[go: up one dir, main page]

0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
89 vues37 pages

COURS - NURSING - EN - PIP - BAC2 - SG - by TEBRE

Pip

Transféré par

katangatebre
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
89 vues37 pages

COURS - NURSING - EN - PIP - BAC2 - SG - by TEBRE

Pip

Transféré par

katangatebre
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 37

PRODUCTION OF ASTEINGERS PETER-AST.

COM

Nursing en pip BAC 2 SG.B


INTRODUCTION
Les maladies infectieuses sont fréquentes dans notre pays et justifient un grand nombre
d'admissions dans nos hôpitaux. Trop d'enfants et trop d'adultes meurent des maladies
évitables : diarrhées, pneumopathies, tuberculose, méningite, septicémies, etc...

Depuis que nous disposons d'antibiotique efficace et puissant nous avons tendance à oublier
les règles simple de prévention et d'hygiène. Or beaucoup de nes acquièrent une résistance
rapide aux germes antibiotiques de plus certaines maladies graves ne sont pas curables à l'aide
d'antibiotique, il en est ainsi de la plupart des maladies à virus hépatite B, SIDA, etc...

Plus que jamais, l'attention de tous doit être

attirée sur la prévention, celle-ci passe souvent par des règles d'hygiène simple, par
l'observation d'une propriété scrupuleuse sur les lieux de soins comme à la maison. Le
nettoyage des locaux le lavage fréquent des mains sont des mesures banales qui a celles
limitent singulièrement la prévalence de beaucoup de maladies infectieuses et parasitaires.
L'usage des désinfectants et de la stérilisation doit se faire de manière parfaite.

1. OBJECTIF GENERAL ET OBJECTIFS SPECIFIQUES

a. Objectif général
En sciences infirmières, ce cours permet à l'étudiant de comprendre le mécanisme de
transmission des maladies afin d'en assurer la prévention et le traitement.

b. Objectifs spécifiques
A la fin de ce cours l'étudiant doit être capable:

D'expliquer les différentes mesures de prévention des maladies transmissibles;

D'exécuter correctement les techniques pour l'admiration de soins au malade contagieux;

De prendre en charge le malade atteint des maladies infectieuses (poser le diagnostic et traiter);

De se protéger contre les maladies infectieuses et parasitaires lors de l'administration des soins;

D'éviter le risque de la contamination dans la communauté.


2. DEFINITION DES CONCEPTS USUELS
1. Maladie: altération de l'Etat de santé qui se traduit par des signes ou symptômes

2. Maladie contagieuse: c'est-à-dire transmissible par contagion, par l'intermédiaire d'un


comptage (agent contaminant), EX: la salive est u comptage pour la rougeole.

3. Maladie transmissible, c'est-à-dire qui peut être transmise d'un individu à un autre, les
maladies contagieuses sont des maladies transmissibles mais les maladies transmissibles ne
sont pas toutes contagieuses.

4. Maladies infectieuses maladie provoquée par la pénétration dans l'organisme de microbes


provoquée par la pénétration dans l'organisme de microbes qui agissent soit par leur
multiplication (Ex: Pneumonie) ou soit par leur sécrétion toxine (ex: tétanos) ou encore par ces
deux processus en même temps (Ex: diphtérie).

5. Infection conséquence de la pénétration et du développement l'organisme. d'un micro-


organisme dans

6. Bactérie: est un micro-organisme cellulaire avec les deux acides nucléiques (ARB et ADN).

7. Champignon c'est un micro-organisme végétal.

8. Parasites: organisme micro ou macroscopiques uni ou pluricellulaires, d'ordre de microns à


quelques mètres cependant d'un hôte à un moment ou toute leur vie.

9. Virus: organismes microscopiques, cellulaires de l'ordre du monomètre, unicellulaire avec un


seul acide nucléaire (ARN ou ADN) et dépendant d'une cellule hôte pour vivre et se reproduire.

10. Virulence: aptitude du micro-organisme à se développer chez l'hôte, elle dépend de son
pouvoir pathogène et de sa résistance.

11.Septicémie infection générale dû à des décharges massives et répéter dans le sang de


bactéries pathogènes.

12.Contamination: présence d'agents infectieux vivant à la surface du corps ou sur des articles
d'habillement ou de toilette (diffère de l'infection),

13.Infestation par des parasites des animaux ou plante. Ex: infestation par les amibes.

14. Prophylaxie: ensemble des moyens destinés à prévenir l'apparition, l'aggravation des
maladies. la propagation ou

15. Epidémie: phénomène de masse résultant d'une maladie quarantenaire limitée dans le
temps et dans l'espace, c'est le développement subit et la propagation rapide d'une maladie
contagieuse qui frappe beaucoup des personnes d'un même territoire en même temps.
16.Endémie: maladie quarantenaire illimité dans le temps mais limité dans l'espace, c'est la
persistance habituelle dans une région d'une maladie qui règne de façon continue à des
époques particulières.

17.Pandémie épidémie qui atteint un très grand nombre des personnes qui s'étend sur tout un
pays, un continent ou même l'humanité entière, c'est une maladie quarantenaire limitée dans le
temps et illimité dans l'espace.

18. Antigène substance agressive pour l'organisme qui se défend formant des anticorps
neutralisants.

19.Vaccin préparation médicamenteuse contenant un antigène inoffensif et qui introduit dans


l'organisme fait fabriquer à cet organisme des anticorps qui lui confèrent une immunité durable
contre les infections bactériennes, virales, mycosiques ou parasitaires déterminées.

20.Contagion : c'est la transmission d'une maladie d'un individu malade à un autre sain.

21.Porteur des germes: c'est un individu qui sans présenter des symptômes hébergé l'agent
spécifique d'une maladie et est susceptible de contaminer son entourage.

D'où i existe 3 sortes de porteurs:

Précoce celui qui héberge les germes spécifiques à l'apparition des premiers symptômes de la
maladie (période d'incubation).

Convalescent: celui ayant souffert d'une maladie contagieuse, demeure susceptible de


contaminer son entourage une période prolongée.

Sain : celui qui ne présente aucun symptôme qui n'a pas souffert de la maladie mais qui la
transporte néanmoins le germe spécifique.

Chaînes de transmission selon les voies de contamination.


CHAPITRE I: DEMARCHE INFIRMIERE EN SERVICE DE PATHOLOGIES INFECTIEUSES

1.1. ACCUEIL ET PRISE EN CHARGE DU PATIENT

1.1.1. Accueil dons le service

Quel que soit le mode d'admission du patient (urgence, transfert interne ou externe,...), il faut
l'accueillir dans le calme, avec si besoin une deuxième personne disponible du service.

Bien accueillir, c'est rassurer la personne soignée, et son entourage, car l'hospitalisation est
souvent vécue comme un événement inquiétant (milieu mal inconnu).

Il faut savoir être à l'écoute, se montrer disponible et aimable, répondre aux interrogations si
possibles et ne jamais laisser les questions sans réponses. La personne qui accueil doit se
présenter par son nom et sa fonction. Il est nécessaire de vérifier que les formalités
administratives d'admission ont été faites (identifié correcte du patient).

On doit s'adresser au malade et à son entourage avec chaleur et courtoisie. Le patient doit
garder une image positive de ce premier contact avec le service.

1.1.2. Prise en charge du patient a) Soins techniques

a) Soins techniques
Protocoles et gestes infirmiers spécifiques en pathologie infectieuse;

Hémocultures;

Coproculture;

Examens parasitaires des selles;

Prélèvements locaux gorge, oreille, plaie, cutanée;

Examens de crachats;

Tubages gastriques pour la recherche de bacille de Kock;

Protocoles spécifiques d'isolement;

Expectoration de bacille de Kock;

Isolement en cas de méningite méningocoques.

à
b) Soins relationnels
L'aide psychologique est fondamentale chez ces patients qui présentent une infection
chronique,

potentiellement contagieuse par voie sexuelle et/ou sanguine (VIH/SIDA, virus des hépatites B
et C).

L'isolement est vécu par le patient comme un rejet des autres. Le contact est limité avec les
proches. Là encore, il est indispensable de prendre du temps pour expliquer l'intérêt d'isolement
pour le malade et son entourage.

c) Soins éducatifs
Conseils généraux d'hygiène;

Expliquer l'importance des procédures d'hygiène et d'isolement;

Encourager le patent à se laver régulièrement les mains;

Assurer une hygiène rigoureuse après les éliminations urinaires et fécales;

Expliquer comment limiter la dispersion des gouttelettes d'origine respiratoire lors de la toux et
d'éternuement en appliquant un mouchoir jetable.

1.2. PREPARATION D'UNE CHAMBRE


Le nettoyage est indispensable, l'eau et le savon sont à employer en suffisance, on frottera en
évitant le nettoyage à sec qui soulève la poussière et propage certains microbes résistants à la
dessiccation, le sol est lavé en eaux et séché le lieu si possible, les déchets, les détritus, le sang,
les souillures sont enlevés immédiatement, ceci élimine une grande majorité des germes
pathogènes, les murs sont nettoyés à l'eau et au savon ou au détergent.

Une surface en carrelage, fisse est à conseiller,

c'est le seul moyen d'entretenir correctement les murs, ce carrelage sera au moins jusqu' à
hauteur d'appui.

La désinfection aura lieu de préférence avec un produit comme l'eau de javel diluée selon les
cas à 5 ou 10%. On laissera agir durant 20 ou 30 minutes, on apportera un soin particulier des
portes et des fenêtres qui sont touchées un très grand nombre de personnes.

La poussière des murs et les toiles d'araignées sont enlevées autant que nécessaire.

L'infirmier doit se poser un nombre de questions:

La chambre est-elle disponible ?


Faut-il un matelas anti-escarres?

Le patient est-il autonome ?

Le diagnostic médical est-il posé (germe connu et mode de transmission) ?

Quel matériel doit-on mettre dans la chambre ?

Quel matériel à usage unique doit se trouver à l'entrée, en dehors de la chambre? (gants,
masque, blouse de protection, désinfectant pour les mains).

L'équipe est-elle informée ?

La planification est-elle adaptée aux respecte-t-elle le protocole d'isolement ? soins et

Quelles mesures doit-on prendre pour le linge et les déchets ?

1.3. Moyens de prophylaxie non septique

1.3.1. Dépistage de la maladie


Le dépistage de la maladie consiste à déceler les

origines si possibles de l'infection, il permet de découvrir les maladies atypiques ou


inapparentes ainsi que les

porteurs des germes. Pour confirmer ces diagnostics, il faut faire des examens du laboratoire.

1.3.2. L'isolement
L'isolement est la séparation de la personne

Infectée avec les autres personnes durant la période de la contagiosité, La personne est placée
dans des lieux et conditions qui empêchent la transmission des agents infectieux.

Il existe 4 sortes d'isolement:


a) Isolement relatif

pour ceux qui ne sont pas porteur de maladies infectieuses et contagieuses, le but est de
protéger les malades et le personnel soignant contre toute infection susceptible de leur être
apportée par l'entourage. C'est une technique de soins qui exige en plus de l'ordre et de la
propriété de l'entourage:

Le lavage des mains;

L'asepsie du matériel et l'enseignement au malade; - Les ustensiles de chevets individuels.


b) Isolement absolu
pour ceux qui développent une maladie infectieuse et contagieuse, c'est une technique de soins
sévère qui exige en plus des précautions prévues dans l'isolement relatif:

Le port de la blouse;

Le port de la blouse;

Le port du masque, bottes, éventuellement des gants;

Des mesures continues de désinfection et de stérilisation concourante et terminale.

c) Isolement renversé

concerne des personnes fragiles apparemment en bonne santé et on les met à part pour éviter
que les microbes les atteignent et seront gardés dans des salles stériles. Ex: prématuré.

d) La quarantaine

est la forme d'isolement qui est imposé par le règlement sanitaire international aux voyageurs
et aux marchandises venant d'un pays où règnent certaines maladies contagieuses avant de les
laisser circuler et communiquer avec les habitants d'un pays hôte. En obligeant la quarantaine
l'OMS poursuit les buts suivants:

Assurer le maximum de sécurité contre la propagation des maladies d'un pays à un autre

Renforcer l'application des principes d'épidémiologie

Renforcer l'identification, l'endiguement Télimination des sources d'infections

Prévenir la dissémination des vecteurs.

1.4. MESURES PROPHYLATIQUES PENDANT LES SOINS


a) A l'égard des personnes qui ne sont pas chargées des soins

L'entrée dans le quartier ou dans la chambre du contagieux doit être strictement interdite à
toute personne dont la présence n'y ait pas indispensable. Le personnel d'entretien est placé
sous surveillance de l'infirmier et doit être initie par lui aux mesures de prophylaxie (protection
et désinfections) à prendre pour éviter la contamination et la transmission.

Les visites doivent être réduites au strict minimum.

Dans les unités de soins avec box, les visiteurs restent dehors et peuvent voir le malade derrière
la vitre.
Si le contagieux se trouve en chambre, les visiteurs se tiennent à distance: ils ne peuvent ni
donner la main, ni embrasser, ni aider le malade. Il est interdit de toucher n'importe quel objet,
ou meuble. Avant d'entrer dans la chambre, le visiteur se revêtira d'un grand tablier à longues
manches. Après fa visite, le visiteur enlèvera la blouse, se désinfectant les mains, les semelles
de chaussures.

b) A l'égard de l'infirmier (ou du personnel soignant)

II existe sept précautions essentielles qu'un infirmier doit observer pendant les soins: elles sont
énumérées dans le tableau ci-après:

PRECAUTIONS RECOMMANDATIONS

1. Si contact avec du sang ou liquide • Après piqûre ou blessure : lavage au savon et


biologique à l'eau et antisepsie au niveau de la plaie

• après projections de la muqueuse : rinçage


abondant à l'eau propre ou au sérum

2. HYGIÈNE DES MAINS ( LAVAGE ET •A l'arrivée et au départ de son service


INFECTION)
• Avant d'enfiler et après le retrait des gants

• Entre 2 activités

•Entre 2 gestes de soins différents chez un


même patient

3. PORT DES GANTS 17

Si risque de contact avec du sang ou tout


autre produit d'origine humaine patient
notamment peau lésée du ou la patient
notamment à l'occasion des soins à risque de
piqûre ou prélèvements sanguins d'une voie
périphérique...) veineuse

Lors de contact avec le sang et/ou les liquides

biologiques
Lors du contact avec la peau lésée du patient

Lors de la manipulation de tubes de


prélèvements biologiques Lors de la
manipulation de linges et matériel souillé.

4. PORT DU MASQUE LUNETTES ET 18


SURBOUMS

Lors de tout soin en cas de lésions sure les


mains du soignant.

Si soins les ou la manipulation exposent à un


risque de projection ou d'aérosolisation du
sang ou tout biologique, autre liquide
aspiration, endoscopie, accouchement
autopsie, manipulation de linges souillés.

5. DÉSINFECTION DU MATÉRIEL SOUILLÉ Matériel piquant, coupant, tranchant à usage


unique

19

Sont à éliminer

immédiatement et sans autre manipulation


dans un contenu adapté, situé au plus près du
soin et dont le niveau maximal remplissage
est vérifié de

Ne pas décapuchonner les aiguilles ne pas les


désadapter matériel à la main rentabilisable
vérifier que le matériel a subi les procédures
de stérilisation avant d'être réutiliser

6. Désinfection De Surface Souillée Nettoyer puis désinfecter avec de l'eau de javel


à 2,6% (ou tout autre désinfectant approprié),
les surfaces souillées par les projections de
sang ou de tout autre produit d'origine
humaine.

7. TRANSPORT DE PRÉLÈVEMENT Les prélèvements biologiques, le linge et les


BIOLOGIQUES, LINGE ET MATÉRIELS SOUILLÉ instruments souillés par du sang ou tout autre
LIQUIDE BIOLOGIQUE produit d'origine humaine doivent étre évacués
dans un emballage étanché, fermé

Respecter les emballages, les emballages


prévus au transport des diverses

catégories de matériels

REGLES DE VIE DE L'INFIRMIER CHARGE DE SOIGNER LES CONTAGIEUX


Plus que jamais, l'infirmier doit se soumettre à une vie très régulière et hygiénique :

Il ne sera jamais téméraire, ni imprudent mais exacte à observer les règles de prophylaxie et de
mesure désinfection.

Se faire vacciner contre les maladies courantes; Alimentation variée, nutritive;

Ne jamais manger dans la zone polluée; Boire abondamment de l'eau

Sorties: deux heures pas en plein air.


CHAP II ELEMENTS DE LA CHAINE DE L'INFECTION
Pour qu'une maladie infectieuse se propage, il doit y avoir une chaîne ininterrompue
d'événements.

Le processus infectieux comprend 6 éléments ou maillons.

1. L'agent pathogène ou infectieux

2. Le réservoir

3. La porte de sortie du réservoir

4. Le mode de transmission du réservoir à l'hôte

5. L'hôte réceptif

6. La porte d'entrée chez l'hôte

La figure suivante illustre les maillons de cette chaîne pour empêcher la propagation de
l'infection, il suffit de briser un de maillons de la chaîne.
Voici une brève explication de chacun des mailons:

1. Agents infectieux ou pathogènes


Un agent infectieux peut-être un virus, une bactérie, un champignon ou un parasite

La majorité sont causées par des bactéries (90/%) sont de virus occasionnellement par des
champignons alors que les parasites causent rarement.

L'être humain est un véritable réservoir de germes, ii héberge. Une flore cutanée, un flore génital
une flore digestive.

Pour passer d'une source à l'autre les germes doivent

avoir nager ou véhiculer de transmission.

La flore dite << hospitalière » est composée de :

Germes des patients

Germes des personnels soignant) Germes apportés par les vecteurs

Germes présent dans l'environnement (sol eaux,

matériaux, surface...)

Les moyens d'action pour briser la chaîne à ce

Identifier rapidement et exactement l'agent, infectieux

Eliminer l'agent infectieux par l'administration du traitement adéquat

S'assurer que le traitement est adapté (ex antibiogramme) L'hygiène des mains

2. RESERVOIR DANS LES ETABLISSEMENTS DE SANTE


On appelle réservoir, une personne, une plante, un animal, une substance ou un milieu qui
permet la survie et le développement des germes pathogènes.

En milieu hospitalier, les réservoirs sont:

Le patient lui-même

Les autres patients

Les visiteurs

Les personnels soignant.


Le matériel

L'environnement

Milieu favorable pour le développement microbien: Thumidité, matière organique, la


température.

Le réservoir ou l'origine de l'infection peut-être;

Endogène : micro-organisme appartenant à la flore du patient ou le malade est infecté par ces
propres germes du cours de certains soins (infection endogène ou auto-infection).

Les moyens d'action pour briser la chaîne :

Isoler les patients infectés

Hygiène de la main

Veuillez à la bonne santé du personnel, écarter du travail le personnel infecté

Assurer l'entretien correct l'environnement

Désinfecter et stériliser correctement le matériel

Préparation préopératoire de la peau

3. PORTES DE SORTIE
Une partie de sortie est la voie par laquelle un agent infectieux quitte le réservoir, bien que tous
les réservoirs n'aimons pas une porte de sortie évidente (ex: l'environnement). Pour quitter l'hôte
microorganismes (agent infectieux) utilisent:

Les voies respiratoires (toux, gouttelettes de salive, expectorations)

Le tube Digestif (ex: excrétions, salive, vomissements)

Les voies génito-urinaires (ex sécrétions, urines)

La circulation sanguine (ex: sang, drain).

Les moyens d'action pour briser la chaine à ce niveau sont:

Le lavage des mains

La protection-contre les excrétions et sécrétions (ex: manipulation correcte des déchets


infectés, part du manque, de gants à usage unique...)

Le conditionnement, le stockage, l'enlèvement et la distinction (incinération) corrects des


ordures et de déchets)
Le recouvrement des portes de sortie (ex: pansement sur les pâlies, masques).

4. VOIE DE TRANSMISSIONS
Les voies de transmission des agents infectieux sont par convention classées en cinq
catégories;

Par contact:

Par gouttelettes

Par voie aérienne

Par véhicule commun

Par vecteur

1) Transmission par contact

- Direct ou indirect

Ex main, gale, interrogatoire

2) Transmission par gouttelette


- Sécrétion respiratoires ou salivaires Ex: grippe, coqueluche....

3) Transmission par voie aérienne

Sécrétion respiratoires Ex: suspension dans l'air Inhaler par l'hôte Ex BK, rougeole, varicelle.

4) Transmission par véhicule commun


Dans le cas de transmission par un véhicule commun, une unique source contaminé, comme un
aliment, un flacon à closes multiples, un saluté intraveineux,

L'environnement morale, matériel et les articles communs à plusieurs patients s'il n'est pas
nettoyé entre chaque utilisation peut augmenter le risque d'exposition à la flore microbienne
des autres patients et étre une source de transmission.

5. TRANSMISSION PAR VECTEUR


Ce mode de transmission désigne la transmission par des insectes vecteurs. On peut la
prévenir en respectant des normes adéquates pour la construction et l'entretien des hôpitaux,
en tenant les fenêtres fermées ou couvertes de moustiquaires,

Les moyens d'action pour briser la chaîne à ce niveau sont:


Isolement

Lavage hygiénique de mains et désinfection des mains

Tenue de travail adéquate

Comportement du personnel éviter les contacts avec le linge souillé

- Respects des mesures d'hygiène des mains

Entretien ménager: linge, denrées alimentaires, déchet, air,

6. PORTES D'ENTREES
Une porte d'entrée est la voie par laquelle un agent infectieux pénètre dans un hôte. Parmi les
portes d'entrée, on compte par exemple:

- Les muqueuses des voies respiratoires

Tractus gastro-intestinaux

Les tractus urinaires

Les lésions

Les moyens d'action pour briser la chaine sont :

Il est possible de briser ce maillon de la chaîne de l'infection à ce niveau en protégeant les


portes d'entrée soit en:

Recouvrant la plaie

Portant un équipement de protection individuelle

Réduisant les ruptures des barrières mécaniques de

la peau et des muqueuses

Utilisant du matériel stérilisé

Respectant les techniques d'asepsie

Pratiquer l'hygiène des mains


7. HOTE RECEPTIF
Pour qu'une infection survienne, la personne doit être réceptive à (microorganismes). l'égard de
l'agent infectieux

La plupart des virus animaux n'infectent pas les humains car ces derniers n'ont pas les
récepteurs cellulaires appropriés, les personnes qui ont les anticorps en circulation contre les
maladies qui peuvent être prévenus par vaccin ne sont pas infectées, car la réaction
immunitaire empêche l'agent infectieux de se multiplier.

Les moyens d'action pour briser la chaîne à ce niveau sont:

Maximiser les mécanismes de défense de l'hôte (ex: grâce à l'immunisation de tabac et au


contrôle du diabète).

Les traitements des maladies et la restauration d'un état satisfaisant de santé.

Le dépistage des personnes à risques éleve (personnes âgées, les nouveau-nés, les patients
immunodéprimées, les diabétiques, les grands brutes, les personnes dénutries).
CHAPITRE III. SOINS INFIRMIERS AUX PERSONNES ATTEINTES DE MALADIES
INFECTIEUSES ET PATHOGENES

III.1. Soins infirmiers aux personnes atteintes des maladies infectieuses


1. Désinfections concourantes ou continues ce terme s'applique aux mesures de prophylaxie
observant les règles de l'antisepsie et de l'asepsie employées dans les soins pendant toute la
durée de la contagion. Dans toute chambre de contagieux, il faut établir une délimitation entre la
zone infectée et la zone no-infectée, l'infirmier et le personnel d'appoint doivent veiller à ce que
rien de contaminer ne passe de la première à la seconde. La collaboration des malades est
indispensable et les mesures de précaution observée dans le service doivent lui être expliquées
en détail.

Lorsqu'il circule dans la chambre, l'infirmier doit être vigilant et précis dans ces
recommandations concernant la zone non infectée. Une zone infectée est considérée porteuse
des microbes, tout contact avec cette zone demande une désinfection et le lavage des mains.
La chambre doit être lavée et désinfectée à l'eau de javel.

2. Désinfections détaillées en cours de maladie


2.1. Désinfection du corps du malade

a) Cavités nasales

Lavage avec tampons d'ouate de sérum physiologique puis installation nasale d'antiseptique
doux.

N.B; Ne pas utiliser d'ATB ou de sulfamide sauf prescription contraire afin de ne pas entraîner
des causes de résistance microbienne à ces produits.

b) Bouche-oropharynx

Lavage à l'irrigateur ou siphonage ou siphon d'eau de seltz ne pas traumatisé avec l'Ecuvillon.

c) La peau

Lavage au savon qui détache les squames, les croûtes. On peut utiliser ammonium, quaternaire
bien dilué.

d) Pansements

Ils sont incinérés, les recueillir dans un emballage de papier pour les transporter à l'incinération.

2.2. Désinfection des objets à usage du malade


Protocole pour la désinfection des matériels souillés
1. Décontamination [immersion et trempage dans une solution nettoyante et de contaminable,
ex la céramide)

2. Rinçage à l'eau courante

3. Lavage manuel/brossage/irrigation avec solution nettoyante une décontamination une

4. Rinçage à l'eau courante

5. Pour le matériel thermostable ex les instruments : séchage; conditionnement; stérilisation


(par chaleur humide; autoclave) puis stockage.

Pour le matériel thermosensible ex endoscope: désinfection par trempage avec une solution
glutaraldehyde, rinçage, séchage, utilisation immédiate ou conditionnement puis stockage.

N.B: plusieurs désinfectants peuvent être utilisés d'après les habitudes de l'institution
sanitaire. Nous citons quelques-uns:

1) Chlorhexidrine

2) La chloramine T

3) L'eau de javel

4) La providone iodé (betadine)

5) Les alcools

6) La formaldehyde

7) Les crésols

8) Le dettol

L'usage de l'eau de javel

Avantage:

Excellente efficacité

Peu coûteux

Peu toxique

Compatible avec beaucoup de produits Inconvénients:

Détruits les couleurs

Non diluée, elle provoque des brûlures


Action diminué en présence de matières organiques Incompatibilité :

Avec les acides

Les détartrants

L'ammoniaque

DILUTION DE L'EAU DE JAVEL


Objet de à désinfecter Doses Temps de contact Rinçage

Surface,sols lisses 1 verre/ Seau de 8- 10-15 minutes Facultatif


10L d'eau

Surface,sol rugueux 2 verres /Seau de 8- 15 minutes


service à 10L d'eau

Surface très 3 verres /8-10 L d'eau 15 minutes Rinçage


contaminées

Varicelle maladie 2 verres /8-10 L 30 minutes à 1heure Rinçage++++ puis


contagieuses d'eaux '/2 détergent

Désinfection de la 1 verre/ SL d'eau 10-15 minutes Rinçage à l'eau


varicelle propre et chaude
locale pour

Locaux d'aspiration 1 verre par oicai 30 minutes Rinçage

Eaux de pluie 1 càc /1L d'eau - Détergent

Légumes - fruits 1 verre/ÏOL - Rinçage +++

Bassin, animaux, 3 verres /ÏOL à 2 30minutes à 1 heure Rinçage)++ à l'eau


cuvette immergées chaude
après nettoyage

Excreta ( selles urines Recourir d'eau de 30 minutes Rinçage puis


vomissures) javel à 12°c détergent,
désinfectant.
1 verre 200 MI

Il existe deux grands moyens de stérilisation

1. Moyen physique

Chaleur sèche: pouprival, fer à repasser, flambage

Chaleur humide autoclave, casserole à ébullition

irradiation: Rayon ultra-violets

2. Moyens chimiques:

Le formol

L'oxyde d'éthylène,

3. Désinfection terminale

Elle intervient après le transfert, la guérison ou le décès du patient

Il s'agit de mesures de sécurité générale par la destruction ou la désinfection de tout ce qui a


servi au malade pendant la durée de la contagion :

Brûler tout ce qui est infecté ou a été utilisé par le malade

Assurer le nettoyage à fon de la salle la javel ou appliquée formalisation

Faire la déclaration de la maladie

4. Education sanitaire du malade et de sa famille

Le rôle de l'infirmier est d'éduquer le malade

a) Lui apprendre à ne pas projeter des germes du rhinopharynx.

b) Lui apprendre à se laver les mains sans contaminer ce qui doit rester neutre

c) Interdiction de pénétrer dans l'antichambre

d) Attacher à la tête de son lit un sac, le papier pour son mouchoir

e) Attacher à son lit un sac, le papier pour les sachets

L'éduquer à se servir lui-même le bassin du lit qu'on lui prélèvera l'une main et qu'on reprendra
d'une autre main (l'autre main restera non contaminée).

g) Lui enseigner comment couvrir la bouche d'un mouchoir en papier, lorsqu'il tousse ou
exténue puis replier la partie souillée en l'aidant et le déposer dans le sac.
L'infirmier est un éducateur de santé auprès du malade comme auprès de la famille. Il
expliquera aux membres de la famille toutes les mesures de protection et de prévention et
comment rester en bonne santé en exécutant les règles l'hygiène spécifiques.
CHAPITRE IV. PROPHYLAXIE SPECIFIQUE
1. CHIMIO-PROPHYLAXIE
Il s'agit d'une prophylaxie médicamenteuse

Exemples: a) le paludisme; fansidar; amodia quine,

b) La trypanosomiase humaine africaine: la penfamidine Tomidine: 200mg à raison de 4mg/Kg


pour U&FT prévention de 4mg/Kg pour une prévention de 6 mois dans une région endémique

c) La filariose: Notezjne (carbilazène) 3x1 comprimés de 100 mg par semaine

2. LA SEROPROPHYLAXIE

Le sérum est un sang avec les anticorps prélevés chez les animaux ou les hommes qui ont déjà
fait une maladie bien déterminée. Ex: le sérum antitétanique

Notez que le sérum humain se supporte mieux que celui de l'animal, Ce dernier peut provoquer
des accidents anaphylactiques, les maladies sériques (sérum de cheval) vers le 8° ou le 12° jour
après l'injection (œdème cutanée, urticaire polyarthrite, punit, splénomegalie, température à
39°C)

Indications
Préventives;

Au cours d'une épidémie

En cas d'urgence

En cas d'accident avec une plaie douteuse

Curatives:

En cas botulisme de tétanos, diphtérie, poliomyélites,

Symptômes des accidents anaphylactiques

Symptômes locaux: rougeur, chaleur, œdème

Symptômes généraux: choc, fièvre, tremblement


Précautions à prendre avant d'administrer un sérum
1* Faire un test de sensibilité par la méthode Besserdka

1° procédé
Administrer un outil histaminique Diluer 0,1 CC de sérum + 0,9CC d'eau distillée Donner en IM

A 0 minutes: 0, 1 CC dilué tout en observant le malade

30 minutes après: OJCC

30 minutes après 0,2CC dilué

30 minutes après; 0,5CC dilué

30 minutes après: 0, ICC de sérum non dilué

Si pas de réaction négative donnée les actes du sérum.

Si réaction arrêter immédiatement.

2° procédé:
Administrer un anti-histamique en IC injection intratermique (ID)

Administrer le sérum en 3 temps: une injection lente en 45 minutes repartie en 3 temps en sous
cutané

La lère dose est administrée pendant 15 minutes: l'aiguille est gardée en place on observe les
réactions du malade avant de continuer

Si pas réaction, on administre le deuxième tiers du sérum pendant 15 minutes si réaction, on


arrête

La seroprophylaxie est utilisée en cas. de prévention d'une maladie donnée lorsque la personne
est exposée à l'agent infectieux.
Indication spécifique
1) Sérum antitétanique

Femme enceinte jamais vaccinée vers le 7º mois de la grossesse

Les accidentés, non vaccinés depuis 3-4 ans

Les enfants à bas-âge, chauffeurs

N.B: le sérum octroi une immunité passive transitoire de plus ou moins 06 semaines

II est conseillé d'administrer le vaccin un jour après le sérum sur un autre bas pour prolonger
l'immunité du malade.

2) Sérum contre la diphtérie


Un malade qui se présente trop tard (après la période d'incubation)

Risque de contagion chez un enfant

3) Sérum contre la rage


Morsure des membres supérieurs et au figures (enfants)

Morsure de la tête (adulte)

Personne qui se présente trop tard mais pendant l'incubation (sérum + vaccin)

Conduite à tenir

a) En cas de tétanos

Personne non vaccinée depuis 3 à 4 ans avec une plaie profonde et souillée

Administré 3000 de sérum

Vacciner en même temps (le jour après)

Ne pas suture la plaie Personne avec tétanos déclaré :

Donner une forte dose de sérum (100.000 à 300.000 Ui)

Personne non vacciné qui court le risque immédiat: donner sérum + vaccin

NB: Avant 48 heures de la fin de l'incubation le vaccin doit être préféré au sérum b)
En cas de rage (Vaccin antirabique)

Si la rage est épidémique dans la région S'il s'agit d'un enfant

Si l'on dispose d'une grande quantité de vaccin

Puis: se déplacer pour constater la situation sur place

• Faire venir le propriétaire du chien si ce dernier meurt faire analyser Isoler le chien

• Si apparition de plusieurs morsures avertir l'autorité pour les mesures contre les chiens errants
et non vacciné

Revoir régulièrement la personne mordue rendez-vous ou si elle constate une anomalie sur

• Après 18 jours, si le chien est en bonne santé, clôturé le dossier

• Si la personne a été mordus aux membres supérieurs, le garder en hospitalisation et donner


obligatoirement le vaccin de 14 injections Opter pour le vaccin de 14 injections (BERNA) est
coûteux mais comporte moins de risques de complications nerveuses que le vaccin de 6 jours
(pasteur)

• Ne pas vacciner sur base de panique c) En cas de diphtérie

Diphtérie déclarée

Enfant non vacciné exposé à la contamination

Accidents
Toute injection de sérum hétérogène peut provoquer un accident sérique; on distingue deux
types;

1) Les accidents précoces d'hypersensibilité d'apparition brutale; réaction locale, fièvre, urticaire,
choc amophylactique reviennent chez les sujets ayant déjà reçu du sérum d'où nécessité de
procéder à une sensibilisation préalable par la méthode BERSREDKA

2) Les accidents tardifs: apparaissent entre le huitième et le douzième jour de l'injection. Les
signes sont : œdème, urticaire, fièvre, arthrite, adénopathie, splénomégalie, protéinurie orthalgie,
Précautions
Savoir si c'est utile ou nécessaire

Demander si la personne n'a jamais reçu le sérum Si oui quand et combien de fois

Commencer par le test hypersensibilité

Avoir près de soi une ampoule d'adrénaline

Revoir régulièrement la personne mordue sur rendez-vous ou si elle constate une anomalie

Après 18 jours, si le chien est en bonne santé,

clôturé le dossier

Si la personne a été mordue aux moins supérieurs, le garder, hospitalisation et donner


obligatoirement le vaccin de 14 injections

Opter pour le vaccin de 14 injections (BERNA) et coûteux mais comporte moins de risques de
complications nerveuses que le vaccin en ce jour

(porteur)

Ne pas vacciner sur base de panique 2) En cas de diphtérie: Diphtérie déclarée Entant non
vacciné expos à la contamination

3) LES VACCINATIONS
a. Définition du vaccin

C'est une substance antigénique ayant perdu tout son pouvoir pathogène une fois introduite
dans l'organisme elle provoque une immunité active contre la

maladie. L'immunité du vaccin est active, de longue durée et retardée.

b. But de la vaccination
De traiter préventivement certaines maladies D'empêcher l'extension des maladies et donc
d'éviter les épidémies
c. Contre-indications
Toute vaccination est temporairement contre-indiquée en cas d'infection fébrile.

Un enfant qui fait la diarrhée (pas vaccin ankyolix)

ROR (rubéole, oreillon, rougeole) sont contre indiqué

lors de la grossesse

BCG est contre indiqué lors d'Ezema ou dermatose

Le vaccin contre la coqueluche est contre- indiqué lorsqu'il y a eu précédemment une forte
réaction lors d'une première injection, fièvre à 40°C

Vaccin contre la grippe; en cas d'allergie à l'œuf

Maladies de pronostic grave (cancer, leucémie)

Insuffisance hépatique grave (cirrhose)

Tuberculose évolutive

Les antécédents d'épilexie ou encyphabite

Les sujets allergiques

d. Soins post vaccinaux


Conseiller les sports non violents dans les 48 heures qui suivent

Les recommandations d'ordre général se résument à prescrire de l'aspirine

L'activité scolaire ou professionnelle est poursuivie normalement à l'exception des sports


violents

Ne pas donner une nouvelle carte à chaque vaccination

Pourquoi limiter les vaccinations ?


Parce que les complications nerveuses (encéphalite, myélite, polynévrite) sont fréquentes et
graves. On évitera de vacciner uniquement sur base de la panique de la personne mordue et sa
famille.
e) Type des vaccins
Selon la méthode utilisée par les fabriquant distingue

a. Les vaccins vivants atténués (très efficaces)

Ces vaccins déclenchent une maladie bernique et laissent une immunité solide. Ils ne
nécessitent pas de rappel.

Ex: vaccin anti-rougeoleux (V.A.R.) vaccin viral vivant

BCG: Vaccin bactérien vivant

b. Les vaccins tués ou inactivé mais gardant leur pouvoir antigénique. Ces vaccins sont
inoffensifs, ils autrement une immunité de bonne qualité mais nécessitent plusieurs rappels

Ex: -Coqueluche (vaccin bactérien tué)

Choiera typhoïde

Rage

Grippe

c. Les vaccins antigènes vivants Ex: vaccin anti hépatite B

d. Les vaccins ancillaires anatoxines

e. Ex: vaccin antitétanique

f) Réactions et complications des vaccins

Incidents d'origine toxique secondaire mauvaise. Conservation, mauvaise


préparateurs", atténuation etc....

Incident d'origine toxique à l'individu

. Incident infectieux à une mauvaise administration Incidents allergiques

Incidents d'intolérance souvent aux ATB associés aux vaccins

Vaccinations traitement par un vaccin d'une maladie déjà contactée mais antirabique) non
déclarée (Ex: Vaccin

Vaccination préventive Elle donne une humidité active après un certain temps, mais empêche
de faire la maladie correspondante.
g) Matériel

La présentation des vaccins ampoules-seringues à transformé les vaccinations mais leur usage
est surtout réservé aux actes individuels. Au cours des sciences collectives, on utilise les
matériels classiques: seringues et aiguilles sous cutanées, vaccinostyle, aiguilles bifurquées,
pedoject.

Le matériel doit être strictement individuel et réservé à la vaccination. Il doit être stérilisé ou
poupinet à 180°C pendant 1 heure.

Il faut enfin préparer sur un plateau :

Coton stérile et des flacons d'éther ou d'alcool

Des compresses stériles et une pince pour un éventuel pansement

d) Recommandations

(Rappel aux sujets du vaccin suivant) -

A la vaccination donner R.D.V.

Expliquer les réactions et complication éventuelles

Prévenir si nécessaire antihistaminique antipyrétique ou

Toute vaccination doit être reportée sur un certificat ou le carnet. Doivent y figurer le type et la
dose de vaccin, le laboratoire et le numéro de lot.

4) L'ASSAINISSEMENT DU MILIEU
L'assainissement du milieu comprendra l'aménagement de source de l'eau potable (prévention
des entérites, fièvres typhoïde, amibiase) et l'usage de latrine.

5) La suppression
Suppression de ressource d'infection par le dépistage des tous les malades contagieux
(recensements médicaux pour la tuberculose, maladie du sommeil) ou suppression des
animaux atteint des maladies transmissibles (vaccination antiragique de tous les chiens,
destruction des rats transmetteurs de la peste.
CONDUITE A TENIR EN CAS DE MORSURE D'ANIMAL
N.B: Le principal réservoir de fa rage reste le

chien mais on peut aussi citer les chats, les renards, les singes, les chevaux. Le virus de la rage
est transmis lors d'une morsure ou d'un léchage sur une lésion par intermédiaire de leur salive.
Ce virus est neurotrope c-à-d qu'il migre le long des nerfs jusqu'au cerveau et dès lors, déclare la
rage clinique. L'incubation de la maladie dépend de l'endroit où le malade a été mordu ainsi que
de la conduite à suivre car la 100%;

Si contact avec l'animal l'agent de santé doit se déplacer

pour constater la situation, faire venir le propriétaire du chien et mettre ce chien en observation
possible dans un endroit isolé du dispensaire pendant 18 jours/si l'animal a léché la peau saine
sans lésion, ou si la morsure est simple ou si l'animal a léché la peau, égratignée et qu'il est
saint au moment de la morsure l'agent de santé le met en observation et donne le sérothérapie
à l'infortuné.

Si après 18 jours, le chien présente (es signes de rage de

santé ou mort pour n'importe quelle cause, l'agent de santé doit commencer le vaccin aussitôt.

Si le chien est suspecté de rage, ou est tué, il faut commencer immédiatement le vaccin.

Si la morsure est profonde ou localisé au visage. à la tête ou au cou, ou de morsures multiples


chien est sain à la morsure et présente les signes de rage pendant l'observation, donnez la
sérothérapie et le vaccin. Le vaccin antirabique est liquide et se donne en sous-cutané en raison
de 14 injections (Berna) et 6 injections (passeur) 11 est très douloureux et nécessite la
prémédication d'un antihistaminique le chien est suspect pendant la morsure mais sain pendant
l'observation, donner la sérothérapie et vaccin.

Arrêtez si l'animal est sain après 5 jours et observation Si le chien est enragé, s'enfuît ou est tué,
donnez la sérothérapie et le vaccin antirabique.

La conduite à tenir est influencée par l'épidémie dans la région, l'âge du patient (enfant...)

En cas d'épidémie, les autorités doivent prendre des mesures efficaces contre les chiens
errants et non vaccinés.
a) Principe
Pour briser le cycle de l'infection, il suffit que 70% d'individus soient immunisés lors d'une
épidémie

b) Programme d'immunisation II existe deux groupes d'affections


Le 1º comprend les affections dont l'âge et la gravité sont liés à l'état nutritionnel. Ex
coqueluche, la tuberculose rougeole, la

Le 2º groupe comprend les affections graves à case de la mortalité ou d'une longue et grave
morbidité Ex: la diphtérie, la typhoïde tuberculose, poliomyelite... tétanos,

Pour une campagne efficace, il faut soulever les points ci- après:

Quelles sont les infections à envoyer ?

Quel est groupe cible ?

Quel est le type de programme à adopter ? son ampleur, degré de morbidité

II faut donc être sûr de toucher 70% de la population endéans 3 à 4 mois.

Quelle administration et organisation entreprendre : le staff, le timing, les statistiques de bonne


qualité (mais peu coûteux) technique simple, rapide peu de personnel,...

Inventaire du matériel

Règlement sanitaire international et obligation qui en découlent pour les pays membres La
police sanitaire se repose sur :

1. Les déclarations obligatoires

Les déclarations obligatoires des causes de décès et celles des maladies qui constituent une
menace pour la collectivité sont la base de la police sanitaire.

Dans tous les pays des textes légaux précisent les malades qui doivent être déclarée la forme
et les conditions de déclaration, l'autorité à laquelle elle doit être faite, les personnes qui y sont
tenues (médecin malade, infirmier parfois même les administratifs) prise dans un bref délai, la
déclaration permet la mise en œuvre des mesures prophylactiques urgentes mais elle fournit
surtout aux pouvoirs publics les données épidémiologiques de base dans la lutte permanente et
rationnelle contre les fléaux morbides.
Les maladies à déclarations obligatoires exigent;
1. La désinfection continue pendant leur cours;

2. La désinfection terminale après transfert, guérison ou décès

Les maladies à potentiel épidémique en République

Démocratique du Congo

Choiera

Méningite

Coqueluche

Paludisme

Diarrhée sanglante

Peste

Fièvre jaune

Paralique flasque aiguë (P.F.A)

Rougeole

Tétanos néonatal

Typhus

Fièvres hémorragiques virales

Fièvre typhoïde

Monkey pax
MESURES PROPHYLACTIQUES INTERNATIONALES
Extrait du règlement sanitaire international (1969). Le règlement sanitaire international adopté
par la 22ème

assemblée mondiale de la santé le 2 Juillet 1969 est le résultat d'une révision et d'une forme du
précédent règlement sanitaire international.

Ce nouveau règlement a pour but :

D'assurer le maximum de sécurité contre la propagation des maladies d'un pays à l'autre
moyennant le minimum d'entraver au trafic mondial

De faciliter l'identification, l'élimination des sources d'infection;

D'améliorer l'hygiène dans les ports, aéroports et les zones avoisinantes;

De prévenir la dissémination des vecteurs

D'encourager les activités épidémiologiques à l'échelon de toute sorte qu'il y ait peu du risque
d'une infection venue de l'extérieur puisse s'implanter.

Le règlement prescrit les dispositions à chacune de malades quarantenaires. La période


d'infection est fixée à :

6 jours pour la peste

5 jours pour le choiera

6 jours pour la fièvre jaune

4 jours pour le typhus exanthématique et les rickettsioses graves

8 jours pour la fièvre récurrente 14 jours pour la variole.


MALADIES A DECLARATION OBLIGATOIRE

1) Liste exhaustive

Botulisme

Choiera

Diphtérie

Fièvre Jaune

Fièvre typhoïde et paratyphoïde

Peste

Rage

Poliomyélite

Tétanos

Tuberculose

2) Maladies à prévention vaccinale

Tétanos

Diphtérie

Poliomyélite

Fièvres typhoïdes et paratyphoïdes

3) Maladies justifiant des mesures internationales

Choiera

Peste

Fièvre jaune

Variole

Rage

Fièvre hémorragique africaine

Typhas exanthématique

4) Maladie vectorielle : Paludisme


BIBLIOGRAPHIE
Production of PETER-AST.com

1. Collaboration de l'institut d'Youville Montréal le nursing

2. Comité de gradué en nursing; les techniques de soins générales et


médicales

3. Documentation de l'Institut Pharmaceutique Mérieux

4. Dr. Versailles: notes sur les vaccinations

5. j. Van riel: santé publique tropicale

6. Revue de l'infirmière publiée par la croix rouge française N°7, Avril 1981

7. ZARO-GONID et coll, (2004) Manuel d'évaluation de la maîtrise du


risque infectieux, version 2 Septembre, ce lin Sud-Ouest, 82p.

8. CCLIN Sud-Ouest: Recommandation pour une tenue vestimentaire. Une


tenue vétérinaire, les personnels soignants à la matière du risque
infectieux 2008.

9. SAVEY A et Grando I. (2004) prévention du risque infectieux du risque


infectieux du savoir à la pratique infirmière, CCLIN sud-Est, pavillon/.m
hospitalier centre Lyon

10. VERDEIL X (2005), entretien des biens locaux, les établissements des
soins, édition 2005, CCLIN SudOuest, 49 р.

11. ZORO-Gonid Det Coll (2004) Manuel d'évaluation de la matière du


risque infectieux, version 2 septembre, CCLIN Sud-Ouest, 82 p.

Vous aimerez peut-être aussi