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L'okapi: Mystère des forêts africaines

L'okapi est un mammifère ruminant vivant dans les forêts d'Afrique centrale connu des Pygmées mais découvert scientifiquement en 1901. Mesurant environ 1,80 m, il se nourrit de feuilles et autres végétaux. Menacé par la perte de son habitat et le braconnage, sa population décline.

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L'okapi: Mystère des forêts africaines

L'okapi est un mammifère ruminant vivant dans les forêts d'Afrique centrale connu des Pygmées mais découvert scientifiquement en 1901. Mesurant environ 1,80 m, il se nourrit de feuilles et autres végétaux. Menacé par la perte de son habitat et le braconnage, sa population décline.

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L’okapi

L’okapi (Okapia johnstoni) est une espèce de mammifères ruminants de la même famille que
la girafe, venant des forêts équatoriales de l'Afrique centrale. Bien que connu par les
Pygmées, il est « découvert » en 1901 par Sir Harry Johnston à qui il doit son nom. C’est un
des derniers grands mammifères à être observé scientifiquement sur la planète.

Cet animal dont l’allure étrange rappelle à la fois celle du zèbre et de la girafe vit
exclusivement dans une petite région de la République démocratique du Congo, la forêt
tropicale de l’Ituri, où une réserve lui est spécialement dédiée. Son nom vernaculaire en
lingala est mondonga.

Caractéristiques physiques
L’okapi mesure environ 1,80 m au garrot et pèse au maximum 200 à 230 kg. Sa morphologie
est relativement proche de celle de la girafe : son corps est court et massif, ses pattes arrières
sont plus courtes que les antérieures (ce qui lui donne l'allure qu’il a sa croupe plus basse que
ses épaules) et il possède une colonne vertébrale sur un axe oblique. Toutefois son cou est
moins long et plus épais que celui de la girafe. Le mâle porte des ossicônes, sortes de petites
cornes osseuses recouvertes de peau qui se développent entre 1 et 5 ans. Ses oreilles sont
larges et particulièrement mobiles. Sa langue préhensile est noire et mesure entre 30 et 50 cm
de long : avec elle, il peut saisir sa nourriture mais aussi nettoyer toutes les parties de son
corps, y compris ses oreilles.

Son pelage court est d’un brun chocolat sur le corps avec des zébrures noires et blanches sur
les pattes et l’arrière train. La tête est marquée d’une tache blanche au niveau de la joue.

Histoire
Les pygmées de l’actuelle République démocratique du Congo connaissaient depuis
longtemps l’okapi qu’ils prenaient parfois au piège dans des trous camouflés. Ils l’appelaient
o’api. En 1890, le journaliste Henry Morton Stanley (1841-1904) venu à la rencontre des
pygmées rapporte l’existence d’une sorte d’âne-zèbre broutant des feuilles. Sir Harry
Hamilton Johnston (1858-1927), futur gouverneur de l’Ouganda, curieux de cet animal
étrange, partit en 1899 à sa recherche et le baptisa Equus johnstoni, pensant qu’il s’agissait
d’une nouvelle espèce de zèbre (du genre Equus). En 1901, il réussit à se procurer la peau
entière d’un okapi ainsi que deux crânes. Leur étude révéla qu’il ne s’agissait pas d’un zèbre
mais d’une espèce d'un nouveau genre et on changea son nom en Okapia johnstoni.

Alimentation
L’okapi se nourrit de feuilles, de divers végétaux différents (dont l’euphorbe, particulièrement
toxique pour l’homme), de bourgeons, de branches tendres, de fruits, de champignons et de
fougères. Il cueille sa nourriture à l’aide de sa langue et de ses lèvres préhensiles. Il comble
ses besoins en minéraux en mangeant de l’argile sulfureuse qu’il trouve près des rivières ou
des graminées poussant sur des sols hautement minéralisés.

Habitat
L’okapi est un animal discret et solitaire qui ne fréquente ses pairs qu’au moment de la
reproduction. On compte généralement deux individus au km². Sédentaire, il vit sur un
territoire qu’il marque par des dépôts d’urine et des sécrétions issues de glandes situées entre
ses doigts. Il emprunte toujours les mêmes pistes de passage qu’il a ainsi marquées. C’est un
animal essentiellement nocturne dont le principal prédateur est le léopard. Ses oreilles très
grandes lui permettent d'entendre le moindre bruit en cas d'attaque.

Reproduction
La saison des amours a lieu de mai à juillet. La femelle, qui a déjà signalé sa piste par ses
sécrétions odoriférantes, guide le mâle à travers la forêt dense en émettant des appels
ressemblant à des toussotements. Il peut y avoir des affrontements entre les mâles convoitant
une même femelle. Les deux membres du couple se rejoignent finalement dans une courte
parade nuptiale faite de fuites et d’esquives puis s’accouplent. Après une gestation de 15 mois
environ, elle donne naissance à un petit d’environ 75 cm au garrot et pesant environ 20 kg.
Celui-ci suit sa mère pendant quelques jours jusqu’à trouver un fourré où se cacher. Il y reste
la plupart de son temps jusqu’à atteindre l’âge de deux mois, à partir duquel il suit sa mère
dans ses déplacements. Le sevrage a lieu entre 6 et 10 mois.

Une espèce menacée


L’okapi figure sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN. En effet, son habitat est de
plus en plus restreint. Même à l’intérieur de la réserve, l’okapi est victime du braconnage,
surtout dans le parc national de Virunga. Leur population est estimée de 10 000 à
35 000 individus et la tendance est à la baisse. Cet animal est protégé depuis 19331.L'espèce
est en danger depuis décembre 2013.

La vie en captivité
La survie de l’okapi dépend aussi des zoos où il peut vivre et se reproduire en sécurité.
Toutefois, son acclimatation à la vie en captivité a été difficile. Le premier spécimen ramené
en Europe fut donné au zoo d'Anvers en 1918 mais ne survécut que 50 jours. Jusqu’en 1940,
toutes les tentatives d’acclimatation de l’okapi en zoo furent des échecs hormis à Anvers où
un individu vécut 15 ans à partir de 1928. La première naissance en captivité eut lieu à Anvers
en 1954 mais le petit ne vécut qu’une journée. D’autres naissances eurent lieu dans divers
zoos mais les petits ne survivaient jamais longtemps. En 1957 eut lieu la première naissance
viable, au Zoo de Vincennes.

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