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Wird Tidjane PDF

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Guide du Mouride dans la Tarîqa Tidjane

Dawahiroul Rassa-il (lettre 3)


A lire quotidiennement pour quelqu’un qui aime Allah.

Au nom d'Allah, le Clément, le Tout - Miséricordieux, le Tout Puissant, l'Impérieux, le Fier.


Que la bénédiction soit sur le Prophète, serviteur d'Allah qui a dit : « Oh ! Fatima, fille de
Muhammad, auprès d'Allah, je ne peux rien faire pour toi. »
Après mes remerciements, je souhaite que mes salutations atteignent mes fils Ahmed Thiam
et Malick Sow, ainsi que toute personne qui verra cette note, parmi ceux qui se considèrent
comme disciples ou qui s'identifient à nous.
J'exhorte que cette lettre soit portée à la connaissance de tous.
Louanges et prières sur le Prophètes (PSL). Sachez que deux types d'individus ne font pas
partie des miens ni de la Tariqa Tdijane : les « mazjoubs » (initié qui adore Allah mais ne
respecte pas la Sunna) et le « saalik » (sympathisant non encore initié), s'ils [s'] arrêtent
chacun à cette station et mettent fin à leur ascension spirituelle.
En ce qui me concerne, vous savez, du reste, que celui qui désire être avec moi, doit suivre
ma voie par la parole et par les actes tout en respectant les recommandations d'Allah et en
s'abstenant de Ses interdits dans le visible et le caché. Il doit être animé d'une soif
inextinguible d'obtenir l'agrément d'Allah et de son Prophète (PSL).
Celui qui déclare être parmi mes disciples et s'adonne à des actes contraires à la pure et
noble Charia par l'accomplissement d'actes interdits et à la désobéissance aux
recommandations d'Allah, j'atteste devant Allah et je vous prends à témoin, que rien me
lie à celui-ci ; et par conséquent, je n'ai aucune responsabilité de maître sur lui.
Ô Allah, je me réfugie auprès de Vous et me désengage d'être son maître.
Allah a dit : « que ceux qui contreviennent à ses ordres fassent attention qu'ils ne soient pas
frappés d'une tentation ou qu'ils ne soient pas frappés d'un supplice (châtiment) douloureux »
(Sourate 24, Verset 21) et « revenez tous à Allah, Ô croyants !» (Sourate 24, Verset 31)
POUR CE QUE L'ON DIT DE MON DISCIPLE QU'IL EST UN RECIPIENT REMPLI
DES SECRETS DES TROIS STATIONS DIVINES, C'EST EXACT, MAIS QUI EST
REELLEMENT MON DISCIPLE PARMI VOUS ? IL EST PLUS RARE QUE LE
MERCURE ROUGE.
Ainsi je n'hésiterai pas à retirer l'autorisation de tout Mouqqadam qui autorise dans son
entourage, l'accomplissement d'actes interdits par Allah, sans qu'il prenne ses responsabilités
et fasse son devoir de faire respecter les dogmes religieux. S'il n'arrive pas à ramener les
fauteurs à l'ordre, qu'il s'exile alors vers Allah, Son Prophète (PSL) et vers nous.
Je jure par Allah que rien n'a freiné la marche de ces disciples vers Allah au point qu'ils
reviennent aux jouissances mondaines que leur manque de réchauffement du pacte qui
nous lie à eux ou leur longue attente de venir nous visiter.
Celui qui nous accompagne la plupart du temps finit par oublier le goût du plaisir charnel. Il
y'a ici, des jeunes qui ont oublié le goût des plaisirs, au point que certains parmi eux, oublient
même leurs épouses et ne vont vers elles que sur autorisation et par contrainte.
Voici en substance le profil de mon disciple ; celui qui ne se reconnaît pas dans cette
description n'en fait pas partie.
Il est obligatoire de retourner à Allah par la Tawba (repentir) en suivant les
recommandations, en évitant les interdits d'Allah et les actes répréhensibles, en se
contrôlant et en s'instruisant. Allah a dit au Saint des Saints (PSL) : « Dis, Allah, donne-
moi encore plus de savoir » (Sourate 20, verset 114).

Il sied au disciple ne pas interrompre sa marche vers Allah jusqu'à ce qu'il me rejoigne. S'il
constate que je n'ai pas de solution pour ses besoins en Allah, alors qu'il nous quitte pour un
maître dont le niveau en savoir est plus élevé que le nôtre.
Sachez, avec la Miséricorde d'Allah, que beaucoup de prêcheurs détournent les gens des voies
d'Allah, par leur manque de droiture. Celui qui se réclame d'Allah et œuvre à empêcher les
gens de suivre Sa voie, a défié Allah à un combat. Par son geste, il devient ainsi un partisan
du groupe opposé aux Saints.

Ainsi, il est obligatoire pour vous d'assister à nos enseignements, la plupart de votre temps
pour que vous appreniez la discipline nécessaire pour la marche vers Allah, comme vous avez
reçu l'essence de l'initiation « djazbou » gnostique. Celui qui suit ce conseil triomphera de
bonheur inestimable.
Il est obligatoire [à tout Mouqqadam] de lutter contre les actions malsaines de certains talibés,
par la main, la parole et/ou le cœur, comme l'a dit le Prophète (PSL) dans un Hadith. Celui qui
veut tirer profit, doit obligatoirement mémoriser tout ce qui émane de nous comme écrits et
conseils : lettres, poèmes ou proses. En ce qui concerne cette correspondance, sa
mémorisation est une obligation pour tout disciple ; celui qui la voit doit en avoir une
copie et la lire quotidiennement.

Accomplissez la prière, donnez la Zakat, jeûnez le mois de Ramadan et effectuez le


pèlerinage pour ceux qui en ont la possibilité. Donnez-en de vos biens, en guise d'aumône
pour Allah. Al Imam al Muslim rapporte dans un hadith que le Prophète (PSL) a dit : « la
purification représente la moitié de la foi ; dire Al Hamdoulilah remplit la balance dans l'Au-
delà. Subhâna-Llahi remplit l'espace compris entre les cieux et la terre ; la Salat est une
lumière ; la patience éclaire ; Le Coran est un argument en ta faveur ou à ton détriment.
Chaque matin tout homme œuvre pour son âme soit pour son salut ou pour sa perdition.

Allah Le plus Véridique a dit : « Allah ordonne la justice, la bienveillance et l'assistant aux
proches. Il défend les actes immoraux, les actes réprouvés ainsi que [le fait] de violer les
droits des autres... » (Sourate 16, Verset 90). Malheur et encore malheur à celui qui ne se
soumet pas aux lois d'Allah et de Son Prophète (PSL) avec un total consentement.
Toutefois, celui qui, après avoir reçu notre lettre, se repent et essaie de se corriger autant que
possible, c'est à lui que revient le bonheur dans les deux mondes et Allah pardonne les erreurs
antérieures. PAR CONTRE, CELUI QUI A LA LECTURE DE CETTE LETTRE NE SE
RESSAISIT PAS ET NE SE CRITIQUE PAS, J'ATTESTE DEVANT ALLAH ET JE
VOUS PRENDS A TEMOIN QUE JE ME DESENGAGE DE LUI. Et je ne m'écarte de lui
qu'après qu'Allah et Son Prophète (PSL) se soient déjà écartés de lui.

Je vous encourage à réciter beaucoup la prière « Salatoul Fatiha ». Je vous recommande de


bien garder les secrets en actes et en paroles. Ni divulguez pas les paroles propres aux gens
de la gnose divine. Soyez sur le droit chemin qui mène au Seigneur.
Sachez que tous ces désirs charnels, cités plus haut, que vous voulez suivre après avoir eu la
foi proviennent de Satan ou «Tâghoût». Allah a dit : « celui qui renie la tyrannie des fausses
divinités et croit en Allah, s'est effectivement accroché à l'anse la plus solide et sans crainte de
rupture. Allah est parfaitement Audiant et Sachant » (Sourate 2, Verset 256) Ahmad Thiam,
vulgarisez cette lettre, auprès de tous ceux qui se réclament de nous. Envoyez aux
responsables de chaque localité [mouqqadams] une copie qu'ils devront lire auprès des leurs
et de leur voisinage.

Je prie Allah que vous receviez ce message avec des cœurs purifiés et des entendements
réceptifs. Qu'Allah nous guide ainsi que vous tous.

Wasalam
Ibrahima Fils de El Hadji Abdoullah At-Tidjany

A Médina Kaolack (Puisse Allah la protéger de toute impureté, Amen)

En l'an 1349 de l'Hégire Source : La voix du disciple N°2, Novembre 2005

Le Wird Tidjane
Les conditions de la voie
Elle est basée sur 23 conditions :
1. Le Mouqadem qui donne l'affiliation doit être consacré dans sa fonction par le Cheikh
fondateur ou par un de ses représentants notoires.
2. Le candidat à la Tarîqa Tidjaniya ne doit pas avoir les oraisons des autres maîtres spirituels.
Il ne lui est pas permis d'avoir une autre voie et d'autres wird en même temps que celle-ci.
3. Interdiction de visiter les saints vivants ou morts, mais obligation d'avoir envers eux la plus
grande considération et le plus grand respect.
4. L'accomplissement des cinq prières, dans leur temps, en groupe, si cela est possible, et le
respect de la Charia.
5. Il faut aimer le Cheikh d'un amour puissant jusqu'à la mort ainsi que son successeur

6. La méfiance de la ruse d'Allah.


7. Il ne proférera jamais d'injures et ne manifestera jamais de haine ou d'inimitié à l'adresse du
Cheikh.
8. L'endurance dans l'accomplissement des oraisons Tidjani jusqu'à la fin de sa vie.

9 & 10. La nécessité de croire et de s'abstenir de toute critique.

11. Aucune personne non affiliée ne doit réciter les oraisons sans aucune autorisation spéciale
d'un Mouqadem ou Chouyoukh Tidjani.

12. Se regrouper pour la récitation de la Wadhifa, et chaque vendredi soir (après la prière du
'Asr) à la réunion solennelle pour réciter le Heïlala.

13. Il ne faut jamais réciter Jawaratoul Kamal sans les ablutions rituelles et les conditions
nécessaires.
14. Ne jamais rompre ses liens avec qui que ce soit et surtout avec les Co-disciples.

15. Il faut éviter toute négligence dans la pratique des oraisons, tel le fait de les accomplir
hors de leur temps légal sans une excuse valable (ou quelque chose de ce genre).

16. Il ne faut pas donner aux autres la permission de réciter les oraisons Tidjani sans avoir
l'autorisation authentique légitimant cet acte.

17. Respecter toutes les personnes affiliées au Cheikh (qu’Allah l’agrée) et surtout les grands
dignitaires de cette voie.

18 & 19. La propreté du corps et des habits si possible.


20. Il faut s'asseoir vers la Qibla pendant la récitation des oraisons sauf en cas d'exception
prévue, tel le voyage (même s'il est proche), l'assise en groupe.
21. Ne jamais interrompre la récitation pour d'autres paroles sauf en cas de force majeure.

22. Visualiser l'image du guide face à soi au début du Dhikr jusqu'à la fin.

23. Essayer de saisir le sens de ce que l'on récite, ou à défaut, distinguer les sons de la
récitation.

Sourate Al Fatiha

1. Bismi Allahi alrrahmani alrraheemi

2. Alhamdu lillahi rabbi al’alameena

3. Alrrahmani alrraheemi

4. Maliki yawmi alddeeni

5. Iyyaka na’budu wa-iyyaka nasta’eenu

6. Ihdina alssirata almustaqeema

7. Sirata allatheena an’amta ‘alayhim ghayri


almaghdoobi ‘alayhim wala alddalleena

Le Lazim
Le temps d’accomplissement :

Lazim du matin:

• Le temps préférable (Ikhtiyari) : Après Salat Soubh et jusqu'à la période


précédent le zénith (Douha El A'la).

• Le temps de nécessité : Jusqu'au coucher du soleil (Ghouroub).

Le Lazim du soir:

• Le temps préférable : Après Salat 'Asr jusqu'à celle du Icha.

• Le temps de nécessité : Jusqu'au Fajr.

Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit dans une lettre
adressée aux disciples de Guemar : « Le temps d’accomplissement du wird (Lazim) est large.
Celui de fin de journée, son temps va de la prière du ‘Asr jusqu’à l’heure du ‘Icha et toute
cette période constitue son temps préférable d’accomplissement. Celui qui l’a dépassé en
raison du travail, de la maladie, ou ce qui se rapporte à cela, le rattrape à n’importe quel
moment de la nuit qui lui est possible.

Le wird du début de journée a son temps préférable d’accomplissement qui va de la


prière du Soubh jusqu’au moment qui précède le Zénith (Douha El A’la) et celui qui a une
excuse valide, il le rattrape à n’importe quel moment de la journée ».

Il est rapporté dans Ifadatoul-Ahmediya que Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah


sanctifie son précieux secret) a dit : « Celui qui a devancé son wird du Soubh et qu’il a été
surpris par l’apparition du Fajr (l’aube) alors qu’il se trouvait dans sa récitation, qu’il le
termine ».

Il est aussi rapporté par Sidi Taïeb Sefiani dans Ifadatoul-l-Ahmediya que Seïdina
Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit : « Celui qui désire devancer le
wird du ‘Asr (c'est-à-dire le Lazim du soir) il ne peut que s’il a un empêchement à ce moment-
là, et qu’il le devance alors au cours de la nuit ».
Sidi Taïeb Sefiani rapporte dans Ifadatoul-l-Ahmediya que quelqu’un demanda à Seïdina
Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) sur le cas de celui qui est fiévreux :
doit-il faire tout de même son Lazim, il a dit : « Le malade a le choix pour l’évocation de son
wird sauf s’il en est capable ».

Depuis l’époque de Seïdina Ahmed Tîdjâni (qu’Allah sanctifie son précieux secret), ce
qu’il reçut du Prophète (Sws) et qu’il autorisa à transmettre à ses compagnons et qu’eux, à
leurs tours, ont transmis jusqu’à nos jours est :
A. Aouzou Billahi mina chaytani radjim.

B. La Sourate Al Fatiha 1 fois

C. La formule de demande de pardon « Astaghfiroullah » 100 fois

D. La formule de Prière sur le Prophète (Sws) 100 fois :

Salatoul Fatiha : Allâhumma çalli alâ Seïdina Muhammadinil-fâtihi lima ughliqa ; wal-
khâtimi limâ sabaqa ; nâçiril-haqqi bil-haqqi ; wal-hâdî ilâ çirâtikal-mustaqîmi wa 'alâ
âlihî haqqa qadrihî wa miqdârihil-'azîm.

De préférence, il faut utiliser la Salatoul Fatiha en raison de ses multiples mérites, mais il est
permis de la remplacer par une autre formule si on ne la connait pas ou qu’on est malade ou
en voyage ou qu’on travaille, et qu’on désire ainsi l’alléger. Dans ce cas, la formule que
conseille Sidi Arbi ibn Sa-ih (rda) dans son Boughiyat est : « Allâhumma salli wa sallim ala
Seïdina Mouhamadin wa ala alihi ».
Prononcer cette formule de transition méritoire entre la Salatoul Fatiha et La Ilaha Ila Alla):
« Soub-hana rabbika rabbil izzati amma yassifouna wa salamoun anlal moursalina wal
hamdoulillahi rabbil alamin ».
E. La proclamation de l’Unicité par la parole : « La Ilaha Ila Allah » 100 fois.

Il est un devoir de clôturer le 100ème grain par la formule « Seïdina Mouhamadou


Rassouloullahi anleyhi sallamoullah » Nb : (il existe des variantes de cette formule).

Prononcer cette formule de transition méritoire à la fin du Lazim:


Innal lahâ wal malaa-ikatahu yussalouna alâ nabiyi yaa ayuhal lazina amanou sallou
anleyhi wa sallimou tasliman sallal lahou anleyhi wa anla âlihi wa sahbihi wa salama
tasliman, Soub-hana rabbika rabbil izzati amma yassifouna wa salamoun anlal
moursalina wal hamdoulillahi rabbil alamin.

La Wazifa

Le temps d’accomplissement : La Wadhifa n’est obligatoire qu’une fois par jour. Le


meilleur moment pour l’accomplir est de le faire après le Maghreb. Son temps va du Asr
d’un jour jusqu’au Asr de l’autre jour, et son temps de nécessité s’étend jusqu’au Maghreb de
cet autre jour. C’est ainsi qu’agissait Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux
secret) à la fin de sa vie. En voici les piliers :
A. Aouzou Billahi mina chaytani radjim.

B. La Sourate Al Fatiha 1 fois


C. Astaghfiroullah al azimal lazi La Ilaha Ila houwal hayyul qayyum 30 fois.
D. La formule de Prière sur le Prophète (Sws) avec la Salatoul Fatiha 50 fois :

Salatoul Fatiha : Allâhumma çalli alâ Seïdina Muhammadinil-fâtihi lima ughliqa ;


wal-khâtimi limâ sabaqa ; nâçiril-haqqi bil-haqqi ; wal-hâdî ilâ çirâtikal-
mustaqîmi wa 'alâ âlihî haqqa qadrihî wa miqdârihil-'azîm.

Ici il est important de le faire avec la Salatoul Fatiha uniquement, et c’est même une
des conditions de validité de la Wazifa, on ne peut remplacer dans ce cas la Salatoul Fatiha
par une autre formule de prière.
Prononcer cette formule de transition méritoire avant l’autre pilier du Lazim (entre la
Salatoul Fatiha et La Ilaha Ila Allah):
« Soub-hana rabbika rabbil izzati amma yassifouna wa salamoun anlal moursalina wal
hamdoulillahi rabbil alamin » (Sourate 37 Saffat, versets 180-181-182).
E. La proclamation de l’Unicité par la parole : « La Ilaha Ila Allah » 100 fois.
Prononcer cette formule de transition méritoire entre La Ilaha Ila Allah et le Jawartoul
Kama):
« Seïdina Mouhamadou Rassouloullahi anleyhi sallamoullah »

F. La formule de Prière Jawaratoul Kamal :


Les conditions de récitation de la Jawaratoul Kamal :
a. La pureté : Du corps, des vêtements, de l’endroit et l'ablution à l'eau.

b. S’asseoir lors de la récitation de Djaouharatou-l-Kamel.


Sidi ‘Arbi ibn Sa-ih (qu’Allah l’agrée) dit dans son Boughiyat :

« Durant les voyages, on peut réciter les oraisons sur une monture, mais lorsqu’on
arrive à la Djaouharatou-l-Kamel, on doit descendre et la réciter en marchant avec la
condition toutefois que l’endroit où l’on marche soit pur. Certains compagnons (qu’Allah les
agrée) disent que le voyageur peut la faire en marchant et que lorsqu’il arrive à la 7e perle, il
s’assoit jusqu’à la fin de la récitation, pour moi (Sidi ‘Arbi) c’est le plus préférable sauf dans
les cas de nécessité telle la peur et Allah est le plus savant ».

Il est rapporté, dans El Ifadatoul Ahmediya, que Seïdina Ahmed Tîdjâni (qu’Allah
sanctifie son précieux secret) a dit : « Celui qui se purifie par le Tayyamoum ne doit pas
réciter Djaouharatou-l-Kamel, mais il la remplace par vingt Salat Fatiha lima ughliqa, car
elle ne peut se réciter que par la pureté à l’eau et sur un tapis pur qui peut contenir six
personnes ; le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et les quatre khalifes
assistent dès le septième Djaouharatou-l-Kamel ».
Seïdina Ahmed Tîdjâni (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit aussi dans une lettre :
« Pour celui qui n’arrive pas à apprendre la prière appelée Djaouharatou-l-Kamel qu’il
la remplace par vingt Salat Fatiha. »
Jawaratoul Kamal :
Allâhumma salli wa sallim alâ aynir rahmatir rabbâniyyati wal yâqoutatil
moutahaqqiqatil hâitati bimarkazil fouhoûmi wal ma'ânî wa noûril akwânil
moutakawwinati ââdammiyyi sâhibil haqqir rabbâniyyil al barqil asta'i bimouzoûnil
arbâhil mâliati likoulli moutagharridine minal bouhoûri wal awâni wa nôurikal lâmighil
lazî malata bihi kawnakal hâita biamkinatil makânî.
Allâhumma salli wa sallim anla aynil haqqil latî tatadjallah minha ourouchoul haqâiqi
aynil ma'arifil aqwami sirâtika attâmil asqami.
Allâhumma salli wa sallim anla tal'atil haqqi bil haqqil kanezil anzami ifâdatika minka
ilayka ihâdatin-noûril moutalsami Sallalahou anleyhi wa 'alâ âlihi salatane
tou'anrrifouna bi an iyya'ou.
Le Dhikr (hadara) du vendredi
Le temps d’accomplissement : Il ne s’accomplit que le vendredi, et seulement entre la
prière du 'Asr et du Maghreb, le meilleur moment étant de lier sa récitation à la venue
du Maghreb.
A. Aouzou Billahi mina chaytani radjim.

B. La Sourate Al Fatiha 1 fois


C. Astaghfiroullah al azimal lazi La Ilaha Ila houwal hayyul qayyum 3 fois.
D. La formule de Prière sur le Prophète (Sws) avec la Salatoul Fatiha 3 fois :
Salatoul Fatiha : Allâhumma çalli alâ Seïdina Muhammadinil-fâtihi lima ughliqa ;
wal-khâtimi limâ sabaqa ; nâçiril-haqqi bil-haqqi ; wal-hâdî ilâ çirâtikal-
mustaqîmi wa 'alâ âlihî haqqa qadrihî wa miqdârihil-'azîm.
Prononcer cette formule de transition méritoire avant l’autre pilier du Lazim (entre la
Salatoul Fatiha et La Ilaha Ila Allah):
« Soub-hana rabbika rabbil izzati amma yassifouna wa salamoun anlal moursalina wal
hamdoulillahi rabbil alamin » (Sourate 37 Saffat, versets 180-181-182).
E. La proclamation de l’Unicité par la parole : « La Ilaha Ila Allah » (600 - 1600).
Prononcer cette formule de transition méritoire à la fin de La Ilaha Ila Allah:

« Seïdina Mouhamadou Rassouloullahi anleyhi sallamoullah ».


Puis prononcer cette formule de fermeture méritoire à la fin de la Hadara:
Innal lahâ wal malaa-ikatahu yussalouna alâ nabiyi yaa ayuhal lazina amanou sallou
anleyhi wa sallimou tasliman sallal lahou anleyhi wa anla âlihi wa sahbihi wa salama
tasliman, Soub-hana rabbika rabbil izzati amma yassifouna wa salamoun anlal
moursalina wal hamdoulillahi rabbil alamin.

Devoirs de la Wazifa et de la Hadaratoul Jumha


Le non-accomplissement des points qui vont suivre n’entraîne pas la nullité des oraisons
appelées Wadhifa et Heïlala (ou Asr). Mais il faut savoir que ce sont des devoirs exigés et que
leur délaissement est une faute grave. C’est un signe qui montre que l’accomplissement des
préceptes de la Tarîqa est pris à la légère et il est à craindre pour telle personne qu’elle finisse
mal. Il est à l’exemple de quelqu’un voguant en mer qui négligerait les fuites de la coque de
son bateau, celui-là, s’il reste ainsi, son issue est forcément fatale.
Ces devoirs sont :
1. Les accomplir en groupe :

Concernant la participation éventuelle des femmes à l’assemblée, il faut savoir que cela n'est
permis que si deux conditions sont réunies :

a. La première, c'est qu'elles doivent y participer à l'écart du groupe des hommes


dans un endroit où elles ne peuvent voir ou être vues par eux.

b. La seconde est qu’il leur est interdit de réciter à voix haute et de se faire
entendre (tous les Dhikr des femmes se font à voix basse comme pour la
récitation du Coran dans les cinq prières obligatoires).
2. Réciter à voix haute :

Pour les femmes toutes les oraisons se font à voix basse, juste de quoi s'entendre elles-mêmes.
3. Se mettre en rang en veillant à bien aligner les rangs et à les compléter comme pour la
prière.

4. Faire concorder les voix et les sons avec celui du groupe de façon à ne pas les perturber
(si cela n'est pas possible alors il faut baisser sa voix en dessous des autres, mais
attention à ne pas se taire sinon on perd la récompense du Dhikr).

Réparation
1. Si on doute du nombre, on doit tout d'abord se baser sur la certitude (c'est-à-dire le
nombre inférieur) et quand on finit le Dhikr, on met l'intention de réparer (Niya Jabr)
et on récite 100 fois « Astaghfiroullah ».
Seïdina Ahmed Tîdjâni (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit : « Celui qui doute dans
le rajout ou la diminution qu’il construise sur la certitude puis il rajoute 100 Istighfar en
mettant l’intention de réparer, certes cela réparera » (Ifadatoul-Ahmediya).
2. Celui qui manque un pilier de l’oraison par oubli, par exemple en commençant par la
prière sur le Prophète (Sws), il reprend le pilier de l'Istighfar (demande de pardon)
puis fait celui de la prière du Prophète (Sws). Une fois complété l'ensemble de son
oraison, il répare avec 100 Istighfar en mettant l’intention de réparer. Par contre, si ce
manque est volontaire et non par oubli, alors l’oraison est nulle.
Celui qui rajoute au pilier dans le nombre par oubli, alors il répare en faisant 100 fois
l’Istighfar avec l'intention de réparation (Niya Jabr), si ce rajout est volontaire, alors l’oraison
est nulle.

Celui qui constate une ou plusieurs perles manquantes dans son chapelet avec lesquelles il
accomplissait ses oraisons, la règle est que s’il connaît le nombre de jours exact alors son
rattrapage est une nécessité. Par contre s’il ignore le nombre de jours alors certains ont
mentionné qu’il doit accomplir 600 fois « Astaghfiroullah » + 3 fois Jawaratoul Kamal
cela lui réparera tout manque et rajout.

3. Celui qui n’était pas en état de Présence (Houdour) lors de l’accomplissement d’un acte
obligatoire ou méritoire, il peut réparer cela en récitant 3 fois Jawaratoul Kamal avec
l’intention de réparer (Niya Jabr) après l’accomplissement d’un tel acte.
La Présence est l’âme des œuvres, c’est pourquoi les 3 Jawaratoul doivent être lues avec toute
la Présence possible comme l’a dit Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret). Cette
réparation de la Présence, par Jawaratoul, est particulière aux gens de cette voie, ainsi celui
qui répare son manque de Présence avec cette méthode, il lui est compté son adoration avec la
Présence et il est récompensé pour son adoration comme l’est le Connaissant plongé dans la
Présence Divine.
Si c'est l'heure de la prière la personne poursuit son Dhikr jusqu'à ce que l'Imam se lève pour
la prière, il repère le grain où il s'arrête et après la salutation finale de la prière il reprend
directement son Dhikr d'où il l'a arrêté, il doit prendre soin de ne pas parler entre temps.

"RUHUL ADAB": La Quintessence des


Bonnes Convenances

AU NOM DE DIEU LE CLEMENT LE MISERICORDIEUX.

Ainsi parle Ibrahima, fils de Cheikh El Hadji Abdallah Niass, lune de lumière et de valeurs
islamiques par excellence.
Après avoir prononcé le nom d’Allah et loué celui-ci ; ceci est une gratitude émanant de moi
envers l’ensemble de la communauté musulmane.
Adhérez à la voie de Cheikh Ahmad Tîdjâni.

La voie de Cheikh Tîdjâni est d’une grande pureté, pleine de grâce et de la miséricorde
d’Allah.

La voie de Cheikh Ahmad Tîdjâni est exclusivement fondée sur l’enseignement traditionnel
du prophète Mouhammad s.a.w. (la Sunna) et sur le Coran.
Et soyez assidus dans la pratique des prescriptions rituelles de cette voie de Cheikh Ahmad
Tîdjâni, le matin et le soir, ainsi que dans la pratique des chants du Vendredi.

C’est dans le respect du mode de pratique cultuelle de la voie Tîdjâne que vous atteindrez le
niveau d’élévation que vous recherchez.
Et que vous aurez la certitude de l’existence de Dieu.
Non, ce n’est pas par une simple et passive appartenance à la voie de Cheikh Tîdjâni (simple
initiation) que tu parviendras à l’obtention de ses valeurs.
Mais bien, plutôt par une fidélité perpétuelle, oui, c’est là que tu pourras accéder à ton
accomplissement.

Acquittes-toi de toutes les prescriptions méthodiques de la voie de Cheikh Ahmad Tîdjâni,


ainsi que de toutes les formules de bienséance qui s’y rattachent.
Honores donc tous les personnages importants de la voie et particulièrement ceux là qui y
sont parvenus au degré de guide spirituel. Et appliquez mes conseils.
Au moment de pratiquer les modes de dévotion du rite de la voie de Cheikh Ahmad Tîdjâni,
attaches toi à la plus grande politesse et sois décent en ta nature manifeste ou cachée.

Car c’est par la pratique d’une bonne éducation que l’homme fait son ascension jusqu’aux
plus hautes sphères spirituelles.
Au moment d’invoquer ou d’évoquer la divinité, représentes-toi dans ton cœur l’image de ton
guide, ainsi que celle de son maître spirituel à lui. Ceci est nécessaire, sans doute.

Prononces dans un état de parfait recueillement tous les mots ; dans une atmosphère adéquate,
ainsi que dans la solitude et Dieu, un jour, te viendras en aide.
Alors, recherches désormais un guide spirituel compétent, versé dans les sciences religieuses ;
généreux; dont le savoir fût complet et qui soit un conducteur parfait.
Et quand tu l’auras trouvé, assujettis-toi totalement et aveuglément, à ce saint, sans aucun
arrière pensé.
Sois à ses côtés aussi candide et aussi soumis que pourrait l’être un mort en instance de
lavage, cela perpétuellement et tu entreras en possession des secrets divins.
Que tes conceptions ne soient jamais contraires aux siennes, même s’il te semble droit que
cela puisse impunément être, car ce qui paraît être l’erreur passagère du guide vaut plus, pour
le disciple, que sa trompeuse et utopique clairvoyance.
Et ne prête plus jamais ton attention, en matière de connaissance qu’à ton maître.
Le disciple ne possède rien de meilleur en ce monde-ci que son maître spirituel.
Et qu’il sache que, en présence de son maître il est en la sainte compagnie du prophète
Mouhammad (saw) et d’Allah le très haut.
Mais jamais, tant que dans son cœur règnera la vision d’individus autres que son maître, il
n’accédera à la connaissance de Dieu, dis-je, sans aucun doute.
Sois fidèle à ton initiateur spirituel et tu recevras tous les mérites voulus.
Aimes le donc et sois sincère dans cet amour pour lui et tu auras droit à la miséricorde
d’Allah.

Et le taux de croissance des valeurs divines en toi-même équivaudra certainement au degré


d’amour que tu auras nourri pour ton guide spirituel ; ainsi que l’ont rapporté tous les élus de
Dieu.

Et recherches les compliments de ton guide dans la voie par n’importe quel moyen autorisé et
sois attentif à accomplir tous ses désirs.
Sois toujours satisfait de lui, même s’il t’irrite à te faire pleurer et saches qu’il ne fait que te
conduire dans le droit chemin.
Sois fidèle et dynamique dans la pratique des Cinq prières, afin que ne t’arrivent pas des
imprévus ainsi qu’une éventuelle diminution.
Que les joies éphémères ne te détournent pas de celles que tu peux obtenir auprès de ton
seigneur, de qui nous devons nous garder de critiquer les actions.
Si alors tu vois les hommes te maltraiter, ne t’en offusques surtout pas, mais saches seulement
que c’est pour chercher à connaître ton seigneur que celui-ci te créa.
Fuis loin des méfaits en provenance des profanes et ne cherches jamais à leur porter un
quelconque préjudice, mais plutôt, penches vers la voie de ton seigneur.
Et s’il t’arrive d’être confronté à une série d’épreuves, endures-les donc, et sois patient dans ta
fidélité à Dieu car,
La joie qui succédera à tous tes maux est imminente !
Parce que, à toute nuit succède un jour et que, derrière toute difficulté se trouve une facilité.

Ou mieux, derrière toute difficulté se trouve deux facilités, parole que nous tenons du
prophète Mouhammad (Sws).
Conscient de la justesse de ces conceptions, tu te dois d’être totalement soumis aux divines
décisions.

Et si en vain, toujours, tu as poursuivi les biens de ce monde, ne t’en affliges nullement car il
se peut qu’il se trouvât toujours, relatif à ta richesse, quelque malheur à l’affût, et connu de
Dieu seul, comme cela arrive souvent.
Si l’homme pouvait être conscient du degré de miséricorde d’Allah.
Il supporterait aisément toutes les épreuves que celui-ci lui fait subir.
Et ne recherches honneur et mérite qu’auprès de ton seigneur à qui ces deux attributs là
appartiennent.

Sans te vanter, jamais, des biens que Dieu t’a offerts, et aie plutôt la fierté d’avoir en lui ton
maître,

Si tu es un homme de raison, si tu es intelligent !


Parce qu’il est vrai que tout don, un jour disparaîtra, afin que subsiste alors, tout seul, le
donateur, de toute éternité !
Et ne méprises jamais un musulman, car, en étant peut être beaucoup plus méprisable que lui,
tu fus toi-même dispensé de mépris !
Saches que nombreux sont les poussiéreux et loqueteux qui, par leur simple volonté
obtiennent d’Allah tout ce qu’ils désirent.
Et ne commets d’acte nuisible contre aucun musulman, serait-il sur le pied de te nuire lui-
même.

Toutes les créatures étant serviteurs de Dieu, ne porte jamais offense à l’une seule d’entre
elles.
Car tu ne voudrais sûrement pas que ton serviteur fût tout le temps outragé; et crains ton
seigneur Dieu.
Sois constant dans la crainte de Dieu et dans le souvenir de la mort. N’oublie pas que tu
subiras l’interrogatoire !
L’accession à la connaissance devant toujours apparaître au premier plan de tes
préoccupations, il te faut nécessairement connaître tous les préceptes de la loi divine.

Je jure, sur ma vie, que la connaissance elle-même préside à toutes les actions, comme le dit
le prophète Mouhammad (saw), la meilleure des créatures.
O toi, pèlerin sur la voie de la connaissance de Dieu ; fais de ton mieux afin d’entrer en
possession de quatre types de connaissance dont la première se trouve être,
fondamentalement, l’accession à la connaissance du Dieu suprême.
En deuxième lieu tu devras connaître la divine loi de dévotion ; cette seconde connaissance
étant la seule capable de valider la première.
Il te faudra en troisièmement tout faire pour cerner la réelle nature de l’âme ; de même que
ses pièges et traîtrises au détriment de l’esprit.
Car l’âme possède un défaut ; le cœur lui aussi a un défaut et l’esprit aussi en a un, sans le
moindre doute possible.
En quatrième et dernier lieu il te faudra entrer en connaissance des qualités de la bienséance
et saches que celle-ci demeure être la porte et le bagage essentiel de celui qui recherche Dieu.
Aussi, sois humble, sans croire que ton humilité soit synonyme de bassesse.
Si dans un peuple apparaissent la connaissance ; la richesse et la prospérité, le bas accent de la
pauvreté s’en trouve ainsi banni.
De même, si dans un peuple, apparaissent l’ignorance ; la sécheresse et la pauvreté, le haut
accent de l’expansion s’en trouve écarté.
Ceci est une métaphore d’une grande subtilité. A toi d’essayer d’en saisir la réalité.
L’eau en ruissellement ne se forme point en lacs sur des collines ni sur les arbres, mais plutôt
dans les bas fonds.
Ne te fies jamais aux appâts alléchants de ton âme ; n’espères qu’en ton seigneur Allah et ne
crains que lui, car tout autre que lui n’est que pur néant.
Et ne soit nullement orgueilleux ô mon frère et ne sois ni méchant ni vaniteux et recherches
ton seigneur !
Ne sois vaniteux ni à cause de ta connaissance, que de ton rang social ; de tes gens, ou d’une
quelconque suprématie dévotionnelle.
Car l’infidélité, quand elle est source de repentir et de soumission vaut mieux que la piété qui,
en fin de compte donne naissance dans l’orgueil, à l’abaissement.
Echapper à tous ces maux ne te sera possible que si, comme guide tu obtiens un homme droit
et de haute connaissance.
Accroches toi donc à la corde des élus de Dieu si tu t’élèves jusqu’aux plus hauts mérites.
Et le meilleur des guides spirituels est, de l’avis général des véritables érudits de l’islam, notre
vénérable maître aux immenses qualités, Cheikh Ahmad Tîdjâni.
Cheikh Ahmad Tîdjâni est bien le relais obligatoire par où passent, sans exception tous les
connaissants de Dieu.
Il est leur base ; leur conducteur et, pour eux, l’astre solaire !
Sa voie est la meilleure de toutes et cela de l’avis unanime de tous les hommes de savoir, sans
controverse.
Il est donc indigne d’associer sa voie ou de la comparer à n’importe quelle autre voie. Et celui
qui agit ainsi est dans la voie de la perdition.
Et pareil associationniste aura certes menti quant à sa tentative de comparaison et puis ensuite
envers Allah le très haut.
Je dis que le rite d’invocation et d’évocation de Cheikh Ahmad Tîdjâni est le meilleur de son
genre.
Persistes donc dans son observation et si tu consens à le faire, je jure par mon existence que
cette méthode ira t’illuminant et te mènera jusqu’à Dieu.
Et récites continuellement toutes ces litanies qu’on appelle : « Hisbou Tadrou’i ; Salatoul
Fatiha ; Allâhumma Aleyka ; Al Fatiha» et autres litanies secrètes que détiennent des piliers
de cette voie, si celles-ci, toutefois, existent.
S’agissant des valeurs réelles des connaissants et de leurs secrets, on les pourra obtenir
beaucoup plus facilement par une vénération sincère et agissante que par de furtives auditions

On les pourra aussi obtenir par un attachement à la pratique de toutes les prescriptions, de
façon perpétuelle.
O toi qui es sincère dans l’amour de ton guide, n’évoques jamais en sa présence le mérite
d’autres maîtres spirituels.
Et ne le suis jamais dans le seul but d’entrer en connaissance de ses secrets de façon indigne,
car les secrets des saints ne s’obtiennent par à partir de leur éloquence.
En lui restant fidèle cependant, il se peut bien que tu accèdes à tes désirs.
Il se peut bien que tu reçoives aussi, par une contagion de sa proximité, ainsi par une fervente
humilité toutes les valeurs voulues. Et saches qu’auprès des saints hommes, un tel cas est
courant.
Celui qui a vécu sans connaître Dieu a vécu pour rien. Dieu a dit : « Je n’ai créé les hommes
et les djinns que pour qu’ils m’adorent. » et : « J’ai créé les créatures pour qu’elles m’adorent.
»
Par le mot «adorer» il faut comprendre que toutes les créatures doivent le connaître de la
manière dont Dieu l’entend !
Ne diminues jamais ton activité dans la recherche de la connaissance et, alors, tu seras surpris
par le miracle de la proximité d’Allah ainsi que de son immanence.
Car Dieu est apparent en toutes choses ; sur toutes choses ; dans toutes choses ; avant et après
toutes choses éternellement !
Si ton désir est de multiplier ta foi en ton seigneur, tu es tenu de te repentir et de purifier tes
actes.

Je te déconseille de haïr un musulman qui n’est pas en train de porter atteinte à l’observation
des lois d’Allah.
Je te conseille de faire des prières surérogatoires dans la nuit ; de jeûner le plus souvent ; de te
nourrir légalement et de faire le bien.
Sois toujours généreux envers tes proches et recherches la compagnie des justes dans le
sentier d’Allah.
Car l’homme suit la religion de son ami pour ainsi devenir un homme de bien ou de mal,
suivant la valeur de ladite religion.
Et souviens-toi de la balance des actes au jour du jugement dernier.
Souviens-toi du jour où seront répartis entre les créatures les livres qui renseigneront chacun
sur ses actions passées.
Et souviens-toi tout aussi bien du châtiment de l’enfer.
Souviens-toi aussi du Paradis ; des femmes ravissantes qui s’y trouvent, ainsi que des belles
maisons en son sein.
Sers-toi de toutes les formules d’absolution de péchés, dont en premier lieu la récitation
continuelle de la prière de l’ouverture (Salâtoul Fâtihi) ;
Les dix litanies sept fois répétées, (Moussabbatou), plus l’appel à la prière ainsi que toutes les
formes de récitation du nom d’Allah émanant de la voie de Cheikh.
La prière de glorification et aussi la récitation du Coran.
Pratiques sans faute tous ces conseils que je te donne.
Absolvent les péchés le fait de faire une prière surérogatoire de deux Rakkâs ; d’aller souvent
à pied à la mosquée ;
De faire des ablutions complètes ; de conduire un aveugle et de contenter quelqu’un.
Le mérite d’une seule seconde de réflexion en Dieu équivaut au nombre des vagues de
l’océan.
Et le fait de se congratuler efface aussi les péchés.
Demeures ferme dans l’accomplissement de ces conseils.
Effacent aussi les péchés, le fait de jeûner durant le mois de Ramadan ; de faire des prières
surérogatoires ;

D’aller en pèlerinage à la Mecque ; à l’Umra ; de faire l’aumône dans la pénombre aux gens
pauvres, avec des biens légaux ; d’apprendre le Coran aux enfants et de faire ses prières en
communauté, toutes choses qui sont écrites dans les livres des anciens maîtres spirituels.
Apprends à connaître les défauts qui durcissent le cœur, dont en premier lieu celui de vouloir
toujours être à l’avant.
En second lieu de s’adonner au jeu.
Troisièmement, de verser dans la calomnie.
Quatrièmement de fréquenter les mauvaises compagnies ; ainsi que toutes sortes d’autres
défauts tels que d’opérer la scission entre les musulmans ; d’être un homme de mauvaise foi
et esclave des plaisirs de l’âme.
Fuis les utopiques opportunités du monde, ne t’assujettis pas à lui.
Restes donc le plus souvent cloîtré dans ta chambre et fuis la proximité des grands-places.
Ne vas pas dans les lieux où se tiennent les discussions profanes.
Fermes donc tes yeux sur les défauts des hommes et ne recherches pas ces défauts.
Donnes en aumône de tes biens à cause de la face de ton seigneur et visites perpétuellement
les mausolées des saints hommes.
Ne te fies jamais à ta propre programmation des choses et soumets-là a la validation de ton
seigneur.
Ainsi donc voilà ma générosité envers l’ensemble des musulmans, brièvement résumée,
compte tenu de l’entendement et de la patience du lecteur ; écrite en l’an mille trois cent
quarante deux de l’hégire et que je nomme « L’esprit de la bienséance »

Parce que, ce poème englobe tout ce qui est connaissance en matière de sagesse et de bonne
éducation.

Je prie tous les érudits de comprendre que l’existence d’une éventuelle erreur dans ce poème
est pardonnable dans la mesure où les vingt et un ans d’âge de l’auteur que je suis, témoignent
d’une relative précocité à produire ce travail.
O seigneur, je te supplie, au nom du meilleur des prophètes, de faire profiter ce poème à
l’ensemble de la communauté musulmane.
Fais que ce poème soit une sainte contribution à la connaissance de ta face glorieuse, ô toi le
subtil, le clément et tout miséricordieux.
Que le fait que moi qui l’ai créé je sois noir des pays noirs, ne t’empêche pas de lire et de
profiter des bienfaits de ce poème.
Car Allah, possesseur de la grâce accorde celle-ci à qui il veut !
Ainsi que le disait un très saint serviteur du prophète Mouhammad (saw), le Cheikh
Ahmadou Bamba : « La couleur noire de la peau humaine ne peut être cause
d’inintelligence ou d’inattention.»
O seigneur, ô seigneur, au nom des mérites du conducteur des guides, garde nous des méfaits
de tous nos ennemis.
Accordes-nous gracieusement une complète connaissance de Dieu et exauces tous nos
souhaits, au nom du meilleur des prophètes,
Et dissimules nos défauts dans le voile magnifique de ta magnificence, et domines nos
ennemis par ta majestueuse domination !
Louanges à Dieu qui m’a aidé à produire ce poème, lui Le meilleur de tous les maîtres !
Que la paix et la miséricorde d’Allah soient sur le meilleur choix divin au dessus de toutes les
créatures, ainsi qu’à sa famille et sur ses compagnons,
Tant que dans la persévérance de leur recherche de connaissance divine, des musulmans
accéderont à la félicité du dévoilement.

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Rabal Ibadi

Rabbal 'ibâdi ghâfiraz-zunûbî wa qâbilat-tawbi lit-taqbal tawbî

Bi tayba ji'tuka illâhî tâ'ibâ wa tâliban wa khâdi'an wa â'ibâ

Bi manzilin mubârakin tunzilunî wanfa' hunâ jamî'a man qaçadanî

Ajri fuyûdal 'ilmi wal arzâqi li zumratî wa hadhdhiban


akhlâkhî
Nâlat humul aswâ'u qâçûl mihanâ fadârikanhum wa akthir minanâ

Zalat li ba'din minhumul aqdâmu faltasma'an lahum fafîka hâmû

Layyin lahum man layyanal hadîdâ liman aradta warfa'il quyûdâ

Narâhum fil basti war-rakhâ'I ûlîd diyânati ma'al âlâ'i

Yumnan was-çihatan wa bazlan zâ'idâ suqhâ li ah bâbî wa abqâ 'âbidâ

Min taybatin usdî ilâ zawâhiri wa anta tadrî bâtinî wa zâhirî

Nâlal munâ man qad atânîl awwalâ wa âkhiran yâ âkhiran yâ awalâ

Zâla 'anil ahbâbi kulla dayrin wa qad atâhum minka kulla khayrin

Lâ darahum tanâfusun fil fânî idh kulla mâ yarawna 'înan fânî

Ayyidhum idh khalla kuf'un-ni 'ami wa najjinâ min ghadabin wa niqami

Muçaddiqîna mutaçaddiqîna was-çâ'imînad-dahra hâfizînâ

Bâ 'ûn nufûsa thamma wal amwâlâ kal mu'minîna habadha ahwâlâ

Ajib ayâ rabbi bi sirrid-dhâtti wa sirril asmâ'i was-çifâti

Rabbi ayâ rabbi fa tammim fi'lâ mâ qad qaçadtu ay turîhim naylâ

Kamâ ajabta kulla 'abdin sa'alâ fîmâ madâ fa hakhiqqannal amalâ

Antal lazî tarzuqu man tachâ'u matâ tachâ kamâ tachâ mâ châ'u

Wa anta akramu wa anta arhamu wa anta ajwadu wa anta arhamu

Antal ghaniyyul qâdirul murîdu wa lâ yakûnu ghayra mâ turîdu

Nazra lutfin thumma 'itfin kâfî idh annakal hayyul wadûdul kâfî

Tuqallibul a 'yâna bil a 'yâni fal tarfa 'il aqwâma fî azmânî

Khirlî çahban fudalâ wa khirli min kulli chay'in khayruhû wa kun lî

Yâ rabbi bil hâdî wa çahbil hâdî fal takfi çahba kulla charrin ghâdî

Rabbal amîni a 'ti bil amîni kulla matâlibî li kulli 'îni

A'til 'ubayda bughyatan wa 'ajjailâ lî bil ijâbati uhibbul 'ajalâ

Limâ ta 'awwadtu urânî niltu kulla matâlibî wa innî fuwtu

Mâ qattu ubtu kh'iban min rabbi bal kulla mâ ubtu chakartu awbî

Ni 'mahû fî zâhirin wa bâtinin asbagha lî fil ghaybi wal mawâtini

Zâla takaddurî wa zâka a 'zamu mawhibatan wahabahâ man yukrimu

Ladâ hawâlay taybatin fal tatrudâ kulla churûrin abadan wa sarmadâ

Yâ rabbi çalliyan 'alal Mukhtâri wa âlihî was-çahbihil akhyâri

Ni'mas-chafî'ul Muçtafâ wa ni'mâ liyal wassîlatu azâlal ghammâ.


Doua’ou Wazifa

Allahumma, antal awwalu falaysa qablaka chay-un. Wa antal aakhiru falaysa bahdaka chay-
un. Wa antaz zâhiru falaysa fawqaka chay-un .Wa antal bâtinu fa laysa dûnaka chay-un.

Fa kun lanâ, yâ awwalu, yâ âakhiru, yâ zâhiru, yâ bâtinu, waliyan wa nasîran Anta mawlânâ,
fa nihmal mawlà, wa nihman nasîr.

1. Allahumma Innâ nas-aluka bi-fâtihiyyatil fâtihati, al fat-hat tâmma. Wa bi-


khatimiyyatil khâtimi, husnal khitam.

2. Allahumma innâ nas-aluka minal khayri kullahû, âjilahû wa âjilahû, ma alimnâ minhu,
wa mâ lam na-alam.

Wa naounzou bika minach charri kullihi, âjilihi wa âjilihi, ma alimnâ minhu wa mâ lam na-
alam.

3. Allahumma innâ nas-alukal jannata wa mâ qarraba ilayhâ min qawlin wa amalin.

Wa naounzou bika minan nâri wa mâ qarraba ilayhâ min qawlin wa amalin.

4. Allahumma innâ nas-alukal awfa wa âfiyata wal mu-âfâta, dâ-imata fid dîn, wad dunyà,
wal âkhirati.

5. Allahumma innâ nas-aluka ridâka, wa ridâ nabiyyika, wa ridal ach-yâkhi, wa ridal


wâlidayni.

6. Allahumma idjal mâ nuhibbu fî ma tuhibbu wa tardaa.

7. Allahumma idjal ikhtiyârika fî ikhtiyâranâ. Wa lâ tadjal illà ilayka id-tirârânâ.

Yâ rabbanâ, yâ khaliqal awâlim Hul baynanâ wa bayna kulli zâlim


Wajzi likulli man ilaynâ ahsana Wa zajihi annâl jazà-al ahsan.

Allâhumma irfa annâl-jahda wal jû'a wal-'urya

wakchif 'annâ minal balâ'i mâ lâ yakchifuhâ ghayruka.

Allâhumma farrij 'an ummati sayyidinâ Muhammadin çallal-Lâhu 'alayhi was-sallam.


(3fois)

a. Rabbanâ âtinâ fîd-dunyâ hasanatan wa fil-âkhirati hasanatan waqinâ 'adhâban-nâri.

b. Rabbanâ lâ tuwâkhidhnâ in nasînâ aw akhta'nâ, rabbânâ wa lâ tahmil 'alaynâ içran


kamâ hamaltahû 'alal-lazîna min qablina, rabbanâ wa lâ tuhammilnâ mâ la taqata
lanâ bihî ; wa'fu 'annâ waghfir lanâ warhamnâ anta mawlânâ fançurnâ 'alal qawmil
kâfirîna.

c. Rabbanâ lâ tuzigh qulûbanâ ba'da idh hadaytanâ wa hab lanâ min ladunka rahmatan
innaka antal wahhâb.

d. Rabbanâ innanâ Sami’nâ munâdiyan yunâdî lil imâni an âminû bi rabbikum fa


âmannâ.

e. Rabbanâ faghfir lanâ dhunûbanâ wa kafir 'annâ sayyi'âtinâ wa tawaffanâ ma'al


abrâri.

f. Rabbanâ wa âtinâ mâ wa'adtanâ 'alâ rusulika wa lâ tukhzinâ waymal qiyâmati


innâka lâ tukhliful mî'âda.

g. Rabbanâ zalamnâ anfusanâ wa in lam taghfir lanâ wa tarhamnâ la nakûnana minal-


khâsirîna.

h. Rabbanâ âtinâ min ladunka rahmatan wa hayyi' lanâ min amrinâ rachadan.

i. Rabbanâ hab lanâ min azwâjinâ wa dhurriyyâtinâ qurrata a'yunin waj'alnâ lil
muttaqîna imâman.

9. Allâhumma ighfir lihayyinâ wa mayyitinâ, wa kabîrinâ waç-çaghîrinâ, wa


dhakarinâ wa unsânâ, wa hurinâ wa 'abdinâ, wa hâdirinâ wa ghâ'ibinâ, wa tâ'i'inâ
wa 'âsînâ. Âmîn. Salatoul fatiha (1fois)

Achkurul Murida
Bismil ilâhi achkurul murîdâ Wa artajî bi fadlihil mazîdâ
Sa'altuhû an yut'hifal murîdâ Mim jûdihî mâ a'jazal-'adîdâ
Minal 'ulûmi wa minal arzâqi Fadlan wa min mahâsinil akhlâqi
As'alu bil-lâhî wa bir-rahmâni Wa bil muhaymini wa bil manâni
Lâ'ahtajtu nahwa ghayrihî fil 'umri Falâ arûmu minnatan lil ghayri
Innî 'ubaydun lil ghaniyyil wâlî Arjûhu lî wa kulla man yuwâlî
Huwwal 'azîzu ghayruhû zalîlu Wa huwwal karîmul wâhibul jalîlu
Arûmu lil ahbâbi kulla yusri Wal takfihim yâ rabbi kulla 'usri
Lâ darahum faqrun wa lâ yusallitu 'Alayhimul a'dâ'u yâ man yuqsitu
Rafa'tahum fadlan bi zikrikal 'azîm Fa'aghnihim turran bi fadlikal 'amîm
Hamaytahum 'an zikri kulli qayri Famla' qulûbahum bi kulli sirri
Malikhumud-diyâra wal amwâlâ Wa najjihim wa a'tihim anfâlâ
Aqim wujûhahum li dînikal qawwîm Wa mudda fîhim bifadlikal jasîm
Nilhum wa zidhum bi qadri çidqi Kulli murîdin wa bi qadri chawqi
Innî urîdu minka bal wa tarhamu Innî urîdu ba'du bal wa tarhamu
Laka wa minka thumma fîka kullamâ Talabtuhû wa anta tu'tîl hikamâ
Rajaytu innanî raja'tu minkâ Bi kulli mâ sa'altuhû ilaykâ
Hassin khawâtimal ûwlâ wâlûnâ Wa a'tinâ ma fâtal awwallînâ
Yâ man yujîbud-da'watal mud'tarri Fal takchifan mâ massanâ min durri
Muçalliyan 'alan-Nabiyyil Muçtaphâ Wa âlihî musalliman mucharrifâ

Traduction Rabbal Ibadi

Seigneur de tous les serviteurs, l'accueillant au repentir.


Toi qui acceptes le repentir, acceptes nos repentances

De Taïba, je viens me repentir auprès de Toi


Accordes moi tes bienfaits immenses, je me soumets (m'humilie, me prosterne) devant toi, je
retourne en toi.

De par ce débarquement béni dont tu m'as gratifié ici à Taïba


Accorde tes bienfaits à toute personne qui vient vers moi.
Fais abonder toute science et toute richesse vers l'ensemble de mes compagnons, (de mes
disciples)
Eduque mon comportement (cour) ainsi que ceux de l'ensemble de mes compagnons, (de mes
disciples) de la meilleure manière qui soit
Mes compagnons qui ont pêché et qui sont confrontés aux vicissitudes de la vie (épreuves
imposées par toi)
Sors les de ces pêchés, de ces épreuves et accorde leur grandement tes bienfaits

Certains d'entre eux ont transgressé


Pardonne leur car malgré tous leurs actes, ils sont constamment dirigés vers Toi.

Adoucis leur vie comme tu as ramolli le fer (au prophète Daoud).


Et comme tu l'as adoucie à qui tu veux, Ecarte de leur chemin les épreuves
De telle manière qu'on les voit toujours dans l'abondance et la félicité

Et qu'ils soient des hommes qui suivent leur religion avec ces bienfaits dont tu les as honorés

Accordes leur tous tes moyens, accorde leur la santé et ne cesse de leur donner de plus en plus
Accorde tous ces bienfaits à mes bien-aimés pour ce qu'ils ne cessent de t'adorer
Ici a Taïba je m'occupe de choses de la vie quotidienne (terrestre, apparente)
Mais Toi, tu sais ce qu'il en est réellement (mon coté secret et mon côté apparent
Satisfais les souhaits de mes premiers compagnons comme de mes derniers
Ô Toi, qui est le Dernier et le Premier
Ecartes de mes bien-aimés tout malheur
Accorde leur, venant de toi, tes faveurs
Ne fais pas de mes compagnons des coursiers de cette vie terrestre éphémère
Car tout ce qu'on peut voir aujourd'hui dans cette vie est appelée à disparaître très vite
Ne leur tiens pas rigueur car ils ne pourront jamais te remercier à la hauteur de tes bienfaits
Car tout ce qu'on peut voir aujourd'hui dans cette vie est appelée à disparaître très vite
Fais d'eux des défenseurs de la vérité, des véridiques du droit chemin,
Des jeûneurs à tout moment, des suiveurs à jamais du droit chemin
J'atteste, je témoigne pour mes compagnons qu'ils ont engagé leur âme et leur richesse sur le
droit chemin.

Comme l'avaient fait les premiers croyants avec le prophète


Par le secret des noms et par le secret des attributs (formes).
Accepte, par le secret de ton être, ces prières que j'ai formulées
Seigneur, Ô seigneur, complète les œuvres
Que je fais et accorde leurs tes grâces et bienfaits jusqu'à ce qu'ils le voient et qu'ils puissent
te remercier à Ta juste valeur

Exauce mes prières comme tu l'avais fait pour mes prédécesseurs


Accède à mes souhaits et montre que tu les as accepté
Tu es celui qui accorde rétribution à qui tu veux, au moment où tu veux
De la manière dont tu veux et avec ce que tu veux
Tu es le Grand, le Miséricordieux
Le Généreux, le Connaissant

Tu es celui qui a tout, le Fort (Détenteur de la puissance)


Celui vers qui on se dirige, ne peut se réaliser que ce que tu désires

Regarde-nous avec une douceur et une miséricorde suffisantes


Car tu es le vivant, le bien-aimé
Toi qui parfais les êtres par les êtres

Elève l'ensemble de la communauté de mes époques


Choisis pour moi les meilleurs compagnons
Choisis pour moi en toute chose le meilleur et deviens mon tout
Seigneur, je te demande par l'intercession du guide (Prophète) et de ses compagnons
Que Tu écartes du chemin de mes compagnons toute difficulté (malheur)
Seigneur, accepte (accorde moi) par l'intermédiaire de Al Amîn (le prophète)

Toutes mes demandes à toutes époques (ici et l'au delà)


Accorde à ce serviteur (Baye) toutes ses aspirations et fais le de manière rapide
Car j'aime que tu accèdes à mes demandes rapidement

Tu m'as habitué à accéder rapidement


A toutes mes demandes, c'est ainsi que j'ai prospéré
Je n'ai jamais demandé, en une nuit, à mon Seigneur quelque chose que je n'ai pas obtenu
Je remercie en tout temps ( ?)
Le seigneur m'a accordé ses faveurs apparentes et cachées
Il me les a accordé bien avant (dans une époque antérieure à aujourd'hui)
Enlève moi toutes mes peurs (craintes, difficultés) car c'est la plus grande des faveurs

Que tu puisses accorder à quelqu'un qui reçoit Tes bienfaits


Aux alentours de Taïba (pris dans le sens plus large), écarte
Toute difficulté de manière définitive
Seigneur, prie sur le l'élu (le prophète)
Sur sa famille et ses compagnons qui sont l'élite des hommes
J'accepte comme bienfait que l'intercesseur, l'élu le prophète

Soit mon guide (wassila) et soit celui qui m'écarte toute difficulté (crainte, peur, malheur)
ainsi que pour toute ma communauté.

Traduction Dou ‘a Wazifa


1. Ô Allah, Tu es le Premier sans antériorité et Tu es le Dernier sans postérité. Tu es
l'Apparent sans dessus et Tu es le Caché sans altérité.

Sois pour nous Ô Toi le Premier, Ô Toi le Dernier, Ô Toi l'Apparent, Ô Toi le
Caché- un Allié et un Soutien en tout ; Tu es notre Maître. Quel bon Maître ! Quel
bon assistant !

2. Ô Allah, nous Te demandons par l'ouverture de celui qui la personnifie de nous octroyer
une ouverture parfaite. Nous Te demandons, par la complétude de celui qui la personnifie, une
belle fin.

3. Ô Allah, nous Te demandons le bien dans la totalité de ses aspects, maintenant et


ultérieurement, ce que nous en connaissons et ce que nous en ignorons.

Nous Te demandons de nous préserver du mal dans la totalité de ses formes,


maintenant et ultérieurement, ce que nous en connaissons et ce que nous en
ignorons.

4. Ô Allah ! Nous Te demandons le Paradis ainsi que tout ce qui y approche en parole et en
acte.
Et nous Te demandons de nous préserver de l'enfer ainsi que tout ce qui y rapproche en parole
et en acte
5. Ô Allah ! Nous implorons le pardon ; nous Te demandons de nous établir dans la paix et
d'instituer la paix entre les créatures et nous, une paix éternelle dans notre religion, dans notre
vie ici-bas et dans l'au-delà.
6. Ô Allah ! Nous Te demandons Ton Agrément, ainsi que celui de Ton prophète, Sayyidina
Muhammad (sas) ; nous Te demandons l'agrément des de nos Maîtres spirituels (Cheikh) ainsi
que celui de nos deux parents.

7. Ô Allah ! Établis la concordance entre nos désirs et Ton vouloir (Ta volonté) ainsi que ce
que Tu agrées.
8. Ô Allah ! Fais que notre choix soit en conformité avec la tienne et fais que nous n'ayons
aucune sollicitude envers autre que Toi.

Ô notre Seigneur, Créateur de tous les mondes, dresses-Toi entre nous et tous les êtres
malfaisants.

Rétribues en bien quiconque témoigne de l'égard et agit positivement avec nous.

Ô Allah ! Ôtes (dissipe) de nous la fatigue vaine, la faim, le dénouement (carence


vestimentaire) et enlève sur nous les malédictions que nul autre que Toi ne peut enlever.

Ô Allah ! Apporte Ton secours à la communauté de notre Seigneur Muhammad (sws).


a. Ô notre Seigneur, octroies nous la belle part dans ce monde et dans l'au-delà,
et préserve nous du châtiment du feu. (C.2.201).

b. Ô notre Seigneur, ne nous châties pas s'il nous arrive d'oublier ou de


commettre une erreur. Seigneur ! Ne nous impose pas ce que nous ne pouvons supporter,
efface nos fautes, pardonne-nous et fais-nous miséricorde. Tu es Notre Maître, accorde-nous
donc la victoire sur les peuples infidèles. (C.2.286).

c. Ô notre Seigneur, ne dévies pas nos cours après nous avoir accordé la
droiture, et octroies-nous des biens procédant de Ta Miséricorde, Toi le Grand Donateur.
(C3.8).

d. Seigneur ! Nous avons entendu l'appel de celui qui a appelé ainsi à la foi : «
Croyez en votre Seigneur ! Et dés lors nous avons cru. (C3.193)
e. Seigneur, pardonne-nous nos péchés, efface de nous nos méfaits, et place
nous, à notre mort, avec les gens de bien. (C3.193).
f. Seigneur donne-nous ce que Tu nous as promis par Tes messagers. Et ne nous
couvre pas d'ignominie au Jour de la Résurrection. Car Toi, Tu ne manques pas Ta promesse.
(C3.194).

g. Ô notre Seigneur, nous avons fait du tort à nous-mêmes, et si Tu ne nous


pardonnes pas et ne nous fais pas miséricorde, nous serons très certainement du nombre des
perdants. (C7.23).

h. Ô notre Seigneur ! Donne-nous de Ta part une miséricorde ; et assure-nous la


droiture dans tout ce qui nous concerne. (C18.10).
i. Seigneur, donne-nous, en nos épouses et nos descendants, la joie des yeux, et
fais de nous un guide pour les pieux. (C25.74)
9. Ô Allah, accorde Ton pardon à ceux qui sont vivants ou mort, adultes ou jeunes, mâles ou
femelles, libres ou esclaves, présents ou absents, obéissants ou désobéissants. Âmîn.

(Salatoul Fatiha 1 Fois).

Traduction Achkurul Murida


Au nom d'Allah je rends grâce au Détenteur du Vouloir.

Espérant, par sa bonté, un afflux de faveurs.


Je lui demande de gratifier l'aspirant.

De dons innombrables émanant de Sa générosité.

(Et se traduisant) en connaissances et en richesses.


A fortiori en caractères vertueux.
Je formule cette demande par Allah, le miséricordieux.

Le dominateur et le donateur par excellence.


Je n'éprouve de besoin à l'endroit de nul autre que Lui.
Pas plus que je ne recherche de dons auprès d'autre que Lui.
Je ne suis qu'un piètre esclave du Riche Maître.
J'espère en Lui pour moi-même et mes alliés.
Il est le Puissant en dehors de qui tout est insignifiant.

Le généreux et le donateur sublimes.


Je quémande (auprès de Toi) toute facilité pour mes amis.
Et préserves les, Ô Seigneur, contre toute difficulté Protèges-les contre la mention de tout ce
qui n'est pas Toi.
Emplies leurs cours de tout secret.
Mets en leur possession les demeures et les biens (des ennemis de l'Islam).

Sauves les et attribues leur les butins.


Fasses que toutes leurs occupations soient dirigées vers Ta religion de droiture
Et étends sur eux tes faveurs englobantes.
Donnes et augmentes (Tes faveurs) au prorata de la véridicité.

De chaque aspirant et au prorata de son ardent désir.


J'exprime des vœux sachant que Tu connais (l'inexprimé).

Malgré tout, je continue sachant que Tu es le Miséricordieux.


Tout ce que je désire est pour Toi, émane de Toi, et provient de Toi.

Et Toi, Tu es Le pourvoyeur de la sagesse.

Je nourris l'espoir et j'ai la ferme conviction que je retournerai à Toi.


Tu es le bénéficiaire de toutes mes demandes Embellies (les actions) des derniers pieux ainsi
que (celles de) nos héritiers.

Et donnes-nous ce que n'avaient pas nos prédécesseurs Ô Toi qui exauce les prières du
besogneux.
Extirpes de nous tout mal

Attribues Ton salut et Ta paix distingués au Prophète élu.


Ainsi qu'à sa famille.
La science de l'âme
Voici l’éducation sublime fournie sur le thème de la science de l’âme (‘Ilmou Nafs)
par celui qui ne cesse de m’irriguer à travers son enseignement, mon maître, mon guide et
mon éducateur, Seïdina Ahmed Tidjani, qu’Allah sanctifie son précieux secret. Le pauvre
esclave en Allah, Mohamed El Mansour El Mohieddine Tidjani.

Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée) a dit :

« J’ai interrogé Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) au sujet
de l’âme (Nafs), de l’esprit (Rouh), du cœur (Qalb) et du secret (Sirr). S’agissait-il de noms
différents pour un seul nommé ou pour plusieurs ?

Si on suppose que ces noms ne désignent qu’un seul nommé, alors pourquoi se
fatiguer à diversifier les noms ?

Si on suppose que chacun est dissocié de l’autre, cependant celui à qui s’adresse le
Discours Divin est bien l’esprit (Rouh), car c’est lui qui goûte au délice et à la douleur du
supplice ? »

Il nous a clarifié cela de façon convaincante, que la paix soit sur notre maître et notre
professeur, ainsi que la miséricorde d’Allah le Très-Haut et sa bénédiction.

Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a répondu comme suit :
« Sache que ces différents noms ne sont en réalité que pour un seul nommé qui n’a pas
de pluralité, mais les noms ne sont multiples qu’en fonction du degré de l’esprit (Rouh).

Ce qui clarifie cela est qu’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) a créé l’esprit humain de
la pure pureté de la Lumière Divine et son établissement provient des hautes nuées
Seigneuriales déversées (‘Amma Rabbani) et Il a fait habiter l’esprit à l’emplacement de
l’Esprit Vivifiant.

Là, il ne cesse de connaître parfaitement Allah le Très-Haut, en étant établi dans Son
Amour et Son Unicité, connaissant Ses noms et Ses qualités, sans être préoccupé par autre
que Lui. Il ne cesse d’être ainsi dans la pureté la plus totale, très éloigné de ce que peut
comprendre la raison.

Puis l’esprit a habité le récipient du corps humain. Le corps s’approprie la vie et


la compréhension en fonction de l’établissement de l’esprit en lui. Il existe dans le corps
en l’état de « l’esprit nafs » (Rouh Nafs). Il est une vapeur subtile qui contient la force de
la vie, de la sensation, du mouvement et de la compréhension.

Ainsi, le nafs n’existe qu’en tant que définition et non en tant qu’essence puisqu’il se
forme à partir de la rencontre de l’esprit avec le corps. Si jamais ils se séparent (l’esprit et le
corps) le nafs n’existe plus en tant que nafs qui n’est qu’une vapeur subtile.

Cette chose qu’on nomme nafs est la source des mauvaises moralités et des vices
maladifs tant qu’il impose son autorité sur la personne, car l’esprit est détenu entre ses mains.
Il ne se manifeste qu’en vue de l’agrément du nafs dans la perte totale et l’éloignement
complet de la Présence Divine. Cela se fait par la force lumineuse de l’esprit qui s’est
inversée en raison de son établissement dans les ténèbres du corps.

Ainsi, l’esprit est souillé par les impuretés et les saletés du corps et il est accaparé par
la fonction du nafs corrompu (Nafs Khabitha). Il devint alors un désobéissant à l’ordre
d’Allah. C’est le reflet de l’autorité du corps, celui-ci est de source ténébreuse, il provient de
l’eau et de l’argile et il est en état de consistance.

Quant à l’esprit, il est la résultante de la pureté claire de la Lumière Divine dans un


état de parfaite pureté et de préciosité. C’est la plus pure des quintessences et la plus élevée.
L’esprit a été imprégné des ténèbres dans le monde sensible. Tant qu’il tend vers les
désobéissances, les infractions et la poursuite des passions, il se nomme dans cette
station : « le nafs qui ordonne le mal »(Nafs El Amara bi sou-i).
Alors, s’il apparaît en lui les Lumières Divines lui permettant de sortir des
caractères de la désobéissance et de l’infraction par l’existence du repentir (Tawba), il
commence à se blâmer et à se discréditer à cause de ce qu’il a négligé comme Droits
Divins.

Le nafs commence alors à s’éloigner du mal et à se blâmer pour revenir vers la porte
du Généreux bienfaisant, il est alors appelé dans cette station « l’âme qui se blâme » (Nafs
Lawwama) car il se blâme de ce qu’il a négligé comme Droits d’Allah le Très-Haut.

Puis s’il apparaît à l’esprit la Lumière Divine qui la purifie en chassant de lui la
densité des péchés qu’on appelle les péchés capitaux (El Kaba-ir), il ne lui reste plus alors que
les infractions subtiles et mineures, il s’appelle dans cette station « un cœur » (Qalban). Il a
senti l’odeur de la Sainte Présence. Quelquefois il est pris par les Odeurs Sacrées de telle
manière qu’il éprouve de la nostalgie pour ce qu’il était lors de sa première existence.

De temps à autre, il est vaincu par la densité des ténèbres de sa nature acquise lors de
son établissement dans le corps, à ce moment-là, il a de la nostalgie pour ses désirs et le suivi
de ses passions. C’est parce qu’il est basculé entre ces deux états qu’on l’appelle « cœur ». Il
connaît les désirs, les attractions et il a tendance à s’y attacher, c’est pour cette raison qu’on
l’appelle dans cette station « cœur », en conséquence de ses changements permanents.

Ensuite si les Lumières de la Sainte Présence se déversent sur lui, le purifiant


complètement de toutes désobéissances lourdes et légères, petites et grandes et qu’ainsi
ses pieds s’enracinent dans l’orientation vers Allah et son obéissance, alors son agitation
s’apaise.

On l’appelle à ce degré « le Nafs apaisé » (Nafs Moutma-ina) mais il lui reste une
attirance vers autre qu’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) même si c’est licite et il reste en lui
une trace de déviance par rapport à la rectitude ainsi qu’une sorte de préoccupation dans
l’arrangement et le choix de ses propres intérêts.

Ensuite, si les Lumières Divines se déversent sur lui, elles entraînent la


destruction de toutes formes de choix et habitudes. Il revient à Allah dépouillé de toute
autre chose qu’Allah. À ce moment-là, il s’appelle « Nafs satisfait » (Nafs Radiya) mais il
reste en lui la trace des formes qui a été détruite auparavant et ses traces sont
semblables à des cicatrices laissées par des plaies après la guérison. Pour cette raison, il
est crispé face à la Présence Divine.

Puis s’il reçoit les lumières de la Sainte Présence, ce qui le conduit au


parachèvement de sa pureté, il rompt définitivement avec la trace des illusions et le
brouillard des sens, sa connaissance disparaît, son existence s’anéantit. Ce flux, qui est la
plus grande lumière, fut exprimé dans la terminologie des Connaissants par
« l’Ouverture Suprême » (Fath El A’dham).

L’esprit se nomme dans cette station « l’âme donnant satisfaction » (Nafs Mardiya)
car elle a perdu toute sensibilité et compréhension, il ne lui reste plus ni connaissance, ni
image, ni nom, il ne lui reste plus que la contemplation de la Vérité, dans la Vérité, pour la
Vérité venant de la Vérité.

C’est ce qu’on appelle « l’extinction de l’extinction » (Fana-ou-l-Fana). Là, son


créateur l’a complètement agrée c’est pour cela qu’on le dénomme « l’âme donnant
satisfaction ».

Puis, s’il reçoit les Lumières de la Sainte Présence, qui induit à l’anéantissement
des orientations et l’ébranlement des expressions palpables, il est imprégné par cela
extérieurement et intérieurement. Lorsqu’il est irrigué par les Lumières de sa Sainte
Présence, il retrouve la pureté originelle dans le degré caché à l’exemple de la lumière
du soleil lors de son apparition sur la nuit. Il est appelé dans cette station « caché »
(Ikhfa) car il s’est éloigné de la perception de la raison et des pensées compréhensives.

Après quoi, il est dans une perpétuelle élévation à travers les stations, sans fin, au
cours de son existence ici-bas aussi bien que dans le Barzakh que dans l’éternité du Paradis
sans que son élévation ne prenne fin ou n’aboutisse.
À chaque station se révèlent à lui des Attributs d’Allah, Ses Noms, Ses Influx. Ainsi,
la station précédente par rapport à celle qui est nouvellement acquise n’est, en proportion,
qu’une goutte par rapport à l’océan.

Par conséquent, à chaque fois qu’il acquiert une station, il reçoit des influx
(Fouyoudat), des théophanies (Tajaliyat), des connaissances (Ma’arif), des sciences
(‘Ouloum), des secrets (Asrar), des ouvertures (Foutouhat).

Dans cette phase, il se situe au-dessus de la station « le caché », celle-ci s’appelle « le


secret de l’ardeur » (Sirrou Chaddah).

À la question :

À qui s’adresse le Discours Divin, est-ce à l’esprit, au nafs ou au corps ?

La réponse est :

Celui à qui s’adresse le Discours Divin est bien l’esprit (Rouh) car, comme nous
l’avons précisé, il représente le cœur et le Nafs lors de sa progression. Ce n’est pas non plus
au corps que s’adresse le Discours Divin car il est créé comme récipient pour l’esprit et
comme monture disponible lui permettant d’accomplir les devoirs qui lui incombent vis-à-vis
de son Créateur.

L’esprit est donc responsable, c’est lui qui accomplit le pacte, c’est lui qui est
récompensé ou puni, c’est lui qui vit dans le délice ou dans le tourment.

Il ne reçoit de châtiment ou de bienfait que par l’intermédiaire d’un corps et cela se


fait par Décret Divin. L’esprit est introduit dans le corps et donc il est châtié à travers le
châtiment du corps et gracié par la grâce accordée à celui-ci.

Après la mort l’esprit, dans le monde du Barzakh, est introduit dans un autre corps. Par
sa cause il goûte au délice comme au châtiment.

La preuve de ceci est dans la parole du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient
sur lui) qui a dit : « Les esprits des martyrs sont introduits dans les gésiers d’oiseaux
verts.» Ainsi que sa parole (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « Lorsque le
croyant meurt, on lui accorde la moitié du Paradis. »

La signification de ce hadith est que l’esprit séparé du corps n’aura que la moitié du
plaisir, l’autre moitié étant réservée au corps. Puisque l’esprit n’est pas introduit dans le corps
dans le monde du Barzakh, elle goûte ainsi au délice du Paradis sans sa présence. Elle n’a
ainsi que la moitié du plaisir c’est ce qui est exprimé dans le hadith par la moitié du paradis.
Cela est exclusivement réservé aux Connaissants et aux martyrs, le reste parmi les croyants
est voilé et n’a pas la possibilité de voguer au paradis, ils verront seulement leur place matin
et soir. »
Recherche et traduction par la Zaouiya Tidjaniya El Koubra d’Europe
Sommaire
Dawahiroul Rassa-il (lettre 3) ……………………………………………………………………
3

Le Wird Tidjane ……………………………………………………………………


6

Les conditions de la voie


…………………………………………………………………… 6

Le Lazim ……………………………………………………………………
8

Lazim du matin ……………………………………………………………………


8

Le Lazim du soir
…………………………………………………………………… 8

La Wazifa
…………………………………………………………………… 10

Le Dhikr (hadara) du vendredi ……………………………………………………………………


12

Devoirs de la Wazifa et de la Hadaratoul Jumha……………………………………………….


13
Réparation ……………………………………………………………………
14

"RUHUL ADAB"
…………………………………………………………………… 15

Rabal Ibadi
…………………………………………………………………… 24

Doua’ou Wazifa
…………………………………………………………………… 26

Achkurul Murida
…………………………………………………………………… 28

Traduction Rabbal Ibadi


…………………………………………………………………… 29

Traduction Dou ‘a Wazifa ……………………………………………………………………


32

Traduction Achkurul Murida


…………………………………………………………………… 34

La science de l'âme ……………………………………………………………………


36

http://www.tidjaniya.com/ www.houda.sn/

Pour tout contact veuillez envoyer un mail à yankhoba.thioune@gmail.com

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