Dermatologie
Dermatologie
Prurit 1
✓ Médicaments (opiacés,
AMIODARONE, IEC)
1-Absence de prurit :
Acné / Syphilis / Pemphigus (#Pemphigoide⓲) / Purpura / Maladie
éruptive infantile sauf VARICELLE
❖ FEMME ENCEINTE : penser a
- CHOLESTASE GRAVIDIQUE
- Dermatose bulleuse auto-immune
❖ Prurit au contact de l’eau chaude ➔ VAQUEZ
Prurit 2
ALLERGIE CUTANEO-MUQUEUSE
Prurit 1
bordures émiettées qui évolue en Aucun, le diagnostic est clinique
4 phases : érythémateuse Si Doute : Biopsie cutanée⓲ :
➔ vésiculeuse ➔ suintante Spongiose
➔ crouteuse) + xérose (peau (oedème) + exocytose Pour le
sèche) diagnostic ETIOLOGIQUE : après
Topographie = selon l’âge 48 h inutile dans l’immédiat :
Nourrisson (< 2ans): zones TEST EPICUTANE
convexes du visage: front / joues / ALLERGOLOGIQUE OU PATCH
menton TEST
Enfant (> 2ans): plis de flexion: ➔COMPLICATIONS :
coudes / poignets / creux poplités Impétiginisation
/ cou ➔Traitement :
Adolescent / adulte (rare): idem Eviction de l’allergène a vie +++
enfant avec lichénification ++ Corticothérapie locale après
NB : critères de williams : Prurit + antiseptique local
>ou= 3signes parmi ceux marqués EDUCATION
Examens complémentaires NB LES DERMOCOTICOIDES :
Pour diagnostic positif : -ACTION :
AUCUN : le diagnostic est 1-effet anti-inflammatoire :
uniquement clinique diminue l’érythème et l’oedème
❖ Bilan allergologique 2-immunosuppresseur
Indications = restreintes 3-effet antiprolifératif et anti-
✓ Echec d’un traitement bien synthétique sur toutes les cellules
conduit de la peau
Stagnation ou cassure staturo- -Absorption :
pondérale Augmente selon la minceur de la
✓ Allergie respiratoire / peau
alimentaire / de contact suspectée (Paupière, pli, bourses, zones de
Modalités fragilités, enfant, vieillard)
Tests épicutanés -Effet réservoir : stockage dans la
- Evolution : couche cornée et libération
Installation : avant 1an dans 75% prolongée ⓲
des cas / rarement avant 3M (15%) -Tachyphylaxie : Résistance au
Evolution : paroxystique : DCTC suite a un traitement
poussées –rémission prolongé (C’est pour ça on doit
Guérison : 90% de guérison dans limiter leurs utilisations.)
l’enfance +++ / asthme fréquent -indication :
(30%) ⓲. Toute dermatose inflammatoire
primitive
Prurit 2
Complications : (ECZEMA, Psoriasis…)
✓ Surinfection bactérienne = -Contres indications : ++++
impétiginisation -les dermatoses infectieuses :
-staph. Aureus (portage en peau virale, bac, mycosique (risque :
saine) +/- SGA extension+ nécrose)
Clinique : impétigo : pustules et
croûtes jaunâtres sur lésions
d’eczéma
✓ Surinfection virale = syndrome
de Kaposi-Juliusberg : = eczema
herpeticum ou
II-URTICAIRE
Une urticaire = éruption cutanée allergique papulo-oedémateuse
Vasodilatation histamino-médiée localisée :
✓ Œdème dermique ➔urticaire.
✓ Œdème hypodermique ➔ OEdème de Quincke.
❖ Principal médiateur impliqué : histamine.
❖ Chronique si persistance des lésions > 6 semaines +++.
❖ Pathologie fréquente +++ : 15-20% de la population fera ≥ 1 poussée.
URTICAIRE URTICAIRE PROFONDE= URTICAIRE
SUPERFICIELLE OEdème de Quincke CHRONIQUE :
Urticaire immunologique = réaction Urticaire non
d’hypersensibilité immédiate (type 1 / par IgE) immunologique
-1ère phase de sensibilisation : -Par apport direct
asymptomatique d’histamine (ou
-puis phase effectrice d’histamino-libérateur)
-Fixation Ag/IgE ou complexes immuns -Par défaut d’inhibition
circulant sur mastocytes (dans œdème
-Libération massive d’histamine → œdème angioneurotique
dermique +/- familial)
Papules TUMEFACTION SOUS >6semaines
prurigineuses CUTANEE LOCALISEE : - difficulté dg et
Rosées a centre plus Ferme, De couleur étiologique et
claires ‘’ortiées ‘’ normale, labile, avec thérapeutique
Fugace et migratrice sensation de tension -le plus souvent
Labiles : qlq min a cuisante idiopathique
qlqs heures Localisation : OGE, -intérêt des tests in
A contour nets +++ Paupière, vitro/in vivo
Prurit 3
Aigu ++ (Qlq heure a Lèvres, Muqueuse -BILAN recommandé si
Qlq jours) (risque d’asphyxie si échec des anti-H1 pdt 1-
œdème glottique) 2mois➔pas en 1er
NB : OEdème de intention ☺
Quincke n’est pas -NFS, VS, CRP
Prurigineux +++ induit -AC anti-TPO (si+ : TSH)
plutôt une sensation de
cuissant
CAUSES : facteur déclenchant souvent U. PHYSIQUES :
retrouvé pour U.AIGU ➔DERMOGRAPHISME :
➔Médicaments +++ : B lactamines, curares, frottement
iode, IEC… ➔U. cholinergique :
Ci de la réintroduction : risque de choc - après effort physique
anaphylactique ou émotion
➔Aliments : Fraise, Kiwi, chocolat, coquillage, -Due à une
oeuf, arachide.. hypersudation
➔Piqure d’insecte : prick test -Papule la partie sup du
➔Urticaire de contact ⓲ (apparait tronc
immédiatement # eczéma de contact : après ➔U. au froid : Test au
24H ou plus du contact) : Latex, méduse glaçon + recherche de
➔infections : virale ++++, parasitose Cryoglobuline
➔U. retardée a la
pression, a l’eau …
➔DYSTHYROIDIE :
hypothyroïdie !! ⓲
➔Médicaments/
aliments
TRAITEMENT : EVICTION DE L’AGENT CAUSAL / TRAITEMENT
ETIOLOGIQUE SI POSSIBLE
Antihistaminique anti- -Anti-H1 parentéral : Traitement difficile
H1 : polaramine en iM 1-Anti-H1 2e
PO*10-15j -Adrénaline en aérosol génération : *4-
= TTT symptomatique si gêne respiratoire 8semaine
Mequitazine -Si atteinte laryngée : Si guérison : OK
(PRIMALAN) pour -H + VVP SINON : bilan ci-dessus
<2ans -Adrénaline : 0.1% Si Bilan normal :
0.25mg SC répété Anti-H1 1er génération
aprés15’’ si besoin : Atarax le soir
-CTC iV : solumédrol
Prurit 4
-Anti-H1 iV : Anti-H1 2e génération
POLARAMINE : le matin
+/- trachéo/intubation Ou 2e anti-H1 de 2e
génération
III-Œdème Angioneurotique familial
Maladie à T° autosomique dominante
-liée à un déficit en inhibiteur de la C1-estérase (urticaire non
immunologique++)
-Poussées récidivantes d’urticaires profondes
-sans urticaire superficielle +++⓲
Diagnostic biologique :
Exploration du complément : diminution de C2 et C4 (mais C3 =
normal)
Confirmation : par dosage de l’inhibiteur de la C1-estérase (abaissé)
Prurit 5
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Prurit 6
Toxidermies médicamenteuses
Toxidermies médicamenteuses 7
I-LES TOXIDERMIES MEDICAMENTEUSES GRAVES
Toxidermies médicamenteuses 8
NB : 3 diagnostics à évoquer devant un signe de NIKOLSKY POSITIF
(décollement a la friction de la peau saine :
Syndrome de stevens-johnson, pemphigus profond, Epidermolyse
staphylococcique aigue
• Une éruption est spécifique de la toxidermie : l’érythème pigmenté
fixé ⓲.
Toxidermies médicamenteuses 9
PSORIASIS
I-Pathologies associées
Syndrome métabolique : association entre psoriasis et RCV ⓲
Tabac / alcool : facteurs de résistance et d’aggravation +++
II-Physiopathologie
Lésions = hyper prolifération kératinocytaire + réaction inflammatoire
complexe + renouvellement épidermique accéléré
Facteurs génétiques : 30% de formes familiales / association avec HLA DR7
Facteurs environnementaux : amélioration au soleil / aggravation si
stress...
Facteurs déclenchant des poussées +++ ⓲
Prises médicamenteuses : BB- / Lithium / IEC / AINS / IFN / corticoïdes
Prise d’alcool / de toxiques / tabagisme important
Facteurs psychologiques / stress ou trauma
Infections (VIH, angine SGA, toute autre infection)
Traumatisme cutané (grattage, érythème solaire) : phénomène de
Koebner
III-Diagnostic
Psoriasis vulgaire
Lésion élémentaire :
Plaque érythémato-squameuse / arrondie / à limites nettes ⓲
Squames secs superficiels / érythème sous-jacent
Inconstamment prurigineux (50% des patients / formes inflammatoires)
Signe de la « tâche de bougie » = blanchiment au grattage
Signe de la « rosée sanglante » = gouttelettes hémorragiques si
desquamation
Topographie :
-FACE D’EXTENSION :
✓ Coude et genou ++ / SYMETRIQUE
✓ Lombosacré
✓ Cuir chevelu (Absence d’alopécie)
PSORIASIS 10
✓ Touche rarement le visage (≠ dermatite séborrhéique)
-Taille variable des lésions : « en plaque » ++ / en goutte (guttata) /
punctiforme/nummulaire :
en pièce de monnaie
IV-Formes cliniques
-Psoriasis unguéal
-Psoriasis des plis (« psoriasis inversé ») : Sur les grands plis : intertrigo :
ombilical / interfessier/ unguéal ➔ devant un psoriasis touchant tous
les grands plis du corps : évoquer un psorisis inversé. ⓲
-Psoriasis du cuir chevelu : absence d’alopécie ⓲
-Psoriasis palmo-plantaire
-Psoriasis des langes : P. aigu guttata après infection strepto chez l’enfant
/ LOCALISE au niveau du siège
PSORIASIS 11
Reconstructrices : appositions
périostées / ostéophytes «
grossiers »
Bilan biologique
Rhumatisme axial
Syndrome inflammatoire
biologique non spécifique
HLA B27 : retrouvé dans 60% des
cas
Rhumatisme périphérique
Syndrome inflammatoire / !! non
associé au HLA B27
VII-Evolution :
Dermatose chronique / non curable / A VIE
Evolue par poussée rémission / imprévisibles et durée variable
VIII-Complications
Surinfections : bactériennes / candidosique (psoriasis des plis)
Eczématisation : à évoquer sur lésions suintantes / prurit important
IX-Traitement
-Arrêt de l’alcool et du tabac (facteurs aggravants et de résistance)
-Contrôle du risque cardio-vasculaire : syndrome métabolique ⓲.
STANDARD FORMES REBELLES FORMES EVOLUEES
GRAVE
✓ Dermocorticoïde PUVA-THERAPIE = Rétinoïde : CURACNE
classe II ou III PHOTOTHERAPIE après Ci a la grossesse
✓ Dérivé de la -Age >50ans, et contraception
vitamine D3 : irradiation par efficace
Calcipotriol : UVA a forte dose -POSOLOGIE :
DAIVONEX : pas sur les après prise de 0.5mg/kg/j
plis ni visage ni surface substance photo Puis MTX ou
trop importante car sensibilisante ciclosporine
risque de pénétration (psoraléne) + Puis Anti-TNF si echec
importante de Vit D3 protection oculaire + PUVA
avec hyperCa2+ arrêt des
✓ Keratinolytique : médicaments
Vaseline salicylée : photosensibilisants
décapage des -Ci : lésion pré-KC ou
squames KC
PSORIASIS 12
Schéma :
-En 1er intention : DCTC / dérivé de la vitamine D3
-En 2e intention : Acitrétine ou puvathérapie
-En 3e intention : MTX, Ciclosporine, Rétinoide
-En dernière intention : Anti-TNF
DON’T Forget : CTC par voie générale Ci dans le psoriasis
• Le psoriasis peut toucher le visage (siège très rare) SAUF LES OREILLES.
PSORIASIS 13
DERMATOSES BULLEUSES
DERMATOSES BULLEUSES 14
➔ CAUSES DE DERMATOSES BULLEUSES CHEZ L’ENFANT : (5)
Infectieuse Bactérienne Infection staphylococcique :
impétigo / epidermolyse
bulleuse staphylococcique
Erythème polymorphe
➔ Pneumonie a
mycoplasma
Virale Infection herpétique
➔ érythème polymorphe
(lésion en cocarde)
Héréditaire ATDTS familiaux ➔ Mutation
génétique des protéines
d’ancrage de la peau
Fragilité anormale de la
peau ➔ durant les premiers
mois de la vie
Phyto-photo-dermatose Fac déclenchante : exposition
au soleil + contact avec une
plante
Eczéma + bulle sur la zone
de contact
Dermatose bulleuse auto immune à
IgA linéaire
DERMATOSES BULLEUSES 15
l’épiderme Avec un toit Dépôt d’Ig autour des
(l’épiderme) sain kératinocytes : donnant un aspect
-iFD : en maille de filet
Dépôt des Ig entre le derme et
l’épiderme de façon linéaire
-PEMPHIGOIDE BULLEUSE ++++ : -PEMPHIGUS AUTO-IMMUN :
Terrain : sujet âgé >75ans a- PEMPHIGUS PROFOND
CLINIQUE : Prurit intense =VULGAIRE :
Placard eczématiforme ou -Clivage profond supra-basale
urticariformes -atteinte des muqueuses : buccale
Grosse bulles tendus cutanée avec dysphagie / génitale /oculaire
symétrique -avec érosion douloureuse et
Localisation : abdomen, face persistante qlqs semaines
antero-interne des cuisses -avant l’atteinte cutanée bulleuse :
-Atteinte des muqueuses rare mais signe de
possible !! ⓲ NIKOLSKY positif
-histo : bulles sous épidermique + CTC+/- immunosuppresseur si
Eosinophile et Résistant
PNN + infiltrat inflammatoire b-PEMPHIGUS SUPERFICIEL :
dermique -Clivage superficiel sous corné
-IFD sur biopsie : dépôts linéaires -pas d’atteinte des muqueuses
d’IgG +/-C3 le long de la mb basale -bulles remplacées par des lésions
épidermique squamocrouteuses
-IFD sur prélèvement sérique : Ac -forme séborrhéique localisée
IgG anti-mb basale épidermique -forme foliacée sporadique
-Hyperéosinophilie sanguine (50% Traitement :
des cas) ⓲ CTC LOCAUX ⓲
-pronostic sévère : 30% de c/ PEMPHIGUS
mortalité a 1an PARANEOPLASIQUE : associée
-Complication infectieuses souvent a une hémopathie
-traitement : lymphoïde ++
-Régime hypercalorique
-Bonne hydratation
-CTC par voie générale surtt
parfois par voie locale pdt 6-
12mois
- immunosuppresseur si résistance
-PEMPHIGOIDE CICATRICIELLE :
Terrain : sujet âgé
DERMATOSES BULLEUSES 16
-Atteinte préférentiel des
muqueuses ⓲
-Atteinte cutanée plus rare
-Evolution synéchies : risque de
cécité
-Bulles sous épidermique avec
Eosinophile et
Neutrophile
-Dépôt d’IgG +/-C3 le long de la mb
basale
Epidermique -DERMATITE
HERPETIFORME : ⓲
Terrain : Adolescent + Svt associé a
une Maladie
coeliaque
Vesicule + bulles EN BOUQUET +
prurit
Zones d’extension (coudes,
genoux) + fesses
Micro-abcès du derme papillaire à
PNN et éosinophile
-Dépôt granuleux d’IgA dans les
papilles dermiques en Mottes
➔Rechercher une atteinte
intestinale
-tt : régime sans gluten + disulone
(dapsone)
➔NB : l’histologie seule permet de différencier entre pemphigus et
pemphigoide ➔ elle montre une bulle intra-épidermique
(PEMPHIGUS) et une bulle sous épidermique (PEMPHIGOIDE)
DERMATOSES BULLEUSES 17
➔ Tableau comparatif :
PEMPHIGUS PEMPHIGOIDE
TERRAIN 50 ans 80 ans
Prurit Non Oui
Bulles Flasques (parfois Tendue
érosion seule)
Atteinte Oui Très rare
Muqueuse
Histologie Bulle intra Bulle sous
épidermique épidermique
IFD Marquage Marquage de la mb
désmosomes basale
IFI Anti-sic ➔valeur Anti-mb
pronostic basale➔sans valeur
pronostic
Traitement Dermocorticoïde Corticothérapie
générale
-Les médicaments iodés : sont incriminés souvent dans les éruptions
bulleuses ⓲⓲.
-Trouble métabolique responsable d’une dermatose bulleuse : Porphyrie
-Deux dermatoses bulleuses prurigineuses : Herpétiforme/Pemphigoide
✓ C’est la dermatose herpétiforme qui s’associe à un syndrome de
malabsorption.
✓ Devant des bulles localisées sur le dos des mains chez un adulte, il
faudra évoquer en premier lieu une porphyrie cutanée tardive.
DERMATOSES BULLEUSES 18
ACNE
ACNE 19
b. Les comédons ouverts (POINTS NOIRS) : accumulation de
kératinocytes oxydés Peuvent s’enflammer ou s’expulser
3-Lésions inflammatoires :
a. Superficielles : secondaire svt aux lésions retentionnelles, ce sont
des papules <5mm, parfois douloureuse, peuvent donner des
pustules
b. Profondes : papules >5mm, à l’intérieur du derme, peuvent
s’abcédés et laisser des cicatrices
4-Cicatrices : fréquentes/ secondaires aux lésions inflammatoires
II-Formes cliniques :
1-Formes communes
A-Acné mixte juvénile :
✓ La forme la plus commune de l'acné
✓ Survient au moment de la puberté (en moyenne : 12ans chez les
filles, 14ans chez les garçons)
✓ Si des nodules sont présents on parle alors d'acné sévère.
✓ L'acné mixte juvénile peut s'étendre au tronc.
B-Acné rétentionnelle :
− Faite essentiellement de microkystes et comédons ouverts.
− Se localise essentiellement sur le visage.
− Elle représente la forme la plus fréquente de l'acné débutante.
2-Formes graves :
A-Acné nodulaire, ou acné conglobata
− Présence de nodules inflammatoires qui peuvent évoluer vers des
abcès ou se fistuliser en profondeur (sinus)
− L'extension au tronc est fréquente surtout chez le garçon.
− Son évolution est chronique avec la formation secondaire de
cicatrices souvent importantes.
B-Acné fulminante (acné nodulaire aiguë, fébrile et
ulcéreuse) : exceptionnelle
− Début brutal
− Uniquement chez le garçon++++
− Altération de l'état général avec hyperthermie à 39-40 °, des
arthralgies et une hyperleucocytose, des nodules inflammatoires
très nombreux et pouvant se compliquer d'ulcérations nécrotiques
et hémorragiques.
ACNE 20
C-Formes étiologiques particulières :
a- Acné néonatale :
− Apparaît sur le visage dès les premières semaines de vie
− Régresse spontanément en quelques semaines.
− Elle est due aux androgènes d'origine maternelle.
ACNE 21
Si échec ou forme isotrétinoide (avec microchirurgie avant) :
Sévère anti acnéique le plus puissant :
✓ c’est un inhibiteur non hormonal de la
sécrétion sébacée ➔ entraine une apoptose des
sébocytes ➔ seul capable d’induire la guérison
✓ effets secondaires :
• Tératogène ➔ contraception efficace
obligatoire
• élévation des transaminases + hyper lipidémie
• sécheresse cutanée + muqueuse
➔ proscription du port des lentilles
• Risque d’HTIC si associé aux cyclines ⓲
• Aggravation de l’acné durant les 4 premières
semaines
• posologie : 0.5mg/kg pendant 8 mois
ACNE 22
LUPUS ERYTHÉMATEUX DISSÉMINÉ
I-Généralités
LED = maladie auto-immune/ maladie de système / connectivite /
collagénose. Avec 2 types de tableaux cliniques :
1- Forme bénigne : cutanéo articulaire ➔ la plus fréquente
2- Forme grave : viscérale ➔ plus rare
II-Epidémiologie
-Connectivite la plus fréquente après le syndrome de Gougerot Sjögren++
- adulte jeune / sex ratio : F > H = x8 / Race noire
- Fac génétique : HLA DR2-DR3/Atdts familiaux++
1-Facteurs de risque
− Terrain : sexe féminin / âge jeune (15-45ans)
− Hormonaux : F > H / aggravation par grossesse et oestrogènes
− Environnementaux : exposition solaire (UV) +++ / médicaments = »
Fac déclenchant ?
− Géographiques : fréquence et sévérité ↑ en Asie / Am.S / Noirs des
USA (RRx5), noirs d’Afrique moins.
−
III-Diagnostic
Terrain : Femme jeune /Race noire, asiatique / Mdie auto-immune
Signes fonctionnels : SG : Fréquents +++ : F°+ Asthénie + AMG + AEG
-Evolue par poussée : paroxystique +++
IV-Signes généraux (50 à 80 % des cas)
Au cours de l’évolution de la maladie, il est fréquent d’observer des signes
généraux (fièvre, asthénie, anorexie). Il s’agit souvent des signes
d’évolutivité de la maladie.
1-Examen physique :
Atteinte systémique pluri-viscérale : polymorphisme clinique +++ (8)
Retenir :
3-Etiologies
SAPL idiopathique primitif SAPL secondaire
-sujet jeune dans la majorité des LED +++ : dans 40% des cas
cas Maladies auto-immunes :
syndrome Goujerot-Sjögren / PR /
M. de
Horton…
Paranéoplasique : cancer solide ou
hémopathie maligne
Plus rarement : SAPL associé à une
infection / iatrogénie
4-Diagnostic
• Thrombose veineuse récidivante, ou de siège inhabituel (mbre
sup).
• Thrombose artérielle : AVC, IDM.
• Syndrome de Sneddon : LIVEDO + AVC ISCHEMIQUE.
• Manifestation obstétricale : ABRT, MORT FOETALE, Prématurité,
RCIU, HTA gravidique, Pré éclampsie, HELLP SD.
5-Examens complémentaires
Hémostase : TP-TCA :
TP normal et allongement du TCA ++/ non corrigé par plasma témoin
+++ → présence d’un anticoagulant circulant (Ac anti-prothrombinase)
Bilan immunologique +++
Recherche d’Ac anti-phospholipides
1-Anti-coagulant circulant lupique (Ac anti-prothrombinase)
2-Ac anti-cardiolipine
3-Ac anti-β2-GP1
VDRL-TPHA+++++++
A- Critères cliniques :
C° thrombotiques : atcd d’un ou plusieurs épisodes artériels ou veineux
C° obstétricales : ≥ 3 FCS de suite sans anomalie anatomique ou
chromosomique
B- Critères biologiques (à confirmer a +12S) :
Ac anti-phospholipide : anti-cardiolipine ou anti-β2GP1
Ac anticoagulant circulant (hors autre coagulopathie)
Dissociation syphilitique (VDRL + et TPHA -)
7-Traitement :
A-Tt préventif des complications
Prévention primaire Prévention secondaire
Aspirine + lutte contre les FDR.CV - Dès le premier épisode
thrombotique avec SAPL prouvé
+++
- Anti coagulation par AVK au long
cours / INR cible = 2.5-3
Prise en charge d’une grossesse en cas de SAPL +++ Pendant la grossesse
et l’accouchement :
-Association : aspirine à dose anti-agrégante + HBPM à dose préventive
dès le début.
-Arrêt aspirine à 34SA et poursuite des HBPM jusqu’à accouchement
(déclenché).
-Fenêtre thérapeutique pendant accouchement : arrêt HBPM.
-Reprise des HBPM seuls le soir même / ne contre-indiquent pas
l’allaitement.
!! jamais d’AVK pendant une grossesse : passage transplacentaire
Phénomène de Raynaud 33
III-Diagnostic différentiels
Acrocyanose +++ : acrosyndrome avec doigts cyanosés permanent
indolore (≠ paroxystique) En pratique: diagnostic syndromique (10) +++ :
Phénomène de Raynaud 34
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Phénomène de Raynaud 35
MALADIE ERUPTIVE DE L’ENFANT
• C’est une Dermatose chronique qui évolue par poussée (favorisée par le
stress) qui est fréquente.
• Le sébum ne joue qu’un rôle accessoire ⓲.
• Elle est en rapport avec la présence de levure : Malassezia furfur
➔ MAIS CE N’EST PAS UNE
MALADIE INFECTIEUSE ➔ on ne peut pas la transmettre.
I-Le diagnostic est clinique
✓ Terrain : HOMME ADULTE : 18-40ans / FF : stress
-DERMATITE SEBORRHEIQUE DE LA FACE : la localisation la plus fréquente
• Lésion élémentaire : Plaques érythémato-squameuses avec petites
squames grasses non adhérentes +/- prurit
• Siège : Dans les zones où prédomine la séborrhée : Sillons naso-labiaux,
sourcils, glabelle, liseré antérieur du cuir chevelu, zone de barbe et
moustache chez l’homme.
Dans les formes étendues il peut y avoir une atteinte : du menton et des
paupières (Blépharite)
II-FORMES CLINIQUES
a. ATTEINTE DU CUIR CHEVELU : peut être isolée sans atteinte du
visage Petite squames non adhérente +/- prurit +/- aspect de
casque
b. Autres atteintes : tronc, parties génitales …
c. Dermatite séborrhéique étendue : Chez LE VIH, iD, Parkinsonien …
⓲
NB : Dermatite séborrhéique du nouveau-né et du nourrisson :
- Elle débute après la deuxième semaine de vie de nouveau-
nés par ailleurs en bonne santé.
Forme typique : aspect de croûtes jaunes du cuir chevelu (croûtes de lait)
et du visage.
- Une dermatite du siège et des squames grasses des plis
axillaires sont possibles.
Forme étendue : une érythrodermie (dite de Leiner-Moussous) peut
survenir.
- L'évolution est le plus souvent spontanément favorable.
DERMATITE SEBORRHEIQUE 39
III-Traitement
C’est une maladie chronique ➔ traitement des poussées ➔ rechute
quasi-constante
➔ Traitement tjr local à base de :
1. Antifongique ➔ lutte contre Malassezia : KETOCONAZOLE pdt 1
mois en sachet ensuite traitement d’entretien
2. Anti-inflammatoire : Gluconate de lithium gel pdt 2 mois
3. Dermocorticoïde en cure courte au début du traitement pour les
formes très inflammatoire ➔classe II (visage) ou classe III (corps)
4. Toilette à base lavante douce.
DERMATITE SEBORRHEIQUE 40
DERMATOPHYTIES
• Les Dermatophytoses sont fréquents.
• Ce sont des mycoses superficielles, Très exceptionnellement les tissus
profonds.
• Ne sont pas saprophytes de la peau, des muqueuses ou des phanères
➔ TOUJOURS PATHOGENES.
• ont une affinité pour la kératine ➔ couche cornée de l’épiderme et
des phanères ➔ localisation : poils, cheveux, ongles, plis, peau glabre.
• Teignes ➔ apanage de l’enfant ➔ cuir chevelu.
• RESPECTENT TOUJOURS LES MUQUEUSES !! ⓲
• Les dermatophytes sont des champignons filamenteux appartenant à
trois genres :
ESPECE ANTHROPHILE : ESPECE ZOOPHILE :
transmission Transmis par animaux (M.canis)
Interhumaine
Epidermophyton MICROSPORUM
Trichophyton
I-LES DERMATOPHYTES DES PLIS :
Trichophyton (rubrum/ interdigitale) / Epidermophyton
PETITS PLIS GRANDS PLIS
Desquamation des espaces inter- Adulte jeune post-pubertaire :
orteils : intertrigo++ AINE+++
+/- fissure du 3e et 4e espace
DERMATOPHYTIES 41
• Avec un prurit parfois intense.
1-FORMES CLINIQUES
✓ Kérion (forme inflammatoire) : avec des nodules ➔ souvent
d’origine animale ou tellurique.
✓ Kératodermie palmoplantaire :
- Keratodermie palmaire unilatérale +/- prurigineuse associée a une
Keratodermie plantaire bilatérale
-Aspect blanchâtre farineux, avec renforcement des plis palmoplantaires.
- Peut être accompagné d'une atteinte unguéale.
2-Onychomycose :
- Due a Trichophyton rubrum+++> interdigital
• Onyxis : sans péri-onyxis (ongle épais) –orteils +++++ avec :
Localisation : distale de l’ongle ou latérale
Leuconychie + hyperKératose sous ungueale + onycholyse (décollement
distale de l’ongle)
NB : l’atteinte des ongles des doigts est rare, SVT Du a CANDIDA (voir plus
bas) ⓲
3- CUIR CHEVELU : TEIGNE TONDANTE
- Teigne = infection dermatophytique a parasitisme pilaire
DERMATOPHYTIES 42
➢ LES SIGNES NEGATIFS DES DERMATOPHYTIES :
- Absence : DE prurit (ou peu) ; D’AEG,
- Argument de fréquence ++.
➢ Indication du prélèvement Mycologique :
- PAS TOUJOURS +++, Si ongle et cuir chevelu et intertrigo des grands plis
- pas pour l’intertrigo des orteils
- prélèvement sur la périphérie de la lésion
- Examen direct : Filament mycéliens
- Culture : sur ½ de SABOURAUD : indispensable pour identifier l’espèce
et le germe (3-4 semaines).
4-Traitement
TEIGNES PLIS et peau glabre ONGLES
-Traitement local -Traitement local -Traitement local +
+systémique -Durée : 2-3 semaines systémique
-Pendant au moins 6 -Kétoconazole -Durée :
semaines ➔ 4-6mois mains
-LOCAL : imidazolé ou ➔9-12 mois orteils
Ciclopiroxolamine -Terbinafin 250mg/j
(MYCOSTER) -Local : vernis
-FORME : gel,
Solution, crème
-Systémique :
Griseofulvine ou
terbinafine
Ci : chez l’enfant <1an
et la femme enceinte
et allaitante
-EVICTION SCOLAIRE si
anthropophile +++
III-CANDIDOSE
1-Candida albicans
• Est un endosaprophyte du tube digestif et des muqueuses génitales
chez la femme
• Peut passer de l'état saprophyte à l'état pathogène sous l'influence
de divers facteurs favorisants
• N'est jamais trouvé à l'état normal sur la peau.⓲
DERMATOPHYTIES 43
2-Facteurs favorisants
Facteurs locaux Facteurs généraux
• Humidité, Macération • Terrain : iD/ diabète/ CTC…
• pH acide • Médicaments :
• Irritations chroniques (prothèses - antibiotiques généraux
dentaires, mucite post radique) - oestroprogestatifs.
• Xérostomie
3-Voie d’infestation :
• Le plus souvent endogène à partir du tube digestif ou muqueuse
génitale chez la femme.
• Rarement : Septicémie/ Voie exogène : NV né.
IV-Diagnostic clinique :
1-Candidose buccale et digestive :
Essentiellement orificiel : ANUS, BOUCHE mais peut toucher n’importe
quel segment ➔ CANDIDOSE BUCCALE : 4 formes :
1- PERLECHE : intertrigo labiale : peut s’étendre a la peau adjacente
ou à la langue.
2- Glossite : langue rouge dépapillée
3- Stomatite : inflammation aigue ou chronique de la muqueuse
buccale avec gout métallique et sensation de cuisson
4- Muguet : siège face interne des joues avec érythème recouvert
d’un enduit blanchâtre qui se détache facilement au raclage, peut
s’entendre au pharynx
2-CANDIDOSE DIGESTIVE :
Candidose œsophagienne (iD++++) / gastro-intestinales / ano-rectale
A-Candidose génitale
1- Vulvo-vaginite : Femme jeune, grossesse, s’accompagne de prurit +
leucorrhée blanchâtre abondante, peut s’étendre : cervicite, plis
inguinaux.
2. Génitale masculine : peu fréquente et peu symptomatique
B-Intertrigo Candidosique
-Enduit crémeux malodorant avec une fissure au fond du pli BORD
EMIETTE mal limité #D.phyte
C-ONYCHOMYCOSE CANDIDOSIQUE
Siège : ongle des doigts ++++ (#onychomycose des dermatophyties++)
DERMATOPHYTIES 44
Débute par un Périonyxis++++ (#dermatophyties) : inflammation des
replis sus et peri-unguéaux, tuméfaction douloureuse
-Ensuite : onyxis : Teinte marron verdâtre dans les zones proximales et
latérales (# distale : D.P)
-surinfection bactérienne fréquente ➔ ATTENTION : pseudomonas !!!
(D’où intérêt du prélèvement)
Pour l’exploration para-clinique et le traitement : même chose que
dermatophyties +++.
Bonus :
➢ Onychomycose d’origine candidosique : mains, périonyxisis
douloureux
➢ Onychomycose d’origine dermatophytique : pieds++, pas de péri -
onyxisis
➢ Prélèvement obligatoire
V-Traitement :
Si atteinte distale : Vernis ongle pdt 6mois
Si atteinte matricielle : terbinafine pdt 6mois + vernis ongle 6mois
Avulsion mécanique dans tous les cas
➢ R !! candidose : caractère émietté mal limité, pustule possible
• Griséofulvine n’est active que sur les dermatophytes
• Ketonazole, nystatine, miconazole, 5fluorocytosine sont tous actifs
sur Candida albicans
• Seul la teigne favique laisse une alopécie séquellaire, la teigne
trichophytique et microsporique ne laisse pas de séquelles après un
traitement bien conduit, la guérison spontanée se fait à la puberté
pour la T. microsporique et T. trichophytique
• TT de teigne microsporique : miconazol tt local + griseofulvine
peros pdt 6 semaines
• La lumière de wood est intéressante dans les teignes, à ne pas faire
dans les intertrigo.
• Autres dermatoses responsables d’intertrigo :
- Psoriasis.
- Dermatose bactérienne (strepto, staph, corynecterium
minutissium).
- Dermatite séborrhéique.
- Psoriasis.
- Pemphigus bénin.
DERMATOPHYTIES 45
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DERMATOPHYTIES 46
ECTOPARASITE
ECTOPARASITE 47
• L’incubation, c’est la durée pendant laquelle le sujet se sensibilise
a sarcopte scabei, et le prurit est du à cette sensibilisation.
1-Forme typique :
• Un prurit diffus à recrudescence nocturne, épargnant le visage
et le dos ⓲
- il a souvent un caractère conjugal ou familial
• Des lésions cutanées peuvent s’observées :
Lésion non spécifique : Lésions spécifiques rares
fréquentes :
- espaces interdigitaux - les sillons scabieux: ces lésions
- face antérieure des poignets sinueuses, de quelques
- coudes et emmanchures millimètres de long,
antérieures correspondent au trajet de
- ombilic l'acarien femelle dans la couche
- fesses cornée de l'épiderme.
- face interne des cuisses - Chaque sillon contient les oeufs
- organes génitaux externes chez pondus et à l'une des extrémités
l'homme peuvent se trouver une discrète
- mamelon et aréole mammaire Surélévation correspondant à la
chez la femme position de l'acarien femelle
- les vésicules perlées : espaces
interdigitaux
- les nodules scabieux :
prurigineux, siégeant surtout sur
les régions génitales de l'homme
2-FORMES CLINIQUES :
- FORME DU NOUVEAU NE : pustules palmo-plantaire avec atteinte
possible du visage.
- Gale hyperkératosique : chez l’immunodéprimé et le sujet âgé avec
atteinte du visage, cuir chevelu, ongles …
- Gale des gens propres : pauci-symptomatique, y-penser devant
tout prurit persistant diffus
3-Para clinique
- examen direct de squames prélevées en superficie et non par grattage
(sarcopte scabei se développe dans la couche cornée)
ECTOPARASITE 48
4-Evolution :
- Guérison sous traitement, cependant le prurit peut persister
pendant quelques jours
- Persistance de nodules prurigineux pendant quelques semaines
- Aggravation de l’eczématisation par le traitement
- Si réinfestation, la durée d’incubation est raccourcie
5-Traitement de la gale
✓ Décontamination parasitaire de la literie et de la lingerie (acaricide)
- Traitement de 1ère intention :
Par voie générale : ivermectine 4cp à la fois + 2e dose au 7e jour
- Alternatif : Benzoate de benzyle = voie locale
1 application : sur tout le corps sauf le visage à laisser pendant 24h ➔ à
renouveler 24 h après.
ECTOPARASITE 49
LES INFECTIONS BACTERIENNES
CUTANEOMUQUEUSES
I- Impétigo
• Infection aigue de l’épiderme due a Staphylococcus aureus (90%)
ou au Streptococcus A pyogène (prédomine dans les pays en voie
de développement) ou à l'association des deux.
• Terrain : Enfant, contagieux + auto-inoculable, non immunisant.
II-EPIDERMITE VESICULO-BULLEUSE :
- Bulles fragiles a contenu clair au début.
- Ensuite deviennent troubles qui se rompent rapidement.
- Ensuite des CROUTES de couleur mélicérique (miel).
- Localisation : péri-orificiel (péribuccal chez l’enfant) mais peut
toucher n’importe quelle partie du corps, cuir chevelu, placard
circiné et crouteux.
- ADP, absence de Fièvre, Absence de douleur, Absence de prurit ⓲
✓ L’impétiginisation d’une dermatose sous-jacente doit être suspectée
: surtout chez l’adulte➔ parasitose
✓ LE diagnostic est clinique : la seule indication au prélèvement
bactériologique est la suspicion d’un Staph Meti-R
✓ EVOLUTION : Favorable le plus souvent
✓ Complications :
• GNA POST-STREPTOCOCCIQUE
• LYMPHANGITE, ADENITE, SCARLATINE, FASCIITE, OSTEOMYELITE …
• ECTHYMA : STAPH CREUSANT, localisé surtout au niveau des membres
inferieurs
Entouré d’un hallo rouge, recouvert d’une croute noirâtre, laisse toujours
une cicatrice ⓲
• EPIDERMOLYSE STAPHYLOCOCCIQUE ➔ impétigo bulleux du Nv NE
avec Fièvre +AEG +
Décollement cutanée + NIKOLSKY positif
III-Traitement de l’impétigo :
1-EVICTION SCOLAIRE
1- ATB générale : pristinamycine (PYOSTACINE) : 50mg/kg/j pdt 10j OU :
PENI M ou AUGMENTIN chez l’enfant
2- Traitement local : Fucidine pommade + antiseptique
V-ERYSIPELE DE FACE
-F° 40C + frisson + ETAT GENERAL RELATIVEMENT CONSERVE + DEBUT
BRUTAL
-PLACARD INFLAMMATOIRE : infiltration rouge chaude douloureuse
indurée d’aspect vésiculée (peau d’orange) s’étendant de part et
d’autre du nez « aile de papillon « après début sur une hémiface limite
nette ⓲ avec bourrelet surélevé en périphérie
Rechercher : PORTE D’ENTREE, ADP PRETRAGIENNE SOUS MAXILLAIRE,
LYMPHANGITE
NB : THINK !!
ERYSIPELE DE FACE STAPHYLOCOCCIE MALIGE DE LA
FACE
-DEBUT BRUTAL -DEBUT BRUTAL
-F ° 40C avec conservation de l’état -F° 40C avec AEG
général -PORTE D’entrée : manipulation
-porte d’entrée : intertrigo d’un furoncle nasogénien ou
-aspect en aile de papillons, début herpes labial ⓲
sur une seule hémiface
ERYTHEME NOEUX 54
ULCERE DE JAMBE
Ulcère veineux 70% Ulcère artériel 20% Angiodermite
ULCERE nécrosante
VARIQUEUX
-Femme > 50 en Homme >50ans / fumeur ++ -Femme>60ans
surpoids FF : HTA / diabète / aux ATDTS d’HTA
➔ atcds de : dyslipidémie, etc. +/- diabète
• varices Caractéristiques de l’ulcère -Mécanisme :
(familiaux ou (4) -due a un
personnels++) Ulcère unique ou Multiple vasospasme sur
• de phlébites souvent a l’emporte pièce / artériole
➔FF : petit / profond «arteriosclerotiqu
• Orthostatisme Très douloureux++++ e«
professionnel Fond surinfecté et bords sales -Début brutal
(coiffeuse, / nécrosant➔ creusant (Favorisé par
vendeuse…) pouvant mettre à nu les trauma minime)
➔Mécanisme : structures sous-jacentes -douleur intense
Hypertension Sus-malléolaire (« suspendu permanente
veineuse due ») ou distal (orteil) -plaques de
au reflux qui va -Peau péri-ulcéreuse froide nécroses
créer un TB de la dépilée lisse noirâtres,
trophicité cutanée Mécanisme : liée directement ulcération
Caractéristiques à l’occlusion artérielle extensives
de l’ulcère : Signes d’insuffisance confluentes
-Unique de grande artérielle étendues mais
taille Signes de sténose: abolition superficielles
-superficielle des pouls / ➔siège : 1/3 inf,
-Peu douloureux → TRC / souffles face
-Fond rouge et ↑ bilan para clinique : antero-externe de
bords propres IPS : < 0.9 (et en général < 0.7) jambe
- enduit fibrineux Echo-doppler artériel : ➔DOPPLER A.V
jaunâtre confirme l’artériopathie
-Péri-malléolaire L’angiographie : précise le
(interne > externe) siège de l’oblitération et
-présence de dépiste les plaques
varices d’athérome➔ indispensabl
Si sus malléolaire : e a la décision opératoire
variqueux
ULCERE DE JAMBE 55
Si sous malléolaire
: post phlébitique
-complication
trophique de la
peau péri-
ulcéreuse :
atrophie blanche /
hypodermite
scléreuse
Bilan para clinique
:
IPS: > 0.9-1.3
(veineux pur)
/ 0.7-0.9 (mixte à
prédominance
veineuse)
Echo-doppler
veineux :
Confirme l’origine
(postthrombotiqu
e ou autre)
1- RHD : bas de 1- RHD : correction des FDR CV 1-Repos /
contention 2- chirurgie : obligatoire à la équilibrer HTA
Surélévation des guérison ➔ 2-Autogreffe
pieds greffe, pontage, cutanée
Régime si surpoids désobstruction… SAT/VAT
2- Sclerotherapie 3- SAT/VAT
ou stripping
3- SAT/VAT
NB : Hypodermite sclérodermiforme est une manifestation de la stase
veineuse chronique.
I-COMPLICATIONS :
1-infection :
Erysipèle et dermo-hypodermite bactérienne ; ostéite ; Tétanos
• La surinfection de l’ulcère peut se voir sur les différents types d’ulcère,
donc elle n’est pas en faveur d’un ulcère artériel.
ULCERE DE JAMBE 56
NB : un prélèvement bacterio (+) ou un écoulement sale n’égale pas une
surinfection ➔ pas d’ATB car tout ulcère est colonisé par des
germes➔ la mise sous ATB est guidé par la clinique++ ⓲
2-ECZEMA DE CONTACT PERI-ULCEREUX
Favorisé par les topiques ➔U. Veineux
4- DEGENERESCENCE EN CARCINOME EPIDERMOIDE : sur ulcére
chronique➔ BIOPSIE SI
BOURGEONNEMENT ANORMAL DES BORDS
5- Hémorragie : possible mais rare, en nappe.
6- Chronicité et récidive : la C* la plus fréquente avec ankylose de la
cheville
➔Devant tout ulcère : IPS + echo-doppler des membres inferieurs.
ULCERE DE JAMBE 57
CARCINOMES CUTANES
- Les carcinomes cutanés sont les tm les plus fréquents des cancers de
l’adulte (BASOCELLULAIRE)
-Terrain : Homme >50 ans phototype clair, Profession PHOTOEXPOSEE :
agriculteur, marin…
✓ Les cancers cutanés épithéliaux peuvent naitre :
- de l’appareil pilo-sébacé
- des glandes sudorales
- des kératinocytes épidermiques
- de l’assise basale de l’épiderme.
CARCINOMES CUTANES 58
-N’ATTEINT PAS LE -Maladie de BOWEN :
MUQUEUSES carcinome in situ et
-Les epithéliomas non un état
Baso-cellulaire sont précancéreux ⓲
souvent multiples -cutané ou muqueux :
ceci de façon génital, buccal, lèvres
concomitante ou inférieure > supérieure
successive (cigarette)
Nb : l’atteinte de la
lèvre est de meilleur
pronostic que les autres
localisations buccales
Types -Perle -tumeur ulcéro-
épithéliomateuse +/- bourgeonnante et
ulcérée infiltrante
-Nodulaire : perle +/- lésion jaunâtre
typique➔ petit -indurée avec
nodule translucide ulcération centrale
télangiectasique
+/- tatoué : visage,
cou
-superficiel : petite
plaque, perles peu
visibles
-Sclérodermiforme :
petite plaque dure
scléreuse blanchâtre
périorificielle
HISTO : Amas de -Prolifération des
BIOPSIE kératinocytes issus cellules
OBLIGATOIRE de la zone basale ou kératinocytaires en
des follicules pileux lobules ou en travées
-ces amas sont +/- anastomosées
composés de cellules Nombreuses mitoses et
basophiles à limite atypies
nette -présence de globles
+/- fibrose + cornés
formation de fente
de Rétraction
CARCINOMES CUTANES 59
Evolution : Locale et lente : -infiltrante et
AGRESSIVITE destructrice avec
LOCOREGIONALE possible
➔ Absence de META gg sous cutanée
Méta ➔BON et viscérale ➔
PRONOSTIC AGRESSIF
-2e localisation et -2e localisation et
récidive récidive ++
-FAC de mauvais
pronostic :
Localisation pré-
orificielle surtt
extrémité encéphalique
NB➔en cas de méta a
distance : traitement
palliatif :
chimiothérapie
➔le curage gg n’est pas
systématique
seulement si ADP
palpable
➔la radiothérapie gg
se discute si rupture de
la capsule gg
Probabilité de survie sans symptômes au-delà de 5ans tous stades
confondus et pour les 2 types histologiques : 90% ⓲
TTT : ➔EXERESE CHIRURGICALE EN 1ERE
INTENTION (TT AVT TT CHIRURGICAL) : marge
d’exérèse >4mm
➔si exérèse chirurgicale impossible ou
incomplète :
-Radiothérapie externe ou curiethérapie
-cryochirurgie voire TT PALLIATIF si méta
viscérale
➔ PAS D’EXAMEN DE LA FRATERI (#
MELANOME)
• Devant une lésion suspecte ➔ réaliser une exérèse complète + étude
anapath.
• La carcinome basocellulaire est radiosensible ⓲
CARCINOMES CUTANES 60
II-MELANOME
1-FDR
1- Exposition solaires intermittentes et intenses (coup de soleil) : dans
l’enfance >15ans.
2. Facteur génétique :
-ATDTS personnels ou familiaux de mélanome
-Naevius : Nombreux congénitaux / géant / sd des Naevius atypiques
(>6mm ; irrégulier ; zone photo exposée) ➔ Plus fréquent chez la
femme.
NB : y a aucun intérêt à faire l’exérèse systématique des Naevius commun
: risque de transformation très faible / mais l’exérèse des Naevius
congénitaux de grande taille est souhaitable
3- Phototype clair.
4- Maladie génétique : Xeroderma pigmentosum.
5- Immunodépression / puvathérapie …
2-LOCALISATION :
Le plus souvent au niveau des membres inferieurs.
3-Histologie :
-Phase d’extension horizontale (sans effraction de la mb basale)➔phase
d’extension verticale (micro invasive) ➔ extension au derme et a
l’hypoderme.
4-Diagnostic
- La suspicion du diagnostic se fait cliniquement, parfois on utilise la
dermoscopie ➔ Un MELANOME survient le plus souvent sur une peau
saine (pas de précurseur) ➔ Mélanome de NOVO ⓲
- RARE AVT LA PUBERTE.
-Asymétrie
-Bords irréguliers et encochés (R ! une surface irrégulière et squameuse
oriente plutôt vers une verrue séborrhéique)
-Couleur hétérogène polychromie (Quoiqu’il peut être achromique)
-Diamètre >6mm
-Extension de taille / Evolutivité : ➔ toute modification récente :
Surface irrégulière, ulcération…
CARCINOMES CUTANES 61
Attention piège classique :
• l’apparition de perle ne constitue pas un signe de transformation (les
perles sont rencontrées dans le carcinome basocellulaire)
• L’apparition a l’adolescence d’une petite zone de dépigmentation
autour d’un naevus jusqu’au l’absente ➔ est en faveur d’un Naevus
de sutton (Halo naevus) ➔ Phénomène bénin.
• un caractère squameux d’une lésion oriente vers une verrue
séborrhéique.
IV-Mélanome nodulaire 20%
Nodule noir ou achromique infiltré saignant d’emblée invasif a extension
verticale ➔PC PLUS SOMBRE.
V-Mélanome de Dubreuilh
10% visage seulement ⓲, >60 ans ; longtps superficiel sur des mois ou
des années ➔ BON PRONOSTIC.
VI-Mélanome acro-lentigineux
Pas de lien direct avec la photo-exposition, siège au niveau
palmoplantaire, ongles, doigts…
VII-Mélanome muqueux :
Rare, choroïdien ou conjonctivaux ➔ Dés la suspicion : ➔ EXERESE
TOTALE DE LA LESION (marges macroscopiques) + examen anapath pour
BRESLOW FIABLE + Etude moléculaire
CARCINOMES CUTANES 62
NB : Mutation génétique à rechercher si thérapie ciblée envisagée : B-RAF
Mélanome ➔Examen de la fratrie
NB : dans le mélanome métastatique, la chimiothérapie permet d’obtenir
une rémission partielle et peu durable.
• La présence d’une MUTATION B-RAF dans le mélanome peut nous
orienter vers l’utilisation d’une thérapeutique ciblée. ⓲
1-Classification clark :
Stade 1 : épidermique
Stade 2 : membrane basale
Stade 3 : dermique papillaire
Stade 4 : dermique réticulaire
Stade 5 : métastases
• Un mélanome peut se voir aussi dans les muqueuses digestives, ORL,
génitales.
CARCINOMES CUTANES 63
LES IST
GONOCOCCIE Chlamydiose
Gonococcie = infection à Chlamydiose = infection à
gonocoque, génitale le plus chlamydia, génitale en général
souvent H = urétrite / F = cervicite (idem
gonococcie)
Homme → urétrite / Femme → Fréquence +++ : 50x celle des
cervicite infections à gonocoque
Physiopathologie
Physiopathologie Bactérie : Chlamydia Trichomatis:
Bactérie : gonocoque = Neisseria intracellulaire obligatoire
gonorrheae : cocci Gram (-) Transmission : sexuelle
encapsulé uniquement ⓲
Transmission : uniquement par Incubation : durée très variable:
voie sexuelle jours à mois (plus longue que
Incubation : asymptomatique mais gonocoque)
contagieuse / 2-6 J en général – Diagnostic
A- Chez l’homme : Urétrite aiguë :
– Diagnostic Le plus souvent asymptomatique
A- Chez l’homme : Urétrite aiguë (60% des cas)
• Le plus souvent symptomatique Tableau peu bruyant (<
• Tableau bruyant à début brutal gonocoque) / à début subaigu ⓲
• Signes fonctionnels : • Signes fonctionnels
- urinaires : brûlures mictionnelles - signes urinaires : brûlures
(« chaudepisse mictionnelles modérées / dysurie
») / dysurie marquée ⓲ inconstante
- généraux : apyrexie - signes généraux : apyrexie
• Signes physiques • Signes physiques écoulement
- Ecoulement urétral : spontané / urétral: clair / inconstant
sale +/- purulent (≠ chlamydia) TR systématique : pour recherche
- Toucher rectal : systématique +++ de prostatite
/ pour recherche de prostatite B- Chez la femme : Cervicite
B- Chez la femme : Cervicite !! asymptomatique dans 80% des
!! Asymptomatique dans 80% des cas
cas Symptômes modérés : leucorhées
• Symptômes modérés : jaunâtres
leucorhées jaunâtres Examens complémentaires
LES IST 64
/ col inflammatoire au spéculum ➔Pour diagnostic positif
• Associée à une urétrite (brûlures PCR sur 1er jet d’urine +++
mictionnelles) / vulvo-vaginite Examen bactériologique sur
(prurit). prélèvement local
Examens complémentaires Raclage par écouvillon ou curette
➔Pour diagnostic positif : (Examen direct : IFD ou ELISA /
- Examen bactériologique sur Culure sur milieu cellulaire (Mc
prélèvement local systématique Coy)
avant de débuter toute Autres formes cliniques /
ABT probabiliste +++ complications générales
- Prélèvement local : écoulement a- Syndrome de Fitz-Hugh-Curtis =
urétral (H) Ex. direct : diplocoque péri-hépatite à gonocoque ou
Gram- en « grain de café » / intra- chlamydia / sur salpingite ++
c. ++ (ds PNN altérés) Douleur fébrile de l’hypochondre
- Mise en culture : sur « gélose droit (diagnostic
chocolat » (gélose au sang) / ≠ de la cholécystite)
souvent difficile Coelioscopie : adhérences en «
➔Si forme compliquée (prostatite cordes de violon » entre foie/paroi
/ salpingite b- Arthrite réactionnelle
/ gonococcie disséminée) Oligo-arthrite aiguë aseptique
Hémocultures systématiques +++ asymétrique desmembres
inférieurs
Signes associés : hyperkératose
palmaire / uvéite / psoriasis /
entésopathie
c- Sd de Fiessinger-Leroy-Reiter:
arthrite + conjonctivite +
urétrite/cervicite
Traitement :
Tt curatif = antibiothérapie
ABT probabiliste : à débuter immédiatement après les prélèvements
Tt « minute » : prise unique / active contre gonocoque et chlamydia ⓲
contre chlamydia : macrolide (azithromycine) 1g PO en dose unique
contre gonocoque : C3G (ceftriaxone) 500mg IM en dose unique
En 2nde intention
Cyclines : doxycycline (Vibramycine®) PO pendant 7 jours
NB : la septicémie à gonocoque répond spectaculairement aux
pénicillines, et elle peut donner un purpura. ⓲
• l’urétrite à chlamydia à gonocoque ne donne pas d’ADP.
LES IST 65
I-SYPHILIS
Syphilis = IST d’évolution chronique due à Treponema Pallidum
II-Epidémiologie
!! Actuellement en recrudescence dans les pays développés
FdR : homosexuels masculins +++ / !! 50% de coïnfection par VIH
III-Physiopathologie
Bactérie : Treponema Pallidum : bactérie spirochète (tréponématose)
Non immunisant : réinfections possible (d’où éducation du patient ++)
Transmission : par contact direct +++ / !! Très contagieux.
Voie sexuelle dans 95% des cas = chancre génital +++
Autres : lésion cutanéo-muqueuse / transplacentaire.
IV- Diagnostic
Syphilis primaire Syphilis secondaire Syphilis tertiaire (HP)
Incubation : trois Délai de survenue : 6S Entre 5 et 10 ans après
semaines à 6M après chancre syphilitique
Durée : régression l’apparition du ➔ fait la gravité de
spontanée en 6S sans chancre la syphilis !
Tt (10J sous Tt): pas de Durée : 2 à 3ans A- Atteinte cutanée :
cicatrice ⓲ (paroxystique : - gommes syphilitques
Chancre syphilitique : poussée successive) / -ulcérations
Exulcération : unique / !! inconstante chroniques
ronde (25% des cas) -tubercules
/ régulière / indolore / Manifestations : B- Atteinte
à fond propre / A- cutanées : cardiovasculaire :
indurée 1- Manifestations -aortite
✓ Associé à une poly cutanées précoces (« -insuffisance aortique
ADP périphérique 1ère floraison ») = - anévrismes
dont un plus gros. roséole syphilitique C- Atteinte
Localisation génitale Exanthème neurologique =
+++ : gland (sillon roséoliforme : neurosyphilis : AVC
balanopréputial) ou macules rosées (vascularite) / tabès /
vulve discrètes non démence, etc.
NB : aucune prurigineuses
caractéristique n'est Localisation : tronc /
pathognomonique de cou / racine des
syphilis, donc toute membres (visage
ulcération muqueuse épargné)
il faudra l'évoquer Ne contiennent
même une ulcération pas de tréponèmes
LES IST 66
douloureuse a fond 2- tardives (« 2ème
sale Associé à une floraison ») =
adénopathie satellite syphilides papuleuses
Localisation inguinale Papules non
+++ ⓲ prurigineuses
Localisation : palmo-
plantaire / visage /
OGE ; atteinte
symétrique
B- Manifestations
muqueuses
Plaques fauchées =
érosions indolores
/ bien limitées /
rondes ou ovalaires
Localisation = cavité
buccale (très
Contagieux : gants
indispensables)
C- Atteinte du cuir
chevelu = alopécie en
petites plaques (« en
clairière ») / rétro-
auriculaire ++ /
transitoire
D- Manifestations
viscérales (générales)
!! Manifestations
inconstantes
Syndrome pseudo-
grippal
Hépatosplenomégalie
Atteinte
ophtalmologique :
uvéite ant
Autres : néphropathie
glomérulaire /
LES IST 67
V-Examens complémentaires
➔Examen direct au microscope à fond noir (ultramicroscope)
Au cours d’une syphilis I (et II si manifestations cutanéo-muqueuses) ⓲
Prélèvement sur lésion érosive / avant toute désinfection ou ABT
Visualisation du tréponème à l’ultramicroscope à fond noir → Spirochète
= bactérie hélicoïdale à spires régulières / très mobile
LES IST 68
• Le test de NELSON se positif au 30e jour
NB : Pour le suivi : LE VDRL quantitatif DOIT ETRE NEGATIF A 1AN POUR
LA SYPHILIS PRIMAIRE
ET A 2ANS POUR LA SYPHILIS SECONDAIRE
2-Traitement :
Tt curatif = antibiothérapie :
Syphilis primaire ou secondaire Syphilis tertiaire et >1an (latente)
→ benzathine-pénicilline G Extencilline® IM 2.4 MU
(Extencilline®) 2.4M UI par voie IM 1*/Semaine pendant 3semaines
Si allergie : cycline = doxycyclines
200mg/j per os pendant 15 jours
LES IST 69
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LES IST 70
ALOPECIE
I-Effluviums télogènes
- chutes de cheveux non circonscrites diffuses.
- Le cuir chevelu est sain.
Ces alopécies sont le plus souvent aiguës ou subaiguës et surviennent
dans les 2 mois suivant.
Une de ces causes :
Post-partum/fièvre élevée/ infections diverses/maladies inflammatoires/
chirurgie/ médicaments.
➔ Effluvium télogène physiologique saisonnier :
➔ En automne et au printemps. Il est suivi d'une repousse normale.
➔ Ce type d'alopécie, féminine, ne nécessite aucun traitement.
➔ Rassurer la patiente + aucun traitement
ALOPECIE 71
III-Pelade, ou alopecia areata : CONSIDEREE COMME MALADIE
AUTO-IM
➔ Alopécie en plaques, circonscrite, acquise, non cicatricielle, peut se
généraliser.
➔ Sujet en bon état général. Le cuir chevelu est normal, ni squameux
ni atrophique Sur une zone ronde ou ovalaire de taille variable.
➔ Le diagnostic est clinique et ne nécessite aucun examen
complémentaire.
➔ La pelade est considérée comme une maladie auto-immune dirigée
contre les follicules pileux en raison des possibilités d'association à
d'autres affections auto-immunes (Thyroïdite, vitiligo ...), parfois chez des
sujets atopiques.
➔ Traitement : Il n'existe aucun traitement réellement efficace.
➔ Les formes limitées : dermocorticoïdes, minoxidil en solution à 5 %
ou irritants locaux.
➔ Pelade étendue : photothérapie, PUVA ou UVB, des
immunosuppresseurs, des bolus de corticoïdes (pelade récente).
➔Tableau :
ALOPECIE LOCALISEE ALOPECIE DIFFUSE
CICATRICIELLE NON CICATRICIELLE Carence martiale
LUPUS /LICHEN -PLADE Toxicité médicamenteuse
PLAN - Hypothyroïdie
INFECTIONS : TRICHOTILLOMANIE Effluvium tellogéne
teigne favique, -TEIGNE NON
HSV, VZV FAVIQUE
Brulure, -SYPHILIS
séquelles, SECONDAIRE
Radiothérapie
ALOPECIE 72
PTYRIASIS VERSICOLOR
PTYRIASIS VERSICOLOR 73
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PTYRIASIS VERSICOLOR 74