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Dessin Technique 1

Ce document décrit les principes de base du dessin technique, y compris la représentation orthographique par projection orthogonale, les coupes et sections, et la représentation des filetages et taraudages. Il contient des informations détaillées sur la création de dessins techniques pour définir des pièces individuelles.

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Dessin Technique 1

Ce document décrit les principes de base du dessin technique, y compris la représentation orthographique par projection orthogonale, les coupes et sections, et la représentation des filetages et taraudages. Il contient des informations détaillées sur la création de dessins techniques pour définir des pièces individuelles.

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Dessin Technique.

IUT de Mesures Physiques, Caen.

SOMMAIRE

A. Quelques notions sur le Dessin Technique

Le dessin d’ensemble
Le schéma cinématique
Le dessin de définition

B. Le dessin de définition

Représentation orthographique par projection orthogonale.


Coupes et sections

C. Filetages et taraudages

Définition
Représentation
Dessin Technique.
IUT de Mesures Physiques, Caen.

Ce cours a pour objectifs :

● la connaissance des bases du dessin technique,


● la compréhension d'un système mécanique par l'analyse de plans de détail (1 pièce) et de
plans d'ensemble (montage de plusieurs pièces),
● l'initiation à l'utilisation des outils informatiques d'aide au dessin technique et à la
conception : DAO (Dessin Assisté par Ordinateur) et CAO (Conception Assisté par
Ordinateur).

A. Quelques notions sur le Dessin Technique

● Le Dessin Technique (ou dessin industriel), manuel ou assisté par ordinateur (DAO,
CAO), est un outil graphique, qui par représentation d'une pièce volumique (3D) sur un plan
2D (de détail ou d'ensemble), permet de formaliser les idées de la phase conception (ou
étude), de communiquer avec les différents intervenants du processus industriel, et de
transmettre la pensée technique et les impératifs de fabrication qui lui sont liés.
A partir de tout dessin technique représentant une pièce, on doit pouvoir être capable de la
fabriquer.
C'est donc un outil précieux d'aide à la visualisation dans l'espace, c'est à dire la capacité à
voir, à imaginer ou à se représenter un objet à 3 dimensions dans l'espace.
Il s'appuie sur le principe de projection orthogonale.

Pour être compris par tous tout au long de la vie de l’objet technique qu’il représente, le
dessin technique est soumis à des normes précises (NF ISO 10209 – Type de dessin technique ; NF
ISO 5456 – Méthodes de projection ; NF ISO 2768 – Tolérances générales …).

● Le dessin technique recouvre plusieurs types de représentations ayant chacune leur utilité.
On peut citer :

1. Le dessin d’ensemble :

Dessin représentant un mécanisme complet ou partiel et permettant de situer chacune des


pièces qui le composent. Il permet de se faire une idée concrète du fonctionnement du
mécanisme, et peut aider à l'assemblage de celui-ci.
Il est généralement associé à une nomenclature proposant une désignation de chaque pièce,
sa matière et la quantité utilisé dans l'assemblage.
2. Le schéma cinématique :

C’est un outil de modélisation fondamental des systèmes mécaniques qui rend compte
exclusivement des mouvements possibles entre les différents sous-ensembles qui le
constituent (pièces ou ensembles de pièces). Il permet donc de comprendre et d’analyser un
mécanisme en vue de son étude statique (efforts internes et transmis), cinématique
(mouvements relatifs des différents sous-ensembles), et dynamique (relations entre les
efforts et les mouvements).
3. Le dessin de définition :
Dessin représentant, par l'utilisation des projections orthogonales, une seule pièce et donnant
tous les renseignements requis (dimensions, tolérances, usinages, ...) pour la définition de
celle-ci.
Un plan de détail est suffisant pour fabriquer la pièce.

Dans la suite, on va s’intéresser particulièrement au dessin de définition d’une pièce.


B. Le dessin de définition

La pièce que nous devons représenter est en trois dimensions, on utilise alors
essentiellement deux méthodes complémentaires pour la représenter en deux dimensions :

* La perspective isométrique permet d’avoir une compréhension rapide des volumes de la


pièce.
* La représentation orthographique, obtenue par projection orthogonale, permet d’obtenir
plus de détails sur la pièce.

Projection orthogonale (système européen) Perspective isométrique

1. Représentation orthographique par projection orthogonale.

Principe de la projection orthogonale :

Il s’agit de placer la pièce dans un repère orthonormé de telle


sorte qu’une face soit parallèle à un plan de base (qui sera alors
le plan de projection). On projette alors les points des différentes
arêtes de la pièce sur ce plan de base et orthogonalement à celui-
ci (parallèlement à la troisième direction du repère).

Cube de projection
Pour obtenir le dessin de définition complet de la pièce on
procède à plusieurs projections orthogonales.
En général les trois projections sur les trois plans de base du
repère suffisent ; mais il est possible d’en obtenir six car pour
chacune des trois directions de projection on peut regarder dans
un sens ou dans le sens opposé, ce qui double le nombre de vues.
On parle de cube de projection.
En dépliant le cube de projection on obtient les différentes vues du dessin de définition. La vue centrale se
nomme « vue de face », la « vue de dessus » se place en dessous de la vue de face car quand on se place au-
dessus de la pièce la projection se trouve en dessous de la pièce.

Le dessin de définition est donc organisé de la manière suivante :

vue de

DESSOUS

vue de vue de vue de vue

DROITE FACE GAUCHE ARRIERE

vue de

DESSUS

Ce système de positionnement des vues est dit européen. Le système américain place la vue de dessus au-
dessus de la vue de face et ainsi de suite.

Dans le cartouche du dessin on différencie les systèmes par la représentation d’un tronc de cône :

Système européen : Système américain :

Travail en correspondance des vues :

La plupart du temps les différentes arêtes de


la pièce à dessiner sont représentées sur
plusieurs vues ; il y a donc une
correspondance entre ces différentes vues.

Une ligne de report à 45° permet de faire


correspondre la vue de dessus et la vue de
gauche par exemple.

Vidéo sur la projection orthogonale : https://www.youtube.com/watch?v=v_9kTb8nkMU


Formes courantes représentées sur les dessins de définition :
2. Coupes et sections
Dans le but de donner plus de détails concernant la pièce considérée (ou un mécanisme complet), de faire
apparaitre des formes difficilement lisibles sur les différentes vues, on peut être amené à tracer des coupes
ou des sections.

Il s’agit de « couper » virtuellement la pièce par un (ou plusieurs) plan et de représenter la trace laissée par
la pièce sur le plan de coupe (il s’agit alors d’une section) ou la partie de la pièce se trouvant derrière le plan
de coupe (il s’agit alors d’une coupe).

Le plan de coupe est repéré sur une des vues à l’aide d’une lettre répétée et de flèches indiquant le sens
d’observation (ici il s’agit de la coupe et de la section A-A).

La trace laissée par la pièce sur le plan de coupe (ce qui correspond à la section) est hachurée. Les hachures
utilisées dépendent du matériau :

Coupes simples : https://www.youtube.com/watch?v=EvXiW1R71KQ


Toujours dans le but de faciliter la lecture du dessin de définition, on peut mettre en place un plan de coupe
qui est en fait un ensemble de plans parallèles (coupe brisée à plans parallèles) ou sécants (coupe brisée à
plans obliques) ; ou encore ne couper que la moitié de la pièce (demi-coupe) ou une partie seulement (coupe
partielle) …

Néanmoins certains éléments ne sont jamais coupés tels que les axes, les billes, les vis, les écrous, les rivets,
les clavettes

Coupes particulières : https://www.youtube.com./watch?v=QMCYNyUg3XU

C. Filetages et taraudages

1. Définition
Un filetage est obtenu à partir d'un cylindre (arbre) sur lequel on a exécuté, par usinage, une ou plusieurs
rainures hélicoïdales (suivant une hélice). La partie pleine restante est appelée filet.
- Un arbre est fileté extérieurement → pièce filetée → ex : une vis.

Un taraudage est l’équivalent du filetage mais réalisé dans un trou (alésage).


- Un alésage est fileté intérieurement → pièce taraudée → ex : un écrou.

L'assemblage d'une vis et d'un écrou s'appelle un boulon. Un système vis-écrou permet, soit d'assemble
d'une manière démontable deux pièces, soit de transmettre un mouvement.

+ =
Le filet est la partie usinée hélicoïdale ; il est notamment caractérisé par son profil et son pas.

Pour qu’un assemblage vis / boulon soit possible il faut que le filetage et le taraudage aient les mêmes
caractéristiques.

Profil du filet : le plus utilisé est le profil triangulaire métrique ISO, notamment pour les vis et les écrous. Il
est caractérisé par le symbole M suivi du Ø nominal. D'autres types de profils existent : trapézoïdale, rond,
gaz, …

Profil triangulaire métrique ISO

D : diamètre nominal

P : pas du filetage

Exemple M8 désigne un profil


triangulaire métrique de
diamètre nominal 8 mm.

Pas du filet : il correspond au déplacement axial de la vis (ou de l’écrou) lorsque la pièce fait un tour
complet. Pou un filetage à filet unique, la pas correspond à la distance entre deux sommets consécutifs :

A chaque diamètre nominal correspond un pas classique (dit « pas gros ») mais aussi des pas plus petits (dit
« pas fin »), donc plus précis et plus couteux.

Exemple : Le pas classique pour une vis M10 est de 1,5 mm, donc à chaque tour la vis avance de 1,5 mm sur
son axe.

Outre le profil et le pas, on peut noter qu’il existe des filetages ayant un pas à droite (le plus courant) ou un
pas à gauche (par exemple pour raccorder les bouteilles de gaz) ce qui détermine le sens de l’hélice. Mais
encore des filetages à un filet (le plus courant) ou deux filets :
2. Représentation
Les représentation des filetages et des taraudages sont normalisées :

FILETAGE
Quand on représente un assemblage vis / écrou c’est le filetage qui cache la représentation du taraudage :

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