Wird Tidjane PDF
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Il sied au disciple ne pas interrompre sa marche vers Allah jusqu'à ce qu'il me rejoigne. S'il
constate que je n'ai pas de solution pour ses besoins en Allah, alors qu'il nous quitte pour un
maître dont le niveau en savoir est plus élevé que le nôtre.
Sachez, avec la Miséricorde d'Allah, que beaucoup de prêcheurs détournent les gens des voies
d'Allah, par leur manque de droiture. Celui qui se réclame d'Allah et œuvre à empêcher les
gens de suivre Sa voie, a défié Allah à un combat. Par son geste, il devient ainsi un partisan
du groupe opposé aux Saints.
Ainsi, il est obligatoire pour vous d'assister à nos enseignements, la plupart de votre temps
pour que vous appreniez la discipline nécessaire pour la marche vers Allah, comme vous avez
reçu l'essence de l'initiation « djazbou » gnostique. Celui qui suit ce conseil triomphera de
bonheur inestimable.
Il est obligatoire [à tout Mouqqadam] de lutter contre les actions malsaines de certains talibés,
par la main, la parole et/ou le cœur, comme l'a dit le Prophète (PSL) dans un Hadith. Celui qui
veut tirer profit, doit obligatoirement mémoriser tout ce qui émane de nous comme écrits et
conseils : lettres, poèmes ou proses. En ce qui concerne cette correspondance, sa
mémorisation est une obligation pour tout disciple ; celui qui la voit doit en avoir une
copie et la lire quotidiennement.
Allah Le plus Véridique a dit : « Allah ordonne la justice, la bienveillance et l'assistant aux
proches. Il défend les actes immoraux, les actes réprouvés ainsi que [le fait] de violer les
droits des autres... » (Sourate 16, Verset 90). Malheur et encore malheur à celui qui ne se
soumet pas aux lois d'Allah et de Son Prophète (PSL) avec un total consentement.
Toutefois, celui qui, après avoir reçu notre lettre, se repent et essaie de se corriger autant que
possible, c'est à lui que revient le bonheur dans les deux mondes et Allah pardonne les erreurs
antérieures. PAR CONTRE, CELUI QUI A LA LECTURE DE CETTE LETTRE NE SE
RESSAISIT PAS ET NE SE CRITIQUE PAS, J'ATTESTE DEVANT ALLAH ET JE
VOUS PRENDS A TEMOIN QUE JE ME DESENGAGE DE LUI. Et je ne m'écarte de lui
qu'après qu'Allah et Son Prophète (PSL) se soient déjà écartés de lui.
Je prie Allah que vous receviez ce message avec des cœurs purifiés et des entendements
réceptifs. Qu'Allah nous guide ainsi que vous tous.
Wasalam
Ibrahima Fils de El Hadji Abdoullah At-Tidjany
Le Wird Tidjane
Les conditions de la voie
Elle est basée sur 23 conditions :
1. Le Mouqadem qui donne l'affiliation doit être consacré dans sa fonction par le Cheikh
fondateur ou par un de ses représentants notoires.
2. Le candidat à la Tarîqa Tidjaniya ne doit pas avoir les oraisons des autres maîtres spirituels.
Il ne lui est pas permis d'avoir une autre voie et d'autres wird en même temps que celle-ci.
3. Interdiction de visiter les saints vivants ou morts, mais obligation d'avoir envers eux la plus
grande considération et le plus grand respect.
4. L'accomplissement des cinq prières, dans leur temps, en groupe, si cela est possible, et le
respect de la Charia.
5. Il faut aimer le Cheikh d'un amour puissant jusqu'à la mort ainsi que son successeur
11. Aucune personne non affiliée ne doit réciter les oraisons sans aucune autorisation spéciale
d'un Mouqadem ou Chouyoukh Tidjani.
12. Se regrouper pour la récitation de la Wadhifa, et chaque vendredi soir (après la prière du
'Asr) à la réunion solennelle pour réciter le Heïlala.
13. Il ne faut jamais réciter Jawaratoul Kamal sans les ablutions rituelles et les conditions
nécessaires.
14. Ne jamais rompre ses liens avec qui que ce soit et surtout avec les Co-disciples.
15. Il faut éviter toute négligence dans la pratique des oraisons, tel le fait de les accomplir
hors de leur temps légal sans une excuse valable (ou quelque chose de ce genre).
16. Il ne faut pas donner aux autres la permission de réciter les oraisons Tidjani sans avoir
l'autorisation authentique légitimant cet acte.
17. Respecter toutes les personnes affiliées au Cheikh (qu’Allah l’agrée) et surtout les grands
dignitaires de cette voie.
22. Visualiser l'image du guide face à soi au début du Dhikr jusqu'à la fin.
23. Essayer de saisir le sens de ce que l'on récite, ou à défaut, distinguer les sons de la
récitation.
Sourate Al Fatiha
3. Alrrahmani alrraheemi
Le Lazim
Le temps d’accomplissement :
Lazim du matin:
Le Lazim du soir:
Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit dans une lettre
adressée aux disciples de Guemar : « Le temps d’accomplissement du wird (Lazim) est large.
Celui de fin de journée, son temps va de la prière du ‘Asr jusqu’à l’heure du ‘Icha et toute
cette période constitue son temps préférable d’accomplissement. Celui qui l’a dépassé en
raison du travail, de la maladie, ou ce qui se rapporte à cela, le rattrape à n’importe quel
moment de la nuit qui lui est possible.
Il est aussi rapporté par Sidi Taïeb Sefiani dans Ifadatoul-l-Ahmediya que Seïdina
Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit : « Celui qui désire devancer le
wird du ‘Asr (c'est-à-dire le Lazim du soir) il ne peut que s’il a un empêchement à ce moment-
là, et qu’il le devance alors au cours de la nuit ».
Sidi Taïeb Sefiani rapporte dans Ifadatoul-l-Ahmediya que quelqu’un demanda à Seïdina
Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) sur le cas de celui qui est fiévreux :
doit-il faire tout de même son Lazim, il a dit : « Le malade a le choix pour l’évocation de son
wird sauf s’il en est capable ».
Depuis l’époque de Seïdina Ahmed Tîdjâni (qu’Allah sanctifie son précieux secret), ce
qu’il reçut du Prophète (Sws) et qu’il autorisa à transmettre à ses compagnons et qu’eux, à
leurs tours, ont transmis jusqu’à nos jours est :
A. Aouzou Billahi mina chaytani radjim.
Salatoul Fatiha : Allâhumma çalli alâ Seïdina Muhammadinil-fâtihi lima ughliqa ; wal-
khâtimi limâ sabaqa ; nâçiril-haqqi bil-haqqi ; wal-hâdî ilâ çirâtikal-mustaqîmi wa 'alâ
âlihî haqqa qadrihî wa miqdârihil-'azîm.
De préférence, il faut utiliser la Salatoul Fatiha en raison de ses multiples mérites, mais il est
permis de la remplacer par une autre formule si on ne la connait pas ou qu’on est malade ou
en voyage ou qu’on travaille, et qu’on désire ainsi l’alléger. Dans ce cas, la formule que
conseille Sidi Arbi ibn Sa-ih (rda) dans son Boughiyat est : « Allâhumma salli wa sallim ala
Seïdina Mouhamadin wa ala alihi ».
Prononcer cette formule de transition méritoire entre la Salatoul Fatiha et La Ilaha Ila Alla):
« Soub-hana rabbika rabbil izzati amma yassifouna wa salamoun anlal moursalina wal
hamdoulillahi rabbil alamin ».
E. La proclamation de l’Unicité par la parole : « La Ilaha Ila Allah » 100 fois.
La Wazifa
Ici il est important de le faire avec la Salatoul Fatiha uniquement, et c’est même une
des conditions de validité de la Wazifa, on ne peut remplacer dans ce cas la Salatoul Fatiha
par une autre formule de prière.
Prononcer cette formule de transition méritoire avant l’autre pilier du Lazim (entre la
Salatoul Fatiha et La Ilaha Ila Allah):
« Soub-hana rabbika rabbil izzati amma yassifouna wa salamoun anlal moursalina wal
hamdoulillahi rabbil alamin » (Sourate 37 Saffat, versets 180-181-182).
E. La proclamation de l’Unicité par la parole : « La Ilaha Ila Allah » 100 fois.
Prononcer cette formule de transition méritoire entre La Ilaha Ila Allah et le Jawartoul
Kama):
« Seïdina Mouhamadou Rassouloullahi anleyhi sallamoullah »
« Durant les voyages, on peut réciter les oraisons sur une monture, mais lorsqu’on
arrive à la Djaouharatou-l-Kamel, on doit descendre et la réciter en marchant avec la
condition toutefois que l’endroit où l’on marche soit pur. Certains compagnons (qu’Allah les
agrée) disent que le voyageur peut la faire en marchant et que lorsqu’il arrive à la 7e perle, il
s’assoit jusqu’à la fin de la récitation, pour moi (Sidi ‘Arbi) c’est le plus préférable sauf dans
les cas de nécessité telle la peur et Allah est le plus savant ».
Il est rapporté, dans El Ifadatoul Ahmediya, que Seïdina Ahmed Tîdjâni (qu’Allah
sanctifie son précieux secret) a dit : « Celui qui se purifie par le Tayyamoum ne doit pas
réciter Djaouharatou-l-Kamel, mais il la remplace par vingt Salat Fatiha lima ughliqa, car
elle ne peut se réciter que par la pureté à l’eau et sur un tapis pur qui peut contenir six
personnes ; le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et les quatre khalifes
assistent dès le septième Djaouharatou-l-Kamel ».
Seïdina Ahmed Tîdjâni (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit aussi dans une lettre :
« Pour celui qui n’arrive pas à apprendre la prière appelée Djaouharatou-l-Kamel qu’il
la remplace par vingt Salat Fatiha. »
Jawaratoul Kamal :
Allâhumma salli wa sallim alâ aynir rahmatir rabbâniyyati wal yâqoutatil
moutahaqqiqatil hâitati bimarkazil fouhoûmi wal ma'ânî wa noûril akwânil
moutakawwinati ââdammiyyi sâhibil haqqir rabbâniyyil al barqil asta'i bimouzoûnil
arbâhil mâliati likoulli moutagharridine minal bouhoûri wal awâni wa nôurikal lâmighil
lazî malata bihi kawnakal hâita biamkinatil makânî.
Allâhumma salli wa sallim anla aynil haqqil latî tatadjallah minha ourouchoul haqâiqi
aynil ma'arifil aqwami sirâtika attâmil asqami.
Allâhumma salli wa sallim anla tal'atil haqqi bil haqqil kanezil anzami ifâdatika minka
ilayka ihâdatin-noûril moutalsami Sallalahou anleyhi wa 'alâ âlihi salatane
tou'anrrifouna bi an iyya'ou.
Le Dhikr (hadara) du vendredi
Le temps d’accomplissement : Il ne s’accomplit que le vendredi, et seulement entre la
prière du 'Asr et du Maghreb, le meilleur moment étant de lier sa récitation à la venue
du Maghreb.
A. Aouzou Billahi mina chaytani radjim.
Concernant la participation éventuelle des femmes à l’assemblée, il faut savoir que cela n'est
permis que si deux conditions sont réunies :
b. La seconde est qu’il leur est interdit de réciter à voix haute et de se faire
entendre (tous les Dhikr des femmes se font à voix basse comme pour la
récitation du Coran dans les cinq prières obligatoires).
2. Réciter à voix haute :
Pour les femmes toutes les oraisons se font à voix basse, juste de quoi s'entendre elles-mêmes.
3. Se mettre en rang en veillant à bien aligner les rangs et à les compléter comme pour la
prière.
4. Faire concorder les voix et les sons avec celui du groupe de façon à ne pas les perturber
(si cela n'est pas possible alors il faut baisser sa voix en dessous des autres, mais
attention à ne pas se taire sinon on perd la récompense du Dhikr).
Réparation
1. Si on doute du nombre, on doit tout d'abord se baser sur la certitude (c'est-à-dire le
nombre inférieur) et quand on finit le Dhikr, on met l'intention de réparer (Niya Jabr)
et on récite 100 fois « Astaghfiroullah ».
Seïdina Ahmed Tîdjâni (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit : « Celui qui doute dans
le rajout ou la diminution qu’il construise sur la certitude puis il rajoute 100 Istighfar en
mettant l’intention de réparer, certes cela réparera » (Ifadatoul-Ahmediya).
2. Celui qui manque un pilier de l’oraison par oubli, par exemple en commençant par la
prière sur le Prophète (Sws), il reprend le pilier de l'Istighfar (demande de pardon)
puis fait celui de la prière du Prophète (Sws). Une fois complété l'ensemble de son
oraison, il répare avec 100 Istighfar en mettant l’intention de réparer. Par contre, si ce
manque est volontaire et non par oubli, alors l’oraison est nulle.
Celui qui rajoute au pilier dans le nombre par oubli, alors il répare en faisant 100 fois
l’Istighfar avec l'intention de réparation (Niya Jabr), si ce rajout est volontaire, alors l’oraison
est nulle.
Celui qui constate une ou plusieurs perles manquantes dans son chapelet avec lesquelles il
accomplissait ses oraisons, la règle est que s’il connaît le nombre de jours exact alors son
rattrapage est une nécessité. Par contre s’il ignore le nombre de jours alors certains ont
mentionné qu’il doit accomplir 600 fois « Astaghfiroullah » + 3 fois Jawaratoul Kamal
cela lui réparera tout manque et rajout.
3. Celui qui n’était pas en état de Présence (Houdour) lors de l’accomplissement d’un acte
obligatoire ou méritoire, il peut réparer cela en récitant 3 fois Jawaratoul Kamal avec
l’intention de réparer (Niya Jabr) après l’accomplissement d’un tel acte.
La Présence est l’âme des œuvres, c’est pourquoi les 3 Jawaratoul doivent être lues avec toute
la Présence possible comme l’a dit Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret). Cette
réparation de la Présence, par Jawaratoul, est particulière aux gens de cette voie, ainsi celui
qui répare son manque de Présence avec cette méthode, il lui est compté son adoration avec la
Présence et il est récompensé pour son adoration comme l’est le Connaissant plongé dans la
Présence Divine.
Si c'est l'heure de la prière la personne poursuit son Dhikr jusqu'à ce que l'Imam se lève pour
la prière, il repère le grain où il s'arrête et après la salutation finale de la prière il reprend
directement son Dhikr d'où il l'a arrêté, il doit prendre soin de ne pas parler entre temps.
Ainsi parle Ibrahima, fils de Cheikh El Hadji Abdallah Niass, lune de lumière et de valeurs
islamiques par excellence.
Après avoir prononcé le nom d’Allah et loué celui-ci ; ceci est une gratitude émanant de moi
envers l’ensemble de la communauté musulmane.
Adhérez à la voie de Cheikh Ahmad Tîdjâni.
La voie de Cheikh Tîdjâni est d’une grande pureté, pleine de grâce et de la miséricorde
d’Allah.
La voie de Cheikh Ahmad Tîdjâni est exclusivement fondée sur l’enseignement traditionnel
du prophète Mouhammad s.a.w. (la Sunna) et sur le Coran.
Et soyez assidus dans la pratique des prescriptions rituelles de cette voie de Cheikh Ahmad
Tîdjâni, le matin et le soir, ainsi que dans la pratique des chants du Vendredi.
C’est dans le respect du mode de pratique cultuelle de la voie Tîdjâne que vous atteindrez le
niveau d’élévation que vous recherchez.
Et que vous aurez la certitude de l’existence de Dieu.
Non, ce n’est pas par une simple et passive appartenance à la voie de Cheikh Tîdjâni (simple
initiation) que tu parviendras à l’obtention de ses valeurs.
Mais bien, plutôt par une fidélité perpétuelle, oui, c’est là que tu pourras accéder à ton
accomplissement.
Car c’est par la pratique d’une bonne éducation que l’homme fait son ascension jusqu’aux
plus hautes sphères spirituelles.
Au moment d’invoquer ou d’évoquer la divinité, représentes-toi dans ton cœur l’image de ton
guide, ainsi que celle de son maître spirituel à lui. Ceci est nécessaire, sans doute.
Prononces dans un état de parfait recueillement tous les mots ; dans une atmosphère adéquate,
ainsi que dans la solitude et Dieu, un jour, te viendras en aide.
Alors, recherches désormais un guide spirituel compétent, versé dans les sciences religieuses ;
généreux; dont le savoir fût complet et qui soit un conducteur parfait.
Et quand tu l’auras trouvé, assujettis-toi totalement et aveuglément, à ce saint, sans aucun
arrière pensé.
Sois à ses côtés aussi candide et aussi soumis que pourrait l’être un mort en instance de
lavage, cela perpétuellement et tu entreras en possession des secrets divins.
Que tes conceptions ne soient jamais contraires aux siennes, même s’il te semble droit que
cela puisse impunément être, car ce qui paraît être l’erreur passagère du guide vaut plus, pour
le disciple, que sa trompeuse et utopique clairvoyance.
Et ne prête plus jamais ton attention, en matière de connaissance qu’à ton maître.
Le disciple ne possède rien de meilleur en ce monde-ci que son maître spirituel.
Et qu’il sache que, en présence de son maître il est en la sainte compagnie du prophète
Mouhammad (saw) et d’Allah le très haut.
Mais jamais, tant que dans son cœur règnera la vision d’individus autres que son maître, il
n’accédera à la connaissance de Dieu, dis-je, sans aucun doute.
Sois fidèle à ton initiateur spirituel et tu recevras tous les mérites voulus.
Aimes le donc et sois sincère dans cet amour pour lui et tu auras droit à la miséricorde
d’Allah.
Et recherches les compliments de ton guide dans la voie par n’importe quel moyen autorisé et
sois attentif à accomplir tous ses désirs.
Sois toujours satisfait de lui, même s’il t’irrite à te faire pleurer et saches qu’il ne fait que te
conduire dans le droit chemin.
Sois fidèle et dynamique dans la pratique des Cinq prières, afin que ne t’arrivent pas des
imprévus ainsi qu’une éventuelle diminution.
Que les joies éphémères ne te détournent pas de celles que tu peux obtenir auprès de ton
seigneur, de qui nous devons nous garder de critiquer les actions.
Si alors tu vois les hommes te maltraiter, ne t’en offusques surtout pas, mais saches seulement
que c’est pour chercher à connaître ton seigneur que celui-ci te créa.
Fuis loin des méfaits en provenance des profanes et ne cherches jamais à leur porter un
quelconque préjudice, mais plutôt, penches vers la voie de ton seigneur.
Et s’il t’arrive d’être confronté à une série d’épreuves, endures-les donc, et sois patient dans ta
fidélité à Dieu car,
La joie qui succédera à tous tes maux est imminente !
Parce que, à toute nuit succède un jour et que, derrière toute difficulté se trouve une facilité.
Ou mieux, derrière toute difficulté se trouve deux facilités, parole que nous tenons du
prophète Mouhammad (Sws).
Conscient de la justesse de ces conceptions, tu te dois d’être totalement soumis aux divines
décisions.
Et si en vain, toujours, tu as poursuivi les biens de ce monde, ne t’en affliges nullement car il
se peut qu’il se trouvât toujours, relatif à ta richesse, quelque malheur à l’affût, et connu de
Dieu seul, comme cela arrive souvent.
Si l’homme pouvait être conscient du degré de miséricorde d’Allah.
Il supporterait aisément toutes les épreuves que celui-ci lui fait subir.
Et ne recherches honneur et mérite qu’auprès de ton seigneur à qui ces deux attributs là
appartiennent.
Sans te vanter, jamais, des biens que Dieu t’a offerts, et aie plutôt la fierté d’avoir en lui ton
maître,
Toutes les créatures étant serviteurs de Dieu, ne porte jamais offense à l’une seule d’entre
elles.
Car tu ne voudrais sûrement pas que ton serviteur fût tout le temps outragé; et crains ton
seigneur Dieu.
Sois constant dans la crainte de Dieu et dans le souvenir de la mort. N’oublie pas que tu
subiras l’interrogatoire !
L’accession à la connaissance devant toujours apparaître au premier plan de tes
préoccupations, il te faut nécessairement connaître tous les préceptes de la loi divine.
Je jure, sur ma vie, que la connaissance elle-même préside à toutes les actions, comme le dit
le prophète Mouhammad (saw), la meilleure des créatures.
O toi, pèlerin sur la voie de la connaissance de Dieu ; fais de ton mieux afin d’entrer en
possession de quatre types de connaissance dont la première se trouve être,
fondamentalement, l’accession à la connaissance du Dieu suprême.
En deuxième lieu tu devras connaître la divine loi de dévotion ; cette seconde connaissance
étant la seule capable de valider la première.
Il te faudra en troisièmement tout faire pour cerner la réelle nature de l’âme ; de même que
ses pièges et traîtrises au détriment de l’esprit.
Car l’âme possède un défaut ; le cœur lui aussi a un défaut et l’esprit aussi en a un, sans le
moindre doute possible.
En quatrième et dernier lieu il te faudra entrer en connaissance des qualités de la bienséance
et saches que celle-ci demeure être la porte et le bagage essentiel de celui qui recherche Dieu.
Aussi, sois humble, sans croire que ton humilité soit synonyme de bassesse.
Si dans un peuple apparaissent la connaissance ; la richesse et la prospérité, le bas accent de la
pauvreté s’en trouve ainsi banni.
De même, si dans un peuple, apparaissent l’ignorance ; la sécheresse et la pauvreté, le haut
accent de l’expansion s’en trouve écarté.
Ceci est une métaphore d’une grande subtilité. A toi d’essayer d’en saisir la réalité.
L’eau en ruissellement ne se forme point en lacs sur des collines ni sur les arbres, mais plutôt
dans les bas fonds.
Ne te fies jamais aux appâts alléchants de ton âme ; n’espères qu’en ton seigneur Allah et ne
crains que lui, car tout autre que lui n’est que pur néant.
Et ne soit nullement orgueilleux ô mon frère et ne sois ni méchant ni vaniteux et recherches
ton seigneur !
Ne sois vaniteux ni à cause de ta connaissance, que de ton rang social ; de tes gens, ou d’une
quelconque suprématie dévotionnelle.
Car l’infidélité, quand elle est source de repentir et de soumission vaut mieux que la piété qui,
en fin de compte donne naissance dans l’orgueil, à l’abaissement.
Echapper à tous ces maux ne te sera possible que si, comme guide tu obtiens un homme droit
et de haute connaissance.
Accroches toi donc à la corde des élus de Dieu si tu t’élèves jusqu’aux plus hauts mérites.
Et le meilleur des guides spirituels est, de l’avis général des véritables érudits de l’islam, notre
vénérable maître aux immenses qualités, Cheikh Ahmad Tîdjâni.
Cheikh Ahmad Tîdjâni est bien le relais obligatoire par où passent, sans exception tous les
connaissants de Dieu.
Il est leur base ; leur conducteur et, pour eux, l’astre solaire !
Sa voie est la meilleure de toutes et cela de l’avis unanime de tous les hommes de savoir, sans
controverse.
Il est donc indigne d’associer sa voie ou de la comparer à n’importe quelle autre voie. Et celui
qui agit ainsi est dans la voie de la perdition.
Et pareil associationniste aura certes menti quant à sa tentative de comparaison et puis ensuite
envers Allah le très haut.
Je dis que le rite d’invocation et d’évocation de Cheikh Ahmad Tîdjâni est le meilleur de son
genre.
Persistes donc dans son observation et si tu consens à le faire, je jure par mon existence que
cette méthode ira t’illuminant et te mènera jusqu’à Dieu.
Et récites continuellement toutes ces litanies qu’on appelle : « Hisbou Tadrou’i ; Salatoul
Fatiha ; Allâhumma Aleyka ; Al Fatiha» et autres litanies secrètes que détiennent des piliers
de cette voie, si celles-ci, toutefois, existent.
S’agissant des valeurs réelles des connaissants et de leurs secrets, on les pourra obtenir
beaucoup plus facilement par une vénération sincère et agissante que par de furtives auditions
On les pourra aussi obtenir par un attachement à la pratique de toutes les prescriptions, de
façon perpétuelle.
O toi qui es sincère dans l’amour de ton guide, n’évoques jamais en sa présence le mérite
d’autres maîtres spirituels.
Et ne le suis jamais dans le seul but d’entrer en connaissance de ses secrets de façon indigne,
car les secrets des saints ne s’obtiennent par à partir de leur éloquence.
En lui restant fidèle cependant, il se peut bien que tu accèdes à tes désirs.
Il se peut bien que tu reçoives aussi, par une contagion de sa proximité, ainsi par une fervente
humilité toutes les valeurs voulues. Et saches qu’auprès des saints hommes, un tel cas est
courant.
Celui qui a vécu sans connaître Dieu a vécu pour rien. Dieu a dit : « Je n’ai créé les hommes
et les djinns que pour qu’ils m’adorent. » et : « J’ai créé les créatures pour qu’elles m’adorent.
»
Par le mot «adorer» il faut comprendre que toutes les créatures doivent le connaître de la
manière dont Dieu l’entend !
Ne diminues jamais ton activité dans la recherche de la connaissance et, alors, tu seras surpris
par le miracle de la proximité d’Allah ainsi que de son immanence.
Car Dieu est apparent en toutes choses ; sur toutes choses ; dans toutes choses ; avant et après
toutes choses éternellement !
Si ton désir est de multiplier ta foi en ton seigneur, tu es tenu de te repentir et de purifier tes
actes.
Je te déconseille de haïr un musulman qui n’est pas en train de porter atteinte à l’observation
des lois d’Allah.
Je te conseille de faire des prières surérogatoires dans la nuit ; de jeûner le plus souvent ; de te
nourrir légalement et de faire le bien.
Sois toujours généreux envers tes proches et recherches la compagnie des justes dans le
sentier d’Allah.
Car l’homme suit la religion de son ami pour ainsi devenir un homme de bien ou de mal,
suivant la valeur de ladite religion.
Et souviens-toi de la balance des actes au jour du jugement dernier.
Souviens-toi du jour où seront répartis entre les créatures les livres qui renseigneront chacun
sur ses actions passées.
Et souviens-toi tout aussi bien du châtiment de l’enfer.
Souviens-toi aussi du Paradis ; des femmes ravissantes qui s’y trouvent, ainsi que des belles
maisons en son sein.
Sers-toi de toutes les formules d’absolution de péchés, dont en premier lieu la récitation
continuelle de la prière de l’ouverture (Salâtoul Fâtihi) ;
Les dix litanies sept fois répétées, (Moussabbatou), plus l’appel à la prière ainsi que toutes les
formes de récitation du nom d’Allah émanant de la voie de Cheikh.
La prière de glorification et aussi la récitation du Coran.
Pratiques sans faute tous ces conseils que je te donne.
Absolvent les péchés le fait de faire une prière surérogatoire de deux Rakkâs ; d’aller souvent
à pied à la mosquée ;
De faire des ablutions complètes ; de conduire un aveugle et de contenter quelqu’un.
Le mérite d’une seule seconde de réflexion en Dieu équivaut au nombre des vagues de
l’océan.
Et le fait de se congratuler efface aussi les péchés.
Demeures ferme dans l’accomplissement de ces conseils.
Effacent aussi les péchés, le fait de jeûner durant le mois de Ramadan ; de faire des prières
surérogatoires ;
D’aller en pèlerinage à la Mecque ; à l’Umra ; de faire l’aumône dans la pénombre aux gens
pauvres, avec des biens légaux ; d’apprendre le Coran aux enfants et de faire ses prières en
communauté, toutes choses qui sont écrites dans les livres des anciens maîtres spirituels.
Apprends à connaître les défauts qui durcissent le cœur, dont en premier lieu celui de vouloir
toujours être à l’avant.
En second lieu de s’adonner au jeu.
Troisièmement, de verser dans la calomnie.
Quatrièmement de fréquenter les mauvaises compagnies ; ainsi que toutes sortes d’autres
défauts tels que d’opérer la scission entre les musulmans ; d’être un homme de mauvaise foi
et esclave des plaisirs de l’âme.
Fuis les utopiques opportunités du monde, ne t’assujettis pas à lui.
Restes donc le plus souvent cloîtré dans ta chambre et fuis la proximité des grands-places.
Ne vas pas dans les lieux où se tiennent les discussions profanes.
Fermes donc tes yeux sur les défauts des hommes et ne recherches pas ces défauts.
Donnes en aumône de tes biens à cause de la face de ton seigneur et visites perpétuellement
les mausolées des saints hommes.
Ne te fies jamais à ta propre programmation des choses et soumets-là a la validation de ton
seigneur.
Ainsi donc voilà ma générosité envers l’ensemble des musulmans, brièvement résumée,
compte tenu de l’entendement et de la patience du lecteur ; écrite en l’an mille trois cent
quarante deux de l’hégire et que je nomme « L’esprit de la bienséance »
Parce que, ce poème englobe tout ce qui est connaissance en matière de sagesse et de bonne
éducation.
Je prie tous les érudits de comprendre que l’existence d’une éventuelle erreur dans ce poème
est pardonnable dans la mesure où les vingt et un ans d’âge de l’auteur que je suis, témoignent
d’une relative précocité à produire ce travail.
O seigneur, je te supplie, au nom du meilleur des prophètes, de faire profiter ce poème à
l’ensemble de la communauté musulmane.
Fais que ce poème soit une sainte contribution à la connaissance de ta face glorieuse, ô toi le
subtil, le clément et tout miséricordieux.
Que le fait que moi qui l’ai créé je sois noir des pays noirs, ne t’empêche pas de lire et de
profiter des bienfaits de ce poème.
Car Allah, possesseur de la grâce accorde celle-ci à qui il veut !
Ainsi que le disait un très saint serviteur du prophète Mouhammad (saw), le Cheikh
Ahmadou Bamba : « La couleur noire de la peau humaine ne peut être cause
d’inintelligence ou d’inattention.»
O seigneur, ô seigneur, au nom des mérites du conducteur des guides, garde nous des méfaits
de tous nos ennemis.
Accordes-nous gracieusement une complète connaissance de Dieu et exauces tous nos
souhaits, au nom du meilleur des prophètes,
Et dissimules nos défauts dans le voile magnifique de ta magnificence, et domines nos
ennemis par ta majestueuse domination !
Louanges à Dieu qui m’a aidé à produire ce poème, lui Le meilleur de tous les maîtres !
Que la paix et la miséricorde d’Allah soient sur le meilleur choix divin au dessus de toutes les
créatures, ainsi qu’à sa famille et sur ses compagnons,
Tant que dans la persévérance de leur recherche de connaissance divine, des musulmans
accéderont à la félicité du dévoilement.
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Rabal Ibadi
Zâla 'anil ahbâbi kulla dayrin wa qad atâhum minka kulla khayrin
Antal lazî tarzuqu man tachâ'u matâ tachâ kamâ tachâ mâ châ'u
Nazra lutfin thumma 'itfin kâfî idh annakal hayyul wadûdul kâfî
Yâ rabbi bil hâdî wa çahbil hâdî fal takfi çahba kulla charrin ghâdî
Mâ qattu ubtu kh'iban min rabbi bal kulla mâ ubtu chakartu awbî
Allahumma, antal awwalu falaysa qablaka chay-un. Wa antal aakhiru falaysa bahdaka chay-
un. Wa antaz zâhiru falaysa fawqaka chay-un .Wa antal bâtinu fa laysa dûnaka chay-un.
Fa kun lanâ, yâ awwalu, yâ âakhiru, yâ zâhiru, yâ bâtinu, waliyan wa nasîran Anta mawlânâ,
fa nihmal mawlà, wa nihman nasîr.
2. Allahumma innâ nas-aluka minal khayri kullahû, âjilahû wa âjilahû, ma alimnâ minhu,
wa mâ lam na-alam.
Wa naounzou bika minach charri kullihi, âjilihi wa âjilihi, ma alimnâ minhu wa mâ lam na-
alam.
4. Allahumma innâ nas-alukal awfa wa âfiyata wal mu-âfâta, dâ-imata fid dîn, wad dunyà,
wal âkhirati.
c. Rabbanâ lâ tuzigh qulûbanâ ba'da idh hadaytanâ wa hab lanâ min ladunka rahmatan
innaka antal wahhâb.
h. Rabbanâ âtinâ min ladunka rahmatan wa hayyi' lanâ min amrinâ rachadan.
i. Rabbanâ hab lanâ min azwâjinâ wa dhurriyyâtinâ qurrata a'yunin waj'alnâ lil
muttaqîna imâman.
Achkurul Murida
Bismil ilâhi achkurul murîdâ Wa artajî bi fadlihil mazîdâ
Sa'altuhû an yut'hifal murîdâ Mim jûdihî mâ a'jazal-'adîdâ
Minal 'ulûmi wa minal arzâqi Fadlan wa min mahâsinil akhlâqi
As'alu bil-lâhî wa bir-rahmâni Wa bil muhaymini wa bil manâni
Lâ'ahtajtu nahwa ghayrihî fil 'umri Falâ arûmu minnatan lil ghayri
Innî 'ubaydun lil ghaniyyil wâlî Arjûhu lî wa kulla man yuwâlî
Huwwal 'azîzu ghayruhû zalîlu Wa huwwal karîmul wâhibul jalîlu
Arûmu lil ahbâbi kulla yusri Wal takfihim yâ rabbi kulla 'usri
Lâ darahum faqrun wa lâ yusallitu 'Alayhimul a'dâ'u yâ man yuqsitu
Rafa'tahum fadlan bi zikrikal 'azîm Fa'aghnihim turran bi fadlikal 'amîm
Hamaytahum 'an zikri kulli qayri Famla' qulûbahum bi kulli sirri
Malikhumud-diyâra wal amwâlâ Wa najjihim wa a'tihim anfâlâ
Aqim wujûhahum li dînikal qawwîm Wa mudda fîhim bifadlikal jasîm
Nilhum wa zidhum bi qadri çidqi Kulli murîdin wa bi qadri chawqi
Innî urîdu minka bal wa tarhamu Innî urîdu ba'du bal wa tarhamu
Laka wa minka thumma fîka kullamâ Talabtuhû wa anta tu'tîl hikamâ
Rajaytu innanî raja'tu minkâ Bi kulli mâ sa'altuhû ilaykâ
Hassin khawâtimal ûwlâ wâlûnâ Wa a'tinâ ma fâtal awwallînâ
Yâ man yujîbud-da'watal mud'tarri Fal takchifan mâ massanâ min durri
Muçalliyan 'alan-Nabiyyil Muçtaphâ Wa âlihî musalliman mucharrifâ
Et qu'ils soient des hommes qui suivent leur religion avec ces bienfaits dont tu les as honorés
Accordes leur tous tes moyens, accorde leur la santé et ne cesse de leur donner de plus en plus
Accorde tous ces bienfaits à mes bien-aimés pour ce qu'ils ne cessent de t'adorer
Ici a Taïba je m'occupe de choses de la vie quotidienne (terrestre, apparente)
Mais Toi, tu sais ce qu'il en est réellement (mon coté secret et mon côté apparent
Satisfais les souhaits de mes premiers compagnons comme de mes derniers
Ô Toi, qui est le Dernier et le Premier
Ecartes de mes bien-aimés tout malheur
Accorde leur, venant de toi, tes faveurs
Ne fais pas de mes compagnons des coursiers de cette vie terrestre éphémère
Car tout ce qu'on peut voir aujourd'hui dans cette vie est appelée à disparaître très vite
Ne leur tiens pas rigueur car ils ne pourront jamais te remercier à la hauteur de tes bienfaits
Car tout ce qu'on peut voir aujourd'hui dans cette vie est appelée à disparaître très vite
Fais d'eux des défenseurs de la vérité, des véridiques du droit chemin,
Des jeûneurs à tout moment, des suiveurs à jamais du droit chemin
J'atteste, je témoigne pour mes compagnons qu'ils ont engagé leur âme et leur richesse sur le
droit chemin.
Soit mon guide (wassila) et soit celui qui m'écarte toute difficulté (crainte, peur, malheur)
ainsi que pour toute ma communauté.
Sois pour nous Ô Toi le Premier, Ô Toi le Dernier, Ô Toi l'Apparent, Ô Toi le
Caché- un Allié et un Soutien en tout ; Tu es notre Maître. Quel bon Maître ! Quel
bon assistant !
2. Ô Allah, nous Te demandons par l'ouverture de celui qui la personnifie de nous octroyer
une ouverture parfaite. Nous Te demandons, par la complétude de celui qui la personnifie, une
belle fin.
4. Ô Allah ! Nous Te demandons le Paradis ainsi que tout ce qui y approche en parole et en
acte.
Et nous Te demandons de nous préserver de l'enfer ainsi que tout ce qui y rapproche en parole
et en acte
5. Ô Allah ! Nous implorons le pardon ; nous Te demandons de nous établir dans la paix et
d'instituer la paix entre les créatures et nous, une paix éternelle dans notre religion, dans notre
vie ici-bas et dans l'au-delà.
6. Ô Allah ! Nous Te demandons Ton Agrément, ainsi que celui de Ton prophète, Sayyidina
Muhammad (sas) ; nous Te demandons l'agrément des de nos Maîtres spirituels (Cheikh) ainsi
que celui de nos deux parents.
7. Ô Allah ! Établis la concordance entre nos désirs et Ton vouloir (Ta volonté) ainsi que ce
que Tu agrées.
8. Ô Allah ! Fais que notre choix soit en conformité avec la tienne et fais que nous n'ayons
aucune sollicitude envers autre que Toi.
Ô notre Seigneur, Créateur de tous les mondes, dresses-Toi entre nous et tous les êtres
malfaisants.
c. Ô notre Seigneur, ne dévies pas nos cours après nous avoir accordé la
droiture, et octroies-nous des biens procédant de Ta Miséricorde, Toi le Grand Donateur.
(C3.8).
d. Seigneur ! Nous avons entendu l'appel de celui qui a appelé ainsi à la foi : «
Croyez en votre Seigneur ! Et dés lors nous avons cru. (C3.193)
e. Seigneur, pardonne-nous nos péchés, efface de nous nos méfaits, et place
nous, à notre mort, avec les gens de bien. (C3.193).
f. Seigneur donne-nous ce que Tu nous as promis par Tes messagers. Et ne nous
couvre pas d'ignominie au Jour de la Résurrection. Car Toi, Tu ne manques pas Ta promesse.
(C3.194).
Et donnes-nous ce que n'avaient pas nos prédécesseurs Ô Toi qui exauce les prières du
besogneux.
Extirpes de nous tout mal
« J’ai interrogé Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) au sujet
de l’âme (Nafs), de l’esprit (Rouh), du cœur (Qalb) et du secret (Sirr). S’agissait-il de noms
différents pour un seul nommé ou pour plusieurs ?
Si on suppose que ces noms ne désignent qu’un seul nommé, alors pourquoi se
fatiguer à diversifier les noms ?
Si on suppose que chacun est dissocié de l’autre, cependant celui à qui s’adresse le
Discours Divin est bien l’esprit (Rouh), car c’est lui qui goûte au délice et à la douleur du
supplice ? »
Il nous a clarifié cela de façon convaincante, que la paix soit sur notre maître et notre
professeur, ainsi que la miséricorde d’Allah le Très-Haut et sa bénédiction.
Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a répondu comme suit :
« Sache que ces différents noms ne sont en réalité que pour un seul nommé qui n’a pas
de pluralité, mais les noms ne sont multiples qu’en fonction du degré de l’esprit (Rouh).
Ce qui clarifie cela est qu’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) a créé l’esprit humain de
la pure pureté de la Lumière Divine et son établissement provient des hautes nuées
Seigneuriales déversées (‘Amma Rabbani) et Il a fait habiter l’esprit à l’emplacement de
l’Esprit Vivifiant.
Là, il ne cesse de connaître parfaitement Allah le Très-Haut, en étant établi dans Son
Amour et Son Unicité, connaissant Ses noms et Ses qualités, sans être préoccupé par autre
que Lui. Il ne cesse d’être ainsi dans la pureté la plus totale, très éloigné de ce que peut
comprendre la raison.
Ainsi, le nafs n’existe qu’en tant que définition et non en tant qu’essence puisqu’il se
forme à partir de la rencontre de l’esprit avec le corps. Si jamais ils se séparent (l’esprit et le
corps) le nafs n’existe plus en tant que nafs qui n’est qu’une vapeur subtile.
Cette chose qu’on nomme nafs est la source des mauvaises moralités et des vices
maladifs tant qu’il impose son autorité sur la personne, car l’esprit est détenu entre ses mains.
Il ne se manifeste qu’en vue de l’agrément du nafs dans la perte totale et l’éloignement
complet de la Présence Divine. Cela se fait par la force lumineuse de l’esprit qui s’est
inversée en raison de son établissement dans les ténèbres du corps.
Ainsi, l’esprit est souillé par les impuretés et les saletés du corps et il est accaparé par
la fonction du nafs corrompu (Nafs Khabitha). Il devint alors un désobéissant à l’ordre
d’Allah. C’est le reflet de l’autorité du corps, celui-ci est de source ténébreuse, il provient de
l’eau et de l’argile et il est en état de consistance.
Le nafs commence alors à s’éloigner du mal et à se blâmer pour revenir vers la porte
du Généreux bienfaisant, il est alors appelé dans cette station « l’âme qui se blâme » (Nafs
Lawwama) car il se blâme de ce qu’il a négligé comme Droits d’Allah le Très-Haut.
Puis s’il apparaît à l’esprit la Lumière Divine qui la purifie en chassant de lui la
densité des péchés qu’on appelle les péchés capitaux (El Kaba-ir), il ne lui reste plus alors que
les infractions subtiles et mineures, il s’appelle dans cette station « un cœur » (Qalban). Il a
senti l’odeur de la Sainte Présence. Quelquefois il est pris par les Odeurs Sacrées de telle
manière qu’il éprouve de la nostalgie pour ce qu’il était lors de sa première existence.
De temps à autre, il est vaincu par la densité des ténèbres de sa nature acquise lors de
son établissement dans le corps, à ce moment-là, il a de la nostalgie pour ses désirs et le suivi
de ses passions. C’est parce qu’il est basculé entre ces deux états qu’on l’appelle « cœur ». Il
connaît les désirs, les attractions et il a tendance à s’y attacher, c’est pour cette raison qu’on
l’appelle dans cette station « cœur », en conséquence de ses changements permanents.
On l’appelle à ce degré « le Nafs apaisé » (Nafs Moutma-ina) mais il lui reste une
attirance vers autre qu’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) même si c’est licite et il reste en lui
une trace de déviance par rapport à la rectitude ainsi qu’une sorte de préoccupation dans
l’arrangement et le choix de ses propres intérêts.
L’esprit se nomme dans cette station « l’âme donnant satisfaction » (Nafs Mardiya)
car elle a perdu toute sensibilité et compréhension, il ne lui reste plus ni connaissance, ni
image, ni nom, il ne lui reste plus que la contemplation de la Vérité, dans la Vérité, pour la
Vérité venant de la Vérité.
Puis, s’il reçoit les Lumières de la Sainte Présence, qui induit à l’anéantissement
des orientations et l’ébranlement des expressions palpables, il est imprégné par cela
extérieurement et intérieurement. Lorsqu’il est irrigué par les Lumières de sa Sainte
Présence, il retrouve la pureté originelle dans le degré caché à l’exemple de la lumière
du soleil lors de son apparition sur la nuit. Il est appelé dans cette station « caché »
(Ikhfa) car il s’est éloigné de la perception de la raison et des pensées compréhensives.
Après quoi, il est dans une perpétuelle élévation à travers les stations, sans fin, au
cours de son existence ici-bas aussi bien que dans le Barzakh que dans l’éternité du Paradis
sans que son élévation ne prenne fin ou n’aboutisse.
À chaque station se révèlent à lui des Attributs d’Allah, Ses Noms, Ses Influx. Ainsi,
la station précédente par rapport à celle qui est nouvellement acquise n’est, en proportion,
qu’une goutte par rapport à l’océan.
Par conséquent, à chaque fois qu’il acquiert une station, il reçoit des influx
(Fouyoudat), des théophanies (Tajaliyat), des connaissances (Ma’arif), des sciences
(‘Ouloum), des secrets (Asrar), des ouvertures (Foutouhat).
À la question :
La réponse est :
Celui à qui s’adresse le Discours Divin est bien l’esprit (Rouh) car, comme nous
l’avons précisé, il représente le cœur et le Nafs lors de sa progression. Ce n’est pas non plus
au corps que s’adresse le Discours Divin car il est créé comme récipient pour l’esprit et
comme monture disponible lui permettant d’accomplir les devoirs qui lui incombent vis-à-vis
de son Créateur.
L’esprit est donc responsable, c’est lui qui accomplit le pacte, c’est lui qui est
récompensé ou puni, c’est lui qui vit dans le délice ou dans le tourment.
Après la mort l’esprit, dans le monde du Barzakh, est introduit dans un autre corps. Par
sa cause il goûte au délice comme au châtiment.
La preuve de ceci est dans la parole du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient
sur lui) qui a dit : « Les esprits des martyrs sont introduits dans les gésiers d’oiseaux
verts.» Ainsi que sa parole (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « Lorsque le
croyant meurt, on lui accorde la moitié du Paradis. »
La signification de ce hadith est que l’esprit séparé du corps n’aura que la moitié du
plaisir, l’autre moitié étant réservée au corps. Puisque l’esprit n’est pas introduit dans le corps
dans le monde du Barzakh, elle goûte ainsi au délice du Paradis sans sa présence. Elle n’a
ainsi que la moitié du plaisir c’est ce qui est exprimé dans le hadith par la moitié du paradis.
Cela est exclusivement réservé aux Connaissants et aux martyrs, le reste parmi les croyants
est voilé et n’a pas la possibilité de voguer au paradis, ils verront seulement leur place matin
et soir. »
Recherche et traduction par la Zaouiya Tidjaniya El Koubra d’Europe
Sommaire
Dawahiroul Rassa-il (lettre 3) ……………………………………………………………………
3
Le Lazim ……………………………………………………………………
8
Le Lazim du soir
…………………………………………………………………… 8
La Wazifa
…………………………………………………………………… 10
"RUHUL ADAB"
…………………………………………………………………… 15
Rabal Ibadi
…………………………………………………………………… 24
Doua’ou Wazifa
…………………………………………………………………… 26
Achkurul Murida
…………………………………………………………………… 28
http://www.tidjaniya.com/ www.houda.sn/
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