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RCSF
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RCSF
Dans les RCSF, les capteurs sont déployés en grand nombre pour surveiller un tel
Phénomène et faire remontrer l’information à un centre de contrôle distant. Pour atteindre
cette finalité , les capteurs ont la capacité de communiquer et collaborer entre eux pour
acheminer l’information collectée à la station de base en garantissant sa fiabilité et en
empruntant le plus court chemin entre le nœud qui a détecté ce phénomène et la station de
base.
Cette opération permet le routage de l’information entre le nœud source et le nœud puits à
trouver les routes les plus courtes.
Routage dans les RCSF
Le routage est un processus qui permet de sélectionner des chemins dans un réseau
pour transmettre des données depuis un nœud expéditeur jusqu'à un ou plusieurs
nœuds destinataires. On parle de routage dans différentes domaines : réseaux téléphoniques,
réseaux informatiques (comme Internet), réseaux de transports…...
Sa performance est importante dans les réseaux décentralisés, c'est -à-dire où l'information
n'est pas distribuée par une seule source, mais échangée entre des agents indépendants.
Les types de cardinalité de la communication
Nous pouvons classifier le processus de routage en fonction du nombre de destinataires
et de la manière de délivrance des messages :
Unicast : qui consiste à acheminer les données vers une seule destination déterminée.
Broadcast : qui consiste à diffuser les données à tous les nœuds.
Multicast : qui consiste à délivrer le message à un ensemble de nœuds manifestant
un Intérêt pour un groupe.
Anycast : qui consiste à délivrer les données à un seul membre d’un groupe,
généralement le plus proche, au sens de réseau.
Contraintes de routage dans les RCSF
Le routage dans les réseaux de capteurs diffère de celui des réseaux ad hoc dans les points
Suivants [3] :
Il n'est pas possible d'établir un système d'adressage global pour le grand nombre des
nœuds.
Les applications des réseaux de capteurs exigent l'écoulement de données mesurées
depuis des sources multiples vers la destination finale «la station de base».
Les différents capteurs peuvent générer les mêmes données à proximité d'un
phénomène (problème de la redondance des données).
Les nœuds capteurs exigent ainsi une gestion soigneuse des ressources.
En raison de ces différences, de nouveaux protocoles de routage ont été proposés dans les
réseaux de capteurs.
Classification des protocoles de routage
Nous pouvons classifier les protocoles de routage selon deux stratégies :
la manière d’établissement des routes et la topologie des réseaux.
La figure résume cette classification.
Topologie du réseau
La topologie détermine l'organisation des capteurs dans le réseau. Il existe deux
principales topologies dans les protocoles de routage pour les RCSF [6].
a)Topologie plate
Dans une topologie plate, tous les nœuds possèdent le même rôle. Les nœuds sont
Semblables en termes de ressources.
b) Topologie hiérarchique
Afin d'augmenter la sociabilité du système, les topologies hiérarchiques ont été
introduites en divisant les nœuds en plusieurs niveaux de responsabilité. L'une des méthodes
les plus employées est le clustering, où le réseau est partitionné en groupes appelés "clusters".
Un cluster est constitué d'un chef (cluster-Head) et de ses membres. Le cluster-Head est
responsable de l’agrégation des données collectées par les membres et leur envoi soit
directement à la station de base ou selon un schéma de routage CH-à-CH jusqu’à l’arrivée à la
station de base.
Manière d’établissement des routes
Suivant la manière de construction et de maintenance des routes lors de l'acheminement
des données, les protocoles de routage peuvent être séparés en trois catégories: les protocoles
proactifs, les protocoles réactifs et les protocoles hybrides [6].
a) Protocoles proactifs
Les protocoles de routage proactifs essaient de maintenir les meilleurs chemins existants
vers toutes les destinations possibles (qui peuvent représenter l'ensemble de tous les nœuds du
réseau). Au niveau de chaque nœud du réseau, les routes sont sauvegardées même si elles ne
sont pas utilisées. La sauvegarde permanente des chemins de routage est assurée par un échange
continu des messages de mise à jour des chemins [7].
Avec un protocole proactif, les routes sont disponibles immédiatement, ainsi l'avantage
d'un tel protocole est le gain de temps lors d'une demande de route. Le problème est que, les
changement de routes peuvent être plus fréquents que la demande de la route et le trafic induit
par les messages de contrôle et de mise à jour des tables de routage peut être important et
partiellement inutile, ce qui gaspille la capacité du réseau sans fil. De plus, la taille des tables
de routage croit linéairement en fonction du nombre de nœuds.
b) Protocoles réactifs
Les protocoles de routage réactifs (dits aussi: protocoles de routage à la demande),
représentent les protocoles les plus récents proposés dans le but d'assurer le service du routage
dans les réseaux sans fil.
La majorité des solutions proposées pour résoudre le problème de routage dans les
réseaux ad hoc, et qui ont été évaluées par le groupe de travail MANET (Mobile Ad Hoc
Networking working Groupe) de l'IETF (Internet Engineering Task Force), appartiennent à
cette classe de protocoles de routage. Les protocoles de routage appartenant à cette catégorie,
créent et maintiennent les routes selon les besoins. Lorsque le réseau a besoin d'une route, une
procédure de découverte globale de routes est lancée, et cela dans le but d'obtenir une
information. Actuellement, le plus connu de ces protocoles est AODV [8].
A l'opposé des protocoles proactifs, dans le cas d'un protocole réactif, aucun message de
contrôle ne charge le réseau pour des routes inutilisées ce qui permet de ne pas gaspiller les
ressources du réseau. Mais la mise en place d'une route par inondation peut être coûteuse et
provoquer des délais importants avant l'ouverture de la route et les retards dépassent bien
souvent les délais moyens admis par les processus de découverte de routes.
c) Protocoles hybrides
Les protocoles hybrides sont un mélange des deux premiers types. un nœud agit d'une
façon proactive dans une zone limitée à son voisinage jusqu'à n sauts (n à préciser) et devient
réactif au-delà de n sauts.
Le protocole hybride est un protocole qui se veut comme une solution mettant en commun
les avantages des deux approches précédentes en utilisant une notion de découpe du réseau.
Cependant, il rassemble toujours quelques inconvénients des deux approches proactives et
réactives.
Classification selon la structure du réseau
La topologie détermine l’organisation logique adaptée par les protocoles de routage afin d’exécuter
les différentes opérations de découverte de routes et de transmission de données.
Elle joue un rôle significatif dans le fonctionnement d’un protocole. Les protocoles de cette classe
peuvent être classifiés en trois catégories : protocole à plat, protocole hiérarchique et protocole basé
sur la localisation géographique
Protocole plats : Appelé également routage centré données (data centric) où tous les noeuds
ont les mêmes tâches à accomplir. C’est la première approche utilisée dans l’acheminement
des données dans les RCSF. Elle se base sur la collaboration de tous les noeuds du réseau.
Les propriétés des données sont spécifiées par un système de dénomination par attribut
(attribut, valeur) en raison de la difficulté d’affecter un identificateur global à chaque noeud
vu leur nombre important. Parmi leurs avantages, la simplicité d’où la possibilité d’établir
des communications sans surcoût où chaque nœud n’aura besoin que des informations de ses
voisins directs. L’inconvénient est l’épuisement des ressources en énergie des noeuds proches
de la station de base car tout le trafic vers cette dernière passe obligatoirement par eux
Figure 3 – protocole
hiérarchique .
Wireless : ADOV6