DCG 1
DCG 1
Tableaux de l’annexe
Valeur brute Valeur brute
Tableau des immobilisations au début Augmentations Diminutions à la fin
de l’exercice de l’exercice
Immobilisations incorporelles
Frais d’établissement, de recherche et
de développement 25 000 10 000 15 000 20 000
Autres immobilisations incorporelles 275 000 27 500 12 500 290 000
Immobilisations corporelles
Terrains 300 000 300 000
Constructions 2 000 000 2 000 000
Installations techniques, matériel et outillage
industriel 5 350 000 1 000 000 260 000 6 090 000
Autres immobilisations corporelles 2 350 000 250 000 600 000 2 000 000
Immobilisations en cours 300 000 210 000 300 000 210 000
Avances et acomptes 125 000 100 000 125 000 100 000
Immobilisations financières
Participations 3 000 000 3 000 000
Autres titres immobilisés
Prêts et autres immobilisations financières 33 000 5 000 8 000 30 000
Total 13 758 000 1 602 500 1 320 500 14 040 000
•G
44 Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Dépréciations
Dépréciations
Tableau des dépréciations au début Augmentations Diminutions
en fin d’exercice
de l’exercice
Immobilisations incorporelles 40 000 40 000 0
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières 125 000 125 000
Stocks et en-cours 85 000 60 000 85 000 60 000
Créances clients 142 500 150 000 142 500 150 000
Valeurs mobilières de placement 48 000 37 500 48 000 37 500
Total 315 500 372 500 315 500 372 500
Mouvements de l’exercice
Montant net en Montant net en
affectant les charges à répartir Augmentations Diminutions
début d’exercice fin d’exercice
sur plusieurs exercices
Charges à répartir 195 000 2 500 195 000 2 500
Primes de remboursement
des obligations 35 000 1 000 6 000 30 000
Thème 6 ♦ L’analyse fonctionnelle
•G
45
3 ♦ Diagnostic
La structure financière de la société SOMIN fait apparaître un FRNG positif ; l’entreprise dispose donc de ressources
stables suffisantes pour financer les emplois stables. Le FRNG est en progression de 855 750 €. À cela plusieurs raisons :
l’augmentation de capital et l’émission d’un nouvel emprunt obligataire qui ont permis de financer les investissements
réalisés au cours de l’exercice.
Corrélativement, le BFRE augmente de 878 000 €, en raison essentiellement d’une baisse des dettes fournisseurs, dont
les effets néfastes sur la trésorerie ont été légèrement atténués grâce à la réduction des stocks et des créances clients.
Le BFRHE ayant lui aussi augmenté, il en résulte une hausse du BFR de 891 750 €.
L’augmentation du FRNG n’a pas pu faire face à la hausse du BFR. Il en résulte une dégradation de la trésorerie de
36 000 €, engendrant une trésorerie déficitaire de 125 000 € (contre – 89 000 € en N–1).
La restauration de la trésorerie passe par une amélioration du FRNG et par une diminution du BFRE.
uiz.scholarvox.com:ENCG Agadir 2:663932587:88848166:154.148.132.15:1578555399
Thème
L’analyse de la rentabilité 7
21
Exercice Rentabilité économique et rentabilité financière
Vous disposez des renseignements suivants concernant la société KEVIN-VANESSA, actuellement en création :
le chiffre d’affaires prévisionnel est de 750 000 € HT ; la marge sur coûts variables est évaluée à 40 % du CA HT ;
les charges fixes annuelles sont évaluées à 244 000 € (dont les DAP) ; les ressources engagées sont de 400 000 € et
financeront l’investissement et le BFRE nécessaires à la création de la société.
L’entreprise peut se financer :
– exclusivement par capitaux propres ;
– par capitaux propres à concurrence de 200 000 € et par des dettes financières à hauteur de 200 000 €, rembour-
sables in fine dans sept ans, au taux annuel de 10 %.
Le taux d’IS est de 33,1/3 %.
1. Pour les deux hypothèses de financement considérées, calculer la rentabilité économique et la ren-
tabilité des capitaux propres (ou rentabilité financière) dans les deux cas suivants :
– l’entreprise réalise un CA HT égal à 110 % du CA HT prévu ;
– l’entreprise réalise un CA HT égal à 90 % du CA HT prévu.
2. Commenter les résultats en faisant référence à l’effet de levier.
C orrigé
1 ♦ Rentabilité économique, rentabilité financière et effet de levier
1er cas : le chiffre d’affaires est de 110 % du chiffre d’affaires prévu
CA = 110 % (750 000) = 825 000
•G
48 Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
Effet de levier :
Éléments Autofinancement Financement mixte
Capitaux propres (CP) 400 000 200 000
Dettes financières (DF) 0 200 000
Capital économique 400 000 400 000
Levier financier (DF / CP) 0 1
Résultat économique avant IS (RE) 86 000 86 000
Rentabilité économique avant IS (%) (Ra) (1) 21,5 % 21,5 %
Résultat économique après IS (RE’) 57 333 57 333
Rentabilité économique après IS (%) (Ra’) (2) 14,33 % 14,33 %
Intérêts avant IS (I) 0 20 000
Intérêts nets d’impôt (I’) 0 13 333
Résultat financier avant IS (RF) 86 000 66 000
Rentabilité financière avant IS (%) (Rc) (3) 21,5 % 33 %
Résultat financier après IS (RF’) 57 333 44 000
Rentabilité financière après IS (%) (Rc’) (4) 14,33 % 22 %
Effet de levier après IS (Rc’ – Ra’) (5) 0% 7,67 %
(1) 86 000 × 100 / (400 000) = 21,5 %
(2) 57 333 × 100 / 400 000 = 14,33 % ou 21,5 % (1 – 33,1/3 %)
(3) 86 000 × 100 / 400 000 = 21,5 % et 66 000 × 100 / 200 000 = 33 %
(4) 57 333 × 100 / 400 000 = 14,33 % ou 21,5 % (1 – 33,1/3 %) et 44 000 × 100 / 200 000 = 22 % ou 33 %(1 – 33,1/3 %)
(5) 14,33 % – 14,33 % = 0 % et 22 % – 14,33 % = 7,67 %
Thème 7 ♦ L’analyse de la rentabilité
•G
49
Effet de levier :
Éléments Autofinancement Financement mixte
Capitaux propres (CP) 400 000 200 000
Dettes financières (DF) 0 200 000
Capital économique 400 000 400 000
Levier financier 0 1
Résultat économique avant IS (RE) 26 000 26 000
Rentabilité économique avant IS (%) (Ra) (1) 6,5 % 6,5 %
Résultat économique après IS (RE’) 17 333 17 333
Rentabilité économique après IS (%) (Ra’) (2) 4,33 % 4,33 %
Intérêts avant IS (I) 0 20 000
Intérêts nets d’impôt (I’) 0 13 333
Résultat financier avant IS (RF) 26 000 6 000
Rentabilité financière avant IS (%) (Rc) (3) 6,5 % 3%
Résultat financier après IS (RF’) 17 333 4 000
Rentabilité financière après IS (%) (Rc’) (4) 4,33 % 2%
Effet de levier après IS (Rc’ – Ra’) (5) 0% – 2,33 %
(1) 26 000 × 100 / 400 000 = 6,5 %
(2) 17 333 × 100 / 400 000 = 4,33 % ou 6,5 % (1 – 33,1/3 %)
•G
50 Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
2 ♦ Analyse
Dans le cadre d’un autofinancement total, l’effet de levier est nul puisque le taux de rentabilité économique est égal
au taux de rentabilité financière.
Dans le cadre d’un financement mixte, selon la première hypothèse, l’entreprise est endettée à un taux de 10 %, soit
un taux inférieur au taux de rentabilité économique de 21,5 %, ce qui profite à la rentabilité financière. L’endettement
fait progresser la rentabilité financière. L’effet de levier est positif et joue favorablement. Dans la seconde hypothèse,
le taux d’endettement (10 %) est supérieur au taux de rentabilité économique (6,5 %). L’endettement fait chuter la
rentabilité financière. L’effet de levier est négatif. Il joue défavorablement. C’est un effet de massue. On peut donc
énoncer la règle suivante : tant que le taux de rentabilité économique demeure supérieur au taux d’endettement, plus
l’entreprise s’endette, plus elle améliore son taux de rentabilité financière jusqu’à un seuil où le prêteur n’accepte plus
un endettement excessif par rapport aux capitaux propres et élève son taux d’intérêt au-dessus du taux de rentabilité
économique.
22
Exercice Rentabilité et risque économique, rentabilité et risque financier
Monsieur Castet, dirigeant de l’entreprise « Guilhem et fils », souhaite que vous lui prépariez un dossier mettant
en évidence les rapports entre la rentabilité et le risque, tant au niveau économique que financier. Vous étudie-
rez tout d’abord ces concepts sur une situation de base, puis dans une perspective de baisse du chiffre d’affaires
consécutive aux difficultés économiques que Monsieur Castet semble ne pas pouvoir écarter pour la période à
venir. La situation de base est illustrée par deux entreprises théoriques A et B ayant le même chiffre d’affaires
mais ayant fait des choix de financement différents.
A. Approche au niveau économique : étude de la rentabilité économique et du risque économique
1. Déterminer la rentabilité économique avant et après impôt sur les sociétés pour l’entreprise A et
pour l’entreprise B.
2. Définir le risque économique ou risque d’exploitation.
3. Calculer le levier d’exploitation des entreprises A et B. Commenter les résultats obtenus.
4. Quels sont les autres outils de mesure du risque économique ?
5. D’une manière générale, expliquer comment une entreprise peut diminuer son risque économique.
On suppose maintenant que l’activité va connaître une baisse de 10 % au cours de l’année N+1 sachant que les
autres conditions restent inchangées.
Thème 7 ♦ L’analyse de la rentabilité
•G
51
1 ♦ Rentabilité économique avant et après impôt sur les sociétés pour les entreprises A et B
Résultat économique avant et après impôt :
Éléments Entreprise A Entreprise B
Chiffre d’affaires 91 200 91 200
– Charges variables – 68 700 – 50 600
= MCV = 22 500 = 40 600
– Charges fixes – 7 300 – 25 400
= Résultat économique avant IS = 15 200 = 15 200
– IS (33,1/3 %) – 5 067 – 5 067
=Résultat économique après IS = 10 133 = 10 133
Rentabilité économique
Éléments Entreprise A Entreprise B
Capitaux propres (CP) 102 200 70 200
Dettes financières (DF) 0 32 000
Capital économique 102 200 102 200
Levier financier (DF / CP) 0 0,45584
Résultat économique avant IS (RE) 15 200 15 200
Rentabilité économique avant IS (%) (Ra) (1) 14,87 % 14,87 %
Résultat économique après IS (RE’) 10 133 10 133
Rentabilité économique après IS (%) (Ra’) (2) 9,91 % 9,91 %
(1) 15 200 × 100 / 102 200 = 14,87 %
(2) 10 133 × 100 / 102 200 = 9,91 %
2 ♦ Risque économique
Il représente l’impact sur le résultat économique d’une variation de l’activité (chiffre d’affaires).
3 ♦ Levier opérationnel ou levier d’exploitation
Levier opérationnel = MCV / Résultat d’exploitation
Éléments Entreprise A Entreprise B
Levier opérationnel 22 500 / 15 200 = 1,48 40 600 / 15 200 = 2,67
4 ♦ Autres outils
Outils de gestion : Seuil de rentabilité, Marge de sécurité.
Outils de probabilités : Variance, Ecart-type, Elasticité.
Thème 7 ♦ L’analyse de la rentabilité
•G
53
B – Analyse financière
6 ♦ Rentabilité financière
Résultat financier avant et après impôt :
Éléments Entreprise A Entreprise B
Résultat économique avant IS 15 200 15 200
– Intérêts –0 – 2 300
= Résultat financier avant IS = 15 700 = 12 900
– IS (33,1/3 %) – 5 067 – 4 300
= Résultat financier après IS = 10 133 = 8 600
10 ♦ Conclusion
Dans l’entreprise A, pour une baisse du CAHT de 10 %, la rentabilité économique chute de 14,80 %, passant de
9,91 % à 8,45 %. La rentabilité financière chute de la même façon car il n’y a pas d’endettement. Cette chute traduit
le risque économique.
Dans l’entreprise B, pour une baisse du CA HT de 10 %, la rentabilité économique est passée de 9,91 % à 7,27 %,
soit une baisse de 26,71 %, baisse plus importante que B en raison de l’importance des charges fixes. Par ailleurs,
la rentabilité financière est passée de 12,25 % à 8,40 %, soit une baisse de 31,5 %, baisse plus importante du fait
du recours à l’emprunt. L’entreprise B est soumise aux risques économique et financier. Toute variation du CA HT se
répercute donc plus fortement à la fois sur sa rentabilité économique et sur sa rentabilité financière.
Thème 7 ♦ L’analyse de la rentabilité
•G
55
4 ♦ Rentabilité économique
La rentabilité économique est la rentabilité des capitaux investis. Elle intéresse les dirigeants et les prêteurs.
Éléments Calculs (K€) Résultat
CP 600 + 395 995
DF 800 800
Capital économique 995 + 800 1 795
RE avant IS 186 186
Ra avant IS 186 / 1 795 10,36 %
RE après IS 186 × 2 / 3 124
Ra après IS 124 / 1 795 ou 10,36 % × 2 / 3 6,91 %
Thème 7 ♦ L’analyse de la rentabilité
•G
57
24
Exercice Ratios de rotation des stocks et délais de paiement clients et fournisseurs
Vous êtes chargé(e) d’étudier les comptes d’une société souhaitant régler ses futurs achats avec un délai de
60 jours. Vous disposez d’un extrait de son bilan et de son compte de résultat au 31/12/N.
Bilan au 31/12/N
Amortissements
Actif Brut Net Passif Net
et dépréciations
Stocks de matières 200 000 20 000 180 000 Dettes fournisseurs 400 000
Stocks de produits 400 000 30 000 370 000
Créances clients 1 000 000 15 000 985 000
La marge sur coût de production est de 25 % du chiffre d’affaires. Le taux de TVA est de 20 % sur l’ensemble des
ventes et des achats. Les délais de rotation des stocks de matières et de produits ainsi que les délais de paiement
des clients et des fournisseurs sont respectivement en N–1 de 40j, 20j, 40j et 90j.
1. Calculer les ratios de rotation des stocks et les délais de règlement des clients et des fournisseurs.
2. Que conseilleriez-vous à votre client quant à son souhait de régler à 60 jours ?
•G
60 Les Carrés du dcg 6 – Exercices de Finance d’entreprise
25
Exercice Le scoring
La « CDB » propose la fonction score suivante pour analyser les entreprises du BTP :
Z = 3 R1 + 0,10 R2 + 1,20 R3 + 0,15 R4 – 2 R5 – 12 R6 – 0,98
Les ratios R1, R2, R3, R4, R5 et R6 sont des ratios d’endettement et de crédit clients et fournisseurs.
1. Définir le scoring.
2. Calculer la valeur du score pour la société BATIMAT et apprécier la situation de la société BATIMAT et
son évolution.
Thème 8 ♦ L’analyse par les ratios
•G
61
+ 0,5 35 %
– 0,5 65 %
– 4 100 %
C orrigé
1 ♦ Définition du scoring
La connaissance de certains ratios permet de détecter le risque de défaillance d’une entreprise et de prendre en temps
utile les mesures correctrices. Le scoring, développé par la CDB, est fondé sur l’utilisation d’une combinaison de ratios
et a pour objet de dresser une synthèse du comportement de l’entreprise face au risque de défaillance, permettant à
l’entreprise d’obtenir rapidement une première indication sur le degré de vulnérabilité de l’entreprise. Si le score est
favorable, l’entreprise est saine ; s’il est défavorable, la situation est plus ou moins risquée et l’entreprise est vulnérable.
La fiabilité de cette méthode est liée à la qualité de l’échantillon. Le score ne peut pas suffire à lui seul pour établir un
diagnostic.
2 ♦ Calcul du score
En N–1 : Z = (3 × 0,15) + (0,10 × 1,2) + (1,20 × 0,9) + (0,15 × 0,5) – (2 × 0,3) – (12 × 0,02) – 0,98 = 0,095
En N : Z = (3 × 0,1) + (0,10 × 1,1) + (1,20 × 0,7) + (0,15 × 0,3) – (2 × 0,9) – (12 × 0,01) – 0,98 = – 1,605
La société est dans une situation incertaine en N–1 avec une probabilité de défaillance de près de 50 %. La situation
s’est dégradée en N, sa probabilité de défaillance étant de plus de 75 %, plaçant la société dans une situation dan-
gereuse.