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Applications Eei
Applications Eei
Applications Eei
Pompe
Pompe de
Corps de bruleur dépotage Pompe à ventilateur Réchauffeur
fuel
chauffe fuel eau de fuel
Modèle
Fabricant
Année de mise en service
Type
Vitesse
Puissance électrique
Débit
Vapeur / fuel
Pression timbre
Pression min
Pression max
Temp max
Hmin
Hmax
Volume (litre)
Nominale
Intensité
Mesure
Nominale
Tension
Mesure
C’est l’énergie transmise aux fluides chauffés par unité de temps, c’est-à-dire la
différence entre l’énergie exportée vers l’utilisation (turbine ou réseau) et celle
retournée à la chaudière par les fluides à chauffer.
𝑷𝒖 = 𝒎̇𝒗 (𝒉𝒗 − 𝒉𝒆 )
Où
𝒎̇𝒗 désigne le débit de vapeur
𝒉𝒗 l’enthalpie de la vapeur à la température de la vapeur Tv
𝒉𝒆 l’enthalpie de l’eau à la température Te d’entrée dans la chaudière
Puissances introduites
C’est le cas lorsque l’on préchauffe l’air, avant son introduction dans le réchauffeur
d’air, soit pour la protection contre la corrosion des zones basse température du
réchauffeur d’air, soit pour assurer une meilleure combustion.
𝑷𝒔,𝒂𝒊𝒓 = 𝒎̇𝒂𝒊𝒓 𝑪𝒑,𝒂𝒊𝒓 𝑻𝒂𝒊𝒓
𝑪𝒑,𝒂𝒊𝒓 , chaleur spécifique à pression constante de l’air.
Tair, Température de l’air à l’entrée du bruleur.
Les pertes d’énergie par les fumées peuvent être calculées par la
formule de SIEGERT. Cette formule permet le Calcul des pertes sensibles des
fumées en fonction du combustible (hors condensation).
Avec α= 32 pour les gaz, 52 pour les liquides et 69 pour les solides.
Les diagrammes de la figure 5 permettent d’estimer les pertes à la cheminée en
fonction de la température des gaz de combustion.
Ces pertes peuvent être évaluées en calculant la chaleur échangée entre la surface
extérieure de la chaudière et son environnement.
Calcul du rendement
Le réseau vapeur est en fait composé de trois zones : la chaufferie où la vapeur est
produite, le réseau de distribution constitué des tuyauteries et les utilisations. Dans
chacune de ces zones, il y a des pertes d’énergie et il faut calculer un rendement
permettant de les apprécier. Il faut notamment dans le réseau de distribution
évaluer les pertes thermiques à travers les tuyauteries (calorifugées ou nues), évaluer
le rendement des échangeurs de chaleur dans le sous réseau utilisation.
𝜼𝒊𝒏𝒅 = 𝟏𝟎𝟎 − 𝑷𝒇𝒖𝒎é𝒆𝒔 (%) − 𝑷𝒑𝒂𝒓𝒐𝒊𝒔 (%) − 𝑷𝒑𝒖𝒓𝒈𝒆𝒔 (%) − 𝑷𝒊𝒎𝒃𝒓𝒖𝒍é𝒔 (%)
Chaudières en dépression
Pour les chaudières fonctionnant en dépression (les chaudières dont on peut ouvrir le
regard), il faut que la dépression soit comprise entre 10 et 15 Pa pour permettre une
combustion et une évacuation des fumées correctes.
Encrassement de la
Nettoyer la chaudière
chaudière
Placer un régulateur
Tirage de la cheminée trop de tirage sur la
important cheminée Régler le
Température de Perte de
régulateur de tirage
fumée trop élevée rendement
Conduit de fumée trop court
ou de section trop grande
Vérifier et diminuer la
(diminution de résistance de
section de la cheminée
la cheminée à l'écoulement
des fumées)
Température de
fumée trop faible
(< 160°C pour les
Risque de
anciennes Excès d'air trop important Régler le registre d'air
chaudières) condensation
Vérifier si la buse de la
chaudière n'est pas trop
enfoncée dans la cheminée
Nettoyer la cheminée
Tirage de la cheminée
Modifier le tracé de la cheminée
insuffisant
si trop sinueux
Avant Après
Mesure Interprétation et amélioration
réglage réglage
Dépression tirage trop important :
- 34 [PA] -19 [PA]
cheminée réglage du régulateur de tirage
excès d'air calculé de 71 % :
Teneur en CO2 7 [%] 9,8 [%]
refermer le registre d'air
Teneur en CO 200 [ppm] excès d'air beaucoup trop important 25 [ppm]
Température
260 [°C] tirage trop important 230 [°C]
cheminée
Température
20 [°C] - 20 [°C]
ambiante
teneur en CO2 basse et température des
Rendement 84,0 [%] 89,3 [%]
fumées élevée
Exemple 2 :
Avant Après
Mesure Interprétation et amélioration
réglage réglage
Dépression
- 19 [PA] tirage correct -19 [PA]
cheminée
excès d'air calculé de 9 % (légèrement trop
Teneur en CO2 11 [%] faible pour éviter les imbrûlés) : 9,7 [%]
ouvrir le registre d'air
Teneur en CO 800 [ppm] manque d'air 30 [ppm]
Température
170 [°C] bon échange de chaleur 185 [°C]
cheminée
Température
20 [°C] - 20 [°C]
ambiante
rendement bon mais importante production
Rendement 93,0 [%] 91,5 [
de CO
Régulation de la pression
La qualité du réglage des pressostats des chaudières a un impact sur le temps de
fonctionnement des chaudières et donc sur la consommation d’énergie.
Exemple : Sur une chaudière de marque Loos les pressostats étaient réglés à 10
bars, alors que la demande en vapeur est satisfaisante à partir de 7 bars. Elle atteint
difficilement cette pression et fonctionne donc continuellement. Un réglage du
pressostat à 8,5 bars avec un différentiel de 1,5 bar a permis à la chaudière de
s’arrêter lorsque la pression attient 8,5 bars et de ne pouvoir redémarrer qu’à 7 bars.
Élimination des facteurs indésirables (condensat, air, CO2) par les purgeurs
Dans les réseaux de vapeur il faut évacuer :
le condensat, car celui-ci peut réduire le transfert de chaleur et provoquer des
coups de bélier.
l’air et autres gaz non condensables, car ils peuvent atténuer le transfert de
chaleur en abaissant la température de la vapeur et en isolant le système. Ils
peuvent aussi favoriser la corrosion destructive.
Il est donc essentiel d’éliminer le condensat, l’air et le CO2 aussi rapidement et aussi
complètement que possible. Ce travail est réalisé par un purgeur, qui n’est autre
qu’une vanne automatique qui s’ouvre pour laisser s’échapper le condensat, l’air et le
CO2 et se referme pour empêcher la vapeur de sortie. Pour des raisons économiques,
le purgeur doit être capable de fonctionner pendant de longues périodes avec un
minimum d’entretien.
Purge du condensat
Dans un système à vapeur, le condensat est un sous-produit du transfert de chaleur.
Dans les canalisations de distribution, du condensat se forme en raison des
inévitables pertes par rayonnement. Dans les appareils de chauffage et dans les
équipements industriels, il résulte du transfert de chaleur désirable entre la vapeur
et les substances réchauffées. Une fois que la vapeur a condensé, après avoir cédé sa
précieuse chaleur latente, le condensat chaud doit être éliminé le plus rapidement
possible. Bien que la chaleur d’un kilogramme de condensat soit négligeable par
rapport à la même masse de vapeur, le condensat est une eau chaude précieuse qui
doit idéalement retourner à la chaudière.
Corrosion
Débit
Puissance absorbée
La puissance absorbée est la puissance électrique consommée par le moteur du
compresseur pour une sollicitation mécanique donnée de l’arbre moteur (puissance
utile). Elle est égale à la puissance utile plus les pertes de puissance du moteur,
comme les pertes électriques et mécaniques dues aux roulements et à la ventilation
du moteur. La puissance absorbée au point nominal se calcule avec la formule ci-
dessous :
𝑷 = √𝟑 × 𝑼 × 𝑰 × 𝑪𝑶𝑺∅
U, l, et cosϕn figurent sur la plaque du constructeur du moteur électrique et doivent
donc aussi être mesurés.
𝑷𝒖𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒂𝒃𝒔𝒐𝒓𝒃é𝒆
𝑷𝒔𝒑𝒆𝒄 =
𝑫é𝒃𝒊𝒕
NB2 : Si la conduite d’aspiration est équipée d’un filtre, il faut veiller à son état de
propreté ; un filtre encrassé peut occasionner une augmentation de la
consommation de 4 %.
La production d’air comprimé à une pression plus élevée que nécessaire est une
perte d’énergie. Le modèle thermodynamique présenté précédemment montre que
pour une quantité équivalente d’air comprimé, la puissance appelée par le
compresseur sera d’autant plus importante que la pression d’air comprimé en
sortie est élevée. Or, il n’est pas rare que toute l’installation soit dimensionnée par
rapport à la pression la plus élevée, même si celle-ci ne correspond qu’à une petite
partie de la consommation en air comprimé.
où :
EXEMPLE : un magasin dont les besoins en air comprimé sont de 10m3/s à une
pression de 11 bars et de 10m3/s à une pression de 6 bars. Distribuer 20m3/s à la
pression de 11 bars consommerait 10162 kW, alors que pour un système séparé, la
consommation du réseau haute pression serait de 5081kW et celle du réseau basse
pression de 3720kW, soit un total de 8801kW et donc une économie d’énergie de
13,4%.
Les fuites d'air comprimé sont fréquentes et d'origines diverses et ce, quel que
soit le système d'air comprimé. En général, les pertes d'air comprimé imputables aux
Tous ces accessoires comportent des joints d'étanchéité qui s'usent et laissent
échapper de l'air (voir la figure, points 2 à 11 inclusivement). En plus des endroits
indiqués à la figure, des fuites se produisent couramment :
On peut regrouper, dans cette catégorie, tous les usages d'air comprimé non
nécessaires à la production ainsi que les usages qui, modifiés, permettent de réduire
la consommation d'air comprimé.
Tout d'abord, les orifices ou les tuyaux ouverts qui servent à alimenter un
procédé ou à effectuer un nettoyage :
- Le débit d'air comprimé peut être réduit par l'utilisation de buses du
type Venturi ou spécialement conçues pour réduire la consommation
d'air comprimé sans diminuer l'efficacité de la production.
- L'addition de soupapes solénoïdes sur le circuit d'alimentation d'air
comprimé permet d'arrêter la consommation d'air comprimé lorsque le
procédé est à l'arrêt.
- Si l'air comprimé continue de s'échapper d'un orifice alors que le procédé
n'en requiert pas, cette consommation est une perte.
- Dans certains cas, l'utilisation d'air comprimé peut être complètement
éliminée et remplacée par un procédé électrique ou mécanique.
Vient ensuite l'utilisation de soupapes laissées ouvertes pour effectuer la purge
de réservoirs, de filtres ou de points bas de la tuyauterie. L'ajout de soupapes
de drainage électrique ou de purgeurs d'eau spécialement conçus à cet effet
permet de réduire considérablement la consommation d'air comprimé.
Enfin, certains équipements d'air comprimé sont très énergivores comme les
moteurs pneumatiques et les vérins à grand volume ou à cycle élevé.
Quant aux vérins à grand volume, la première mesure consiste à réduire la pression
d'admission d'air comprimé ; la seconde, à modifier l'alimentation d'air comprimé
pour que le vérin agisse selon deux pressions : une pression élevée pour le travail et
une autre, plus faible, pour le retrait du vérin. Enfin, il faut également examiner le
recours à un système hydraulique ou électrique pour effectuer les mêmes tâches.
Plusieurs méthodes peuvent être employées. Leur application est fonction des
conditions Particulières d'un réseau de distribution. Les principales méthodes
décrites dans ce guide sont les suivantes :
• Le mesurage direct ;
• Le mesurage indirect ;
• Le mesurage des périodes de fonctionnement de réseaux alimentés par
des compresseurs, dont le mode de régulation est de type « tout ou rien
», communément appelé méthode par compensation ;
• Le mesurage de la chute de pression.
Il faut cependant
La différence entre les deux relevés correspond au débit de fuite dans le réseau de
distribution d'air comprimé.
Comme dans le cas du mesurage direct, il faut s'assurer que tous les équipements
raccordés sont réellement à l'arrêt et compenser, s'il y a lieu.
Arrêter tous les outils et équipements pneumatiques puis mesurer les temps de
fonctionnement du compresseur sur un laps de temps défini (fig. 3). À partir de cette
mesure, le débit de fuite se calcule avec la formule suivante :
𝑽𝑲 × ∑ 𝒕𝒊
𝑽𝑳 =
𝑻
VL= débit de fuite (m³/min)
VK= débit du compresseur (m³/min)
∑ti= t1+ t2+ t3+ t4+ t5 ; Durée (min) pendant laquelle le compresseur a tourné en charge
T= durée totale (min)
L’évolution des besoins d’air comprimé peut notamment être visualisée par une
courbe monotone, qui renseigne sur base annuelle le nombre d'heures pendant
lesquelles le débit d'air comprimé produit est supérieur ou égal à une valeur donnée.
Cette configuration représente, dans le cas de référence, une économie d’environ 9,8
%. Il va de soi que cette valeur doit être calculée pour chaque configuration
particulière.
Méthode de calcul
L’analyse peut être conduite selon la méthodologie suivante :
Evolution de la production d’air comprimé :
Remarque : cette formule est valable si le temps entre deux moments successifs
d’enregistrement n’est pas trop élevé, afin que le compresseur ne puisse pas être
pendant une même période à la fois en charge, à vide et à l’arrêt.
Calculer le débit d’air produit par chaque compresseur entre deux moments
successifs d’enregistrement :
débit (m³/min) = débit FAD (m³/min) x durée en charge (min) / t (min)
Principe :
Application :
Avantages :
Inconvénients :
Principe :
Application :
Avantages :
Inconvénients :
Principe :
Une vanne de laminage placée à l’aspiration se referme progressivement lorsque la
pression augmente et s’ouvre si celle-ci diminue.
Application :
compresseurs à pistons, à palettes et à vis.
Avantages :
pression d’air relativement constante.
Inconvénients :
puissance appelée plus élevée que dans le cas d’une régulation en charge / à
vide. Lorsque la vanne se referme, la pression d’aspiration diminue et le taux
de compression augmente ;
échauffement plus important de l’air suite à l’augmentation du taux de
pression. La plage de régulation est ainsi limitée à 70 – 100 % ( le seuil est <
70 % pour les compresseurs à vis lubrifiés).
Règles de bonnes pratiques :
ce mode de régulation est souvent associé à une régulation en charge / à vide
pour la plage 0 – 70 %.
Les modes de régulation sont basés généralement sur la pression et dans certains cas
sur le débit. Il existe deux grands types.
Avantages :
mode de régulation simple
Désavantages :
la pression moyenne est très supérieure à la valeur minimale demandée, ce qui
est pénalisant pour l’efficacité énergétique globale. Cet impact est d’autant
plus grand que le nombre de compresseurs est élevé.
la pression du réseau fluctue dans de larges proportions
Principe :
Ce mode de régulation est basé sur la mesure de l’évolution de la pression et de la
demande en air comprimé.
C’est l’évolution de la pression qui choisit les compresseurs à mettre en marche afin
de minimaliser les temps de marche, en charge et à vide, tout en maintenant la
stabilité de la pression.
En général un compresseur agit comme chef de file tandis que les autres sont
asservis aux instructions du premier.
Avantages :
Conclusion:
Cette approche système nécessite d’établir des plans d’action dans le but d’améliorer
les rendements énergétiques à toutes les étapes :
3) Le bilan
L’auditeur doit :
Mentionner les conditions climatiques (température et humidité ;
Calculer pour les conditions de refoulement :
T° / Pression de condensation théorique
Relevé de la pression de refoulement
Mesurer ou extrapoler aux conditions extrêmes avec justificatifs
Expliquer les écarts
Calculer pour les conditions de refoulement :
T° / Pression de condensation théorique
Relevé de la pression d’aspiration
Relevé de la température du process recherchée
Calculer la consommation annuelle du poste froid
Commentaires et recommandations (avec des notes de calcul des économies
escomptées)
Bilan d’énergie_Applications aux utilités industrielles_ENSPD_GENIE ENERGETIQUE_KOUMI NGOH 47
V. LE BILAN ELECTRIQUE DE L’ENTREPRISE
L’auditeur doit établir un bilan électrique global de l’entreprise analysant 80% de la
puissance appelée de l’entreprise et mettant en valeur :
Les postes de consommation
La puissance nominale installée
Les tensions, les courants, les puissances, le facteur de puissance et les taux de
distorsion d’harmoniques (en min, max et moyenne)
VI. LE PROCESS
L’auditeur doit :
dégager les différentes opérations unitaires impliquées dans le procédé de
fabrication (Séchage, évaporation, chauffage, cuisson, etc.),
Décrire par des schémas simples ces opérations ainsi que la nature des flux
thermique impliqués,
Donner un aperçu théorique sur les performances de ces opérations,
Relever réelles d’exploitation des équipements impliqués (température
entrée sortie, concentration, humidité, etc.),
Commentaires et recommandations (avec des notes de calcul des économies
escomptées)
8 INSTRUMENTATION
Les instruments de base portables qui sont généralement nécessaires pour effectuer
un audit énergétique sont :
1. Analyseur d’oxygène
2. Analyseur de gaz de combustion (oxygène et gaz carbonique)
3. Tube pitot ou manomètre (pour mesurer débit des fumées)
4. Pyromètre à infrarouge
5. Thermomètres avec différentes sondes de température
6. Débitmètre
7. Hygromètre ou thermo-hygromètre
8. Analyseur de réseau électrique (tension, courant, Cosφ, consommation
d’énergie etc.)
9. Ampèremètres
10. Appareils de mesure du Cos φ
11. Appareils de mesure de l’éclairement (luxmètre)
12. Analyseur d’harmoniques
13. Multimètre
14. Pinces ampéremétriques