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TD Abaques
TD Abaques
TD Abaques
Introduction
Considérons un foret de diamètre D en mm xé sur une perceuse. Lorsqu'il tourne à raison
de n tours par minute, la vitesse de coupe V exprimée en mètre par minute est donnée par la
relation :
πDn
V = .
1000
Cette relation à trois variables D, n, V permet connaissant deux d'entre elles de déterminer la
troisième.
Pour éviter de recommencer des calculs souvent trop longs, on dispose de tableaux à double
entrée.
n
35 50 70 98 140
D
20 2.2 3.1 4.4 6.1 8.8
40 4.4 6.3 8.8 13.3 17.6
60 6.6 9.4 13.2 18.4 26.4
80 8.8 12.6 17.6 24.6 35.2
100 11 15.7 22 30.7 44
120 13.2 18.8 26.4 36.9 52.8
On lit par exemple une vitesse de coupe de 17,6 m/min pour un foret de 80 mm de diamètre
à 70 tours par seconde.
Cependant ces tableaux peuvent aussi être remplacés par des graphiques contenant un ensemble
de courbes appelées abaques, permettant par lecture directe de déterminer la valeur d'une
variable connaissant les valeurs des deux autres.
Pour cela il est primordial de choisir une échelle dite fonctionnelle.
Pour n xé, on dénit la fonction linéaire : D → V = πDn 1000
dont le graphique dans un
repère cartésien est une droite passant par l'origine. L'axe des abscisses représent les valeurs
du diamètre D et l'axe des ordonnées la vitesse de coupe V .
Cette construction peut être répétée pour les valeurs de n imposées par la fraiseuse.
L'ensemble du réseau de droites pour les valeurs de n égales à
35, 50, 70, 98, 140, 197, 280, 400, 560
Par exemple, pour une vitesse de coupe de 20 m/min et un diamètre D de 120 mm correspond
une vitesse de rotation de 55 tours par minute.
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Abaque tracé sur un repère logarithmique
Les axes des abscisses et des ordonnées étant gradués à l'aide d'échelles logarithmiques ayant
même module on obtient par un changement de variable :
x = log(X =); y = log(Y ) et k = log(K)
.
y = −x + k
C'est alors l'équation d'un faisceau de droites de coecient directeur −1 que l'on obtient
sur l'abaque ci-dessous. Cette abaque appelé abaque de multiplication.
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De manière plus général, passer à la fonction log (sous réserve d'avoir le droit) permet de
transformer les expressions de produits et puissances en applications linéaires. On transforme
ainsi les courbes en droites plus faciles à tracer.
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Abaque De Catic
Cet abaque permet de calculer le temps de refroidissement lors de la conception d'un produit
par injection plastique. Pour cela on a besoin des paramètre suivants :
• e épaisseur
• α diusibilité thermique
• Θinj température d'injection de la matière
• Θmoule température du moule
• Θdem température de la matière au moment de l'éjection
e2 8 Θinj − Θmoule
t̄ = 2
ln( 2 )
απ π Θdem − Θmoule
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Exemple : Pièce en polystyrène
On cherche le temps de refroidissement pour une pièce en polystyrène d'épaisseur 2 mm
sachant que α = 7.6.10−4 cm2 /s. Les températures sont données Θinj = 250◦ C , Θmoule = 40◦ C
et
Θdem = point V icat − 20◦ C = 80◦ C − 20◦ C = 60◦ C.
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Abaque De Koch
Cet abaque permet de calculer les variation de performance auxquelles on peut s'attendre
au décollage lorsque l'altitude de l'aérodrome est élevée ou que la température est importante.
Abaque De Henssge
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Exercice sur les abaques
Exercice 1
La boîte de vitesse d'une fraiseuse permet de réaliser les vitesses de rotation suivantes :
35 − 50 − 70 − 98 − 140 − 280 − 400 − 560 tr/min.
1. Compléter le tableau suivant après calcul des vitesses de coupe correspondant à chaque
allure et à chaque diamètre de fraise (les vitesse de coupe sont arrondies au dixième
supérieur).
Nombre de tours par minute
35 50 70 98 140 280 400 560
Ø des fraises (mm)
40
80
120
160
2. Construire l'abaque de cette fraiseuse en traçant sur la même gure les 8 droites corres-
pondant aux 8 vitesses de rotation.
Porter sur les vitesses de coupes sur l'axe vertical et le diamètres de fraise sur l'axe
horizontal.
Exercice 2 Eorts vérin
Un vérin est déterminé par sa course et par son diamètre :
• de sa course dépend la longueur du déplacement à assurer,
• de son diamètre et de la pression de l'air dépend l'eort à développer.
La poussée théorique d'un vérin est donnée par la relation :F = p.S avec F en daN, p la
pression en bar, S la surface du piston en cm2 .
En réalité, l'eort développé par le vérin doit être supérieur à la poussée théorique pour tenir
compte des frottements.
Un vérin ne développe pas le même eort en sortie ou en rentrée de tige. La poussée est
plus importante en sortie de tige qu'en rentrée de tige.
En sortie de tige, la surface du piston sur laquelle est appliquée la poussée est égale à S1 = πD4
2
On considère les abaques suivants qui nous donnent les eorts développés en entrée et en
sortie. Dans l'exemple ci-dessous, pour un eort à développer de 175 daN et sous une pression
de 7 bars, le point de rencontre sur l'abaque de ces deux grandeurs se trouve entre le diamètre
50 mm et 63 mm. Il faudra toujours prendre le diamètre supérieur, c'est à dire 63 mm.
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1. Déterminer le diamètre du piston pour un eort de 1750 N en sortie de tige sous 7 bars.
2. Déterminer le diamètre du piston pour un eort de 2000 N en rentrée de tige sous 7
bars.
3. Déterminer le diamètre du piston pour un eort de 100 daN en sortie de tige sous 6 bars.
4. Déterminer le diamètre du piston pour un eort de 60daN en rentrée de tige sous 6 bars.
5. Pour un vérin de diamètre Ø 40, déterminer la pression minimum pour un eort de 70
daN en sortie de tige.
6. Pour un vérin de diamètre Ø50, déterminer la pression minimum pour un eort de 70
daN en sortie de tige.
7. Pour un vérin de diamètre Ø63, déterminer la pression minimum pour un eort de 700
N en sortie de tige.
8. Pour un vérin de diamètre Ø50, déterminer la pression minimum pour un eort de 100
daN en rentrée de tige.
9. Pour un vérin de diamètre Ø63, déterminer la pression minimum pour un eort de 100
daN en rentrée de tige.
10. Déterminer l'eort en sortie de tige pour un vérin Ø63 sous 7 bars.
11. Déterminer l'eort en sortie de tige pour un vérin Ø32 sous 7 bars.
12. Déterminer l'eort en rentrée de tige pour un vérin Ø80 sous 5 bars.
13. Déterminer l'eort en rentrée de tige pour un vérin Ø32 sous 7 bars.
Exercice 3
Une perceuse de capacité 15 mm a 4 vitesses normales : 320, 560, 910, 1620 tours-minute.
1. Construire l'abaque relatif à cette perceuse. Sur l'axe des abscisses les diamètres (1 cm
par mm) sur l'axe des ordonnées les vitesses de coupe (1 cm pour 2,5 m/min).
Déterminer un point de chacune des quatre droites correspondant à chaque vitesse de
rotation avec la formule V = πDn 1000
en prenant 10 pour D pour les trois premières et
D = 5 pour N = 1620 tr/min.
2. Combien de tours-minute doit eectuer un foret de 4 mm pour travailler à la vitesse de
coupe de 20 m/min ?
Dans le cas ou le point représentatif se trouve entre deux droites de l'abaque, on utilisera
la vitesse inférieure.
Exercice 4
On étudie la faisabilité d'un couvercle transparent légèrement teinté, d'épaisseur générale
3 ± 0, 2 mm, pour un volume de 35 cm3 . Les 2 matériaux retenus pour leurs caractéristiques
optiques sont le PMMA à 3, 05 e/Kg et le PC à 4, 57 e/Kg.
1. Calculez le temps de refroidissement nécessaire en moyenne pour ces 2 matériaux.
Exercice 5 Vitesse de coupe d'un étau-limeur
La vitesse de coupe d'un étau limeur à retour 2 fois plus rapide que l'aller peut se calculer
d'après la formule :
3
V = CN
2
C longueur de la course, N le nombre de courses (aller et retour).
1. Démontrer la formule.
2. Si la longueur de la course est réglée à 160mm, quelle est la vitesse de coupe de l'outil
pour N = 40.
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3. Établir les diagrammes des vitesses de coupe pour les longueur de course comprises entre
50 et 400 mm et les valeurs de N suivantes : N = 40, N = 100, N = 160. Axe horizontal :
(C) ; Axe vertical : (V).
4. Déterminer sur le graphique le nombre de courses à utiliser pour obtenir une vitesse de
coupe de 12 m/min pour une longueur de course de 200 mm. Puis vérier par le calcul.
Exercice 6
q
Le rayon d'une boule de poids p (kg) est donné par : R = 3 4πd3P
, d étant la masse volumique.
Construire l'abaque pour les intervalles de variation suivant : d ∈ [1, 10] et P ∈ [1, 100].
Exercice 7
Construire l'abaque de la formule S = 5, 5 VP qui donne la section en cm2 d'une courroie
souple qui transmet à la vitesse V en m.s−1 une puissance de P chevaux 1 . On fera varier P de
1 à 50 chevaux et V de 1 à 100 m.s−1 .
1. Le cheval ou cheval-vapeur (cv) est l'unité communément utilisée pour mesurer la puissance d'une moto-
risation. Cette unité de mesure représente la puissance d'un cheval qui tire 75 kg au pas (vitesse d'un mètre par
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Rapport du médecin légiste
Dossier n◦ 2021BUT1
Détermination de l'heure de la mort
Identication de la Victime .
• Nom : M. C
• Profession : Enseignant-Chercheur
• Cause probable de la mort : Surmenage
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