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EXPOSE Le Symbolisme Dans La Rose Des Vents

Le document présente une analyse du roman 'La Rose des Vents' de Georges Ibrahim Zreik. Le roman décrit un monde contrôlé par une organisation appelée 'L'Ordre' qui cherche à maintenir son hégémonie. Un botaniste nommé F.K découvre une rose magique qui redonne espoir et détermination aux gens, ce qui menace 'L'Ordre'. Celui-ci tente de détruire la rose et plonge le pays de F.K dans le chaos.

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EXPOSE Le Symbolisme Dans La Rose Des Vents

Le document présente une analyse du roman 'La Rose des Vents' de Georges Ibrahim Zreik. Le roman décrit un monde contrôlé par une organisation appelée 'L'Ordre' qui cherche à maintenir son hégémonie. Un botaniste nommé F.K découvre une rose magique qui redonne espoir et détermination aux gens, ce qui menace 'L'Ordre'. Celui-ci tente de détruire la rose et plonge le pays de F.K dans le chaos.

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MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE

TECHNIQUE ET DE FORMATION PROFESSIONNELLE


----------------------------------------------------------
DIRECTION REGIONALE DU HAMBOL
------------------------------------------------------------
LYCEE MODERNE GASTON OUSSENAN KONE DE KATIOLA
-----------------------------------------------------
ANNEE SCOLAIRE : 2022-2023
Union-Discipline-Travail

EXPOSE DE FRANÇAIS
THEME :
LA NOTION DE L’AMITIE DANS POUR LE
BONHEUR DES MIENS DE MACAIRE ETTY

CLASSE : TLE A
PRESENTE PAR :
1- SANOU ARTHUR EZECHIEL
2- YAO TANOH ADJO MAEVA
ARIELLLE
3- OUATTARA DJESSAN ELIE
4- KOUASSI RUTH DEBORAH
5- KONE KATINAN PASCAL
6- FOFANA HABIBA
7- COULIBALY NAHOUGNOU
SOLANGE
8- COULIBALY SOUTCHO ESTELLE
9- KONE LEWELE BENEDICTE
10- KATTOU EMMANUELLE
11- KONE PEWELE KROUTOUM
12- COULIBALY KLINTCHO
13- COULIBALY AMANI HUBERT

NOM DU PROFESSEUR :
Mme TUO
INTRODUCTION
I- LES VERTUS DE LA ROSE
1- LA ROSE : SYMBOLE DE LA
RECHERCHE DE LA VERITE
2- LES VERTUS SOCIALES DE LA
ROSE : LE SENS DU DEVOIR
II- LA ROSE OBJET DE CONVATISME
1- LA ROSE SOURCE DE DIVISION
2- LA ROSE FACTEUR DE LIBERATION

CONCLUSION
INTRODUCTION
Un roman « mâle » et fort. Un roman à la maturité accomplie et à la
profondeur indiscutable. Il tient sa force à la fois par son épaisseur sémantique que
par son style hardi.Le monde entier est sous le pouvoir et le diktat de « l’Ordre » une
organisation regroupant tous les puissants de ce monde. Fondé sur ses intérêts
économiques, « l’Ordre » ne s’embarrasse pas de scrupules pour faire tourner tous
les événements de la planète en sa faveur. Mais depuis un moment toute l’attention
de l’humanité est braquée sur une rose blanche immaculée, une plante magique
découverte par Fada Kado dit F.K, un jeune botaniste, idéaliste et humaniste. La
particularité de cette fleur est que respirée, elle « submerge d’enthousiasme » et «
anime d’une détermination et d’un volontarisme jugés exceptionnels ». La trouvaille
de Fada, dérange « l’Ordre » qui craint pour son hégémonie. Après des tentatives
vaines pour contrôler le nouveau phénomène, l’organisation décide de le détruire.
Une voie : semer la guerre. Le pays de Fada plonge dans un chaos indescriptible.
Ainsi l’axe d’étude qui se dégage de cette œuvre est : récit satirique des relations
internationales dans la rose des vents de Georges Ibrahim Zreik.

I- LES VERTUS DE LA ROSE


1- LA ROSE : SYMBOLE DE LA RECHERCHE
DE LA VERITE
La Rose des Vents est un roman moderne qui ne peut connaitre le
dépaysement nulle part dans le monde. Autant il plaira aux lecteurs des pays du
Tiers-Monde, autant il titillera la conscience de ceux des grandes puissances.
L’intrigue est un bijou taillé de l’imagination d’un véritable démiurge. Œuvre
d’anticipation, l’histoire se déploie dans un futur lointain. Mais la diversion n’a raison
que de ceux qui se laissent facilement avoir. Malgré les précautions de l’artiste pour
demeurer dans la fiction, la fragrance de la réalité nous saisit « d’un bond de jaguar
».De quoi s’agit-il ? Le monde entier est sous le pouvoir et le diktat de « l’Ordre » une
organisation regroupant tous les puissants de ce monde. Fondé sur ses intérêts
économiques, « l’Ordre » ne s’embarrasse pas de scrupules pour faire tourner tous
les événements de la planète en sa faveur. Mais depuis un moment toute l’attention
de l’humanité est braquée sur une rose blanche immaculée, une plante magique
découverte par Fada Kado dit F.K, un jeune botaniste, idéaliste et humaniste. La
particularité de cette fleur est que respirée, elle « submerge d’enthousiasme » et «
anime d’une détermination et d’un volontarisme jugés exceptionnels ». La trouvaille
de Fada, dérange « l’Ordre » qui craint pour son hégémonie. Après des tentatives
vaines pour contrôler le nouveau phénomène, l’organisation décide de le détruire.
Une voie : semer la guerre. Le pays de Fada plonge dans un chaos indescriptible.
Ne supportant pas la destruction de la vie et la folie meurtrière, F.K préfère se
sacrifier. Ce n’est pas la fin cependant. Dans les ténèbres d’un monde en
décadence, luit l’espoir comme un soleil glorieux. Des résistances s’organisent pour
faire triompher l’esprit sur les convoitises de la chair.
2- LES VERTUS SOCIALES DE
LA ROSE : LE SENS DU DEVOIR
La rose des vents nous expose un monde entier sous le pouvoir et le diktat de
l'«Ordre» une organisation regroupant tous les puissants de ce monde. Fondé sur
ses intérêts économiques, l'«Ordre» ne s’embarrasse pas de scrupules pour faire
tourner tous les événements de la planète en sa faveur. Mais depuis un moment
toute l’attention de l’humanité est braquée sur une rose blanche immaculée, une
plante magique découverte par Fada Kado dit F.K, un jeune botaniste, idéaliste et
humaniste. La particularité de cette fleur est que respirée, elle « submerge
d’enthousiasme » et « anime d’une détermination et d’un volontarisme jugés
exceptionnels ». La trouvaille de Fada, dérange l'«Ordre» qui craint pour son
hégémonie. Après des tentatives vaines pour contrôler le nouveau phénomène,
l’organisation décide de le détruire.

II- LA ROSE OBJET DE CONVATISME


1- LA ROSE SORCE DE DIVISION
Le terme de mondialisation dans « la rose des vents » (aussi appelée
globalisation) désigne le processus d'intégration des marchés et de rapprochement
des hommes qui résulte notamment de la libéralisation des échanges, du
développement des moyens de transport de personnes et de marchandises, et des
retombées des technologies de l'information et de la communication à l'échelle
planétaire. Elle se manifeste par, outre l'interdépendance croissante des économies
(mondialisation économique) et l'intensification de la concurrence, l'expansion des
échanges et des interactions humaines. Ainsi dès l’entame de l’œuvre, l’auteur met
en nu cet aspect de mondialisation par le regroupement du monde en O.G.V
(Organisation des grandes villes), en G.V.M (Grandes villes mondiaux), en G.G.M
(Grands groupes mondiaux (agricoles, industriels, et commerciaux) sans omettre
leV.P.P (ville la plus puissante du monde et aussi les O.N.G (organisation non
gouvernementale).
Contrairement à la gestion des pays des autres continents, les pays regroupé dans
la « la rose des vents » était chapeauté par un seule leader sous le nom de « 
L’ORDRE » qui avait contrôle sur tous choses et pour lui l’accroissement financier
était sa seule et grande préoccupation. Ce qui sous en entendait que tous les moyen
(bons ou mauvais) étaient mise en exécution pour satisfait les désirs de « l’Ordre ».
Ce dernier était au contrôle cette organisation bien structurée et organisée. Cette
organisation avait décrété un jour où elle tenait sa réunion extraordinaire. Ces
rencontres lui permettait d’exposer et épiloguer les problèmes d’ordre majeur qui
planaient sur le monde. La scène a lieu au pays de Zade, aux alentours de 2082. Par
le plus fortuit des hasards, un promeneur solitaire nommé F.K. découvre une rose
blanche aux effets surprenants. En effet, dotée d’une propriété jusque-là inconnue
chez les rosacées, celle-ci communique enthousiasme, détermination et bonheur à
ceux qui l’approchent. Humaniste, et convaincu que cette rose est un don de la
nature, F.K. en propose la commercialisation libre de toute détention de brevet.
Fournie et vendue en pot, la rose des vents n’en continue pas moins d’étonner par
ses effets.  » La personne qui en coupe une tige fleurie se trouve envahie,
enveloppée et saisie par une griserie de l’ordre de l’éblouissement et de la féerie  »
(p. 40).
Seulement voilà, lorsqu’à l’extérieur du pays de Zade, de puissants groupes
commerciaux, regroupés sous le label de l’Ordre ou G.G.M (Grands Groupes
Mondiaux), cherchèrent à prendre le monopole de cette denrée rarissime, il se
produisit une violente désillusion. Hors du pays de Zade, et malgré toutes les études
scientifiques pour comprendre le fonctionnement de la rose des vents, celle-ci
cessait purement et simplement de dégager ses effluves magiques. Ce qui n’est pas
pour plaire à l’Ordre, lequel décide alors, dans un premier temps, d’organiser des
rétorsions économiques contre le pays producteur, et programme dans la foulée
l’assassinat d’un F.K. droit dans ses bottes, incorruptible et totalement insensible aux
séductions. Un comité de crise, sorte de réunion au sommet des pays les plus riches
du monde (les G.G.M. ?) trouvera finalement la solution pour étouffer la production
de la rose au pays de Zade. La culture de la plante s’étant révélée possible sur les
terres avoisinantes au pays de Zade, il a suffi d’organiser une production parallèle
excédentaire et de faible coût pour induire la chute des cours et des tensions entre le
pays de Zade et ses voisins nouveaux producteurs. L’analyse est imparable, et les
conséquences catastrophiques sur les relations entre les peuples dans cette région
du monde prévisibles. Ainsi que l’affirme le Grand Maître de l’Ordre,  » L’histoire de
ces peuples n’a pas de secrets pour nous, ainsi que leurs comportements. Ils sont
sentimentaux, impulsifs et non-cartésiens ; (…) nous guiderons leurs fiertés et
convictions dans cette guerre et veillerons à ce qu’aucun d’eux ne puisse la
gagner…  » (p. 65)
Ainsi la rose, messagère de paix et d’amour, devint une menace pour la paix d’une
partie du monde. Et son découvreur une cible mouvante dans le collimateur des
puissances commerciales !
On peut dire de La Rose des Vents qu’il est une tentative d’approcher par la fable
romanesque les enjeux contemporains de la mondialisation commerciale, avec sa
cohorte de cynisme et d’inégalités foncières, entre eux ceux qui contrôlent le marché
(L’Ordre)et les producteurs dont l’accès au marché reste encore fortement
contingenté. Étonnant roman, pionnier presque dans la littérature africaine par
l’ouverture de sa thématique à un sujet aussi vaste. De plus, l’utilisation des
techniques de la Science Fiction donne au récit (placé sous le double patronage
d’Orson Welles et de Khalil Gibran) un ton singulier et le propulse dans la sphère de
la réflexion métaphysique sur les thèmes du Pouvoir et de la Morale. Ce  » premier
roman  » a obtenu en 2002 le prix littéraire Assedi qui porte le nom de l’écrivain et
dramaturge ivoirien Bernard B. Dadié.
2- LA ROSE FACTEUR DE LIBERATION
Les dernières pages bruissent de pensées profondes où transpirent spiritualité
et humanisme. Le message que F.K. laisse à l’humanité se veut didactique et
prophétique. Souvent, ses accents charrient mélancolie et douleur. Son regard sur le
monde qui chavire est impitoyable : « Il y a bien longtemps que les êtres agités se
sont accaparés les premiers rôles, ont perverti les valeurs simples de la vie, brisé
l’ordre de la nature, et pris les hommes en otage. Et voilà qu’ils nous précipitent, tête
baissée, dans une course folle, qui ne verra sa fin qu’au milieu de cités peuplées de
cauchemars collectifs, et de gâchis infinis » (page 69)
Le message du héros est, avant tout, une exhortation à plus de spiritualité, d’amour
et de partage. Les enseignements à tirer sont nombreux. Les interprétations qui s’y
prêtent sont innombrables. La constance philosophique est que l’esprit doit
transcender la matière. C’est la seule voie pour sauver la vie. « La vie est un don.
Elle se nourrit de reconnaissance, d’humilité et de pardon, et non de haine et de
puissance. Ce monde, créé avec tant de générosité et de richesses, révèle le grand
rôle dévolu à l’homme, dans la continuité de son œuvre : il est conscience, son
gardien et son protecteur » (page 110). F.K rêve d’un monde centré sur le bonheur
de l’homme, un monde qui pourra comprendre que l’exaltation de la matière est une
voie qui mène à la déchéance. La Rose des Vents bien que laissant transpirer la
menace qui plane sur l’humanité est un appel au réveil, un « évangile » prêché à la
conscience humaine. La vision du romancier est humaniste. Le « sacrifice » de F.K a
la splendeur douloureuse de celle du Christ qui donne sa vie pour que sauver
l’humanité.

CONCLUSION

On peut dire de La Rose des Vents qu’il est une tentative d’approcher par la
fable romanesque les enjeux contemporains de la mondialisation commerciale, avec
sa cohorte de cynisme et d’inégalités foncières, entre eux ceux qui contrôlent le
marché (L’Ordre) et les producteurs dont l’accès au marché reste encore fortement
contingenté. Étonnant roman, pionnier presque dans la littérature africaine par
l’ouverture de sa thématique à un sujet aussi vaste. De plus, l’utilisation des
techniques de la Science Fiction donne au récit (placé sous le double patronage
d’Orson Welles et de Khalil Gibran) un ton singulier et le propulse dans la sphère de
la réflexion métaphysique sur les thèmes du Pouvoir et de la Morale. Ce « premier
roman » a obtenu en 2002 le prix littéraire Assedi qui porte le nom de l’écrivain et
dramaturge ivoirien Bernard B. Dadié.

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