Exc Force Inertie
Exc Force Inertie
Soit le référentiel direct orthonormé (Ox , Oy , Oz) considéré comme galiléen, Oz étant dirigé suivant la verticale
ascendante. Une tige rectiligne AB de longueur 2 L et de milieu O tourne dans le plan horizontal xOy autour du point
O à la vitesse angulaire constante ω .
Un ressort de longueur à vide A 0 et de constante de raideur k est enroulé autour de la tige, une de ses extrémités
étant fixée en O et l'autre étant solidaire d'un point matériel M, de masse m , qui peut coulisser sans frottement sur la
tige.
k G
On pose : ω0 = . Soit g 1e champ de pesanteur terrestre.
m
1) Soit le référentiel direct orthonormé (Oxm , Oym , Oz), Oxm étant porté par la tige AB.
a) Ecrire le principe fondamental de la dynamique pour le point matériel M dans le référentiel (Oxm , Oym , Oz).
b) En déduire la position d'équilibre du point matériel M relativement à la tige AB. Discuter.
c) On donne :
2L = 2, 50 m A 0 = 10 cm k = 48 N .m−1 m = 50 g
G
g = 9, 81m .s−2 ω1 = 10, 5 rad.s−1 ω2 = 36, 7 rad.s−1
Calculer s'il y a lieu les valeurs x m1 et x m 2 des positions d'équilibre du point M correspondant à ω1 et ω2 .
2) a) Le point matériel M est déplacé de sa position d'équilibre d’une distance a (suivant le sens de l'axe Oxm ) et
abandonné sans vitesse initiale à l'instant t = 0. Déterminer l'équation du mouvement de M et en déduire la période T
des oscillations.
b) On donne a = 3 cm. Calculer s'il y a lieu les périodes T1 et T2 correspondant à ω1 et ω2 .
14) Justifier qualitativement le début du mouvement : quelle est la force dominante au départ ? Pourquoi la trajectoire
est-elle courbée ?
15) Expliquer qualitativement la position de P au bout d’un tour autour de la Terre ?
T1 = 0, 216 s .
m ω2 L m ω2 L kA
II. 1) si k < , pas de position d’équilibre ; si k > , une position d’équilibre stable x = ; 2)
L−A L−A k − m ω2
k + m ω2
L> A.
k − m ω2
2gRh gR2 gR2
III. 2) v0 = = 2370 m . s−1 ; v1 = = 7721 m . s−1 ; ω = = 1,158.10−3 rad.s−1 ;
R +h R +h ( R + h )3
4) traverser l’atmosphère verticalement, puis rejoindre l’orbite circulaire par une ellipse de Hohmann ; 5) l’attraction de
G m ω2r 3 JJJG G JJJG G G G
la Terre m γ = − 3
CP , la force centrifuge Fie = m ω2 HP et la force de Coriolis Fic = −2m ω ∧ v ; 6)
CP
GMm m ω2r 3 1
− =− , − m ω2HP 2 et 0 ; 8) mx = 3m ω2x + 2m ωy ; my = −2m ωx ; mz = −m ω2z ; 9)
CP CP 2
z = z 0 cos ωt ; 10) y = −2ω ( x − x 0 ) ; 11) x = x 0 ( 4 − 3 cos ωt ) ; 12) y = 6x 0 ( sin ωt − ωt ) + y 0 ; 13) affinité
de rapport ½ par rapport à l’axe des x ; 14) au départ domine la force centrifuge ; la force de Coriolis courbe la
trajectoire.
IV29. 1) (AO, AP ) = θ / 2 ; 2) AP = 2R cos ( θ / 2 ) ; 3) le poids, la réaction du cerceau, la force centrifuge
JJJG
m ω2 AP et la force de Coriolis ; 4) E = −2m ω2R2 cos2 ( θ / 2 ) ; 5) et 6) θ = −ω2 sin θ ; 7) deux positions
p
G
JJJG G G dR
d’entraînement m ω 2 (OC + R ) et force d’inertie de Coriolis −2m ω ∧ ; 3.b) X = −Ω2 X + ω 2X + 2ωY ;
dt
Y = −Ω2Y + ω 2Y − 2ωX ; 3.c) u + 2i ωu + ( Ω2 − ω 2 ) u = 0 ; 3.d) u = exp ( −i ωt ) ( A cos Ωt + B sin Ωt ) ; 4)
dans ( P ) , l’énergie potentielle de P , 21 kBP 2 − 12 m ω2OP 2 est minimum en C si ω ≤ Ω ; dans ( R ) , l’énergie
potentielle n’existe pas ; 5) voir corrigé.
II.
1) Étudions le mouvement de M dans le référentiel de la tige. M est soumis à cinq forces, dont trois sont
perpendiculaires à la tige : le poids, la réaction de la tige et la force de Coriolis. Seules agissent la force centrifuge et la
tension du ressort : la projection sur la tige de la force totale est F ( x ) = m ω2x − k ( x − A ) .
kA
A l’équilibre, F ( x ) = 0 x = .
k − m ω2
⎧ k − m ω 2 > 0 k > m ω2
⎪
⎪
⎪
Cette position n’existe que si 0 < x < L ⇒ ⎨ m ω2 L
⎪
⎪ k A < ( k − m ω 2
) L k >
⎪
⎪
⎩ L−A
L
Comme > 1 , la seconde condition implique la première. Donc :
L−A
m ω2 L
• si k < , il n’y a pas de position d’équilibre ;
L−A
m ω2 L kA
• si k > , il y a une position d’équilibre x = qui est stable
L−A k − m ω2
dF
puisque = m ω2 − k < 0
dx
k − m ω2 2
2) La force dérive de l’énergie potentielle E p = −∫ F ( x )dx = x − k Ax .
2
D’après la conservation de l’énergie, 21 mx 2 + E p ( x ) = E p ( A ) , donc le mobile oscille dans la région
E p ( x ) < E p ( A ) . Son abscisse varie entre les deux racines de
k − m ω2 2 ⎡ k − m ω2 ⎤
0 = Ep ( x ) − Ep ( A ) = ( x − A2 ) − k A ( x − A ) = ( x − A ) ⎢⎢ (x + A ) − kA ⎥
⎥⎦
2 ⎣ 2
⎧
⎪ x =A
⎪
⎪
Les deux positions extrêmes sont donc : ⎨ 2k A k + m ω2
⎪
⎪ x = −A = A
⎪
⎪
⎩ k − mω 2
k − m ω2
k + m ω2
La condition pour que le mobile reste sur la tige est L > A.
k − m ω2
Autre solution.
Comme F ( x ) est une fonction affine de x , le mobile est un oscillateur harmonique ; il oscille entre x1 = A < L et
x1 + x 2 kA 2k A k + m ω2
x 2 tels que = xeq = 2
. Il reste sur la tige si x 2 = −A <L L> A
2 k − mω k − m ω2 k − m ω2
3) Si la base de lancement n’est pas à la verticale de l’orbite désirée, on met d’abord V sur une orbite circulaire
d’altitude h ; quand cette orbite coupe l’orbite désirée on met en marche le moteur-fusée de façon à donner la variation
de vitesse nécessaire au changement d’orbite.
En réalité, l’orbite étant fixe en référentiel géocentrique et la Terre tournant dans ce référentiel, on peut jouer sur
l’horaire de lancement de façon à ce que le lancement s’effectue à la verticale de l’orbite si la latitude maximum de
l’orbite est plus grande que celle de la base de lancement. Pour l’orbite géostationnaire, située dans le plan de
l’équateur, il est plus économique que la base de lancement soit située sur l’équateur.
4) Le plus économique est de traverser l’atmosphère verticalement, pour minimiser le freinage par l’air, puis
d’incliner la poussée du moteur-fusée pour rejoindre l’orbite circulaire par une ellipse de Hohmann dont l’apogée est à
l’altitude h . Arrivé à cet apogée, on remet en marche le moteur fusée pour obtenir la vitesse v1 .
5) P est soumis à :
G GMm JJJG m ω2r 3 JJJG
• l’attraction de la Terre m γ = − 3
CP = − CP ;
CP CP 3
G JJJG
• la force centrifuge Fie = m ω2 HP ;
G G G
• la force de Coriolis Fic = −2m ω ∧ v .
GMm m ω2r 3
6) L’attraction de la Terre dérive de l’énergie potentielle − =− .
CP CP
1
La force centrifuge dérive de l’énergie potentielle − m ω2HP 2 .
2
La force de Coriolis ne travaille pas.
m ω2 r 3 1
7) L’énergie potentielle de P est donc E p = − − m ω2HP 2 .
CP 2
HP 2 = ( r + x )2 + y 2 = r 2 + 2rx + x 2 + y 2
CP 2 = HP 2 + z 2
−1/2
1 −1/ 2 ⎛ ⎛ 2x x 2 + y 2 + z 2 ⎞⎞
⎟⎟
= ( r 2 + 2rx + x 2 + y 2 + z 2 ) = ⎜⎜ r 2 ⎜⎜ 1 + + ⎟⎟
⎟⎟
CP ⎝⎜ ⎝⎜ r r2 ⎠⎠
α (α − 1) 2 ε 3
Comme ( 1 + ε )α 1 + αε + ε + ... , ( 1 + ε )−1/ 2 1 − + ε2 + ...
2! 2 8
1 1⎛ x x 2 + y2 + z 2 3 ( 2x )2 ⎞⎟
⎜⎜ 1 − − + ⎟ + ...
CP r ⎜⎝ r 2r 2 8 r 2 ⎠⎟
⎛ x x 2 + y2 + z 2 3 x 2 ⎞⎟ 1 3 m ω2 2
E p −m ω2r 2 ⎜⎜ 1 − − + ⎟ − m ω 2
( r 2
+ 2rx + x 2
+ y 2
) = − m ω 2 2
r + ( z − 3x 2 )
⎜⎝ r 2r 2 2 r 2 ⎠⎟ 2 2 2
X m ω2
Donc la solution générale est θ = A cos ω 0 t + B sin ω 0 t +
(
A ω 2 − ω 02 ) cos ωt .
A l’instant 0, θ(0 ) = A + C = 0 ⇒ A = −C .
A l’instant 0, la vitesse de O' est continue et nulle. Donc la vitesse initiale de M dans le référentiel lié à O' est nulle :
θ = Bω cos ω t − ( Aω − Cω) sin ωt θ (0 ) = Bω = 0 ⇒ B = 0
0 0 0 0
X m ω2
D’où la solution θ = (cos ωt − cos ω 0 t ) .
(
A ω 2 − ω 02 )
4) A un changement d’échelle verticale près, le graphe demandé est le même que celui proposé. On remarque que le
pendule s’incline d’abord vers l’arrière, ce qui traduit qu’il suit le mouvement de O' avec retard.
ω 02
Cette théorie n’est correcte que si θ reste petit, donc si X m << A 1 − .
ω2
2π
Le pendule s’arrête lorsque les deux fonctions sinusoïdales sont en phase, soit ω0t − ωt = 2k π t =k (k
ω0 − ω
2π 2π
entier). La période des quasi arrêts est donc =6 = 6s.
ω0 − ω ω0
∆ = −4ω 2 − 4 ( Ω2 − ω 2 ) = −4Ω2
r = −i ω ± iΩ
u = exp ( −i ωt ) ( A cos Ωt + B sin Ωt )
3.e) u = A cos Ωt + B sin Ωt représente le mouvement trouvé en 2.c). La multiplication par exp ( −i ωt ) représente
une rotation autour de Oz de l’angle −ωt et signifie le passage de ( R ) à ( P ) , ( P ) ayant tourné de ωt par rapport
à ( R ) . Si le référentiel tourne d’un certain angle, la figure par rapport à ce référentiel tourne de l’angle opposé.
2
4) Dans ( P ) , l’énergie potentielle de P est 1
2 kBP − 12 m ω2OP 2 . Si ω ≤ Ω , elle est minimum en C, sinon elle n’est
pas minimum en ce point. Si ω > Ω , bien que l’énergie potentielle n’est pas minimum en C, C est une position
d’équilibre stable, grâce à la force de Coriolis.
Dans ( R ) , l’énergie potentielle n’existe pas, car, à cause des mouvements de B et C, la force totale dépend
explicitement du temps et n’est pas conservative : son travail dépend du temps et, en général, n’est pas nul sur un cycle.
5)
Si f 2 − 4km < 0 Si f 2 − 4km > 0
C P0
P0
C