Brochure TP MDC2 L3
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Brochure TP
Matériaux de Construction 2
(MDC 2)
Ce sable et le ciment à tester sont gâchés avec de l’eau dans les proportions suivantes : 450 g
de ciment, 1350 g de sable normalisé et 225 g d’eau. Le rapport E/C d’un tel mortier est donc
0,50.
Avant d’être utilisé pour les différents essais, ce mortier est malaxé pendant 4 minutes
conformément aux prescriptions de la norme :
1
Essais sur les mortiers
Après avoir rempli un moule tronconique en deux couche où chaque couche reçoit 10 coup à
l’aide du tige, ce dernier est démoulé et reçoit 15 chocs en 15 secondes. On mesure le
diamètre de la galette ainsi obtenue. L'étalement en % est donné par la formule :
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Essais sur les mortiers
La masse volumique réelle est obtenue par le ratio de la masse de béton et du volume du
pycnomètre.
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Essais sur les mortiers
Les résistances des mortiers (comme dans le cas des bétons) dépendent de très nombreux
facteurs:
nature et dosage en ciment;
rapport C/E;
granulométrie et nature du sable;
énergie de malaxage et mise en œuvre;
protection les tous premiers jours.
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Analyses
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Analyses
On considère que le tamisage est terminé lorsque les refus ne varient pas de plus de 1% entre
deux séquences de variations de la tamiseuse.
Le refus du tamis ayant la plus grande maille est pesé. Soit m1 la masse de ce refus.
Le refus du tamis immédiatement inférieur est pesé, soit m2 la masse du deuxième refus.
La somme m1+m2 représente le refus cumulé sur le deuxième tamis.
Cette opération est poursuivie pour tous les tamis pris dans l’ordre des ouvertures
décroissantes. Ceci permet de connaitre la masse des refus cumulés m n aux différents niveaux
de la colonne de tamis. Le tamisa présent sur le fond de la colonne de tamis est également
pesé. Soit P sa masse.
La somme des refus mesurés sur les différents tamis et du tamisa sur le fond
doit coïncider avec le poids de l’échantillon introduit en tète de colonne. La perte éventuelle
de matériaux pendant l’opération de tamisage ne doit pas excéder plus de 2 % du poids total
de l’échantillon de départ. L’ensemble des résultats peuvent être présenter selon l’exemple
suivant (cas d’une analyse granulométrique d’un sable) :
Tableau 1. Exemple de calcul d’une analyse granulométrique d’un sable
Tamis Refus (g) Refus cumulé (g) Refus cumulé (%) Tamisât (%)
5
4
3,15
2,5
1,25
0,63
0,315
0,16
Fond
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Analyses
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Analyses
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Essais sur
1. Objectif
Déterminer en fonction des critères de maniabilité et de résistance définis par le cahier des
charges, la nature et les quantités de matériaux nécessaires à la confection d’un mètre cube de
béton (eau E, ciment C, sable S, gravillon g et gravier G en kg/m3).
2. Définition du cahier des charges
Il s'agit de définir, en fonction du type d'ouvrage à réaliser, les paramètres nécessaires à la
mise en œuvre du béton et à la stabilité à court et long terme de l'ouvrage.
Les paramètres principaux devant être définis sont : la maniabilité et la résistance du béton, la
nature du ciment et le type de granulats.
2.1. Critère de maniabilité
La maniabilité est caractérisée, entre autre, par la valeur de l’affaissement au cône d’Abrams
(Aff.). Elle est choisie en fonction du type d’ouvrage à réaliser, du mode de réalisation et des
moyens de vibration disponibles sur chantier (Tab.1).
Tableau 1. Affaissement au cône conseillé en fonction du type d’ouvrage à réaliser.
Affaissement Vibration
Plasticité Désignation Usages fréquents
en cm conseillée
Bétons extrudés
0à4 Ferme S1 Puissante
Bétons de VRD
Génie civil
Ouvrages d’art
5à9 Plastique S2 Normale
Bétons de masse
Très
10 à 15 S3 Faible Ouvrages courants
plastique
Léger Fondations profondes
16 Fluide S4
piquage Dalles et voiles minces
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Essais sur
1
Essais sur
r
1,4 r
1,2 r
hm Hauteur ou épaisseur minimale hm / 5
3. Formulation de Dreux-Gorisse
La méthode de formulation de Dreux-Gorisse permet de déterminer les quantités optimales de
matériaux (eau E, ciment C, sable S, gravillon g et gravier G) nécessaires à la confection d’un
mètre cube de béton conformément au cahier des charges.
Plusieurs étapes de calcul successives sont nécessaires à l’obtention de la formulation
théorique de béton :
- Détermination du rapport C/E
- Détermination de C et E
- Détermination du mélange optimal à minimum de vides
- Détermination de la compacité du béton
- Détermination des masses de granulats
Les résultats intermédiaires relatifs à chaque étape de calcul seront consignés sur la fiche de
résultats suivante.
Avec :
’28 = Résistance moyenne en compression du béton à 28 jours en MPa
’c = Classe vraie du ciment à 28 jours en MPa
C = Dosage en ciment en kg par m3 de béton
E = Dosage en eau total sur matériau sec en litre par m3 de béton
G’ = Coefficient granulaire (Tab.4) fonction de la qualité et de la dimension maximale des
granulats.
1
Essais sur
Pour cela il suffit de positionner sur l’abaque (Fig. 2) les valeurs de C/E et de l’affaissement
au cône recherchées. Le point ainsi obtenu doit être ramené parallèlement aux courbes de
l’abaque pour déterminer la valeur optimale de Copt. Au delà de 400 kg de ciment par m3 de
béton, on préférera à un surdosage en ciment l’usage d’un fluidifiant (Fluid.).
1
Essais sur
Exemple : Pour des valeurs de C/E de 1,9 et un affaissement au cône de 8 cm, la quantité
optimale de ciment nécessaire à la confection d’un mètre cube de béton est de 385 kg.
Le dosage effectif de ciment C à retenir doit être supérieur ou égal à C opt., et aux valeurs
minimales Cmin données par les formules 1 à 3 pour les bétons non normalisés (formule 1
lorsque le béton est en milieu non exposé, formule 2 pour un milieu exposé sans agressivité
particulière et formule 3 pour un milieu agressif).
1
Essais sur
3.2.2. Détermination de E
La quantité d’eau E nécessaire à la confection du béton se calcule grâce aux valeurs de C/E et
de C.
Corrections sur le dosage en ciment en eau E :
Lorsque la dimension maximale des granulats D max est différente de 25 mm, une correction
sur la quantité d’eau est nécessaire à l’obtention de la maniabilité souhaitée. Les corrections
(Tab.5) sont à apporter sur les quantités d’eau.
Tableau 5. Correction sur le dosage de pâte en fonction de Dmax
Correction sur le
+9 +6 +4 +2 -0 -2 -4 -6
dosage en eau (en %)
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Essais sur
Si Dmax 20 mm X = Dmax / 2
Si Dmax > 20 mm Module(X) = (Module(Dmax)+38) / 2
En ordonnée :
Y = 50 - √𝐷𝑚𝑎𝗑 ± K’ Où K’ = K + Ks + Kp
La droite de Dreux a pour origine le point 0 origine du graphe et pour extrémité le point D max
caractéristique des plus gros granulats.
Détermination des pourcentages en volumes absolus de matériaux :
Pour déterminer les pourcentages en volumes absolus de granulats permettant la confection
d’un mélange à minimum de vide il est nécessaire de tracer comme indiqué sur la figure 3 des
droites reliant deux à deux les courbes granulométriques des matériaux du mélange.
Ces droites sont définies par 5 % de refus pour le matériau à faible granularité et par 5 % de
passant pour le matériau à forte granularité. L’intersection des droites ainsi tracées avec la
droite brisée de Dreux permet, par prolongement sur l’axe des ordonnées, de déterminer les
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Essais sur
compacité (c0)
Consistance Serrage Dmax = Dmax= Dmax=12,5 Dmax= Dmax=31,5 Dmax = Dmax =
1
Essais sur
5 8 20 50 80
1
Essais sur
- Vg = V * g % g = V * g % * s(g)
- VG = V * G % G = V * G % * s(G)
A défaut de renseignements précis concernant les masses volumiques absolues des matériaux,
on peut en première approximation utiliser les valeurs suivantes : s(c) = 3,1 t/m3, s(S) = 2,6
t/m3, s(g) = 2,6 t/m3 et s(G) = 2,6 t/m3.
3.6. Obtention de la formulation théorique de béton
La formulation théorique de béton recherchée est définie par les quantités d'eau E, de ciment
C, de sable S, de gravillon g et de gravier G. La masse totale d’un mètre cube de béton
=(E+C+S+g+G) est pour un béton courant comprise entre 2,3 t/m 3 et 2,5 t/m3. La formulation
obtenue reste théorique et il convient de la tester et de la corriger par des essais de laboratoire
avant d’être utilisée.
4. Corrections à apporter
La formulation de béton obtenue précédemment est théorique et il convient de la tester et de
la corriger par des essais de laboratoire avant d’être utilisée.
Des corrections seront apportées avant fabrication pour prendre en considération la teneur en
eau éventuelle des granulats et après une série de tests effectués en laboratoire pour ajuster les
dosages en eau, granulats et ciment.
4.1. Correction à apporter avant fabrication
La composition théorique de béton est établie pour des matériaux secs. Il est impératif avant
confection du béton de prendre en considération l’eau contenue dans les granulats. Une
mesure de teneur en eau doit être par conséquent effectuée (w=Masse d’eau/Masse sèche). A
défaut de toutes mesures précises on peut apprécier l’humidité des granulats grâce aux valeurs
données dans le tableau 8
Tableau 8. Quantité d’eau en litre contenue dans un mètre cube de matériau granulaire en
fonction de son degré apparent d’humidité
1
Essais sur
Exemple : Un sable très humide contient de 80 à 100 litres d’eau par m3 (soit une masse
sèche d’environ 1600 kg par m3 de matériau) d’où une teneur en eau w d’environ 5 à 6 %.
4.2. Corrections à apporter après essais en laboratoire
Les corrections seront effectuées sur chaque matériau utilisé. La quantité d’eau sera ajustée
grâce à la valeur obtenue lors de la mesure de l’affaissement au cône, les quantités de
granulats grâce à la mesure de la masse volumique réelle du béton, et la quantité de ciment
après essais sur béton durci. Les trois corrections se feront indépendamment les unes des
autres.
4.3. Correction sur l’eau
Si la valeur de l’affaissement au cône d’Abrams obtenu (Aff. obtenu) diffère de la valeur de
l’affaissement au cône souhaitée (Aff.souhaité) il est nécessaire de modifier la quantité d’eau de
la composition de béton. La correction sur la quantité d’eau s’effectue grâce à l’abaque de la
figure 4.
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Essais sur
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Essais sur
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Essais sur
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Essais sur
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Essais sur
Principe :
Les éprouvettes sont chargées jusqu'à rupture dans une machine pour essai de compression,
La charge maximale atteinte est enregistrée et la résistance en compression calculée.
Mode opératoire :
Essuyer toute humidité excessive de la surface de l'éprouvette avant de la positionner
dans la machine d'essai. Les plateaux de la machine d'essai doivent être essuyés et
toutes particules ou corps étrangers retirés des surfaces de l'éprouvette qui seront en
contact avec eux,
Positionner les éprouvettes cubiques de façon que le chargement s'effectue
perpendiculairement au sens de coulage,
Centrer l'éprouvette sur le plateau inférieur avec une précision de ±1 % de la
dimension nominale pour les éprouvettes cubiques ou du diamètre pour les éprouvettes
cylindriques,
Sélectionner une vitesse constante de chargement dans la plage 0,2 MPa/s (N/mm 2.s) à
1,0 MPa/s (N/mm2.s). Appliquer la charge sans choc et l'accroître de façon continue à
la vitesse constante sélectionnée ± 10 % jusqu'à la rupture de l'éprouvette.
La résistance à la compression est donnée par l'équation suivante :
𝑓𝑐 = 𝑃
𝑆
fc : est la résistance en compression (MPa,
P : est la charge maximale (N),
S : est l'aire de la section de l'éprouvette sur laquelle la force de compression est
appliquée, calculée à partir de la dimension nominale de l'éprouvette (mm2).
Évaluation des types de rupture :
Des exemples de rupture d’éprouvettes montrant des essais s’étant déroulés correctement sont
donnés dans la figure :
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Essais sur
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Essais sur
𝑓𝑐𝑓 = 3 𝑃 𝑙2
2 𝑑1 𝑑
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fcf : est la résistance en flexion en MPa,
P : est la charge maximale en N,
l : est l’écartement entre les deux rouleaux d’appui en mm,
d1 et d2 : sont les dimensions de la section transversale de l’éprouvette en millimètres.
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Essais sur
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Essais sur
𝑓𝑐𝑡 = 2 . 𝑃
𝜋.𝐿.𝑑
fct : est la résistance en traction par fendage (MPa),
P : est la charge maximale (N),
L : est la longueur de la ligne de contact de l’éprouvette (mm),
d: est le diamètre nominal de l’éprouvette (mm).