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quelques-uns des plus grands fleuves et cours d’eau du monde. Elle possède de vastes
étendues de terres arables et moins de 10 % de celles-ci sont utilisées, selon plusieurs sources.
Les ressources minières sont également abondantes. Selon la Commission économique des
Nations unies pour l’Afrique, le continent possède 54 % des réserves mondiales de platine,
78 % de celles de diamant, 40 % de celles de chrome et 28 % de celles de manganèse. En outre,
dix-neuf pays d’Afrique au sud du Sahara possèdent d’importantes réserves d’hydrocarbures,
de pétrole, de gaz, de charbon ou de minéraux4.
Des pays, comme la République démocratique du Congo (RDC), la Zambie, le Niger,
l’Afrique du Sud, regorgent de matières premières stratégiques, comme le cuivre, le coltan
(utilisé dans la fabrication des téléphones portables), l’uranium, le diamant, l’or. De nouvelles
découvertes de réserves de pétrole, de gaz naturel et de minerais stratégiques sont annoncées
dans plusieurs pays du continent5.
L’Afrique possède quelques-unes des plus importantes réserves de pétrole. Dans la
région du golfe de Guinée (Angola, Guinée équatoriale, Nigeria, Congo, Gabon), se trouvent
près des trois quarts des réserves pétrolières africaines. Cela explique que cette région soit
la cible des compagnies pétrolières occidentales (Exxon Mobil, Shell, BP, Elf, entre autres).
Plusieurs sources indiquent que plus du quart des besoins des États-Unis viendront de
l’Afrique à partir de 2015. Cette dépendance accrue à l’égard du pétrole africain est liée à la
réduction graduelle de leurs importations en provenance du Moyen-Orient, région de plus
en plus instable et hostile aux intérêts occidentaux. Cette convoitise des ressources pétrolières
africaines explique la création du commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM)
et le désir des États-Unis d’établir le quartier général de ce projet militaire sur le sol africain.
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4. Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et Union africaine (UA), rapport
économique sur l’Afrique, 2013, « Tirer le plus grand profit des produits de base : l’industrialisation au service
de la croissance, de l’emploi et de la transformation économique », Addis Abéba, mars 2013.
5. C’est le cas du Sénégal, avec l’annonce de la découverte de deux gisements de pétrole au large de ses côtes
par une société pétrolière britannique, Cairn Energy. L’État sénégalais mise sur d’autres découvertes et pense
déjà que le Sénégal sera bientôt « un pays pétrolier », Le Témoin, Dakar, 11 novembre 2014, p. 3.
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coton, arachide, etc.) constituent la principale source de devises pour la plupart des pays
africains, assurant plus de 40 % des entrées de devises de plusieurs pays6.
Mais dans la plupart des pays africains, les ressources disponibles ne profitent pas à
leurs peuples. Une bonne partie des revenus tirés de ces ressources est transférée à l’étranger
de façon licite ou illicite. Par exemple, en 2010, les exportations africaines de pétrole, de
gaz et de minerais s’élevaient à 333 milliards de dollars. Mais, selon un rapport conjoint
publié par la Banque africaine de développement et une ONG nord-américaine, l’Afrique
aurait transféré aux pays riches quelque 1 400 milliards de dollars entre 1980 et 2009, soit
un transfert annuel net de 47 milliards par an dans le cadre de flux illicites de capitaux7. On
voit ainsi que ce qu’on appelle « aide publique au développement » (APD) reçue des pays
du Nord et des institutions multilatérales est tout à fait dérisoire en comparaison de cette
hémorragie financière. Ainsi les flux illicites et licites de capitaux dépouillent-ils l’Afrique
d’immenses richesses et de précieux moyens d’investir dans l’éducation, l’agriculture et la
santé – des secteurs essentiels pour le développement du continent.
Deux cas vont illustrer cette analyse.
Le premier est celui de la République démocratique du Congo (RDC), un pays qui
dispose de fabuleuses richesses mais dont la grande majorité des citoyens vivent dans le plus
grand dénuement. La RDC fait partie des pays les moins avancés (PMA) selon les Nations
unies. Le pays possède l’un des plus faibles indices de développement humain, selon le
programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Il a été soumis depuis
son indépendance à un pillage systématique, facilité par l’instabilité politique et sociale
chronique et les guerres frontalières ou civiles. Ces conflits sont encouragés et alimentés
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6. CEA et UA, rapport économique sur l’Afrique 2011, « Gérer le développement : le rôle de l’État dans la
transformation économique», Addis Abéba, 2011, p. 17.
7. African Development Bank & Global Financial Integrity, Illicit Financial Flows and the Problem of Net Resource Transfers
from Africa. Joint Report by the AfDB and GFI, May 2013.
8. Kingsley Igbor, Kingsley, « L’Afrique veut transformer son industrie minière », Afrique Renouveau, avril 2014,
p. 24.
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12. CEA et UA, rapport économique sur l’Afrique 2012, Libérer le potentiel de l’Afrique en tant que pôle de croissance
mondiale, Addis Abéba, mars 2012.
13. Enda Cacid, op. cit.
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Ressources de l̓Afrique et stratégie d̓exploitation
En dépit des énormes avantages de l’Afrique de l’Ouest dans chacun des trois domaines
présentés, il est généralement reconnu que la région n’a pas réussi jusqu’ici à en tirer profit.
Pire encore, ces ressources ont tendance à profiter à d’autres plutôt qu’aux populations
ouest-africaines, qui auraient pourtant pu y trouver les moyens nécessaires à leur subsistance.
Le point commun de ces secteurs est qu’ils sont tous insérés dans un modèle d’exploitation
extraverti dans lequel les grands groupes étrangers dominent en amont et en aval. Ces
groupes importent l’essentiel de leurs intrants et exportent la quasi-totalité de leurs produits
sans les transformer. Les recettes tirées de cette exploitation n’alimentent que trop rarement
les économies nationales, ou y contribuent à des niveaux beaucoup moins importants que
ce qu’ils auraient pu atteindre.
Dans le domaine minier par exemple, évoquant le cas de l’Afrique dans son ensemble,
la Commission économique pour l’Afrique montre que les bénéfices nets récoltés par les
quarante plus grandes entreprises minières ont augmenté en moyenne de 156 % en 2010,
alors que la part des pays n’a progressé que de 60 %, dont l’essentiel est allé à l’Australie et au
Canada. Pour les pays africains, les parts ont été nettement moindres du fait des exonérations
accordées aux sociétés minières. Dans la même période, les bénéfices nets réalisés par
ces quarante sociétés minières étaient de 110 milliards de dollars, équivalant aux recettes
d’exportation de l’ensemble des pays les moins avancés (PMA) africains14.
14. Idem.
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15. Cheikh Tidiane Dièye (dir.), Le Futur du commerce intra-régional en Afrique de l’Ouest, Dakar, Enda Tiers-
Monde, 2010.
16. Jean-Michel et Olivier Ray Severino, Le Temps de l’Afrique, Éditions Odile Jacob, 2010 ; Sénat français, «
Rapport d’information », 104, 29 octobre 2013.
17. Le Soleil, 2 décembre 2014.
18. The Economist, 2-8 mars 2013.
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19. Demba Moussa Dembélé, « Le Sommet Afrique/États-Unis : pour le contrôle des ressources africaines »,
Dakar, Le Quotidien, 5 août 2014, p. 6.
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La promotion de l’agrobusiness
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20. Banque mondiale, rapport sur le développement dans le monde, L’agriculture au service du développement,
Washington, DC, 2008.
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pays du Sud21. En Afrique, on estime que 2,5 millions de terres arables ont été cédées aux
investisseurs étrangers, entre 2004 et 200922.
Les fonds fonciers se sont particulièrement distingués dans ces investissements. En
effet les investissements dans les terres agricoles sont devenus de loin plus rentables que les
investissements en bourse, dans l’or ou encore dans l’immobilier23. Les fonds de pension
seraient devenus le plus important investisseur institutionnel dans les terres agricoles, avec
un volume d’investissement estimé entre 15 000 et 20 000 milliards de dollars, soit plus de la
moitié de leurs disponibilités. À cela, il faut ajouter les investissements des fonds souverains
et ceux des fonds spéculatifs. Ainsi, les terres agricoles seraient-elles devenues la nouvelle
vache à lait de la finance internationale.
L’entrée en scène du secteur financier a engendré une course plus effrénée vers le
contrôle des terres africaines et leur privatisation. Un tel modèle va poser de graves risques
pour l’agriculture familiale et la production vivrière avec l’accentuation des politiques
tournées vers l’exportation24.
En Afrique, ce modèle se présente sous les traits du projet AGRA (Alliance for a Green
Revolution in Africa) dont le principal porte-parole est Kofi Annan, ancien Secrétaire général
des Nations unies. Le projet AGRA est soutenu par des multinationales de l’agriculture,
comme Monsanto et Cargill, dont les objectifs visent à contrôler et privatiser les connaissances
ancestrales des paysans africains. AGRA va donc accentuer la libéralisation des politiques
agricoles par une plus grande ouverture des marchés africains, ce qui sera au détriment
des petits et moyens producteurs du continent qui n’auront aucune chance de soutenir la
concurrence contre les mastodontes de l’agro-industrie.
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21. GRAIN, L’accaparement des terres et la crise alimentaire mondiale, 11/2011. GRAIN est une petite
organisation internationale qui soutient la lutte des paysans et des mouvements sociaux pour renforcer le
contrôle des communautés sur des systèmes alimentaires fondés sur la biodiversité. Elle publie une revue du
même nom [Ndlr].
22. Afrique Renouveau, « L’Afrique à l’assaut de l’agriculture », spéciale agriculture 2014, New York, Nations unies.
23. GRAIN, revue citée, graphique, p. 6.
24. Ann Mary B. Manahan, « Struggle for land in the 21st century », Focus on the Global South, March 2012.
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les travailleurs pour rester « compétitifs ». Paradoxalement, cela est fait au nom de la « lutte
pour la réduction de la pauvreté ».
Les organisations de producteurs agricoles réfutent un tel discours et soulignent que
l’agrobusiness est un moyen d’accélérer la course vers l’accaparement des terres au détriment
des petites exploitations familiales dont les membres risquent d’être dépossédés de la totalité
de leurs terres pour se retrouver comme ouvriers agricoles taillables et corvéables à merci.
C’est ce qui est arrivé dans la plupart des pays figurant sur la liste de la Banque mondiale25.
En Afrique, les politiques préconisées par la Banque mondiale dans le cadre du
« Benchmarking » vont tout simplement aggraver la dépendance alimentaire et compromettre
les projets de souveraineté alimentaire définis au niveau national ou sous-régional. La Banque
mondiale semble « oublier » que plus de 70 % de la production alimentaire en Afrique est
fournie par les exploitations familiales.
25. Frederic Mousseau, World Bank indicators rig the field against farmers’ rights,The Oakland Institute, November
12, 2014.
26. Sophie Chapelle, « Comment marchés financiers et multinationales accaparent aussi les mers et les océans », Basta,
19 septembre 2014.
27. Idem.
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Mais la logique de profit derrière ces activités risque plutôt de contribuer à une plus
grande dégradation de l’environnement dans les pays africains, donc à annihiler les efforts
entrepris dans la lutte contre le changement climatique.
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de l’Africa Progress Panel, un groupe de six personnalités, présidé par l’ancien secrétaire
général de l’ONU, Koffi Annan.
La plupart des navires présents dans les côtes ouest-africaines de la Mauritanie et du
Sénégal, par exemple, sont des bateaux de complaisance dont l’activité vient contrarier
celle des petites communautés villageoises de pêcheurs.
Un exemple a été fourni le 4 janvier 2014 avec l’arraisonnement par la marine
sénégalaise d’un bateau russe, l’Oleg Neydanov, accusé de pêcher illégalement dans les eaux
territoriales du pays. Le bateau fut relâché après près de trois semaines sous séquestre à
Dakar, marquées par d’âpres négociations. L’affaire du bateau russe a fait beaucoup de bruit
au sein des acteurs de la pêche, un secteur important pourvoyeur de recettes d’exportations
et qui occupe plus de 600 000 personnes. La levée du séquestre a été obtenue à la suite d’un
accord intervenu par les parties russe et sénégalaise, assorti du paiement de 600 millions de
francs CFA, soit un peu plus de 900 000 euros.
Toujours dans le domaine de la pêche, vers la fin du mois d’avril 2014, le Sénégal a passé
un accord de partenariat très controversé avec l’Union européenne, pour une durée de cinq
ans. Cet accord suscita une vive opposition de la part de la quasi-totalité des acteurs du secteur
de la pêche au Sénégal. Ces derniers ont jugé très modique la contrepartie financière – plus de
neuf milliards de francs CFA – que devrait verser la partie européenne. Pour nombre d’acteurs
de la pêche, ce protocole est un véritable bradage des ressources halieutiques du pays.
Réagissant à ces critiques, le ministre sénégalais de la Pêche et de l’Économie maritime,
Ali Haidar, a soutenu qu’il n’avait fait que régulariser « une situation anormale », en signant
un nouvel accord qui permet aux bateaux de l’Union européenne de pêcher 14 000 tonnes
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Cette vision a été élaborée et proposée par le Third World network-Africa (TWNA),
basé à Accra. La vision a été partagée avec les chercheurs et organisations de la
société civile africaine travaillant sur la question. Elle a pour objectifs :
– Documenter les pratiques actuelles en matière de gouvernance des ressources
naturelles et informer et sensibiliser les acteurs ouest-africains sur les règles
commerciales internationales qui gouvernent le secteur.
– Aider les États et les institutions régionales à devenir pleinement acteurs et à
jouer leur rôle d’interface entre les compagnies et les populations locales.
– Contribuer à déconstruire le discours économique dominant sur le rôle des
ressources naturelles, en particulier les ressources minières, dans la croissance et
le développement et fournir aux communautés les arguments nécessaires à leur
plaidoyer et à la défense de leurs propres intérêts.
– Appuyer les États et les institutions régionales pour accroître leurs capacités à
conclure des accords commerciaux qui défendent les intérêts nationaux et ceux
des populations pauvres.
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petite minorité aux dépens de la grande majorité de la population. Cela engendre alors
des cycles de déstabilisation plus ou moins permanente, sous forme de guerres civiles, de
conflits frontaliers, d’instabilité sociale et politique. Cette instabilité a souvent pour cadre
les régions riches en ressources naturelles dont les populations se sentent exclues des
retombées de leur exploitation36.
Pour remédier à cela, on pourrait envisager l’adoption de politiques donnant la priorité
aux communautés vivant sur les sites d’exploitation. Ce sont des politiques de « discrimination
positive » en termes d’emplois, de distribution de revenus, d’amélioration des conditions
de vie (éducation, santé, assainissement, etc.) De telles politiques contribueraient ainsi à
une certaine justice sociale et atténueraient les causes de conflits résultant de la perception
d’une répartition non équitables des revenus.
Pour Carlos Lopes, le secrétaire exécutif de la CEA, « les ressources naturelles de
l’Afrique sont une bénédiction et non une malédiction ». Les mouvements sociaux africains
partagent ce point de vue. C’est pourquoi ils ont engagé la bataille pour la transparence
dans l’exploitation des ressources naturelles et pour une distribution plus équitable des
revenus tirés de celles-ci. À cet effet, des recommandations sont faites pour que les revenus
tirés de cette exploitation profitent en priorité aux populations vivant dans les zones riches
en ressources naturelles. Les emplois doivent être réservés aux jeunes issus de ces zones,
qui doivent également bénéficier en priorité d’infrastructures éducatives et sanitaires avec
les revenus générés par les ressources de leurs localités.
Conclusion
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36. CEA et UA, rapport sur le développement de l’Afrique 2007, « L’Afrique et ses ressources naturelles : le
paradoxe de l’abondance », Addis Abéba, mars 2007, p. 129, encadré 4.1.
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la souveraineté des peuples sur ces ressources. L’Afrique doit surtout éviter le bradage
de ses terres, car l’agriculture constitue la principale base de son développement et la
principale source d’éradication de la pauvreté. C’est pourquoi, pour éviter ce bradage,
les gouvernements doivent investir massivement dans l’agriculture, conformément à la
recommandation du sommet de Maputo (Mozambique) en 2003, préconisant de consacrer
au moins 10 % du budget national à l’agriculture.
Ensuite, il faudra mettre en œuvre des politiques visant à la transformation économique
interne de ces ressources pour créer de la valeur ajoutée. Pour éviter que les ressources
naturelles se transforment en « malédiction » et pour les transformer plutôt en chance,
il faudrait de la transparence, de l’équité, de la justice sociale dans leur exploitation et
la gestion des revenus. Des politiques sociales hardies visant à instaurer des politiques de
« discrimination positive » en faveur des populations vivant sur les zones d’exploitation
pourraient contribuer à cela.
L’Afrique est à un tournant historique assez favorable, avec la diversification des
partenaires et la possibilité de mieux tirer profit de ses immenses ressources naturelles
au bénéfice de ses populations. Dans cette perspective, elle doit repenser les objectifs
d’industrialisation et de développement à partir de l’utilisation efficace et rationnelle de
ses ressources naturelles en vue de la transformation structurelle du continent, comme
le préconisent les institutions sous-régionales et continentales, faisant écho aux appels
répétés des mouvements sociaux et partis politiques progressistes. Pour avoir des chances
de réussir, une telle transformation devrait être inscrite dans une perspective sous-régionale
et continentale.
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