70 fois 7 fois
Bonjour les bien-aimés du Seigneur.
Nous sommes au début d’une nouvelle année ; et au début d’une nouvelle année, nous avons
tendance à prendre des résolutions. Oui, il y a souvent une petite voix qui nous interpelle à réformer
une mauvaise habitude ou à améliorer un certain comportement. Mais souvent, ces résolutions ne
tiennent pas longtemps. Combien de fois pouvons-nous reprendre la même résolution année après
année ?
Aujourd’hui, j’ai intitulé ma réflexion : « 70 fois 7 fois ». Vous rappelez-vous à quel endroit, dans les
Saintes Écritures, cette expression est-elle citée ?
Matthieu 18 :21-22
21 Alors Pierre s’approcha de Jésus et lui dit: « Seigneur,
combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi? Est-ce que ce sera jusqu’à
7 fois? »
22 Jésus lui dit: « Je ne te dis pas jusqu’à 7 fois, mais jusqu’à
70 fois 7 fois.
Pierre croyait qu’il y avait une limite au pardon de Dieu et il fixa cette limite à sept fois. Oui, il nous
arrive peut-être de pardonner à notre ami, une, deux ou même trois fois, mais il nous est difficile de
pardonner jusqu’à sept fois! Alors, Pierre croyait que cette limite était raisonnable.
Jésus répondit à Pierre qu’il faut pardonner jusqu’à 70 fois 7 fois, ce qui donne 490 fois! Il serait
difficile de faire un compte pour chaque personne du nombre de pardons que nous lui avons
accordé. Je crois que Jésus voulait nous faire comprendre que nous devons toujours pardonner, sans
limites. Mais, le pardon de Dieu est-il vraiment sans limites?
Romains 5:20
20 là où le péché a abondé, la grâce a surabondé,
Oui, la grâce de Dieu est sans limites et inconditionnelle. Le pardon de Dieu est plus grand que tous
les péchés que nous pourrions faire, même les plus odieux. Et de plus, Dieu pardonne sans attendre
de nous un signe de repentance, car Dieu nous pardonne avant même que nous ayons fait la pire
sottise de notre vie.
Colossiens 2:13
13 Vous qui étiez morts par vos offenses et par
l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui [Jésus], en nous faisant grâce pour
toutes nos offenses;
L’amour de Dieu est si grand qu’il n’attend pas de notre part une confession pour nous pardonner.
Son amour couvre toutes nos fautes! Oui, l’amour « excuse tout, croit tout, espère tout et supporte
tout » (1 Corinthiens 13:7).
Lorsqu’un enfant vient au monde, les parents ont un tel amour pour lui qu’ils sont prêts à pardonner
toutes les bêtises que cet enfant fera dans l’avenir, sans rien attendre en retour. Toutefois, les
parents feront tout leur possible pour montrer à cet enfant à ne pas répéter les mêmes bêtises. Ils
sont même prêts à prendre
sur eux les conséquences des péchés de leur bien-aimé.
Il en est de même pour l’amour de Dieu, qui pardonne et qui prend sur Lui les conséquences de nos
propres péchés.
2 Corinthiens 5:19
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19 Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui- même, en n’imputant point aux
hommes leurs offenses, et il
a mis en nous la parole de la réconciliation.
C’est dans le regard de cet amour sans borne, qui à la croix, a vécu la conséquence de toutes nos
fautes, que notre cœur est touché et tombe dans la repentance, à vouloir ne plus jamais
recommencer.
Si Dieu nous pardonne sans condition, pourquoi certains textes de la Bible semblent dire le
contraire?
1 Jean 1:9
9 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour
nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.
Il semble ici y avoir une condition de confession au pardon de Dieu.
Il est vrai que la confession fait partie du processus du pardon, mais elle n’est pas une condition pour
faire naître le pardon de Dieu.
Si je vous dis: « Si vous allez au Sahara, vous allez avoir beaucoup de sable ». Cette phrase est vraie,
car au désert du Sahara il y a beaucoup de sable. Mais, si vous n’allez pas au Sahara, il va toujours y
avoir beaucoup de sable là-bas.
Alors, si nous confessons nos péchés, le Seigneur nous accueillera dans son pardon et nous purifiera
de toute iniquité. Mais, si nous ne confessons pas nos péchés, le pardon de Dieu est toujours là, il
n’a pas disparu! Dieu est toujours prêt à recevoir notre repentance. N'est-ce pas merveilleux!
Alors, si Dieu nous pardonne toujours, pourquoi donc Jésus a-t-il utilisé cette
expression: « 70 fois 7 fois »? Pourquoi n’a-t-il pas dit simplement qu'il fallait pardonner toujours?
Que désirait-il nous faire comprendre par cela? Je crois que
Jésus voulait attirer notre attention sur un passage dans les Saintes Écritures où cette formule « 70
fois 7 » est utilisée.
Daniel 9:24
24 Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta
ville sainte, pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l’iniquité et
amener la justice éternelle, …
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Cette prophétie fait référence à une limite de 70 semaines pour cesser les transgressions et mettre
fin aux péchés. Pour calculer cette limite, nous devons savoir qu’une semaine équivaut à 7 jours et
qu’il faut donc multiplier 70 par 7 pour obtenir le total de 490 jours. C’est exactement la limite que
Jésus a fixée, quand Pierre il lui a demandé: « Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon
frère? »
Dans le livre de Daniel, cette prophétie de 490 jours correspond aux 490 années de délais que Dieu
accorda au peuple d'Israël, afin qu'il accepte l'appel du Saint- Esprit à admettre l'Évangile de Jésus-
Christ.
Le compte de ces 490 ans a débuté « depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera
rebâtie » (Daniel 9:25). C’est-à-dire, depuis le décret de reconstruc- tion de Jérusalem émis par le roi
de Perse Artaxerxès Longuemain, en octobre 457 av. J.-C. Ce délai de 490 ans s’est terminé à la mort
d'Étienne, homme plein de foi et d’Esprit-Saint, qui fut lapidé en l'an 34, 3 ans et demi après la
crucifixion de Jésus (Actes 7:59).
Le rejet persistant d'Israël à l'appel du Saint-Esprit a provoqué une rupture irréparable avec Dieu. À
ce moment, Israël avait dépassé la limite du « 70 fois
7 », il fut donc rejeté de Dieu et le Saint-Esprit se retira de lui.
Jésus utilise cette prophétie pour nous mettre en garde de ne pas tomber dans ce même péché
impardonnable!
Devons-nous conclure que le pardon de Dieu à une limite? Non, bien sûr! Mais, que voulait donc
nous enseigner Jésus à propos de cette limite de 490 pour cesser les transgressions et mettre fin aux
péchés; pour expier l’iniquité et
amener la justice éternelle? Pour résoudre cette énigme, j’aimerais vous rappeler l’histoire de la
femme adultère.
Jean 8:1-11
1 Jésus se rendit à la montagne des oliviers.
2 Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout
le peuple vint à lui. S’étant assis, il les enseignait.
3 Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme
surprise en adultère; et, la plaçant au milieu du peuple,
4 ils dirent à Jésus : Maître, cette femme a été surprise en
flagrant délit d’adultère.
5 Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles
femmes: toi donc, que dis-tu?
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6 Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait
avec le doigt sur la terre.
7 Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans
péché jette le premier la
pierre contre elle.
8 Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre.
9 Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les
plus âgés jusqu’aux
derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu.
10 Alors s’étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui
t’accusaient? Personne ne t’a-t-il condamnée?
11 Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te
condamne pas non plus: va, et ne pèche plus.
Il est vrai que le péché d’adultère de cette femme méritait la mort, selon la loi de Moïse dictée par
Dieu. Mais, Jésus désirait leur enseigner que ce péché mortel était pardonné en Jésus-Christ. Avec
génie et habileté, Jésus écrivit sur le sable les plus odieux péchés des scribes et des pharisiens
accusateurs. « Quand ils virent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les
plus âgés jusqu’aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu ». Par la suite,
Jésus exhorta la femme adultère en lui disant: « va, et ne pèche plus ». Et si Jésus lui a demandé
cela, c’est qu’il lui a aussi donné la force de vaincre cette faiblesse! Tout l’univers était prêt à
s’ébranler pour que cette parole toute puissante du Dieu créateur se réalise: « va, et ne pèche plus
»!
Ce n’est pas que, si elle retourne dans ce péché, elle ne sera plus pardonnée, mais que sa régularité
à tomber dans ce péché la rendra insensible au pardon de Dieu qui ne pourra plus l’attirer à une
repentance à salut. Elle finira par ne plus désirer avoir la force de vaincre ce péché destructeur. Cette
limite de 490 n’est pas une limite de Dieu, mais une limite de notre capacité à délaisser le péché.
L’Homme est un être mortel qui a ses limites. Et Dieu nous avertit de ne pas franchir cette limite, car
il ne pourra plus rien pour nous. Cette limite est différente pour chacun de nous. Le nombre 490 est
un nombre symbolique affirmant que cette limite existe bien. Alors, n’abusons pas de la grâce de
Dieu qui nous pousse à la repentance, afin de cesser de péché.
Romains 2:4-6
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4 Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et
de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ?
5 Mais, par ton endurcissement et par ton cœur impénitent, tu
t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de
Dieu,
6 qui rendra à chacun selon ses œuvres;
À chaque fois que nous retombons dans le péché, notre cœur s’endurcit
imperceptiblement et notre esprit devient plus sourd aux appels de Dieu. Il est extrêmement
dangereux d’abuser du pardon de Dieu. Nous ne devons pas jouer avec cette limite, car nous ne
savons pas quand le Saint-Esprit ne pourra plus nous attirer à Lui. Jésus nous a avertis de ce tragique
danger.
Matthieu 12:32 (Semeur)
32 Si quelqu’un s’oppose au Fils de l’homme, il lui sera
pardonné ; mais si quelqu’un s’oppose au Saint-Esprit, il ne recevra pas le pardon, ni dans la vie
présente ni dans le monde à venir.
Quand nous entendons la voix de Dieu dans notre cœur qui nous dit: « va, et ne pèche plus », nous
devons obéir et accepter immédiatement cette réforme dans notre vie. Faire cela serait notre plus
importante résolution pour l’année
Dieu est toujours prêt à nous pardonner, mais notre désir d’accepter de faire la volonté de Dieu («
va, et ne pêche plus ») s’affaiblit à chaque retombé. Et un jour, il ne sera plus possible de marcher
debout sur le chemin de la vie éternelle.
Pour que le Saint-Esprit arrive à toucher notre cœur et à nous inciter à prendre une directive
meilleure, il a fallu le sacrifice du Fils de Dieu. Sans ce sacrifice, Dieu le Saint-Esprit ne pouvait pas
intervenir dans la vie de chacun de nous. Quand nous rejetons le Saint-Esprit, nous rejetons Dieu et
son amour en Jésus- Christ. À ce moment Dieu n’a plus de ressource pour nous ramener à Lui, car Il
nous a tout donné, même Sa propre vie! Que peut-Il faire de plus?
Hébreux 6:4-6
4 Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés,
qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, 5 qui ont goûté la bonne parole de Dieu
et les puissances du
siècle à venir,
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6 et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la
repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie.
Aujourd'hui, après 2000 ans, notre connaissance de l'amour de Dieu est beaucoup plus grande qu'au
jour où nous avons crucifié le Fils de Dieu. La lumière de la vérité en Jésus-Christ nous a tous
réchauffé le coeur. Le Saint- Esprit est devenu plus efficace, car nous avons reçu la bonne parole de
Dieu. Rejeter cet appel devient infiniment plus grave.
Ne sous-estimons pas la gravité du péché. Un seul péché conscient a des conséquences incalculables
sur notre entourage. Le péché a une telle puissance de destruction que toute demande de pardon
est une demande de recrucifixion de Jésus. Chaque fois que nous rejetons la voix du Saint-Esprit
dans notre coeur, nous crions: « Crucifiez-le ». Chaque péché désiré provoque une insupportable
souffrance à Christ, Sa déception est au-delà de toute description.
Hébreux 10:26-27
26 Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la
connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés,
27 mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu
qui dévorera les rebelles.
Mais, avons-nous dépassé notre limite humaine de repentance? Sommes-nous tombés dans le
péché impardonnable? Avons-nous dépassé cette limite symbolique du « 70 fois 7 »? Après des
années de résolutions manquées, cette question vient souvent nous hanter, n’est-ce pas?
Je ne connais pas vos mobiles personnels, mais je crois que si vous êtes ici aujourd’hui, c’est que
votre cœur est encore sensible à l’amour de Dieu et que le Saint-Esprit peut vous donner la victoire
sur toutes vos faiblesses.
Esaïe 44:22
22 J’efface tes transgressions comme un nuage, Et tes péchés
comme une nuée; Reviens à moi, Car je t’ai racheté.
Nous ne devons pas revenir à Dieu pour qu'il nous pardonne, mais parce qu'il nous a déjà pardonné
en Jésus-Christ. Si votre cœur est encore sensible à l’amour de Dieu qui s’est exprimé en Jésus-Christ
par son sacrifice à la croix, alors vous n’avez pas commis de péché impardonnable. Vous pouvez
revenir à lui de tout votre cœur et il vous accueillera les bras ouverts et effacera tous vos péchés,
quelles que soient leurs gravités.
Ésaïe 1:18
18 Venez et plaidons! dit l’Éternel. Si vos péchés sont comme
le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige; S’ils sont rouges comme la pourpre, ils
deviendront comme la laine.
Oui, Dieu est toujours prêt à pardonner, mais maintenant Il nous dit: « va, et ne pèche plus »! Sans
attendre, revenons à Dieu, avant d’atteindre notre limite impardonnable de « 70 fois 7 fois ».
Que Dieu nous garde victorieux dans son amour. Amen!
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