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Avant-Propos

Dans le cadre de nos études à l’Ecole Nationale de Commerce et de


Gestion Settat, nous sommes amenés à réaliser une série de stages
conventionnés tout au long de notre cursus, qui débute dès la fin de la
deuxième année par un stage d’initiation d’une durée minimale d’un
mois.
Ce stage dit d’initiation a pour objectif de nous faire découvrir certains
aspects du monde professionnel et l’exercice du métier. Il nous permet
ainsi de mettre en œuvre les connaissances acquises pendant ces deux
premières années et franchir le pas entre le théorique et la pratique.
C’est aussi une occasion de nous sensibiliser aux questions relatives à la
vie du travail en équipe.
Dans ce contexte, j’ai choisi de m’orienter vers le secteur bancaire qui
connait une forte croissance étant donnée la multitude des surfaces qui
s’implantent chaque année contribuant d’une façon importante à
l’essor économique de notre pays. J’ai donc opté pour attijariwafaa
banque leader dans son domaine et connue pour son fort potentiel,
pouvant à m’offrir le genre d’expérience dont j’ai besoin dans mon
parcours.
En effet, la succursale attijariwafaa banque , a accueilli mon stage pour
une durée qui s’est étalée de 1er juillet au 31 juillet.
Remerciements

Je profite de ces quelques lignes pour exprimer toute ma gratitude et


ma reconnaissance à mon encadrant professionnel Monsieur NABIL
MOUKAR, le superviseur commercial au sein de Marjane Market El
Jadida, tant pour sa disponibilité que pour ses conseils et son assistance
continue durant toute la durée de mon stage.
Je tiens aussi à remercier chaleureusement mon encadrante
pédagogique Madame JOUHARA BENABBOU, pour ses conseils, son
encadrement, et avec qui je me suis senti bien encadré et encouragé.
Mes remerciements s’adressent également à Monsieur Mohamed
JAOUDI Directeur du magasin, à Madame ZAHRA HARRAG responsable
de la réception des marchandises, à Mesdames Meryem ENNAMAT et
SANA SALIMI les deux chefs respectives du département frais et
département produits grande consommation, pour leurs aide,
disponibilité et patience.
Merci également à tous les employés qui ont accepté de répondre à
mes questions, à satisfaire ma curiosité de la manière la plus efficace
possible, et d’avoir rendu mon expérience de stage très enrichissante.
INTRODUCTION

A titre de récapitulation, ce stage d’initiation a pour but le renforcement des connaissances


théoriques acquises durant ces deux premières années d’études au sein de l’école nationale de
commerce et gestion de Settat. Il s’est réalisé au sein d’ATTIJARIWAFA BANQUE SAFI, un acteur
majeur dans le domaine bancaire .
Le choix d’Attijariwafaa banque pour la passation de ce stage remonte à l’ampleur du marché
dans lequel l’enseigne opère. En effet, les métiers bancaires, financiers et parabancaires au Maroc
demeure aujourd’hui un vrai levier économique, ils contribuent d’une façon cruciale à la croissance
économique, et crée constamment des postes d’emploi.
La réalisation de ce stage à attijariwafaa banque avait plusieurs objectifs :
✓ Découvrir le monde du travail au sein d’une succursale : le mode de travail, la manière de
gestion, les missions attribuées.

✓ Faire une comparaison entre ma formation et la méthode appliquée sur le lieu de travail.

✓ Appliquer la théorie reçue lors de la formation, telle

En raison de la nature , étant une chaîne de grande distribution qui s’appuie énormément sur la
logistique, mes missions quotidiennes était donc liées à la logistique, et s’inscrivent toutes dans le
cadre de la gestion des stocks de marchandises au sein du magasin. La passation de mon stage
était généralement au sein des départements liés à la gestion des stocks, et acteurs de la
démarche logistique, tel le service de passation de commandes, et le département de réception
des marchandises.
La remarque fréquemment observée durant ce stage est que l’ensemble du personnel du magasin
et des départements auxquels j’étais présent, visent à travers cette gestion des flux et de stocks
de lutter contre la démarque. Chose qui a suscité mon intérêt et se manifestait comme une
problématique à résoudre.
Ainsi, le rapport suivant détaille mon expérience de stage, il est scindé en deux sous parties ou
chapitres :
✓ La présentation d’ATTIIARIWAFAA BANQUE , et de la succursale comme étant la structure
Hôte de mon stage.

✓ La description des missions effectuées et des tâches accomplies, qui s’inscrivent dans le cadre
de la gestion des stocks de marchandises au sein de Marjane Market, ainsi que la présentation de
certaines propositions simples pour lutter contre la démarque.
Acteur majeur de l’économie au Maroc depuis plus de 110 ans avec un ancrage
solide en Afrique et une large connexion avec le reste du monde, le groupe
Attijariwafa bank, avec l’appui de son actionnaire de référence Al Mada, occupe
une position de leader et s’affirme aujourd’hui en tant que banque relationnelle
de référence. Avec son modèle de banque universelle, sa dimension panafricaine,
la complémentarité de ses métiers et ses expertises solides, Attijariwafa bank
couvre aujourd’hui l’ensemble des métiers bancaires, financiers et parabancaires.
Elle accompagne au quotidien plus de 10,6 millions de clients particuliers,
professionnels, entreprises et institutionnels, grâce à ses 20 583 collaborateurs
présents dans 25 pays en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient.

20 583 COLLABORATEURS 10,6 MILLIONS DE CLIENTS 25 PAYS DE


PRÉSENCE

CAPITAL 2 131 729 870 MAD

1 er Réseau africain avec 5 548 AGENCES


1 er Financeur de l’économie 333,7 MRDS de MAD de crédits totaux distribués
1 er Collecteur de l’épargne au Maroc 508,7 MRDS de MAD d’épargne collectée*
1 er Acteur de la banque digitale et des paiements électroniques au Maroc 81% est la part de la
banque digitale dans les transactions** 39% de parts de marché dans les paiements
électroniques et les paiements de factures***

QUI SOMMES-NOUS ?
RAPPORT DE RESPONSABILITÉ
SOCIÉTALE D’ENTREPRISE 2020

1er
GROUPE BANCAIRE
ET FINANCIER
AU MAROC

4e
GROUPE
BANCAIRE ET FINANCIER
EN AFRIQUE

25
PAYS DE PRÉSENCE

1er
RÉSEAU
DE SERVICES BANCAIRES
EN AFRIQUE

Avec son modèle de banque universelle, sa dimension panafricaine, la complémentarité de ses


métiers et ses expertises solides, le groupe Attijariwafa bank est un acteur de référence du secteur
financier au Maroc et en Afrique. Attijariwafa bank a su, depuis plus d’un siècle, se réinventer en
diversifiant ses métiers, en renouvelant ses offres et en adaptant ses organisations, pour répondre à
son ambition de devenir la banque relationnelle de référence. Le groupe Attijariwafa bank
accompagne aujourd’hui près de 10 millions de clients particuliers, professionnels, entreprises et
institutionnels, et mobilise 20 125 collaborateurs dans 25 pays en Afrique, en Europe et au Moyen-
Orient.

Poste :

Rattaché(e) à la Direction Communication, vos principales missions seront de :

 Gérer les campagnes publicitaires médias et hors média : s'approprier des objectifs
marketing des marchés, concevoir un dispositif de communication, suivre la mise en œuvre
des campagnes, conduire des pré et post tests de campagnes
 Piloter et mettre en œuvre des événements organisés par les marchés (conférences,
séminaires..)
 Gérer l'éditique des événements / campagnes de la conception à la mise en œuvre
 Assurer le suivi des plans de communication annuels des marchés et le budget y afférent
 Etablir une veille concurrentielle , benchmark et innovation
 Traiter les demandes de sponsoring, suivre leur mise en œuvre et évaluer l'impact des actions
réalisées
Intervenant de la Banque de Détail à l’international, l’Entité Pilotage Stratégique a pour principales
missions, au sein de la Direction Projet et Transformation de :

• Participer avec les équipes Stratégie & développement Groupe et les équipes filiale à l’élaboration
des plans stratégiques des filiales bancaires africaines du groupe et des business plans associés, en
veillant notamment à capitaliser sur les travaux déjà réalisés pour les autres filiales et à développer
les synergies avec les entités du Groupe,

• Participer avec les équipes des filiales à la définition des plans de mise en œuvre et indicateurs de
suivi des plans stratégiques et de la gouvernance associée,

• Garantir la maintenance des Business Plans issus des plans stratégiques : mise à jour des business
plans en fonction des dernières réalisations et d’éventuels évènements externes,

• Jouer le rôle de PMO stratégique ou participer activement au suivi de la mise en œuvre des plans
stratégiques,

Activités principales du poste :

 Participer à l’élaboration ou la mise à jour de Plans stratégiques de filiales BDI en prenant en


charge la coordination des travaux sur un domaine spécifique

 Être le PMO stratégique d’une ou plusieurs filiales BDI

 Prendre en charge la coordination de travaux stratégiques adhoc suivant les demandes de la


Direction Générale du groupe sur des sujets transverses concernant les filiales BDI
 Full description
 Activités principales du poste :
 * Assurer la gestion des projets monétiques à la demande des clients :
* Rédiger et/ou valider les dossiers de conception et les expressions de besoins,
-Identifier et définir les demandes clients
-Décrire les spécifications fonctionnelles et techniques des projets
-Elaborer et réaliser des tests d’intégration
-Etablir la stratégie de recette, des plans de test et jeux de données
* Piloter et valider la rédaction des fiches consignes réalisées par les métiers, les supports
applicatifs et systèmes en tenant compte des engagements de service d’APP
* Contribuer à la mise en production/déploiement,
-Elaborer et réaliser des tests d’intégration
-Valider la réception des versions développées (release)
-Suivre la qualification et le déploiement des solutions
-Réceptionner et qualifier les livrables projets (M2M, Wincor, NCR, HPS ….)
-Assurer la phase de transition entre le mode projet et le run (transfert vers la production
monétique)
* Animer des comités et réunions de travail (métiers, prestataires, intégrateurs).
-Former et animer des réunions avec les acteurs intervenant sur le projet afin d’effectuer les choix
et l’affectation des ressources, en fonction des différentes contraintes (techniques, financières,
délais)
-Animer des points réguliers avec l’ensemble des partenaires : état d’avancement du programme,
suivi du partage de connaissances, validation des résultats
-Assurer le « reporting » final du travail auprès de la direction études, recherche et développement,
et/ou de la Direction Générale
 De Formation Bac+5 (Master / Ingénieur), vous disposez d'une expérience entre 2 et 3 ans dans
un poste similaire.
 Compétences requises :
 - Pilotage des projets / méthodologie de conduite de projets
- Connaissance de la charte et de la documentation technique des organismes (Visa, Mastercard,
CMI, GIM)
- Maitrise des systèmes et outils Monétiques

Structure du système bancaire


A fin 2021, le nombre d’établissements de crédit et organismes assimilés agréés au Maroc
s’établit à 89 établissements, dont :

 19 banques
5 banques participatives A l’heure actuelle, le paysage bancaire marocain compte 54
établissements de crédit, dont 34 sociétés de financement et 19 banques. Ces 19 banques
sont : Al Barid Bank, Arab Bank, Attijariwafa Bank (AWB), Bank Al Amal, BMCE, BMCI, BCP,
Crédit Agricole, CDG Capital, Crédit du Maroc, CF Markets, CIH, Citibank, FEC, La Caixa, Media
Finance, Sabadell, SG et UMB. Parmi ces 19 banques, huit peuvent être considérées comme
étant à vocation universelle : AWB, BP/CPM, BMCE, SGMB, BMCI, CAM, CDM et CIH. Compte
tenu du rôle central du secteur bancaire dans l’économie marocaine, l’analyse de ses structures
bénéficie de notre part d’une attention particulière. Aussi l’analyse de sa
concentration/concurrence entre les établissements bancaires au Maroc constitue-t-elle une
préoccupation de premier plan, dans la compréhension de ces structures.
Pour répondre à la question de savoir si notre secteur bancaire marocain est concurrentiel ou
concentré par quelques banques, on va étudier cette concentration, durant la période 2008-
2015, en se basant sur deux indicateurs fondamentaux : la concentration au niveau des dépôts
de la clientèle et au niveau des crédits.

 28 sociétés de financement
 6 banques offshore
 11 associations de micro-crédit
 18 établissements de paiement
 La Caisse de Dépôt et de gestion
 La Caisse Centrale de Garantie
Au nv internationale

La constitution de systèmes financiers solides est à la base de la


croissance économique et du développement et elle est essentielle à
l’accomplissement de la mission du Groupe de la Banque mondiale
consistant à réduire la pauvreté et à promouvoir une prospérité partagée.

Il est par ailleurs nécessaire d’exploiter les marchés financiers pour


trouver les sources de financement supplémentaires qui contribueront à
financer des objectifs de développement mondiaux dont la réalisation
exige un montant estimé à des milliers de milliards de dollars (a).

 La stabilité financière, tant à l’échelle mondiale qu’au niveau de


chaque pays, génère des emplois et améliore la productivité. Elle
apporte la confiance dont les gens ont besoin pour investir et
épargner. Un système bancaire et un marché financier solide
assurent le transfert efficace des ressources vers leur utilisation
optimale, aident les pouvoirs publics à lever des capitaux
d’investissement et à se doter d’un filet de sécurité financier, et
contribuent à l’exécution rapide et sûre des opérations de paiement
entre les pays.

 En assurant l’accès aux systèmes financiers, un pays améliore son


bien-être général car il permet à ses habitants de se développer et
de mieux gérer leurs besoins, d’élargir leurs perspectives et
d’améliorer leur niveau de vie. L’inclusion financière, c’est-à-dire
l’accès aux services financiers, permet aux ménages de gérer plus
facilement leur consommation, leurs paiements et leurs économies,
de mieux se loger, se soigner et s’éduquer, de monter une petite
entreprise et de recourir à des produits d’assurance pour se
protéger contre des chocs éventuels. L’accès aux services financiers
contribue aussi à réduire les inégalités puisqu’il atténue l’importance
de la richesse et des relations.

 Les marchés financiers jouent un rôle de plus en plus essentiel dans


le financement d’infrastructures diverses (routes, centrales
électriques, écoles, hôpitaux, logements…) et la gestion des risques.
Ce rôle va s’amplifier dans le contexte des Objectifs de
développement durable (ODD), sachant que la réalisation d’un
grand nombre de ces objectifs exigera des apports de long terme
que les sources de financement traditionnelles ne seront pas en
mesure d’assurer. Il sera donc indispensable d’attirer des
financements et des investissements auprès du secteur privé pour
pouvoir combler des besoins immenses et concourir ainsi à l’atteinte
de ces objectifs mondiaux

Au nv nationale

De par son ampleur et son étendue, la pandémie de la Covid-19 a provoqué ces


deux dernières années une crise induisant ainsi une contraction du commerce
international, une chute de la consommation et de l’investissement ainsi qu’un
effondrement du tourisme mondial.

En dépit de l’ampleur de la récession économique induite par la crise Covid-19,


l’activité des banques a pu maintenir un rythme de croissance soutenu en 2020 et
2021 et ce malgré cette situation inédite ayant engendré dans son sillage des
conséquences néfastes sur l’économie tant au plan mondial que national. En effet,
les restrictions instaurées à l’échelle planétaire pour endiguer la propagation du
virus ont paralysé les chaînes d’approvisionnement et mis en arrêt plusieurs
secteurs d’activités économiques et ce, grâce aux mesures entreprises par l’Etat et
par la Banque Centrale pour soutenir l’économie.

Quel comportement de l’activité bancaire depuis le déclenchement de la crise sanitaire ?


Les crédits bancaires sur l’année 2020 et 2021 ont cru respectivement de 4,5% et
3% boosté principalement par les crédits de trésorerie qui ont surperformé les
encours bancaires globaux, leur évolution ressort respectivement à 8,5% et 10%
durant ces deux dernières années.

Courant 2021, Les autres catégories d’encours bancaires ont été en revanche moins
dynamiques notamment :

 Les crédits immobiliers : qui ont enregistré une hausse de 2,7% , dont la
moitié de la croissance provient des crédits participatifs , un segment qui a le
vent en poupe ( 4,5 milliards de MAD d’encours additionnel )
 Crédits à l’investissement : Le manque de visibilité des opérateurs
économiques dans un contexte de pandémie à fortement touché ce segment
qui a même décru de 4%.
En 2021, les banques ont profité en revanche d’une année pleine d’un coût de
refinancement plus bas, allégeant la pression sur le taux de marge d’intérêt.  La
marge d’intérêt du secteur bancaire côté a cru +3.3% au premier semestre

Le bon comportement de l’activité de marché a pu compenser cette atonie sur la


marge d’intérêt particulièrement en 2020 maintenant une croissance du PNB à 3.5
% en 2020 et de 1.7% au S1 2021.

Une croissance de l’activité, mais à quel coût ?


Dans un contexte de hausse du chômage et de compression des carnets de
commandes notamment pour les secteurs d’activité les plus sinistrés, les créances
en souffrances ont crû ces deux dernières années de 13 Milliards de MAD, faisant
passer la sinistralité du secteur bancaire à 8.45% contre 7,6% . A ce titre la hausse
des créances en souffrance a été plus importante chez les ménages que chez les
entreprises non financières sur l’année 2021 .

Quid de 2022 ?
Dans son dernier rapport de la politique monétaire, BKAM table sur une hausse des
crédits bancaires de 3,4% en 2022, avant de s’accélérer à 4,4% en 2023.

Dans ce sillage les banques devraient profiter de cette croissance en finançant


l’économie dans une configuration qui resterait assez semblable à 2021, c’est-à-dire
dominée par les encours de trésorerie dans un contexte de hausse des matières
premières, et dans une moindre mesure des crédits à l’équipement.

A cet égard la dernière enquête du HCP auprès d’un échantillon de 2300


entreprises, montre que les obstacles à l’investissement devraient perdurer. Plus
de 7 entreprises sur 10 ne prévoient aucun projet d’investissement en 2022.

Les crédits immobiliers et ceux dédiées à la promotion immobilière devraient pâtir


d’une potentielle baisse des transactions immobilières dans un environnement
toujours tendu des prix des matériaux de construction et qui devrait se répercuter
à la hausse sur le prix des biens immobiliers.

Les réalisations des bancaires devraient être conditionnées par la vigueur de la


reprise économique entamée en 2021, mais surtout une détente continue du coût
du risque à l’image de 2021, en lien avec l’amélioration attendue de la qualité des
portefeuilles crédit. Cette hypothèse ne serait se réaliser que si les banques ne se
confrontent pas à des grosses difficultés en provenance des corporates
notamment dans les secteurs les plus sinistrés ( transport, tourisme & hôtelier…)

https://www.banquemondiale.org/fr/topic/financialsector/overview
II- Analyse de la concentration du secteur bancaire marocain
A l’heure actuelle, le paysage bancaire marocain compte 54 établissements de crédit, dont 34
sociétés de financement et 19 banques. Ces 19 banques sont : Al Barid Bank, Arab Bank,
Attijariwafa Bank (AWB), Bank Al Amal, BMCE, BMCI, BCP, Crédit Agricole, CDG Capital, Crédit
du Maroc, CF Markets, CIH, Citibank, FEC, La Caixa, Media Finance, Sabadell, SG et UMB. Parmi
ces 19 banques, huit peuvent être considérées comme étant à vocation universelle : AWB,
BP/CPM, BMCE, SGMB, BMCI, CAM, CDM et CIH. Compte tenu du rôle central du secteur
bancaire dans l’économie marocaine, l’analyse de ses structures bénéficie de notre part d’une
attention particulière. Aussi l’analyse de sa concentration/concurrence entre les établissements
bancaires au Maroc constitue-t-elle une préoccupation de premier plan, dans la compréhension
de ces structures.
Pour répondre à la question de savoir si notre secteur bancaire marocain est concurrentiel ou
concentré par quelques banques, on va étudier cette concentration, durant la période 2008-
2015, en se basant sur deux indicateurs fondamentaux : la concentration au niveau des dépôts
de la clientèle et au niveau des crédits.
Banques d'investissement
 CFG Bank.
 Attijari Finances Corp.
 BMCE Capital.
 CDG Capital.
 Upline Group.
 Holdagro.
 Capital Trust
Les bancaires du portefeuille de BKGR (Attijariwafa Bank, CIH et
BCP) devraient globalement bien se comporter cette année en
bénéficiant de la baisse continue du risque, d’une bonne dynamique
commerciale et de ratios de solvabilité satisfaisants. La création
d’un marché secondaire des créances en souffrance donnerait de la
marge de distribution de crédit.

Une bonne dynamique du secteur attendue en 2022


En 2021, le secteur bancaire a vu une quasi-stagnation des crédits bancaires à fin
novembre d’après les derniers chiffres disponibles de Bank Al Maghrib (BAM) à 965
milliards de dirhams contre 958,1 à fin décembre 2020. BKGR note la bonne
résilience du secteur cette année, notamment « face au choc induit par la crise
sanitaire suite à l’étude d’impact et à l’exercice du macro stress test conduits au T4
2021 par BAM ».
Cette année, le secteur bancaire devrait rencontrer une bonne dynamique dans la
distribution des crédits. D’après les derniers chiffres de BAM, une croissance de 3,4%
est attendue en 2022 et de 4,4% en 2023. Une hausse qui provient notamment « d’une
reprise escomptée des crédits d’investissement devant accompagner l’amélioration de
la situation économique » note BKGR.
Les banques devraient bénéficier également d’un assainissement de leurs bilans cette
année avec la potentielle création d’un marché secondaire des créances en souffrance.
Pour rappel, cette création permettrait aux banques de réduire leurs niveaux de
provisions et ainsi se dégager de la marge de manœuvre pour la distribution de crédits.
Une façon de contrecarrer la hausse des impayés, en progression de 5,7% sur les 11
premiers mois de l’année 2021.
Les banques nationales bénéficieront également d’un recul du coût du risque déjà
amorcé en 2021. D’après BKGR, cette année sera marquée par « la détente du coût du
risque des Banques de notre Scope (-13% selon nos prévisions) en lien avec
l’importance projetée des reprises sur provisions forward-looking suite à
l’amélioration attendue de la qualité du portefeuille de crédits du secteur ». Il
convient également de rappeler que l’assouplissement des règles prudentielles de
BAM sera reconduit jusqu’en juin 2022. Cela se fera « à travers la fixation des seuils
réglementaires à 8,5% pour le ratio Tier 1 et à 11,5% pour le ratio de solvabilité
global, devant offrir au secteur une marge de manœuvre au volet réglementaire »
souligne BKGR.
La société de recherche livre également ses perspectives d’évolution sur les bancaires
de son portefeuille.

Attijariwafa Bank résiliente grâce aux fonds propres et à la dynamique


commerciale
En 2021, le groupe a connu une évolution de 15% en bourse. À l’ouverture de la
séance du 14 janvier, le titre traitait à 490,70 dirhams. BKGR anticipe une hausse de
5,7% du cours à 519 dirhams.
Le groupe affiche malgré un contexte encore marqué par la crise, une bonne solidité
financière. Notamment grâce à ses différentes augmentations de capital. BKGR
rappelle que la banque a procédé au « renforcement continu de ses fonds propres (une
augmentation de capital de près de 800 MDH et deux émissions obligataires
totalisant 1 milliard de dirhams en 2021) ».
De plus, cette année, la bonne dynamique commerciale du groupe devrait se
poursuivre. BKGR anticipe en 2022, une hausse de 5% des crédits consolidés. Le
groupe devrait également pouvoir capitaliser sur une bonne tenue de ses ratios
réglementaires. Cette année, le ratio de solvabilité devrait progresser à 15,4% contre
13,8% attendu en 2021.

>>> Lire aussi : Attijariwafa Bank : les réalisations à fin septembre sont alignées avec
les prévisions des analystes
Le coût du risque devrait continuer de diminuer en 2022 et s’établir à 2.887 millions
de dirhams, en baisse de 20% par rapport à 2021. BKGR note qu’une diminution
progressive aura lieu « avec un taux du coût du risque de 0,8% en 2022 (contre 1,1%
en 2021e et 1,7% en 2020e ) avant d’atteindre un niveau d’avant crise de 0,7% en
2023 ».
De son côté, CFG Bank expliquait à ce sujet qu’Attijariwafa Bank dispose « d’une
politique prudente de provisionnement qui doit l’aider à ramener le coût du risque à
un niveau normal plus rapide que les pairs du secteur ».

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