[go: up one dir, main page]

0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
85 vues14 pages

Texto 6 Parties 1 Retenir L'essentiel

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1/ 14

1 0 1 Retenir l'essentiel

Présentation de la stratégie

Qu’est-ce que c’est? C’est trouver l’information la plus importante dans l’ensemble
d’un texte.
Pourquoi ? Pour comprendre, retenir et utiliser l’information.
Comment? • Trouve le sujet et les idées principales.
• Distingue les idées principales des idées secondaires.
• Reformule ce que tu as compris dans tes mots. Utilise des marqueurs de
relation comme prem
ièrem
ent,ensuite, par exemple, etc.

| # Je m'exerce à retenir l'essentiel

f f Ê Lis le court texte suivant.

Parmi les principales pluies annuelles d ’étoiles filantes, on trouve les Perséides,
qui ont lieu vers le 11 ou le 12 août. Elles font partie des plus an cien n es pluies
d ’étoiles filan tes. On les appelle Perséides, car on dirait q u ’elles arrivent de la
con stellation de Persée, une constellation en form e de « V » inversé. La com ète
qui e st à l’origine des Perséides se n om m e Swift-Tuttle, d ’ap rès le nom de ceux
qui l’ont découverte le 23 août 1862. Cette com ète revient près du Soleil environ
tous les 130 an s et sa dernière visite rem onte à 1992... En observant le ciel à la
m i-août, tu devrais en fait y com pter p a s m oin s d ’une cin quan tain e d ’étoiles
filan tes à l’heure.
Texte de Françoise Dulude

a) Quel est le sujet de ce texte ?

b) Résume en une phrase deux idées importantes du texte.

STRATÉGIE: Retenir l’essen tiel 25


2,Je retiens l'essentiel à l'aide
d'indices

• Qu’est-ce que la téléréalité ? Lis le texte d’opinion qui suit pour


e Que t’apprennent les intertitres des connaître les pour et les contre
pages 26 et 27 ? de ce type d’émission.

T EX T E A La téléréalité:
POUR... ou CONTRE?
par Jessica Westhead

VAINCRE SES PEURS


Les ém ission s de téléréalité peuvent
t’aider à vaincre tes peurs. Parler en
public te terrorise ? M anger une assiette
de ragoût aux vers et aux asticots t’effraie
davantage ? Peu im porte ce qui t’effraie,
La dernière phrase il e st in sp iran t de voir une personn e com m e
du paragraphe est
une idée importante soi affronter une crainte sem blable à la sienne,
du paragraphe. et la vaincre.

DE VRAIES PERSONNES ET DE VRAIES POSSIBILITÉS


Au lieu de présen ter d es célébrités un peu trop parfaites,
la téléréalité présen te de « vraies » person n es. Les
télésp ectateu rs entrent d an s la vie de p erson n es réelles,
et non d an s la vie de p erso n n ages sortis d ’une œ uvre
de fiction. Ils regardent d es « gen s ordinaires » poursuivre
leurs rêves et surm on ter d es obstacles.

DU PLAISIR POUR TOUTE LA FAMILLE


La première phrase Les ém issio n s de téléréalité peuvent être a m u sa n te s
du paragraphe à regarder en groupe. Se la isse r prendre p ar l’action est
précise l’intertitre.
form idable. Beaucoup de ces ém issio n s encouragent le

26 PARTIE 1
travail d ’équipe. Elles m etten t en scèn e
d es p erso n n es issu e s de m ilieux divers
qui m etten t leurs différences de côté
pour atteindre un bu t com m un.

CONTRE
N’ESSAYEZ PAS GELA À LA MAISON !
Beaucoup d ’ém issio n s de téléréalité
m ontrent d es p erso n n es en train
de faire des ch oses peu sécuritaires,
voire d an gereu ses. On rapporte que
La deuxième phrase
est l’idée importante d es en fan ts, et m êm e d es adultes,
du paragraphe. Elle se sont b lessés en essayan t de
explique l’intertitre.
reproduire ce q u ’ils avaient vu à la
télévision. Le public ne se rend p a s
com pte que ces ém ission s utilisent
de l’équipem ent de sécurité et que
du person n el qualifié p eu t intervenir
en tout tem p s.

À QUEL POINT CETTE RÉALITÉ EST-ELLE RÉELLE?


Les je u n e s qui regardent beaucoup d ’ém issio n s
de téléréalité présen tan t la richesse ou la gloire com m e
la seule réu ssite valable peuvent développer des atten tes
irréalistes. Ne p a s se sentir à la hauteur des participants
peut provoquer un sen tim en t d ’insatisfaction. La réalité
telle que présentée d an s ces ém ission s peut décourager
les jeu n es de vivre d an s le présen t et les em pêcher
de valoriser leurs propres réu ssites.
LE MEILLEUR DU PIRE ?
La téléréalité n ’est p a s réelle. C’e st la version de la réalité
q u ’un producteur ou une productrice a choisi de montrer.
Les ép iso d es son t m on tés de façon à m ettre en valeur les
L’avant-dernière m om en ts les p lu s excitan ts, et parfois ce q u ’il y a de plu s
phrase présente un
argument important vilain chez les gens. Des exp erts croient que ces ém issio n s
contre la téléréalité. font ressortir les plu s m au v ais côtés de la nature hum aine.
Ça ne représente p a s un bel exem ple pour les jeu n es.

STRATÉGIE: Retenir l’essen tiel 27


Activités
^ 0 Note trois arguments POUR et trois arguments CONTRE la téléréalité.

® — i e s

0 Que penses-tu des émissions de téléréalité? Explique ta réponse.

Je pense que les émissions de téléréalité sont:

Inoffensives. Inspirantes. Divertissantes. Mauvaises.

parce qu’elles

0 Qu’est-ce qu’un ?

Ver. Araignée. Fourmi.

Le texte contient une expression qui signifie le contraire de téléréalité. Quelle


est cette expression ?

^31 À partir de quel nom le verbe terroriser est-il formé? Que signifie ce nom ?

Le nom :

Sa signification :

28 PARTIE 1
Chaque fois que tu vois le symbole pose-toi
la question suivante : « Quelle est l’information la
plus importante?»

• As-tu déjà lu des intrigues ? Lis le texte suivant afin de découvrir


Lesquelles ? comment l’énigme liée à la disparition
• En général, quelle est la structure du chat Mystère a été résolue,
d’une histoire à mystères et
énigm es?

T EX T E B Où est le çhqî Mystère ?


par Léo-James Lévesque

L’in sp ecteu r Lucas G. Duflair e st en train


de travailler à son ordinateur. Soudain, le
téléphone sonne. C’est la co m tesse Légaré.
Elle annonce à l’in specteur que quelqu ’un
a volé M ystère ! Oui, M ystère, son
m agnifique chat p ersan qui a
rem porté p lu sieu rs prix au x
expositions félines, a été volé !

_________
Cela s ’est produit, m êm e si
la co m tesse Légaré a toujours
Quel est l’événement interdit à se s d o m estiq u es
important de ce de faire sortir son précieux
paragraphe?
chat.

A près un q uart d ’heure de


route, l’in sp ecteu r Duflair
arrive au m anoir. Pierre,
le m ajordom e, accueille
l’in sp ecteu r et le conduit
vers la com tesse.
— Qui était p résen t d an s le m an oir
au m om en t du crim e ? dem an de l’in specteu r à la com tesse.

Qui sont les — La fem m e de m énage, la jardinière, le m ajordom e


personnages et, bien sûr, m on m ari, répond la com tesse, visiblem en t
principaux?
très nerveuse.

STRATÉGIE: Retenir l’essen tiel 29


À la d em an d e de l’inspecteur, tous les su sp e c ts son t
réunis d an s la bibliothèque. L’in sp ecteu r interroge
alors chaque su spect.

— Je ne m ’occupais ja m a is de Mystère, affirm e M arguerite,


d ’une voix trem blante. Une fem m e de m én age a vraim ent
beaucoup trop de choses à faire pour s ’occuper d ’un chat ! ^

— Moi, ajoute calm em en t Fabienne, la jardinière, je su is


allergique au poil de chat. Je ne su is p a s allée d an s la
cuisine de la jo u rn ée...

Yvon Légaré, le m ari de la com tesse, coupe la parole


à la jardin ière et ajoute :

— Moi, j ’ai horreur de cette boule de poils. C’est m a


fem m e qui s ’occupe de cette bête. C’e st son chat. ^

Pierre Trem blant, le m ajordom e, prend la parole avant


que l’in sp ecteu r Duflair lui p o se une question.

— Moi, m on sieu r l’inspecteur, je su is allé au m arché ce


As-tu compris m atin. M adam e la co m tesse m ’avait d em an d é d ’aller
l’explication donnée chercher la pâtée préférée de M ystère. J ’ai appris
par chaque suspect?
la disparition du chat à m on arrivée au m anoir.

— Ce n ’est p as la peine de continuer


l’enquête, annonce l’inspecteur.
Qui l’inspecteur Duflair J’ai trouvé la coupable. Fabienne,
soupçonne-t-il?
où est M ystère ?

— Fabienne ? dem an de la
com tesse, toute surprise.
M ais m on sieu r l’inspecteur,
com m ent le savez-vous ?

— Rien de plu s sim ple !


conclut l’in sp ecteu r Duflair.
Fabienne est la seule
person n e qui sait que
M ystère était d an s la
cuisine au m om en t
du vol...

PARTIE 1
Activités
f i Relève les étapes du récit: la situation initiale, l’élément déclencheur,
^ une péripétie, le dénouement et la situation finale.

La situation initiale Une péripétie

L’élément déclencheur

La situation finale Le dénouement

HHi

Comment la comtesse et Marguerite réagissent-elles pendant l’interrogatoire?


Relève un indice du texte qui le montre.

Le personnage Sa réaction Un indice du texte


a) La comtesse

b) Marguerite

0 Dans le texte, un terme générique remplace le mot chat sous la forme d’un
adjectif. Quel est ce mot?

Relève deux mots ou groupes de mots qui désignent le chat Mystère.

STRATÉGIE: Retenir l’essen tiel 31


3.Je retiens l'essentiel
• Quels sentiments vis-tu à l’école Lis le texte suivant pour savoir
(ex. : joie, curiosité, excitation, fierté)? comment Benoit se sent
• Lis le titre ci-dessous. À ton avis, en présence de Marcel,
que se passera-t-il dans ce récit? son enseignant.

Pas de panique Marcel !


par Hélène Gagnier

Cela fait seulem ent trois


sem ain es que l’école est
com m encée et on e st déjà
tous su r les dents. Avec un prof
com m e lui, une con jugaison
ressem ble à un cri de guerre,
et une règle de gram m aire
à la tram e sonore d ’un film
d ’horreur. Il entre en criant le
m atin et il sort su r le m êm e
ton le soir.
Le problèm e, c’est q u ’il n ’y a p as que se s hurlem ents. Je crois
q u ’on finirait par s ’y habituer. Il y a a u ssi se s colères. Ce type
grim pe aux rideaux à la m oindre occasion et ça lui arrive si
b ru squ em ent q u ’on su rsau te chaque fois. Il a beau d ép asser à
peine les poignées de porte, c’est un géant, le Marcel, quand il
voit rouge ! Moi, ça m e m et en boule, ça m e bousille le systèm e
nerveux. Je deviens au tom atiqu em en t com m e un porc-épic.
C’est plus fort que moi. J’ai horreur q u ’on crie après moi.
Ça m e donne une de ces envies de répliquer, m ais je m e retiens,
bien sûr ! Je n ’ai p a s le goût de m ourir à dix ans, p resq u e onze !

Com m e m e l’a expliqué Benjam in l’autre jour, il y a trois


règles à respecter si l’on ne veut p a s provoquer une colère
m arcelienne :

PARTIE 1
• Faire exactem en t ce q u ’il dit, quan d il le dit.
• Ne ja m a is donner son avis ni p a sse r un com m entaire.
• Rayer de notre vie les m ots : blague, rigolade, b ou scu lad e et hum our.

Com m e ce son t trois ch oses que je su is in capable de faire,


je sen s que je vais p a sse r une de ces an n ées ! Non,
vraim ent, M arcel et m oi, ça ne colle pas.

Il pleut au jou rd ’hui, alors nous


p a sso n s la récréation d an s la classe.
A ssis en tailleur su r m on pupitre,
Benjam in se penche vers m oi
et m e chuchote :

— M ais q u ’est-ce qui t ’arrive, Benoit ?


Tlx n ’arrêtes p a s de te ronger
les ongles d epu is une heure !

— C’e st M arcel ! Moi, m e faire


recevoir le m atin par une colère,

2L£
ça m e chiffonne p a s m al.

— M ais ce n ’e st m êm e p a s ap rès toi


q u ’il s ’e st fâché !

— Je sa is bien, dis-je im patiem m en t.

— Alors ? souffle Benjam in.

Je m arm on n e, rageur :

— Si au m oin s il allait s ’enferm er au fond de l’arm oire quan d ça lui


prend, m ais non ! Il s ’organ ise pour q u ’on soit tous là, tou s tém oin s
de son sale caractère.

Je soupire, puis j ’ajoute :

— Je p en se que j ’en ten d s plus fort que tout le m onde, m oi. Je dois
avoir un d éfau t de fabrication au niveau d es oreilles !

— Benoit ! sourit Benjam in.

— Je te le dis, je ne peu x plu s endurer se s cris. Un jour, tu v as voir,


je vais lui répondre su r le m êm e ton !

— Je n ’essa ie rais p as, conseille m on copain. La seule solution, c’est


d ’arrêter d ’en faire une obsession .

STRATÉGIE: Retenir l’essen tiel 33


— Est-ce m a faute si ce type change m es n erfs en élastiq u e ? Je su is
allergique à sa voix et à se s colères absu rd es com m e d ’au tres son t
allergiques aux vers de terre ou au poil de chenille !

— Ça se guérit, les allergies. Ignore-le. Sois le plu s fort, Benoit !

— Personne ne p eu t être plus fort que lui, côté cordes vocales.


Ça d é p a sse les possib ilités h u m ain es.

J ’ajoute, so u rian t à dem i :

— M arcel e st peut-être une créature venue d ’ailleurs ? Ça expliquerait


to u t!

— Écoute donc ce que je te dis au lieu de jo u er au sim ple d ’esprit ! À ce


que je sache, il ne t’a encore ja m a is piqué une crise. Hi n ’as q u ’à faire
com m e tu fais depuis le début de l’ann ée : te tenir tranquille !

— M ais je ne m e recon n ais plus m oi-m êm e ! Je dois m e précipiter cent


cin quan te fois par jo u r devant m on m iroir pour voir si je su is encore
m oi ! Je ne peu x q uan d m êm e p a s p a sse r
le restan t de l’ann ée coincé com m e ça !

— Et m oi qui te trouvais de plu s en plu s


charm ant, bien élevé, aim able,
travaillant...

— Écrase, Benjam in !

Je regarde m on bourreau à la dérobée.


Indifférent à ce qui se p a sse autour
de lui, il corrige nos exercices de
m athém atiques. Il lève soudain la tête
et nos yeux se croisent. Il m e fixe
quelques secon des et m a respiration
s ’accélère aussitôt. C’est devenu un
réflexe. Je lance à voix b asse, quand
il replonge dans sa correction :

— Quel visage angélique ! Moi, c’est son


sourire qui m ’attire !

— Je te le répète, Benoit, fait Benjam in


en h a u ssa n t les épau les. Tli v as t ’y faire.
Il n ’est p a s si terrible que ça, au fond.
Poussés par la curiosité, Benjamin et Benoit ont décidé d’aller voir où habite
Marcel. Ce dernier les a aperçus de sa fenêtre et les a invités à entrer. C’est
alors que les deux garçons ont constaté que la mère de Marcel était sourde.
De retour en classe le lundi matin, Marcel a voulu rencontrer les deux
garçons.

[...]

M arcel se lève à notre arrivée. On prend les deux prem ières ch aises qui
nous tom ben t so u s les yeux et on s ’y colle les fe sse s, atten d an t l’orage.
M arcel s ’approche de nous, les m ain s d an s les poches.

— Juste à la façon dont vou s êtes sortis de la m aison , sam edi,


com m ence-t-il, j ’ai bien com pris que vous aviez été troublés. Je ne veux
p a s que vous gardiez une m au v aise im pression .

On fixe le sol, Benjam in et moi. M arcel approche une ch aise et s ’asso it


devant nous.

— Je m e doute bien que ce n ’e st p a s par h asard que vou s vou s êtes


retrouvés chez m oi... m êm e si vous avez préten du le contraire.

Je m e défen ds, sen tan t que c ’est ce q u ’il y a de m ieux à faire pour
l’in stan t :

— M ais je t ’assu re, Marcel, q u ’on ignorait totalem en t où tu h ab itais...

Il m e cloue le bec d ’un seu l regard et il poursuit, indifférent à m on teint


de cerise m ûre :

— Je ne sa is p a s ce qui vous a p o u ssé s à venir chez m oi, m ais je veux


vous dire que je n ’ai p as été fâché de cette visite. Tout ce que je souhaite,
c’est que vou s ne pen siez p a s que vou s êtes tom bés d an s une m aiso n
de fous.

« N ous, p en ser cela ? M ais voyons donc, quelle idée ! » p en sé-je


intérieurem ent.

M arcel se p a sse une m ain d an s les cheveux. Il h ésite un peu avant de


reprendre :

— Vous serez peut-être su rpris d ’apprendre que ça m ’a vraim ent fait


plaisir de vous apercevoir devant chez moi. C’e st a sse z rare q u ’on
reçoive de la visite, m a m ère et moi. N ous vivons de façon plutôt isolée...

STRATÉGIE: Retenir l’essentiel


« Je n ’en doute p a s une secon de ! C’est que ça prend vraim ent d es nerfs
d ’acier pour nouer d es liens d ’am itié d an s ces conditions-là ! » m e
dis-je encore.

Je m ’en veux un peu d ’avoir de telles réflexions alors que M arcel fait
visiblem ent tout pour être gentil avec nous, m ais c’est plus fort que moi.

À m on grand étonnem ent, Benjam in dit d o u cem en t:

— Ça ne doit p a s être facile de vivre avec une person n e sourde.

M arcel soupire. Il s ’avance su r sa ch aise et je recule au tom atiq u em en t


su r la m ienne.

— Non, en effet, m ais j ’y su is habitué parce que j ’ai toujours connu m a


m ère ainsi. Voyez-vous, elle a pratiquem ent perdu l’ouïe à m a n aissan ce.
Il y a eu une com plication p en d an t l’accou ch em en t et, q u elq u es jo u rs
p lu s tard, le m édecin a co n staté que m a m ère n ’en ten dait plus que
d ’une oreille, et encore, très peu.

Je ne com pren ds p a s grand-chose à ce q u ’il n ous dit parce que m oi, les
accou ch em en ts, ce n ’est p a s m on su jet de d iscu ssio n favori. Je sa isis
tout de m êm e que M arcel ne doit p a s se sen tir très bien devant la
surdité de sa mère.

— Plus person n e ne vient à la m aiso n depuis tant d ’an n ées, poursuit-il.


Vous comprenez, c’est tellem ent bruyant, chez nous. Comme elle n ’entend
presq u e rien, m a m ère ne se rend p a s com pte de tout le v acarm e
q u ’elle fait... ni de la force de sa voix. Quand j ’étais jeu n e, aucun
en fan t ne voulait venir jo u er à la m aison . Ma m ère les im p ression n ait
trop. Quand elle prép arait un repas ou lavait la vaisselle, elle faisait
un tel tap age q u ’il fallait m onter
au m axim u m le volum e de la radio
ou de la télévision. Quand elle
s ’ad re ssa it à m on père ou à moi,
c ’était toujou rs en criant et nous
devions lui répondre sur le m êm e
ton pour n ous faire com prendre
d ’elle. Elle faisait tout si fort...

Source : Hélène GAGNIER, Pas de panique Marcel !,


Saint-Laurent, Éditions Pierre Tisseyre, collection
Papillon, 1993 , p. 17-21, 68-72.

36 PARTIE 1
Activités
Décris la situation initiale du récit.

a) Qui sont les personnages principaux?

b) Où cela se passe-t-il ? _________________

c) Quand cela se passe-t-il? _____________

Qui est le narrateur de cette histoire? Comment le sais-tu?

0 Qu’est-ce que Benoit ressent en présence de Marcel au début de l’histoire?


Relève deux exemples tirés du texte.

Ce que ressent Benoit:


Les exemples :

Benjamin donne-t-il de bons conseils à Benoit? Explique ta réponse.

^ 1 Relie chaque expression à la bonne signification.


a) Voir rouge • • Être légèrement triste
b) Grimper aux rideaux • • Se mettre en colère facilement
c) Se chiffonner • • Être en colère

Quelle expression est synonyme de s ’asseoir en ?

S ’asseoir en Indien. S’asseoir sur ses lauriers. S ’asseoir dessus.

STRATÉGIE: Retenir l’essen tiel 37


Qu’est-ce qu’une colère ?

Comment perçois-tu Marcel au début du récit? à la fin ? Explique ta réponse.

Ma perception Mon explication

a) Au début du récit, Marcel semble

b) À la fin du récit, Marcel semble

De quelle taille est Marcel ? Explique ta réponse à l’aide du texte.

B 3 Que remplace le pronom y dans la phrase surlignée dans le texte ?

Relève cinq termes utilisés dans le récit pour désigner Marcel.

13 Prédis la suite de l’histoire en quelques phrases.

38 PARTIE 1

Vous aimerez peut-être aussi