L’UNIVERSITÉ DE DROIT DE HO CHI MINH VILLE
PRESENTATION
INTRODUCTION AU SYSTÈME DE DROIT ROMANO -
GERMANIQUE ET AU DROIT FRANCAIS
Caractéristiques du droit français
Prof: Thu Trang Huynh Thi
GROUPE 2
Classe: 98 - AUF43
HỌ VÀ TÊN MSSV
BIỆN THỊ KHÁNH DUYÊN 1853801014030
ĐỖ NGỌC THANH CHÂU 1853801014013
VŨ TUẤN DŨNG 1853801015034
TRIỆU THÙY LINH 1853801015102
NGUYỄN PHAN QUỲNH NHƯ 1853801012149
CARACTÉRISTIQUES DU DROIT FRANÇAIS
I. Introduction:
Histoire de la formation et du développement du droit français appartient au
processus du développement du système de droit Romano-germanique. Alors, les
caractéristiques du système juridique sont similaires à celles du système romano-
germanique. Il a six caractéristiques dans le système juridique français: L'origine
historique: droit romain, niveau de codification, acceptation officielle de division en 2
droit: public et privé, les sources formelles du droit, le rôle du juge: ne pas faire la loi,
la relation entre le droit contenu et le droit formel.
II. Caractéristique du droit français:
1. L'origine historique: droit romain
Le droit français est un système juridique fondé sur une structure écrite et
codifiée. Il hérite du droit romain qui est compris qu’un système du droit se base
principalement sur le texte écrit et est codifié plus tard, qui a d’une valeur juridique
obligatoire. Cependant, le droit Romain est appliqué dans les provinces méridionales
et dans le nord, on applique le droit coutumier très divers.
Après la Révolution, avec le concours d’éminents juristes, Napoléon a entrepris
l’œuvre de synthèse de la codification. En 1804, le code civil (code Napoléon) a été
promulgué, c’est la première et plus brillante réalisation.
2. Niveau de codification
Code juridique technique: Le dictionnaire français est le recueil et l'arrangement
des règlements dans les documents du Parlement, du Gouvernement et des Ministères
sur un même domaine spécifique. Ces réglementations sont disposées les unes à côté
des autres par ordre de valeur juridique, de la plus élevée à la plus faible. Les
règlements du Parlement (lois, ordonnances) sont désignés par la lettre “L”, les
règlements du Gouvernement, les Ministères (décrets) sont désignés par la lettre “R”.
Les dispositions des lois et ordonnances du Parlement incorporées dans le code
juridique sont respectées et conservées intactes.
Cependant, dans certains cas particuliers, il peut être modifié comme : la
suppression des réglementations obsolètes et qui ne sont plus applicables ; éditer,
réécrire les règlements en utilisant un langage obsolète, qui ne convient plus à l'ère
d'aujourd'hui; ramener les dispositions de la loi aux règlements du; réécrire les lois
lorsqu'elles sont trop longues, contenant de nombreux contenus dans de nombreuses
lois différentes… Les règlements des décrets du gouvernement et des ministères,
lorsqu'ils sont intégrés au code juridique, peuvent être modifiés et réécrits en
conséquence avec les dispositions de la loi en termes à la fois de contenu et d'écriture.
A ce jour, la République française a réalisé 73 codes juridiques (le Code des
lois), soit environ 50 % du nombre total de documents du Parlement et du
Gouvernement. Environ 50 % des documents qui n'ont pas été inclus dans le Code de
droit canonique sont encore laissés discrètement en dehors des Codes de droit. Les
documents inclus dans le code de conduite sont annulés et ne sont plus valables. Ainsi,
le système juridique de la République française à cette époque n'existait que dans 73
codes juridiques et environ 50 % des documents n'étaient pas encore codifiés.
3. Acceptation officielle de division en 2 droit: public et privé:
Le droit public:
L’unité du système se retrouve-t-elle encore lorsqu’on quitte le domaine du
droit privé, et si l’on envisage les notions que les juristes utilisent en matière de droit
procédural, de droit criminel, de droit du travail, ou de droit public? La réponse à cette
question présente un intérêt de premier ordre, étant donné l’importance pratique que
ces branches du droit ont prise dans le monde contemporain.
Bien que ces matière n’aient pas été enseignées jadis dans les universités, et
bien que, pour la plupart d’entre ells, des principes entièrement nouveaux aient été
développés au XIXè et au XXè siècle, de grandes ressemblances, ici encore, existent
entre les droits variés de la famille romano-germanique. Deux facteurs expliquent ces
ressemblances.
Le premier de ces facteurs, extra juridique, est la communauté de pensée qui
s’est développée entre les différents pays. La science juridique ne fait souvent que
donner effet, sur le plan du droit, à des idées et tendances qui se sont manifestées
d’abord sur un autre plan, philosophique ou politique. L’influence de Montesquieu et
de Rousseau dans tout le continent européen, pour ce qui concerne le développement
du droit public, a été considérable. En matière de droit criminal Beccaria a posé les
bases d’un droit pénal modern; les théories tendant à l’individualisation de la peine, ou
faisant place à l’idée de rééducation du délinquant, ont pareillement conquis tout le
monde occidental
La communauté de formation des juristes constitue le deuxième facteur qui
explique l’existence, en dehors du domaine originaire de droit civil où elle a pris
naissance, d’une famille de droit romano-germanique. Pour traduire sur le plan
juridique les idées philosophiques et politiques nouvelles, et pour élaborer de
nouvelles branches du droit, on a eu recours, ici et là, à des juristes qui tous avaient été
formés par une même étude du droit civil. La réglementation nouvelle a été établie,
tout naturellement, en prenant pour modèle, ou du moins pour point de départ, le droit
civil; le droit civil a joué dans nos ordres juridiques le rôle d’une discipline de base,
sur laquelle les autres branches du droit se sont modelées (droit administrative) ou
qu’elles se sont efforcées, pour certains ordres de rapports, de perfectionner (droit du
travail).
Dans ces matières qui requièrent une élaboration nouvelle, la nécessité de
considérer les expériences étrangères a été d'autre part ressentie davantage que dans le
droit civil, où l'on trouvait un modèle dans le droit romain.
Le droit constitutionnel montre bien comment la science juridique, en ce
domaine nouveau, a pu demeurer internationale. En ce qui concerne le droit
administratif, l'œuvre du Conseil d'État a mis la France, parmi les pays du continent
européen, à la tète des pays de démocratie libérale, même si la manière dont a été
organisé le contentieux administratif a pu demeurer assez diverse, et même être fondée
sur des idées différentes ici et là. Car, malgré cela, il y a une volonté d’unification du
droit administratif autour de deux notions phares: la puissance publique et le service
public. Il est remarquable de noter que le premier traité de droit administratif écrit en
Allemagne a été un traité de droit administratif français; c'est après avoir écrit ce
premier traité seulement que son auteur, Otto Mayer, s'est estimé en mesure d'écrire,
sur son modèle, un traité de droit administratif allemand. Il est vrai que la France a
poussé plus loin que les autres États l’idée d'autonomie du droit administratif par
rapport au droit privé. La différence est cependant de degré plus que de principe; elle
donne un intérêt, mais ne crée pas d'obstacle, à la comparaison entre les droits du
continent européen. D’autant plus qu'il faut remarquer que depuis ces dernières
années, une volonté réciproque de rapprochement du droit public et du droit privé, se
manifeste.
Le droit privé:
Dans quelle mesure tout d'abord le droit privé des différents pays, appartenant à
la famille romano-germanique, présente-t-il une structure uniforme? Dans les matières
mêmes que règlent les codes civils, certaines n'ont une origine romaine. Le Code civil
français, par exemple, a emprunté la réglementation de certaines institutions au droit
canonique (mariage, filiation), d'autres au droit coutumier (régimes matrimoniaux). Il a
d’un autre côté renouvelé profondément la réglementation de certaines matières
(propriété, successions) en consacrant les idées de la Révolution. Que reste-t-il en
définitive dans cette œuvre de science juridique élaborée dans les universités ? Il n'est
pas douteux que chaque droit national présente, qui concerne le droit civil même, une
originalité, se manifestant par des institutions qui lui sont propres. Une parenté
certaine néanmoins existe entre les divers droits. La ressemblance entre les droits est
évidente, en premier lieu, si l'on envisage les matières qui ont été réglées sur la base du
droit romain ; mais elle ne s'arrête pas là. Dans les matières dont la réglementation
repose sur une base de droit canonique, une communauté étroite existe également entre
les divers droits, au moins lorsqu'il s'agit des droits de pays chrétiens Dans les matières
dont la réglementation est issue du droit coutumier, un distinction d'autre part
s'impose. La réglementation des codes peut avoir été faite sur la base de coutumes
nationales ou régionales, et dans ce cas son originalité doit être reconnue, encore que
les coutumes nationales ou nales se rattachent en définitive à certains types en nombre
restreint. Mais réglementation du code peut en d'autres cas avoir été faite sur la base du
droit coutumier qui était, avant la codification, international; la parent entre les
différents droits réapparaît alors. L'observation ainsi faite a une grande portée pratique,
car elle affecte tout le droit commercial, aussi bien terrestre que maritime. Les
coutumes commerciales qui se sont formées Moyen Âge ont été artificiellement
rattachées au droit romain, dans l'oeuvre pas en ce régio- des post-glossateurs;
acceptées dans toute l'Europe, qui en a été le berceau, elles ont été reçues, avec le droit
civil, dans les pays d'Orient et d'Extrême- Orient qui ont voulu se rattacher à la famille
romano-germanique, et elles constituent, avec le droit proprement civil des
obligations, un bloc qui donne une grande importance à ce système, en réalisant son
unité de structure pour tout ce qui concerne le droit des affaires.
4. Les sources formelles du droit:
Le droit français fait la distinction entre les diverses sources du droit. En effet,
il se décline en sources écrites et non écrites mais aussi en sources directes et
indirectes. Précisons que les sources du droit sont des textes et des pratiques à l’origine
de la création des règles du droit.
Concernant les sources directes du droit, elles émanent d’une institution
nationale ou internationale et sont obligatoires pour les sujets de droit. De plus, il
s’agit de normes écrites. Donnons pour exemple les lois, les traités, les règlements
administratifs, les usages, la coutume, les décrets et les arrêtés.
Quant aux sources indirectes du droit, elles interviennent généralement en
application de textes existants ou sont les sources d’inspiration pour de nouveaux
textes. Ces sources sont principalement issues de phénomènes sociaux qui contribuent
à former le droit, mais pas uniquement. Ce sont par exemple la jurisprudence, la
doctrine, l’usage et la coutume.
5. Le rôle du juge: ne pas faire la loi:
Le juge ne peut pas faire la loi, il interprète et explique la loi, et il ne peut pas
refuser de juger sous prétexte du silence, de l'obscurité ou l’insuffisance de la loi, si
non, il pourra être poursuivi comme coupable de déni de justice (Art.4 du Code civil
Français).
Dont que, lorsque la loi est muette, obscure ou incomplète, le juge doit rendre
une décision pour trancher le litige. “Il est défendu aux juges de se prononcer par voie
de disposition générale et réglementaire sur les causes qui leur sont soumises” (Art.5
du Code civil Français). La chose jugée n’a d'autorité qu’entre les parties du procès.
Le juge ne tranche que le conflit existant entre deux individus et il ne peut en
faire une règle générale et obligatoire
6. La relation entre le droit contenu et le droit formel:
En France, sous prétexte que la loi y est comme la première source du droit, les
relations sociales sont régies par des règles de droit, c’est pourquoi le droit contenu est
plus important que le droit formel. L’existence du droit formelle est pour un but
unique d’assurer celui contenu pouvoir exécuter en réalité avec les règles de
procédure.