2012 Bcor
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PROBLÈME
Partie I
On a donc deux (car α 6= 0) tangentes qui ont pour équations x = 0 pour la verticale, et pour (D) :
2α2 2α2
2α
− 1 x + y − = 0 ⇐⇒ (α2 − 1)x + 2αy − 2α2 = 0 .
1 + α2 1 + α2 1 + α2
1.(c) Il suffit de changer α en 2α pour obtenir une équation de (D 0 ) :
(4α2 − 1)x + 4αy − 8α2 = 0 .
4α2
0 3α
1.(d) On résout le système formé des équations de (D) et (D ) ce qui donne R 2
, 2 .
2α + 1 2α + 1
1.(e) Pour obtenir une équation cartésienne y
de P, on élimine α dans la représentation pa-
4α2 3α
ramétrique X = 2
;Y = , où α
2α + 1 2α2 + 1 (D0 )
décrit R∗ . On voit que Y n’est jamais nul, et Q
b
R
X 4 3X b
= α donc α = . On a donc 1 b
Y 3 4Y b
M
9X P
9 2 9 b
Y = 4Y
9X 2
⇐⇒ X +Y2 = X (D)
8Y 2
+1 8 4
8 2
⇐⇒ (X − 1)2 + Y =1
9 bc bc
O 1 2 x
et donc P est incluse dans cette ellipse (ah les
coquins !) privée des deux sommets secondaires
O et (2, 0) (pour lesquels Y = 0).
1
3α 4α 4α2
Y = et donc X = Y = et ainsi P est l’ellipse privée des deux points O et (0, 2).
2α2 + 1 3 2α2 + 1
1 −p
2. et 3. La matrice dans la base canonique de la forme quadratique associée à l’équation de Ep est −p 1
et son déterminant est 1 − p2 , donc Ep est de type ellipse si |p| < 1, hyperbole si |p| > 1, parabole si |p| = 1.
Ça ne suffit pas car Ep peut être dégénérée, on doit donc obtenir l’équation réduite.
. Si p = 1 l’équation devient (x − y)2 − 2(x − y) = 0 ⇐⇒ x − y = 0 ou x − y = 2 , et donc E1 dégénère en
deux droites parallèles.
. Si p = −1 l’équation est (x + y)2 − 2(x + y) = 0 ⇐⇒ x + y = 0 ou x + y = 2 , idem.
(
x − py − 1 = 0
. Si p 6= 1 on cherche d’abord le centre en annulant le gradient, ce qui donne le système
y − px + p = 0
0 0
d’où le centre ωp = (1, 0) . On pose alors x = x − 1 et y = y ce qui donne l’équation dans le repère
translaté
x02 + y 02 − 2px0 y 0 = 1 .
√
π 2
Puis
√
classiquement les coordonnées (X, Y ) dans le repère tourné de 4
vérifient x0 = 2
(X − Y ) et y 0 =
2
2
(X + Y ) d’où l’équation réduite
On a bien une ellipse si |p| < 1 (cercle pour p = 0) et une hyperbole si |p| > 1, les axes sont parallèles aux
bissectrices du repère initial.
Y y X
0
=
y
−
x
p = −5
2
=
y
−
x
p = 0.6
x
b
ωp
x
+
y
p = −0.9
=
2
p = 1.5
x
+
y
=
0
2
Partie II
−→
1. Une rp de ∆1 est t 7→ A + tAB = (t, t, t + 1) .
−−−−→
2. M1 (a, a, a + 1) ; M2 (b, 0, 0) donc une rp de (M1 M2 ) est t 7→ M2 + tM2 M1 = b + t(a − b), ta, t(a + 1) .
3. L’intersection est non vide si et seulement si
( (
b + t(a − b) + ta = 0 (2a − b)t + b = 0
∃t ∈ R, ⇐⇒ ∃ t ∈ R ,
ta + t(a + 1) = −1 (2a + 1)t + 1 = 0
5. Une droite ∆0 qui rencontre ∆1 , ∆2 et ∆3 est une droite de la forme (M1 M2 ) qui rencontre ∆3 , donc
admet la représentation paramétrique précédente z
pour un certain réel b ∈ R \ {−1} (car a 6= − 21 ).
Elle est incluse dans Q car pour tout réel t
b 1
xz = b 1 + t t = y(y + 1) .
1−b 1−b
∆1
1
6. On effectue la translation au centre Ω(0, − 2 , 0)
en posant x = x0 , y = y 0 − 21 et z = z 0 ce qui donne
l’équation dans (Ω;~i, ~j, ~k)
1 ∆2
x0 z 0 = y 02 − .
4
x
Ensuite la rotation d’un √
quart de tour autour de
2 y
(Ω
√
0 0
y ) en posant x = 2 (X − Z) ; y 0 = Y et z 0 =
2
(X + Z) d’où l’équation réduite Q
2
1 2 1 2 1
X − Z = Y 2 − ⇐⇒ 4Y 2 + 2Z 2 − 2X 2 = 1 ,
2 2 4 ∆3
7. ∆4 est la droite passant par C(2, 1, 0) et dirigée par ~u(1, 2, 1) et ∆5 est la droite passant par O et dirigée
−→ 2 1 1
par ~v (1, 1, 1). Elles ne sont pas coplanaires car detbc (OC, ~u, ~v ) = 1 2 1 = 2 6= 0 .
0 1 1
3
et OP 2 = OM 2 . On élimine donc X, Y et Z dans le système suivant, où on a noté S = x + y + z et
Σ = x2 + y 2 + z 2 ,
X −Z =2
X =Z +2
Y − 2Z = 1
Y = 2Z + 1
⇐⇒ 1
X +Y +Z =S Z = 4 (S − 3)
2
X + Y 2 + Z2 = Σ 6Z 2 + 8Z + 5 = Σ
dont la solution évidente x = y = z = 1 est l’unique solution (sommer les trois lignes). Ainsi Ω = (1, 1, 1) .
9.(c) Les coordonnées (X, Y, Z) dans (Ω;~i, ~j, ~k) sont données par x = X + 1 ; y = Y + 1 et z = Z + 1.
Une équation de S dans (Ω;~i, ~j, ~k), (qui n’est pas une équation réduite comme le dit l’énoncé) est
8 (X + 1)2 + (Y + 1)2 + (Z + 1)2 − 3(X + Y + Z)2 − 16(X + Y + Z) − 40 = 0
EXERCICE
4
1.(b) Le polynôme caractéristique de f est χf (X) = X 2 − 3X + 2 = (X − 1)(X − 2) donc les valeurs
propres de f sont 1 et 2.
1.(c) Notons A = f (e1 ,e2 ) = 01 −2
3
. On a
Ker(A − I2 ) = Ker −1 −2 2 −2 −2 1
1 2
= K −1 et Ker(A − 2I 2 ) = Ker 1 1
= K −1 ,
donc dans la base β = (2e1 − e2 , e1 − e2 ) on a f β = 10 02 .
0 0 1
2.(a) De même, on considère une base (e1 , e2 , e3 ) de E telle que g (e1 ,e2 ,e3 ) = 1 0 1 = B . On a
0 1 −1 not.
g(e1 ) = e2 , g 2 (e1 ) = g(e2 ) = e3 donc Vect e1 , g(e1), g 2 (e1 ) = Vect(e1 , e2 , e3 ) = E , donc g est cyclique.