RafanomezantsoaArsene ESPA LIC 22
RafanomezantsoaArsene ESPA LIC 22
2022
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Fitiavana – Tanindrazana – Fandrosoana
-------------------------------------
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
-------------------------------------
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
-------------------------------------
ECOLE SUPERIEURE POLTECHNIQUE D’ANTANANARIVO
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Fitiavana – Tanindrazana – Fandrosoana
-------------------------------------
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
-------------------------------------
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
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ECOLE SUPERIEURE POLTECHNIQUE D’ANTANANARIVO
Hisaorana ihany koa ireo mpandraraha sy ireo mpanabe rehetra ny departemanta « Génie
Electrique » izay nihezaka nanome ny tsara hanasoavana ny departemanta.
i
REMERCIEMENTS
Je tiens à adresser mes vives gratitudes et remerciements à tous ceux qui ont collaboré,
directement ou indirectement, de près ou de loin à la réalisation de ce mémoire en particulier :
Tous les enseignants de la filière Génie Electrique pour leurs précieuses contributions
durant ces années d’études.
Mes parents pour leur honorable soutien moral et financier. Ainsi, nous sommes très
reconnaissants envers mes amis et tous ceux qui nous ont aidés à la réalisation de ce mémoire.
Mes remerciements aussi a tout ceux qui n’est pas citée pour m’avoir aidée à réaliser ce
projet. Que Dieu vous rende sa Grâce.
REMERCIEMENTS ........................................................................................................... ii
ii
TABLE DES MATIERES .................................................................................................. ii
NOTATIONS ....................................................................................................................... v
CHAPITRE I ........................................................................................................................ 2
1.4.2. Arduino............................................................................................................. 17
CHAPITRE II ..................................................................................................................... 22
iii
2.2.2. Etude de la faisabilité du projet. ....................................................................... 22
APPLICATIONS ............................................................................................................... 40
iv
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE ........................................................................... I
ANNEXES .......................................................................................................................... II
NOTATIONS
ADN : Acide DésoxyriboNucléique
Cm : Centimètre
v
CAO : Conception Assistée par Ordinateur
DC : Direct Current
GND : Ground
Hz : Hertz
I/O : Input/Output
Kb : Kilobit
Kg : KilogrammeAc
mA : milliAmpère
mm : millimètre
vi
SRAM : Static Random Access Memory
V : Volt
vii
Tableau 2.03 : Caractéristiques du Servomoteur ............................................................... 28
Figure 1.02: Chlorose d’une feuille malade à gauche et feuille saine à droite [1] ............... 7
Figure 1.06: Une aération uniforme située sur le faîtage [4] ............................................. 11
Figure 1.09 : Illustration des rayons lumineux dans une serre ........................................... 13
viii
Figure 2.04 : Légende du Servomoteur .............................................................................. 27
Figure 3.11 : Code pour déclarer les broches et les capteurs. ............................................ 50
ix
Figure 3.13 : Fonction Loop de l’Arduino ......................................................................... 51
x
ANNEXE 4 : Plan de la serre ............................................................................................ IX
xi
INTRODUCTION ET POSITION DE PROBLEME
Pour apaiser ces problèmes l’utilisation d’une serre est une des solutions très approprié à
recommander. Non seulement la serre présentée dans cet ouvrage conserve les avantages des serres
ordinaires mais aussi le fait de le rendre accessible au grand public en facilitant son utilisation.
Notre objectif est de faire l’étude et la réalisation d’une serre agricole. Un travail, auquel se posent
les questions suivantes : qu’est-ce qu’une serre et comment se comporte les plantes ? comment
fonctionne-t-il et Comment en concevoir une ? La réponse à ces questions se fera en trois partie :
• Premièrement, nous allons exposer l’état de l’art et les généralités sur la serre et les plantes.
• Deuxièmement, nous allons passer par l’étude des éléments constitutifs d’une serre.
• Troisièmement, nous allons finir par l’étape de la réalisation et l’exposition des résultats.
1
CHAPITRE I
ETAT DE L’ART
1.1. Introduction
La serre est programmée comme une enceinte isolée par une paroi transparente, protégée
de certains effets indésirables du climat extérieur, Cela est très favorable aux cultures et plantations.
Dans ce chapitre, nous allons voir les différents besoins des plantes, ainsi que les problèmes
liés aux conditions défavorables de l’environnement des plantes. Ainsi que les fonctions, les
principes d’utilisation d’une serre et quelques notions bibliographiques sur l’Arduino.
On distingue les plantes herbacées (10 cm de hauteur env. comme le plantain) et les plantes
ligneuses qui possèdent un tronc et des tiges brunes et ramifiées qui contiennent du « bois » (le
chêne, le marronnier, etc). Les plantes regroupent notamment les plantes à fleurs (Angiospermes),
les Gymnospermes (sapins, pins) et les fougères. Les plantes (Plantae) sont des organismes
photosynthétiques et autotrophes, caractérisés par des cellules végétales.
Nombreux sont les besoins des plantes, dont : les besoins en chaleur, le besoin en lumière,
le besoin en eau, le besoin en éléments nutritifs des plantes.
2
1.2.2.1. Les éléments nutritifs du sol
Le sol permet de trouver son ancrage et sa stabilité à la plante. Elle y puise l’eau et les
éléments nutritifs grâce à l’humus. Elle bénéficie aussi de l’aide ou du mutualisme avec les
organismes symbiotiques et les bactéries utile du sol. Dans cette étude, le travail se portera
seulement sur les éléments nutritifs du sol.
Les plantes ont besoin de trouver dans le sol des éléments nutritifs majeurs pour se
développer correctement. Parmi eux il y a : l’élément azote, le phosphore, le potassium, les oligo-
éléments
➢ L'élément azote
L’azote est fondamental pour la matière vivante, végétale ou animale. Il entre dans la
composition des protéines, de la chlorophylle, de l'ADN. L’azote est un élément essentiel pour la
croissance et la production de nouveaux tissus des plantes. La plupart des végétaux ne sont pas
capables d'assimiler l'azote contenu dans l'atmosphère. En revanche, les plantes prélèvent et
utilisent les ions nitrate NO3- présents dans le sol.
➢ Le phosphore
➢ Le potassium
Le potassium permet à la plante de réguler l’eau et de lutter contre les agressions des
insectes et les parasites. L'élément potassium est présent dans tous les organismes vivants sous
forme d'ions K+. Il est indispensable à la synthèse chlorophyllienne, contrôle les échanges d'eau
entre la plante et l'atmosphère, et les aide donc à lutter contre la sécheresse
Les autres éléments minéraux tels que le calcium, le magnésium, le fer, le bore, le
manganèse et le soufre sont également importants pour les végétaux. Que ce soit pour assurer des
3
mécanismes essentiels, la production de composés aromatiques ou assurer les défenses des plantes
face aux agresseurs (élaboration de poisons ou de composés répulsifs).
➢ Les oligo-éléments
Les oligo-éléments sont présents à l'état de traces, mais indispensables à la croissance des
végétaux. Les principaux sont : le cuivre, le zinc, le fer, le manganèse, le chlore. Les plantes ont
besoin d'oligo-éléments en quantités très faibles, mais précises. En effet, excès et défaut sont
également nuisibles à la plante.
Les plantes contiennent des proportions variables d'eau. Celle-ci peut constituer jusqu'à 90
% de leur masse. Chez les plantes, l’eau permet d’assurer la respiration, la photosynthèse, la
circulation des éléments nutritifs, la survie et la croissance. Les racines puisent l’eau dans le sol,
ou dans l’air dans certains cas. L’eau entre en jeu dans le phénomène d’évapotranspiration.
Cependant certaines plantes sont plus sensibles que d’autres à l’excès d’eau qui asphyxie les racines
et préféreront des sols bien drainés, où l’eau ne stagne pas en surface.
Concernant aussi le besoin en eau, plus précisément à l’humidité de l’air les plantes vertes
sont souvent des plantes originaires de zones tropicales, dont la caractéristique est une atmosphère
saturée en humidité. Elles supportent difficilement l’air sec : leur feuillage sèche, et elles sont plus
sensibles aux attaques des insectes et les parasites.
Comme tous les êtres vivants, la plante aussi a besoin d’air pour vivre. L’’air est composé
de diazote à 78%, de dioxygène à 21% et d’autres gaz à 1% dont 0.03% de dioxyde de carbone
(CO2).
Ces éléments constituent les matériaux de base des végétaux et sont assimilés au cours de
la synthèse chlorophyllienne des glucides.
Cette synthèse est une réaction chimique réalisée par les plantes à partir du dioxyde de
carbone contenu dans l'atmosphère et de l'eau présente dans le sol.
4
𝑙𝑢𝑚𝑖𝑒𝑟𝑒 (1.01)
𝑛 𝐶𝑂2 + 𝑛 𝐻2 𝑂 → 𝐶𝑛 𝐻2𝑛 𝑂𝑛 + 𝑛𝑂2
𝐶𝑛 𝐻2𝑛 𝑂𝑛 : 𝑔𝑙𝑢𝑐𝑖𝑑𝑒𝑠
Globalement, par rapport aux besoins en lumière il existe trois catégories de plantes : les
plantes d’ombre, les plantes de lumière, et les plantes qui supportent un ensoleillement mitigé.
Les plantes sciaphiles, sont adaptées à des conditions de luminosité faible (comme les
fougères, les clivias, etc), alors que d’autres ont au contraire besoin de beaucoup de lumière pour
prospérer : il s’agit des plantes héliophiles.
5
De nombreux sols manquent naturellement d'un ou plusieurs éléments nutritifs et
nécessitent, avant toute culture, un apport correctif : c'est la fertilisation dite de redressement
(souvent réalisée dans le cas du phosphore). Elle est indispensable puisque c'est l'élément nutritif
en défaut dans le sol qui limite le rendement d'une récolte.
D’autres facteurs aussi peuvent être à l’origine de ces problèmes, cependant on ne citera que les
problèmes courants.
• Oligo-éléments : Fe (fer) : une carence en fer (souvent par blocage en sol calcaire)
provoque aussi des chloroses. La chlorose des végétaux est une décoloration plus ou moins
importante des feuilles.
6
La carence en de nombreux autres oligo-éléments intervient aussi. La chlorose aussi peut
être provoquée par des produits toxiques naturels ou polluants introduits par l'homme. La Figure
1.02 présente deux feuilles malades et saines.
Figure 1.02: Chlorose d’une feuille malade à gauche et feuille saine à droite [1]
1.2.3.3. Obscurité
Un climat anormalement pluvieux à une saison donnée peut provoquer un déficit de lumière
et un ralentissement de la croissance et de la production. Le manque de lumière comme par exemple
pendant l’hiver aussi provoque les mêmes effets.
7
L’insolation souvent liée à une diminution de l'hygrométrie provoque du stress aux plantes
et surtout en ville à cause de la diminution du phénomène de rosée.
Le gel a lui aussi un effet important. Il provoque une fente des troncs et des écorces éclatées
par l'eau. Le poids de la neige ou du givre provoque aussi la fracture des branches ou des tiges.
Les poussières et substances grasses qui encrassent les feuilles, freinent la photosynthèse
tout en favorisant la colonisation de surface par des champignons ou bactéries épiphytes
éventuellement pathogènes. Certaines substances véhiculées par l'atmosphère sont très nocives
pour les végétaux celles-ci recouvrent les végétaux proches et si elles ne sont pas lavées par des
pluies, ceux-ci n'ont plus assez de lumière et souffrent.
➢ Pour lutter contre les maladies, des pratiques préventives sont possibles dans
certains cas :
➢ Éviter l’excès d’humidité par drainage ou un contrôle intelligent de
l’irrigation
➢ Éliminer des plantes malades, les débris,
➢ Éviter d’endommager les tissus végétaux,
➢ Désinfecter les semences
➢ Désinfecter le matériel
➢ Désinfecter le sol par traitement et solarisation,
➢ Choisir des variétés résistantes.
Ainsi sont les besoins des plantes, pour pouvoir les satisfaire et les contrôler l’utilisation
de la serre est une méthode très productive.
1.3. La serre
La serre une solution utilisée pour contrôler le développement des plantes, leur donnant les
conditions pour une croissance optimale. La plupart du temps, elle est utilisée pour cultiver des
plantes hors de leur zone de climat naturel.
8
1.3.1. Définition
La serre est un abri exploitant le rayonnement solaire, destiné à la culture et à la protection
des plantes. L'objectif étant de créer un environnement propice à leur développement en tirant parti
de l'influence du climat. En créant un micro climat, la serre permet d'influencer le cycle végétatif
des plantes.
Une serre tunnel, selon la Figure 1.04, est formée de plusieurs grands arceaux métalliques,
recouverts d'un film souple en plastique transparent, qui lui donne la forme d'un tunnel. Les
dimensions de la serre dépendent des besoins du jardinier. [3]
9
➢ La largeur se situe entre 3 et 5 mètres.
➢ Une surface au sol minimale de 6 m².
➢ La deuxième porte est nécessaire dès que la serre tunnel dépasse les 6 mètres de
long.
Les différentes pièces qui composent la structure de la gamme à serres multi-chapelle sont
conçues pour être parfaitement assemblées grâce à des joints vissés qui simplifient le montage tout
en absorbant idéalement les différentes forces qui ont un impact sur la structure. Elles sont très
demandées pour leur robustesse et leur grande capacité d'adaptation aux dimensions et aux
caractéristiques du terrain. La Figure 1.05 présente une serre multi-chapelle.
10
Figure 1.06: Une aération uniforme située sur le faîtage [4]
C’est un petit modèle, parfait pour faire pousser des plantes, idéale pour protéger ses plantes
en hiver, récolter des fruits et légumes toute l'année ou réaliser des semis sous abri. Une serre peut
être construite avec divers matériaux et selon différentes formes. Une serre de jardin est illustrée
par la Figure 1.08. [5]
11
Une serre de jardin a comme caractéristiques :
Les parois et/ou couvertures sont transparentes ou translucides, permettant de cultiver des
plantes dans un environnement plus chaud ou mieux contrôlé qu'à l'extérieur. La serre peut parfois
être chauffée à la demande pour des productions toute l'année dans des pays froids ou tempérés. A
partir des parois utilisées, on peut classer les serres en deux types :
• La plupart du temps, la serre est faite avec des recouvrements en vitre ou en plexiglass,
c’est la forme la plus habituelle. C’est une structure compacte et assure bien l’isolation. Mais on
peut dire qu’elles sont un peu couteuses. La Figure 1.09 illustre une serre
. • Il existe aussi une autre forme de serre qui est le tunnel, ou serre tunnel. Il s'agit d'une
structure plus légère recouverte de bâches plastiques résistantes aux ultraviolets et tendues sur des
tubes métalliques arrondis. De dimensions variables, les tunnels sont intéressants pour leur plus
faible coût de construction. Ils sont construits pour protéger des cultures précoces ou tardives des
conditions climatiques extérieures défavorables.
L’utilisation de ces couvertures transparentes permet d’avoir l’effet de serre, qui est
l’emprisonnement de la radiation de chaleur entrant. Seulement l’onde infrarouge de faible
longueur d’onde (de l’ordre de 0,4 à 0,5 µm) peut traverser la couverture. La culture et le sol placés
sous la couverture s’échauffent. L’échauffement crée des rayons infrarouges de forte longueur
d’onde qui ne peuvent donc pas s’échapper à travers la couverture. La chaleur reçue est ainsi
conservée.
12
Figure 1.09 : Illustration des rayons lumineux dans une serre
Pour lutter contre les attaques parasitaires l'agriculture moderne (dite conventionnelle) lutte
avec des pesticides, et l'agriculture bio avec des produits naturels, des auxiliaires (insectes
prédateurs des parasites) et une rotation étudiée des cultures.
Pour la serre, le système d’irrigation est important, elle doit être optimale pour les plantes
et doit être économique.
A part la régulation de l’apport en eau, l’irrigation peut aussi avoir d’autres applications :
13
• L’apport d’éléments fertilisants soit au sol, soit, par aspersion, aux feuilles (fertilisation
foliaire) ; dans la culture hydroponique, l’irrigation se confond totalement avec la fertilisation.
• La lutte contre l’excès de température peut se faire par aspersion d’eau. Cela permet de
diminuer la température de quelques degrés pendant les moments trop chauds. Généralement on
parle « d’arrosage » pour les petites surfaces (jardinage) réservant le terme d’« irrigation » pour les
surfaces plus importantes (agriculture de plein champ, horticulture), mais il n’y a pas de norme en
la matière. Selon le glossaire international d’hydrologie, l’irrigation c’est un apport artificiel d’eau
sur des terres à des fins agricoles.
• La technique manuelle (arrosoir, seau, etc), réservée aux très petites surfaces ;
• L’irrigation par écoulement de surface, sous le simple effet de la gravité, au moyen
de canaux et rigoles : Irrigation gravitaire appelée aussi irrigation de surface,
irrigation par sillons ou « à la raie » ;
• L’irrigation par aspersion, technique qui consiste à reproduire la pluie ;
• L’irrigation par micro aspersion, semblable à la précédente mais plus localisée donc
plus économe en eau ;
• La micro irrigation ou goutte à goutte, technique économe en eau et qui permet
d'éviter le ruissellement, mais présente le grave inconvénient de charger à la longue
les sols en sels qui en modifient les caractéristiques.
• L’irrigation par infiltration, au moyen de tuyaux poreux enterrés, variante de la
technique de la goutte à goutte.
• Par inondation ou submersion, c'est la technique appliquée dans les rizières.
1.3.3.4. Chauffage
Dans les serres modernes, on utilise des systèmes de chauffage. Le plus courant c’est le
chauffage par air pulsé utilisant des échangeurs de chaleurs. Ces derniers sont le plus souvent
réalisés par des circuits d’eau chaude placés dans une gaine. Ce circuit peut être placé sous la
culture ou bien au voisinage du toit de la serre pour les serres.
14
1.4. La carte Arduino
1.4.1. Microcontrôleur
Les caractéristiques électriques d’une carte Arduino sont celles du microcontrôleur qu’elle
héberge et c’est donc à ce microcontrôleur qu’il faut s’intéresser si l’on veut comprendre comment
se comporte une carte Arduino.
1.4.1.1. Définition
Un microcontrôleur (µc, uc, ou encore MCU en anglais) est un circuit intégré et compact,
conçu pour régir une opération spécifique et dans un système intégré. Il comprend un processeur,
une mémoire et des périphériques d’entrée et de sortie sur une seule carte ou une seule puce. Ces
circuits sont utilisés dans les véhicules, les robots, les machines industrielles, les appareils
médicaux, les émetteurs-récepteurs radio mobiles, les distributeurs automatiques ou encore les
appareils ménagers.
Les microcontrôleurs AVR ont été conçus au début des années 1990 à l’institut norvégien
de technologie, en tant que projet de deux étudiants AlfEgil Bogen et Vegard Wolla.
Les microcontrôleurs AVR utilisent une architecture RISC 8 bits de type Harvard, dans
laquelle le code exécutable n’est pas stocké dans le même espace mémoire que les données
variables. [6]
15
Figure 1.10 : Microcontrôleur AVR de la gamme ATmega
a. Architecture interne
Un microcontrôleur AVR de la gamme ATMega réunit une unité de traitement central CPU
et des circuits d’entrées-sorties, de conversion analogique vers numérique, de chronométrage, de
décompte et de gestion d’interface, et quelques fonctions spécifiques qui varient d’un modèle à
l’autre.
Voici les principales caractéristiques qui s’appliquent à tous les microcontrôleurs AVR :
16
Figure 1.11 : Les microcontrôleurs AVR des cartes Arduino.
1.4.2. Arduino
1.4.2.1. Définition
Arduino est un ensemble matériel et logiciel qui permet d'apprendre l'électronique (en
s'amusant) tout en se familiarisant avec la programmation informatique.
Arduino est en source libre ; on peut donc télécharger le schéma d'origine et l'utiliser pour
élaborer votre propre carte et la vendre sans payer des droits d'auteur.
Il existe beaucoup d’Arduino mais nous allons seulement voir les plus utilisé :
1.4.2.3. L’alimentation
17
1.4.2.4. La connectique
A part une LED sur la broche 13, la carte Arduino ne possède pas de composants
(résistances, diodes, moteurs...) qui peuvent être utilisés pour un programme. Il est nécessaire de
les rajouter. Mais pour cela, il faut les connecter à la carte. C’est là qu'interviennent les connecteurs,
aussi appelés broches (pins, en anglais).
Sur les Arduino et sur beaucoup de cartes compatibles Arduino, les broches se trouvent au
même endroit. Cela permet de fixer des cartes d’extension, appelée shields en les empilant.
➢ 0 à 13 Entrées/sorties numériques
➢ A0 à A5 Entrées/sorties analogiques
➢ GND Terre ou masse (0V)
➢ 5V Alimentation +5V
➢ 3.3V Alimentation +3.3V
➢ Port USB : alimentation et port série (échange de donnée entre la microcontrôleur et
l’ordinateur)
➢ Prise jack : alimentation
➢ Témoin d’alimentation : s’allume quand la carte est alimentée
18
Les connexions entre les composants sont réalisées par des jumpers, sortes de petits câbles.
Pour le connecter à des composantes électroniques, On utilise un platine d’expérimentation appelé
« BreadBoard ».
1.4.2.6. Programmation
• Avec Arduino, nous devons utiliser un code minimal lorsque l'on crée un programme Ce
code permet de diviser le programme en deux parties.
19
void setup() {
}
void loop() {
}
❖ L'environnement de développement
Sorties
Les deux figures Fig. 1.20 et Fig. 1.21 présentent l’éditeur de code Arduino :
20
Figure 1.15 : Détail de la barre de boutons
1.5. Conclusion
Le choix d'une structure de serre et de la conduite climatique est le maillon clé de la qualité
de la serre-culture. Dans ce chapitre nous avons vu les types de la serre agricole les plus populaires,
ensuite nous avons défini les fonctions et les principes d’utilisation des serres. Enfin nous avons
déterminé les paramètres les plus agissants sur la croissance de la culture sous serre.
21
CHAPITRE II
MATERIELS ET METHODES
2.1. Introduction
Il est essentiel dans la réalisation de la serre de maitriser les matériels utilisés ainsi que de
définir les étapes à suivre afin d’avoir un résultat.
Dans ce second parti, on va visionner les matériels constitutifs de notre serre et la méthode
de réalisation.
Prenons comme exemple l’abricot, notre serre peut l’isoler des parasites indésirables qui
nuisent à leur croissance, peut également le maintenir à une bonne température.
22
• Ressources matérielles : pince universelle, tournevis, …
• Ressources humaines : encadreurs, enseignants, Famille et amis
• Ressources financières : autofinancement, aides financières, …
2.3.1.2. Définition
Les moteurs à courant continu sont des convertisseurs de puissance, qui fonctionne en
courant continu et qui sont constitués d’un « rotor » et d’un « stator ».
2.3.1.2. Fonctions
Soient ils convertissent l’énergie électrique absorbée en énergie mécanique on dit que là ils
fonctionnent en moteur.
Soient ils transforment l’énergie mécanique en énergie électrique, d’où ils fonctionnent en
générateur.
2.3.1.3. Caractéristiques
Le moteur à courant continu est caractérisé par une constante de vitesse, et une pente
vitesse/couple. Le courant est proportionnel à la charge et la vitesse est proportionnelle à la tension
alimentation.
2.3.1.4. La ventilation
On doit concevoir alors deux ventilations, l’un pour l’entrée d’air et l’autre pour la sortie.
Pour le système de ventilation, on peut utiliser va utiliser des moteurs MCC. Mais ce
système ne permet pas de faire baisser la température de la serre en dessous de la température
extérieure. Cela permet aussi en outre de faire une régulation naturelle du taux de CO2 dans la
serre.
23
En plus de l’isolation, de l’arrosage, la ventilation constitue une étape essentielle pour
garantir le bon développement des plantes à l’intérieur de la serre. En effet, cette pratique permet
d’éliminer l’air humide et confiné favorisant l’apparition des maladies dans cet espace clos. Pour
ventiler la serre, différentes méthodes peuvent être adoptées :
Les ouvertures doivent représenter environs 20% de la surface au sol et avoir un angle
d’ouverture de 50% afin d’assurer une bonne circulation de l’air.
Pour notre projet, la ventilation naturelle se fera manuellement. Quant à la ventilation forcée
elle sera faite avec des moteurs DC.
24
Tableau 2.01 : Fiche technique du premier ventilateur.
Une pompe est un dispositif permettant d'aspirer et de refouler un fluide. Il existe une
panoplie de pompes adaptées à chaque besoin, le choix d’une pompe s’effectue toujours selon son
usage et la détermination des paramètres de performances.
➢ Systèmes d’irrigation
Dans ce projet, le système d'irrigation est basé sur une pompe d’arrosage, c’est l’organe
qui fournit au sol l’eau dont les plantes ont besoin pour garder l’humidité du sol au niveau de la
25
consigne. Pour ce prototype, l’électrovanne utilisée sur la Fig 2.01 est alimentée par une source de
tension 5V.
Grâce à ce module il est possible d'agir sur le débit d'un fluide dans un circuit par un signal
électrique. Les électrovannes dites tout ou rien à deux états possibles :
• Entièrement ouvertes
• Entièrement fermées
L'état change suivant qu'elles sont alimentées électriquement ou non. Il existe deux sortes
d'électrovannes tout ou rien :
2.3.1.6. Le Servomoteur
a. Définition :
26
Figure 2.03 : Servomoteur
c. Principe de fonctionnement
La connexion entre l’Arduino et le Servomoteur est le signal I/O « tout ou rien », qui est un
signal d’onde dit MLI « Modulation à largeur d’impulsion » en Anglais PWM « Pulse with
Modulation ». Concrètement l’Arduino envoie une impulsion haute d’une durée comprise entre
27
1,3ms et 1,7 ms toutes les 20 ms, soit la fréquence de 50 Hz, pour assurer un bon maintien en angle
de l’axe du servomoteur :
d. Caractéristiques
Type MG995
Dimensions 40.7mm x 19.7mm x 49.2mm
Poids 13.4g
Tension d’alimentation 4.8 à 6 V
Vitesse 0.20s/60° sous 6V
Couple 11kg/cm sous 6V
Plage de température 0 à 55 °C
28
Figure 2.05 : Principe général des capteurs
Les capteurs peuvent être aussi passifs ou actifs : un capteur passif requiert une alimentation
électrique alors qu’un capteur actif fourni lui-même son énergie.
29
Il est alors nécessaire de connaitre les caractéristiques des capteurs afin d’en faire bon usage
et pour aussi éviter des erreurs de fonctionnement ou de traitement des signaux de sortie
a. La carte YL-69 :
Ce capteur d'humidité du sol lit le contenu d'humidité autour d'elle. La carte YL-69 est un
capteur de résistance électrique. De ce fait ce capteur d'humidité permet de connaître la teneur en
eau dans la terre.
Le capteur est composé de deux électrodes et deux sorties selon la Fig 2.06 :
o Une sortie analogique qui délivre une valeur analogique précise en fonction de la teneur
en eau.
o Une sortie digitale dont on définit le seuil de déclenchement à l'aide d'un potentiomètre.
La Figure 2.05 montre le capteur YL-69.
30
Figure 2.07 : Position des électrodes dans le sol
Un courant est passé à travers les électrodes à travers le sol et la résistance au courant dans
le sol détermine l'humidité du sol. Si le sol a plus de résistance à l'eau sera faible et donc plus de
courant passera à travers. Lorsque l'humidité du sol est faible, le module de capteur délivre un haut
niveau de résistance.
b. Principe de fonctionnement :
Un capteur d'humidité du sol est un appareil qui mesure la teneur en eau volumétrique
(Volumetric Water Content) du sol. Mathématiquement VWC, θ, est donné comme suit :
𝑉𝑤 (2.01)
𝜃=
𝑉𝑇
Où :
Les capteurs d'humidité du sol sont classés en fonction de la mesure de la teneur en humidité
du sol.
c. Spécifications de l’YL-69 :
Le capteur d'humidité du sol YL-69 a les spécifications présentées dans le tableau VII
suivant :
31
Tableau 2.05 : Spécifications de l’YL-69
Le capteur est livré avec une petite carte PCB comme la Figure 20.7, équipée d’une puce
de comparaison LM393 et un numérique potentiomètre.
32
Le capteur DHT11 est étalonné en usine et délivre des données série. Il est facile à
configurer. Il y aussi des équivalents au capteur DHT11 comme : DHT22, AM2302, SHT71.
a. Principe de fonctionnement :
D’autre part, pour mesurer la température, ces capteurs utilisent un thermistance ou capture
de température NTC. Une Thermistance est une résistance variable qui change sa variable avec le
changement de la température. Le terme « NTC » signifie « Coefficient de Température Négatif »,
ce qui signifie que la résistance diminue avec l’augmentation de la température.
33
Tableau 2.06 : Description des broches du DHT11
➢ Principe de fonctionnement
34
Dans l’obscurité, la résistance d’une LDR est proche de 1 MΩ. Avec un éclairage intense,
la résistance chute fortement (quelques KΩ) abaissant la résistance du matériau.
Le terme LCD signifie « Liquid Crystal Display » et se traduit, en français, par « Écran à
Cristaux Liquides » mais on n’a pas d’acronymes classe en français donc on parlera toujours de
LCD. On trouve cet écran dans plein d’appareils électroniques disposant d’afficheur : les montres,
le tableau de bord de votre voiture, les calculatrices, etc. Cette utilisation intensive est due à leur
faible consommation et coût. Les écrans LCD sont aussi sous des formes plus complexes telles que
la plupart des écrans d’ordinateur ainsi que les téléviseurs à écran plat. Cette technologie est bien
maitrisée et donc le coût de production est assez bas. Dans les années à venir, ils vont avoir
tendance à être remplacés par les écrans à affichage LED qui sont pour le moment trop chers.
a. Principe de fonctionnement :
Chaque pixel est un cristal liquide. Lorsqu’aucun courant ne le traverse, ses molécules sont
orientées dans un sens (admettons, 0°). En revanche lorsqu’un courant le traverse, ses molécules
vont se tourner dans la même direction (90°).
Tout simplement parce que cette lumière est polarisée. Cela signifie que la lumière est
orientée dans une direction. En effet, entre les cristaux liquides et la source lumineuse se trouve un
filtre polariseur de lumière. Ce filtre va orienter la lumière dans une direction précise. Entre vos
35
yeux et les cristaux se trouve un autre écran polariseur, qui est perpendiculaire au premier. Ainsi,
il faut que les cristaux liquides soient dans la bonne direction pour que la lumière passe de bout en
bout et revienne à vos yeux.
b. Commande du LCD
Normalement, pour pouvoir afficher des caractères sur l’écran il nous faudrait activer
individuellement chaque pixel de l’écran. Un caractère est représenté par un bloc de 7*5 pixels. Ce
qui fait qu’un écran de 16 colonnes et 2 lignes représente un total de 16*2*7*5 = 1120 pixels.
c. Le décodeur de caractères
Tout comme il existe un driver vidéo pour votre carte graphique d’ordinateur, il existe un
driver « LCD » intégré dans votre écran pour votre afficheur. Ce composant va servir à décoder un
ensemble “simple” de bits pour afficher un caractère à une position précise ou exécuter des
commandes comme déplacer le curseur par exemple. Il sert de décodeur de caractères. Ainsi, plutôt
que de devoir multiplier les signaux pour commander les pixels un à un, il nous suffira d’envoyer
des octets de commandes pour lui dire “écris moi ‘gespa’ à partir de la colonne 3 sur la ligne 1″.
Ce composant possède 16 broches que je vais brièvement décrire :
36
Tableau 2.07 : Caractéristiques de l’écran LCD
d. La communication série
Lorsque l’on ne possède que très peu de broches disponibles sur notre Arduino, il peut être
intéressant de faire appel à un composant permettant de communiquer par voie série avec l’écran.
Un tel composant se chargera de faire la conversion entre les données envoyées sur la voie série et
ce qu’il faut afficher sur l’écran. Le gros avantage de cette solution est qu’elle nécessite seulement
un seul fil de donnée (avec une masse et le VCC) pour fonctionner là où les autres méthodes ont
besoin de presque une dizaine de broches. En effet, elle nous permet de garder l’approche
“standard” de l’écran et nous permet de garder la liaison série pour autre chose. Ce composant de
conversion “Série ->parallèle” peut-être réalisé simplement avec un bus I2C.
37
2.3.4. Interrupteur commandable : une carte relais
Un relais électronique comme à la Figure 2.12 est un interrupteur qui se commande avec
une tension continue de faible puissance. La partie qui se comporte comme un interrupteur sert à
piloter des charges secteur de forte puissance (jusqu'à 10A couramment). [11]
La technologie LED a de plus en plus de succès comme source d’éclairage innovante dans
le secteur mondial de l’horticulture sous serre. L’avenir des lampes LED est prometteur.
L’éclairage par LED permet déjà actuellement une efficacité supérieure de 30 à 46%. Ceci
s’explique par le fait que les plantes utilisent l’énergie émise par la technologie LED de manière
plus efficace que l’énergie émise par les lampes SON-T classiques.
La couleur entre le Rouge et le Bleu semblent être le mieux pour la croissance des plantes.
La couleur Violet est aussi idéal mais risque de nuire les ADN des plantes.
38
Figure 2.16 : Eclairage LED de la plante.
2.4. Conclusion
Cette partie nous a permis d’apprendre plus sur la constitution d’une serre sure : les
actionneurs, l’importance des capteurs, l’interface. Elle est indispensable pour la réalisation de la
serre et la compréhension de son mode opératoire. Elle a permis d’orienter nos choix en fonction
de nos attentes.
39
CHAPITRE III
APPLICATIONS
3.1. Introduction
Dans cette dernière partie, on va détailler la réalisation de la serre agricole : le détail sur la
réalisation et le montage de ses éléments constitutifs, son mode opératoire ainsi que les résultats
obtenus lors de cette réalisation et des perspective d’amélioration.
COMMANDE Moteur
UTILISATEUR
Moteur
Lampe
LED Servomoteur
Moteur
Commande manuel:
POTENTIOMETRE
Relais
ARDUINO: PARTIE
Interface: Bus I2C
Traitements des données OPERATIVE
Ecran LCD
TRAITEMENTS CAPTEURS:
DES SIGNAUX Temperature
Luminosité
Humidite sol
Humidite serre
40
La figure précédente illustre le fonctionnement en général de notre serre dans tout son
ensemble. L’Arduino sera programmé pour le commande de la serre. Le système comprend une
partie qui permet à l’opérateur humain d’interagir avec la serre au cas où il veut changer la
température grâce au potentiomètre. Le bus I2C sera requis pour éviter trop de câblages pour notre
interface. Pour ce qui est des parties opératives, les trois capteurs envoient des données en temps
réels vers l’Arduino. Le relais et le Servomoteur est dirigée par l’Arduino, après c’est le relais qui
active ou éteint la lampe LED et les moteurs.
La température de notre serre va être initialisée à 20° pour une bonne croissance des plantes.
Si la température atteint les 21° et plus, le climatiseur sera activé, et la serre commande un moteur
permettant une ventilation, sinon un chauffage électrique sera allumé automatiquement dès que la
température est en dessous d’une valeur minimale fixé. Pendant le processus de refroidissement le
toit contrôlé par le servomoteur sera ouvert.
Debut
=20°C
. Activer moteur
pour le chauffage
Activer moteur Ouvrir Activer moteur Activer moteur
. Fermer fenêtre
ventilation fenêtre refroidisseur ventilation
Fin
41
Figure 3.2 : Fonctionnement de la gestion de la température
➢ Figures de montages:
La partie d’humidité de notre système est un autre type principal climatique, qui protège
les occupants d’un milieu très humide ou bien trop sec. Si l’humidité descend sous un seuil, le
système doit déclencher un arrosage automatique. Notre seuil est de 60%. Son figure de montage
se trouve dans la figure précédente.
42
Début
OUI NON
Humidité
>60%?
Fin
Afin de maintenir une bonne hydratation des racines des plantes, l’humidité du sol devrait
toujours être supérieure à 50%. Si jamais c’est le cas contraire ça pourrait nuire à la croissance des
plantes.
43
Début
OUI NON
Humidité
>50% ?
Eteindre la Activer la pompe à
pompe à eau eau
Fin
➢ Figures de montages:
44
3.1.2.4. La luminosité
L’ensoleillement est crucial pour l’évolution des plantes si on avoir une bonne récolte. Or,
la nuit il n’y a plus de soleil, c’est pour cela que notre sera équipé d’un éclairage en LED pour
assurer continuellement la lumière même en cas d’éclipse ou de catastrophe naturelle. On va fixer
un barème de 40% de luminosité pour notre serre.
Début
NON OUI
Luminosité
>50% ?
Fin
➢ Figures de montages:
45
Figure 3.8 : Montage de l’éclairage de la serre.
➢ Proteus :
Il est une suite logicielle destinée à l'électronique. Développé par la société Labcenter
Electronics, les logiciels incluent dans Proteus permettent la CAO (Construction Assistée par
Ordinateur) dans le domaine électronique. Deux logiciels principaux composent cette suite
logicielle : ISIS, ARES, PROSPICE et VSM.
➢ ISIS :
Le logiciel ISIS (Intelligent Schematic Input System) de Proteus est principalement connu
pour éditer des schémas électriques. Par ailleurs, le logiciel permet également de simuler ces
schémas ce qui permet de déceler certaines erreurs dès l'étape de conception. Indirectement, les
46
circuits électriques conçus grâce à ce logiciel peuvent être utilisé dans des documentations car le
logiciel permet de contrôler la majorité de l'aspect graphique des circuits. [12]
Notre serre est dirigée par l’Arduino Mega qui envoie et reçoivent régulièrement des données. Dans
la partie analogique de l’Arduino on retrouve :
47
L’écran LCD sera l’interface pour l’utilisateur. Il est connecté à un bus I2C afin de faciliter le
câblage. Dans la vraie réalisation, nous allons utiliser un module relais mais dans la figure
précédente, on utilisera :
❖ Une diode 1N4001 : qui dirige le courant à aller que dans une seule sens.
❖ Un transistor 2N222 : qui permet de canaliser le petit courant envoyé par la broche
digitale de l’Arduino afin de l’amplifier pour servir d’interrupteur au relais.
❖ Un relais : qui permet d’activer ou d’éteindre l’éclairage ainsi que le moteur.
48
sera définie par bloc donnant une bonne vue d’ensemble du programme tout en l’allégeant. On aura
aussi à utiliser notamment des librairies qui sont en fait des groupes de fonctions préprogrammés
et mises à disposition de l’utilisateur à l’exemple de la bibliothèque qui permet d’utiliser l’écran
LCD.
- Une partie pour déclarer les variables dites « globales », mais où l’on déclare aussi les
bibliothèques qui seront utilisés.
- Une autre partie incluse dans le « void setup ( ) » pour initialiser les pins d’entrer et sortie
ainsi que toute tâche à exécuter qu’une seule fois.
- Et une dernière partie incluse dans le « void loop ( ) » qui de sa traduction parle de lui-
même car les tâches qui y sont comprises fonctionneront dans une boucle infinie.
➢ Exemples et illustrations :
49
Figure 3.11 : Code pour déclarer les broches et les capteurs.
50
Enfin une bonne structuration permet de faciliter la compréhension du code en ne mettant
que des fonctions dans la partie « Loop ».
Ceci est déjà expliquée dans le précédent chapitre. Ils comprennent : les capteurs, l’Arduino
Méga et les actionneurs.
• La serre :
Les façades de notre serre sont des matériaux appelées « Plexiglas », On a choisi ces
matériaux par rapport au verre qui est très fragile en cas de mauvaises manipulations. Un contre
plaque sera le support de l’écran LCD, du capteur LDR et du potentiomètre.
51
Figure 3.14 : Les façades de la serre.
• Le climatiseur :
Pour transmettre le froid dans la serre, des ventilateurs seront placées en haut et en face du
tuyau pour le transfert du froid vers la serre. Le refroidisseur sera placé à l’extérieur de la serre puis
le froid sera canalisé par un tuyau en plastique.
52
• Le chauffage
Pour chauffer la serre, nous utiliserons une résistance d’un brushing notamment parce qu’il
chauffe très vite. Il sera placé à l’extérieur de la serre puis la chaleur sera canalisée par un tuyau en
plastique.
53
3.4. Résultats
La serre est presque optimale a toutes les éventualités de la nature ou des minimes bugs :
➢ Permettre aux habitants de la campagne de se procurer une serre autonome, sans qu’il est
besoin d’avoir de beaucoup de connaissances dans le domaine électrique.
➢ Faciliter l’utilisation de la serre en le rendant Automatique (d’où le mot « Intelligente),
sans que l’utilisateur fasse de nombreuses manipulations.
➢ Isoler le plus possibles les plantes du monde extérieur pour augmenter le rendement de
la récolte.
➢ Prévoir toutes les conditions nécessaires menant à une bonne croissance des plantes
(Arrosage, climatiseur, chauffage, lumière…)
➢ Exploité au maximum la capacité de l’Arduino : on avait utilisé presque tous les broches
d’entrer et de sorti analogique de notre Arduino Mega, qui a encore beaucoup de pin libre
ce qui veut dire qu’on pourra toujours l’améliorer sans changer de microcontrôleur et ce
sera plus facile d’ajouter des autres capteurs ainsi que des modules si on veut changer sa
façon de faire.
➢ Réduire les corvées de l’utilisateur : Dans une plantation, nombreux sont les taches que
l’agriculteur devra faire dans une journée, la serre consiste à le réduire au minimum.
54
3.5. Coût de la réalisation
Dans la réalisation de notre projet, on a utilisé beaucoup de module et outils électronique.
Nous allons calculer le prix des matériels dont on a utilisé et après on peut estimer si notre projet
est commerçable ou non.
55
➢ Un programme de commande complet ou logiciel
➢ Un module Bluetooth
Pour pouvoir accéder facilement au commande de la serre, une commande à distance peut
être la solution. Grace a un module Bluetooth HC-05, on peut facilement commander la serre. De
plus ce module a une portée maximale de 10m, idéale pour une serre qui n’est pas facile à accéder.
➢ Un module WIFI
L’avantage de ce module c’est qu’il a une portée assez longue facilitant ainsi la commande
à distance de la serre. Mais il peut aussi mettre en ligne (internet) les données sur la serre permettant
de gérer à distance sans déplacements inutiles.
➢ Un capteur de flamme
Ce capteur est nécessaire pour détecter une éventuelle incendie dans la serre. Ainsi ce
capteur demandera à l’Arduino d’envoyer des jets d’eaux pour éteindre le feu.
L’arrosage de la plante peut demander d’énormes quantité d’eau, pour cela un capteur de
niveau d’eau est nécessaire pour suivre la quantité d’eau restante dans le stockage d’eau.
56
L’ajout d’un appareil tel qu’un Détecteur de mouvement PIR et d’un sirène (ou buzzer)
peut prévoir les risques permettant de détecter toutes mouvements intrus.
3.7. Conclusion
Pour clôturer cette partie, on a pu voir les étapes de la réalisation ainsi que les matériels
utiliser avec le coût de notre mini serre, On a constaté aussi qu’il y a pas mal d’améliorations à
faire pour que notre serre soit parfaite. La serre n’est juste qu’un prototype alors pour intégrer dans
le domaine agricole, il suffit d’adopter des matériels à grandes échelles de type plus industriel.
Notre serre représente des avantages ainsi que quelques inconvénients.
57
CONCLUSION GENERALE
Notre serre est conçue pour être le plus accessible au grand public de l’agriculture ou du
jardinage. De ce fait la simplicité était un point important pour éviter le plus possible l’assistance
du concepteur. Des améliorations futures peuvent être apportées à ce projet pour qu’il soit plus
fiable, et adaptable. Parmi ces améliorations, le contrôle à distance de la serre pour gérer facilement
la gestion de la serre via internet, réservé aux grandes productions pour l’instant en raison du coût.
Le renforcement de la sécurité de la serre est aussi nécessaire pour éviter toute risque de vol et
protéger les matériels. Pour terminer, on a besoin de ce genre de technologie ici à Madagascar pour
pouvoir augmenter au maximum le rendement de production agricole, car je suis sûr que
l’Agriculture est le pilier de développement de notre pays.
58
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
I
ANNEXES
ANNEXE 1 : Module PCB YL-69
❖ Potentiomètre numérique
Sur le capteur d'humidité du sol, le potentiomètre numérique agit comme une basse
résolution numérique vers analogique le convertisseur (DAC) l'ajustant ainsi fait varier la
sensibilité du capteur.
❖ Comparateur LM393
Un compacteur est un appareil électronique qui compare deux tensions ou courants et donne
un signal numérique comme la sortie. Il indique laquelle des deux quantités comparées est grande.
Le comparateur a au moins deux broches d'entrée et une broche de sortie. Amplificateur
opérationnel fonctionnant dans configuration en boucle ouverte et sans retour négatif peut être
utilisé comme un simple comparateur. La figure en-dessous montre un amplificateur opérationnel
L'un des comparateurs les plus couramment utilisés est LM393. Il est disponible en tant que
circuit intégré.
II
ANNEXE 2 : Liaison I2C
Un I2C (Inter-Integrated Circuit) est un bus informatique. Conçu par Philips pour les
applications de domotique et d’électronique domestique, il permet de relier facilement un
microprocesseur et différents circuits tout en réduisant le nombre de lignes nécessaires à seulement
deux lignes :
Ceci permet de réaliser des équipements ayants des fonctionnalités très puissantes (En
apportant toute la puissance des systèmes microprogrammés) et conservant un circuit imprimé très
simple, par rapport un schéma classique (8bits de données, 16 bits d'adresse + les bits de contrôle).
➢ Schéma de câblage :
III
ANNEXE 3 : La régulation
La régulation regroupe l’ensemble des techniques utilisées visant à contrôler une grandeur
physique. Exemples de grandeur physique : Pression, température, débit, niveau etc.
Le fonctionnement se caractérise par deux états possibles pour la commande. Celui qui
correspond à la commande maximale (100) et celui qui correspond à la commande minimale (0).
Un seuil limite la fréquence de commutation du système pour éviter une fatigue prématurée des
organes de réglages. Le réglage du régulateur se fait à l’aide de deux paramètres :
IV
La grandeur réglée oscille autour du point de fonctionnement. À chaque dépassement des
seuils de commutation, la sortie du régulateur change d’état. Compte tenu de l’inertie du système,
la valeur absolue de l’erreur |{E}| peut dépasser le seuil DIFF.
V
ANNEXE 4 : Code de programmation sur Arduino
#include <DHT_U.h>
#include <Servo.h>
#define PIN_POMPE 7
#define PIN_CLIM 11
#define PIN_CHAUFFAGE 10
#define PIN_LED 5
#define PIN_VENTILO 4
#define PIN_SERVO 12
#define CAPTEUR_HYGRO A5
#define CAPTEUR_LDR A1
#define POT A0
int pinDHT11 = 3;
DHT dht(pinDHT11,DHTTYPE);
int SET_TEMPERATURE ;
int SET_ARROSSAGE = 70;
int temperature = 0;
int humidity = 0;
int ValueHygro;
int ValeurLDR;
//declaration lcd i2c
LiquidCrystal_I2C lcd(0x27, 16, 2);
void Potentiometre(){
int POTE = analogRead(POT);
SET_TEMPERATURE = map(POTE,0,1023,15,35);
}
void VerifierDHT() {
temperature = dht.readTemperature();
humidity = dht.readHumidity();
}
void TestDHT(){
if (temperature < SET_TEMPERATURE) {
digitalWrite(PIN_CHAUFFAGE, HIGH);
digitalWrite(PIN_CLIM, LOW);
digitalWrite(PIN_VENTILO, LOW);
myServo.write(180);
}
else if (temperature > SET_TEMPERATURE) {
digitalWrite(PIN_CHAUFFAGE, LOW);
digitalWrite(PIN_CLIM, HIGH);
VI
digitalWrite(PIN_VENTILO, LOW);
myServo.write(100);
}
else {
digitalWrite(PIN_CHAUFFAGE, LOW);
digitalWrite(PIN_CLIM, LOW);
digitalWrite(PIN_VENTILO, HIGH);
myServo.write(120);
}
}
void CapteurLDR() {
ValeurLDR = analogRead(CAPTEUR_LDR);
ValeurLDR = map(ValeurLDR , 0, 1023, 100, 0);
}
void CapteurHygro() {
ValueHygro = analogRead(CAPTEUR_HYGRO);
ValueHygro = map(ValueHygro , 1023, 400, 0, 100);
}
void TestLDR() {
CapteurLDR();
if (ValeurLDR < 40) {
digitalWrite(PIN_LED,HIGH);
}
else {
digitalWrite(PIN_LED,LOW);
}
void TestHygro() {
CapteurHygro();
if(ValueHygro < SET_ARROSSAGE) {
digitalWrite(PIN_POMPE, HIGH);
}
else {
digitalWrite(PIN_POMPE, LOW);
}
}
void AfficheLCD() {
lcd.clear();
lcd.setCursor(0, 0);
lcd.print("S-");
VII
lcd.print(SET_TEMPERATURE);
lcd.print("C");
lcd.setCursor(7, 0);
lcd.print("Treel-");
lcd.print(temperature);
lcd.print("C");
lcd.setCursor(0, 1);
lcd.print("H-");
lcd.print(humidity);
lcd.print("%");
lcd.setCursor(6, 1);
lcd.print("A-");
lcd.print(ValueHygro);
lcd.print("%");
lcd.setCursor(12, 1);
lcd.print("L-");
lcd.print(ValeurLDR);
delay(50);
}
void setup() {
Serial.begin(9600);
lcd.init();
lcd.backlight();
pinMode(PIN_POMPE , OUTPUT);
pinMode(PIN_CLIM , OUTPUT);
pinMode(PIN_CHAUFFAGE, OUTPUT);
pinMode(PIN_LED, OUTPUT);
pinMode(PIN_VENTILO, OUTPUT);
digitalWrite(PIN_CLIM, LOW);
digitalWrite(PIN_CHAUFFAGE, LOW);
digitalWrite(PIN_LED, LOW);
digitalWrite(PIN_POMPE, LOW);
digitalWrite(PIN_VENTILO, LOW);
myServo.attach(PIN_SERVO);
myServo.write(180);
dht.begin();
}
void loop() {
Potentiometre();
VerifierDHT();
TestDHT();
TestLDR();
TestHygro();
AfficheLCD();
}
VIII
ANNEXE 4 : Plan de la serre
IX
Auteur : RAFANOMEZANTSOA Arsène
E-mail : asipekomiarika@gmail.com
Titre de mémoire
Nombre de figure : 48
Nombre de tableau : 08
RESUME
L’objectif de ce projet est de concevoir une serre agricole intelligente répondant aux normes
de bonne croissance des plantes, mais aussi le rendre accessible au grand public surtout à la
campagne. Cette serre gère principalement : la température, l’humidité, l’arrosage et la luminosité
de la plante. La contrôle des actionneurs et des capteurs de la serre est assurée par l’Arduino, une
technologie de plus en plus populaire. Ce genre de technologie est très utile pour le développement
du pays dans le domaine de l’Agriculture, l’industrie agro-alimentaire et du botanique.
ABSTRACT
The objective of this project is to design an intelligent agricultural greenhouse that meets
the standards of good plant growth, but also make it accessible to the general public, especially in
the countryside. This greenhouse mainly manages: the temperature, the humidity, the watering and
the luminosity of the plant. The control of the greenhouse's actuators and sensors is provided by
the Arduino, an increasingly popular technology. This kind of technology is very useful for the
development of the country in the field of Agriculture, the agro-food industry and botany.
Keywords: Greenhouse, plant, Arduino