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Mémoire: Latifa Ben Saad
Mémoire: Latifa Ben Saad
Mémoire: Latifa Ben Saad
Mémoire
Pour l’obtention du
Je dédie ce travail à …
A mes parents,
A mes sœurs,
Pour avoir été toujours présentes à mes cotés quand j’en avais besoin.
A mes frères,
Mes vifs remerciements s'adressent à Monsieur Mohamed Taieb BEN DHIA, Maitre
de Conférences à la Faculté de Sciences de Tunis, qui a accepté de présider ce jury.
Références bibliographiques
Liste des figures
Introduction générale
Enfin concernant le dernier chapitre, la méthode ainsi optimisée sera appliquée pour
analyser les solutions de dégradation des fluoroquinolones après exposition aux rayonnements
gamma.
1
Chapitre I
Les antibiotiques sont des substances chimiques, produites par synthèse chimique. Ils
sont capables d’inhiber spécifiquement la croissance des micro-organismes ou de les détruire.
Ils ont pour objectifs la maîtrise des maladies et la prévention de la transmission des agents
pathogènes aux autres; citons comme exemple les sulfamides, les betalactamines et les
fluoroquinolones [1].
Les quinolones qui comportent un atome de fluor sont appelées les fluoroquinolones
et sont des dérivés de l’acide pyridine-β-carboxylique. Les fluoroquinolones sont des
antibiotiques qui forment une large classe d'antibactérien et sont obtenus par synthèse
chimique à partir de la chloroquine. Le premier composé de ce groupe est l'acide nalidixique
qui a été décrit pour la première fois en 1962. Cependant, les premières quinolones
développées ont eu une application clinique limitée et sont utilisées pour traiter les infections
urinaires seulement [2].
Dans les années 1980, l’addition d’un atome de fluor et la substitution du groupement
pipérazine a augmenté l’activité de ces composés ainsi que leur absorption et leur distribution
dans les tissus. Ils permettent donc de traiter de nombreuses infections génitales, urinaires,
gastro-intestinales et osto-articulaires. Les fluoroquinolones sont des antibiotiques à large
spectre bactérien et devenues très utilisées en médecine humaine et vétérinaire par rapport aux
autres antibiotiques [3].
3
Chapitre I : Présentation des fluoroquinolones et leurs propriétés physico-chimiques
Les fluoroquinolones sont des molécules obtenues par synthèse chimique qui dérivent
de l’acide carboxylique hétérocycliques diversement substitués. Touts les composés
quinolones actuels présentent une structure bicyclique, avec un atome d’azote en position 1,
un carboxylate en position 3, un carbonyle en position 4 et un atome de fluor en position 6. Le
groupe R est généralement un groupe pipérazine dérivant de la quinoléine [3].
Les quinolones agissent sur l’ADN bactérien. Elles bloquent la synthèse de l'ADN
bactérien et inhibent d’une manière sélective l'action de deux enzymes qui sont la gy-rase et la
topo-isomérase II et IV [3].
4
Chapitre I : Présentation des fluoroquinolones et leurs propriétés physico-chimiques
L'utilisation des fluoroquinolones administrées par voie orale ou administrées par voie
intraveineuse peut fournir des avantages significatifs en termes de réduction de
l'hospitalisation ou des frais de soins à domicile. L'utilisation de ces antibiotiques est très
efficace et très recommandée.
En général, les fluoroquinolones sont bien tolérées, mais leurs effets secondaires ne
sont pas exceptionnels. La sévérité et l’incidence des effets secondaires dépendent de la durée
du traitement et de la qualité du médicament administré. Ces effets secondaires nécessitent
rarement un arrêt du traitement. La plupart de ces effets sont des troubles osto-articulaires,
cutanés, digestifs et neurologiques, toutefois leur incidence peut varier suivant les composés
[4].
5
Chapitre I : Présentation des fluoroquinolones et leurs propriétés physico-chimiques
1. La première génération
Les quinolones de la première génération ont un spectre étroit et limité contre les
bactéries et aussi contre les germes de type Gram négatif.
2. La deuxième génération
3. La troisième génération
4. La quatrième génération
Elle a les mêmes propriétés que les agents de la troisième génération mais avec une
couverture anaérobique beaucoup large. Les substances de la quatrième génération sont: la
Trovafloxacine, la Moxifloxacine, la Gémifloxacne, la Sitafloxacine, la Clinafloxacine et la
Gatifloxacine.
6
Chapitre I : Présentation des fluoroquinolones et leurs propriétés physico-chimiques
Médicament TAVINIC
7
Chapitre I : Présentation des fluoroquinolones et leurs propriétés physico-chimiques
L'Enoxacine est commercialisée en France sous le nom d'Enoxor ; ce principe actif est
utilisé pour le traitement des infections urinaires simples chez les adultes. L’ensemble de ces
propriétés physico-chimiques sont regroupées dans le tableau 2 [7].
Médicament Enoxor
8
Chapitre I : Présentation des fluoroquinolones et leurs propriétés physico-chimiques
pka 6,1
9
Chapitre I : Présentation des fluoroquinolones et leurs propriétés physico-chimiques
pka 6,09
10
Chapitre I : Présentation des fluoroquinolones et leurs propriétés physico-chimiques
pka 6,28
Médicament Enrofloxacine
Depuis leur découverte dans les années 1960, les fluorquinolones ont été le centre
d’intérêt de plusieurs chercheurs scientifiques.
La plupart des analyses des fluoroquinolones sont effectuées par la chaine HPLC à
polarité de phase inversée en utilisant une colonne de type Zorbax Bonus RP-14
(5µm, 125mm×4mm). La détection de ces fluoroquinolones a été réalisée à la fois par un
détecteur à barrette de diode (DAD avec λ = 277 nm) et par un spectrométre de masse. Les
limites de détection obtenues sont de l’ordre de 20 ppm [10].
11
Chapitre I : Présentation des fluoroquinolones et leurs propriétés physico-chimiques
12
Chapitre II
I. La chromatographie
1. Historique
Avant les années 1970, un petit nombre de méthode chromatographique est utilisé dans les
laboratoires. Ultérieurement, des colonnes ouvertes sont utilisées pour initier l’introduction de
chromatographie liquide à haute performance (HPLC) dans la séparation des composées
chimiques complexes [14].
2. Définition de la chromatographie
14
Chapitre II : La technique d’analyse utilisée : La chromatographie liquide à haute
performance HPLC
1. Principe de la HPLC
Les composés à séparer (solutés) sont mis en solution d’abord, puis elle sera introduite
dans la phase mobile liquide (éluant). Grâce à la répartition sélective des solutés entre la
phase mobile et la phase stationnaire, chaque soluté est donc soumis à une force de rétention
exercée par la phase stationnaire, et une force de mobilité due à la phase mobile. Suivant la
nature des molécules, elles interagissent plus ou moins avec la phase stationnaire dans un tube
appelé colonne chromatographique.
La phase mobile, poussée par une pompe sous forte pression, parcourt le système
chromatographique. Le mélange à analyser est injecté puis transporté à travers le système
chromatographique. Les composés en solution se répartissent alors suivant leur affinité entre
la phase mobile et la phase stationnaire. En sortie de colonne, grâce à un détecteur approprié,
les différents solutés sont représentés par des pics. L’ensemble des pics enregistrés est appelé
chromatogramme [15].
15
Chapitre II : La technique d’analyse utilisée : La chromatographie liquide à haute
performance HPLC
2. Appareillage
Les différentes composantes d’une chaine HPLC sont présentées sur le schéma suivant
(figure 9). Tous les organes du système sont liés à un micro-ordinateur qui pilote tous les
processus.
16
Chapitre II : La technique d’analyse utilisée : La chromatographie liquide à haute
performance HPLC
b. La pompe
Elle doit fournir la phase mobile à un débit constant à une certaine pression pour atteindre
la colonne. Elle permet de travailler soit :
En mode isocratique, c’est à dire avec 100% d’un même éluant tout au long de
l’analyse.
En mode gradient, c’est à dire avec une variation des constituants du mélange
d’éluant.
Les pompes actuelles ont un débit variable de quelques µL à plusieurs mL/min.
c. L’injecteur
Manuelle : l’injecteur comporte une vanne à plusieurs voies montée sur le parcours de
la phase mobile, juste avant la colonne. L’échantillon à analyser est introduit avec une
micro-seringue dans un petit volume tubulaire appelé boucle ; l’échantillon est ainsi
inséré avec un flux de phase mobile.
Automatique : l’injection se fait automatiquement, l’injecteur utilisé comporte une
vanne à boucle d’échantillonnage d’une capacité fixe, cette boucle permet d’introduire
l’échantillon sans modifier la pression dans la colonne [18].
d. La colonne
La colonne est l’élément majeur de la chaîne HPLC. Le choix d’une colonne HPLC
est lié aux paramètres suivants :
Type de la phase stationnaire
Longueur
Diamètre des particules (dp)
Débit de la phase mobile supportable
17
Chapitre II : La technique d’analyse utilisée : La chromatographie liquide à haute
performance HPLC
La phase stationnaire est maintenue entre deux disques frittés, on distingue deux types de
phase stationnaire [19] :
La phase normale est constituée de gel de silice. Ce matériau est très polaire. Il faut donc
utiliser un éluant apolaire. Ainsi lors de l'injection d'une solution, les produits polaires sont
retenus dans la colonne, contrairement aux produits apolaires qui sortent en tête [20].
La phase inverse est majoritairement composée de silice greffée par des chaînes linéaires
de 8 ou 18 atomes de carbones (C8 et C18). Cette phase est apolaire et nécessite donc un éluant
polaire tels que l’acétonitrile, le méthanol et l’eau. Dans ce cas, ce sont les composés polaires
qui seront élués en premier. Contrairement à une phase normale, il n'y a pas d'évolution de la
phase stationnaire au cours du temps, et la qualité de la séparation est donc maintenue
constante.
L’augmentation du nombre de chaine greffé par unité de surface fait diminuer le temps de
rétention et augmenter la séparation des signaux ainsi que le facteur de la sélectivité. A des
pH supérieur à 8, les greffons se trouvent instables. Pour les composés ionisés, il faut ajuster
le pH pour que les composés gardent leur forme neutre nécessaire à leur rétention par la
colonne [20].
Les gels de silice sont stables dans une grande gamme de pH mais ils ne supportent pas
des pH trop extrêmes. Il y a des risques de dissolution pour des pH trop acides ou trop
basiques, on se limite donc à la gamme de pH comprise entre 2 et 12.
18
Chapitre II : La technique d’analyse utilisée : La chromatographie liquide à haute
performance HPLC
e. Le détecteur
Le détecteur est relié à la sortie de la colonne. Les solutés en sortie de la colonne
chromatographique sont en solution très diluée dans une phase éluant dont la nature et la
composition varient d’une analyse à l’autre, de ce fait un détecteur est nécessaire puisqu’il
permet de suivre en continu la séparation et de mesurer la concentration des solutés. Le choix
d’un détecteur dépend à la fois des caractéristiques physiques des composés à séparer et des
conditions opératoires.
Le détecteur suit l’apparition des analytes. Le signal obtenu est enregistré en fonction du
temps. Il existe différents types de détecteurs :
Détecteur UV-visible
Réfractomètre
Détecteur à fluorescence
Détecteur à barrette de diodes (DAD)
f. L’enregistreur
L’enregistreur reçoit un signal électrique proportionnel à la concentration de l’analyte
qui traverse le détecteur. Ce signal est traité, amplifié puis utilisé pour tracer le
chromatogramme. Pour qu’un pic soit exploitable, on considère généralement que le rapport
signal / bruit doit être au moins de trois.
Le bruit se traduit par des oscillations plus ou moins marquées autour de la ligne de base, ce
bruit de fond aléatoire provient de diverses causes :
la variation de température
de la pression
l’instabilité électronique
Par ailleurs on doit avoir une ligne de base aussi proche que possible de l’horizontale.
L’efficacité de la colonne
L’efficacité d’une colonne analytique d’une chaine HPLC peut s’exprimer par le nombre
N de plateaux théoriques.
19
Chapitre II : La technique d’analyse utilisée : La chromatographie liquide à haute
performance HPLC
Plus le nombre des plateaux théoriques N est élevé, plus la colonne est efficace.
On définit également HEPT, la hauteur équivalente à un plateau théorique, et L, la longueur
de la colonne. Plus la hauteur du plateau HEPT est faible, plus la colonne est efficace. Il
existe une équation dite équation de Knox en chromatographie liquide à haute performance
qui relie la hauteur équivalente à un plateau théorique (HEPT) à la vitesse linéaire moyenne
de la phase mobile. L’efficacité N traduit la finesse des pics.
HEPT = H = L / N
Dans le cas où les pics sont symétriques et gaussiens, le nombre de plateaux théoriques sera
calculé selon la relation:
N = 16(tr/ω) ²
Avec :
Tr : temps de rétention.
20
Chapitre II : La technique d’analyse utilisée : La chromatographie liquide à haute
performance HPLC
La résolution Rs
Avec :
la distance séparant les sommets de deux pics mesurée par les temps de rétention tr2
et tr1.
la largeur des pics à la base ω1/2 (pic1) et ω1/2 (pic2).
La Sélectivité α
α est égale à 1 lorsque n’a pas une séparation entre les deux signaux consécutifs.
21
Chapitre II : La technique d’analyse utilisée : La chromatographie liquide à haute
performance HPLC
La perte de charge
La perte de charge est une caractéristique de la colonne, elle exprime sa résistance à
l’écoulement de la phase mobile. Elle est appelé aussi pression de la colonne.
Temps de rétention
Le temps de rétention est une grandeur caractéristique d’un analyte dans des conditions
opératoires données, c’est le temps écoulé entre l’injection et le maximum du pic du composé
élué, noté tr et exprimé en minutes. On utilise ce paramètre pour identifier les composés dans
un chromatogramme. Il varie en fonction du débit de la phase mobile et de leur composition,
de la température d'élution et de la nature de colonne utilisée.
Le temps de rétention tr d’un soluté est fonction de son affinité avec l’éluant d’une part et
avec la phase stationnaire d’autre part. A un instant t, le soluté est à la concentration Cm dans
la phase mobile et à la concentration Cs dans la phase stationnaire, leur rapport est appelé
coefficient de partage noté K.
K = Cs / Cm
22
Chapitre II : La technique d’analyse utilisée : La chromatographie liquide à haute
performance HPLC
entre les deux phases. La surface ou la hauteur du pic chromatographique est proportionnelle
à la masse ou à la concentration du produit injecté.
Temps mort
Le temps mort est le temps nécessaire pour qu’un composé non retenu traverse la
colonne ; il est noté tm ou to et exprimé en minutes.
tm = to = L / V
Avec:
L : la langueur de la colonne.
Volume de rétention
C’est le volume de la phase mobile nécessaire pour éluer un composé d’un mélange à
analyser. Ce volume est caractéristique d’un seul composé dans des conditions opératoires
données. Il est lié au temps de rétention tr d’un soluté et au débit d’écoulement de la phase
mobile D. Le volume de rétention est noté Vr.
Vr = tr. D
Facteur de rétention k’
k’ = (tr - tm) / tm
23
Chapitre II : La technique d’analyse utilisée : La chromatographie liquide à haute
performance HPLC
Si la phase stationnaire est polaire, on utilisera une phase mobile peu polaire, la
chromatographie est dite dans ce cas en phase normale.
Si la phase stationnaire est très peu polaire, on choisira une phase mobile polaire,
c'est la chromatographie en phase inverse.
En modifiant la polarité de la phase mobile, on agit sur les facteurs de rétention des composés.
Avec une phase greffée, l'ordre d'élution est opposé à celui auquel on est habitué avec la
phase normale. Ainsi avec un éluant polaire, un composé polaire migre plus vite qu'un
composé apolaire. Dans ces conditions, les hydrocarbures sont fortement retenus. On peut
réaliser des gradients d'élution en diminuant au cours de la séparation la polarité de l'éluant.
On peut, en mélangeant plusieurs solvants, ajuster le pouvoir d'élution de la phase mobile.
La phase mobile est l’un des principaux facteurs influençant sur la séparation des solutés.
Le Type de phase mobile utilisée peut avoir un grand effet sur la rétention. La principale
exigence pour la phase mobile est qu’elle doit dissoudre les analytes à la concentration
appropriée pour la détection ; les solvants qui compose la phase mobile doivent être
miscibles [21].
Si la phase stationnaire est polaire, on utilise une phase mobile apolaire c’est la
chromatographie en phase normale. Si la phase stationnaire est apolaire, on utilise une phase
mobile polaire, on parle de la chromatographie en phase inversée. Les solvants utilisés pour
HPLC sont classés suivant leur polarité et leur force éluante. La polarité de la phase mobile
augmente par l’ajout d’un solvant organique tel que le méthanol ou l'acétonitrile qui sont
principalement utilisés pour l’analyse par la HPLC [22].
24
Chapitre II : La technique d’analyse utilisée : La chromatographie liquide à haute
performance HPLC
Il existe souvent une corrélation linéaire dite équation d'Everett entre les logarithmes des
facteurs de rétention et le logarithme de la teneur en solvant organique. L’augmentation de la
teneur en solvant organique x permet généralement de raccourcir les temps de rétention et
donc de diminuer la durée d’analyse. Si les valeurs de k’ sont proches, les composés sont
alors moins bien séparés.
Log k’ = a log x + b
Avec :
Le pH de la phase mobile
25
Chapitre II : La technique d’analyse utilisée : La chromatographie liquide à haute
performance HPLC
26
Chapitre II : La technique d’analyse utilisée : La chromatographie liquide à haute
performance HPLC
Une bonne méthode consiste à diminuer la teneur en solvant organique. Pour cette
raison, on doit ainsi balayer rapidement la plage de la force éluant de la phase mobile.
27
Chapitre III
1. Matériels
Les analyses sont effectuées l’aide d’une chaine HPLC de marque Agilent Technologie
1260 infinité constituée de :
Une pompe quaternaire
Un injecteur automatique
Un détecteur à barrette de diode (DAD)
Un logiciel de traitement de signal
29
Chapitre III : Optimisation d’une méthode de séparation des fluoroquinolones
Les fluoroquinolones sont des composés qui absorbent dans le domaine d’UV : ils
possèdent des groupements chromophores hautement conjugués. L’examen des spectres UV
des fluoroquinolones montre que le maximum d’absorption de ces composés est situé à une
longueur d’onde de 282 nm, qui sera fixé au cours de cette étude.
30
Chapitre III : Optimisation d’une méthode de séparation des fluoroquinolones
Pour étudier l’effet de la phase stationnaire et de son influence sur la séparation des
fluoroquinolones qui présentent une structure polaire, nous avons choisi deux colonnes
greffées octadecyle C18 différentes, dont les caractéristiques physico-chimiques sont
résumées dans le tableau 7 :
Chaque colonne a été testée par une injection du mélange constitué de cinq
fluoquinolones dans des conditions opératoires bien définies :
31
Chapitre III : Optimisation d’une méthode de séparation des fluoroquinolones
Non
commerciale Dimensions Granulométrie Observations
de la colonne (mm) (µm)
La colonne Xterra RP-18 est formée par de
la silice et des polymères connus sous le
nom des particules Hybrides. Cette phase
stationnaire présente alors une robustesse,
une hydrophobicité très élevées comparée à
la colonne conventionnelle et une haute
Xterra RP-18 (250 x 4,6) 5 cadence d’analyse avec une température
d’utilisation élevée.
Elle est résistante au pH d’utilisation
supérieur à 8.
Pour choisir la phase stationnaire la plus adéquate, nous avons injecté le mélange des
fluoroquinolones après leurs identifications dans les conditions expérimentales indiquées
précédemment, en utilisant les deux colonnes sélectionnées. Pour chaque colonne, on
détermine le temps de rétention de chaque analyte, la résolution (Rs) entre chaque paire de
pics adjacents, le facteur de symétrie(As) et le nombre de plateaux théoriques (N).
Les résultats chromatographiques de séparation des cinq principes actifs sur les deux
colonnes Xterra RP-18 et PRISM RP-18 enregistrés sont représentés par les figures 13 et14 :
32
Chapitre III : Optimisation d’une méthode de séparation des fluoroquinolones
Figure 13: Chromatogramme du mélange des cinq fluoroquinolonnes enregistré dans les conditions
opératoires : phase mobile : tampon phosphate (0,02M) – acétonitrile (80/ 20 v/v) à pH = 5 ;
Colonne Xterra RP-18
Figure 14 : Chromatogramme du mélange des cinq fluoroquinolonnes enregistré dans les conditions
opératoires : phase mobile : tampon phosphate (0,02M) – acétonitrile (80/20 v/v) à pH = 5 ;
colonne PRISM RP-18
33
Chapitre III : Optimisation d’une méthode de séparation des fluoroquinolones
Principes tr N As Tr N As
actifs
-
Rs (1-2)= 1,31
Résolution acceptable
- - -
Lévofloxacine 5,38 1728 1
-
Rs (2-3) = 0,2
Une mauvaise résolution
- - -
Ciprofloxacine 5,64 3480 1
-
Rs (3-4) = 0,3
Une mauvaise résolution
L’examen des résultats obtenus par les deux colonnes permet les constatations suivantes :
34
Chapitre III : Optimisation d’une méthode de séparation des fluoroquinolones
Les cinq principes actifs sont élués entre 4 et 14 minutes. Notons que, cet ordre
d’élution est généralement dû au nombre de carbone formant les cycles présents dans
la structure des analytes étudiés. En effet, plus le nombre des atomes de carbone au
niveau de la structure des fluoroquinolones augmente plus la rétention de ces derniers
est élevée.
L’ordre d’élution des cinq fluoroquinolones, après leur identification, observé est le
même pour les deux colonnes, par conséquent elles ont la même sélectivité.
La figure 15 montre la variation de la résolution (Rs) entre les paires des pics consécutifs
en fonction de type de la phase stationnaire utilisée au cours de l’analyse.
5
4,5
4
3,5
3
XterraRP-18
2,5
2 PRISM RP-18
1,5
1
0,5
0
Rs1-2 Rs2-3 Rs3-4 Rs4-5
35
Chapitre III : Optimisation d’une méthode de séparation des fluoroquinolones
Une augmentation du temps de rétention des analytes en passant d’une colonne Xterra
RP-18 à l’autre colonne PRISM RP-18 comme le montre le graphique de la figure
16 :
15
10
5
XterraRP-18
0 PRISMRP-18 PRISMRP-18
XterraRP-18
Figure 16 : Variation des temps de rétention (tr) des fluoroquinolones par les deux colonnes :
Le nombre des plateaux théoriques N estimé aux pics varie entre 700 et 3480 pour la
colonne Xterra RP-18, mais pour la colonne PRISM RP-18, N varie entre 495 et 780
plateaux. Ainsi on peut dire que la colonne Xterra RP-18 est plus performante car elle
possède le nombre des plateaux théoriques le plus élevé.
Les facteurs de symétrie As varient entre 1,2 et 1,6 pour la colonne PRISM RP-18 ;
ces valeurs indiquent la présence des trainées au niveau des pics dissymétriques.
Celle-ci pourrait avoir une influence sur la résolution des pics voisins, ce phénomène
est très rencontré en chromatographie lors de l’analyse des substances basiques et est
dû essentiellement à la présence des métaux et des silanols résiduels dans la phase
stationnaire. Ces silanols résiduels interagissent avec les solutés alors que les métaux
36
Chapitre III : Optimisation d’une méthode de séparation des fluoroquinolones
influencent l’acidité de ces silanols. Toutefois, il a été démontré que les affinités
chromatographiques de ces colonnes vers les substances basiques sont très différentes
et que les interactions ioniques sont responsables des trainées. Il est possible que des
pics dissymétriques soient obtenus en utilisant des colonnes contenant des faibles
taux de silanols résiduels. Pour la colonne Xterra RP-18, les facteurs de symétries
varient entre la valeur 0,6 et 1,6.
On peut conclure, après l’analyse des résultats obtenus par les deux colonnes, que
notre choix a été fixé sur la colonne Xterra RP-18, qui sera utilisée toute au long du reste de
notre travail. Celle-ci présente un nombre des plateaux théoriques plus important et permet la
séparation des fluoroquinolones avec des temps d’analyse acceptable inférieurs à 10 minutes.
Cependant elle présente une mauvaise résolution entre les différents pics qui pourra être
améliorée en changeant d’autres paramètres chromatographiques.
37
Chapitre III : Optimisation d’une méthode de séparation des fluoroquinolones
38
Chapitre III : Optimisation d’une méthode de séparation des fluoroquinolones
Figure 18 : Chromatogramme du mélange des cinq fluoroquinolones enregistré dans les conditions
opératoires : phase mobile : tampon phosphate (0,02 M) – acétonitrile (80/20, v/v) à pH = 6 ;
colonne Xterra RP-18
Figure 19 : Chromatogramme du mélange des cinq fluoroquinolonnes enregistré dans les conditions
opératoires ; phase mobile: tampon phosphate (0,02M) – acétonitrile (80/20; v/v ; pH = 3) ;
La colonne Xterra RP-18
Les résultats ont été confirmés par le calcul de la résolution (Rs) pour une valeur de
pH égal à 3 comme le montre le tableau 9:
39
Chapitre III : Optimisation d’une méthode de séparation des fluoroquinolones
Tableau 9: La résolution ( Rs) entre des signaux consécutifs des fluoroquinolones à pH=3
40
Chapitre III : Optimisation d’une méthode de séparation des fluoroquinolones
Figure 21 : Chromatogramme du mélange des cinq fluoroquinolones enregistré dans les conditions
opératoires ; phase mobile: tampon phosphate (0,02M) –méthanol (70/30; v/v) à pH = 3; colonne
Xterra RP-18
L’injection des principes actifs après identification montre qu’ils gardent le même ordre
d’élution comme pour l’acétonitrile, mais avec une augmentation de temps de rétention des
analytes entre 10 et 15 minutes.
L’analyse du chromatogramme du mélange de la figure 21 montre d’une part la présence
de quatre pics pour cinq composés.
Le choix du méthanol comme solvant organique pour l’étude de la séparation du mélange
composé des cinq fluoroquinolones, s’avère inadéquat et par conséquent les résultats ne sont
pas fiables. On garde ainsi le choix de l’acétonitrile comme modificateur organique de la
phase mobile.
41
Chapitre IV
I. la radioactivité
1. Définition de la radioactivité
La radioactivité naturelle
La radioactivité artificielle
Des éléments chimiques stables peuvent devenir radioactifs soit après avoir été bombardés
au moyen des particules animées d’une très haute énergie cinétique et issues d’un appareil
accélérateur des particules , soit après avoir absorbés des neutrons dans un réacteur nucléaire.
Les éléments ainsi transformés sont appelés isotopes radioactifs artificiels.
On distingue trois types des rayonnements produits par la radioactivité ; ceux sont
des rayonnements ionisants d'origines différentes et appelés : la radioactivité alpha (α), la
radioactivité beta (β) et la radioactivité gamma (γ) ; ils interagissent avec la matière en
provoquant une ionisation. Parmi les réactions nucléaires possibles, se trouvent la fission
nucléaire et la fusion nucléaire.
a. La radioactivité alpha
La radioactivité alpha (α) fut d'abord observée comme un rayonnement de type inconnu,
C'est le premier type de radioactivité. Elle est caractérisée par la première lettre de l'alphabet
grec. Elle a été découverte par Henri Becquerel en 1896, dévié par des champs électriques et
magnétiques. Le sens des déviations indiquait qu'elle était transportée par des particules ayant
des charges électriques positives. L'émission d'une particule alpha concerne surtout les
noyaux lourds, dont le plus gros observé dans la nature est celui de l'Uranium- 238 [25].
43
Chapitre IV : Etude de l’effet de l’irradiation gamma sur les fluoroquinolones
b. La radioactivité beta
Les particules bêta sont des rayonnements ionisants. Il s’agit des particules subatomiques
très énergétiques et électriquement chargées qui se déplacent rapidement. Elles sont
composées de particules possédant une charge positive ou négative et sont nommées bêta
d’après la deuxième lettre de l’alphabet grec. Les particules bêta sont identiques aux
électrons. On trouve deux types de particules bêta : les particules ß+ et ß-.
c. La radioactivité gamma
Le rayonnement gamma, mis en évidence par le physicien français Paul Villard en 1900,
se trouve à l'extrême du spectre électromagnétique, à des énergies au-delà de 10 keV. De
même nature physique que le rayonnement X, il se distingue de ce dernier par son origine: un
rayonnement γ est produit par une transition nucléaire tandis qu'un rayonnement X est émis
lors d'une transition électronique entre les couches d'un atome.
44
Chapitre IV : Etude de l’effet de l’irradiation gamma sur les fluoroquinolones
Les rayonnements gamma sont fortement énergétiques et peuvent ioniser les matières
qu’ils traversent, ils arrachent des électrons aux atomes, par conséquent, ils changent
les comportements chimiques et électriques de la matière.
Les rayons gamma sont très pénétrants, encore plus que les rayons X, car ils ont une
longueur d’onde très courte (entre 10-14 nm et 10-11 nm), inférieures aux distances
interatomiques dans les molécules.
Les rayons gamma sont plus pénétrants que les rayonnements alpha et les
rayonnements bêta dans la matière.
L’activité est définie comme étant le nombre de désintégration radioactive par seconde
au sein d’une certaine quantité de matière. Elle est exprimée en Becquerel et un
Becquerel représente une désintégration par seconde.
La dose absorbée
En radioprotection, la dose absorbée, c’est l’énergie déposée par unité de masse par
rayonnement ionisant. On la rencontre également sous d’autres noms, notamment dose
radiative ou dose radioactive; en physique nucléaire l'unité de dose du système
international est le gray (Gy). Le gray correspond à la quantité d'énergie (en joule) ionisante
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Chapitre IV : Etude de l’effet de l’irradiation gamma sur les fluoroquinolones
absorbée par un kilogramme de matière. Une palette est typiquement exposée au rayonnement
pendant plusieurs minutes, selon la dose que l'on veut obtenir [26].
1Gy = 1 J.kg-1
1. Définition de l’irradiation
Le traitement ionisant est un traitement physique, qui consiste à soumettre les aliments
à l’action des rayonnements électromagnétiques, électroniques ou photoniques, dans le but
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Conservation des aliments plus longue durée, permettant, par exemple, le transport de
denrées périssables sur de longues distances ou garder des denrées saisonnières plus
longtemps.
Élimination de certains micro-organismes bactéries pathogènes ou non pathogènes,
dont les moisissures par stérilisation totale.
Élimination d'insectes et de leurs œufs.
Neutralisation du pouvoir germinatif des tubercules, des graines ou des bulbes.
Stérilisation des produits.
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A des doses supérieures à 6 kGy, l'irradiation gamma peut dégrader les vitamines
ainsi que d'autres nutriments, diminuant ainsi les qualités nutritives du produit. Elle peut avoir
un impact négatif sur le goût, l'odeur et la texture des aliments traités.
En France, la dose de 10 kGy est autorisée pour le traitement des céréales, de la farine
de riz ou des épices, et la dose de 5 kGy ne doit pas être dépassée pour la viande ou le
poissons.
Le rayonnement gamma est un rayonnement ionisant très pénétrant dans la matière, qui
peut engendrer des effets sur la matière irradiée:
Effet physique
L’attaque des gaz par les rayonnements peut provoquer leur ionisation et les rendre
conducteurs. Les ions ainsi formés réagissent avec les molécules en induisant des
modifications chimiques. L’action des rayonnements sur l’oxygène entraîne la formation
d’ozone c’est ainsi que la salle de traitement ionisant doit être équipée d’un aspirateur d’air
pour évacuer les odeurs d’ozone indésirables avant de lancer un autre traitement
Effet thermique
Cet effet est la résultante de la dégradation des rayonnements sous forme de chaleur lors
de leur interaction avec les molécules et les ions. Tenant compte des valeurs énergétiques des
rayonnements mis en œuvre pour la conservation ou l’assainissement des produits, on ne
constate pas d’élévation significative de la température des substances irradiées.
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Effet chimique
L’énergie du rayonnement gamma ou des électrons est suffisamment élevée pour rompre
les liaisons moléculaires des entités chimiques stables, soit directement, soit indirectement par
action des produits de radiolyse de l’eau.
Les figures 23 (a; b); 24 (a; b); 25 (a; b) ; 26 (a; b) et 27 (a; b) représentent les
chromatogrammes des solutions des fluoroquinolones avant et après exposition aux
rayonnements gamma.
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Figure 24 : Chromatogrammes de la solution de l’Enoxacine (100 ppm) avant irradiation (a) et après
irradiation (b), enregistrés avec : phase mobile : tampon phosphate (0,02M) – acétonitrile (80/20 ; v/v)
à pH = 3 ; colonne Xterra RP-18 (250mm x 4,6mm ; 5µm)
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Figure 25 : Chromatogrammes de la solution de Lévofloxacine (100 ppm) avant irradiation (a), après
irradiation (b), enregistrés avec : phase mobile : tampon phosphate (0,02M) – acétonitrile (80/20 ; v/v)
à pH = 3 ; colonne Xterra RP-18(250 mm x 4,6mm ; 5µm)
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La présence d’un pic d’intensité assez élevé de chaque fluoroquinolone au niveau des
différentes solutions après exposition aux rayonnements gamma avec une dose de 5
kGy.
L’apparition des plusieurs pics de faible intensité, avec des temps de rétention
généralement inférieurs au temps d’élution de chaque principe actif correspondant
vraisemblablement aux produits de dégradations (PD). En revanche, les
chromatogrammes de la Ciprofloxacine, de la Loméfloxacine et de l’Enrofloxacine
(figures 21 b; 24 b et 25 b) présentent tous un pic de faible intensité avec un temps de
rétention supérieur à celui du principe actif.
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Il est important de noter que les produits de dégradation obtenus pour les
fluoroquinolones étudiés ne sont pas identiques si on se base sur la comparaison des
temps de rétention de ces produits.
La présence du principe actif après l’irradiation avec une réponse relativement
importante suggère que la concentration de 100 ppm pourrait être excessive pour
quelle soit totalement dégradée par cette dose.
Dans cette partie, les solutions de chaque échantillon de principe actif sont de
concentration de 20 ppm et sont irradiées par une dose de 5 kGy pendant 73 minutes, en
utilisant le cobalt- 60 (60Co) comme source d’émission. L’analyse chromatographique de ces
solutions à une longueur d’onde de 282 nm, a été effectuée avec une phase mobile de
composition 20% en acétonitrile et 80% en tampon phosphate (0,02M à pH=3), en utilisant
une colonne Xterra RP-18 (250 mm x4,6 mm; 5µm).
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On peut conclure que l’irradiation gamma avec une dose de 5 kGy permet la
dégradation totalement des principes actifs avec ceux de concentration inférieure ou égale à
20 ppm, alors qu’une dégradation partielle de fluoroquinolone est obtenue pour des
concentrations supérieures ou égales à 100 ppm.
Pour confirmer que les fluoroquinolones à une concentration de 20 ppm sont dégradés
totalement avec une dose d’irradiation gamma de 5kGy, on fait augmenter la dose à 25kGy
pendant une durée de 312 minutes d’exposition. Les solutions de chaque fluoroquinolone sont
analysées dans les conditions chromatographiques précédentes. Les résultats sont regroupés
dans les figures 35 ; 36 ; 37 ; 38 et 39 :
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En effet, l’examen des chromatogrammes des solutions après irradiations par des
doses de rayonnements gamma de 25 kGy a montré la disparition totale des principes actifs et
de leurs produits de dégradation. En effet, ce résultat nous a permis de constater que 5 kGy
seulement suffisent pour dégrader la totalité des solutions de fluoroquinolones de
concentration égale à 20 ppm. L’énergie du rayonnement gamma, étant élevée et très
pénétrante dans la matière, est capable de rompre les liaisons moléculaires des produits.
Probablement, les molécules de ces cinq principes actifs sont instables vis-à-vis d’une dose
d’irradiation gamma de 5kGy en provoquant la rupture des liaisons intermoléculaires
conduisant à la formation des radicaux libres.
sous sa forme de radicaux libres il sera probablement capable d’ioniser de son coté les
molécules encore présentes.
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Conclusion
Conclusion générale
Au terme de ce projet, nous avons pu élaborer dans un premier temps un protocole
expérimental optimisé d’une méthode de séparation d’un mélange composé de cinq
fluoroquinolones (la Ciprofloxacine, l’Enoxacine, l’Enrofloxacine, la Loméfloxacine et la
Lévofloxacine) par chromatographie en phase liquide à haute performance à polarité de phase
inversée (HPLC). Les paramètres chromatographique optimisés sont :
L’étude de l’effet de ces rayonnements sur les fluoroquinolones montre qu’avec une dose
de 5kGy, ces rayonnements permettent la dégradation totale de ces principes actifs pour une
concentration de 20 ppm et l’apparition d’autres produits pouvant être des produits de
dégradation. Par contre, cette dose de 5 kGy est insuffisante pour dégrader totalement ces
principes actifs ayant une concentration de 100 ppm.
En perspective, ces produits de dégradation peuvent être identifiés par LC-MS pour
pouvoir ensuite établir le mécanisme réactionnel après différentes doses d’irradiation gamma.
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Références bibliographiques
Références bibliographiques
[1] : Pharmacie clinique et thérapeutique (3e édition entièrement revue), 2008, Pages 907-934
Murray P. Ducharme, Murray P. Ducharme, François Gimenez, Marie-Odile Decroix, Ema
Ferreira, Pierre Martineau, Laurent Massias, Éric Singlas, Marion Nouvel.
[2] : Anne-Sylvie Kesteman, thèse de doctorat, délivrée par L’Université Toulouse III – Paul
Sabatier, (2008), p21
[3] :A. Karp, biologie cellulaire et moléculaire, 2éme édition, (2004), p118
[4] :A. Karp, biologie cellulaire et moléculaire, 2éme édition, (2004), p27
[7] : J. Reynolds, E. Martindale, the extra pharmacopée 3éme édition, (1993), p30
[8] : J. Reynolds, E. Martindale, the extra pharmacopée 3éme édition, (1993), p31-33
[13] : Anne-Sylvie KESTEMA N .thèse de doctorat. Délivré par L’Université Toulouse III –
Paul Sabatier, (2008), P 25-32
[21] :C.et A. Jardy, Chromatographie en phase liquide, théorie des méthodes de séparation,
4éme édition, (2004), p12
[22] : C.et A. Jardy, Chromatographie en phase liquide, théorie des méthodes de séparation,
4éme édition, (2004), p25
[23] :J. Degraeve, F. Berthou, Méthodes chromatographiques, 2éme édition (1986), p392
[24] :B. Herman, J. Dauchot et F. Dumont, Chimie analytique, Degraeve, F. Berthou, 7éme
édition, (2007), p703