Épargne : Théories et Impact Économique
Épargne : Théories et Impact Économique
Chapitre 1 : L’épargne
L’épargne est la part du revenu qui n’est pas consommé, elle obéit à plusieurs
causes, elle peut être déterminé à différent terme par des facteurs économiques,
politiques et psycho-sociaux-culturels.
R = C+E
Y(revenu/ensemble des dépense/production/pib) = C + S
R = Consommation + résidu (en deux parties épargne financière et non financière)
L’épargne est l’excès du revenu sur la dépense de consommation, c’est un acte qui
n’est pas passif au contraire c’est une décision consciente et positive
Keynes donne la définition de l’épargne dans le chapitre 7, pour Keynes l’acte d’épargne
constitue l’achat d’un actif pour un placement ou un investissement.
La production est égale à 100, avec une consommation de 80, avec une épargne de 20 et un
intérêt (i) de 20.
1
La monnaie sert à la circulation des marchandises et la fixation des prix.
L’épargne est donc similaire à l’investissement.
La monnaie permet donc de donner un prix à la production par sa quantité.
Les entreprises retrouvent moins d’argent que prévu, elles vont donc surement moins
investir.
Création destructrice = équilibre grâce aux banques car le 10 non utilisé sera utilisé
dans le temps mais celui-ci est indéterminé.
La trappe à la liquidité :
4) La fonction d’épargne
Y=C+S
C1 = Cy1 + Co
Y = cY1 + Co + S
S=Y–C
S = sY – S0
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Point de déséquilibre : épargne consommation et revenue d’équilibre
L’effet Pigou-Patinkin ou effet d’encaisse réel ou effet de revenu, les agents économiques
placent leurs épargnent à un taux d’intérêt donné, pour obtenir un revenu donné. Lorsque le
taux d’intérêt augmente le revenu baisse de l’épargne et inversement.
Exemple : J’épargne 1000 placé à 10 pourcent et le taux d’intérêt baisse et passe à 9 pourcent
donc le revenu diminue de 10 % et devient 90€ or il y a une volonté d’avoir 100€.
Il y a donc augmentation de l’épargne de façon à atteindre l’objectif, celle-là augmente de
111,11 ce qui donne une épargne de 1111,11 qui donnera un revenu de 100€ effet de revenu le
taux d’intérêt à baisser donc j’augmente mon épargne.
Si le taux d’intérêt augmente, réduction de l’épargne pour obtenir 100.
L’effet Fischer, en perte de déflation, l’effet d’encaisse réel peut être contrarié car si les
ménages se sont endettés durant la période précédente, ils doivent rembourser une dette dont
le poids réel est accru du fait de la baisse des prix et des revenus. Ce qui augmente les formes
d’épargne et peut alimenter la dépression.
Lorsque le taux d’inflation est trop élevé et est prévu à la hausse cela peut entrainer une fuite
devant la monnaie et se transformer en achat de bien et une augmentation de l’inflation.
B) L’effet revenu
Une relance budgétaire de type keynésien pour les économistes de l’école libérale des états
unis, l’augmentation du revenu est justifiée par l’augmentation de l’épargne et non pas de la
consommation.
C) Fiscalité et épargne
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Les taxes et impôts sont considérés comme une épargne forcé. On distingue les imports
directs et les impôts et taxes indirectes.
L’IAPP sur le niveau et le type de consommation mais aussi sur le niveau et la
structure d’épargne.
Ces impôts et taxes influence le niveau et la structure de chaque type de consommation. Ces
taxes et impôts concernent aussi l’épargne et les revenus de l’épargne et cela peut influencer
le choix des épargnants.
Le développement de la protection sociale est indispensable pour faire face aux risques
sociaux de la natalité de la maladie, de la vieillesse.
En France la quasi-totalité de la population est couverte à partie du milieu des année 70.
L’augmentation des couts de santé se traduits par une augmentation des prélèvements
obligatoire mais aussi d’une augmentation de l’épargne des prélèvements obligatoires
involontaires mais aussi par l’augmentation de l’épargne volontaire par l’intermédiaire des
mutuelles.
2) Epargne et crédit
Les facilités de crédit constituent une variable institutionnelle importante car l’endettement
permet aux ménages de répartir leurs consommations dans le temps en fonction de leurs
revenus courant mais aussi des revenus anticipés.
Cela permet de réduire leur épargne Ex ante (avant achat) mais cela provoque une
augmentation de l’épargne ex poste (après achat).
3) Epargne et immobilier
L’achat de biens immobilier se traduit par une épargne ex ante et ex post.
L’investissement, Section 1 : Définitions
L’investissement est la création des biens de production : c’est l’engagement du capital dans
un processus de production.
C’est l’utilisation de biens qui s’incorporent à la production par usure (physique) ou par
obsolescence (usure technologique).
La consommation de capital fixe est la valeur des biens qui disparait lors de chaque période.
Liés à l’activité de production des entreprises. Ces investissements ont une incidence
certaine sur la production et l’emploi.
Les investissements improductifs corresponde à la production de services non
marchands et même a une production marchande effectué en dehors du cadre d’entreprise
industrielle, commercial ou artisanal.
En général on considère comme productif les investissements des administrations
publiques, les institutions de crédits, d’assurances et des ménages.
1) Le multiplicateur d’investissement
Le multiplicateur d’investissement a été créé en 1931 par l’économiste britannique R.F Kahn,
suivi en 1936 par Keynes.
Physiocrate Quesnay chirurgien français et à sa retraite première économiste français qui
développe le multiplicateur.
Etape 2 : On fait l’hypothèse que la proportion marginale à consommer vaut 0,8 et donc s=0,2
Delta(C1) = 0,8 x 100 = 80
Delta(S1) = 0,2 x 100 = 20
Delta(Y2) = 80
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Delta C = 0,8 x 500 = 400
Delta S = 0,2 x 500 = 100
Delta I = Delta S = 100
B) Le multiplicateur statique
Y = k x (Co + Io)
Y=C+I
C(t1) = cY(t1) + Co
Y = cY + Co + Io + Delta(I)
Y + delta(y) = k(C0 + i0 + Delta(I))
Y + Delta(y) = k(CO + iO) + k(delta(i))
Delta(y) = k(C0 + I0)
Y + Delta (Y) – Y = Delta(Y)
Y + Delta(Y) – Y = k(C0 + I0) + k(Delta(i)) – k(C0 + I0)
Delta(y) = k(delta(i))
2) L’accélérateur
Pour produire ces biens de consommation, il faut du capital (K), donc il faut
investir(I).
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I = K2 – K1
Pour connaitre la valeur de I, Il faut savoir quelle quantité de capital (K) est nécessaire
pour produire (y) 1 unité de bien de consommation
DK = sigma(Y2 – Y1) + dr
Dr = DR / dt
Exemple :
Y1 = 100
Y2 = 120
Sigma = 5
Dr = 50
Delta(y) = Y2 – Y1 = 120 – 100 = 20
DK = 5(20) + 50 = 150
Delta(Y)/Y = (120 – 100) / 100 = 20 %
Delta(I)/I = 150 – 50 / (50) = 200%
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3) L’oscillateur
On compare V au flux des recettes nettes actualisé autrement dit la valeur actuelle nette de la
série des bénéfices gérées par I0 pendant n périodes.
L’actualisation :
FICHIER COMPLEMENTAIRE ELEVE
Le projet qui à la VAN la plus élevée sera le plus intéressant. Pour comparer des
investissements, on calcul VAN / V
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Exemple :
V = 100
R = 10%
B1 = 80 et B2 = 70
VAN = - 100 + (80 / (1 + 0,1)^1) + (70 / 1,1^2)
VAN = -100 + 72,73 + 57,85
= -100 + 130,58
= 30,58
Taux de rentabilité : (30,58 / 100) x 100 = 30,58%
Si le TRI est positif, l’investissement est rentable économiquement, s’il est négatif on investit
pas. Roh (p) est positif et doit être supérieur au taux d’intérêt.
t=2
V (l’investissement) = 100, B1 (dans 1 ans) = 70, B2 (deux ans) = 60
Recherche de p = résoudre une équation du second degré
On pose
x=1+p
On obtient alors :
100x^2 …
…
…
Le prix
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La monnaie
Moneo, moneta : avertir
C’est la première fonction de la monnaie, apparu il y a 2500 ans. L’Europe des 1951 avec la
CECA, on va créer une UCE (unité compte européenne) .
La loi de Walras : j’ai 3 bien A, B, C j’ai un bien qui sert d’unité de compte, on peut donc
fixer la valeur des biens en fonction d’un des biens.
On peut faire la même chose avec n bien, on va échanger 2 à 2, le résultat est donc C^2n =
n !/2 !(n-2) !
n-1 : 3 biens : C^2 « = 3(3-1)/2 = 3
(3-1) = 2
La BCE est une agence mais elle n’est pas liée à un pouvoir central comme un État. Il n’y a
pas d’article qui avance la mort de l’euro. Une politique économique marche sur deux jambes,
la politiques monétaire et budgétaire, on a besoin des deux.
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Section 2 : Les formes de la monnaie
Évolutions dans le temps. On a une tendance à dématérialisé la monnaie.
Problème de la monnaie métallique est qu’il faut beaucoup de métal. L’or joue un rôle
plus important dans l’imaginaire. Le Bancor (volonté de Keynes de créer une monnaie de
compte mondial). Le billet de banque est un certificat qui représente le dépôt de métaux qu’on
a chez nous.
Palmstruch va créer en 1657 la première banque suédoise, il va émettre plus de billet
qu’il n’y a d’or, les gens ont des billets dont la valeur n’est plus basée sur l’or mais sur la
confiance. La banque de Palmstruch fait faillite en 1668 car perte de la confiance.
La Suède va créer la première banque centrale : la Risk Banque, elle va créer des règles
pour émettre les billets.
C’est vers le 7ème siècle que les billets apparaissent, avec le rôle des commerçants.
Dynastie tang : billet de banque moderne en Chine.
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Le billet de banque va passer du privé au public au 19 ème siècle. Les billets de
banques publics en 1848, les timbres apparaissent en 1848. Les billets de banques étaient
convertibles contre l’or et l’argent.
Période de guerre ou de révolution = plus de conversion -> cours forcés
Développement de la monnaie de scripturale, monnaie crée par des banques
commerciales. Avec un billet de banque je peux faire ce que je veux, avec la monnaie
scripturale on suit à la trace.
Elle est créée par les banques commerciales, par un jeu d’écriture.
La monnaie scripturale est liée à l’existence des dépôts bancaires et à la bancarisation.
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La banque centrale joue un rôle déterminant dans les banques et les crédits.
La banque de France va donner les infos importantes sur les entreprises mais il faut être
patient pour trouver ce que l’on veut.
Ce sont des indicateurs statistiques qui recensent la capacité de dépense des agents non-
financiers (ANF), résidents, les agrégats monétaires regroupent l’ensemble des moyens de
paiement des ANF et on y ajoute les placements financiers qui peuvent être facilement,
rapidement et sans risque de perte de capital converti en moyen de paiement.
L’innovation financière rend difficile la distinction financière entre les actifs financiers qui
peuvent constituer une réserve de monnaie utilisable pour les dépenses et les actifs financiers
qui constituent un placement non mobilisable à court terme (moins de deux ans). Les marchés
de capitaux se sont élargirent ils sont très dynamiques et les arbitrages entre les différentes
catégories d’actifs sont plus faciles.
Donc la frontière entre agrégats monétaires et agrégats de placement est difficile à préciser. Si
on porte l’analyse sur les acteurs, c’est-à-dire les banques et les épargnants, on remarque que
les banques substituent aux ressources que sont les dépôts, l’émission, d’autres actifs
remboursables sur le marché monétaire ou sur e marché financier à court terme. Les
épargnants substituent (…) des comptes moins facilement transférables mais qui le reste à
court terme mais qui sont rémunéré.
Les autorités monétaires vont définir les agrégats monétaires et les agrégats de placement.
- M1 : Les billets de banques, les pièces de monnaies, les dépôts à vue dans les
institutions financières, monétaires (banques).
- M2 : M1+ les placements disponibles à tout moment mais qui ne peuvent pas servir
directement à effectuer des paiements et donc qui doivent être préalablement converti
en dépôts à vue. On y ajoute aussi les dépôts à terme dont le terme est inférieur à 2 ans
(3 ans s’ils sont remboursés à l’avance).
- M3 : Les titres d’OPCVM, Les titres du marché monétaires, es titres de créances émis
par des institutions financières monétaires qui sont inférieures ou égale à 2 ans.
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2) Les agrégats de placement
Les agrégats de placement rassemblent les masses de monnaies qui sont engagés dans des
opérations d’épargne plus ou moins liquides, à plus ou moins long terme, plus ou moins
financière, plus ou moins risqué.
- P1 : il rassemble les produits d’épargne contractuelle c’est à dire l’épargne placé sur
des comptes d’épargne, des comptes à terme, des comptes sur livret et de l’épargne
placé qui n’est pas confronté à la perte de capital.
- P2 : Ce sont tous les instruments de types obligations et tous les contrats d’épargne et
de placement qui ont les obligations comme support. Ainsi les contrats d’assurance
vie, les titres d’OPCVM obligataires.
- P3 : Ce sont des agrégats du types action et autres participations,
Les OPCVM : organisme de placement, ils vont acheter des obligations et vont créer des
outils financiers qu’ils vont revendre.
Les banques commerciales pour créer de la monnaie se trouvent limitées par leurs besoins de
monnaies banque centrale pour assurer la compensation interbancaire par l’intermédiaire de
leur compte courant créditeur à la banque centrale, pour répondre aux besoins des agents
économiques en billet de banque, les billets sont les billets de la banque centrale et pour
répondre aux contraintes que la politique monétaire impose aux banques et la création
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monétaire. Ces besoins de banques commerciales en monnaies banques centrale vont limiter
leur possibilité de créer des crédits et l’analyse des multiplicateurs de crédits montrent
comment la création de monnaie peut se faire compte tenu de ses contraintes, et on aura une
mesure de la création de la monnaie.
Le multiplicateur est défini par les relations entre les éléments suivants : le ratio marginal
d’encaisse (r), la variation totale de la monnaie nouvelle (Delta M) et le montant initial de
crédit (Delta C).
Exemple :
1 100 100
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2 80 80 20
3 64 64 16
4 51,2 51,2 12,8
Delta M+ k x Delta C
Delta C= 100
K= 1/r (ratio marginal d’encaisse) = 1/0,2= 5
Delta M = 5 x 100= 500
Dans ce cas, les bénéficiaires de monnaie scripturale prennent une partie des dépôts sous
forme de billet de banque ce qui constitue une fuite supplémentaire du circuit de la monnaie
scripturale. On mesure cette fuite de demande de monnaie scripturale dû à une demande billet
de banque par le ratio suivant :
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Le multiplicateur indique le maximum de monnaie que la banque peut créer de la part des
agents non financier.
Le montant dépend de la préférence de public pour les billets de banques, la politique de la
BC et la BC peut agir sur la liquidité bancaire par le biais de sa politique de réescompte des
effets de commerce. La banque commerciale voudrait de l’argent donc elle peut perdre de
l’argent et l’apporter à la BC qui peut racheter les traites avec des taux de réescompte moins
élevé. Elle reçoit ainsi de l’argent pour faire des crédits. La politique d’open-market, la BC
achète et vend des titres pour agir sur la masse monétaire et sur l’inflation. Variation des taux
des réserves obligatoires.
Le multiplicateur exige des réserves excédentaires au préalable, dans cette analyse l’existence
d’un excédent de liquidité est la conclusion de l’expansion du crédit, la question qui se pose si
la banque n’a pas de réserve excédentaire peut-elle créer des crédits.
3) Le diviseur de crédit
Si les banques commerciales n’ont pas d’encaisses excédentaire mais si elles possèdent des
actifs mobilisables (ou liquidité de 2ème rang). Ces banques commerciales peuvent répondre
aux demandent supplémentaires de crédit. Les prêts accordés entrainent un accroissement de
dépôts et le prélèvement de billet donc une diminution des avoirs de monnaie de banque
centrale. Le problème est que les avoirs BC manques alors que les dépôts augmentent. Donc
les banques commerciales ne peuvent développer les crédits aux actifs non financiers qu’en
mobilisant des actifs non monétaires c’est-à-dire des créances sur l’économie (traite de
l’économie). L’étranger (devise étrangère) et l’Etat (traites comme créances ou billet ou bons
du trésor) auprès de la BC.
La banque va prêter de l’argent aux ANF 5acteurs non financiers mais elle va bloquer de
l’argent BC pour répondre aux besoins des réserves obligatoires et de la demande en billet de
banque.
Dans ce cas on peut contester l’hypothèse selon laquelle les banques commerciales doivent
avoir des encaisses excédentaires avant que le processus de création monétaire n’intervienne
comme le montre le mécanisme du multiplicateur.
Au contraire le système bancaire développe le crédit parce qu’il détient des actifs qu’il peut
mobiliser pour se procurer des disponibilités en monnaie BC qui sont nécessaire après avoir
accordé les crédits, ces ce que montre le diviseur de crédit.
Pour Walras, la demande de monnaie est une demande de détention de monnaie, on raisonne
sur la monnaie détenue et non pas la monnaie utilisée et si un agent utilise sa monnaie, il offre
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en échange des biens, des titres qu’il demande et lorsque toute se monnaie détenu est utilisée
alors la demande de monnaie est nulle.
La demande de monnaie est fonction de 2 éléments :
- Pour le motif de transaction
- Pour le motif de précaution
1) L’approche de Fisher
MV= PT
M= Masse monétaire ; V= vitesse de circulation ; P = niveau des prix ; T = niveau des
transactions (quantités échangés)
20ème siècle formule de la théorie de la monnaie
2 hypothèses :
- La variation de la masse monétaire est la cause de la variation des prix
- La variation de la masse monétaire est le moyen de la variation des prix
2) L’équation de Cambridge
A.C.Pigou et A.Marshall
M= k*Py
K=1/v
Y= est la valeur réelle du revenu donc Py est la valeur nominale du revenu et k est une partie
du revenu que l’on détient sous forme de monnaie.
On a un intérêt psychologique pour faire face à l’incertitude. Le taux d’intérêt augmente donc
la valeur des obligations diminuent la quantité de monnaie va diminuer.
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Section 4 : La demande de monnaie chez Friedmann
Chez Friedmann la demande de monnaie fait partie d’un ensemble de choix entre actifs
monétaire et non monétaire. La demande de monnaie est liée au patrimoine et le patrimoine
est constituée d’actif monétaire, d’actif financier et d’actif non financier, mais aussi du
patrimoine humain.
Les institutions financières dans les banques ont pour fonction de transférer les ressources
d’informer et de réduire les asymétries d’information et de gérer les risques.
Les banques se distinguent des autres institutions financières et des marchés de capitaux pour
différente raisons.
Les banques gèrent les moyens de paiements. Les banques et les marchés jouent un rôle
complémentaire, les banques jouent sur le temps et l’information, elles jouent un rôle
d’intermédiation entre les agents économiques qui veulent emprunter à long terme et ceux qui
veulent prêter à moyen-court terme. De plus les banques disposent d’informations dont
l’emprunteur dispose aussi mais que le préteur connait moins, donc le risque de prêter devrai
être très faible.
La banque à pour rôle de collecter les dépôts dont elle assure la circulation dans l’économie à
l’aide des instruments de paiements.
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1) Préteur et emprunteur
Les emprunteurs veulent pouvoir mobiliser des capitaux sur le long terme pour pouvoir
financer leur investissement. Les préteurs souvent constitués de ménages préfèrent souvent le
court terme ou le moyen terme, ils veulent pouvoir récupérer leur fonds quand ils en ont
besoin. La banque dot donc gérer des prêts à long terme avec des prêts à court/moyen terme.
Les marchés auraient quelques difficultés à mettre en relation les offres et les demandes aussi
différentes. Elles jouent un rôle d’intermédiaire entre les déposants et les emprunteurs
potentiels, les banques prêtent une partie de l’argent pour des projets d’investissements. Es
petits ruisseaux font les grandes rivières. La banque connait les habitudes des déposants et
conservent une part de ses dépôts pour faire face aux retraits, respecter les ratios prudentiels et
les règlements. Le bon fonctionnement de ce processus nécessite la confiance si elle disparait,
la panique s’empare du public. Et si a banque est en situation d’illiquidité (alors que l’actif de
la banque est supérieur au passif).
3) La banque et la consommation
1) Le problème
L’emprunteur qui désire investir connait les avantages et les limites de son projet et les
prêteurs ne connaissent pas l’ensemble de ces informations, il y a donc un problème
d’asymétrie d’information. Référence à Stiglitz et Akerlof. L’emprunteur doit informer et
convaincre le futur prêteur de l’intérêt du projet, l’information coute cher en argent, en temps.
Un cout trop élevé empêche une mise en relation du prêteur et de l’emprunteur.
2) Banque et information
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A) Le problème de l’information
Si l’un des préteurs se spécialise dans le recueil de l’information et dans sa diffusion alors ce
prêteur en centralisant l’information en réduit le coût et facilite le financement, ce prêteur peut
être la banque mais la production d’information est aussi le fait d’autres agents (agence de
notation).
L’information est complexe et elle commence avec le lancement du projet et se poursuit avec
les différentes étapes de l’investissement et à chaque étape, l’information à un cout.
Les banques vont vouloir gagner plus d’argent donc elles vont créer des méthodes pour
accélérer le processus.
La banque dot vérifier que l’emprunteur utilise les fonds empruntés conformément au projet.
A chaque étape du projet, un contrôleur délégué par l’ensemble des prêteurs doit vérifier si
l’emprunteur réalise bien son projet et qu’il remboursera à l’échéance ou bien s’il échoue, il
devra demander des garanties pour protéger le préteur. Le prêteur contrôleur délégué peut être
la banque mais ce contrôleur délégué doit aussi être contrôlé et donc en général c’est un
contrôleur public qui doit effectuer un contrôle du système bancaire. Mais ce contrôleur
public dans aussi être évalué, il y a donc 3 niveau de contrôle.
La banque est nécessaire pour produire à moindre cout une information, et pour contrôler les
étapes du financement de l’investissement et la mise en application de l’investissement afin de
rendre possible des transactions financières qui ne sont pas conclu sur le marché des titres.
2) La titrisation
La titrisation est l’un des principaux instruments de transfert des risques utilisés par les
banques dans les années 2000, c’est une opération qui vise à transformer un actif non
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négociable en actif négociable (crédit bancaire). Les banques transfèrent les créances à des
fonds communs de créances ou à des organismes créent à cet effet que l’n appelle en général
des véhicules ou encore des conduits de titrisation (spécial purpose (véhicle)). Ces véhicules
émettent sur le marché obligataire des titres qui sont adossé à leur portefeuille d’actif. Le
crédit va être transformé en un instrument de créance, on va transformer le crédit en un
placement, ce titre sera adossé au crédit. Le résultat est que quand tout va bien la valeur des
titres augmente mais que si des doutes s’installent on va vendre des titres adossés aux
maisons., le crédit est un titre où le support est la maison, bulle financière, titre en vente=
chute des cours, remboursement des titres, chute des valeurs immobilières= plus d’argent, on
vend les maisons, tout le monde perd de l’argent. Les banques avaient racheté des titres donc
elles se sont aussi écroulés.
Les marchés dérivés se développent et le marché des dérivés de crédit (CDS= crédit default de
swap) cet instrument permet aux banques d’échanger des protections de crédit auxquelles les
banques sont sujettes. Les hedges funds vont se développer et interviennent sur ces marchés,
cela représentait 60% des transactions sur les crédits standard. Le transfert de risque de crédit
par l’intermédiaire de la titrisation et des dérivés de crédit a entrainé la création du shadow
banking system, il y a un système bancaire parallèle, trouvé le moyen d’échapper aux
contrôles.
Un système bancaire parallèle autonome qui échappe à la surveillance des banques centrales
et autres superviseurs. Ce marché du risque s’est développé jusqu’en mai 2007, date à laquelle
les emprunteurs subprimes ont commencé à faire défaut, à partir de ce moment, les titres
adossés aux créances hypothécaire voit leur valeur diminuée très fortement et les
établissements qui détiennent ces titres subissent de lourdes pertes tandis que les vendeurs de
protection sur le marché des CDS sont incapables d’honorer leur engagement. La crise des
Subprimes se transforme en crise financière systémique mondiale qui remet en cause
l’économie réelle, cette titrisation et l’ensemble des instruments qui permettent un transfert de
risques furent encouragé afin de partager les risques au sein du système financier, en fin ce
risque fut disséminé entre l’ensemble des ANF et des acteurs financiers, la diminution des
risques de ces contrôles s’est largement reporté sur les épargnants. Ces épargnants qui
confient les fonds à des intermédiaires financiers qui déterminent l’information et les
compétences pour les fonds mais en changeant de modèles ; ils avaient abandonné la maitrise
du risque.
Les années 90-2000 voient apparaitre de nouveaux instruments de gestion notamment grâce
aux nouvelles technologies en raison de contraintes nouvelles.
La modernisation des outils de gestion utilisé par les banques est liée aux éléments suivants :
- L’essor des marchés capitaux
- Le poids croissant des investissements institutionnels
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- La concurrence croissante que subissent les banques dans leurs activités : dans la
collecte de dépôts, octroi de crédit, donc les banques connaissent une érosion de leur
marge.
Devant ce changement du cadre d’activité les banques ont choisi des stratégies différentes,
soit on décide de développer l’activité dans laquelle on est soit on fait de la diversification. On
ne connait jamais le poids réel de notre adversaire. La course au volume : l’augmentation des
dépôts collectés et des crédits octroyés s’accompagne d’une sélection plus faible des
emprunteurs, et donc une augmentation du non remboursement des crédits octroyés (le taux
défauts) et donc les risques augmentent. La crise devient obligatoire, on ne peut pas éviter la
crise.
La diversification des activités des banques, les banques ont développés des activités
d’investissement en titre, les marché monétaire, boursier, obligataire mais là aussi les risques
ont augmenté, les banques étant exposé à des risques de marché liée aux variations des prix
des actifs détenus sur ces banques.
3) Les risques
Les banques en s’adaptant en s’adaptant à leur nouvel environnement ont voulu faire face
Les risques de marché lié aux activités de marché, les risques opérationnels liés à
l’informatisation des procédures.
De nouveau outils de gestion sont utilisés et l’approche du bilan des banques est transformé
dans un sens plus global et plus dynamique. Les banques utilisent des nouveaux modèles
d’évaluation des risques, issues de la finance mathématique.
Le Scoring : outil de répartition des emprunteurs en différente classes de risques qui permet
l’attribution des crédits.
Datamining : Constitution en base de données des informations collectées sur les clients et
qui permet une adaptation plus fine de l’offre de service bancaire aux besoins des clients.
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Value et Risk : modèle d’évaluation des risques à partir des années 1995, ces modèles
permettent de déterminer les perte potentiel associé à un portefeuille dans une situation
défavorable (le risque grande dépression), et cela à l’intérieur d’un intervalle de confiance et
sous certaines hypothèses.
On retrouve des agents qui recherchent des financements des placements et les produits
financiers objets de l’échange sont décomposés de titres financiers multiples qui s’échangent
sur des marchés différents, sur des segments différents.
On le défini comme le marché de la dette à court terme ou à moyen terme (de quelques jours à
10 ans). Depuis 1985, ce marché permet le financement interbancaire (les banques peuvent se
financer mutuellement), ce marché permet aux entreprises d’y trouver un financement et ce
marché constitue le marché de titres de créances négociables, les TCN (entreprises,
institutions financières, trésor publique).
Le montant de l’émission (+ de 150000 euros) et l’échéance, les TCN permettent un
financement allant du très court terme au moyen / long terme.
3) Le marché obligatoire
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L’action est un titre de copropriété sur l’entreprise qui a émis l’action, elle confère à son
détenteur un droit sur les bénéfices, ce qu’on appelle les dividendes (le taux de rentabilité
d’une action c’est le rapport entre l’investissement et les gains réalisés par l’investisseur) une
action peut conférer un droit de vote à l’assemblée générale des actionnaires, un droit aussi
sur l’activité net résiduel. En cas de faillite, l’actionnaire peut perdre ses actions.
Les actions nouvelles sont émises à la cote des valeurs en étant émises sur les compartiments
primaires du marché appelé le marché du neuf. Ses actions peuvent être rendu sur le
compartiment secondaire appelé marché de l’occasion (qui joue un rôle déterminant puisqu’il
est liquide puisqu’on peut facilement acheter des actions sur ce marché).
Les grandes firmes peuvent facilement accéder au marché boursier, c’est plus difficile pour
les PME. Jusqu’en 2005, à Paris, les compartiments se faisaient en fonction de la taille de
l’entreprise. Le premier marché pour les grandes entreprises, le second marché pour les PME
et le nouveau marché pour les entreprises à forte croissance. A partir de 2005, la cotation se
fait en fonction d’une liste unique, l’eurolex et l’euroliste. Les entreprises sont cotées en
fonction d’un critère de capitalisation.
Les blue chips = dépassent le milliard d’euro, ce sont des jeton bleu utilisé au poker.
3) L’introduction en bourse
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Les marchés financiers constituent un lieu d’échange de titre et de risque (lié aux échanges de
titres). Les risques sont ceux liés aux variations des cours des actions des obligations, des
devises, des matières premières, des variations des taux d’intérêt, variation climatique. On
distingue plusieurs catégories de marché à terme et plusieurs types d’organisation dans ces
marchés.
Les marchés à terme dérivent des marchés aux comptants, au sens ou se sont des marchés qui
traitent des échanges de risques liés aux opérations à terme, c’est-à-dire des opérations dont
l’échange est différé et qui donne naissance à 3 types de contrats.
A) L’opération à terme
Les marchés dérivés sont constitués des futures, options et swaps qui vont connaitre une
croissance exponentielle à partir du début des années 80, cela doublait tous les 4 ans jusqu’en
2008.
Ces marchés dérivés sont créés à partir des années 70 pour répondre à l’instabilité
économique et à celle des marchés des changes. La crise qui s’installe après 1973 est
caractérisé par une croissance plus faible, une inflation plus forte et le flottement des devises.
Donc les contrats à terme sont une réponse aux risques qui se développent à cette époque mais
cette gestion des risques va se traduire par un transfert de ces risques et ce transfert des
risques d’agents sur d’autres agents ne peut se faire que si les agents
ont des risques symétriques ou bien qui spéculent en portant le
risque. Donc ces marchés des produits dérivés qui avaient un
objectif de gestion des risques étaient un foyer de spéculation.
Sur ces marchés la bonne fin des opérations n’est pas garantie.
26
Sur les marchés organisés, il existe des chambres de compensations qui reçoivent des dépôts
de garanti, de la part des opérateurs et qui quotidiennement réalise des appels de marge, ces
appels contraignent les opérateurs dont les risques de perte augmentent à accroitre leurs
dépôts auprès de leurs agents.
Les marchés de gré à gré se sont développés notamment grâce à a
création régulière de nouveaux produits, parmi ceux-ci ont trouvent
les CDS, ce sont des instruments de transfert du risque de défaut
des emprunteurs. Exemple : en 2007, ces CDS atteignaient une
valeur de 60 mille milliards de dollars. Ces CDS ont été largement
utilisés par les banques pour gérer leur risque de crédit.
Le scénario est le suivant :
1) Une banque octroi un crédit à une entreprise
2) Elle achète un swap de défaut de crédit, elle transfère sur une
autre institution financière ou un acheteur de risque, un risque
de non-remboursement de l’emprunteur.
3) La banque peut tout en respectant les règles prudentielles de
la banque centrale accorder d’autres crédits
- Les futurs constituent des contrats à terme qui sont fermes, cela signifie qu’une
entreprise ayant importées des marchandises qu’elle doit payer dans une devise
étrangère, à l’échéance de 3 mois peut passer d’un contrat futur pour acheter les
dollars qu’elle versera lors de la fin de l’échéance. Ce contrat et cet achat sont liés aux
prévisions de l’entreprise, concernant l’évolution du taux de change entre la monnaie
du pays importateur et celle du pays exportateur.
- Les contrats des options : sont caractérisés par la flexibilité, l’acheteur de l’option
verse au vendeur une prime mais celui-ci conserve le droit de choisir d’acquérir le
sous-jacent au comptant plutôt qu’acheter à terme. Donc une entreprise de l’UEM
achète une option d’achat de devise comme le dollar américain pour se protéger contre
une hausse possible du dollar américain vis-à-vis de l’euro, à l’échéance si on fait la
valeur du dollar ABC alors cette entreprise peut ne pas exercer son option et va verser
la prime au vendeur potentiel et va acquérir les dollars sur le marché au comptant à un
coup plus faible que le cout prévu dans le contrat d’option.
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- L : Un SWAP est un contrat par lequel deux agents s’engagent à échanger entre eux
des flux futurs. Les opérations de swap s’expliquent pour les raisons suivantes :
- Gérer des risques de taux (de changes, d’intérêts)
- Restructurer des créances et dettes
- Placer ou emprunter à des conditions plus intéressantes
Les swaps permettent donc d’échanger des dettes à des taux fixes ou des taux variables ou
bien des dettes libellées.
Le contrat swap précise 3 éléments : La durée (de 7 jours à 10 ans), le montant du nominal
échange, des dates de versement des flux échangés.
Les swaps les plus importants sont les swaps sur les taux d’intérêts et devise
EX : Une entreprise a emprunté à taux variable et elle anticipe une hausse des taux, elle va
vouloir transformer cette dette en taux fixe afin de figer la rémunération/les taux auprès du
créancier.
L’entreprise 1 peut réaliser un swap avec une entreprise 2 qui anticipe les taux. Mais ce type
de swap est réservé aux grandes firmes et c’est une banque qui effectue les opérations.
CHAPITRE 8 : L’INFLATION
Introduction, définition :
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L’inflation peut être définit comme une hausse commutative et auto entretenu du
niveau général des prix. (Hausse cumulative et auto entretenu -> la hausse des prix
appelle la hausse des prix)
La Déflation : est une baisse du niveau général des prix. Cette baisse des prix peut
être liée à une dépression
Le niveau général des prix est mesuré par l’indice des prix à la consommation et dans
l’union économique et monétaire.
a) Une hausse de la consommation peut être provoquée par une déthésaurisation comme
ce fut le cas à la première guerre mondiale.
b) Une hausse brutale des revenus (notamment salariaux) peut provoquer une hausse des
prix car en face l’offre est insuffisante.
c) La politique sociale (ex : la création de l’échelle mobile des salaires en 1936 par Léon
Blum. Les salaires augmentent en fonction du taux d’intérêt)
d) Une hausse du crédit à la consommation lié à une anticipation optimiste d’une
croissance plus forte et d’une augmentation du revenu donc d’une augmentation de
consommation future que l’on veut face à une offre limitée.
e) Une hausse des exportations peut entrainer une augmentation du revenu global ce qui
entraine une augmentation de la consommation interne qui peut être supérieure à
l’offre interne (car on a trop exporté) et qui peut se traduire par une hausse des prix.
f) Une fuite des ménages devant la monnaie : Les ménages anticipent une augmentation
de l’inflation et préfèrent acquérir des marchandises immédiatement de peur de voir le
pouvoir d’achat de leur monnaie diminuer et donc cela se traduit par une augmentation
du taux d’inflation.
B) L’investissement
a) Une prévision optimiste des entrepreneurs en cas de croissance forte peut pouvoir
augmenter leurs investissements et si l’économie est en situation de plein emploi alors
il y a concurrence entre les entreprises pour obtenir des facteurs de production (comme
le capital, le travail), cela va se traduire par une hausse des couts prix.
29
b) F. A von Hayek ; libérale mais pas la CPP, il y a une analyse historique du
capitalisme, le plus mauvais des systèmes à l’exception de tous les autres, c’est donc
le moins mauvais des systèmes. On va montrer que le marché va mal fonctionner et
créer des crises. 2 secteurs : les biens de consommation et les biens d’investissements.
On surinvestit dans les secteurs des biens de consommations car le retour sur-
investissement est plus rapide. On réduit les salaires, l’argent passe des ménages aux
entreprises et ça permet de réduire la consommation.
Si ce sont les importations qui prennent en partie le relai et si les couts et les prix de ces
importations sont trop élevé alors il y a des hausses de prix lié à ces importations. Une bonne
gestion de l’économie est loin d’être facile.
L’inflation par la demande peut trouver des explications du côté de la demande mais
aussi de l’offre. L’offre peut être limité par le plein emploi des facteurs de production, le
manque de stock, des exportations importantes, importations limitées.
L’inflation par les couts, la hausse des couts de production serai une cause de l’inflation. Les
couts de production : les matières premières, les salaires, les charges sociales, financières et
fiscales.
Ces couts des facteurs de production sont supérieurs à leur productivité et cette hausse
des couts est répercuté sur les prix
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1) L’analyse sociologique des causes de l’inflation
Les associations comme les syndicats jouent un rôle dans la hausse des couts et des prix.
Ces groupes ne veulent pas vor leur pouvoir d’achat diminuer d’autant que joue un effet de
limitation qui poussent chaque groupe à vouloir imiter celui qui lui est supérieur. D’autre part,
chaque groupe pense que l’inflation va augmenter et qu’il a intérêt à accroitre sa part dans le
revenu global au détriment des autres.
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de ces biens publics et de la fiscalité et des salaires des agents publics joue un rôle
important dans la hausse des prix ou tout au moins dans la rigidité des prix à la baisse
Lorsque l’inflation se développe, on peut constater une fuite devant la monnaie c’est à dire
que les agents économiques se font l’hypothèse d’une accélération du taux d’inflation, ils vont
épargner moins de façon ex-ante (avant). La consommation peut croitre et plusieurs
conséquences peuvent en découler :
L’inflation n’est pas neutre à l’égard de la répartition des revenus, elle transforme un équilibre
de la répartition des revenus. L’inflation peut accentuer les inégalités entre les différentes
catégories sociales, l’inflation affaiblie les faibles et renforce les forts
Ainsi les agents éco à revenus fixes comme les créanciers, les retraités sont victimes de
l’inflation lorsqu’elle augmente. L’inflation fait du titulaire d’un revenu fixe une victime (les
jeunes, les retraités, les titulaires d’un revenu fixe comme les chômeurs). En revanche les
agents dont le revenu dépend de leur travail, de leur activité ou ceux qui s’endettent pour
investir peuvent être favorisé par la hausse des prix.
L’impôt est une contribution imposée par l’état pour financer ses dépenses et les
équilibrer, il doit donc y avoir un équilibre être les dépenses et les recettes. Un autre moyen de
financer les dépenses et d’assurer l’équilibre budgétaire est l’emprunt qui à terme se traduit
par une hausse des impôts pour rembourser l’emprunt et les intérêts de celui-ci.
Il existe un autre moyen, l’inflation, elle procure une augmentation des rentrées fiscales
et réduit le montant, la valeur des dettes de l’état, l’inflation apparait comme un impôt déguisé
mais alors que le rôle de l’impôt est de produire de la justice tout en assurant le rendement
fiscale pour l’état, l’inflation est un impôt qui avantage les débiteurs et défavorisent les
créateurs, les créanciers pour la société qui sont les jeunes, les retraités, les chômeurs , les
assistés subissent l’inflation donc une perte de leur pouvoir d’achat.
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L’état est souvent dans une situation ambigüe vis-à-vis du processus inflationniste, l’état
doit assurer la justice sociale et il dit donc lutter contre l’inflation mais l’état est aussi le
principal débiteur et l’inflation favorise les débiteurs en réduisant les dettes. Le choix entre
une inflation forte et faible est souvent difficile à faire et aujourd’hui, ce sont les contraintes
externes qui jouent le rôle déterminant dans le choix d’une inflation faible.
1) La règle de Taylor
La règle de Taylor fait aujourd’hui référence à une stratégie de lutte contre l’inflation, la
banque centrale ne peut pas contrôler directement le taux d’inflation et donc en 1993, Taylor
montre qu’il existe un lien relativement étroit entre le taux d’intérêt et le taux d’inflation
plutôt qu’entre le taux d’inflation et le taux de variation de la masse monétaire. La banque
centrale détermine une cible d’inflation qu’elle essaie de respecter, la règle de Taylor utilise
les variables suivantes :
- Pi =taux d’inflation
- Pi* =la cible d’inflation donc le taux d’inflation que l’on veut atteindre
- i =taux d’intérêt nominal
- i* =taux d’intérêt nominal objectif, donc le taux d’intérêt nominal compatible avec le
taux d’inflation cible à moyen terme
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- Ut =taux de chômage courant de la période
- Un =taux de chômage naturel ou structurel
La banque centrale pour choisir le taux d’intérêt nominal doit suivre selon la règle de Taylor :
Si l’inflation courante Pi est égale à la cible inflation donc Pi* et si le taux de chômage
courant est égal au taux de chômage structurel, ma BC choisira un taux nominal à court terme
i=i* et donc l’économie va rester sur le même chantier de croissance avec donc Pi = Pi* et U
= Un
Si le taux d’inflation réel (Pi) est supérieur au taux d’inflation cible (Pi*), i doit être
supérieur à i* et donc la BC doit augmenter le taux d’intérêt au-dessus du taux d’intérêt visé
et donc cela va provoquer une augmentation du chômage et donc provoquer une baisse de
l’inflation.
Le coefficient a reflété l’aversion de la BC pour l’inflation notamment par rapport au
chômage. Plus a est élevée plus la BC augmente le taux d’intérêt nominal à court terme (i)
pour réduire l’inflation ce qui se traduit par une croissance plus faible et une hausse du
chômage et par un taux d’inflation qui revient vers le taux d’inflation cible.
a doit selon la règle de Taylor être supérieure à 1, la raison est que l’objectif de la BC
est de réduire les dépenses des agents économiques pour cela, il faut que le taux
d’intérêt réel augmente, donc le taux d’intérêt nominal doit augmenter de plus de 1 par
rapport à l’écart d’inflation Pi-Pi*. Si a > 1, le taux d’intérêt va augmenter de façon
que le taux d’intérêt réel soit positif, cela va provoquer une récession et cela provoque
une hausse du chômage et une baisse de l’inflation. Si le taux de chômage constaté est
supérieur au taux de chômage cible, la BC doit baisser le taux d’intérêt nominal à
court terme cela favorise une hausse de la croissance donc une baisse du chômage.
Donc le coefficient b reflète la préférence de la baisse du chômage par rapport à
l’inflation, plus b est élevé plus la BC veut baisser le chômage au détriment de
l’inflation.
Exemple :
Pi = 10
Pi* = 8
U=5
Un = 3
a = 1,5
b = 0,8
i* = 1,5
Cela veut dire qu’il y aura un écart de 1,4 entre I et i*. i>i* et i*>Pi.
Donc i = 12 ; i* = 10,6
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Pour Taylor, la règle est un moyen de représenter la politique monétaire, elle consiste à
choisir une cible du taux d’inflation, de la respecter en tenant compte du taux de chômage
courant mais aussi du taux d’inflation courant.
Pour Friedman les politiques monétaires et budgétaires sont capables à court terme de
réduire le chômage mais à moyen terme on constate que le taux d’inflation a augmenté tandis
que le taux de chômage constaté à moyen terme est proche du taux de chômage naturel plus
élevé. Donc le seul moyen pour lutter contre le taux de chômage est une politique structurelle
visant à améliorer le système de production, à mieux former les travailleurs et à rendre
compétitive l’économie.
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