Cours Optique Partie 1
Cours Optique Partie 1
Cours Optique Partie 1
Le REM est composé d’un champ électrique et d’un champ magnétique oscillants avec la même fréquence,
perpendiculaires l’un à l’autre ainsi qu’à la direction de leur propagation. L’onde qui en résulte transporte
de l’énergie dans le vide ou dans un milieu matériel sans déplacement de matière.
Fig. 1-1
2
Fig. 1-2
1-5 Grandeurs caractérisant le REM :
Vitesse :
Dans le vide cette vitesse est égale à la constante 3. 10 / que l’on appelle célérité de la lumière.
La vitesse de la lumière dans le vide est l'une des constantes fondamentales de la physique.
a- Dimensions : , , /
Les REM apparaissent à l’observateur sous différentes formes, telles que RX, lumière visible, ondes
radio,…etc. Cependant la seule différence entre ces différents REM c’est leur longueur d’onde.
L'optique est la branche de la physique qui traite de la lumière, de son comportement et de ses propriétés,
du rayonnement électromagnétique à la vision en passant par les systèmes utilisant ou émettant de la
lumière.
L’optique géométrique est une branche de l'optique qui s'appuie notamment sur le modèle du rayon
lumineux. Cette approche simple permet entre autres des constructions géométriques d’images, d’où son
nom. Elle permet ainsi d'expliquer la formation des images.
Dans le cadre de l’optique géométrique, on considère que la lumière se propage sous forme de
rayons lumineux ; ces rayons représentent alors la trajectoire de la lumière. En particulier, pour que la
notion de rayons soit applicable, il faut que la longueur d’onde de la lumière soit très petite devant toutes
les longueurs caractéristiques du milieu considéré. Lorsque cette hypothèse n’est plus vérifiée, par
exemple lorsque l’onde rencontre un obstacle dont la taille est comparable à sa longueur d’onde,
des phénomènes typiquement vibratoires interviennent, comme la diffraction et les interférences. Ces
phénomènes pour lesquels interviennent la nature vibratoire de la lumière et sa propagation par ondes
sont expliqués par l’optique ondulatoire.
Fig. 1-4 : Phénomène d’interférences
Fig. 1-5
Fig. 1-6
Fig. 1-7
1-8-4 HYPOTHESES DE L’OPTIQUE GEOMETRIQUE :
1- Le rayon lumineux :
On désire décrire la propagation de la lumière à travers différents milieux matériels. Cette étude est très
compliquée lorsqu’on utilise la description de la lumière en terme d’onde du champ électromagnétique.
Dans le cadre de l’Optique géométrique on ne considère ni le caractère ondulatoire, ni le caractère
corpusculaire de la lumière, mais on utilise une approximation qui consiste à isoler, du flux lumineux
étudié, une courbe matérialisant la direction (trajectoire) de propagation de la lumière. Cette courbe est
appelée rayon lumineux.
Fig. 1- 9
3- DANS UN MILIEU HOMOGENE, LA LUMIERE SE PROPAGE EN LIGNE DROITE :
Pour aller d’un point A vers un point B qui sont situés tous les deux dans un même milieu
homogène, la lumière va suivre une trajectoire rectiligne.
Fig. 1-10
4- Chemin inverse :
Pour aller d’un point B vers un point A, la lumière va suivre le même chemin qu’elle a parcouru
pour aller du point A vers le point B.
Fig. 1-11
=B = ( − C)
7
Comme 1 > 1 donc :
/A < /@
• Lorsque la lumière passe du vide vers un milieu, sa longueur d’onde diminue. Et vice versa.
• Lorsque la lumière passe d’un milieu moins réfringent vers un milieu plus réfringent, sa longueur
d’onde diminue.
La normale : c’est une droite qui passe par le point d’incidence et qui est perpendiculaire au plan tangent
au point d’incidence.
Plan d’incidence : c’est le plan qui contient le rayon incident, la normale, ainsi que le rayon réfléchi ou
réfracté.
Fig. 1-12
Le rayon incident, le rayon réfléchi et la normale appartiennent tous au même plan, appelé plan
d’incidence.
Loi de la réflexion : F G ( − H)
r et i représentent respectivement les valeurs absolues des angles de réflexion et d’incidence.
Remarque : si l’on prend les angles avec leurs valeurs algébriques (si l’on définit un sens positif et un sens
négatif pour les angles), alors : F −G
La déviation d’un rayon réfléchi :
I K−?G ( − L)
d : angle de déviation.
i : angle d’incidence.
Fig. 1-13
1-14 LA REFRACTION :
7 MG7(G) 7? MG7(F) ( − N)
I F−G ( − J)
1-14-1 CAS PARTICULIERS :
1) 7 < 7? ∶
7
7 MG7(G) 7? MG7(F) → MG7(F) MG7(G)
7?
→F<Z
7 K
→ MG7(=) MG7 \ ]
7? ?
7
→ MG7(=)
7?
7
= :F8MG7 ^ _ ( − `)
7? Fig. 1-15
= OMP abbO[é a7c[O [GBGPO IO FédFa8PGe7
2) 7 > 7? ∶
7
7 MG7(G) 7? MG7(F) → MG7(F) MG7(G)
7?
Réflexion totale :
K
Lorsque : F ?
→G G[
K
7 MG7(G[ ) 7? MG7( )
?
7?
MG7(G[ )
7
7?
G[ :F8MG7 ^ _ ( − f)
7
Démonstration mathématique :
7
MG7(F) MG7(G)
7?
7?
Si G > G[ → MG7(G) > MG7(G[ ) → MG7(G) >
7
→ baM IO FédFa8PGe7.
REMARQUE :
Lorsqu’il y a réfraction il y a toujours réflexion. Par contre la réflexion, n’est pas toujours accompagnée de
réfraction.
APPLICATIONS :
LA FIBRE OPTIQUE :
Parmi les nombreuses applications de la reflexion totale des rayons, il y a la fibre optique qui est
constituée d’un cœur entouré d’une gaine. L’indice de réfraction du cœur est inférieur à celui de la gaine.
L’intérêt de la fibre optique est qu’elle peut transporter la lumière suivant des trajectoires qui ne sont pas
rectilignes.
Fig. 1-17
Fig. 1-18
Pour que la lumière reste à l’intérieur de la fibre optique, il faut que son angle d’incidence soit inférieur ou
égal à une certaine valeur (wx ).
LE FIBROSCOPE :
En médecine, la fibre optique a plusieurs applications, parmi lesquelles, le fibroscope, qui est un
instrument d’imagerie médicale. Il permet d’avoir des images internes de certains organes.
Fig. 1-19
1-15 LE MIROIR :
Un miroir est une surface réfléchissante. Les miroirs sont dits éléments « réflectifs ». Un miroir est le plus
souvent un élément de verre de forme particulière (plan, sphérique, parabolique,….etc) dont l’une des
faces est traitée de manière à réfléchir la lumière incidente.
Fig. 1-20
1-16 LE DIOPTRE :
Un dioptre est une surface séparant deux milieux transparents homogènes et isotropes, d'indices de
réfraction différents.
Les dioptres sont des éléments réfractifs.
On parle de dioptre plan si la surface de séparation est un plan, de dioptre sphérique si c'est une sphère (ou
tout au moins une calotte sphérique).
Fig. 1-21
En optique géométrique, on appelle système optique tout élément capable de modifier la trajectoire de la
lumière.
Fig. 1-22
1-18 SYSTEME OPTIQUE CENTRE ET AXE OPTIQUE:
C’est un système optique qui admet un axe de symétrie. On appelle cet axe l’axe optique. Un système
optique centré peut être constitué de dioptre(s) et ou de miroir(s).
Fig. 1-23
• Les rayons qui arrivent suivant l’axe optique ne sont pas déviés par le système optique.
1-19 OBJET :
Pour un système optique donné, un point objet est le point d’intersection des rayons incidents.
1-20 IMAGE :
Pour un système optique donné, un point image est le point d’intersection des rayons émergents.
• Point objet et point image sont les conjugués l'un de l'autre par le système optique.
• Un objet, ou une image, étendu(e) est un ensemble continu de points objet ou image.
Fig. 1-24
Fig. 1-25
L’espace objet est l’espace situé avant le système optique.
Un objet est réel s’il est situé dans l’espace objet, sinon il est virtuel.
Une image est réelle si elle est située dans l’espace image, sinon elle est virtuelle.
Un point objet, ou une image, est réel(le) si tous les rayons au point d'intersection sont réels. En revanche,
si au moins un rayon est virtuel, alors l’objet, ou l'image, est virtuel(le).
Fig. 1-26
Remarque : il n’existe qu’un seul système optique rigoureusement stigmatique : le miroir plan.
1-24 Stigmatisme approché:
D’une manière générale, les systèmes optiques ne sont pas rigoureusement stigmatiques. L’image d’un
point objet n’est pas un point mais une tache appelée tache de diffusion.
Si cette tache est de dimension réduite que l’on peut considérer comme un point, on dit qu’il y a
stigmatisme approché.
Fig. 1-27
1-25 Aplanétisme des systèmes optiques centrés :
Pour Un système optique stigmatique, centré, d’axe optique (∆), il y a aplanétisme rigoureux si, l’image
A’B’C’ d’un objet ABC, plan et perpendiculaire à (∆), est également plane et perpendiculaire à (∆).
Fig. 1-28
Remarque : il n’existe qu’un seul système optique rigoureusement aplanétique : le miroir plan.
Fig. 1-29
Dans les conditions de Gauss, les rayons sont proches de l'axe optique (en bas à gauche) et peu inclinés (en
bas à droite).
Dans ces conditions, les conditions de stigmatisme et d'aplanétisme sont en général respectées.
Pour les obtenir, il suffit en général de placer un fort diaphragme en entrée du système.
• tan(Z) sin(Z) ≅ Z (lku)
• cos(Z) ≅ 1
1-27 RELATION DE CONJUGAISON :
C’est une relation algébrique qui lie la position de l’image et celle de l’objet.
2 LE MIROIR PLAN :
Fig. 1-30
||||||
z:′ |||||
:z
Ou bien :
||||||
z:′ |||||
−z: (? − )
Fig. 1-31
3 DIOPTRE PLAN :
Fig. 1-32
3-1 STIGMATISME APPROCHE DU DIOPTRE PLAN :
Fig. 1-33
Dans les conditions de Gauss la relation de conjugaison pour le dioptre plan s’écrit comme suit :
7 7? 7?
↔ ||||||?
}: ||||||
}: (C − )
||||||
}: ||||||
}:? 7
3-3 Exemples :
a) Un pêcheur regarde un poisson qui se trouve à 4 m de la surface de l’eau. Quelle est la position de
l’image du poisson que voit le pêcheur ? nair= 1 et neau= 4/3
||||||
4 : position du poisson (objet) par rapport à la
surface de l’eau (dioptre).
||||||
4 −4
||||||
4€ : •o ZnZo1 up i + Z k‚pƒsp •kl ip •ê ℎpsl.
||||||
4 −2