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2008 2009 Prem Session

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UNIVERSITÉ DE CAEN BASSE-NORMANDIE ANNÉE 2008/2009

U.F.R. de Sciences 24 Mars 2009

Master Professionnel AEII


Electronique de puissance
Terminal, durée 2h00

Document autorisé : une feuille A4 recto-verso manuscrite ou dactylographiée


Calculatrice autorisée

Chaque candidat doit, en début d’épreuve, porter son nom dans le coin de la copie qu’il
cachera par collage après avoir été pointé. Il devra, en outre, porter son numéro de place sur
chacune des copies, intercalaires ou pièces annexées.

1 Moteur asynchrone triphasé


Le schéma monophasé équivalent d’un moteur asynchrone triphasé est donné ci-dessous.

Ce moteur entraine un ventilateur dont la caractéristique r est donnée par C = 6 · 10−4 · N 2


avec C, le couple de freinage du ventilateur et N la vitesse de rotation ( en tr · mn)

1.1 Couplage direct au réseau à 50 Hz


Le moteur est d’abord connecté directement au réseau de fréquence fn = 50 Hz sous sa
tension simple nominale Vn = 380 volts. On supposera qu’une seule paire de pôles existe.
Dans ces conditions on a déterminé Rf = 54 Ω, Xf = 2,68 Ω ; R2 = 28 mΩ et X2 = 184 mΩ
et le groupe motoventilateur tourne dans ses conditions nominales à 1450 tr/mn. Par ailleurs,
si l’on désaccouple le moteur du ventilateur (moteur à vide) la vitesse est très voisine de 1500
tr/mn.
– 1. Donner les valeurs numériques de la vitesse de synchronisme NS et de la valeur de
rotation N. Rappeler la relation existante entre ces deux quantités. En déduire la valeur
numérique du glissement g.
On montre que le couple électromagnétique CEM s’écrit

3 · m · Vn2 R2 /g
CEM = · (1)
ω (R2 /g)2 + (X2 )2

avec ω = 2π · f n et m le rapport de transformation. On supposera par la suite que m = 1.


– 2. Déterminer l’expression et la valeur numérique du glissement g pour laquelle le couple
maximum CEMmax est obtenu. Comparer à la valeur précédente.
– 3. Calculer numériquement CEMmax (en N · m) et la vitesse de rotation en tr/mn pour
CEMmax . Lorsque le moteur est couplé au ventilateur, fournit il son couple maximum ?
– 4. Compléter le graphique joint avec la courbe donnant le couple du ventilateur en fonction
de la vitesse de rotation. Vérifier que la vitesse de rotation du moteur est de 1450 tr/mn.
En déduire la valeur de g. Que peut on dire des pertes dans des conditions ?

1.2 Pilotage par un onduleur


Le moteur est maintenant piloté par un variateur qui maintient V/f = Vn/fn tant que la
fréquence f est inférieure ou égale à fn et qui garde V = Vn pour f > fn.
– 1. Montrer que CEMmax reste constant si le rapport V/f l’est aussi. On rappelle que
X2 = L2 · ω
– 2. Calculer CEMmax pour f = 20, 50 et 60 Hz ainsi que la vitesse en tr/mn pour laquelle
ce couple est atteint.
– 3. Pour des vitesses proches de la vitesse de synchronisme, simplifier l’expression (1) en
éliminant X2. Rechercher alors une relation linéaire entre le couple CEM et la vitesse de
rotation N (tr/mn) en effectuant le développement limité adéquat.
– 4. Montrer que la pente de cette droite reste constante si le rapport V/f le reste aussi.
– 5. Donner l’allure des courbes CEM en fonction de N pour f = 20, 50 et 60 Hz.
2 Moteur à courant continu controlé par un hacheur
Un moteur à courant continu à aimants permanents est alimenté par un hacheur quatre
quadrants (figure 1). La réaction magnétique d’induit étant négligeable, on note KE le coefficient
de proportionnalité entre la vitesse angulaire et la fem E de l’induit : KE = 0,5 V · rd−1 · s.
L’induit en série avec la bobine de lissage est de résistance négligeable et de self inductance L.
On néglige toutes les pertes du moteur.

2.1 Etude du fonctionnement du moteur.


– 1. Montrer que la valeur moyenne U de la tension u est proportionnelle à la vitesse de
rotation du moteur. Quelle est la valeur numérique du coefficient de proportionnalité ?
– 2. Montrer que la valeur moyenne I du courant i est proportionnelle au couple C. Quelle
est la valeur numérique du coefficient de proportionnalité ?
– 3. Suivant les signes de et de C, la figure 2 définit quatre quadrants de fonctionnement.
Le courant i et la tension u ont été relevés en régime établi pour plusieurs conditions de
fonctionnement (figure 3). u et i sont orientés de sorte que la figure 3a corresponde à un
fonctionnement dans le quadrant I. Préciser dans quels quadrants fonctionnait la machine
lorsqu’on a relevé les oscillogrammes présentés en figure 3b, 3c et 3d ainsi que le signe de
la puissance fournie par la batterie d’accumulateurs U0 dans chacun des cas.
2.2 Etude du hacheur
Les transistors et les diodes sont sans pertes et de commutation instantanée. On considère
le régime périodique établi à la période T du hacheur : étant le rapport cyclique de hachage,
de 0 à T les courants de bases des transistors 1 et 4 commandent la saturation de ces derniers
si le courant collecteur le permet (T2 et T3 sont alors bloqués), de T à T les courants de
bases des transistors 2 et 3 commandent la saturation de ces derniers si le courant collecteur le
permet (T1 et T4 sont alors bloqués).
– 1. La figure 4 montre l’allure de u et i correspondant à trois types de fonctionnement
(indépendants de l’étude de la première partie). Préciser pour chacun de ces trois cas quels
sont, à chaque instant, parmi les quatre transistors et les quatre diodes, les composants
en conduction.
– 2. Quelle est la tension moyenne U de u en fonction de U0 et de ? En déduire l’expression
de la fem E du moteur en fonction de U0 et de .
– 3. Déterminer pour t # [0, α·T ], l’expression de di/dt en fonction de U0 , L et . En déduire
l’ondulation crête à crête du courant i en fonction des mêmes grandeurs et de T.
– 4. Application numérique : déduire du relevé de la figure 5 la valeur de L.
Courbe réponse de l’exercice 1. A rendre avec la copie

Numéro :

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