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La Gaule

En 58 av. J.-C., Jules César lança la conquête de la Gaule qui s'étendit sur plusieurs années et se solda par la soumission de la Gaule à l'autorité romaine en 51 av. J.-C. Cette conquête marque le début de l'administration romaine en Gaule qui a duré près de cinq siècles.

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En 58 av. J.-C., Jules César lança la conquête de la Gaule qui s'étendit sur plusieurs années et se solda par la soumission de la Gaule à l'autorité romaine en 51 av. J.-C. Cette conquête marque le début de l'administration romaine en Gaule qui a duré près de cinq siècles.

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La Gaule

• L’histoire des Gaulois nous est mal connue, car, à la différence des Romains et des Grecs, les
Gaulois n'ont pas laissé de traces écrites. Tous les récits, peut-être plus ou moins légendaires, se
transmettaient oralement. Cette tradition orale s’est perdue avec la conquête romaine et toute trace de
l’ancienne civilisation gauloise s’en est trouvée effacée.
• Le seul grand ouvrage écrit sur cette période est La Guerre des Gaules de César, mais il ne relate que
la fin de la civilisation gauloise proprement dite. Les autres textes existants sont peu nombreux ; en
outre ils ont été écrits par des auteurs grecs ou latins, qui, considérant les Gaulois comme des peuples
peu civilisés, ont manqué sans doute d’objectivité. L’image que nous avons donc des Gaulois peu
sembler mythique et même relever parfois de la pure fantaisie.

Les peuples de la Gaule

Pointe extrême du continent européen, la France a toujours été, sous les vagues successives de ses
envahisseurs, le lieu de rencontre, de lutte et de fusion d’innombrables races. Les peuples s’y sont
affrontés pendant des siècles, aidés par l’extraordinaire réseau de pénétration de ses cours d'eau, à
travers d’immenses forêts. Notre population est ainsi le produit de multiples croisements.
Dans les temps préhistoriques, il semble qu’une des régions les plus peuplées ait été la basse
vallée de la Vézère, dont les centaines de grottes ont révélé la présence humaine. Mais, la France
n’apparaît dans l’histoire qu’au VIe siècle avant J-C. Les Grecs parlent en effet des habitants de la
Gaule, les Ligures. Venant de Phocée, colonie athénienne d’Asie Mineure, les Grecs fondèrent
Marseille (Massalia) vers l’an 600 avant notre ère. Leur installation fut à peu près contemporaine de la
plus importante invasion celte. Appelés aussi gaulois par les Romains, les Celtes, grands, blonds, aux
yeux clairs, aux cheveux longs, pasteurs et guerriers du groupe indo-européen, venus des régions qui
s’étendent du Danube au Rhin, avaient déjà commencé à se répandre dès le premier millénaire, en
éventail, à travers tout le pays par l’Alsace et la Franche-Comté, se mêlant aux populations
autochtones. Les Gaulois avaient une religion avec des sacrifices humains, avec des prêtres, les
druides ; ils croyaient à la survie.
Dans le Sud-Ouest, sur la Garonne, ils rencontrèrent, vers l’an 400, les Ibères venus
d’Espagne. Leurs raids les conduisirent aussi à commencer avec Marseille et à la menacer. Les
Massaliotes appelèrent à leur défense leurs alliés romains (125 av. J-C). Rome en profita pour
conquérir tout le Sud jusqu’à Lyon, aux Cévennes et aux Pyrénées et fondèrent la première province
romaine en Gaule, la Provincia (Provence), dite aussi la Narbonnaise (120). Riche mais minée para les
divisions de ses nombreux clans, la Gaule était une proie tentante. Menacée, en 58, par un chef
germain, Arioviste, et par les Helvètes, elle demanda à César (120-44 av. J-C) de la secourir.
Les Germains rejetés au-delà du Rhin, les Romains ne retournèrent pas chez eux. Ils soumirent
les Armoricains, les Vénètes, les Aquitains, isolèrent la Gaule celtique du centre. La Gaule se révolta.
Vercingétorix conduisit l’insurrection, mais, battu, il se rendit (52 av. J.-C.). En 51, la Gaule entière
fut déclarée province romaine.
Vercingétorix

Appelés par les Eduens en 58 av J-C. pour les aider à repousser les envahisseurs germains, les
légions romaines de Jules César ne songèrent plus à s’éloigner. La guerre des Gaules fut la longue
lutte des gaulois pour se débarrasser des protecteurs qu’ils avaient appelés. Ainsi, la guerre des Gaules
est à la fois le nom donné à conquête de la Gaule par les Romains, sous la conduite de Jules César, de
58 à 51 avant J.-C. Elle dura huit ans. Le mécontentement provoqua d’abord des révoltes locales, car
l’occupation romaine entraînait une dépendance pénible et de lourds impôts. L’exaspération se
cristallisa autour d’un jeune chef arverne, Vercingétorix, né vers 72. On le connaît surtout par le
témoignage, évidemment partial, de son adversaire, Jules César. On aurait tort de ne voir en lui qu’un
cavalier impulsif. Désintéressé, animé par un intense amour de la liberté, c’était un organisateur
prompt à l’action mais prudent, véritable homme de guerre.
Sous la direction de ce chef de vingt ans se rassemblèrent les peuples gaulois. Pour rallier les
hésitants, ils prenait les otages dans les cités et imposait une discipline de fer. Profitant d’une absence
de César, il fit attaquer les Romains. Se sachant faible face aux légions, il se dérobait aux attaques
directes et adoptait la tactique de la terre brûlée, incendiant les bourgs où l’ennemi pouvait se
ravitailler. Il eut le tort, sur les supplications de ses habitants, d’épargner Avaricum (Bourges). César,
revenu avec une prodigieuse rapidité, prit la ville après un siège atroce. Il poursuivit son ennemi, mais
à Gergovie (près de Clermont-Ferrand), en mai 52, Vercingétorix lui infligea un dur échec et l’obligea
à reculer dans la vallée de la Saône. Exaltés par ce succès, les chefs gaulois le proclamèrent chef
suprême à Bibracte.
Mais son audace et surtout l’indiscipline de ses lieutenants retournèrent à la situation. Lancée
de sur les bords de la Saône à la poursuite des légions au lieu de les harceler et de leur couper les
vivres, sa cavalerie se heurta aux Romains formés en carré. Battu et privé de ses meilleurs éléments,
Vercingétorix fut obligé de s’enfermer dans la place forte d’Alésia (sur le mont Auxois), avec des
réserves insuffisantes de fourrage et de vivres. César se fit terrassier et entoura la citadelle de fossés et
palissades. Les tentatives de sortie échouèrent. La famine survint et obligea Vercingétorix à renvoyer
femmes, enfants et vieillards. En septembre, il se rendit. Le jeune chef, conduit à Rome, attendit la
mort pendant six ans, avant d’être traîné derrière le char de son vainqueur et étranglé à la fin de juin 46
av. J-C.
La Gaule Romaine

Après la chute de Vercingétorix, la Gaule vécut sous la domination romaine pendant plus de
quatre siècles. Les querelles intestines et l’esprit d’insubordination de ses divers peuples avaient,
autant que César, été la cause de la défaite. Derrière la sécurité qu’apporta, face aux Germains, la
garde des légionnaires sur le Rhin, la romanisation transforma la société, les croyances, la langue.
L’évolution ne se fit pas sans secousses, mais, dans leurs quatre nouvelles provinces
(Narbonnaise, Aquitaine, Lyonnaise, Belgique), les Gaulois indisciplinés se rendirent compte des
bienfaits de l’ordre romain. Les colons installés dans les villes militaires se mêlèrent à la population.
La langue latine populaire se répandit : parlé avec des tournures germaniques, le gallo-latin devint la
langue romane, d’où sortira le français. Dans le cadre d’une civilisation urbaine, les fonctionnaires
romains imposèrent avec habilité un moule unificateur, dont celui du droit. L’assimilation se fit par
une administration qui avait modelé le monde, par l’art, la culture et le progrès matériel. Les voies
romaines sillonnèrent le pays, facilitant les échanges commerciaux, dirigés surtout vers la
Méditerranée. Les villes, centres de négoce et d’administration, se multiplièrent. Lyon devint une
capitale. Lutèce (Paris) se développa. Les grands domaines donnèrent un essor à l’agriculture. Les
Romains, bâtisseurs, incomparables, couvrirent le pays de monuments, aqueducs, thermes, temples,
amphithéâtres, arcs de triomphe, etc. Les Gaulois servirent dans l’armée. La vie en Gaule se confondit
ainsi avec celle de Rome.
Un élément nouveau allait modifier peu à peu la civilisation gallo-romaine : le christianisme,
venu d’Orient, pénétra dans les villes. Il eut ses martyrs comme, à Lyon, en 177, sainte Blandine et
saint Pothin. Plus tard, l’évangélisation gagna les campagnes (saint Martin de Tours au IV e siècle).
Puis, la régression de la natalité, l’affaiblissement de l’esprit militaire, le bien-être, la paralysie d’un
étatisme bureaucratique, le partage de l’Empire en Empire d’Occident et en Empire d’Orient, les
invasions germaniques accélèrent la décadence.
Avec l’écroulement de l’Empire d’Occident en 476 ap. J-C. sous la ruée des Barbares, une
période de violence succéda à la paix romaine. L’avenir va appartenir aux Francs. Baptisé en 496,
Clovis sera l’artisan d’une difficile renaissance où le christianisme, sauvant l’essentiel de l’héritage
gréco-romain, apportera un élément primordial.
L'origine de la Gaule française remonte à l'Antiquité. La Gaule était le nom donné par les Romains à la région
qui correspond approximativement à l'actuelle France. Avant la conquête romaine, la Gaule était peuplée par
plusieurs tribus celtiques, telles que les Gaulois, les Aquitains, les Celtes et les Belges, qui étaient souvent en
conflit les uns avec les autres.
RÉSUMÉ : En 58 av. J.-C., Jules César lança la conquête de la Gaule, qui s'étendit sur plusieurs années et se
solda par la soumission de la Gaule à l'autorité romaine en 51 av. J.-C. Cette conquête marque le début de
l'administration romaine en Gaule, qui a duré près de cinq siècles. Au fil du temps, la Gaule romaine a été
progressivement christianisée, et à la fin de l'Empire romain d'Occident au Ve siècle, elle a été envahie par des
tribus germaniques, notamment les Francs, qui ont établi des royaumes germaniques en Gaule. Au cours du
Moyen Âge, la Gaule a été progressivement intégrée au royaume des Francs, qui est devenu le royaume de
France. La Gaule a ensuite été unifiée sous l'autorité des rois capétiens, et le territoire de la France moderne a
commencé à prendre forme.

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