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TP Corrosion

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Compte rendu

TP corrosion

Réalisé par :
MEBREK LOTFI
BENSAADI ALI
ENCADREE PAR : MR BOUZEGZUI
1/ GÉNÉRALITÉS SUR LA CORROSION DES MÉTAUX :
Les métaux utilisés dans la vie pratique sont généralement des extraits de
minerai où des éléments métalliques se trouvent à l'état oxydé, c'est-à-dire à
l'état thermodynamiquement stable. Pendant leur emploi, ils tendent à revenir
à l'état stable par une oxydation liée au milieu qui les entoure. Autrement dit,
cette dégradation des matériaux métalliques, la corrosion, est un processus
inéluctable.

1.1 Électrochimie de la corrosion


Des concepts généraux sur l'interface métal/électrolyte suivis de
quelques processus électrochimiques impliqués au cours du phénomène de
corrosion seront brièvement décrits. Seront distingués deux types de corrosion,
la corrosion uniforme où toute la surface de l'électrode est attaquée, et
la corrosion localisée où une partie restreinte de l'électrode subit la corrosion
alors que la majorité de la surface reste (pratiquement) intacte.

Définition
La corrosion est une réaction chimique ou électrochimique entre un
matériau, généralement un métal, et son environnement qui entraîne une
dégradation du matériau et de ses propriétés.

Il existe trois types de corrosion : la corrosion chimique, la corrosion


électrochimique et la corrosion bactérienne.

Nous décrirons uniquement la corrosion électrochimique qui intervient de


façon très majoritaire dans le domaine biomédical.

Appelée aussi corrosion humide, elle se produit lorsqu’il y a hétérogénéité soit


dans le métal ou l’alliage métallique soit dans le milieu. Il y a formation d’une
pile avec passage de d’un courant.

Anode = électrode où se produit la réaction d’oxydation (dissolution du


métal), où le courant passe du métal vers la solution.

Cathode = électrode où se produit la réaction de réduction (déposition


à la surface du métal), où le courant passe de la solution vers le métal
Classiquement trois électrodes sont utilisées:
l’électrode de travail :
Il s’agit de l’échantillon à étudier, entouré d’un cylindre en
polytétrafluoroéthylène. L’ensemble échantillon-cylindre constitue l’embout de
l’électrode à disque tournant afin de travailler sous un régime d’agitation
dynamique reproductible assurant l’homogénéisation de la solution.

l’électrode de référence :
Les tensions sont mesurées par rapport à une électrode de référence. Celle
la plus souvent utilisée en laboratoire est saturée en chlorure de potassium
(ECS). Elle est immergée dans une allonge qui communique avec l’électrolyte
de la cellule par l’intermédiaire d’un fritté.

l’électrode auxiliaire :
Un fil de platine est utilisé comme contre-électrode dans les études où des
perturbations en tension ou en courant sont imposées au système. Le montage
fait intervenir un protection stationnaire qui permet d’imposer un potentiel à
l’électrode de travail, géré par des microprocesseurs. Des logiciels spécifiques
assurent le pilotage des séquences expérimentales, l’acquisition et le
traitement des données numériques.

1.2/Les méthodes d’évaluation :


1/Suivi du potentiel en circuit ouvert (OCP) :
Egalement désigné par potentiel d'abandon ou potentiel libre, il s'agit de la
grandeur électrochimique la plus immédiatement mesurable. Cette technique
simple apporte des informations préliminaires sur la nature des processus en
cours, à l'interface métal/électrolyte :
Passivation (augmentation de le courbe)
Corrosion (décroissance de la courbe)

2/Courbes de polarisation:
Les courbes courant-tension stationnaires ont permis d'estimer la vitesse de
corrosion et d'appréhender la formation du film inhibiteur. En effet, la
présence du film formé peut se caractériser sur ces courbes par l’invariance du
courant sur un large domaine de surtension appliquée. Ces techniques
stationnaires restent toutefois insuffisantes pour caractériser des mécanismes
complexes, mettant en jeu plusieurs étapes réactionnelles et ayant des
cinétiques caractéristiques différentes (ce qui est le cas lors des processus
d'inhibition). L'utilisation des techniques transitoires devient alors
indispensable.

3/impédance électrochimique (NYQUIST-BODE):


Le tracé du graphe de l'impédance d'une réaction redox à l'aide
d'un potentiostat et d'un analyseur d'impédance, inclus dans la plupart des
potentiostats modernes, permet donc la mesure de la résistance de transfert
de la réaction, de la capacité du condensateur de double couche inter faciale et
de la résistance d'électrolyte. Lorsque ce tracé est effectué pour une surtension

nulle il est possible de déterminer la densité de courant d’échange .


Pour des réactions électrochimiques plus complexes que la réaction redox et en
présence de gradients de concentration des espèces électro actives, les
graphes des impédances électrochimiques sont constitués de plusieurs arcs.
2/But de TP :
Le but du TP est double, il s’agit d’une part de prévoir par un raisonnement
thermodynamique la nature et le sens de déroulement des réactions
susceptibles de se produire à la surface d’une électrode parcourue par un
courant et d’autre part d’observer expérimentalement le comportement de
l’interface électrode / solution a fin d’en tirer des conclusions qualitatives sur
les cinétiques des réactions envisagées précédemment.

Préparation du TP :
1-Montage de principe dit (à trois électrodes)

Electrode de travail :

électrodes métalliques enrobées dans une résine isolante et résistante aux


réactifs chimiques. L’enrobage est réalisée telle sorte que la partie de
l’électrode en contact avec la solution possède une géométrie et une surface
bien définis.

(Dans notre cas on prend une électrode de taille 1cm sur 1cm pour bien facilité
les calcules) .

Contre-électrode (ou électrode auxiliaire) :

Elle permet l’existence du courant i une électrode au platine (Pt).

L’électrode de référencé :
est une électrode au calomel saturé(ECS).

L’état de la surface de chaque électrode doit être bien défini pour faire des
mesures électrochimiques. Dans ce TP les électrodes de travail subissent un
polissage mécanique puis un nettoyage à l’eau distillée, avant expérience ce
traitement doit être recommencé chaque fois que l’état de surface de
l’électrode a été modifié au cours d’une expérience.

Protocole expérimental :
Il s’agit de réaliser à partir d’un potentiostat (générateur électrique conçu pour
la commande des systèmes électrochimiques).

Prendre connaissance des principes de fonctionnement d’une régulation en


tension d’électrode et d’une régulation en courant dans une cellule
électrochimique à trois électrodes.

Différentes expériences sont proposées dans ce TP, pour chacune d’elle on


essaie de prévoir par un raisonnement thermodynamique le comportement du
métal d’électrode au contact de la solution utilisé puis on observe le
comportement expérimental de l’interface métal/solution

Les essais :

1. Suivi du potentiel libre


Eim=f(t).
2. La spectroscopie
d’impédance.
3. Tracé de la courbe de
polarisation.
3/Partie expérimental :
D'après le graphe on a :

Ec₀=-0.5 (V)
log(i)=-2.5 (mA) i=10^(-2.5)=-25 (ⴗA)
d’apres nous recherche on trouve ce loi : I=nFV

v=i/nf v=-25/3*96500 v=8*10^-5 m/s


calcule la résistance de polarisation :

Rp=deltaE/deltai

Rp=1.157-1.16/0.304-0.305

Rp=3 V/mA*cm^-2

log I(mA/cm²)
1

E
0 c
-0.799 -0.647 -0.495 -0.343 -0.191 -0.039 0.113 0.265 0.417 0.569 0.721 0.873 1.025 1.177

-1

-2 log I(mA/cm²)

I
-3

-4

-5

-6

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