Guide KPMG Ifrs
Guide KPMG Ifrs
du référentiel
IFRS
Quelles différences
avec les normes
françaises ?
Juin 2015
kpmg.fr
Sommaire
Préambule4 4.4 Avantages du personnel 86
Structure de la publication 5 4.5 Paiement fondé sur des actions 90
Le mode d’emploi sur un exemple 6 4.6 Coûts d’emprunt 94
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Si une divergence concerne uniquement les comptes consolidés, il est
précisé « dans les comptes consolidés,… » avant la présentation de la
divergence.
Si rien n’est précisé, cela signifie que la divergence présentée existe
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entre les comptes établis en règles françaises (qu’ils soient sociaux
ou consolidés) et les IFRS, sachant que certaines sections (par exemple
2.6 Regroupements d’entreprises) ne sont pertinentes que pour
les comptes consolidés.
Évaluation ultérieure
• Les dépenses ultérieures sont immobilisées lorsqu’il est probable
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qu’elles génèreront des avantages économiques futurs. 7
• Les variations ultérieures d’obligations au titre du démantèlement ou
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1.1 Introduction
Textes applicables : constitution de la Fondation IFRS,
guide des procédures de l’IASB et du Comité d’Interprétation, préface
des normes IFRS, IAS 1
1
Les normes internationales d’information financière
• L’acronyme « IFRS » désigne le référentiel comptable pour la présentation
de l’information financière appliqué principalement par les entités cotées
dans plus de 120 pays.
• Les normes et interprétations sont développées et mises à jour par l’IASB
et le comité d’interprétation des IFRS – IFRS Interpretation Committee
(IFRS IC).
• Les IFRS sont conçues pour les entités à but lucratif.
La conformité aux IFRS
• Toute entité déclarant respecter les IFRS doit se conformer à toutes
les normes et interprétations, y compris concernant les informations
CONTEXTE
à fournir en annexe, et doit effectuer une déclaration de conformité aux
IFRS de manière explicite et sans réserve par écrit.
• L’objectif principal des IFRS est de permettre aux états financiers
de fournir une présentation fidèle (ou une image fidèle).
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• Un jeu complet d’états financiers comprend :
–– un état de la situation financière (bilan),
–– un état du résultat net et des autres éléments du résultat global
(en un ou deux états),
–– un état de variation des capitaux propres,
–– un tableau des flux de trésorerie,
–– les notes annexes, comprenant les méthodes comptables,
–– des informations comparatives,
–– un état de la situation financière à l’ouverture de la période
comparative (« troisième bilan ») dans certains cas.
GÉNÉRALITÉS
Principales divergences en règles françaises
• Un jeu complet d’états financiers comprend :
–– un bilan,
–– un compte de résultat,
–– les notes annexes, comprenant l’état de variation des capitaux
propres et le tableau des flux de trésorerie (ces deux états étant
optionnels dans les comptes sociaux),
–– des informations comparatives.
• La notion de « résultat global » et d’ « autres éléments du résultat
global » n’existe pas.
• Un « troisième bilan » n’est jamais requis.
• De manière générale, les informations en annexe sont moins
développées. De plus, il existe pour les comptes sociaux des
modèles simplifiés pour les petites entreprises et certaines
informations ne sont pas requises sous certains seuils.
[CRC 99-02- section IV]
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Date de clôture
Principales divergences en règles françaises
• La date de clôture doit être identique d’un exercice à l’autre, sauf dans
le cadre de circonstances exceptionnelles. • L’obligation d’établir des comptes consolidés existe dès qu’une
société contrôle de manière exclusive ou conjointe une ou plusieurs
Informations comparatives autres entreprises ou exerce une influence notable sur celles-ci.
• Des informations comparatives sont nécessaires au titre de l’exercice Il existe cependant un certain nombre d’exemptions. Si l’obligation
précédent seulement. Des informations comparatives supplémentaires existe, les comptes consolidés sont établis soit en application des
peuvent être présentées si elles sont conformes aux IFRS. IFRS, soit en application des règles françaises. [Code de Commerce
Type d’états financiers L233-16, 17 et 17-1, CRC 99-02 §1000]
• Les IFRS exposent les textes applicables aux états financiers consolidés, • Les comptes consolidés établis en règles françaises font l’objet d’un
individuels et sociaux (le cas échéant, quand la législation locale le règlement spécifique du Comité de la Règlementation Comptable,
permet, ce qui n’est pas le cas en France). le règlement CRC 99-02. Ces états financiers découlent des états
financiers sociaux. Cependant, la loi et le règlement relatif aux
comptes consolidés prévoient des options supplémentaires, excluent
Principale divergence en règles françaises des options uniquement disponibles dans les comptes sociaux,
encouragent l’utilisation de méthodes préférentielles et exigent
• La notion d’états financiers « individuels » n’existe pas. l’élimination de l’incidence sur les comptes consolidés des écritures
passées aux seules fins de l’application de la législation fiscale.
États financiers consolidés
• Une entité détenant une ou plusieurs filiales présente des états financiers États financiers individuels
consolidés, sauf si elle se qualifie en tant qu’entité d’investissement • Une entité ne détenant pas de filiale mais ayant des participations dans
(voir 5.6) ou sauf exemptions particulières. des entreprises associées ou coentreprises prépare des états financiers
individuels si ces participations sont comptabilisées selon la méthode de
la mise en équivalence, sauf en cas d’exemptions particulières.
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• Les flux de trésorerie relatifs aux intérêts et aux impôts et taxes sont 2.4 Évaluation de la juste valeur
présentés sur des lignes distinctes.
Texte applicable : IFRS 13
• Les flux de trésorerie relatifs aux prises (pertes) de contrôle de filiales
sont présentés séparément et classés parmi les flux d’investissement.
Les flux de trésorerie relatifs aux variations d’intérêt sans perte de Champ d’application
contrôle dans des filiales sont classés parmi les flux de financement.
• La norme IFRS 13 s’applique lorsqu’une IFRS impose ou permet des
évaluations à la juste valeur (ou des évaluations fondées sur la juste
valeur) ou la communication d’informations à leur sujet.
Principales divergences en règles françaises
• De façon générale, les éléments en rapprochement sont moins
nombreux, les écritures sans impact sur la trésorerie étant moins Principale divergence en règles françaises
nombreuses en règles françaises.
• Les états financiers sont généralement préparés sur la base du coût
• Les dividendes versés sont obligatoirement classés dans les activités historique, avec un recours bien moins fréquent à des évaluations en
de financement. juste valeur ou valeur actuelle.
• En principe, les impôts sont rattachés aux activités d’exploitation,
mais il est recommandé de les rattacher aux activités
d’investissement lorsqu’ils sont relatifs à des plus-values de cession Les principes de la juste valeur
significatives. • La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé
• Les flux de trésorerie relatifs aux intérêts et aux impôts sur le résultat pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des
ne sont pas obligatoirement présentés sur des lignes distinctes. intervenants du marché à la date d’évaluation, c’est-à-dire une valeur de
• Les incidences des variations de périmètre (avec ou sans sortie.
changement de contrôle) sont présentées parmi les activités • Les intervenants du marché sont indépendants les uns des autres, sont
d’investissement sur une ligne distincte. bien informés, possèdent une compréhension raisonnable de l’actif ou
[Avis 30 de l’OEC] du passif, et veulent et peuvent effectuer une transaction.
• L’évaluation de la juste valeur suppose que la transaction a lieu sur le
marché principal (soit le marché sur lequel on observe le volume et le
Méthode directe/indirecte niveau d’activité les plus élevés) pour l’actif ou le passif ou, à défaut,
• Les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles peuvent être le marché le plus avantageux.
présentés selon la méthode directe ou la méthode indirecte.
Flux de trésorerie en monnaie étrangère
Principales divergences en règles françaises
• Les flux de trésorerie en monnaie étrangère sont convertis selon le taux
• Dans les comptes sociaux, la notion de juste valeur n’est pas utilisée,
de change en vigueur à la date des flux de trésorerie (ou sur la base de
hormis dans le cadre des tests de dépréciation des actifs (voir 3.10).
moyennes si approprié).
• Dans les comptes consolidés, le règlement CRC 99-02 ne mentionne
Compensation pas non plus explicitement la juste valeur, sauf dans le cadre des
• De manière générale, tous les flux de trésorerie liés aux activités de regroupements d’entreprises (voir 2.6).
financement et d’investissement sont présentés pour leur montant
brut. Les flux de trésorerie ne sont compensés que dans le cadre de
circonstances particulières.
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Approches et techniques d’évaluation • La juste valeur d’un passif reflète le risque de non-exécution, qui est
• Il existe trois approches d’évaluation et plusieurs techniques sont présumé être le même avant et après le transfert du passif.
possibles pour chaque approche : • Certains groupes d’actifs et de passifs financiers exposés à des risques
–– l’approche par le marché (par exemple un cours coté sur un marché actif), de marché ou de crédit se compensant peuvent être évalués sur la base
–– l’approche par le résultat (par exemple les flux de trésorerie actualisés), de l’exposition nette au risque.
–– l’approche par les coûts (par exemple le coût de remplacement). • En ce qui concerne l’évaluation de la juste valeur des actifs ou passifs
ayant un cours acheteur et un cours vendeur, l’entité utilise le prix
Données d’entrée utilisées dans les techniques d’évaluation compris au sein de l’écart acheteur-vendeur qui reflète le mieux la juste
• Une hiérarchie de la juste valeur est établie, en fonction des données valeur dans les circonstances. L’utilisation d’un cours acheteur pour les
d’entrée des techniques d’évaluation utilisées pour déterminer la juste actifs et d’un cours vendeur pour les passifs est permise.
valeur. • La norme fournit des précisions sur l’évaluation de la juste valeur
• Une prime ou une décote (par exemple une prime de contrôle) lorsque le volume ou le niveau d’activité a subi une baisse, et lorsque
peuvent représenter une donnée d’entrée appropriée à une technique les transactions ne sont pas conclues à des conditions normales.
d’évaluation, mais uniquement si elle concorde avec l’unité de Informations à fournir
comptabilisation.
• Un cadre complet d’informations à fournir est prévu, afin d’aider les
Hiérarchie de la juste valeur utilisateurs des états financiers à évaluer les techniques d’évaluation
• Les données d’entrée sont réparties selon trois niveaux (niveau 1, 2 et 3), et les données d’entrée utilisées pour évaluer la juste valeur, ainsi que
le plus haut niveau correspondant aux cours non ajustés sur des marchés l’effet sur le résultat net ou les autres éléments du résultat global des
actifs pour des actifs ou des passifs identiques et le plus bas niveau évaluations récurrentes de la juste valeur, basées sur des données
correspondant aux données d’entrée non observables. d’entrée non observables clés.
• Des techniques d’évaluation appropriées doivent être utilisées, en
maximisant l’utilisation des données d’entrée observables pertinentes
et en minimisant le recours à des données d’entrée non observables.
Évaluation de la juste valeur
• D’une manière générale, la juste valeur équivaut au prix de transaction
au moment de la comptabilisation initiale.
• Les actifs non financiers sont évalués sur la base de leur utilisation
optimale, c’est-à-dire l’utilisation qui maximiserait la valeur de l’actif
(ou du groupe d’actifs) pour un intervenant du marché.
• Lorsqu’il n’y a pas de cours de marché pour le transfert d’un passif ou
d’un instrument de capitaux propres de l’entité elle-même, l’instrument
est évalué du point de vue d’un intervenant du marché qui détient l’actif
correspondant. À défaut, l’entité doit évaluer la juste valeur du passif
ou de l’instrument de capitaux propres au moyen d’une technique
d’évaluation, en se plaçant du point de vue d’un intervenant du marché
ayant contracté le passif ou ayant émis l’instrument de capitaux propres.
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Étape 2 : Le pouvoir détenu sur les activités pertinentes Étape 3 : Exposition aux rendements variables
• Lorsqu’il évalue s’il a le pouvoir sur les activités pertinentes de l’entité, • La définition des rendements est large et comprend non seulement les
l’investisseur tient seulement compte des droits substantiels relatifs à rendements directs, tels que les dividendes, les intérêts et les variations
l’entité. de juste valeur de la participation, mais également les rendements
• Si les droits de vote sont pertinents pour l’évaluation de son pouvoir, indirects, tels que les économies d’échelle, les économies de coût et
l’investisseur prend en compte les droits de vote potentiels substantiels, toute autre synergie.
les droits résultant d’autres accords contractuels et les facteurs indicatifs
d’un pouvoir de fait (par exemple, l’investisseur détient une participation
majoritaire et les autres détenteurs de droits de vote sont suffisamment Principale divergence en règles françaises
dispersés). • La notion d’exposition aux rendements variables n’existe pas.
• Si les droits de vote ne sont pas pertinents pour l’évaluation du pouvoir,
l’investisseur prend en compte les éléments probants justifiant sa
capacité pratique à diriger unilatéralement les activités pertinentes Étape 4 : Lien entre pouvoir et rendements
(facteur le plus important), les éléments indiquant qu’il a une relation • Lorsque l’investisseur (le décideur) est mandataire, il n’y a pas de lien
privilégiée avec l’entité, et l’importance de son exposition à la variabilité entre pouvoir et rendements, et son pouvoir décisionnel délégué est
des rendements. Une entité dans laquelle les droits de vote ne sont pas considéré être détenu par le mandant.
pertinents est généralement qualifiée d’entité structurée. • Pour déterminer s’il agit pour son propre compte, le décideur analyse :
–– les droits substantiels de révocation et autres droits détenus par une
ou plusieurs parties,
Principales divergences en règles françaises –– si sa rémunération est conclue à des conditions de concurrence
• Seuls les droits de vote effectifs sont pris en compte pour normales,
l’appréciation du pouvoir (les droits de vote potentiels sont –– ses autres intérêts économiques,
généralement exclus). [CRC 99-02 §10051] –– ses relations dans leur ensemble avec les autres parties.
• La notion de contrôle de fait est différente. Le contrôle de fait est • Un investisseur prend en compte les droits des parties agissant pour
démontré lorsque la société mère a désigné la majorité des membres son compte lorsqu’il évalue son contrôle sur l’entité.
des organes de direction pendant deux exercices successifs,
ou présumé si pendant deux exercices successifs :
–– elle détient une fraction supérieure à 40 % des droits de vote, Principale divergence en règles françaises
–– aucun tiers ne détient, directement ou indirectement, une fraction • Il n’existe pas de dispositions équivalentes.
supérieure. [CRC 99-02 §1002]
• La notion d’entités pour lesquelles les droits de vote ne sont pas
pertinents (ou entités structurées) n’existe pas. Il existe cependant Méthodes comptables
des dispositions particulières pour l’appréciation du contrôle des • Des méthodes comptables uniformes doivent être appliquées au sein
entités ad hoc, et en particulier des entités ad hoc issues des du groupe.
opérations de cession de créances et des OPCVM. Ces dispositions
diffèrent des IFRS.
[CRC 99-02 §10052, avis CU CNC 2004-D (entités ad hoc issues d’opérations
de cession de créances), communiqué du CNC de février 2005 (OPCVM)]
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Principale divergence en règles françaises Détermination des éléments faisant partie d’un regroupement
• La notion de « regroupement d’entreprises » n’est pas définie. d’entreprises
• Tout élément ne faisant pas partie de la transaction du regroupement
d’entreprises est comptabilisé en dehors de la « comptabilité
Identification de l’acquéreur d’acquisition ».
• L’acquéreur d’un regroupement d’entreprises correspond à l’entité qui
obtient le contrôle de la ou des entreprises.
Principale divergence en règles françaises
Détermination de la date d’acquisition
• Il n’existe pas de dispositions équivalentes.
• La date d’acquisition est la date à laquelle l’acquéreur obtient le contrôle
de l’entreprise acquise, soit généralement la date de transfert des titres.
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Conversion des états financiers des activités à l’étranger Activités à l’étranger dont la monnaie fonctionnelle est celle
(de la monnaie fonctionnelle à la monnaie de présentation) d’une économie hyperinflationniste
• Les états financiers des activités à l’étranger sont convertis comme • Si la monnaie fonctionnelle d’une activité à l’étranger est la monnaie
suit de leur monnaie fonctionnelle à la monnaie de présentation : d’une économie hyperinflationniste, les états financiers sont ajustés
–– les actifs et passifs sont convertis au cours de clôture, pour tenir compte du pouvoir d’achat à la date de clôture (voir 2.10) avant
–– les produits et charges sont convertis au cours en vigueur à la date d’être convertis dans une monnaie de présentation sur la base du cours
des transactions ou au cours moyen si cela est approprié, et de clôture.
–– les composantes des capitaux propres sont converties aux cours • Si la monnaie de présentation n’est pas celle d’une économie
de change à la date des transactions. hyperinflationniste, les montants comparatifs ne sont pas retraités.
• Le goodwill et les ajustements de juste valeur constatés lors d’un
regroupement d’entreprises qui sont relatifs à une activité à l’étranger
Principale divergence en règles françaises
sont considérés comme des actifs de l’activité à l’étranger et se trouvent
donc exprimés dans sa monnaie fonctionnelle. • Dans une économie hyperinflationniste, la monnaie locale ne peut
• Les écarts de conversion liés à la conversion des états financiers des pas être la monnaie fonctionnelle. L’entité doit faire un choix entre :
activités à l’étranger sont comptabilisés dans les autres éléments du –– conversion au cours historique dans la devise fonctionnelle
résultat global et accumulés dans une composante séparée des capitaux (généralement la devise communément employée) puis
propres. Les montants attribuables aux participations ne donnant pas conversion selon la méthode du cours de clôture en monnaie de
le contrôle sont comptabilisés en tant que tels. présentation.
–– correction préalable des effets de l’inflation puis conversion selon
la méthode du cours de clôture en monnaie de présentation.
Principales divergences en règles françaises [CRC 99-02 §320]
• Si la monnaie locale est différente de la monnaie fonctionnelle, alors
la conversion de la monnaie locale à la monnaie fonctionnelle est
réalisée selon la méthode du « cours historique ». La conversion de Vente ou liquidation d’une activité à l’étranger
la monnaie fonctionnelle à la monnaie de présentation est ensuite • Si une entité cède entièrement sa participation dans une activité à
réalisée comme en IFRS, en méthode dite du « cours de clôture ». l’étranger ou si, à la suite d’une cession partielle, elle perd le contrôle
[CRC 99-02 §320] d’une filiale à l’étranger, ou ne conserve ni le contrôle conjoint ni
• Le traitement des écarts d’acquisition et écarts d’évaluation relatifs l’influence notable sur un partenariat ou une entreprise associée, les
à des entreprises étrangères n’est pas précisé. Il existe en pratique écarts de conversion accumulés comptabilisés dans les autres éléments
trois approches possibles : du résultat global sont reclassés en résultat net.
–– les écarts d’acquisition et les écarts d’évaluation sont considérés • La cession partielle d’une filiale à l’étranger sans perte de contrôle
comme des actifs de l’entreprise étrangère acquise, entraîne le reclassement proportionnel des écarts de conversion
–– les écarts d’acquisition et les écarts d’évaluation sont considérés accumulés dans les autres éléments du résultat global en participations
comme des actifs de l’entreprise acquéreuse, ou ne donnant pas le contrôle.
–– les écarts d’acquisition sont considérés des actifs de l’entreprise • La cession partielle d’un partenariat ou d’une entreprise associée avec
acquéreuse et les écarts d’évaluation sont considérés des actifs maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable entraîne un
de l’entreprise étrangère acquise. reclassement proportionnel des écarts de conversion accumulés en
autres éléments du résultat global en résultat net.
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Indicateurs d’hyperinflation
• L’hyperinflation est révélée par certaines caractéristiques de
l’environnement économique d’un pays. Déterminer s’il y a hyperinflation
est affaire de jugement.
Le retraitement des états financiers en hyperinflation
• Étape 1 : Retraiter l’état de la situation financière à l’ouverture de la
période en appliquant à tous les éléments le changement de l’indice des
prix au cours de la période actuelle.
• Étape 2 : Retraiter l’état de la situation financière à la clôture de la
période en ajustant les éléments non monétaires au pouvoir d’achat
actuel.
• Étape 3 : Retraiter le compte de résultat et les autres éléments du
résultat global.
• Étape 4 : Calculer le gain ou la perte sur la position monétaire nette.
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3.1 Généralités
Texte applicable : IAS 1
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• Les IFRS imposent la présentation de certains éléments dans l’état de
la situation financière, mais sans format particulier.
• D’une manière générale, l’état de la situation financière d’une entité
présente les actifs et passifs en distinguant les éléments courants des
éléments non courants. Toutefois, une entité peut présenter ses actifs et
passifs par ordre de liquidité si cela permet une information fiable et plus
pertinente.
ÉTAT DE LA SITUATION fourni avec des rubriques minimales qui induisent une présentation
proche de celle du PCG. [PCG, CRC 99-02 §40]
• Il n’y a pas de distinction courant / non-courant au bilan. Le
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• Un passif payable sur demande, en raison d’un manquement à certaines 3.2 Immobilisations corporelles
dispositions, est classé comme courant même si le prêteur a accepté,
Textes applicables : IFRS 13, IAS 16, IFRIC 1, IFRIC 18
entre la date de clôture et la date de publication des états financiers, de A venir : IFRS 15, amendements à IAS 16
ne pas exiger son paiement.
• Les actifs et passifs faisant partie du besoin en fond de roulement
utilisé dans le cadre du cycle d’exploitation normal sont classés comme Comptabilisation initiale
courants même si leur règlement est censé intervenir plus de 12 mois • Les immobilisations corporelles sont initialement comptabilisées au coût,
après la date de clôture. lorsqu’on en acquiert le contrôle.
Compensation • Le coût comprend les frais d’acquisition tels que les droits de mutation,
• Les actifs financiers et passifs financiers sont compensés si certaines honoraires, commissions et frais d’actes. Il comprend également toutes
conditions sont remplies. De manière similaire, les soldes d’impôts sur le les dépenses directement attribuables au transfert de l’actif jusqu’à son
résultat sont compensés dans certaines conditions. Les autres actifs non lieu d’exploitation et à sa mise en état pour permettre son exploitation de
financiers et passifs non financiers ne peuvent pas être compensés. la manière prévue.
• Le coût comprend l’estimation du coût relatif au démantèlement et à
l’enlèvement ainsi qu’à la remise en état du site.
Principale divergence en règles françaises • Le coût comprend le cas échéant les coûts d’emprunt (voir 4.6).
• La compensation des actifs et les passifs financiers est interdite sauf • Si le règlement est différé au-delà des termes habituels de crédit, le coût
lorsqu’elle est prévue par des dispositions spécifiques, qui peuvent de l’immobilisation correspond au prix comptant équivalent. L’effet de
différer des IFRS. [Code de Commerce L 123-19 et PCG art. 112-2] désactualisation est comptabilisé en résultat net sauf s’il correspond à un
coût d’emprunt.
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3.3 Immobilisations incorporelles et goodwill • Les dépenses relatives à du goodwill généré en interne, aux listes de
clients, à une phase de démarrage, à la formation, aux activités de
Textes applicables : IFRS 3, IFRS 13, IAS 38, IFRIC 12, SIC-32
A venir : IFRS 15, amendements à IAS 38
publicité et de promotion, à une relocalisation ou à une réorganisation
sont comptabilisées en charges. Les frais d’établissement sont
également comptabilisés en charges.
Définitions
• Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire identifiable
Principales divergences en règles françaises
sans substance physique.
• Une immobilisation incorporelle est identifiable si elle est séparable ou • Dans les comptes sociaux, les frais d’acquisition des immobilisations
résulte de droits contractuels ou légaux. peuvent être soit inclus dans le coût d’acquisition, soit comptabilisés
en charges. [PCG art. 213-8]
• Les parts de marché ne répondent pas à la définition d’actif incorporel et
ne sont pas reconnues séparément du goodwill. • Les dépenses internes de développement, si elles répondent à
certains critères, peuvent être soit activées (ce qui constitue la
méthode préférentielle), soit comptabilisées en charges de la période
Principales divergences en règles françaises au cours de laquelle elles sont encourues.
[Code de Commerce R 123-186 et PCG art. 212-3.2]
• Les parts de marché peuvent être reconnues en immobilisations • Les frais d’établissement peuvent être comptabilisés soit en charges
incorporelles séparément de l’écart d’acquisition dans les comptes (ce qui constitue la méthode préférentielle), soit en immobilisations.
consolidés. [Avis CU CNC n°2006-E de décembre 2006] [Code de Commerce R 123-186 et PCG art. 212-9]
• Les fonds commerciaux constituent par exception des
immobilisations incorporelles dans les comptes sociaux.
[PCG art. 942-20] Durée d’utilité indéterminée
• Le goodwill et les autres immobilisations incorporelles à durée d’utilité
indéterminée ne sont pas amortis, mais sujets à un test de dépréciation
Comptabilisation et évaluation initiales
au moins une fois par an.
• D’une manière générale, les immobilisations incorporelles sont
initialement évaluées au coût. Le coût comprend les frais d’acquisition
tels que les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes.
Principales divergences en règles françaises
• L’évaluation initiale d’une immobilisation incorporelle dépend de son
origine : acquise de manière isolée ou dans le cadre d’un regroupement • L’écart d’acquisition est obligatoirement amorti sur une durée
d’entreprises, ou générée en interne. qui reflète les hypothèses retenues et les objectifs fixés et
documentés lors de l’acquisition (voir aussi 2.6 et 3.10). Il ne donne
• Le goodwill n’est comptabilisé que dans le cadre d’un regroupement
pas lieu à un test de dépréciation annuel systématique.
d’entreprises et évalué en tant que valeur résiduelle. [CRC 99-02 §21130]
• Les dépenses internes de développement sont immobilisées si • Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée
certaines conditions sont remplies. Ces conditions d’immobilisation sont ne sont pas soumises à un test de dépréciation annuel mais
appliquées à toutes les immobilisations incorporelles développées en uniquement en cas d’indice de perte de valeur. [PCG art. 214-16]
interne.
• Les dépenses internes de recherche sont comptabilisées en charges
lorsqu’elles sont engagées.
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Principales divergences en règles françaises • Si l’entreprise mise en équivalence subit des pertes, la part négative
• Seules les entreprises sous influence notable sont consolidées par des capitaux propres est portée en provision si l’entreprise détentrice
mise en équivalence. Les entreprises sous contrôle conjoint sont a l’obligation ou l’intention de ne pas se désengager financièrement
consolidées par intégration proportionnelle. [CRC 99-02 §110] de sa participation. [CRC 99-02 §292]
• Il existe une exemption de consolidation des entreprises sous
influence notable si et seulement si elles ont été acquises Changements de statut des entreprises mises en équivalence
uniquement en vue d’être cédées. [CRC 99-02 §101]
• Lors de la perte d’influence notable ou de contrôle conjoint résultant en
un arrêt de la méthode de la mise en équivalence, toute participation
Application de la méthode de mise en équivalence conservée est réévaluée à la juste valeur et l’impact de cette réévaluation
• En appliquant la méthode de la mise en équivalence, les méthodes est pris en compte dans le calcul des profits et pertes liés à la transaction
comptables de l’entreprise associée ou de la coentreprise doivent être comptabilisés en résultat net. Les montants comptabilisés dans les
conformes à celles de l’investisseur. autres éléments du résultat global sont reclassés en résultat net ou
transférés en capitaux propres, conformément aux autres normes
• Le goodwill généré par l’acquisition d’une participation dans une
applicables.
entreprise associée ou coentreprise est inclus dans la valeur comptable
de la participation. Si un goodwill négatif résulte de l’acquisition, celui-ci • Les IFRS ne précisent pas le traitement à appliquer lorsqu’il y a
est comptabilisé en résultat net sur l’exercice d’acquisition. augmentation d’intérêt dans une entreprise associée ou coentreprise
demeurant mise en équivalence. A notre avis, un goodwill est calculé sur
• Si l’entreprise mise en équivalence subit des pertes, la valeur comptable
l’écart entre le coût d’acquisition et la quote-part complémentaire acquise
des participations de l’investisseur est au maximum ramenée à
dans les actifs nets identifiables, sans réévaluation de la quote-part
zéro. Toute perte supplémentaire n’est comptabilisée au passif de
antérieurement détenue.
l’investisseur que dans la limite de son obligation à financer les pertes
ou de ses paiements effectués pour le compte de l’entreprise mise en • Voir 2.6 lorsqu’il y a prise de contrôle d’une entreprise précédemment
équivalence. mise en équivalence (prise de contrôle par étape).
• Les profits et pertes latents relatifs aux transactions avec les entreprises
mises en équivalence sont éliminés à concurrence de la quote-part
Principales divergences en règles françaises
d’intérêt de l’investisseur dans l’entreprise mise en équivalence.
• Lors d’une augmentation du pourcentage d’intérêt dans
une entreprise qui reste mise en équivalence, la quote-part
Principales divergences en règles françaises antérieurement détenue est réévaluée. [CRC 99-02 §294]
• Des différences peuvent apparaître dans le traitement de transactions • Lors d’une cession partielle avec perte d’influence notable, la
particulières comptabilisées par l’entreprise mise en équivalence (par quote-part conservée n’est pas réévaluée. [CRC 99-02 §23112]
exemple les transactions portant sur les capitaux propres).
• L’écart d’acquisition généré par l’acquisition d’une participation dans
une entreprise mise en équivalence est présenté distinctement
comme les écarts d’acquisition relatifs aux filiales consolidées par
intégration globale. S’il est négatif, il est rapporté au résultat sur une
durée qui reflète les hypothèses retenues et objectifs fixés lors de
l’acquisition. [CRC 99-02 §291 et 2113]
58 59
3
60 61
3
62 63
3
Champ d’application
Champ d’application • IAS 36 couvre la dépréciation d’une variété d’actifs non financiers, dont :
• Les animaux ou plantes vivantes entrent dans le champ d’application de –– les immobilisations corporelles,
la norme, s’ils sont sujets à un processus de gestion de transformation –– les immobilisations incorporelles et le goodwill, et
biologique.
–– les participations dans des filiales, entreprises associées
Évaluation et coentreprises.
• Les actifs biologiques sont évalués à la juste valeur diminuée des coûts Identification du niveau auquel les actifs sont soumis à des tests
de la vente, sauf s’il est impossible d’évaluer la juste valeur de manière de dépréciation
fiable, auquel cas ils sont évalués au coût.
• Dans la mesure du possible, un test de dépréciation est réalisé au niveau
• Les profits et pertes liés aux variations de juste valeur diminuée des de chaque actif individuel. Autrement, les actifs font l’objet de tests
coûts de la vente sont comptabilisés en résultat net. de dépréciation au sein d’unités génératrices de trésorerie (UGT). Le
Produit agricole goodwill est toujours soumis à un test de dépréciation au niveau d’une
• Le produit agricole récolté à partir des actifs biologiques est évalué à UGT ou d’un groupe d’UGT.
sa juste valeur diminuée des coûts de la vente au moment de la récolte. • Une UGT est le plus petit groupe d’actifs qui génère des entrées de
La norme concernant les stocks s’applique en général après la récolte trésorerie résultant de leur utilisation continue, largement indépendantes
(voir 3.8). des entrées de trésorerie générées par d’autres actifs ou groupes
d’actifs.
• Le goodwill est affecté aux UGT ou groupes d’UGT susceptibles de
Principale divergence en règles françaises bénéficier des synergies du regroupement d’entreprises ayant généré
• Les animaux ou plantes vivantes sont généralement classés soit le goodwill en question. Cette affectation se base sur le niveau auquel
en immobilisations soit en stocks en fonction de leur destination. le goodwill fait l’objet d’un suivi pour les besoins de gestion interne,
[PCG agricole et avis CNC n°2002-15 portant sur les règles comptables avec pour limite la taille des secteurs opérationnels de l’entité avant
applicables aux sociétés d’épargne forestière] regroupement (voir 5.2).
64 65
3
66 67
3
3.12 Provisions, actifs et passifs éventuels • Les passifs éventuels ne sont comptabilisés que s’ils correspondent à
des obligations actuelles dans le cadre d’un regroupement d’entreprises
Textes applicables : IAS 37, IFRIC 1, IFRIC 5, IFRIC 6, IFRIC 21
A venir : IFRS 15 (il existe une incertitude sur la sortie de ressources mais pas sur
l’existence d’une obligation). Autrement, des informations sur les passifs
éventuels sont fournies dans les notes aux états financiers, sauf si la
Définitions probabilité d’une sortie de ressources est faible.
• Une provision est un passif (c’est à dire une obligation actuelle résultant • Les actifs éventuels ne sont pas comptabilisés dans l’état de la situation
d’un événement passé qui devrait se traduire pour l’entité par une sortie financière. Si une entrée d’avantages économiques est probable, des
de ressources) dont l’échéance ou le montant est incertain. informations sont fournies dans les notes aux états financiers.
• Un passif éventuel est une obligation actuelle dont la probabilité de sortie
de ressources ou le montant des sorties de ressources est incertain, ou
Principales divergences en règles françaises
une obligation potentielle dont l’existence est incertaine.
• Un actif éventuel est un actif potentiel dont l’existence est incertaine. • En pratique, la comptabilisation des taxes diverses, droits et autres
prélèvements (par exemple C3S, taxe foncière…) varie. Elle est en
Comptabilisation général étalée soit sur l’exercice d’exigibilité de la taxe soit sur celui
• Une provision est comptabilisée dans le cas d’une obligation juridique de réalisation de la base taxée.
ou implicite si une sortie de ressources est probable et si le montant • Les dépenses de gros entretien et de grandes visites peuvent être
de l’obligation peut être estimé de manière fiable. Dans ce contexte, comptabilisées soit sous forme de composants soit sous forme de
le terme « probable » signifie plus probable qu’improbable. provisions pour gros entretien et grandes visites (voir aussi 3.2).
• Une obligation implicite survient lorsque les actions d’une entité créent [PCG art. 214-9]
chez les tiers une attente fondée qu’elle acceptera et en conséquence • Les passifs éventuels ne sont pas comptabilisés, même dans
de quoi elle s’acquittera de certaines responsabilités. le cadre d’un regroupement d’entreprises. [CRC 99-02 §21122]
• Une provision ne doit pas être comptabilisée au titre de pertes
opérationnelles futures.
Évaluation
• Une provision pour restructuration n’est comptabilisée que lorsque le
Groupe a préparé un plan formalisé et détaillé de restructuration et que • Une provision est évaluée à hauteur de la meilleure estimation de la
ses principales caractéristiques ont été communiquées aux personnes dépense à engager.
concernées. Les provisions pour indemnités de départ des salariés sont • Une provision est actualisée si l’effet de l’actualisation est significatif.
dans le champ d’application d’IAS 19 (voir 4.4).
• Une provision ne peut pas être comptabilisée au titre de la réparation
ou la maintenance de ses propres actifs ou d’une auto-assurance avant Principale divergence en règles françaises
qu’une obligation ne soit contractée. • L’actualisation des provisions pour charges est possible lorsque l’effet
• Une provision est comptabilisée au titre d’un contrat déficitaire. temps est significatif, mais n’est pas obligatoire.
[Bulletin CNCC n°125 de mars 2002]
• Les taxes diverses, droits et autres prélèvements qui entrent dans
le champ d’IAS 37 sont à comptabiliser au passif, généralement en
contrepartie d’une charge, à la date à laquelle le fait générateur fiscal Remboursements
est constitué.
• Un droit à remboursement est comptabilisé en tant qu’actif distinct
lorsque son recouvrement est quasiment certain, plafonné au montant
de la provision correspondante.
68 69
3
3.13 Impôts sur le résultat • Un actif d’impôt différé est comptabilisé dans la mesure où il est probable
qu’il soit réalisé.
Textes applicables : IAS 12, SIC-25
Impôt différé
• L’impôt différé est le montant d’impôt sur le résultat payable (recouvrable) Évaluation
lors de périodes futures résultant de transactions ou d’événements • L’impôt exigible et différé est évalué sur la base des taux d’impôt qui ont
passés. été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.
• Un impôt différé est comptabilisé au titre des effets fiscaux futurs • L’évaluation de l’impôt différé doit refléter la façon dont on s’attend
estimés des différences temporelles, des pertes fiscales non utilisées à règler le passif ou recouvrer l’actif correspondant. Il existe une
et reportées, et des crédits d’impôt non utilisés et reportés. présomption réfutable que la valeur comptable d’un immeuble de
• Un passif d’impôt différé n’est pas comptabilisé s’il résulte de placement évalué à la juste valeur sera recouvrée par voie de vente.
la comptabilisation initiale du goodwill. • L’impôt différé n’est pas actualisé.
• Un actif ou passif d’impôt différé n’est pas comptabilisé : Classement et présentation
–– s’il résulte de la comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif lors
• La charge (le produit) d’impôt total comptabilisé pour une période
d’une transaction autre qu’un regroupement d’entreprises, et
correspond à la somme de l’impôt exigible et de la variation des actifs
–– si au moment de la transaction, il n’affecte ni le bénéfice comptable, et passifs d’impôt différé sur la période, exception faite de l’impôt
ni le bénéfice imposable. comptabilisé hors résultat net (en autres éléments du résultat global
• Un impôt différé n’est pas comptabilisé au titre des différences ou directement en capitaux propres) ou résultant d’un regroupement
temporelles relatives aux participations dans des filiales, entreprises d’entreprises.
associées ou partenariats si certaines conditions sont remplies.
70 71
3
• L’impôt sur le résultat relatif aux éléments comptabilisés hors résultat net
est également comptabilisé hors résultat net.
• L’incidence des modifications des taux d’impôt et des règles fiscales sur
les actifs et passifs d’impôt différé existants affecte le résultat net sauf si
l’actif ou passif d’impôt différé a été initialement comptabilisé en autres
éléments du résultat global ou directement en capitaux propres.
• L’impôt différé est classé en actif ou passif non courant dans l’état de
la situation financière établi en distinguant éléments courants et non
courants, distinctement de l’impôt exigible.
• Une entité compense les actifs et passifs d’impôt exigible seulement
s’il existe un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs
et passifs d’impôt exigible, et si l’entité a l’intention soit de règler le
montant net soit de réaliser l’actif et de règler le passif simultanément.
• Une entité compense les actifs et passifs d’impôt différé seulement
s’il existe un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs
et passifs d’impôt exigible, et si les actifs et passifs d’impôt différé
concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité
fiscale sur la même entité fiscale ou sur des entités fiscales différentes
qui ont l’intention soit de règler le montant net soit de réaliser l’actif et
de règler le passif simultanément.
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4
4.1 Généralités
Texte applicable : IAS 1
4
global
• Les composantes du résultat net et les autres éléments du résultat
global, le tout formant le « résultat global », sont présentés :
–– soit en un seul état, mais en séparant le résultat net des autres
éléments du résultat global,
–– soit en deux états : tout d’abord, le compte de résultat présentant
les composantes du résultat net, suivi de l’état des autres éléments
du résultat global.
• Les IFRS imposent la présentation de certains éléments dans l’état du
résultat net et des autres éléments du résultat global, mais sans format
particulier.
ET DES AUTRES ÉLÉMENTS Classement des charges dans l’état du résultat net
DU RÉSULTAT GLOBAL
• Les charges peuvent être présentées selon leur nature (charges de
personnel, amortissements et dépréciations) ou selon leur fonction
(coût des ventes, coûts de distribution, coûts administratifs).
Résultat opérationnel
• La présentation d’éléments de produits ou charges considérés comme
« extraordinaires » est interdite, y compris dans les notes en annexe.
75
4
• À notre avis, le terme « exceptionnel » ou « inhabituel » doit être utilisé Mesures alternatives de performance
avec parcimonie et ne doit être appliqué qu’aux éléments justifiant une • La présentation de mesures alternatives du bénéfice (ex. EBITDA) dans
attention particulière. l’état du résultat net et des autres éléments du résultat global n’est
• La recommandation ANC 2013-03 du 7 novembre 2013 relative au format pas interdite. Toutefois, certaines autorités de règlementation peuvent
des comptes consolidés IFRS prévoit, pour la présentation du compte imposer davantage de restrictions.
de résultat, une distinction entre « résultat opérationnel courant » d’un
Autres éléments du résultat global
côté et « autres produits et charges opérationnels » de l’autre pour la
présentation des éléments inhabituels, anormaux et peu fréquents. • Les autres éléments du résultat global comprennent les éléments de
produits et de charges qui ne sont pas comptabilisés en résultat net.
• Les autres éléments du résultat global sont regroupés de manière à
Principales divergences en règles françaises distinguer les éléments susceptibles d’être reclassés ultérieurement
• Une distinction est requise entre le résultat courant (comprenant en résultat net et les éléments qui ne le seront pas.
le résultat d’exploitation et le résultat financier) et le résultat • Les reclassements des autres éléments du résultat global en résultat net
exceptionnel. [PCG art. 513-2] sont présentés soit dans l’état du résultat net et des autres éléments du
• Le contenu du résultat exceptionnel selon le PCG n’est pas limité résultat global, soit dans les notes en annexe.
aux éléments inhabituels, anormaux et peu fréquents.
[Plan de comptes du PCG]
Principale divergence en règles françaises
• La notion d’« autres éléments du résultat global » n’existe pas.
Quote-part de résultat des entreprises mises en équivalence
• La quote-part dans le résultat des entreprises mises en équivalence est
présentée sur une ligne distincte.
• Selon la recommandation ANC 2013-01, la quote-part dans le résultat mis
en équivalence des entreprises dont l’activité est de nature opérationnelle
et dans le prolongement de l’activité du groupe peut être présentée au
sein du résultat opérationnel, isolée entre deux sous-totaux.
Compensation
• Les éléments de produits et de charges ne sont pas compensés, sauf si
d’autres normes IFRS l’imposent ou le permettent, ou si les montants
concernent des transactions ou événements similaires non significatifs.
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4
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4
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4
–– la promesse faite par l’entité de transférer le bien ou le service au –– la prestation de l’entité crée un actif sans utilisation alternative
client est identifiable séparément des autres promesses contenues possible par l’entité et celle-ci a un droit exécutoire à un paiement au
dans le contrat. titre de la prestation achevée à date.
• Une série de biens ou services distincts essentiellement similaires • Si aucun des trois critères permettant une comptabilisation du revenu
et ayant les mêmes modalités de transfert au client – par exemple un en continu n’est rempli, alors l’entité comptabilise le revenu à la date à
contrat de fourniture d’une quantité déterminée d’énergie – constitue une laquelle elle transfère le contrôle du bien ou service au client.
seule obligation de prestation. Coûts du contrat
Etape 3 : Détermination du prix de la transaction • La nouvelle norme prévoit des dispositions concernant la comptabilisation
• Le prix de la transaction est le montant de la contrepartie que l’entité des coûts incrémentaux d’obtention et des coûts d’exécution d’un
s’attend à recevoir en échange du transfert de biens ou services au client. contrat.
• Pour déterminer ce montant, une entité doit prendre en compte les parts Présentation
de prix variables (et leur limitation), les contreparties non monétaires
• Un actif ou passif de contrat, respectivement, est comptabilisé lorsque
évaluées à la juste valeur, les montants payables au client ainsi que
l’entité performe en transférant des biens ou des services; ou lorsque le
l’existence d’une composante financement significative.
client performe en payant une contrepartie à l’entité.
• Une exception existe pour les commissions basées sur les ventes ou
dépendant du niveau d’utilisation – par exemple les royalties – dans les Informations à fournir
contrats de licences de propriété intellectuelle. Le revenu découlant de • La nouvelle norme requiert des informations qualitatives et quantitatives
ces royalties sera comptabilisé au plus tard lors de la vente ou de l’usage. ayant pour objectif d’aider les utilisateurs des états financiers à
Etape 4 : Allocation du prix de la transaction aux obligations comprendre la nature, le montant, la date de comptabilisation et le niveau
de prestation d’incertitude liés au revenu et flux de trésorerie générés par les contrats
avec les clients.
• Les entités allouent le prix de la transaction aux obligations de prestation
proportionnellement à leur prix de vente individuel, sauf exceptions Transition
limitées. • Une entité peut appliquer la nouvelle norme en utilisant une des deux
• Lorsque certains critères restrictifs sont remplis, une remise ou une part méthodes suivantes :
de prix variable sont allouées à une ou plusieurs obligations de prestation –– appliquer la nouvelle norme de façon totalement rétrospective (des
(mais pas à toutes). mesures de simplification peuvent être utilisées) et enregistrer les
Etape 5 : Comptabilisation du revenu lorsque chaque obligation effets de l’application de la norme au début de la première période
de prestation est satisfaite comparative présentée,
–– appliquer la nouvelle norme à compter de la date d’application en
• Exception faite des contrats de licence de propriété intellectuelle (voir
ajustant les capitaux propres d’ouverture à cette date (méthode dite
supra en étape 3), l’entité comptabilise le revenu de manière continue en
de « rattrapage cumulatif »). Dans ce cas, à la date d’application, elle
utilisant la méthode qui reflète le degré d’avancement de la prestation si
comptabilise un ajustement uniquement pour les contrats en cours.
l’un des critères suivants est rempli :
Les périodes comparatives présentées ne sont pas retraitées.
–– le client reçoit et consomme tous les avantages générés par la
prestation de l’entité au fur et à mesure de sa réalisation,
–– la prestation de l’entité crée ou améliore un actif dont le client obtient
le contrôle au fur et à mesure de sa création ou de son amélioration,
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4
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4
Régimes multi-employeurs
Principales divergences en règles françaises
• Si les informations sur un régime multi-employeurs à prestations définies
sont insuffisantes pour permettre la comptabilisation de ce dernier en • Ces provisions ou charges à payer sont constatées en application
tant que régime à prestations définies, il est alors comptabilisé comme des règles sur les passifs.
un régime à cotisations définies et des informations supplémentaires • En pratique, les provisions à long terme (par exemple, les médailles
doivent être fournies dans les notes. du travail) sont en général actualisées mais ce n’est pas obligatoire.
• Si une entité comptabilise comme un régime à cotisations définies un [PCG art. 321-2]
régime multi-employeurs à prestations définies et qu’il existe un accord • Les CET (Compte Epargne Temps) sont comptabilisés en charges à
déterminant, selon le cas, comment l’excédent du régime serait distribué payer. [PCG]
ou comment le déficit serait financé, alors un actif ou un passif résultant
de cet accord contractuel est comptabilisé.
Indemnités de cessation d’emploi
Régimes de groupe • Une indemnité de cessation d’emploi est comptabilisée au plus tôt
• Si un accord contractuel ou une politique déclarée prévoit l’allocation entre :
du coût net des prestations définies au sein d’un groupe, alors les –– la date où l’entité comptabilise les coûts d’une restructuration entrant
différentes entités du groupe comptabilisent le coût qui leur est alloué. dans le champ d’application de la norme (voir 3.2) sur les provisions et
• En l’absence d’un tel accord ou d’une telle politique, le coût net des prévoyant le paiement de telles indemnités, et
prestations définies est comptabilisé dans les états financiers de –– la date où elle ne peut plus retirer son offre d’indemnités.
l’entité qui, dans le groupe, est légalement l’employeur promoteur du
régime, tandis que les autres entités du groupe participant au régime
comptabilisent un coût égal à leur cotisation exigible pour la période.
Autres avantages du personnel
• Les avantages du personnel à court terme, c’est-à-dire ceux dont le
règlement intégral est attendu dans les 12 mois qui suivent la clôture
de l’exercice où les membres du personnel ont rendu les services
correspondants, sont comptabilisés en charges lorsque ces services sont
engagés, à l’exception des indemnités de cessation d’emploi.
• La charge des avantages du personnel à long terme, évaluée sur une
base actualisée, est généralement comptabilisée au fur et à mesure des
services rendus.
88 89
4
4.5 Paiement fondé sur des actions Principales divergences en règles françaises
Texte applicable : IFRS 2
• Il existe des dispositions spécifiques relatives aux stock options
et actions gratuites uniquement.
Principes de base • Lorsque les octrois de stock options et actions gratuites se
• Les biens ou services reçus dans le cadre d’une transaction dont le dénouent par attribution d’actions nouvelles, aucune charge n’est
paiement est fondé sur des actions sont évalués à la juste valeur. comptabilisée. Lorsqu’elles se dénouent par attribution d’actions
existantes, la moins-value attendue lors de la remise des actions est
• Les transactions avec des employés dont le paiement est réglé en
comptabilisée sous forme de provision.
instruments de capitaux propres sont généralement évaluées sur la base [PCG art. 624-5]
de la juste valeur des instruments de capitaux propres attribués en date
d’attribution.
• Les transactions avec des parties autres que les membres du personnel Transactions avec des employés dont le paiement est réglé
dont le paiement est réglé en instruments de capitaux propres sont en trésorerie
généralement évaluées sur la base de la juste valeur des biens ou • Dans le cadre de transactions dont le paiement est réglé en trésorerie,
services reçus. l’entité comptabilise un coût et un passif correspondant. Le coût
doit être comptabilisé en charges, sauf s’il remplit les conditions de
comptabilisation en tant qu’actif.
Principale divergence en règles françaises • Jusqu’au règlement du passif, l’entité doit en réévaluer la juste valeur à
• Il n’y a pas d’évaluation en juste valeur des avantages consentis sous la fin de chaque date de clôture. Ces réévaluations sont comptabilisées
forme de paiements en actions. Il existe toutefois des dispositions en résultat net.
spécifiques aux attributions de stock options et actions gratuites.
Transactions avec des employés avec choix du règlement
• Les transactions dont les conditions laissent le choix du règlement aux
Transactions avec des employés dont le paiement est réglé en employés – en instruments de capitaux propres ou en trésorerie – sont
instruments de capitaux propres comptabilisées en tant qu’instruments financiers composés. Ainsi,
• Dans le cadre de transactions dont le paiement est réglé en instruments l’entité comptabilise une composante « dette » et une composante
de capitaux propres, l’entité comptabilise un coût et une augmentation distincte « capitaux propres ».
de capitaux propres en contrepartie. Le coût doit être comptabilisé en • La classification des transactions dont les conditions laissent le choix
charges et étalé sur la période d’acquisition des droits, sauf s’il remplit du règlement à l’entité – en instruments de capitaux propres ou en
les conditions de comptabilisation en tant qu’actif. trésorerie – dépend de sa capacité à et de son intention de règler
• L’estimation initiale du nombre d’instruments de capitaux propres dont la transaction en actions.
l’acquisition est attendue est ajustée à chaque période de présentation
de l’information financière, en fonction du nombre définitif d’instruments
Principale divergence en règles françaises
de capitaux propres acquis, sauf si les différences résultent de conditions
de marché. • Il n’existe pas de dispositions équivalentes pour les plans avec choix
de règlement.
90 91
4
92 93
4
Généralités
• Les coûts d’emprunt qui sont directement attribuables à l’acquisition,
la construction ou la production d’un « actif qualifié » font généralement
partie du coût de cet actif.
Actifs qualifiés
• Un actif qualifié est un actif qui exige une longue période de préparation
avant de pouvoir être utilisé ou vendu.
Coûts d’emprunt incorporables au coût d’un actif
• Les coûts d’emprunt peuvent inclure les charges d’intérêts calculées
à l’aide de la méthode du taux d’intérêt effectif, certaines charges
financières et certaines différences de change.
• Les coûts d’emprunt sont diminués de tout produit obtenu du placement
temporaire des fonds empruntés.
94 95
5
Définition
5
• Un accord dont l’exécution dépend, à son commencement, de l’utilisation
d’un ou de plusieurs actifs spécifiques, et qui confère un droit d’utiliser cet
ou ces actifs, est un contrat de location ou contient un contrat de location.
Classement
• Un contrat de location est classé soit en contrat de location-financement,
soit en contrat de location simple.
• Les contrats ayant pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité
des risques et avantages inhérents à la propriété de l’actif sont classés en
tant que contrats de location-financement. Les autres contrats de location
sont classés en tant que contrats de location simple.
• Le classement d’un contrat de location s’effectue au commencement
du contrat et n’est révisé qu’en cas de modification du contrat.
SUJETS SPÉCIFIQUES • Si les conditions sont remplies, un preneur peut classer un droit sur
un bien immobilier détenu dans le cadre d’un contrat de location
simple en immeuble de placement (voir 3.4). Dans ce cas, le preneur
comptabilise le contrat de location comme s’il s’agissait d’un contrat de
location‑financement, évalue l’immeuble de placement selon le modèle
de la juste valeur et comptabilise un passif pour les paiements futurs
au titre du contrat de location.
• La location d’un terrain avec des constructions constitue deux contrats
de location : un contrat de location du terrain et un contrat de location
des constructions, les deux contrats de location pouvant être classés de
manière différente.
• Afin de déterminer si la location du terrain relève d’un contrat de location
simple ou de location-financement, un facteur important à prendre en
compte est qu’un terrain a, en principe, une durée de vie économique
indéterminée.
97
5
98 99
5
5.2 Secteurs opérationnels • Ces composantes (secteurs opérationnels) sont identifiées sur la base
de rapports internes régulièrement revus par le principal décideur
Texte applicable : IFRS 8
opérationnel de l’entité afin d’allouer les ressources aux secteurs et
d’évaluer leur performance.
100 101
5
102 103
5
• Les actions ordinaires dont l’émission est conditionnelle sont incluses Présentation et informations à fournir
dans le calcul du résultat de base par action, à partir de la date à laquelle • Une entité doit présenter le résultat de base par action et le résultat dilué
toutes les conditions sont réunies et, si elles ne sont pas réunies, dans par action des activités poursuivies ainsi que de l’ensemble des activités
le calcul du résultat dilué par action, basé sur le nombre d’actions qui dans l’état du résultat net et des autres éléments du résultat global
seraient à émettre si la date de clôture de la période était la fin de la avec la même importance pour toutes les périodes présentées, pour
période d’éventualité. chaque catégorie d’actions ordinaires assortie d’un droit différent à une
• Lorsqu’un contrat peut être réglé en actions ordinaires ou en trésorerie, quote-part du bénéfice pour la période.
au choix de l’entité émettrice, il est présumé que le contrat sera réglé • L’entité présente séparément le résultat par action, de base et dilué,
en actions ordinaires, et le nombre correspondant d’actions ordinaires des activités abandonnées, soit dans l’état du résultat net et des autres
potentielles est inclus dans le résultat dilué par action si leur effet est éléments du résultat global, soit dans les notes aux états financiers.
dilutif. • Des informations sur le résultat de base par action et le résultat dilué
• Pour les contrats pouvant être réglés en actions ordinaires ou en par action basés sur des mesures alternatives du bénéfice peuvent être
trésorerie, au choix du porteur, la méthode de règlement la plus dilutive fournies dans les notes aux états financiers.
(entre le règlement en trésorerie et le règlement en actions) est retenue
pour le calcul du résultat dilué par action.
• Pour le résultat dilué par action, les actions ordinaires potentielles
dilutives sont déterminées indépendamment pour chaque période
présentée.
Ajustement rétrospectif
• Si le nombre d’actions ordinaires en circulation varie sans toutefois
entraîner d’évolution des ressources, le nombre moyen pondéré d’actions
ordinaires en circulation utilisé dans le calcul du résultat par action, de
base et dilué, doit être ajusté de façon rétrospective pour toutes les
périodes présentées.
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5
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6
Dispositions générales
6
• Les IFRS prévoient des dispositions transitoires spécifiques et des
exemptions possibles lors de leur première application.
• Une entité prépare un état de la situation financière d’ouverture à la date
de transition aux IFRS, comme point de départ de sa comptabilité selon
les IFRS.
• La date de transition est le début de la première période comparative
présentée selon les IFRS.
• L’entité doit présenter, conjointement à l’état de la situation financière
d’ouverture, au moins un an de comparatif.
• Les dispositions transitoires et exemptions lors de la première application
des IFRS sont applicables aux états financiers annuels et intermédiaires.
Choix des méthodes comptables
PREMIÈRE • Le choix des méthodes comptables se base sur les IFRS applicables à la
fin de la première période d’application des IFRS.
• De manière générale, ces méthodes comptables sont appliquées de
127
6
128 129
7
Champ d’application
7
• Les normes concernant les instruments financiers s’appliquent
généralement à tous les instruments financiers. Elles s’appliquent
également à un contrat d’achat ou de vente d’un élément non financier
qui peut faire l’objet d’un règlement net en trésorerie (ou qui est
facilement convertible en trésorerie), sauf si le contrat est conclu
et maintenu en vue de la livraison de l’élément non financier selon
les besoins de l’entité en matière d’achat, de vente ou d’utilisation
(« exemption pour usage propre »).
• Les instruments financiers ne relevant pas du champ d’application de
ces normes sont notamment certains engagements de prêt et contrats
de garantie financière ainsi que des instruments financiers relevant du
champ d’application d’autres normes IFRS spécifiques, tels que les
INSTRUMENTS intérêts détenus dans des filiales, des coentreprises ou des entreprises
associées, les contrats d’assurance et les avantages du personnel.
Cependant, certains intérêts détenus dans les filiales, entreprises
FINANCIERS
associées et coentreprises rentrent dans le champ d’application des
normes sur les instruments financiers.
Définition
• Un instrument financier est tout contrat qui donne lieu à un actif financier
pour une entité et à un passif financier ou à un instrument de capitaux
propres pour une autre entité.
• Les instruments financiers comprennent un large éventail d’actifs et de
passifs financiers : des instruments financiers non dérivés (tels que la
trésorerie, les créances, les emprunts, les participations dans d’autres
entités) et les instruments financiers dérivés (tels que les options,
les contrats à terme de gré à gré ou normalisés, et les swaps de taux
d’intérêt et de devises).
131
7
Dérivés Classement
• Un dérivé est un instrument financier ou autre contrat entrant dans le • Un instrument (ou ses différentes composantes) est classé lors de sa
champ d’application de la norme sur les instruments financiers, dont comptabilisation initiale, en tant que passif financier, actif financier ou
la valeur varie en fonction de la variation d’un sous-jacent (autre qu’une instrument de capitaux propres selon la substance de l’accord contractuel
variable non financière spécifique à l’une des parties au contrat), qui et selon les définitions d’un passif financier, d’un actif financier et d’un
ne requiert qu’un investissement net initial inférieur à celui qui serait instrument de capitaux propres.
nécessaire pour d’autres types d’instruments réagissant de façon • Lorsqu’un instrument financier présente à la fois une composante
similaire aux variations du sous-jacent, et dont le règlement a lieu à capitaux propres et une composante passif, celles-ci sont comptabilisées
une date future. séparément.
• Les obligations d’achat d’actions propres (incluant les participations ne
Principale divergence en règles françaises donnant pas le contrôle) sont des passifs financiers (voir également 2.5).
• Il n’existe pas de définition conceptuelle des instruments dérivés ou
« contrats financiers », mais une définition juridique sous forme de
Principales divergences en règles françaises
liste. [Code monétaire et financier art. D211-1-A]
• Dans les comptes sociaux, la notion de capitaux propres est
juridique. [Code de Commerce R 123-190 et 123-191et PCG art. 934-1]
Dérivés incorporés
• Il existe une rubrique intermédiaire « autres fonds propres » entre
• Un dérivé incorporé est une composante d’un contrat hybride qui a pour dettes et capitaux propres, dans laquelle sont classés certains
effet de faire varier les flux de trésorerie de l’instrument hybride d’une instruments financiers (obligations remboursables en actions, prêts
manière similaire à un dérivé autonome. participatifs…). [Code de Commerce R 123-190-2 et PCG art. 934-1]
• Un instrument hybride comprend également un contrat hôte non dérivé • Les instruments financiers composés sont intégralement
correspondant à un contrat financier ou non financier. comptabilisés soit en dettes soit en « autres fonds propres », et ne
• Un dérivé incorporé n’est pas comptabilisé séparément du contrat hôte sont pas séparés en deux composants. [Avis OEC n°28]
s’il lui est étroitement lié, si un instrument autonome comportant les • Les obligations d’achat d’intérêts minoritaires sont des engagements
mêmes conditions que le dérivé incorporé ne répondrait pas à la définition hors bilan.
d’un dérivé, ou si le contrat hybride est évalué à la juste valeur par le
biais du compte de résultat. Dans les autres cas, un dérivé incorporé est
comptabilisé séparément du contrat hôte en tant que dérivé.
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7
Comptabilisation et évaluation
Principales divergences en règles françaises
• Les profits ou pertes sur des transactions en instruments de capitaux
propres de l’entité sont directement comptabilisés en capitaux propres. • Dans les comptes sociaux, les actions propres détenues sont
• Les coûts accessoires directement attribuables à l’émission ou au rachat comptabilisées soit en titres immobilisés soit en valeurs mobilières
d’instruments de capitaux propres sont comptabilisés directement en de placement selon l’objectif du rachat d’action. [Avis CU CNC 98-D]
capitaux propres. • Dans les comptes consolidés, le traitement des actions propres
• Les dividendes versés sur des instruments de capitaux propres sont dépend de leur classement dans les comptes sociaux. Les actions
directement imputés sur les capitaux propres. propres classées en titres immobilisés dans les comptes sociaux
sont portées en moins des capitaux propres dans les comptes
consolidés et celles qui sont classées en valeurs mobilières de
Principale divergence en règles françaises placement dans les comptes sociaux sont maintenues à ce poste
dans les comptes consolidés. [CRC 99-02 §271]
• Les frais d’augmentation de capital, de fusion, de scission ou
d’apport sont soit imputés sur les primes de fusion ou d’apport,
ce qui constitue la méthode préférentielle, soit comptabilisés en
charges, soit comptabilisés à l’actif.
[Code de Commerce L232-9 et R123-186, PCG art. 212-9]
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7
7.4 Classement des actifs financiers • Le reclassement ou la vente d’actifs détenus jusqu’à leur échéance peut
entraîner le reclassement d’autres actifs détenus jusqu’à leur échéance
et des passifs financiers en actifs disponibles à la vente.
Texte applicable : IAS 39
A venir : IFRS 9
Principale divergence en règles françaises
• Il n’existe pas de dispositions particulières en matière de
Classement
reclassement.
• Les actifs financiers sont classés selon quatre catégories : actifs à la
juste valeur par le biais du compte de résultat, prêts et créances, actifs
détenus jusqu’à leur échéance et actifs disponibles à la vente. Les Reclassement de passifs financiers
passifs financiers sont classés soit en tant que passifs à la juste valeur • Les reclassements de passifs financiers dans et hors de la catégorie des
par le biais du compte de résultat, soit en autres passifs. La catégorie instruments à la juste valeur par le biais du compte de résultat ne sont
détermine le mode de comptabilisation et d’évaluation (à la juste valeur pas autorisés.
ou non) des instruments après leur comptabilisation initiale.
• Les actifs financiers et passifs financiers classés à la juste valeur par le
biais du compte de résultat se décomposent en deux sous-catégories : Principale divergence en règles françaises
ceux détenus à des fins de transaction (incluant les dérivés) et ceux • Il n’existe pas de dispositions particulières en matière de
désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat lors de la reclassement.
comptabilisation initiale.
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7
Comptabilisation initiale
• Les actifs financiers et les passifs financiers incluant les instruments Principale divergence en règles françaises
dérivés sont comptabilisés dans l’état de la situation financière lorsque • Il n’existe pas de dispositions particulières sur les conséquences
l’entité devient partie au contrat. Cependant, l’achat et la vente d’actifs comptables d’une modification substantielle des conditions d’un
financiers normalisés sont comptabilisés soit à la date de la transaction, passif financier.
soit à la date du règlement.
Décomptabilisation d’actifs financiers
• Un actif financier n’est décomptabilisé que lorsque les droits contractuels
de recevoir les flux de trésorerie de l’actif financier expirent ou lorsque
l’actif financier est transféré et le transfert remplit certaines conditions
spécifiques.
• Une entité ne décomptabilise pas un actif financier transféré lorsqu’elle
conserve pratiquement tous les risques et avantages inhérents à sa
propriété.
• Une entité continue de comptabiliser un actif financier transféré à hauteur
de son implication continue dans l’actif financier si elle a conservé le
contrôle de celui-ci et qu’elle n’a ni conservé ni transféré la majorité des
risques et avantages inhérents à sa propriété.
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7.6 Évaluation, profits et pertes • Les passifs financiers, autres que ceux qui sont classés à la juste valeur
par le biais du compte de résultat, sont généralement évalués au coût
Textes applicables : IFRS 13, IAS 18, IAS 21, IAS 39
A venir : IFRS 9, IFRS 15
amorti. Les variations de juste valeur des actifs et passifs financiers à la
juste valeur par le biais du compte de résultat sont comptabilisées en
résultat net.
Évaluation lors de la comptabilisation initiale • Tous les dérivés (y compris les dérivés incorporés séparés) sont évalués à
• Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs financiers et les passifs la juste valeur et les variations de juste valeur comptabilisées en résultat.
financiers sont généralement évalués à la juste valeur (ajustée des coûts
de transaction directement attribuables si les instruments ne sont pas Principales divergences en règles françaises
classés à la juste valeur par le biais du compte de résultat).
• Il n’y a pas d’actifs financiers évalués ultérieurement à la juste
valeur, sauf certains dérivés. Pour les titres, seules les moins-values
Principales divergences en règles françaises affectent le résultat. Elles sont comptabilisées sous forme d’une
dépréciation. [PCG art. 221-3, 221-5 et 221-6]
• Les actifs financiers sont généralement comptabilisés à leur coût
• L’évaluation ultérieure des passifs financiers se fait à la valeur
d’acquisition (valeur de remboursement ou prix de rachat pour les
d’inventaire c’est-à-dire au coût amorti sur la base de l’échéancier
créances) et les passifs à la valeur nominale de remboursement
contractuel. [PCG art. 323-10]
conformément au principe de nominalisme monétaire (voir 1.2).
[Code de Commerce L123-18, PCG art. 213-1, et Code civil art. 1895] • Pour les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, seules les
• Dans les comptes sociaux, les frais d’acquisition de titres sont soit moins-values latentes sont comptabilisées en résultat en l’absence
intégrés au coût d’acquisition soit comptabilisés en charges. de comptabilité de couverture. [PCG art. 224-1 à 224-4]
[PCG art. 221-1 renvoyant sur art. 213-8]
• En l’absence de comptabilité de couverture, les dérivés sont Comptabilisation des intérêts
comptabilisés à leur juste valeur s’ils sont négociés sur des marchés • Le produit d’intérêt et la charge d’intérêt sont calculés au moyen de la
organisés, sinon, seule la perte latente est comptabilisée. méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est calculé lors
[PCG art. 224-1-4]
de la comptabilisation initiale selon les estimations de flux de trésorerie,
basées sur tous les termes contractuels de l’instrument financier mais
Évaluation ultérieure sans tenir compte des pertes de crédit futures attendues. En ce qui
concerne les instruments à taux variable, le taux d’intérêt effectif est
• Les actifs financiers sont par la suite évalués à la juste valeur, à l’exception
actualisé afin de refléter l’évolution des taux d’intérêt du marché.
des prêts et créances et des actifs détenus jusqu’à leur échéance
(qui sont évalués au coût amorti) et des placements dans des instruments
de capitaux propres non cotés dans les rares cas où leur juste valeur ne Principales divergences en règles françaises
peut être évaluée de manière fiable (qui sont évalués à leur coût). • Les intérêts liés aux passifs financiers sont comptabilisés sur la
• Les variations de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente durée de vie de l’instrument, en général conformément au plan
sont comptabilisées dans les autres éléments du résultat global, hormis d’amortissement contractuel. [Code civil art. 586]
les écarts de change sur actifs monétaires disponibles à la vente ainsi • Les frais d’émission d’emprunt sont soit inscrits à l’actif et répartis
que les pertes de valeur qui sont comptabilisés en résultat net. Lors de la sur la durée de l’emprunt (méthode préférentielle), soit comptabilisés
décomptabilisation des actifs disponibles à la vente, le cumul des profits en charges en totalité dans l’exercice où ils sont encourus.
et pertes comptabilisé dans les autres éléments du résultat est reclassé [PCG art. 212-11]
en résultat net.
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7.8 Présentation et informations à fournir –– la compensation d’actifs financiers et passifs financiers et l’effet
de potentielles conventions-cadres de compensation,
Textes applicables : IFRS 7, IFRS 13, IAS 1, IAS 32
A venir : IFRS 9 –– les garanties,
–– la comptabilité de couverture.
Nature et ampleur des risques découlant des instruments financiers
Compensation
• Des informations quantitatives et qualitatives doivent être fournies.
• Un actif financier et un passif financier doivent être compensés si
• Les informations qualitatives décrivent les objectifs, politiques et
et seulement si une entité :
processus de la Direction dans le cadre de la gestion des risques relatifs
–– a actuellement un droit juridiquement exécutoire de compenser
aux instruments financiers.
les montants comptabilisés, et
• Les informations quantitatives sur l’exposition aux risques relatifs aux
–– a l’intention, soit de règler le montant net, soit de réaliser l’actif
instruments financiers se basent sur les informations fournies en interne
et de règler le passif simultanément.
aux principaux dirigeants. Néanmoins, certaines informations relatives à
l’exposition de l’entité aux risques de crédit, de liquidité et de marché liés
aux instruments financiers ainsi qu’aux transferts d’actifs financiers sont
Principales divergences en règles françaises
requises, que ces informations soient fournies à la direction
• Les compensations sont interdites sauf lorsqu’elles sont prévues par ou non.
les dispositions en vigueur. [PCG art. 911-5]
Informations sur la juste valeur
• La compensation est obligatoire pour les dettes et créances
réciproques, fongibles, certaines, liquides et exigibles. • Des informations sur la juste valeur sont requises par classes d’actifs et
[Code civil art. 1289 à 1299] de passifs afin de permettre une comparaison avec la juste valeur.
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Dépréciation
• Le modèle des « pertes encourues » d’IAS 39 est remplacé par
un modèle des « pertes de crédit attendues ».
• L’actif financier est déprécié en général à hauteur des pertes de crédit
attendues sur les 12 prochains mois. Cependant, si le risque de crédit a
augmenté de manière significative, il est déprécié à hauteur des pertes
de crédit attendues sur sa durée de vie totale.
• Le nouveau modèle s’applique à tous les instruments de dettes. Une
approche simplifiée est cependant permise pour certaines créances
commerciales ou de location.
Comptabilité de couverture
• L’application de la comptabilité de couverture demeure un choix.
Cependant, l’arrêt volontaire de la comptabilité de couverture si
les critères de couverture sont toujours remplis est interdit.
• Les couvertures de juste valeur, de flux de trésorerie et d’investissement
net dans une activité à l’étranger restent inchangées par rapport à IAS 39.
• Les composantes de risque d’éléments non financiers, identifiables
séparément et mesurables de façon fiables, peuvent être désignées
comme éléments couverts.
• Un groupe d’éléments, y compris quand il constitue une position nette,
peut être désigné comme élément couvert sous certaines conditions.
• Une exposition agrégée (combinaison d’un dérivé et d’une exposition non
dérivée) qui est gérée comme une exposition unique peut être désignée
comme un élément couvert.
• L’exposition au risque de change ou au risque de variation de prix
des instruments de capitaux propres évalués en juste valeur par les
autres éléments du résultat global peut être couverte et l’inefficacité
comptabilisée en autres éléments du résultat global.
• L’efficacité de la couverture est évaluée de manière prospective et
l’intervalle d’efficacité de 80 et 125 pour cent imposée par IAS 39
est supprimée.
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Pour approfondir certains sujets et Pour préparer vos états financiers
résoudre des problèmes pratiques
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Contacts
Gilles Salignon
Associé, responsable du département
Accounting Advisory Services de KPMG
Tél. : +33 (0)1 55 68 72 01
E-mail : gsalignon@kpmg.fr
Astrid Montagnier
Director, Accounting Advisory Services de KPMG
Tél. : +33 (0)1 55 68 63 96
E-mail : amontagnier@kpmg.fr
kpmg.fr
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