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Phisique
Phisique
Phisique
Torrichi Mohamed
Belfar Abbas
2017-2018
Table des matières
Introduction 1
I Rappels mathématiques 3
1 Calcul dimensionnel 4
1.1 Grandeur physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2 Système de mesure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3 Dimension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.5 Corrigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2 Calcul d’incertitude 16
2.1 Incertitude absolue et relative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.2 Différentielle d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.3 Méthode du logarithme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.4 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.5 Corrigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3 Calcul vectoriel 22
3.1 Vecteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.1.1 Addition de deux vecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.1.2 Soustraction de deux vecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.1.3 Multiplication d’un vecteur par un scalaire . . . . . . . . . . . . . . 24
3.2 Vecteur unitaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.3 Le produit scalaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
TABLE DES MATIÈRES ii
4 La cinématique 34
4.1 Point matériel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
4.2 Repère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
4.3 Vecteur position . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
4.4 Trajectoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
4.5 Vecteur vitesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
4.6 Vecteur Accélération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
5 Systèmes de coordonnées 36
5.1 Systèmes de coordonnées dans le plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
5.1.1 Coordonnées cartésiennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
5.1.2 Coordonnées polaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
5.1.3 Coordonnées de Frenet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
5.2 Systèmes de coordonnées dans l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
5.2.1 Coordonnées cartésiennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
5.2.2 Coordonnées cylindriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
5.3 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
5.4 Corrigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
6 Mouvement relatif 51
TABLE DES MATIÈRES iii
7 Lois de Newton 62
7.1 Principe d’inertie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
7.2 Référentiels galiléens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
7.3 Notion de masse, de la quantité de mouvement et de force . . . . . . . . . 62
7.4 Lois de Newton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
7.5 Forces fondamentales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
7.5.1 Les forces à distance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
7.5.2 Forces de contact . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
7.6 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
7.7 Corrigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
IV Travail et Energie 5
9 Travail 6
9.1 Travail d’une force . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
9.1.1 Travail d’une force constante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
9.1.2 Travail d’une force variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
10 Energie 8
TABLE DES MATIÈRES iv
Bibliographie 15
Liste des tableaux
Dr Mohamed TORRICHI
Dr Abbas BELFAR
Maitres de conférences
Faculté de Physique
Université d’Oran des sciences et de la technologie
Mohamed Boudiaf
(U.S.T.O)
Email : torrichi@yahoo.fr
(U.S.T.O)
Première partie
Rappels mathématiques
Chapitre 1
Calcul dimensionnel
1.3 Dimension
L’analyse dimensionnelle est une méthode pratique permettant de vérifier l’homo-
généité d’une formule physique à travers ses équations aux dimensions, c’est-à-dire la
décomposition des grandeurs physiques qu’elle met en jeu en un produit de grandeurs de
Calcul dimensionnel 5
base : longueur, durée, masse, intensité électrique, etc., irréductibles les unes aux autres.
L’analyse dimensionnelle repose sur les règles suivantes :
– On ne peut additionner que des termes ayant la même dimension.
– Dans une fonction trigonométrique (sinus, cosinus, tangente), le nombre est force-
ment sans dimension.
– La dimension du produit de deux grandeurs est égale au produit de leurs dimensions.
– On ne peut comparer ou ajouter que des grandeurs ayant la même dimension, on
peut ajouter une longueur à une autre, mais on ne peut pas dire qu’elle est supé-
rieure, ou inférieure, à une masse.
En physique fondamentale, l’analyse dimensionnelle permet de déterminer a priori la
forme d’une équation à partir d’hypothèses sur les grandeurs qui gouvernent l’état d’un
système physique, avant qu’une théorie plus complète ne vienne valider ces hypothèses.
Dans une formule physique, les variables présentes ne sont pas que des nombres, mais
représentent des grandeurs physiques.
Analyse dimensionnelle permet de :
– Trouver les unités des grandeurs physiques dans le système international (MKSA)
ou dans le système CGSA. Vérifier l’homogénéité des équations physiques. Une
équation est homogène lorsque ses deux membres ont la même dimension.
– Trouver les relations physiques exactes.
LŠéquation aux dimensions d’une formule physique est une équation de grandeurs, qui
a la même forme que la formule physique initiale, mais où ne sont pris en compte ni les
nombres, ni les constantes numériques sans dimension : uniquement les grandeurs. Nous
représentons la dimension d’une grandeur physique par L, M et T. en effet pour les quatre
grandeurs physiques importantes, nous avons :
– La longueur crochet [l]=L
– La masse crochet [m]=M
– Le temps crochet [t]=T
– La température [θ]=K
– Le courant électrique [i]=I
A partir des dimensions citées plus haut, nous pourons trouver les dimensions de toutes
les autres grandeurs physiques, en voici quelques exemples.
Calcul dimensionnel 6
1.4 Exercices
Exercice 1
Vérifiez la cohérence dimensionnelle des équations suivantes :
1. La Relation d’Einstein
E = mc2
2. L’énergie potentielle
E = mgh
Où E, m, g et h sont respectivement une énergie, une masse, une acceleration et une
hauteur.
Exercice 2
Déterminez la dimension physique des constantes physiques intervenant dans les rela-
tions suivantes :
1. Loi d’attraction gravitationnelle
m1 m2
F =G 2
r
2. La période des oscillations d’un pendule simples
r
m
T = 2π
k
Où F, r, m et k sont respectivement une force, une distance et une masse.
Exercice 3
La pression exercée sur une surface solide est donnée par
→
−
|F |
P =
S
→
−
Où | F | est le module de la force et S la surface du solide. Par une analyse dimensionnelle,
trouver la dimension de la pression.
Calcul dimensionnel 7
Exercice 4
1. La pression exercée sur une surface solide est donnée par
F
P =
S
Où F est la force et S la surface du solide. Par une analyse dimensionnelle, trouver
la dimension de la pression.
2. La pression hydrostatique sous une colonne de fluide de hauteur h et de masse
volumique ρ est donnée par :
P = ρα g β hγ
Trouver les valeurs de α, β et γ par une analyse dimensionnelle. En déduire lŠex-
pression exacte de la pression.
Exercice 5
On donne la masse volumique ρ dŠun cylindre de masse m, de rayon R et de longueur
l par la relation :
mx
ρ=
π.ly .R2
1. En utilisant les dimensions, trouvez les valeurs des constantes x et y.
2. En déduire lŠexpression exacte de la masse volumique.
Exercice 6
L’analyse dimensionnelle a permis à Geoffrey Ingram Taylor d’estimer en 1950 l’énergie
dégagée par l’explosion d’une bombe atomique, alors que cette information était classée
top secret. Il lui a suffit pour cela d’observer sur un film d’explosion, imprudemment rendu
public par les militaires américains, que la dilatation du champignon atomique suivait la
loi expérimentale de proportionnalité :
Où K est une constant sans dimensions. Le physicien Taylor suppose alors a priori que le
processus d’expansion de la sphère de gaz dépend au minimum des paramètres suivants :
Le temps t, l’énergie E dégagée par l’explosion, la masse volumique de l’air ρ et le rayon
atomique de la sphère r. L’analyse dimensionnelle le conduit alors au rayon de la sphère
de gaz à l’instant t. Retrouver la loi de Taylor qui donne lŠexpression exacte de E.
Exercice 7
On exprime la vitesse d’un corps par deux équations différentes.
Calcul dimensionnel 8
1.
v = A1 t3 − B1 t
2. p
v = A2 t2 − B2 t + C2
Où t représente le temps. Donnez les unités dans le système international (S.I) des coef-
ficients A1 , B1 , A2 , B2 et CA2 .
Exercice 8
L’équation de Vander-walls donne la pression dans un gaz reel par la relation suivante :
a
c = (P + )(V − b)
V2
Où P est la pression et V est le volume. Que represente physiquement les constantes a, b
et c.
Exercice 9
Par une analyse dimensionnelle, déterminer les constantes α et β de l’expression de la
vitesse : p
v = g α lβ
Où g est une accélération et l une longueur.
Exercice 10
−
→
la force de viscosité | Ff | est :
−
→
| Ff |= 6πRη | →
−
v |
Où | →
−v | et R sont respectivement le module de la vitesse et R est un rayon. Par une
analyse dimensionnelle, déterminer la dimension de la constante η et donner son unité
dans S.I
1.5 Corrigés
Exercice 1
1. La Relation d’Einstein :
E = mc2
se transforme en une équation dimensionnelle et ceci en lui introduisant les crochets
comme suit :
Calcul dimensionnel 9
[E] = [mc2 ]
Ou encore,
Nous remarquons que les équations (1-2) et (1-3) présentent les mêmes dimensions,
d’ou l’homogénéité de l’équation (1-1).
2. La relation de l’énergie potentielle :
E = mgh (1.4)
[E] = [mgh]
Il vient,
[m][g][h] = M.L−2 .T −2 (1.5)
D’après la première question, la dimension de l’énergie est identique à celui de
l’équation (1-5). L’équation (1-4) est homogène.
Calcul dimensionnel 10
Exercice 2
1. Nous tirons d’abord la constante G de l’équation suivante,
m1 m2
F =G (1.6)
r2
il vient :
F r2
G= (1.7)
m1 m2
En introduisant les crochets dans les deux membres de l’équation (1-5)
[F ][r]2 ]
[G] =
[m1 ][m2 ]
Nous obtenons la dimension de G :
[G] = M −1 L3 T −2
Exercice 3
[F ] = M.L.T −2
et
[S] = L2
[P ] = M.L−1 .T −2
Calcul dimensionnel 11
Exercice 4
Nous supposons que l’équation qui donne la pression hydrostatique sous une colonne
de fluide de hauteur h et de masse volumique
P = ρα g β hγ (1.10)
est homogène, c’est à dire :
[P ] = [ρα g β hγ ] (1.11)
Calculons séparément les dimensions des deux membres de l’équation (1-11)
[P ] = M L−1 T −2 (1.12)
Et par identification, nous obtenons un systeme d’équation qui admet pour solution :
α = 1
β = 1
γ = 1
P = ρgh
Exercice 5
[ρ] = M.L−3
mx
[ ] = M −x .L−y−2
πly .R2
Calcul dimensionnel 12
mx
[ ] = M −x .L−y−2 (1.15)
πly .R2
La résolution de ce système d’équation obtenu par identification des exposants des
equations (1-15) conduit à :
x = 1
y = 1
L’expression exacte de la masse volumique est donc,
m
ρ=
πlR2
Exercice 6
r
Ea =
K.ρb .tc
il vient,
r
[E a ] = [ ]
K.ρb .tc
Les dimensions des deux membres de l’équation s’écrivent respectivement :
[E a ] = M a .L−2a .T −2a
r
[ b c
] = M −b L3b+1 .T −c
K.ρ .t
Donnant ainsi par identification des deux membres, le système d’équation suivant :
a = −b
−2a = 3b + 1
−2a = −c
Exercice 7
v = A1 t3 − B1 t
p
v = A2 t2 − B2 t + C2
Elles deviennent :
p
[v] = [A2 t2 − B2 t + C2 ] (1.17)
p p
[A2 t2 − B2 t + C2 ] = [A2 t2 ] = [B2 t] = [ C2 ] (1.21)
p
[v] = [A2 t2 ] = [B2 t] = [ C2 ] (1.23)
Ou encore,
[v]
[A1 ] = = L.T −4
[t3 ]
[v]
[B1 ] = = LT −2
[t]
Calcul dimensionnel 14
[v]
[A2 ] = 2
= LT −3
[t ]
[v]
[B2 ] = = LT −2
[t]
p
[ C2 ] = [v]
[C2 ] = [v]2 = L2 .T −2
Les unités des coefficients sont alors, A1 (m.s−4 ), B1 (m.s−2 ), A2 (m.s−3 ), B2 (m.s−2 )
et C2 (m2 .s−2 )
Exercice 8
La pression dans un gaz réel est donnée par l’équation de Vander-walls :
a
c = (P + )(V − b)
V2
qui s’écrit par l’analyse dimensionnelle,
a
[c] = [(P + )(V − b)]
V2
D’après la règle de la somme dans l’analyse dimensionnelle definie par les conditions (1-19)
et (1-20), nous écrivons :
a a
[P + 2 ] = [P ] = [ 2 ]
V V
et
[V − b] = [V ] = [b]
Et qui donne :
[a] = [P ][V 2 ] = M L5 T −2
[b] = [V ] = L3
[a] = M L5 T −2 = (M L2 T −2 )L3
Ce qui montre physiquement que la constante a est une énergie multiplie par un
volume. Par contre le coefficient b présente un volume.
Calcul dimensionnel 15
Exercice 9
Soit p
v= g α lβ
v 2 = g α .lβ
[v 2 ] = [g α .[lβ ]
et
L2 .T −2 = Lα+β .T −2α
Exercice 10
−
→
A partir de la force de viscosité | Ff | :
−
→
| Ff |= 6πRη | →
−
v |
Calcul d’incertitude
– X = a.b.c
∆X ∆a ∆b ∆c
= + + (2.4)
X a b c
– X = a.b/c
∆X ∆a ∆b ∆c
= + + (2.5)
X a b c
– X = αaβ
∆X ∆a
=β (2.6)
X a
Pour calculer l’incertitude relative ou absolue d’une grandeur physique X, nous utili-
sons une methode dite méthode du logarithme.
f (x, y, z) = x2 + y 2 + z 2 (2.8)
2.4 Exercices
Exercice 1
Calculer la différentielle de la fonction suivante :
p
f (x, y, z) = x2 − y 2
Calcul d’incertitude 18
Exercice 2
On donne la masse volumique ρ d’un cylindre de masse m, de rayon R et de longueur
l par la relation :
g0
g(g0 , h, R) =
(1 + Rh )2
Où g et g0 désignent une accélération. h et R sont des distances. Calculer l’incertitude
relative sur g en fonction de ∆g0 , ∆R et ∆h.
Exercice 3
L’énergie d’un mobile en mécanique relativiste est donnée par la relation suivante :
m0 c2
E= q
2
1 + vc2
Exercice 4
L’équation de Vander-walls donne la pression dans un gaz reel par la relation suivante :
a
c = (P + )(V − b)
V2
Où P est la pression et V est le volume. Calculer l’incertitude relative sur c en fonction
de ∆P , ∆V , ∆a et ∆b.
2.5 Corrigés
Exercice 1
Pour calculer la différentielle de la fonction suivante :
p
f (x, y, z) = x2 − y 2 (2.10)
∂f (x, y) −y
=p
∂y x2 − y 2
La différentielle de la fonction f(x,y) est donc,
x y
df (x, y) = p dx − p dy
x2 − y 2 x2 − y 2
Exercice 2
Soit la relation :
g0
g(g0 , h, R) =
(1 + Rh )2
La méthode du logarithme permet de calculer les incertitudes relatives l’incertitude rela-
tive sur g en fonction de ∆g0 , ∆R et ∆h. Elle comprend trois étapes.
– Première étape : Nous introduisons le logarithme népérien aux deux membres de
l’équation précédente.
g0
ln g(g0 , h, R) = ln
(1 + Rh )2
Les propriétés du logarithme réduit la dernière relation en :
h
ln g = ln g0 − 2 ln(1 + )
R
– Deuxième étape : Nous différencions la relation logarithmique obtenue, comme suit
dg dg0 d(1 + Rh )
= −2 (2.11)
g g0 1 + Rh
Nous posons :
h
f (h, R) = 1 +
R
La différentielle de f(h,R ) donne :
1 h
df (h, R) = dh − 2 dR (2.12)
R R
Nous substituons la relation (2-12) dans (2-11), il vient :
dg dg0 dh hdh
= −2 +2 2 (2.13)
g g0 R+h R + Rh
– Troisième étape : Nous remplaçons le symbole d par ∆ et le signe négatif par le
signe positif dans la relation (2-13). Il vient :
∆g ∆g0 2h ∆h Rh ∆R
= + + 2 (2.14)
g g0 R+h h R + Rh R
Calcul d’incertitude 20
Exercice 3
L’énergie d’un mobile en mécanique relativiste est donnée par la relation suivante :
m0 c2
E=q
2
1 + vc2
Posons :
v2
f (v, c) = 1 +
c2
Et calculons la différentielle de f(v,c ) :
2v 2v 2
df (v, c) = dv − dc (2.16)
c2 c3
Nous substituons la relation (2-16) dans (2-15), il vient :
2
dE dm0 dc 1 ( 2v
c2
dv) − 2vc3 dc)
= +2 − 2
E m0 c 2 1 + vc2
– Nous remplaçons le symbole d par ∆ et le signe négatif par le signe positif dans la
relation xxx. Il vient :
2
∆E ∆m0 ∆c 1 ( 2v
c2
∆v) − 2vc3 ∆c)
= +2 − 2
E m0 c 2 1 + vc2
∆E ∆m0 ∆c v 2 ∆v v 2 ∆c
= +2 + 2 +
E m0 c c + v2 v c3 + cv 2 c
Exercice 4
Soit l’équation de Vander-walls :
a
c = (P + )(V − b)
V2
– Nous introduisons le logarithme népérien aux deux membres de l’équation précé-
dente et les propriétés du logarithme réduit la dernière relation en :
a
ln c = ln(P + ) + ln(V − b)
V2
Calcul d’incertitude 21
– Posons :
a
f (P, a, v) = (P + )
V2
et,
g(V, b) = V − b
Et calculons leurs différentielles :
1 2a
df (P, a, v) = dP + 2
da − 3 dV
V V
dg(V, b) = dV − db
Nous substituons les différentielles precedentes dans (2-17), il vient :
dc dP + V12 da − 2a
V3
dV dV − db
= + (2.18)
c P + Va2 V −b
– Nous remplaçons le symbole d par ∆ et le signe négatif par le signe positif dans la
relation (2-18). Il vient :
∆c ∆P + V12 ∆a + 2a
V3
∆V ∆V + ∆b
= +
c P + Va2 |V −b|
Chapitre 3
Calcul vectoriel
L’analyse vectorielle est une branche des mathématiques qui étudie les champs de
scalaires et de vecteurs. Elle est très utilisée physique car plusieurs grandeurs telles que
la longueur, la masse et le temps sont caractérises par un nombre et une unité, appelées
scalaires. Par contre d’autre grandeurs telles que la vitesse, accélération et la force sont
caractérises par une direction et un module, appelées vecteurs.
3.1 Vecteur
Le vecteur est une grandeur physique représenté par un segment de droite, une lon-
→
−
gueur et un sens. La longueur est caractérisé par le module | A |. Dans un repère or-
→
− → − →
−
thonormé de coordonné cartésienne, nous désignons par les vecteurs i , j et k comme
vecteurs unitaires montrant la direction des axes du repère. Si Ax , Ay et Az désignent les
→
−
composantes du vecteur A, nous écrivons alors le vecteur A sous la forme :
→
− →
− →
− →
−
A = Ax i + Ay j + Az k (3.1)
Sa direction est déterminée par les angles (α, β, γ) qu’il fait avec chacun des axes du
repère
→
− →
−
A. i
cos α = (3.3)
|A|
→
− →
−
A. j
cos β = (3.4)
|A|
− →
→ −
A. k
cos γ = (3.5)
|A|
Calcul vectoriel 23
→
− → − →− →
−
s( A + B ) = s A + s B (3.11)
→
− → − →
− → −
s( A . B ) = (s A ). B (3.12)
→
− →− →−
→
− →
− i j k
A∧B = Ax Ay Az
Bx By Bz
Ay Az →
− A Az →− A Ay →−
= i − x j − x k
By Bz Bx Bz Bx By
Le calcul des determinants 2 fois 2 conduit a :
→
− → − →
− →
− →
−
A ∧ B = (Ay Bz − Az By ) i − (Ax Bz − Az Bx ) j + (Ax By − Ay Bx ) k (3.14)
3.5.2 Gradient
3.5.3 Divergence
3.5.4 Rotationnel
→ − →
− → −
i j k
−→→− ∂ ∂ ∂
rot A = ∂x ∂y ∂z
Ax Ay Az
∂ ∂ ∂ ∂ ∂ ∂
∂y ∂z
→
− →
− ∂x ∂y
→
−
= i − ∂x ∂z j − k
Ay Az Ax Az Ax Ay
3.5.5 Laplacien
Le plus utilisè des operateurs d’ordre 2 est le Laplacien (deux fois nabala). Le Laplacien
d’un champ est égal à la somme des dérivées secondes de ce champ par rapport a chacune
des variables. Ainsi, il est défini par
– Le Laplacien vectoriel s’applique à un champ vectoriel et renvoie un champ vectoriel.
→
− →
− →− ∂ 2 Ax →
− ∂ 2 Ay →
− ∂ 2 Az →
−
∇( ∇. A ) = 2
i + 2
j + 2
k (3.22)
∂x ∂y ∂z
– Le Laplacien scalaire s’applique àăun champ scalaire et renvoie un champ scalaire.
→
− →− ∂ 2f ∂ 2f ∂ 2f
∇( ∇f ) = + + (3.23)
∂x2 ∂y 2 ∂z 2
Notons enfin que ces différents operateurs (gradient, divergence, rotationnel, Lapla-
cien) changent d’expression en fonction du système de coordonnées employées.
3.6 Exercices
Exercice 1
Soient les vecteurs suivants
→
− →
− − →
→ −
r1 = 2 i + 3 j − k
→
− →
− →
− →
−
r2 = 3 i + 2 j − 2 k
→
− →
− →
− →
−
r3 = 4 i − 3 j + 3 k
Calcul vectoriel 28
Exercice 2
On donne les vecteurs suivants :
→
− →
− →
− →
−
A = 2t i + 3t2 j − 2 k
→
− →
−
B = e2t i
Calculer les dérivées, par deux méthode, les produits suivants :
1. →
− →−
dA.B
dt
2. →
− → −
dA ∧ B
dt
Exercice 3
On donne les vecteurs suivants :
→
− →
−
→
− t i −3j
v = √
t2 + 9
→
− →
−
→
− 3 i −tj
u = √
t2 + 9
Monter que →
−
u et →
−
v sont des vecteurs unitaires.
Calcul vectoriel 29
Exercice 4
Soit la fonction vectorielle :
→
− →
− →
− →
−
r = cos θ(t) i + sin θ(t) j + e−θ(t) k
Exercice 5
Un point M est repéré par le vecteur →
−
r de module :
→
− →
− →
− →
−
r =x i +y j +zk
Calculer
1. Le module du vecteur →
−
r (| →
−
r |).
−−−→ −
2. Le gradient du module du vecteur → −
r (Grad | →
r |).
3. La divergence du vecteur →−
r (div →
−
r ).
−→
4. Le rotationnel du vecteur →
−r (rot→
−
r)
3.7 Corrigés
Exercice 1
1. Le calcul des modules. √
→
−
r1 = 14
→
− √
r2 = 17
→
− √
r3 = 22
→
− →
−
2. Le calcul des vecteurs A et B .
→
− →
− →
−
A =9 i +2j
→
− →
− →
− →
−
B = i +8j −6k
Calcul vectoriel 30
→
−
3. Trouvons le vecteur C ,
→
− →
− →
− →
−
C =8 i +7j −5k
→
−
Si le vecteur →
−
u est un vecteur unitaire du vecteur C alors,
→
−
→
− C
u = →
−
|C |
→
− 8 → − 7 → − 5 → −
u =√ i +√ j −√ k
138 138 138
4. Le produit scalaire de deux vecteurs →
−
r1 et →
−
r2 est :
→
−
r1 .→
−
r2 = 6 + 8 + 3 = 17
Le produit vectoriel de deux vecteurs →
−r1 et →
−
r2 est :
Nous trouvons :
→
− →
− →
− →
−
r1 ∧ →
−
r2 = 2 i − 43 j − 57 k
→
− → − → − →
− → −
5. Pour calculer le produit A .( B ∧ C ) , calculons dabord le produit ( B ∧ C ). Il vient
→
− → − →
− →
− →
−
B ∧ C = 2 i − 43 j − 57 k
→
− → − → −
Nous calculons ensuite le A .( B ∧ C ). Nous trouvons :
→
− → − → −
A .( B ∧ C ) = −68
→
− → − → − →
− → −
Pour calculer le produit A ∧( B ∧ C ) , calculons dabord le produit ( B ∧ C ). Il vient
→
− →
− → − →
− →
− →
−
A ∧ ( B ∧ C ) = −114 i + 513 j − 391 k
6. L’angle compris entre les vecteurs →
−
r2 et →
−
r3 sera calculer par le produit scalaire :
→
−
r2 .→
−
r3 =| →
−
r2 || →
−
r3 | cos(→
−
r2 , →
−
r3 )
Nous trouverons :
cos(→
−
r2 , →
−
r3 ) =
Exercice 2
Soient les vecteurs suivants :
→
− →
− →
− →
−
A = 2t i + 3t2 j − 2 k
→
− →
−
B = e2t i
→
− →−
1. calcul de la dérivée du produit A . B . Il y’a deux méthodes pour calculer ces dérivées.
Calcul vectoriel 31
→
− →−
– Nous calculons directement le produit A . B
→
− →−
A . B = 2te2t
Exercice 3
Soient les vecteurs suivants : →
− →
−
→
− t i −3j
v = √
t2 + 9
→
− →
−
→
− 3 i −tj
u = √
t2 + 9
|→
−
v |= 1
|→
−
u |= 1
Le module de ces vecteurs est egal a l’unité, donc ce sont des vecteurs unitaires.
Calcul vectoriel 32
Exercice 4
Soit la fonction vectorielle :
→
− →
− →
− →
−
r = cos θ(t) i + sin θ(t) j + e−θ(t) k
Derivons l’équation précédente sous la forme :
d→
−r d→
−r dθ
=
dt dθ dt
Si nous dérivons, nous trouvons facilement :
1.
d→−r →
− →
− →
− dθ(t)
= (− sin θ(t) i + cos θ(t) j − e−θ(t) k )
dt dt
2.
d2 →
−
r →− →− −θ(t) →− dθ(t) →− → − d2 θ(t)
− −θ(t) →
= (− cos θ(t) i −sin θ(t) j +e k ) +(− sin θ(t) i +cos θ(t) j −e k)
dt2 dt dt2
Exercice 5
Soit le vecteur suivant :
→
− →
− →
− →
−
r =x i +y j +zk
1. Le module du vecteur →
−
r est :
|→
− p
r |= x2 + y 2 + z 2
2. Nous appliquons la formule :
−−−→ → ∂|→
−
r |→
− ∂|→
−
r |→
− ∂|→
−
r |→
−
Grad | −
r |= i + j + k
∂x ∂y ∂z
nous trouvons alors :
−−−→ → x →
− y →
− z →
−
Grad | −
r |= p i +p j +p k
x2 + y 2 + z 2 x2 + y 2 + z 2 x2 + y 2 + z 2
3. La divergence est donnée par la formule :
→
− − ∂rx ∂ry ∂rz
div →
−
r = ∇.→
r = + +
∂x ∂y ∂z
Nous trouvons :
→
− − ∂x ∂y ∂z
div →
−
r = ∇.→ r = + + =3
∂x ∂y ∂z
4. Pour calculer le rotationnel du vecteur →
−
r nous utilisons :
→ − →
− → −
i j k
−→→
rot−
r = ∂
∂x
∂
∂y
∂
∂z
x y z
→
−
= 0
Deuxième partie
La cinématique
4.2 Repère
Un repère, noté (R), est un système d’un point et de trois axes permettant de repérer
un point matériel.
La cinématique 35
4.4 Trajectoire
Le vecteur position varie au cours du mouvement et l’ensemble des positions successives
au cours du temps de son extrémité M forme une courbe appelée trajectoire du point
matériel M. La forme de la trajectoire dépend du référentiel d’étude.
Systèmes de coordonnées
Chaque point matériel est repéré par un système de coordonné, comportant une base
et des composantes du vecteur de position. On définit alors trois systèmes de coordonnées :
– Un système de coordonné dans le plan.
– Un système de coordonné dans l’espace.
−−→ →
−
– θ est l’angle compris entre le vecteur OM et le vecteur i .
– →
−
uθ est toujours orienté dans la direction de θ.
Le vecteur position :
−−→
OM = r→ −
ur (5.6)
→
− →
−
Nous pouvons aussi deduire les expressions des vecteurs de base i et j du système de
coordonnée cartésienne en fonction des vecteurs → −
ur et →−
uθ . Si nous multiplions les deux
membres des equations (5-10) et (5-11) respectivement par cos θ et par -sin θ, nous obte-
nons :
→
− →
− →
−
ur cos θ = cos θ cos θ i + sin θ cos θ j
→
− →
−
−→−
u sin θ = sin θ i sin θ − cos θ j − sin θ
θ
cos2 θ + sin2 θ = 1
Et si nous multiplions les deux membres des equations (5-10) et (5-11) respectivement
par sin θ et par cos θ, nous obtenons :
→
− →
− →
−
ur sin θ = cos θ sin θ i + sin θ sin θ j
→
− →
− →
−
uθ cosθ = − sin θ i cosθ + cos θ j cosθ
La somme des deux expressions ci-dessus membre à membre, conduit à :
→
−
j = sin θ→
−
ur + cos θ→
−
uθ (5.13)
d→
−
uθ dθ −
=− → ur (5.17)
dt dt
L’expression de la vitesse s’obtient a partir de la dérivée du vecteur position, il est alors,
→
− dr→−
ur dr − d→
−
ur
v = = → ur + r (5.18)
dt dt dt
se transforme alors en,
→
− dr − dθ −
v = .→ ur + r → uθ (5.19)
dt dt
Cherchons maintenant la relation du vecteur accélération en Coordonnée polaire. En effet
si on dérive ll’équation (4-19) vecteur par rapport au temps, il vient
→
− d2 r dθ − dr dθ d2 θ −
γ = ( 2 + r( )2 )→
ur + (2 − r 2 )→uθ (5.20)
dt dt dt dt dt
Le vecteur vitesse :
→
− dx →
− dy →
− dz →
−
v = i + j + k (5.29)
dt dt dt
Le vecteur accélération :
→
− d2 x →
− d2 y →
− d2 z →
−
γ = 2 i + 2 j + 2 k (5.30)
dt dt dt
→
−
– Le vecteur k est perpendiculaire au plan formé par les vecteurs (→
−
ur ,→
−
uθ )
Les coordonnées :(r,θ,z)
−−→
– r est le module du vecteur position Om :
−−→
r =| Om | (5.33)
−−→ →
−
– θ est l’angle compris entre le vecteur Om et le vecteur i .
– →
−
u est toujours orienté dans la direction de θ.
θ
Le vecteur position :
−−→ →
−
OM = r→
−
ur + z k (5.34)
5.3 Exercices
Exercice 1
Une particule se déplace sur une droite horizontale suivant la loi :
x = −t2 + 2t (5.38)
Systèmes de coordonnées 42
Exercice 2
On donne les composantes du vecteur position d’une particule M par le système sui-
vant :
x = 2t + 1
y = t2 − 23 t
Déterminer
1. Les expressions de la vitesse et l’accélération de M dans le système des coordonnées
cartésiennes, ainsi que leurs modules.
2. Le rayon de courbure.
Exercice 3
Les équations du mouvement d’une particule M sont :
r = a
θ = 2t3
ou a est une constante
1. Donner les vecteurs position, la vitesse et l’accélération dans le système des coor-
données polaire.
2. Donner le vecteur position, la vitesse et l’accélération dans le système de coordonnées
cartésiennes. Quelle est l’équation de la trajectoire de M.
3. Donner les vecteurs vitesse et accélération de M dans le système de coordonnées
intrinsèque ou de Frenet.
Exercice 4
On donne le vecteur position d’une particule M par la relation :
→
− →
− →
−
r = e2t i + 3t j
1. Déterminer l’équation de la trajectoire de M.
2. L’expression de la vitesse et l’accélération de M dans le système de coordonnées
intrinsèque ou de Frenet.
3. Le rayon de courbure ρ.
Systèmes de coordonnées 43
Exercice 5
Les équations du mouvement d’une particule M sont :
x = 12 at2
y = bt
z = 21 at2
Exercice 6
Les équations du mouvement d’une particule M sont :
x = R cos ωt
y = R sin ωt
z = ct
Exercice 7
On donne les composantes du vecteur position d’une particule M par le système sui-
vant :
x = a sin t cos t
y = a sin t sin t
ou a est une constante.
1. Déterminer les expressions de la vitesse et l’accélération de M dans le système des
coordonnées cartésiennes, ainsi que leurs modules.
2. Déterminer les expressions de la vitesse et de l’accélération dans le système des
coordonnées polaire, vérifier leurs modules.
3. Déterminer les expressions de la vitesse et de l’accélération dans le système des
coordonnées intrinsèque ou de Frenet, vérifier leurs modules.
4. Déterminer le rayon de courbure.
Systèmes de coordonnées 44
Exercice 8
Les équations du mouvement d’une particule M sont :
r = 2a sin θ
θ = ωt
5.4 Corrigés
exercice 1
Une particule se déplace sur une droite horizontale suivant la loi :
x = −t2 + 2t
x(10s) = −80m
2. L’expression de la vitesse moyenne dans l’intervalle 0<t<2s.
→
− x(2) − x(0)
v moy = =0
2−0
3. L’expression de la vitesse moyenne dans l’intervalle t0 <t<t+t0 .
→
− x(t + t0 ) − x(t0 )
v moy = = −2t0 + 2
2−0
4. L’expression de la vitesse instantanée. Quelle est sa valeur à t=0s.
→
− x(t + t0 ) − x(t0 )
v = lim = −2t + 2
∆t→0 2−0
5. L’expression de l’accélération moyenne dans l’intervalle t0 <t< t+t0 .
→
− v(t + t0 ) − v(t0 )
γ moy = =
t2 − t1
exercice 2
On donne les composantes du vecteur position d’une particule M par le système sui-
vant :
x = 2t + 1
y = t2 − 32 t
Systèmes de coordonnées 45
1. Le vecteur vitesse :
→
− dx →
− dy →
−
v = i + j
dt dt
→
− →
− 3 →
−
v = 2 i + (2t − ) j
2
Le vecteur accélération :
→
− d2 x →
− d2 y →
−
γ = 2 i + 2 j
dt dt
→
− →
−
γ =2j
Leurs modules.
r
3
|→
−
v |= 4 + (2t − )2
2
→
−
| γ |= 2
2. Le rayon de courbure.
|→−
v |3
ρ= →
| v ∧→
− −γ |
r
3
|→
−
v |3 = ( 4 + (2t − )2 )3
2
→
− →
− →
−
→
− →
− i j k
A∧B = 3
2 2t + 2
0
0 2 0
→
−
=4k
|→
−
v ∧→
−
γ |= 4
q
( 4 + (2t − 32 )2 )3
ρ=
4
exercice 3
Les équations du mouvement d’une particule M sont :
r = a
θ = 2t3
Systèmes de coordonnées 46
→
− dr − dθ −
v = .→ ur + r → uθ
dt dt
dr
dt
= 0
dθ
dt
= 6t2
→
−
v = 6at2 →
−
uθ
|→
−
v |= 6at2
|→
−
v |= 6at2
Le vecteur accélération en coordonnées polaires :
→
− d2 r dθ − dr dθ d2 θ −
γ = ( 2 + r( )2 )→ ur + (2 − r 2 )→uθ
dt dt dt dt dt
d2 r
dt2
= 0
d2 θ
dt2
= 12t
→
−
γ = 36at4 →
−
ur + 12at→
−
uθ
√
|→
−
γ |= 144a2 t2 + 1296a2 t8
2. Les relations de transformation du systéme de coordonnée polaire au systeme de
coordonnée cartésienne sont :
x = r cos θ = a cos 2t3
y = r sin θ = a sin 2t3
Le vecteur position en coordonnées cartésiennes :
−−→ →
− →
−
OM = x i + y j
−−→ →
− →
−
OM = a cos 2t3 i + a sin 2t3 j
Le vecteur vitesse en coordonnées cartésiennes :
→
− dx →
− dy →
−
v = i + j
dt dt
dx
= −6at sin 2t3
dt
dy
dt
= 6at cos 2t3
Systèmes de coordonnées 47
→
− →
− →
−
v = −6at sin 2t3 i + 6at cos 2t3 j
Le vecteur accélération en coordonnées cartésiennes :
→
− d2 x →
− d2 y →
−
γ = 2 i + 2 j
dt dt
(
d2 x
dt2
= −12at sin 2t3 − 36at4 cos 2t3
d2 y
dt2
= 12at cos 2t3 − 36at4 sin 2t3
→
− →
− →
−
γ = (−12at sin 2t3 − 36at4 cos 2t3 ) i + (12at cos 2t3 − 36at4 sin 2t3 ) j
3. Le vecteur vitesse en coordonnées de Frenet.
→
−
v =| →
−
v |→
−
ut
Le module de la vitesse calculée à partir du vecteur vitesse en coordonnée polaire
|→
−
v |= 6at2
→
−
v = 6at2 →
−
ut
Le vecteur accélération en coordonnées de Frenet.
→
−
γ =→
−
γt + →
−
γn
Avec l’accélération tangentielle :
d|→
−
v |
|→
−
γt |= = 12at
dt
et l’accélération normale :
→
− |→
−
v |2
| γn |=
ρ
Calculons d’abord le rayon de courbure.
|→−
v |3
ρ= →
|−
v ∧→−γ |
→
− →
− →
−
→
− →
− ur uθ k
A∧B = 0 6at 2
0
36at4 12at 0
→
−
= −216a2 t6 k
Systèmes de coordonnées 48
|→
−
v ∧→
−
γ |= 216a2 t6
ρ=a
|→
−
γn |= 36at4
→
−
γ = 12at→
−
ut + 36at4 −
→
un
√
|→
−
γ |= 144a2 t2 + 1296a2 t8
Nous remarquons que les modules des vecteurs vitesse et de l’accélération calculée
par les coordonne de Frenet sont identiques a ceux calculée par les coordonnées
polaires
exercice 4
On donne le vecteur position d’une particule M par la relation :
→
− →
− →
−
r = e2t i + 3t j
t = 12 ln x
y = 3t
l’équation de la trajectoire de M.
3
y= ln x
2
2. L’expression de la vitesse en coordonnées de Frenet
→
−
v =| →
−
v |→
−
ut
Nous calculons le module de la vitesse
→
− →
− →
−
v = 2e2t i + 3 j (5.40)
Systèmes de coordonnées 49
√
|→
−
v |= 4e4t + 9 (5.41)
→
− √
v = 4e4t + 9→
−
ut
L’expression de l’accélération en coordonnées de Frenet
→
− 8e4t → −
γt = √ ut
4t
4e + 9
→
− |→
−v |2 −
→
γn = un
ρ
le rayon de courbure est alors :
√
( 4e4t + 9)3
ρ=
12e2t
2t
12e
|→
−
γn |= √
4e4t + 9
→
− 8e4t → − 12e2t − →
γ =√ ut + √ un
4e4t + 9 4e4t + 9
exercice 5
Les équations du mouvement de la particule M sont :
x = 12 at2
y = bt
z = 21 at2
−−→ 1 2 → − →
− 1 →
−
OM = at i + bt j + at2 k
2 2
Le vecteur vitesse en coordonnées cartésiennes.
→
− dx →− dy →
− dz →−
v = i + j + k
dt dt dt
→
− →
− →
− →
−
v = at i + b j + at k
Le vecteur accélération en coordonnées cartésiennes.
→
− d2 x →
− d2 y →
− d2 z →
−
γ = 2 i + 2 j + 2 k
dt dt dt
→
− →
− →
−
γ =a i +ak
Systèmes de coordonnées 50
exercice 6
Les équations du mouvement de la particule M sont :
x = R cos ωt
y = x = R sin ωt
z = ct
−−→ p
r =| Om |= x2 + y 2
p p
r= x2 + y 2 = (R cos ωt)2 + (R sin ωt)2 = R
−−→ →
−
OM = R→
−
ur + ct k (5.42)
2. Le vecteur vitesse en coordonnées cylindriques.
→
− dr − dθ − dz →
−
v = .→ur + r → ur + k
dt dt dt
dr
dt = 0
dθ
dt
= ω
dz
dt
= c
→
− →
−
v = Rω →
−
ur + c k
3. Le vecteur accélération en coordonnées cylindriques.
→
− d2 r dθ − dr dθ d2 θ − d2 z →
−
γ = ( 2 + r( )2 )→
ur + (2 − r 2 )→uθ + 2 k
dt dt dt dt dt dt
d2 r
dt2 = 0
d2 θ
= 0
ddt22z
dt2
= 0
→
−
γ = Rω 2 →
−
ur
Chapitre 6
Mouvement relatif
ou encore,
→
− dx →
− dy →
− dz →
−
va = i + j + k (6.6)
dt dt dt
Le second terme du second membre de l’équation (6-4) représente la vitesse du point
M dans le repère mobile, elle est dite la vitesse relative. Elle est notée : →
−
vr est donnee par
−−→
→
− dO0 M
vr = |R0 (6.7)
dt
→
− dx0 →
−0 dy 0 →
−0 dz 0 →
−0
vr = i + j + k (6.8)
dt dt dt
→
−
Soit un vecteur mobile C , une propriété intéressante de la dérivée d’un tel vecteur par
rapport a un repère fixe se caractérise par la relation suivante :
→
− →
−
dC dC →
−
|R = |R0 +→
−ω ∧C (6.9)
dt dt
Le repère mobile peut se déplacer par rapport au repère fixe suivant deux mouvements :
Mouvement relatif 53
– Un mouvement rectiligne
– Un mouvement circulaire
La vitesse de déplacement de R’(O’x’y’z’)par rapport à R(Oxyz)est dite la vitesse d’en-
trainement, notée →−
ve . Les deux premiers termes du second membre de l’équation (6-12)
correspond a la vitesse d’entrainement :
−−→
→
− dOO0 −−→
ve = |R +→
−
ω ∧ O0 M (6.13)
dt
→
− d2 x →
− d2 y →
− d2 z →
−
γa = 2 i + 2 j + 2 k (6.15)
dt dt dt
– Le vecteur accélération relatif :
→
− d2 x0 →
− d2 y 0 →
− d2 z 0 →
−
γr = 2 i0 + 2 j 0 + 2 k 0 (6.16)
dt dt dt
La dérivée des deux membres de la loi de composition des vitesses donnée par la
relation (6-14) donne :
d2 →
−
va d2 →
−
vr d2 →
−
ve
2
|R = 2
|R + |R (6.17)
dt dt dt2
Elle conduit en utilisant la condition (6-9) et les notations des relations (6-15) et (6-16)
à:
−−→ −−→
→
− d2 OO0 d→
−ω −−
0
→ →− →
− −−
0
→ d2 O 0 M
γa = |R + |R ∧O M + ω ∧ ( ω ∧ O M ) + |R0 (6.18)
dt2 dt dt2
En identifiant les deux relations suivantes
−−→
→
− d2 OO0 d→
−ω −−0
→ → − →− −−0
→
γe = |R 0 + |R ∧ O M + ω ∧ ( ω ∧ O M ) (6.19)
dt2 dt
et
→
−
γc = 2→
−
ω ∧→
−
vr (6.20)
→
−
γa = →
−
γr + →
−
γc + →
−
γe (6.21)
Mouvement relatif 54
6.2 Exercices
Exercice 1
On considère un référentiel R(Oxyz) fixe et un référentiel R’(O’x’y’z’) mobile de bases
→
− → − → − →
− → − → −
respectives ( i , j , k ) et ( i0 , j 0 , k 0 . Nous considèrons que ces deux référentiel sont paral-
lèles. Les vecteurs position de M dans le repère R(Oxyz)et R’(O’x’y’z’) sont respective-
ment : ( −−→ →
− →
− →
−
OM = (6t2 − 4t) i − 3t3 j + 3 k
−− → →
− →
− →
−
O0 M = (6t2 + 3t) i0 − 3t3 j 0 + 3 k 0
1. Déterminer la vitesse absolue et la vitesse relative de M. en déduire la vitesse d’en-
trainement et la nature du mouvement de R’ par rapport à R.
2. Déterminer l’accélération absolue, l’accélération relative, conclure.
Exercice 2
On considère deux repères R(Oxyz) et R’(O’x’y’z’) tel que R’se déplace avec une
vitesse constante →−
v0 (-3,0,5) par rapport à R. Les coordonnées de M par rapport à R à
l’instant t sont :
x = t2 + 3t
y = 2t
z = −t3
Les coordonnées de M par rapport à R à l’instant t=0 sont x=0, y=1 et z=0
1. Déterminer la vitesse relative et absolue de M.
2. En déduire les coordonnées de M dans R’(O’x’y’z’)
3. Déterminer l’accélération absolue et relative de M.
Exercice 3
On considère deux repères R(Oxyz) et R’(O’x’y’z’) tel que tourne R’ autour de l’axe
Oz (Oz confondu avec O’z’) avec une vitesse angulaire constante ω figure (5-2). Un point
M se déplace sur l’axe Ox’ avec une vitesse constante | →
−
v |. Déterminer la vitesse absolue
et l’accélération absolue de M par deux méthodes différentes
Exercice 4
Un char ennemi se déplace avec une vitesse constante − v→
C suivant Ox, et dans le même
temps un missile est tiré d’un avion de chasse avec une vitesse − v→
A , d’une altitude h par
rapport au sol (figure1). On considère que au temps t=0, le char est en O et que les
coordonnées de l’avion sont |−x→ −
→
A |=0 et |yA |=H
Exercice 5
Un nageur se propose de traverser une rivière de 100m de largeur L (figure 2). Sa
vitesse relative dans l’eau est de 1.2m/s. le flux d’eau qui est parallèle a BC a une vitesse
d’entrainement de 1m/s. soit θ l’angle entre sa vitesse dans l’eau et la vitesse du courant.
Le nageur nage perpendiculairement au courant.
1. Exprimer les composantes de sa vitesse en fonction absolue |→ −v | et |→
e r
−
v |.
2. Déterminer les coordonnes de M par rapport a un repère liée au sol. On donne à
t=0, x=0, y=0
3. Calculer le temps du trajet et la position d’arrivée.
Exercice 6
Un nageur se propose de traverser une rivière de 100m de largeur L (figure 2). Sa
vitesse relative dans l’eau est de 1.2m/s. le flux d’eau qui est parallèle a BC a une vitesse
d’entrainement de 1m/s. soit θ l’angle entre sa vitesse dans l’eau et la vitesse du courant.
Le nageur nage perpendiculairement au courant.
1. Exprimer les composantes de sa vitesse en fonction absolue |→ −v | et |→
e r
−
v |.
2. Déterminer les coordonnes de M par rapport a un repère liée au sol. On donne à
t=0, x=0, y=0
3. Calculer le temps du trajet et la position d’arrivée.
Exercice 7
Un carrée OBCD de coté a tourne autour de son coté OB à la vitesse angulaire ?
constante. Un point matériel M se déplace suivant DC à partir de D avec une vitesse
constante V(voir figure 1)
1. Calculer la vitesse absolue et l’accélération absolue de M de façon directe.
Mouvement relatif 57
Exercice 8
Deux trains A et B roulent sur des voies parallèles respectivement à 70 Km/h et 90
Km/h. Calculer la vitesse relative de B par rapport à A ( −
v−→
B/A ) dans les deux cas suivants :
6.3 Corrigés
Exercice 1
1. La vitesse absolu est : −−→
→
− dOM
va = |R
dt
−−→
La dérivée du vecteur position OM par rapport au temps conduit a :
→
− →
− →
−
va = (12t − 4) i − 9t2 j
La vitesse relative est : −−→
→
− dO 0 M
vr = |R0 (6.22)
dt
−−→
La dérivée du vecteur position O0 M par rapport au temps conduit a :
→
− →
− →
−
vr = (12t + 3) i0 − 9t2 j 0
La relation de la loi de composition des vitesses
→
−
va = →
−
vr + →
−
ve
ou encore,
→
−
ve = →
−
vr + →
−
va
donne la vitesse d’entrainement →
−
ve
→
− →
− →
− →
− →
−
ve = (12t − 4) i − 9t2 j − (12t + 3) i0 + 9t2 j 0
Les référentiels R(Oxyz) et R’(O’x’y’z’) sont parallèles :
( →
− →
−
i = i0
→
− →
−
j = j0
→
− →
−
ve = 7 i
La vitesse d’entrainement est constante, le mouvement de R’(O’x’y’z’) par rapport
à R(Oxyz) est un mouvement rectiligne uniforme.
2. L’accélération absolue est :
−−→
→
− dOM
γa = |R
dt2
ou encore,
→
− d2 →
−
va
γa = |R
dt
Mouvement relatif 59
→
− →
− →
−
γa = 12 i − 18t j
L’accélération relative est :
−−→
→
− dO 0 M
γr = |R0
dt2
ou encore,
→
− d→
−
va
γa = |R0
dt
La dérivée du vecteur position →
−
vr par rapport au temps conduit a :
→
− →
− →
−
γr = 12 i0 − 18t j 0
et comme,
( →
− →
−
i = i0
→
− →
−
j = j0
Nous aurons :
→
−
γa = →
−
γr
Les vitesses d’entrainements sont egale, le mouvement de R’(O’x’y’z’) par rapport
à R(Oxyz) est un mouvement rectiligne uniforme.
Exercice 2
Les coordonnées de M par rapport à R(Oxyz) à l’instant t sont :
x = t2 + 3t
y = 2t
z = −t3
→
− dx →
− dy →
− dz →
−
va = i + j + k
dt dt dt
→
− →
− →
− →
−
va = (2t + 3) i + 2 j − 3t2 k
La vitesse relative de M sera déduite à partir de la relation de la loi de composition
des vitesses
→
−
vr = →
−va − →
−
ve
de plus, la vitesse d’entrainement est →
−
v (-3,0,5) C’est à dire :
0
Mouvement relatif 60
→
− →
− →
−
ve = −3 i + 5 k
En sachant que
( →
− →
−
i = i0
→
− →
−
j = j0
La vitesse relative est alors,
→
− →
− →
− →
−
vr = (2t + 6) i + 2 j − (3t2 + 5) k
2. Les coordonnées de M dans R’(O’x’y’z’) seront déduite à partir des composantes de
la vitesse relative,
dx0
x0
vr = dt
0 dy 0
vy =
rz0 dt
dz 0
vr = dt
Le système d’équation peut se transformer en :
0 R
x = R (2t + 6)dt
y 0 = R 2dt
0
z = −(3t2 + 5)dt
ou encore,
0
x = t2 + 6t + C1
y 0 = 2t + C2
0
z = −t3 − 5t + C3
Les constantes d’intégrations C1 , C2 et C3 seront déduites à partir des conditions
initiales. En effet a t=0 sont x=0, y=1 et z=0, nous aurons :
C1 = 0
C2 = 1
C3 = 0
→
− →
−
γa = 2 i
et
→
− →
−
γr = 2 i0
→
− →
− →
− →
−
va = (2t + 3) i + 2 j − 3t2 k (6.23)
Troisième partie
Lois de Newton
La cinématique consiste à décrire le mouvement d’un corps qui se déplace dans l’espace
en fonction du temps sans tenir compte des causes qui provoque ce mouvement. Par contre,
la dynamique, s’intéresse aux causes du mouvement
La masse est une grandeur scalaire caractérisant la résistance d’un coprs à subir une
modification de son mouvement.
Lois de Newton 63
Notion de force
→
−
La force, notée F , est une grandeur vectorielle permettant de produire le mouve-
ment d’un point matériel ou sa déformation. Elle traduit une variation de la quantité de
mouvement. Le vecteur force s’écrit alors,
→
−
→
− dP
F = (7.2)
dt
La dérivée du vecteur de la quantité de mouvement donnée par la relation (7-2) s’écrit :
→
−
dP dm →
− d→
−v
= v +m (7.3)
dt dt dt
Dans la mécanique newtonienne, la masse est une grandeur scalaire constante ( dm dt
=0). La
relation (7-4) devient alors,
→
−
dP d→−
v
=m (7.4)
dt dt
En identifiant la dérivée du vecteur de la vitesse → −v par rapport au temps comme étant
→
−
le vecteur accélération γ , relation (7-3) s’écrit :
→
− d→
−v
F =m = m→
−
γ (7.5)
dt
Force gravitationnelle
La force gravitationnelle s’exerce entre deux masses, c’est une force à distance. Elle
est de la forme :
→
− m1 m2 −
F =G 2 → u (7.6)
r
Ou G est la constante de gravitation universelle (G=6,67.10−11 SI), m1 et m2 sont deux
masses distante de r.
Force coulombienne
La force coulombienne s’exerce entre deux charges ponctuelles, c’est une force à dis-
tance. Elle est de la forme :
→
− q1 q2 −
F =k 2 → u (7.7)
r
Ou k est une constante (k =9.10−6 SI), q1 et q2 sont deux charges ponctuelles distante de
r.
Les forces faibles et forces fortes sont des forces microscopiques. Le première types de
force agissent à courte distance, elle s’observe dans les interactions entre la matière et
neutrinos. Par contre, le deuxième types de forces sont des force de très courte portée,
elle assure la stabilité du noyau.
Les forces de contact sont des forces macroscopiques qui se manifestent lors du contact
de deux corps. Nous citerons :
– Les forces de frottement solide,
– Les forces de frottement visqueux,
Lorsqu’un solide se déplace dans un fluide (gaz ou liquide), il subit de la part du fluide
des forces de frottements. Nous distinguons deux types de forces de frottements visqueux :
– Forces de frottements visqueux à faible vitesse de type :
−→
Ff = −kη → −
v (7.11)
Où η est la viscosité du milieu, elle se mesure en Poiseuille et k une constante qui
dépend de la géométrie du système. Dans le cas particulier d’une sphère de rayon
R se déplaçant dans un milieu visqueux, la force de viscosité devient :
−
→
Ff = −6πRη → −
v (7.12)
– Forces de frottements visqueux à grande vitesse : Dans le cas ou un corps se déplace
avec une grande vitesse dans un milieux fluide, la force de frottement prend la forme :
−
→ →
−
Ff = −kη v 2 (7.13)
Lois de Newton 66
Force de rappel
→
−
Ce type de force, notée T , est observée lors de la déformation d’un ressort (compression
ou allongement), elle est dite aussi la tension du ressort :
→
−
T = −k∆l→
−
u (7.14)
Où ∆l est l’allongement du ressort, elle est définie par ∆l=l-l0 avec l0 la longueur du
ressort a vide et l sa longueur chargée.
Lois de Newton 67
7.6 Exercices
Exercice 1
→
−
Un point matériel M de masse m est poussè, sur plan horizontal, avec une force | F |
faisant un angle α avec le plan (figure 7-2). En appliquant le principe fondamental de la
dynamique P.F.D sur la masse m.
Déterminer la accelerartion de M dans les deux cas suivants.
1. Le plan horizontale ne presente pas des frottement.
2. Le plan horizontale presente des frottement.
Exercice 2
Une masse ponctuelle m se déplace sans frottement sur un dôme sphérique de rayon
a (figure 7-3).
d|→ −
v |
= g sin θ (7.15)
dt
→
−
|→
−v | | R |
=− + g cos θ (7.16)
a m
→
−
avec | →
−
v | est le module de la vitesse de m, | R | est le module la force de contact
entre m est la surface.
→
−
2. Trouver | →
−
v | et | R | en fonction de θ, g et m.
3. Avec quel angle la petite boule quitte la surface circulaire.
Lois de Newton 68
Exercice 3
Un point matériel M, de masse m est attachée à un ressort de constante de raideur
k. On écarte la masse m de sa position d’équilibre et on calcule le temps d’une seule
oscillation T.
Exercice 4
Un pendule simple est constitué d’une masse m accroché à un fil de longueur. On
écarte le pendule de sa position d’équilibre avec un angle θ et on le lache sans vitesse
initial (figure 7-4). Il aquiert un mouvement sinusoidale.
d2 θ g
+ θ=0
dt2 l
Ou g est l’accélération de la pesanteur.
Lois de Newton 69
Exercice 5
Un pendule de torsion est constitué d’un fil cylindrique dont une extrémité est main-
tenue fixe. En appliquant un moment de force sur ce fil, il se tord d’un certain angle. De
fait de son élasticité, le fil s’oppose à cette torsion, en créant un ensemble de force dont le
moment a méme intensité que le moment causant la torsion. Le moment du couple d’un
ressort en spirale est donné par la relation :
M = −C.θ (7.17)
d2 θ C
2
+ θ=0 (7.18)
dt J∆
Ou J∆ est le moment d’inertie par rapport a l’axe ∆.
2. Trouver la période T en fonction de C et m.
Exercice 6
Un corps de masse m, est accéléré depuis son état de repos dans un champ gravita-
tionnel constant, est soumis a la force de gravitation. En appliquant le PFD et le système
de coordonné cartésienne retrouver l’équation horaire du mouvement d’une bille en chute
libre z = f (t)
Lois de Newton 70
7.7 Corrigés
Exercice 1
→
−
1. La masse est soumise à trois forces le poids, la réaction et la force | F | (figure 7-6).
Nous appliquons le principe fondamental de la dynamique :
X→
−
Fi = m→
−
γ
→
− → − → −
P + R + F = m→
−
γ
Si on choisi la base des coordonnées cartésiennes, il faut projeter cette équation sur
→
− → −
cette base ( i , j ) et de coordonnées (x,y), nous obtenons :
→
−
| F | cos α = m | →
−
γx | (7.19)
→
− →
−
−mg+ | R | − | F | sin α = 0 (7.20)
A partir de l’équation (7-19), nous déterminons l’accélération :
→
−
→
− | F | cos α
| γx |=
m
−→
2. Le corps m est soumis maintenant à une force de frottement qu’on notera par | RT |.
Nous aurons :
→
− −→ −→ → −
P + RT + RN + F = m→
−
γ
et après projection :
−→ →
−
− | RT | + F = m→
−
γ (7.21)
−→ →
−
−mg+ | RN | − | F | sin α = 0 (7.22)
Lois de Newton 71
−→ −→
Sachant que les composantes | RT | et | RN | sont reliées par le coefficient de
frottement dynamique µd :
−→
| RT |
−→ = µd
| RT |
Nous obtenons :
−→ −→
| RT |= µd | RN | (7.23)
A partir de la relation (7-20) nous tirons :
−→ →
−
| RN |= mg+ | F | sin α (7.24)
et si nous injectons la relation (6-24) dans (7-23), il vient :
−→ →
−
| RT |= µd (mg+ | F | sin α)
Puis nous substituons (7-) dans (7-), nous obtenons la relation de accélération de-
mandée :
→
−
→
− |F |
| γx |= (cos α − µd sin α − µd mg)
m
Lois de Newton 72
Exercice 2
La masse ponctuelle m se déplace sans frottement sur un dôme sphérique de rayon a.
La masse est soumise à deux forces son poids et la réaction du support (figure 7-7).
Si nous appliquons le principe fondamental de la dynamique et la base de coordonnée
de Frenet :
→
− → −
P + R = m→
−
γ (7.25)
→
−
mg cos θ− | R |= m | →
−
γn |
→
−
mg sin θ = m | γ | t
De plus, les accélérations tangentielles et normales dans la base de Frenet sont respec-
tivement :
d|→
−
v |
|→
−
γt |=
dt
|→
−
v |2
|→
−
γn |=
ρ
d|−→
|→−
(
v|
γt | = dt
→
− −
→
| v |2
| γn | = a
Nous injectons ces deux dernieres relations dans les equations (6-35) et (6-36), il vient :
Lois de Newton 73
d|→−
v |
= g sin θ
dt
→
−
|→
−
v | | R |
=− + g cos θ
a m
Si nous appliquons le principe fondamental de la dynamique et la base de coordonnée
polaire :
Nous choisissons la base (→
−
u ,→
r
−
u ), il faut projeter cette équation sur cette base :
θ
→
−
−mg cos θ+ | R |= m | →
−
γr |
mg sin θ = m | →
−
γ | θ
De plus, les accélérations radiale et angulaire dans la base de coordonnée polaire sont
respectivement
d2 r dθ − dθ
|→
−
γr |= ( 2
+ r( )2 )→
ur = −a
dt dt dt
dr dθ d2 θ − d2 θ
|→
−
γθ |= (2 − r 2 )→uθ = a 2
dt dt dt dt
dr
car, dt
=0
Les équations (6-41) et (6-42) se transforment alors en :
→
− dθ
−mg cos θ+ | R |= −ma
dt
2
dθ
mg sin θ = ma 2
dt
dθ
|→
−
v |= a
dt
Qui devient après une dérivation par rapport au temps :
d|→
−
v | d2 θ
=a 2
dt dt
Si nous remplaçons cette dernière équation dans l’équation (6-46), nous obtenons :
d|→
−
v |
= g sin θ
dt
Lois de Newton 74
→
−
|→
−
v | | R |
=− + g cos θ
a m
d|→
−
v |
= g sin θ
dt
D’après la relation liant la distance x a l’angle θ, donnée par :
x = aθ
dx dθ
= mid→
−
v |= a
dt dt
Nous tirons dt de cette dernière expression, il vient :
dθ
dt = a →−
| v |
|→
−
v |d|→
−
v |= ag sin θdθ
Son integration :
Z Z
|→
−
v |d|→
−
v |= ag sin θdθ
conduit a :
|→
−
v |2
= ag cos θ + C
2
Ou C est une constante qu’on déterminera par les conditions initiales. En effet a t=0,
la masse m est lâchée du point A sans vitesse initiale (θ=0 et | →
−
v |=0). La constante sera
alors nulle, nous déduisons la vitesse demandée :
|→
− p
v |= 2ag(cosθ − 1)
et la reaction | →
−
v | sera :
→
−
| R |= mg(1 − cosθ)
Lois de Newton 75
Exercice 3
1. Les forces appliquées sur la masse m sont le poids et la force de rappel (figure 7-8).
2. En utilisant le principe fondamentale de la dynamique (P.F.D), Le ressort de lon-
gueur à vide l0 s’allonge d’une quantité ∆l sous l’effet de la masse m avec ∆l=l-l0
est l’allongement et l est la longueur du ressort chargée. A l’équilibre :
X→
− →
−
Fi = 0
→
− → − →
−
P + T0 = 0
Par projection sur un axe vertical Oz :
→
− →
−
mg− | T0 |= 0
et comme,
→
−
| T0 |= k∆l
mg − k∆l = 0
Nous écartons la masse m de sa position d’équilibre d’une grandeur z puis nous
laissons le système oscillé librement. La relation fondamentale de la dynamique :
X→
−
Fi = m→
−
γ
→
− →− →
−
P +T = 0
conduit, après une projection suivant un axe vertical Oz, à l’équation différentielle
du second ordre :
d2 z k
2
+ z=0
dt m
l’équation ci-dessus est une équation différentielle du second ordre de la forme :
d2 z
+ ω2z = 0
dt2
et qui admet une solution de la forme :
z(t) = z0 sin(ωt + φ)
où ω et φ sont respectivement la pulsation des oscillations en (rd/s) et la phase
initiale en (rd). La periode des oscillations T(s) est donné par la relation :
r
2π m
T = = 2π
ω k
Lois de Newton 76
Exercice 4
1. Les forces appliquées sur la masse m sont le poids et la tension du fil (figure 7-9).
2. Nous utilisons le principe fondamentale de la dynamique,
→
−
X−
→ d2 θ
Mi = JZ 2
dt
où
– JZ est le moment d’inertie par rapport à un axe de rotation Z. Pour le pendule
simple JZ = ml2
– θ est l’angle mesuré par rapport à la position d’équilibre.
Conduit, après une projection suivant un axe vertical Oz, à l’équation différentielle :
d2 θ g
+ θ=0 (7.26)
dt2 l
l’équation ci-dessus est une équation différentielle du second ordre de la forme :
d2 θ
+ ω2θ = 0
dt2
Et qui admet une solution de la forme :
θ(t) = θ0 sin(ωt + φ)
où ω et φ sont respectivement la pulsation des oscillations en (rd/s) et la phase
initiale en (rd). La periode des oscillations T(s) est donné par la relation :
s
2π l
T = = 2π
ω g
Lois de Newton 77
Exercice 5
En partant d’une situation d’équilibre, on écarte le pendule de torsion de sa posi-
tion d’équilibre avec un angle θ puis on laisse le système oscille librement. La relation
fondamentale de la dynamique :
→
−
X−
→ d2 θ
Mi = JZ 2
dt
Avec, JZ est le moment d’inertie par rapport à un axe de rotation Z. Après une
projection suivant un axe vertical Oz, à l’équation différentielle :
d2 θ C
2
+ θ=0
dt JZ
d2 θ
+ ω2θ = 0
dt2
Et qui admet une solution de la forme :
Exercice 6
Le corps de masse m est accéléré depuis son état de repos dans un champ gravitationnel
constant, il décrit un mouvement. En appliquant Le système de coordonné de telle façon
que l’axe des z indique la direction du mouvement, et en résolvant l’équation du principe
fondamental de la dynamique :
X→
−
Fi = m→
−
g
→
−
P = m→
−
g
d2 z
=g (7.28)
dt2
Lois de Newton 78
dz
= gt + C1 (7.29)
dt
Nous identifions le premier membre de l’équation (7-23) comme étant une vitesse :
→
−
v = gt + C1
Pour déterminer la constante C1 , nous supposerons que la masse m est lâchée a t=0
avec une vitesse initiale v0 . Nous obtenons :
C1 = →
−
v0
Nous aurons,
→
−
v = gt + →
−
v0 (7.30)
1
z = gt2 + v0 t + C2
2
Nous introduisons une autre condition initiale pour determiner la constante C2 , en
effet a t=0, l’abscisse z est z0 . Nous obtenons l’équation horaire du mouvement de la
chute libre :
1
z = gt2 + v0 t + z0
2
Chapitre 8
D’où Pn −−→
−→ i=1 mi OMi
OG = Pn (8.3)
i=1 mi
Si l’axe de rotation ne passe pas par le centre de gravité des corps géométriques, on
appliquera alors le théorème de Huygens (figure 8-2)
8.6 Exercice
Exercice 1
On considère le mouvement d’une particule de masse m, sur une piste lisse de rayon a.
Cette masse est lâchée à partir d’un point A sans vitesse initiale figure(7-3). En utilisant
le théorème du moment cinétique et les coordonnées intrinsèques (base de Frenet) trouver
l’expression de l’équation qui permet de déterminer | →
−
v |.
Exercice 2
d2 θ g
+ θ=0 (8.13)
dt2 l
Ou g est l’accélération de la pesanteur.
Figure 8.4 – Le moment cinétique
8.7 Corrigés
Exercice 1
→
− →
−
La masse est soumise à deux forces le poids P et la réaction R (figure 8-5). Il y’a donc
deux moments de forces par rapport au point O, que nous notererons M− →
P /O
et M− →
R /O
qui
sont donnés respectivement par :
−−→ →−
M−
→
P /O
= OM ∧ P (8.14)
et,
−−→ →−
M−
→
R /O
= OM ∧ R (8.15)
−
→ →
− →
−
−−→ →− u n ut k
OM ∧ P = a 0 0
mg sin θ mg cos θ 0
→
−
= amg cos θ k
−
→ →
− →
−
u n ut k
−−→ →−
OM ∧ R = a 0 0
→
−
−| R | 0 0
→
−
= 0
Théorème du moment cinétique 2
→
− n
d L /O X − →
= M /O (8.16)
dt i=1
→
−
Pour cela, nous calculons en premier lieu le moment cinetique L /O :
→
− −−→
L /O = OM ∧ m→
−
v (8.17)
→
−
= am | →
−
v | k
→
−
d L /O d|→
−
v |→
−
= am k (8.18)
dt dt
le deuxieme membtre de l’equation (2-) traduit la somme des moments de forces :
n
X −
→ −
→ −
→ →
−
M /O = M P/O + M R/O = amg cos θ k (8.19)
i=1
l’egalité des deux dernieres equations membre à membre conduit à l’equation du mou-
vement demandé :
d|→
−
v |
= g cos θ (8.20)
dt
Exercice 2
→
− →
−
1. La masse est soumise à deux forces le poids P et la tension du fil T figure(8-6).
Il y’a donc deux moments de forces par rapport au point O, que nous noterons par
M− →
P /O
et M−
→
T /O
qui sont respectivement :
→
− →
− →
−
−−→ →− ur uθ k
OM ∧ P = l 0 0
mg cos θ mg sin θ 0
→
−
= mgl sin θ k
Théorème du moment cinétique 3
et,
→
− →
− →
−
ur uθ k
−−→ →−
OM ∧ T = l 0 0
→
−
−| T | 0 0
→
−
= 0
→
− →
− →
−
→
− ur uθ k
L /O = l 0 0
m|→−vr | m | →
−
vθ | 0
et comme
r = l
dr
dt
= 0
le moment cinetique s’ecrit :
Théorème du moment cinétique 4
→
− →
−
→
− ur →
−
uθ k
L /O = l 0 0
0 ml dθ
dt
0
dθ →
−
= ml k
dt
et sa derivéé sera :
→
−
d L /O d2 θ →
−
= ml 2 k (8.22)
dt dt
et comme,
−
→ −
→ →
−
M P/O + M T /O = mgl sin θ k (8.23)
l’egalité des equations (8-22) et (8-23) conduit à l’équation différentielle du mouve-
ment pour de faibles oscillations.
d2 θ g
+ θ=0 (8.24)
dt2 l
Quatrième partie
Travail et Energie
Chapitre 9
Travail
Nous pourrons expliciter l’expression xxx dans les systèmes de coordonné suivant :
→
−
– En coordonnée cartésienne, le vecteur déplacement élémentaire dl et le vecteur force
→
−
F sont respectivement,
→
− →
− →
− →
−
dl = dx i + dy j + dz k (9.5)
Travail 7
et
→
− →
− →
− →
−
F = Fx i + Fy j + Fz k (9.6)
Le travail devient : Z Z Z
W−
→ =
F
Fx dx + Fy dy + Fz dz (9.7)
→
−
– En coordonnée cylindrique, le vecteur déplacement élémentaire dl et le vecteur force
→
−
F sont respectivement,
dl = (dr)→
−
ur + (rdθ)→
−
uθ + (dz)→
−
uz (9.8)
et,
→
− →
− →
−
F = Fr →
−
ur + Fθ θ + Fz k (9.9)
Le travail devient :
Z Z Z
W−
→ =
F
Fr dr + rFθ dθ + Fz dz (9.10)
Chapitre 10
Energie
Ep = mgh (10.3)
Em = Ec + Ep (10.6)
Rappelons que l’énergie mécanique se conserve dans le cas d’un système isolé, c’est à dire
en absence de frottement, on écrit dans ce cas :
Em = cte (10.7)
Si la force f est conservative, elle derive d’un potentiel que nous noterons par U (x, y, z)
donné par la relation :
−−−→ →
−
GradU (x, y) = F (x, y) (10.10)
−−−→ ∂U (x, y, z) →
− ∂U (x, y, z) →
− ∂U (x, y, z) →
−
GradU (x, y, z) = i + j + k (10.11)
∂x ∂y ∂z
→
− →
− →
− →
−
F (x, y, z) = Fx i + Fy j + Fz k (10.12)
∂U (x,y,z)
Fx = − ∂x
Fy = − ∂U (x,y,z)
∂y
∂U (x,y,z)
Fz = − ∂z
10.6 Exercices
Exercice 1
Soit le champ de force définie par :
→
− →
− →
−
F =y i +xj (10.13)
→
−
1. Calculer le travail de la force F du point O(0, 0) vers le point A(1, 1) suivant les
chemins :
– O(0, 0) vers le point A(1, 1) caractérisé par une droite
– O(0, 0) −→ B(1, 0) −→ A(1, 1)
– O(0, 0) −→ C(0, 1) −→ A(1, 1)
→
−
2. Calculer le rotationnel de la force F .
3. Si la force est conservative, trouver le potentiel U (x, y) duquel dérive ce champ. On
prendra : U (0, 0)=0.
Exercice 2
Soit le champ de force définie par :
→
− →
− →
−
F = (x − ay) i + (3y − 2x) j (10.14)
Où a est une constante.
→
−
1. Calculer le rotationnel de la force F .
2. Calculer le travail de la force du point O(0, 0) vers le point A(2, 4) suivant les
chemins :
– OA caractérisé par une droite y = 2x.
– OBA avec B(0, 4).
→
−
3. Sachant que la force F est conservative, trouver la valeur de a.
4. En déduire l’expression du potentiel U (0, 0) duquel dérive ce champ. On prendra :
U (0, 0)=0.
Exercice 3
→
−
Soit la force F :
→
− →
− →
−
F = (2xz + yz) i + (ax2 + by 2 + cz 2 ) j (10.15)
Où a, b et c sont des constantes.
Energie 11
→
−
1. Trouver les constantes a,b et c pour que F soit conservative , sachant qu’au point
→
− →
− → − → −
(1,1,1) la force est F =2 i + j -3 k
Exercice 4
Une particule de masse m, initialement au repos en A, glisse sans frottement sur la
surface circulaire AOB de rayon a (figure xxx). On utilise le système de coordonnées
polaires.
1. Déterminer le travail du poids et le travail de la force de réaction du point A à M.
2. Déterminer l’énergie potentielle Ep de m au point M. on donne Ep (B)=0.
3. Utiliser le théorème de l’énergie cinétique pour déterminer la vitesse de m au point
M.
4. Déduire son énergie cinétique Ec .
5. Calculer l’énergie mécanique Em en ce pont M.
6. Représenter Ep , Ec et Em . Discuter.
Exercice 5
Une masse m=1Kg est liée a un ressort de constante de raideur k=100N/m, l’autre
extrémité du ressort est liée au point C. la masse m peut glisser sur la surface horizontale.
En premier lieu, la masse est au repos au point O d’équilibre.
1. On suppose qu’il n’existe pas de frottement, on déplace la masse m du point O au
point A tel que OA=a=5cm et on lâche a t=0 sans vitesse initiale.
– déterminer le travail de la force de rappel du ressort quand m se déplace de A a
O.
– calculer la vitesse de m au point O.
2. On supposera maintenant qu’il existe des frottements. On donne le coefficient dy-
namique mud=0.2. Calculer la vitesse de m au point 0.
Exercice 6
On écarte de sa position d’équilibre une masse ponctuelle m suspendue à un fil inexten-
sible de longueur l. On repère la position de la masse m par l’angle θ entre la verticale et
la direction du fil. Etablir l’équation différentielle du mouvement en utilisant le théorème
de la variation de l’énergie cinétique.
Energie 12
10.7 Corrigés
Exercice 1
Soit le champ de force définie par :
→
− →
− →
−
F =y i +xj (10.16)
→
−
1. Le travail de la force F peut etre calculer par la formule suivante :
− →
→ −
Z
W−→ =
F
F .d l (10.17)
→
− →
−
Z
W−→ =
F
Fx i + Fy j (10.18)
→
−
Si nous remplaçons l’expression de la force F dans la relation ci-dessus, il vient :
Z
W F = ydx + xdy
−
→ (10.19)
– Le chemin du point O(0, 0) vers le point A(1, 1) est caractérisé par une droite de
la forme : y=x. Si nous différencions y, nous aurons dy=dx et l’intégral (9-19)
devient :
Z
W−→ = 2
F
xdx = [x2 ]10 = 1joule (10.20)
– Le chemin du O(0, 0) vers le point A(1, 1) passant par le point B(1, 0) se divise
en deux chemins :
le chemin OB d’équation y=0 ou encore dy=0, son travail est donc :
OB
W−
→ = 0
F
(10.21)
OC
W−
→ = 0
F
(10.24)
et, Z
CA
W−
→
F
= dx = [x2 ]10 = 1joule (10.25)
Energie 13
et enfin,
OA OC CA
F
→ + W−
→ = W−
W− F
→ = 1joule
F
(10.26)
Nous remarquons que quelque soit le chemin pris par la force, son travail ne change
pas, il ne dépend pas du chemin suivi, elle est dite une force conservative
→
−
2. Le rotationnel de la force F se calcule à partir du :
→ − →
− → −
i j k
−→→− ∂ ∂ ∂
rot F = ∂x ∂y ∂z
y x 0
−−−→ ∂U (x, y) →
− ∂U (x, y) →
−
GradU (x, y) = i + j (10.29)
∂x ∂y
Et comme la force s’exprime sous la forme :
→
− →
− →
−
F (x, y) = Fx i + Fy j (10.30)
Nous aurons par identification :
∂U (x, y)
Fx = − =y (10.31)
∂x
∂U (x, y)
Fy = − =x (10.32)
∂y
A partir de l’équation (9-31), nous tirons :
Z
U (x, y) = − ydx (10.33)
Pour determiner la constante C1 (y), nous derivons l’expression (9-34) par rapport
àày:
∂C1 (y)
−x + = −x (10.36)
∂y
d’où la constante C1 (y) :
C1 (y) = C2 (10.37)
Si nous injectons C1 (y) deduite par la relation (9-37) dans celle de l’equation (9-34),
il vient :
Exercice 2
Soit le champ de force définie par :
→
− →
− →
−
F = (x − ay) i + (3y − 2x) j (10.40)
→
− →
− →
−
i j k
−→→− ∂ ∂ ∂
rot F = ∂x ∂y ∂z
x − ay 3y − 2x 0
→
−
3. Si la force F est conservative, nous aurons deux conditions :
Son travail ne depend pas du chemin suivi, nous ecrivons
OBA OCA
W−
→
F
= W−
→
F
(10.47)
L’egalité des equations (9-43) et (9-46) donne :
18 − 4a = −4 (10.48)
D’où la constante a demandé : a=2 trouver la valeur de a.
Nous pouvons aussi deduire la valeur de la constante a à partir du rotationnel. En
effet si la force est conservative alors
−→→− →
−
rot F = 0 (10.49)
Nous obtiendrons :
−2 + a = 0 (10.50)
Et enfin a=2
Bibliographie