’est une grandeur (inférieur à
1) correspondant au rapport de la quantité de matière organique
utilisée par un vivant pour sa croissance (Qc) sur la quantité de
matière organique assimilée (Qa).

Rp =

2 – Application
Une plantation d’arbres fruitiers de 10 hectares ne comporte que des
manguiers, des orangers, des goyaviers, et des anacardiers.
On a dénombré et identifié les poids moyens des individus de chaque
espèce le 1er janvier 2009 et les résultats sont consignés dans le tableau
suivant.
espèces Nombre d’individus Masse moyenne d’un individu
Manguiers 160 200 kg
Orangers 80 100 kg
Goyaviers 60 60 kg
Anacardiers 150 300 kg

On a dénombré et identifié les poids moyens des individus de chaque


espèce le 1er janvier 2014 et les résultats sont consignés dans le tableau
suivant.
espèces Nombre d’individus Masse moyenne d’un individu
Manguiers 200 200 kg
Orangers 100 100 kg
Goyaviers 80 60 kg
Anacardiers 200 300 kg

Calculons la biomasse initiale (Bi)


Bi = (200 kg x 160) + (100 kg x 80) + (60 kg x 60) + (300 kg x 150)
Bi = 32000 kg + 8000 kg + 3600 + 45000 kg
Bi = 88600 kg = 88,6 tonnes.

Calculons la biomasse finale (Bf)


Bf = (200 kg x 200) + (100 kg x 100) + (60 kg x 80) + (300 kg x 200)
Bf = 40000 kg + 10000 kg + 4800 + 60000 kg
Bf = 114800 kg = 114,8 tonnes.

Calculons la quantité de matière (Q) produite pendant les cinq (05 ans)
Q = Bf – Bi
Q = 114,8 tonnes – 88,6 tonnes
Q = 26, 2 tonnes

Calculons la productivité P

Productivité (Pr) =

Pr = = = 0,14 g/m2 /j
Pr = 0,14 g/m2 /j

III – Notion d’écosystème : Définition, Evolution, Transfert d’énergie et


de matière
1 – Définition
L’écosystème est l’ensemble formé par le milieu physique ou espace occupé
(habitat ou biotope), les communautés végétales et animales (biocénose) et
les relations qu’ils entretiennent avec leur milieu de de vie. Un écosystème
forme une organisation stable dans laquelle se déroulent en permanence
des échanges de matière et d’énergie entre les différentes composantes de
l’environnement.
Exemples d’écosystèmes :
Dans un lac, les algues microscopiques, vertes et les diatomées constituent
la flore qui capte les radiations solaires et élaborent la matière organique
grâce à aux sels minéraux et le gaz carbonique dissout. Cette matière
organique sert de nourriture à la faune aquatique de petite taille
(crustacés, larves, …). La faune aquatique de petite taille constitue à son
tour des proies pour la faune aquatique de grande taille telle que les
poissons. Les débris organiques provenant de la faune et flore aquatique
sont dégradés par les microorganismes restituant ainsi au milieu
aquatique les sels minéraux et le gaz carbonique. Le lac fonctionne comme
une seule entité car constitué d’éléments interconnectés : c’est un
écosystème.
Dans une forêt, la strate arborescente, arbustive, herbacée et liée au sol
constituent la flore qui capte les radiations solaires et élaborent la matière
organique grâce à aux sels minéraux du sol et le gaz carbonique de
l’atmosphère. Les différentes strates servent de gîtes ou de refuge et de
nourriture à la faune. Une partie de la faune constitue à son tour des
proies pour une autre. Les débris organiques provenant de la faune sont
dégradés par les microorganismes restituant ainsi au sol les sels minéraux
et à l’atmosphère le gaz carbonique. La forêt fonctionne comme une seule
entité car constitué d’éléments interconnectés : c’est un écosystème.

2 – Evolution d’un écosystème


L’évolution d’un écosystème se fait en différentes étapes :
 Etape 1 : la conjonction de facteurs climatiques favorables à la
formation d’un sol : c’est la naissance de l’écosystème.
 Etape 2 : la conjonction de facteurs édaphiques, conditions préalables
à l’installation d’une végétation.
 Etape 3 : l’ensemencement du sol grâce à l’action du vent, des oiseaux
migrateurs, des animaux errants. Une végétation dite pionnière
émerge donc avec une forte dominance de la strate liée au sol et
herbacée.
 Etape 4 : l’apparition et le développement des plantes vivaces au
détriment des plantes annuelles. C’est en ce moment que les petits
animaux comme les rongeurs, les lombrics, les insectes, les granivores
et les grands herbivores s’installent définitivement.
 Etape 5 : la germination des graines importées par les animaux
donne la strate arbustive qui se développe progressivement.
 Etape 6 : la strate arborescent s’installe et les animaux arboricoles
tels que les simiesques, les grands oiseaux, le chauves – souris, les
roussettes, les carnivore, … font leur apparition et leur
accroissement : c’est la maturité de l’écosystème. Un équilibre alors
s’installe entre les différentes espèces animales et végétales dans des
conditions climatiques et édaphiques bien précises : c’est le climax.

3 – Transfert de matières et d’énergie


Le transfert de matière et d’énergie se fait selon un système pyramidal. On
peut donc rencontrer la pyramide des nombres, la pyramide des biomasses
et la pyramide des énergies.

a – La pyramide des nombres


C’est une représentation (graphique) des différents niveaux trophiques de la
chaine alimentaire sous forme de rectangles superposés de même largeur
dont la longueur est proportionnelle au nombre d’individus.

Pyramide des nombres dans un écosystème de forêt tropicale

Commentaire de la pyramide des nombres :


La pyramide des nombres par la clarification de l’importance
numérique des différents niveaux trophiques permet d’apprécier
l’ampleur des relations intra et interspécifiques entre les niveaux
trophiques. Cependant elle ne fait pas de distinction entre les espèces
d’un meme niveau trophique.

b – La pyramide des biomasses


C’est une représentation (graphique) des différents niveaux trophiques de la
chaine alimentaire sous forme de rectangles superposés de même largeur
dont la longueur est proportionnelle à la masse de chaque niveau.

Pyramide des biomasses dans un écosystème de forêt tropicale

Commentaire de la pyramide des biomasses :


La pyramide des biomasses permet de montrer la quantité de matière
disponible dans chaque niveau trophique. Cependant elle ne permet pas
d’établir la valeur nutritionnelle des différentes espèces ou parties d’une
même espèce.

c – La pyramide des énergies


C’est une représentation (graphique) des énergies libérées par les différents
niveaux trophiques de la chaine alimentaire sous forme de rectangles
superposés dont la longueur est proportionnelle à la quantité d’énergie
libérée.
Pyramides des énergies de deux écosystèmes différents : A

Commentaire de la pyramide des énergies :


La pyramide des énergies permet d’établir la valeur nutritionnelle
des différentes espèces ou parties d’une même espèce.

CHAPITRE VI : LES DIFFERENTES DEGRADATIONS DE L’ENVIRONNEMENT ET LES


ACTIONS CONSERVATRICES
PROGRAMME DE LA CLASSE DE SECONDE C ET A.

CHAPITRE I : GENERALITES.

CHAPITRE II : EXPLORATION DU MILIEU.

CHAPITRE III : ADAPTATION DES ETRES VIVANTS A LEURS MILIEUX DE VIE.

CHAPITRE IV : LES FACTEURS ECOLOGIQUES ET LEURS ACTIONS SUR LES


ETRES VIVANTS.

CHAPITRE V : LES COMMUNAUTES BIOLOGIQUES 1.

CHAPITRE VI : LES DIFFERENTES DEGRADATIONS DE L’ENVIRONNEMENT ET


LES ACTIONS CONSERVATRICES.

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