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Sterilisation

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Nettoyage, désinfection, et stérilisation

Chapitre 12
Nettoyage, désinfection,
et stérilisation
Syed Sattar

Points-clés
 Le nettoyage, la désinfection et la stérilisation sont l'épine dorsale
de la prévention et du contrôle des infections.
 Un bon nettoyage est indispensable avant tout processus de
désinfection ou de stérilisation.
 La non-stérilisation ou la non-désinfection correcte du dispositif
médical réutilisable peut propager des infections.
 Le type et le niveau de désinfection de dispositif dépendent de la
nature du dispositif et de son utilisation prévue.
 La désinfection thermique est plus sûre et plus efficace que la
désinfection chimique.
 La stérilisation à la vapeur est efficace seulement si elle est pré
cédée par un nettoyage préliminaire minutieux, un bon
emballage/chargement et une surveillance attentive des
autoclaves.
 Les désinfectants chimiques doivent être choisis, utilisés et jetés
de façon à minimiser le préjudice causé aux êtres humains et à
l'environnement.
 Tous les responsables du traitement des dispositifs contaminés
doivent être parfaitement formés et porter des vêtements de
protection lorsque cela est nécessaire.
 Des pratiques et procédures clairement rédigées doivent se
trouver à disposition sur place pour la formation du personnel et
pour le suivi de ses performances.
Conceptions de Base pour la Prévention des Infections
La Fédération Internationale de la Prévention des Infections (IFIC)

Introduction
Le nettoyage, la désinfection et la stérilisation sont le squelette de la préven-
tion de la propagation des infections. En dépit de cela, de nombreux établis-
sements de santé soit n'ont pas ces équipements de base pour la prévention
et le contrôle d'infections, soit leur personnel ne reçoit pas une formation
suffisante. Ce qui suit est un aperçu critique des fondements pour le
nettoyage, la désinfection et la stérilisation en mettant tout particulièrement
l'accent sur le traitement des dispositifs médicaux réutilisables. Pour plus de
détails voir les références.1-6

Nettoyage et pré-traitement
Alors que " nettoyage " signifie se débarrasser de la saleté visible,
"traitement préliminaire" se réfère à l'élimination des fluides corporels et
autres formes de contamination avant la désinfection ou la stérilisation. Un
bon traitement préliminaire peut sensiblement diminuer les agents patho-
gènes tout en enlevant les résidus organiques et inorganiques pour faciliter
le traitement. Un traitement préliminaire correct est indispensable pour une
désinfection et une stérilisation réussies.

Le pré-traitement et le nettoyage efficaces des appareils nécessitent souvent


des produits chimiques, combinés avec une action mécanique voire la néces-
sité d’une certaine température. Ceux-ci peuvent être effectués manuelle-
ment et/ou avec des machines. L'équipement doit être régulièrement validé
et entretenu.

Les dispositifs réutilisables doivent être démontés en toute sécurité et


nettoyés dès que possible après l'utilisation pour éviter que les contaminants
ne se dessèchent. Le nettoyage manuel nécessite des détergents ou des en-
zymes avec friction (friction, brossage, rinçage) pour enlever la saleté à l'ex-
térieur et à l'intérieur des dispositifs en cours de traitement. Après le
nettoyage ou la désinfection, les dispositifs doivent être rincés et nettoyés
abondamment pour éliminer tous les résidus chimiques, puis séchés. Tous les
dispositifs retraités doivent être convenablement stockés pour éviter la dété-
rioration ou la recontamination.

La classification de Spaulding
En 1968, Spaulding a classé les dispositifs médicaux/chirurgicaux comme
étant : critiques, semi-critiques et non critiques, selon leur potentiel à propa-
ger des infections.
Nettoyage, désinfection, et stérilisation

Les dispositifs critiques pénètrent dans des tissus normalement stériles, le


système vasculaire ou les équipements où circule du sang ; par ex : les instru-
ments chirurgicaux et les cathéters vasculaires. Ces dispositifs doivent être
nettoyés et stérilisés correctement et en toute sécurité avant utilisation.

Les dispositis semi-critiques entrent en contact avec les muqueuses intactes


ou la peau lésée ; les endoscopes souples à fibres optiques, les sondes vagi-
nales et le matériel respiratoire thérapeutique en sont des exemples. Ces dis-
positifs nécessitent un bon nettoyage et, au minimum, une désinfection de haut
niveau avant utilisation.

Les dispositifs non critiques (tels que tensiomètres, les stéthoscopes), qui ne
touchent que la peau intacte, présentent un faible risque de propagation
d'infections, à l'exception de la transmission d'agents pathogènes entre les
mains du personnel de santé. Le nettoyage et essuyage périodique de ces ar-
ticles avec un détergent neutre ou avec 70% (volume/volume) d'éthanol en
solution aqueuse est généralement suffisant. (Les bassins hygiéniques réutili-
sables, dispositifs également non critiques, nécessitent un nettoyage, un la-
vage et une désinfection plus rigoureux, en particulier quand ils sont présumés
contaminés, par ex : entérocoque résistant à la vancomycine (ERV) ou Clostri-
dium difficile.7)

La plupart des surfaces environnementales dans les chambres des patients et


dans les établissements de santé sont non critiques et ne nécessitent pas une
désinfection de routine. Toutefois, les surfaces qui sont souvent touchées, en
particulier celles de l’environnement autour du patient, ont besoin d'une dé-
contamination régulière pour prévenir la transmission de pathogènes par les
mains. Actuellement, il n'existe pas de recommandations généralement accep-
tées concernant : si, quand, comment et avec quelle fréquence ces surfaces
doivent être décontaminées.8

Alors que le système de classification de Spaulding reste utile, il faut l'ajuster


en fonction des besoins actuels. Les prions, avec leur résistance inhabituelle à
de nombreux agents physiques et chimiques, et l'émergence de spores de Clos-
tridium difficile en tant qu'agent pathogène associé aux soins, imposent un
réexamen du retraitement des dispositifs médicaux. Les dispositifs contaminés
par le prion nécessitent des protocoles de stérilisation bien plus poussés que
lors d'une utilisation normale.9 Certains désinfectants (par ex : le glutaraldé-
hyde) normalement utilisés pour retraiter les endoscopes gastro-intestinaux
nécessitent un temps de contact prolongé pour tuer les spores de C. difficile.
Les dispositifs sensibles à la chaleur tels que les endoscopes flexibles à fibres
optiques sont de plus en plus utilisés pour les opérations dans lesquelles l'inté-
grité d'une membrane muqueuse est délibérément brisée, brouillant ainsi la
frontière entre " critique " et " semi-critique ".
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Retraitement de dispositifs médicaux


Désinfection
La "désinfection" signifie réduire le nombre de pathogènes sur une surface ou
un objet inanimé à l'aide de la chaleur, de produits chimiques, ou des deux. La
plupart des procédures de désinfection ont peu d'effet sur les spores bacté-
riennes ; toute diminution des spores est principalement due à l'action méca-
nique et au rinçage.

Pasteurisation et ébullition
Les articles semi-critiques, tels que le matériel de thérapie respiratoire et
d'anesthésie, peuvent être pasteurisés par chauffage dans l'eau. Toutes leurs
pièces doivent rester bien immergées tout au long ; il suffit de tenir la chaleur à
environ 65-77°C pendant 30 minutes. Les lieux situés en altitude requièrent
plus de temps parce que le point d'ébullition de l'eau diminue au fur et à me-
sure que l’on s'élève par rapport au niveau de la mer. 10 L'immersion d'articles
résistants à la chaleur dans de l'eau bouillante pendant environ 10 minutes
peut diminuer considérablement les agents pathogènes, mais ne doit jamais
être considérée comme une "stérilisation". La pasteurisation et l'ébullition sont
donc des méthodes à faible technologie et sans produits chimiques (tant que
l'eau est pure) ; les articles traités doivent être récupérés avec soin pour le
transport et l'entreposage en toute sécurité.

Désinfection chimique
Les désinfectants chimiques courants comprennent les alcools, le chlore et les
composés chlorés, le glutaraldéhyde, l'ortho-phtalaldéhyde, le peroxyde d'hy-
drogène, l'acide peracétique, les phénoliques, les biguanides et les composés
d'ammonium quaternaire (CAQ). De tels produits chimiques peuvent être utili-
sés seuls ou en association. Ils doivent être utilisés conformément aux instruc-
tions du fabricant et uniquement sur des surfaces avec lesquelles ils sont com-
patibles. Le tableau 12.1 énumère les désinfectants chimiques courants dans
les établissements de santé.

Idéalement, les produits commerciaux devraient passer des tests standards


pour confirmer les revendications sur l'étiquette avant d'être vendus pour utili-
sation dans les établissements de santé. Toutefois, les exigences pour l'enregis-
trement du produit et les indications autorisées sur l'étiquette varient considé-
rablement d'un endroit à l'autre. Ceci interfère non seulement avec l'harmoni-
sation mondiale, mais rend également le prix du test des produits prohibitif. Il
existe des disparités souvent graves entre ce qui est indiqué sur l'étiquette du
produit et son utilisation effective. Par ex : le temps de contact recommandé
pour les désinfectants de surfaces est généralement beaucoup trop long pour
une utilisation pratique. Alors que l'essuyage est la norme dans la désinfection
Nettoyage, désinfection, et stérilisation

de surfaces inanimées non poreuses, ce qui est indiqué sur l'étiquette en ce qui
concerne l'activité microbicide d'un produit ne le mentionne presque jamais.
Les désinfectants chimiques peuvent nuire très variablement à l'homme et
l'environnement, ils doivent donc être utilisés avec prudence et uniquement
lorsqu'aucune alternative appropriée n'est disponible.

Les désinfectants sont classés dans trois catégories selon leur activité microbi-
cide :

Désinfectants de haut niveau


Les désinfectants de haut niveau (DHN) sont actifs contre les bactéries végéta-
tives, les virus (y compris ceux qui ne sont pas enveloppés), les champignons et
les mycobactéries. Ils peuvent également avoir une certaine activité contre les
spores bactériennes avec des temps de contact prolongés. Les DHN sont utili-
sés pour désinfecter des dispositifs sensibles à la chaleur et semi-critiques tels
que les endoscopes flexibles à fibres optiques.

Les aldéhydes (glutaraldéhyde et l'ortho-phtalaldéhyde) et les oxydants (par


ex : le peroxyde d'hydrogène et l'acide peracétique) sont des DHN. Les aldé-
hydes sont non-corrosifs et peuvent être utilisés en toute sécurité sur la plu-
part des dispositifs. Ils peuvent toutefois fixer les matières organiques, il est
donc particulièrement important de supprimer tous les microbes incrustés
avant la désinfection. Sauf s'ils sont bien formulés et utilisés avec prudence, les
oxydants peuvent être corrosifs. Toutefois, ils peuvent agir plus rapidement, ne
fixent pas et sont plus sûrs pour l'environnement contrairement aux aldéhydes.

Les DHN nécessitent généralement 10-45 minutes de temps de contact pour la


désinfection selon la température. Après la désinfection, les articles nécessi-
tent un rinçage complet avec de l'eau stérile ou filtrée pour éliminer les résidus
chimiques ; ils doivent ensuite être séchés avec un alcool de rinçage ou par
soufflage d'air propre et filtré à travers les canaux de l'appareil avant l'entrepo-
sage en toute sécurité.

Désinfectants de niveau intermédiaire


Un désinfectant actif contre les bactéries végétatives, les mycobactéries, les
champignons et la plupart des virus. Il peut ne pas réussir à tuer les spores,
même après une exposition prolongée.

Désinfectants de bas niveau


Les désinfectants de bas niveau (DBN) sont actifs contre les bactéries végéta-
tives (sauf les mycobactéries), certains champignons et uniquement les virus
enveloppés. Dans de nombreux cas, un lavage avec du savon et de l'eau non
médicamentée serait suffisant à la place des DBN.
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Stérilisation

La stérilisation concerne toute procédure qui peut inactiver tous les microorga-
nismes présents dans ou sur un objet ; les procédures de stérilisation de rou-
tine peuvent nécessiter des modifications pour s'occuper de prions. La chaleur
est le désinfectant le plus fiable ; la plupart des instruments chirurgicaux résis-
tent à la chaleur. La chaleur humide, quand elle est utilisée sous forme de va-
peur sous pression dans un autoclave, tue les microbes en dénaturant leurs
protéines. La chaleur sèche dans un four tue par oxydation, un processus beau-
coup plus lent. La chaleur sèche est utilisée pour stériliser les matériaux sen-
sibles à l'humidité (poudres) ou des dispositifs qui ne peuvent pas être péné-
trés par la vapeur (huiles et cires). Les dispositifs sensibles à la chaleur nécessi-
tent une stérilisation à basse température ; le gaz d'oxyde d'éthylène (OE), le
plasma de peroxyde d'hydrogène et la vapeur de formaldéhyde sont souvent
utilisés pour ceci.11

Les articles stérilisés doivent être stockés dans un endroit propre et sec, sans
poussière et l'intégrité de l'emballage doit être protégée. Les packs contenant
des dispositifs stériles doivent être inspectés avant leur utilisation afin de véri-
fier l'intégrité de la barrière et la sécheresse. Si l'emballage est compromis, les
dispositifs ne doivent pas être utilisés mais plutôt nettoyés, emballés et restéri-
lisés.

Stérilisation à la vapeur
La vapeur est le moyen le plus fiable pour stériliser. Elle est non-toxique
(lorsqu'elle est générée à partir d'eau exempte de produits chimiques volatils),
dispose d'un large spectre d'activité microbicide et d'une bonne capacité de
pénétration, tout en étant pas chère et facile à suivre au niveau de l'efficacité.
La stérilisation nécessite un contact direct entre un dispositif et la vapeur à une
température et une pression requises pour un temps spécifié. Les autoclaves
sont des chambres spécialement conçues dans lesquelles la vapeur sous pres-
sion produit des températures élevées. Ils se basent sur le même principe que
les cocottes-minutes. Il existe deux principaux types de stérilisateurs à vapeur :
 Dans les autoclaves à écoulement par gravité, la vapeur est introduite dans
la partie supérieure de la chambre pour purger le mélange air-vapeur plus
froid et plus dense du fond de la chambre. La soupape d'échappement se
ferme lorsque tout l'air a été retiré, permettant ainsi le développement de
la pression et l'augmentation de la température. De tels autoclaves sont
utilisés pour la stérilisation de liquides et de dispositifs dans des embal-
lages que la vapeur peut pénétrer. L'étape même de stérilisation dure nor-
malement environ 15 minutes à 121°C à 103,4 kilopascal (15 livres/pouce
carré).
 Dans des autoclaves sous vide, l'air de la chambre de stérilisation est
d'abord vidé par aspiration et la vapeur est ensuite introduite, permettant
Nettoyage, désinfection, et stérilisation

une pénétration rapide et meilleure à travers la charge entière. La pression


et la température augmentent rapidement, permettant des temps de trai-
tement qui durent trois minutes à 134 °C à environ 206,8 kilopascal (30
livres/pouce carré).

Les instruments qui vont passer à l'autoclave doivent être emballés dans des
matériaux qui permettent la pénétration de la vapeur tout en maintenant la
stérilité de l'article transformé pendant le stockage. La surcharge des auto-
claves doit être évitée afin de permettre le libre accès de la vapeur à travers
une charge. Les packs doivent être marqués afin d'identifier leur contenu et la
date de stérilisation avec le numéro de stérilisateur et de charge pour faciliter
tout rappel et aider à la rotation du matériel.

Tous les stérilisateurs à vapeur doivent être testés lors de l'installation et régu-
lièrement par la suite ; les comptes rendus écrits de fonctionnement et d'en-
tretien de routine doivent être conservés. Tout le personnel doit avoir reçu une
formation approfondie en ce qui concerne l'utilisation de l'autoclave et la sécu-
rité.

Surveillance
Des indicateurs biologiques et chimiques sont disponibles et doivent être utili-
sés pour la surveillance de routine des autoclaves.

Les indicateurs biologiques (IB) contiennent des spores de la bactérie Geoba-


cillus stearothermophilus. Des bandes de spores disponibles dans le commerce
ou des flacons contenant les spores sont stratégiquement placés dans la charge
à stériliser. Après un cycle, les IB sont cultivés ou évalués pour la croissance et
ils doivent tous indiquer une croissance nulle afin de pouvoir déclarer le succès
du processus de stérilisation.

Les indicateurs chimiques (IC) sont utilisés pour évaluer si le temps et la tem-
pérature requis ont été atteints au cours du processus de stérilisation. Un type
d'IC est un ruban autoclave qui peut être apposé à l'extérieur d'un paquet ; il
affiche un changement de couleur si le paquet a été exposé à la chaleur. Bien
que les IC ne soient pas censés indiquer qu'un produit a été stérilisé, ils peu-
vent aider à détecter les défaillances et identifier les erreurs de procédure.

Pour le processus sous vide, la pénétration de la vapeur dans la charge dépend


de l'évacuation suffisante de l'air. Ceci peut être contrôlé de deux façons :
d'abord par une " épreuve d'étanchéité " - le vide peut-il être maintenu ou de
l'air peut-il y entrer (souvent autour de la porte) - et d'autre part par la capaci-
té que la vapeur a de pénétrer un petit paquet de serviettes utilisé dans le test
"Bowie Dick". Si ces tests sont satisfaisants, alors une approche de surveillance
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alternative est la "libération paramétrique". Ce système repose sur la garantie


que le cycle de l'autoclave a rempli toutes les spécifications en ce qui concerne
la température, la pression et le temps en utilisant des instruments calibrés en
plus, ou à la place, des IB. Puisque cette approche est basée sur des données
mesurables et de l'équipement calibré, les résultats ont tendance à être plus
fiables et beaucoup plus rapides que l'utilisation des IB.

Autres procédés de stérilisation


La vapeur est également utilisée dans deux autres types de stérilisateurs. Dans
le processus de vapeur de formaldéhyde à basse température (LTSF), de la va-
peur (50-80°C) est utilisée avec du formaldéhyde vaporisé pour stériliser des
dispositifs médicaux sensibles à la chaleur (même ceux avec les lumières
étroites). Comme toujours, les appareils sont nettoyés et ensuite traités. Tout
d'abord, un vide est créé ; de la vapeur est introduite à plusieurs impulsions
suivies par une vaporisation de formaldéhyde. À la fin du cycle, le formaldé-
hyde est évacué et complètement éliminé avec plusieurs phases successives
d’injection de vapeur et de création du vide. Les indicateurs chimiques et biolo-
giques sont utilisés pour surveiller la performance du stérilisateur. Il ne peut
pas être utilisé avec des liquides et la toxicité potentielle du formaldéhyde
reste un sujet de préoccupation.

Dans un stérilisateur Flash, la vapeur est utilisée pour traiter des articles chirur-
gicaux pour l'utilisation quand un dispositif critique est accidentellement conta-
miné lors d'une opération ou lorsqu'aucun autre moyen de stérilisation n’est
disponible. Il ne doit jamais être utilisé pour des dispositifs implantables ou
pour compenser un manque d'instruments essentiels. Soit un autoclave à
écoulement par gravité, soit un autoclave à pré-vide peut être utilisé pour la
stérilisation flash de dispositifs poreux ou non poreux sans emballage ou avec
un seul emballage. Il est impossible d'attendre les résultats de n'importe quel
IB inclus en raison du retour rapide nécessaire pour les dispositifs stérilisés en
flash. A moins que des récipients appropriés soient utilisés, il existe un risque
élevé de recontamination des dispositifs traités et aussi de lésions thermiques
du personnel au cours du transport jusqu'au point d'utilisation.

Micro-ondes
L'exposition d'articles contenant de l'eau à des micro-ondes génère de la cha-
leur due au frottement associé à la rotation rapide des molécules d'eau. Jus-
qu'à présent, ce processus a seulement été utilisé pour la désinfection des len-
tilles de contact souples et des cathéters urinaires pour l'auto-sondage inter-
mittent. Toutefois, de petits volumes d'eau pourraient devenir potables par
cuisson à micro-ondes dans un récipient en verre ou en plastique. De même,
des petits objets en verre ou en plastique pourraient être immergés dans l'eau
et "désinfectés" dans un four à micro-ondes.
Nettoyage, désinfection, et stérilisation

Stérilisation à chaleur sèche


Des fours à air chaud sont utilisés pour la stérilisation à chaleur sèche. Ils peu-
vent atteindre des températures élevées et doivent être équipés d'un ventila-
teur pour une répartition uniforme de la chaleur. Le préchauffage est indispen-
sable avant de commencer le cycle de stérilisation. Les fours à air chaud ont
une conception plus simple et sont plus sûrs lors de l'utilisation que les auto-
claves et sont adaptés à la stérilisation des objets en verre et métalliques, des
poudres et des matériaux anhydres (huile et graisse). La stérilisation prend
deux heures à 160°C, ou une heure à 180°C. Le plastique, caoutchouc, papier et
tissu ne doivent pas y être placés pour éviter le risque d'incendie.

Oxyde d'éthylène
L'oxyde d'éthylène (OE) est utilisé pour stériliser des articles qui sont sensibles
à la chaleur, la pression ou l'humidité. L'OE est un gaz incolore qui est inflam-
mable, explosif et toxique pour l’être humain. Deux mélanges de gaz OE sont
disponibles, l'un avec des hydrochlorofluorocarbones (HCFC), l'autre un mé-
lange de 8,5% d'OE et 91,5% de dioxyde de carbone ; ce dernier est moins cher.

La concentration, la température, l'humidité relative (HR) et le temps d'exposi-


tion à l'OE doivent être maintenus aux bons niveaux tout au long du processus
pour assurer la stérilisation. La concentration de gaz doit aller de 450 à 1200
mg/l, la température doit varier de 37 à 63 °C, l'HR de 40% à 80% et les temps
d'exposition doivent durer entre une et six heures.

La libération paramétrique n'est pas possible car les concentrations de gaz et


de HR ne peuvent pas être facilement mesurées ; un IB devrait être inclus avec
chaque charge. L'IB recommandé est Bacillus atrophaeus ; les charges doivent
être mises en quarantaine jusqu'à ce que le temps d'incubation de l'IB soit ter-
miné. Les principaux inconvénients de la stérilisation OE sont la longue durée
du cycle et le coût élevé. Les articles stérilisés doivent être aérés bien après le
traitement pour éliminer tous les résidus d'OE et le temps de désorption doit
être respecté.

Plasma de peroxyde d'hydrogène


Des plasmas gazeux sont générés dans une chambre sous vide en utilisant la
radiofréquence ou l'énergie hyperfréquence pour exciter les molécules de gaz
de peroxyde d'hydrogène et produire des particules chargés, dont bon nombre
sont des radicaux libres hautement réactifs. Le plasma gazeux peut être utilisé
pour stériliser des articles sensibles à la chaleur et à l'humidité, tels que cer-
tains plastiques, appareils électriques/électroniques et alliages métalliques
sensibles à la corrosion. Les spores de G. stearothermophilus sont utilisés
comme IB.

C'est un procédé sûr, et, comme aucune aération n'est nécessaire, les articles
stérilisés sont disponibles pour une utilisation ou un stockage immédiats. Ce-
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pendant, il n'est pas adapté aux appareils avec des canaux obturés, des
poudres ou des liquides. D'autres inconvénients sont le coût élevé et la néces-
sité de matériau d'emballage spécial puisque le papier ou le textile ne peuvent
pas être utilisés. En outre, les résidus liquides ou organiques présents interfè-
rent avec le processus.

Fumigation
Récemment, il y a eu beaucoup d'intérêt pour l'utilisation de fumigènes afin de
faire face à des agents pathogènes associés aux soins tels que S. aureus et C.
difficile résistant à la méthicilline dans l'environnement. Plusieurs dispositifs
sont maintenant disponibles ; ils varient en coût, en procédé utilisé et en degré
d'essais sur le terrain qu'ils ont subi.

Un procédé usuel est de vaporiser une solution de peroxyde d'hydrogène dans


une chambre étanche, telle qu'une chambre de patient, pour la décontamina-
tion de surface. Aucune aération post-traitement n'est nécessaire parce que le
peroxyde d'hydrogène se décompose facilement en oxygène et eau. Des
bandes de spores sont stratégiquement placées dans la pièce et récupérées
plus tard pour contrôler l'efficacité du processus. Les inconvénients compren-
nent l'incompatibilité avec les matériaux cellulosiques et la corrosion poten-
tielle d'appareils électroniques.

Le dioxyde de chlore généré sur place peut être libéré sous forme de gaz pour
la décontamination de chambre. Les chambres ne doivent pas seulement être
hermétiques mais aussi assombries pour éviter l'accélération de la décomposi-
tion du gaz. Comme le peroxyde d'hydrogène, le dioxyde de chlore se dégrade
naturellement en sous-produits inoffensifs.

L'ozone peut décontaminer les surfaces dans des espaces clos, mais il est très
instable et potentiellement dommageable à une variété de matériaux courants
dans les établissements de santé. Toutefois, un stérilisateur de dispositif médi-
cal à base d'ozone est maintenant disponible. Il génère le gaz depuis l'oxygène
et à la fin du cycle il le convertit en oxygène et eau par catalyse. La machine
revendique une large compatibilité avec les matériaux et la capacité à gérer
des dispositifs à lumière étroite.

Filtration
Un simple moyen de retirer les microbes de l'air ou de liquides sensibles à la
chaleur est par le passage à travers la membrane ou les filtres à cartouche. Ce
processus permet de conserver les micro-organismes physiques selon leur
taille, sans les tuer à moins que la matrice du filtre ne soit imprégnée de ou
exposée à un agent microbicide.
Nettoyage, désinfection, et stérilisation

Les filtres à haute efficacité contre les particules (HEPA) sont souvent utilisés
pour éliminer la contamination microbienne de l'air dans les salles de chirurgie,
les laboratoires de microbiologie et pour la fabrication stérile de produits phar-
maceutiques. Leur utilisation dans les services hospitaliers et les salles
d'attente est également en augmentation afin de réduire le risque de propaga-
tion des agents pathogènes aéroportés. L'intégrité des filtres HEPA doivent
être contrôlée après l'installation et ils doivent avoir un programme d'entretien
planifié. Les filtres à cartouche peuvent être utilisés sur les conduites d'air pour
éliminer la contamination microbienne.

La membrane et les filtres à cartouche avec un diamètre de pore nominal de


0,2 µm sont très couramment utilisés dans la fabrication d'une variété de pro-
duits biologiques et injectables sensibles à la chaleur. De tels filtres ne peuvent
pas supprimer les virus en raison de leur taille beaucoup plus petite. Les filtres
à cartouche sont également fréquents sur les robinets pour de l'eau potable et
dans les laveurs d'endoscopes automatisés pour protéger les appareils traités
d'une nouvelle contamination par des bactéries dans l'eau de rinçage. Les li-
quides qui sont passés par ces filtres sont souvent désignés comme étant
"stérile", même ce n'est pas tout à fait vrai.

Laveurs-désinfecteurs d'endoscopes automatisés


Les dispositifs médicaux sont souvent manuellement désinfectés. Toutefois,
une telle approche est opérateur dépendante et expose le personnel à des
agents infectieux et à des produits chimiques potentiellement toxiques. Les
laveurs-désinfecteurs d'endoscopes (LDE) automatisés sont une alternative
plus sûre, lorsque les ressources le permettent. Ils ont besoin d'un approvision-
nement fiable en électricité et en eau, et nécessitent un entretien et des con-
sommables coûteux (désinfectants, filtres, etc.). La qualité de l'eau est particu-
lièrement importante pour prévenir le colmatage prématuré des filtres et la
croissance des pathogènes opportunistes, tels que les mycobactéries de l'envi-
ronnement et les Pseudomonas.

Radiation ultraviolette
Les progrès récents dans la technologie des lampes à ultraviolets (UV) rendent
le potentiel microbicide du rayonnement UV à ondes courtes possible pour une
variété d'utilisations. Les lampes UV sont d’usage croissant pour la désinfection
de l'eau et des eaux usées. Des dispositifs à base d'UV sont également com-
mercialisés pour la désinfection de l'air dans les hôpitaux et les cliniques pour
réduire la propagation des agents pathogènes aéroportés. Des appareils sont
aussi actuellement commercialisés pour la désinfection des surfaces de l'envi-
ronnement dans les hôpitaux.
Conceptions de Base pour la Prévention des Infections
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Le rayonnement UV n'ajoute pas de produis chimique à l'eau et l'air à traiter, à


l'exception de la génération d'un faible niveau d'ozone. Cependant, il ne peut
pas pénétrer la saleté, et les dispositifs à traiter nécessitent une exposition
directe au rayonnement. De telles lampes nécessitent un nettoyage régulier et
un remplacement périodique ; elles peuvent toujours émettre de la lumière
visible, même après la diminution du rayonnement UV.

Dispositifs à usage unique


Les dispositifs à usage unique ne sont pas conçus pour le retraitement ; les fa-
bricants ne garantissent pas la sécurité et la performance après le retraitement
de ces éléments. Si le retraitement est envisagé, des réponses satisfaisantes
sont nécessaires aux questions suivantes.
1. L 'appareil est-il en bon état de fonctionnement?
2. L'appareil peut-il être démonté pour le nettoyage, la décontamination et le
traitement ultérieur?
3. Sa stérilité peut-elle être validée, si nécessaire?
4. Le retraitement est-il rentable?
5. Une personne responsable est-elle disponible sur place et disposée à assu-
mer la responsabilité de toutes les conséquences négatives de l'utilisation
de l'article retraité?

Remarques générales
Les principales priorités de la maitrise du risque infection (indépendamment
des ressources) sont les suivantes :
1. Développement des protocoles de retraitement des instruments et du
matériel basé sur des normes généralement reconnues et les recomman-
dations du fabricant.
2. Utilisation d'eau potable pour le nettoyage soigneux des articles.
3. Entretien, utilisation et surveillance des équipements, par ex : autoclaves.
4. Destruction des dispositifs qui ne peuvent être nettoyés ou retraités de
façon adéquate.
5. Stockage des éléments retraités loin des sources potentielles de contami-
nation.

Remerciements
Ce chapitre est une mise à jour du chapitre précédent par Dr. Ulrika Ransjo et
Ossama Rasslan, rédigé avec l'assistance de Dr Maha M. Fathy.
Nettoyage, désinfection, et stérilisation

Références
1. Association for the Advancement of Medical Instrumentation. Chemical
sterilization and high-level disinfection in health care facilities. ANSI/ AAMI
ST58:2005.
2. Association for the Advancement of Medical Instrumentation. Comprehen-
sive guide to steam sterilization and sterility assurance in health care facili-
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Lecture complémentaire
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tion, Preservation and Sterilization. 2004, 4th ed., Blackwell Publishing,
Malden, MA.
2. McDonnell G. Antisepsis, disinfection, and sterilization: Types, Action, and
Resistance; American Society for Microbiology, Washington, D.C., 2007.
Available electronically through Google books http://books.google.com/
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+steriliza-
tion&hl=en&ei=Z2wvTeCBAYGC8gbls8y7CQ&sa=X&oi=book_result&ct=res
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Dev Ctries 2010; 4:436-441.
6. Vonberg RP, Kuijper EJ, Wilcox MH, et al. Infection control measures to
limit the spread of Clostridium difficile. Clin Microbiol Infect 2008; 14
(Suppl 5):2-20.
Tableau 12.1. Les désinfectants chimiques les plus utilisés dans établissements de santé

Agents Spectre Utilisations Avantages Inconvénients

Alcools (60-90%) incluant Désinfectant de Utilisé pour désinfecter l'extérieur de cer- Action rapide. Volatil, inflammable et irritant
l'éthanol et l'isopropanol niveau bas à in- tains articles semi-critiques et non cri- Aucun résidu. pour les muqueuses.
termédiaire. tiques, par ex. : les thermomètres oraux et Ne tache pas. Inactivé par la matière organique.
rectaux et les stéthoscopes. Sert aussi à Bon marché. Large- Peut durcir le caoutchouc, détério-
désinfecter de petites surfaces telles que ment disponible dans rer la colle ou faire craqueler le
les bouchons en caoutchouc de flacons de nombreux pays à plastique acrylate.
multidoses. Les alcools avec détergent des fins médicales et
sont sûrs et efficaces en ce qui concerne la de recherche.
désinfection ponctuelle des plans de tra-
vail, des sols et d'autres surfaces. Aussi
fréquemment utilisés pour la désinfection
des mains par friction.
Le chlore et les composés Désinfectant de Utilisé pour la désinfection de tonomètres Bon marché, action Corrosif pour les métaux à concen-
chlorés : le plus largement niveau bas à haut. et la désinfection ponctuelle des plans de rapide. Facilement tration élevée (>500 ppm). Inactivé
utilisé est une solution travail et des sols. Peut être utilisé pour disponible dans la par la matière organique.
aqueuse d'hypochlorite de inactiver les projections sanguines. L'hy- plupart des structures. Décolore ou blanchit les tissus. Il
sodium 5,25-6,15 % (eau de pochlorite concentré ou le gaz chloré sont Disponible sous forme en émane du gaz chloré toxique en
javel) à une concentration utilisés pour la désinfection de systèmes, de liquide, de tablettes cas de mélange avec de l'ammo-
de 100-5 000 ppm de grands et petits, de distribution d'eau, tels ou de poudres. niac. Irritant pour la peau et les
chlore libre que du matériel dentaires, les réservoirs muqueuses.
d'hydrothérapie et les systèmes de distri- Instable si non couvert, exposé à la
bution d'eau dans des centres d'hémodia- lumière ou dilué ; entreposer dans
lyse.
Nettoyage, désinfection, et stérilisation
Spectre Utilisations Avantages Inconvénients
Agents
Aldéhydes Désinfectant de Largement utilisé en tant que désinfectant Bonne compatibilité Allergène et irritant pour la peau
haut niveau. de haut niveau pour dispositifs semi- avec les matériaux. et les voies respiratoires. Doit être
Glutaraldéhyde: ≥2%
critiques sensibles à la chaleur tels que les contrôlé pour assurer des niveaux
solutions alcalines ou
endoscopes. constants d'efficacité lors d'une
acides. Aussi formulé
réutilisation.
avec du phénol-sodium-
phénate et de l'alcool.
Ortho-phthalaldéhyde Désinfectant de Désinfectant de haut niveau pour endos- Stabilité excellente sur Cher. Tache la peau et les mu-
(OPA) 0,55% haut niveau. copes. une large plage de pH. queuses ; peut tacher des articles
Activité mycobactéri- qui ne sont pas bien nettoyés.
cide supérieure compa- Irritation oculaire. Sporicide
rée au glutaraldéhyde. faible. L'efficacité doit être contrô-
Ne requiert pas d'activa- lée lors d'une réutilisation. Contre-
tion. indiqué pour le retraitement de
certains instruments d'urologie.
Conceptions de Base pour la Prévention des Infections

Acide peracétique 0,2- Désinfectant/ Utilisé pour la désinfection automatisée Temps de cycle de Corrosif pour certains métaux.
0,35% et d'autres acides stérilisant de haut d'endoscopes. Peut être utilisé pour la « stérilisation » rapide à Instable lorsqu'il est activé. Peut
organiques stabilisés. niveau. « stérilisation à froid » d'articles critiques basse température (30- être irritant pour la peau, la con-
La Fédération Internationale de la Prévention des Infections (IFIC)

sensibles à la chaleur, par ex. : hémodialy- 45 min à 50-55°C). Actif jonctive et les muqueuses.
seurs. Aussi approprié au traitement ma- en présence de matière
nuel d'instruments lorsque correctement organique. Sous-
composé. produits respectueux de
l'environnement
(oxygène, eau, acide
acétique).
Désinfectant Peut être utilisé pour la « stérilisation à Aucune activation. Au- Non compatible avec placage en
Peroxyde d'hydrogène de haut avec effi- froid » d'articles critiques sensibles à la cune odeur. laiton, cuivre, zinc, nickel/argent.
7,5%. cacité sporicide. chaleur. Nécessite 30 minutes à 20 °C. Sous-produits respec-
tueux de l'environne-
ment (oxygène, eau).
Spectre Utilisations Avantages Inconvénients
Agents
Peroxyde d'hydrogène Désinfectant haut Pour la désinfection des hémodialyseurs. Agit rapidement Non compatible avec le laiton, le
7,5% et acide peracétique avec efficacité (désinfection de haut cuivre, le zinc et le plomb. Peut
0,23% sporicide niveau en 15 min). Au- abîmer les yeux et la peau.
cune activation requise.
Aucune odeur.
Phénoliques Désinfectant de A été utilisé pour la décontamination des N'est pas inactivé par la Laisse un film résiduel sur les
bas niveau à ni- surfaces et des dispositifs non critiques. matière organique. surfaces. Nocif pour l'environne-
veau intermé- Inquiétudes concernant la toxicité et ment. Aucune activité contre les
diaire. spectre étroit d'activité microbicide. virus. Non recommandé pour une
utilisation dans les crèches et les
surfaces en contact avec les den-
rées alimentaires.
Iodophores (30-50 ppm Désinfectant de Utilisé sur certains articles non critiques, Relativement dénué de Inactivé par la matière organique.
chlore libre) bas niveau. par ex. : réservoirs d'hydrothérapie ; mais toxicité ou peu irritant. Affecte négativement les tubes en
est toutefois principalement utilisé comme silicone. Peut tacher certains
un antiseptique. tissus.
Ammonium quaternaire Désinfectant de Utilisé essentiellement sur les surfaces Stable, avec de bonnes Spectre microbicide relativement
bas niveau s'il environnementales. Peut être utilisé sur la propriétés détergentes étroit, mais la portée de l'activité
n'est pas combiné peau. (détergents cationiques). peut être étendue lorsqu'il est
avec d'autres Habituellement non combiné avec d'autres agents, par
agents. irritant. ex : des alcools.
ppm = parties par million
Nettoyage, désinfection, et stérilisation

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