Rapport PFE final-IBEM 2012
Rapport PFE final-IBEM 2012
différentes solutions de
structure pour un projet
d’habitat social
Mémoire du Travail de Fin d'Etude pour l'obtention du diplôme
d'Ingénieur d'Etat de l'EHTP
Juin 2012
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Remerciements
M.OUTIOUA, notre professeur et notre encadrant interne pour le temps qu’il nous a
consacré tout au long de cette période, sans oublier sa participation effective au cheminement
de ce rapport.
M. BENHIMA, notre encadrant externe qui était très généreux en conseils utiles et en
aide précieuse, pour son soutien et ses idées constructives.
Mme AZMI qui est toujours là pour le bien de l’élève-ingénieur. Et qui nous a guidé et
aidé pendant notre période de projet de fin d’études.
Nous profitons de ces quelques lignes pour dire merci à la direction et à tout le corps
professoral de l’EHTP pour l’enseignement de qualité et pour le cadre idéal dont nous avons
bénéficié tout au long de notre cursus.
Nous remercions également avec dévouement nos familles et nos amis pour leur
soutien matériel et moral. Tout mot dit, nous ne les remercierons jamais assez. A vous tous,
nous réitérons nos reconnaissances Nous vous adressons tous la même parole "merci ! ".
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Dédicace
Abdessadeq EL AMRANI
والصالة والسالم على المبعوث رحمة لألنام دمحم ملسو هيلع هللا ىلص
وألساتذة وطلبة المدرسة الحسنية وأخص بالذكر رفيق الدرب عبد الصادق العمراني
Mahdi EL AMRI
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Résumé
Il est indéniable que l’optimisation des coûts constitue une des pierres angulaires du
métier de l’ingénieur en génie civil. Dans les projets d’habitat social, vu l’objectif de rendre
ces logements accessibles à des populations défavorisées, ce point acquiert une dimension
transcendante.
Dans le cadre de notre projet de fin d’étude avec le bureau d’étude IBEM, nous avons
travaillé sur le thème « étude comparative entre différentes solutions de structure pour un
projet d’habitat social ».
Les variantes étudiées peuvent différer par les matériaux utilisés, les techniques
d’exécution ou par la conception de la structure. Cependant, elles sont toutes conformes aux
normes marocaines.
Nous avons tout d’abord commencé par une première conception du bâtiment pour
laquelle nous avons effectué des calculs en faisant appel au programme de calcul Arche
Ossature pour deux variantes de contreventement :
o La première en voiles : Dans cette variante, on a réalisé plusieurs répartitions de voile
afin de trouver la disposition dont la distance entre le centre de masse et celui de
torsion est la plus minimale possible.
o La seconde en portiques : On a cherché l’arrangement qui est fait par un nombre
minimal des poteaux avec une disposition adéquate.
La comparaison économique des solutions est faite sur la base d’estimation justifiée et
en relation avec les prix du marché marocain du BTP.
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Figure 38:Bâtiment en 3D sur Arche Ossature de la variante contreventement par voile/hourdis avec
entrevous en polystyrène...................................................................................................................... 44
Figure 39: Bâtiment en 3D sur Arche Ossature de la variante contreventement par voile/dalle pleine
............................................................................................................................................................... 45
Figure 40: Dimensionnement de voile .................................................................................................. 65
Figure 41: Longueur de flambement de voile ....................................................................................... 66
Figure 42: Abaque pour valeur de ρ_v .................................................................................................. 68
Figure 43: Ferraillage de voile ............................................................................................................... 69
Figure 44: Chainage horizontale des voiles ........................................................................................... 70
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I. Logement social
1. Introduction
La maîtrise du développement social urbain est, pour le Maroc, un des enjeux majeurs
des dix prochaines années. La production et la gestion du logement social seront les
conditions incontournables d’un équilibre et d’une stabilité du milieu urbain. La ville
marocaine, depuis plusieurs décennies, subit un accroissement d’habitation salubre
multiforme.
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Ainsi, encourager la mixité sociale fait partie des priorités en réaction à la concentration de
populations en difficulté dans les zones défavorisées.
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de l’année 2008 ont été instaurées reprenant les mêmes avantages qui ont été accordés
initialement aux promoteurs immobiliers pour le logement social de 200.000,00 Dhs. Il s’agit
de la réalisation par les promoteurs immobiliers d’un programme de construction intégré d’au
moins 500 logements en milieu urbain et/ou 100 logements en milieu rural, dans un délai
maximum de cinq ans à partir de la date d’obtention de la première autorisation de construire.
1. Définition du projet
Pour mettre en application les connaissances acquises pendant notre formation d’ingénieur
en génie civil, nous allons procéder à l’étude d’un logement économique prenant en compte
les matériaux utilisés, les systèmes de contreventement et le règlement parasismique régissant
la région de l’implantation de cet ouvrage.
Pour ce faire, nous avons choisi le type le plus courant pour les projets d’habitat social; un
bâtiment constitué de rez-de-chaussée et quatre étages (R+4) avec ossature en béton armé.
L’exemple traité concerne une partie d’une superficie de 375 m². Chaque étage contient
six appartements de 57 m². La parcelle étudiée est incluse dans une surface totale de 18000 m²
destinée aux logements sociaux et une mosquée de 200 m². Le projet fait partie de la nouvelle
zone d’urbanisation Hay El Mohammadi projetée au terrain situé entre quartier Zine El
Abidine et le quartier Aviation à la ville de Safi. La figure au-dessous montre la zone de
projet dans sa totalité.
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2. Données géologiques
Le terrain destiné au projet est caractérisé par un profil plat sur la moitié Sud et en pente
descendante vers le nord sur la moitié nord. (Voir plan de situation ci-dessous)
Quant à la géologie locale, elle est caractérisée par la dominance de dépôts limoneux et
des encroutements du quaternaire qui surmontent le substratum marneux et marno-calcaire du
crétacé inférieur et/ou marno-calcaire à gypse du jurassique supérieur.
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Pour des tassements faibles et admissibles, on a pris 2,00 bars pour valeur de surpression
admissible du sol, c’est la valeur donnée par le laboratoire d’essai géotechnique
Pour effectuer le calcul dans les conditions de l’état limite ultime (ELU), on a pris cette
valeur de la contrainte admissible majorée par 33%.
C’est un règlement officiel. Il est approuvé par le décret n°2-02-177 du 9 hija 1422 (22
février 2002). Les administrations, les maitres d'ouvrage et les professionnels dans
l'acte de construire au Maroc sont donc tenu de respecter ses articles.
4. Hypothèses sismiques
L’effet sismique agit sur la structure dans ces deux plans horizontaux, ainsi on pourra se
contenter de faire les calculs suivant les deux axes principaux du bâtiment pour assurer la
résistance requise faisant face aux événements sismiques dans toutes les directions.
L'intensité avec laquelle un séisme est ressenti en un lieu donné, dépend dans une
large mesure de la nature des sols traversés par ronde sismique et des conditions géologiques
et géotechniques locales. Les conditions locales du sol sont très importantes. En effet si la
fréquence du sol est proche de celle de la structure. On est en présence d'une amplification
dynamique du sol.
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Pour l’enrobage, on a pris une valeur de 3 cm pour les poutres, poteaux et tous les
éléments en béton armé, et 4 cm pour les fondations.
6. Variantes étudiées
Le choix des variantes est basé sur deux critères : le premier c’est le type de
contreventement à savoir, contreventement par portiques ou par voiles, et puis le type de
plancher soit en dalle pleine, plancher dalle ou dalle à hourdis avec éventuellement deux
entrevous en béton et en polystyrène.
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7. Caractéristiques de la structure
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8. Définition de chargement
Etage Courant :
Terrasse :
Remarque :
Pour la modélisation des charges dans le logiciel Arche Ossature en éléments finis et
pour tenir compte du poids propre des corps creux dans le cas d’une dalle à hourdis avec
entrevous en béton (ou en polystyrène), on a adopté la démarche suivante :
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Les poids propres surfaciques des planchers à hourdis se résument dans le tableau suivant :
Etage Courant :
Terrasse :
Etage Courant :
Terrasse :
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Etage Courant :
Terrasse :
Etage Courant :
Terrasse :
Avec :
: La dimension de la section du poteau perpendiculaire à l’axe de la poutre.
: La dimension de la section du poteau parallèle à l’axe de la poutre.
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2- La distance entre les axes de la poutre et du poteau support ne doit pas dépasser 0.25 fois la
largeur du poteau.
1-
2-
( )
( )
( )
10.Critères de régularité
Une structure est considérée régulière si les conditions suivantes, relatives à sa
configuration en plan et en élévation sont satisfaites.
Forme en plan :
a) La structure doit présenter une forme en plan simple, tel que le rectangle, et une
distribution de masse et de rigidité sensiblement symétrique vis à vis de deux
directions orthogonales au moins, le long desquelles sont orientés les éléments
structuraux.
b) En présence de parties saillantes ou rentrantes leurs dimensions ne doivent pas
dépasser 0.25 fois la dimension du côté correspondant :
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Forme en élévation :
Conclusion
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1. Introduction
Dans le contexte sismique, les meilleurs projets en termes de sécurité sont obtenus en
respectant les « principes de conception parasismique».
On peut parfaitement concevoir des structures qui ne respectent pas les « principes »
de conception et sont cependant aptes à subir avec succès l’action sismique de calcul. Le
respect des principes de conception a pour résultat principal de minimiser le supplément de
prix nécessaire pour passer d’une structure normale à une structure parasismique. En outre, la
sécurité est en général mieux assurée dans une structure bien conçue et calculée de manière
approchée que dans une structure mal conçue pour laquelle des calculs compliqués sont
effectués. Car plus les calculs sont compliqués, plus il y a d’incertitudes sur la qualité de la
représentation que l’on fait, dans un modèle, de la structure et de son comportement.
Le respect des principes de conception laisse encore l’auteur de projet devant plusieurs
choix à effectuer au départ du projet, car plusieurs solutions sont possibles qui respectent
toutes les principes de conception parasismique.
Il est tout aussi faux de commencer par concevoir la structure porteuse en fonction des
seules charges verticales, puis de choisir les cloisons intérieures non-porteuses et les éléments
de façade et enfin de compléter la structure pour qu'elle résiste aux actions sismiques. Il en
résulte souvent un «bricolage» onéreux et insatisfaisant.
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Or les colonnes sont souvent incapables de suivre sans dégâts les déplacements relatifs
entre le sol qui oscille et la partie supérieure du bâtiment qui tend à rester sur place. Les
déformations plastiques, dites «rotules plastiques», qui apparaissent aux extrémités des
colonnes déclenchent un mécanisme redouté dit «de colonnes» (ou «d'étage»), caractérisé par
une concentration des déformations plastiques aux extrémités des colonnes. Il en résulte un
comportement instable et l'effondrement du bâtiment est souvent inévitable.
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Si le centre de résistance ne coïncide pas avec le centre de masse, qu'il est décentré, le
bâtiment subit une torsion autour du centre de rigidité lorsque survient un tremblement de
terre. Cette torsion génère notamment d'importants déplacements relatifs entre le pied et la
tête des colonnes les plus éloignées du centre de rigidité, qui cèdent rapidement dans la
plupart des cas.
C'est pourquoi il est impératif que le centre de résistance se confonde avec le centre de
masse, ou du moins lui soit proche, et que la résistance à la torsion soit suffisamment élevée.
On remplit simultanément ces deux conditions en prévoyant des contreventements
symétriques et disposés le long des façades du bâtiment, ou en tout cas très éloignés de son
centre de masse.
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Les contreventements sont décalés lorsque leur position diffère d’un étage à l’autre.
Les moments de flexion et les efforts tranchants induits par cette disposition ne peuvent
généralement pas être reportés de manière satisfaisante, même en consentant d’importants
surcoûts.
Les décalages perturbent la transmission des efforts, réduisent la capacité portante et
diminuent la ductilité (aptitude à se déformer plastiquement) des contreventements. Ils sont en
outre responsables d’importantes sollicitations et déformations affectant d’autres éléments
porteurs (p. ex. dalles ou colonnes).
Le cas échéant, il vaut mieux diminuer la rigidité et la résistance de bas en haut que
faire l’inverse.
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PB 7 Eviter de remplir les cadres de maçonnerie et assurer la séparation des parois non-
porteuses par des joints
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Au début d'un tremblement de terre, la maçonnerie reprend presque toutes les forces
sismiques. Mais elle cède ensuite sous l'effet d'un mécanisme de bielles obliques ou par
glissement, car le frottement est généralement faible, dû au manque de charges verticales.
L'apparition de fissures en croix est caractéristique de ce mécanisme.
On peut distinguer deux cas: soit les colonnes du cadre sont plus résistantes que le
remplissage de maçonnerie, soit c'est l'inverse. Dans le cas de colonnes fortes, la maçonnerie
est détruite et tombe hors du cadre. Dans le cas contraire, elle risque d'endommager les
colonnes et notamment de les cisailler, ce qui provoque souvent l'effondrement de l'ouvrage.
Figure 18: Constructions à ossatures avec parois non-porteuse séparées par des joints
Dans les constructions à ossature relativement peu rigides, il peut s'avérer judicieux de
prévoir des joints pour séparer la structure porteuse et les parois intermédiaires non-porteuses,
notamment les parois en maçonnerie, qui ont un comportement rigide et fragile.
Il convient de disposer des joints le long des colonnes, parois porteuses et dalles, et de les
remplir de matériau tout à la fois souple et insonorisant, telles les plaques en caoutchouc. Les
mousses dures, le liège, etc., sont en revanche trop rigides.
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La rupture par cisaillement de ce qu’il est convenu d’appeler des «colonnes courtes»
est une cause majeure d'effondrement lors de tremblements de terre.
Il s'agit de colonnes trapues, qui sont souvent encastrées dans de solides poutres ou sommiers,
ou qui sont rigidifiées par le remplissage ultérieur d'un cadre.
Les extrémités des colonnes de cadres doivent être sollicitées tout au plus jusqu'à leur
moment plastique (moment de plastification, respectivement de rupture). Les colonnes
courtes, dotées d'une grande résistance à la flexion, subissent un énorme gradient de moment
et par conséquent un important effort tranchant, qui entraîne souvent une rupture par
cisaillement avant même que le moment plastique ne soit atteint.
Une manière de résoudre le problème consiste à concevoir les colonnes selon les
règles du dimensionnement en capacité, l'effort tranchant étant majoré en tenant compte de la
sur-résistance de l'armature verticale.
On peut éviter l'effet néfaste du remplissage partiel des cadres, ou le réduire notablement,
en disposant des joints entre les colonnes et le remplissage. Le joint peut être exécuté dans les
règles de l'art par la mise en place de laine de roche tendre et compressible. Cependant, sa
largeur ne permet pas aux colonnes de s’incliner de plus de 1 % sans générer de contraintes.
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PB 10 Séparer les bâtiments contigus par des joints conformes aux règles de l'art!
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Lors de la conception en plan d'un bâtiment, on devrait se faire une image aussi
réaliste que possible du comportement dynamique de ses composants. Dans la configuration
en L peu compacte par exemple, les ailes gauche et droite du bâtiment présentent des rigidités
très différentes vis-à-vis des actions sismiques dans les deux directions principales
horizontales. Elles tendent à osciller très différemment l'une de l'autre, en se gênant donc
mutuellement.
Les angles des dalles et l'extrémité des ailes subissent de grosses sollicitations, si bien
qu'il faut procéder à un renforcement parasismique souvent très onéreux. Le problème peut
être évité en séparant les deux ailes par un joint exécuté dans les règles de l'art. Il en résulte
deux bâtiments rectangulaires, très compacts qui peuvent osciller indépendamment.
PB 12 Utiliser des dalles afin de solidariser les éléments et répartir les forces!
Dans les bâtiments à plusieurs étages, les dalles doivent se comporter comme des
voiles pratiquement rigides. Elles seront reliées avec tous les éléments porteurs verticaux de
manière apte à transmettre des efforts tranchants, pour garantir un effet de diaphragme. Ainsi,
elles sont à même d’assurer la solidarité entre les composants dans le plan horizontal et
permettent de répartir les forces et les déplacements entre les différents éléments porteurs
verticaux, en fonction de leur rigidité.
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Les structures porteuses ductiles, très déformables dans les zones sollicitées
plastiquement, présentent en général des avantages majeurs par rapport à des structures
analogues de comportement fragile.
Figure 25: Ouvertures des voiles à éviter dans les zones plastiques
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Sur certains chantiers on a tendance à insérer les évidements des conduites, les gaines
de ventilation ou autres ouvertures n'importe où dans la structure porteuse, sans plan ni
concertation avec l'ingénieur civil. Ces installations sont souvent introduites dans le coffrage
d'éléments en béton armé soumis à de fortes sollicitations, si elles ne sont pas carrément
repiquées après coup. Les répercussions sont particulièrement préjudiciables dans les zones
plastiques, aussi faut-il impérativement éviter cette pratique. Elle peut occasionner la ruine
prématurée d'éléments porteurs «vitaux» soigneusement planifiés et causer de graves
problèmes de sécurité.
Certains sols sableux ou limoneux saturés peuvent présenter une bonne capacité
portante pour les charges statiques. Mais lorsqu’ils sont soumis à un tremblement de terre, ils
peuvent se liquéfier. Suivant la nature de la structure porteuse, des bâtiments entiers peuvent
s'enfoncer dans le sol ou s'incliner si le terrain est inhomogène ou inégalement liquéfié,
causant souvent leur effondrement total. C'est pourquoi il faut étudier le danger de
liquéfaction des sols sableux ou limoneux. Il peut s'avérer nécessaire de prévenir ce
phénomène d’enfoncement dans le sol en consolidant le sol par des injections, en prévoyant
des fondations sur pieux, etc.
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Par ailleurs, les conduites de distribution et d'évacuation doivent être suffisamment flexibles.
PB 17 Ancrer les éléments de façade, les parapets et les murs contre les forces horizontales !
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Les ancrages des éléments de façade ne sont souvent conçus que pour résister aux
forces verticales. Il n’est pas rare que des panneaux soient simplement posés sur des consoles
et dotés d’une fixation légère dans leur partie supérieure. Mais comme le frottement induit par
les charges verticales peut être vaincu par les accélérations horizontales et verticales lors d’un
tremblement de terre, la chute est alors inévitable, menaçant notamment les piétons et les
véhicules.
PB 18 Bien fixer les faux-plafonds, les luminaires, les installations et les équipements!
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Il est très important d’assurer l’intégrité des installations et équipements des ouvrages
qui doivent rester opérationnels ou dont le maintien en service est souhaitable après un fort
tremblement de terre (tenir aussi compte des équipements situés en dehors des ouvrages, sur
les toits, etc.).
Quand on opte pour des éléments en porte-à-faux, il est préférable d’utiliser des
poutres en console portant des dalles, plutôt que des dalles en console. Lorsqu’on souhaite
opter pour cette dernière solution, les dalles en porte-à-faux devraient être disposées en
prolongement du plancher pour éviter de solliciter la poutre porteuse en torsion.
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Les poteaux ayant des sections nettement plus grandes que les autres poteaux
possèdent une rigidité transversale très supérieure. Cette rigidité s’accroît, dans chaque
direction, proportionnellement au cube de la dimension de la section dans cette direction.
Ainsi, un poteau quatre fois plus large qu’un autre est 64 fois plus rigide dans la direction de
sa largeur et reçoit dans cette direction une charge horizontale 64 fois plus élevée.
Étant plus rigide, il constitue un point dur qui bloque localement les déformations de
l’immeuble imposées par les séismes. Or sa résistance mécanique n’a augmenté que 16 fois,
car elle est proportionnelle au carré des dimensions de la section. Lors des séismes forts, les
points durs éclatent fréquemment. Par conséquent, il est fortement conseillé de s’abstenir d’en
créer.
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nœuds, qui assurent la stabilité du bâtiment. Cette démarche est exigée par les règles
parasismiques, mais elle peut être favorisée par des choix de conception judicieux.
Dans les nœuds des portiques, ces charges doivent suivre une descente de charges en
forme de baïonnette, ce qui engendre de fortes contraintes de cisaillement. Cette situation
donne en général lieu à une rupture fragile de nœuds, car leur capacité à se déformer plutôt
que de rompre est faible. De tels nœuds supportent très mal les chargements cycliques.
Les poteaux non superposés sont en général portés par des poutres dimensionnées pour
la descente de charges qui en résulte. En régime statique, cette situation est acceptable.
Cependant, pendant un tremblement de terre, donc en régime dynamique, les tronçons courts
des poutres situés entre deux poteaux, très sollicités en cisaillement, peuvent se rompre
brutalement car leur ductilité, c’est-à dire la capacité à subir de grandes déformations sous
charges cycliques, est très faible (à la différence des sollicitations de flexion, celles de
cisaillement n’autorisent pas une ductilité significative). La durée de résistance de l’ouvrage
aux charges dynamiques est ainsi réduite. Il est donc préférable de superposer les poteaux de
portiques. Lorsque des poteaux discontinus sont utilisés, il ne doit pas y avoir d’excentricité
de leur axe par rapport à l’axe des poutres. Par ailleurs, les nouveaux règlements n’admettent
pas que des poteaux soient portés par des poutres en porte-à-faux.
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Les images suivantes montrent les vues en 3D des différentes variantes étudiées :
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Pour modéliser notre structure sur Arche Ossature, on devrait respecter les étapes
suivantes :
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2. Matériaux :
La partie présentation du projet indique les types et caractéristiques des matériaux utilisés
dans le projet.
3. La grille :
On définit une grille cartésienne, en utilisant un pas de 1 m dans les deux directions :
Ox et Oy par le biais de la boîte de dialogue Outils/Grille.
4. Gestion de l’étage :
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Remarque :
Le dessin des dalles devrait être accompagné par la saisie des charges. Dans la partie
chargement, on a indiqué les charges prises en compte dans ce projet.
On copie l’étage en cours en cliquant une fois sur l’icône suivante. Cette action permet de
générer toutes les propriétés de structure et de chargement de l’étage concerné.
Après avoir choisi l’étage 1 comme étage actif, on saisit automatiquement les semelles, en
utilisant la fonction "Automatiques..." du menu "Générer/Fondation" ou l’icône:
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Avant de lancer la procédure de modélisation, nous allons fixer les hypothèses de pré-
dimensionnement sur la commande Hypothèses/Méthodes de calcul/Prédim…
Remarque :
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Si aucune erreur n’ayant été détectée, il est possible de lancer la modélisation par le
menu Analyser/Modéliser.
Une fois la commande lancée, on passe du mode saisie au mode d’analyse.
Etape3 : Pré-dimensionnement
Tout élément saisi sans introduire ses caractéristiques géométriques est pré-
dimensionné par le logiciel Arche Ossature.
Cependant, on a imposé les dimensions aux éléments suivants :
Voile :
Poutre : ,
Poteau : ,
Dalle à hourdis :
On peut exploiter les résultats soit graphiquement soit sous forme de documents écrits
(Note de DDC, Métré quantitatif et estimatif, Descente de charge graphique).
Les éléments Poutres, Poteaux, Semelles, Voiles et Dalles peuvent être exportés vers
les modules de ferraillage appropriés avec reprise automatique des résultats de la descente de
charge.
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Une fenêtre s’ouvre automatiquement afin de nous permettre de saisir les paramètres
suivants :
Pour récupérer notre structure, on doit ouvrir Effel Structure et suivre les commandes
suivantes : Fichier/Importer/Arche/Modèle Exact…
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Comme on a vu sur l’étape « Exploitation des résultats sur Arche Ossature », Effel Structure
permet également d’exploiter les résultats soit graphiquement soit sous forme de documents
écrits (Note de DDC, Métré quantitatif et estimatif, Descente de charge graphique).
Remarque :
Dans ce projet, on a opté pour Effel Structure afin de déterminer la distribution de charge et
par conséquence dimensionner les éléments de la structure.
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Poteaux :
Pour le dimensionnement des poteaux de chaque étage on a essayé de trouver des compromis
entre les critères suivants :
L’exportation se fait du logiciel Effel structure au module Arche Poteau comme suit :
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Après l’export d’un poteau, on ouvre le module Arche Poteau et on lance la commande
Fichier/Importer/ Arche/Effel.
Après le paramétrage des différentes options et la saisie des hypothèses on passe au calcul.
Les résultats obtenus vont être résumés dans le plan de ferraillage qui correspond au poteau
sélectionné au-dessous :
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Poutres :
Pour dimensionner les poutres de chaque étage on a pris en considération les critères
suivants :
L’exportation se fait du logiciel Effel structure au module Arche Poutre comme suit :
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Après l’export d’une poutre, on doit ouvrir le module Arche Poutre et lancer la
commande Fichier/Importer/ Arche/Effel.
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On fait le calcul après le paramétrage des différentes options et la saisie des hypothèses.
Les résultats obtenus vont être résumés dans le plan de ferraillage qui correspond à la
poutre sélectionnée :
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Remarque :
Semelles isolées :
- Les semelles isolées qui ont le même pré-dimensionnement (par Arche Structure).
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Après l’export d’une semelle isolée, on doit ouvrir le module Arche Semelle 3D et
lancer la commande Fichier/Importer/ Arche/Effel/Melody.
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Après le paramétrage des différentes options et la saisie des hypothèses on lance le calcul.
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2. Calcul manuel
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-Epaisseur « a » :
-Longueur « c » :
-excentricité initiale « e » :
Remarque :
Le DTU 23.1 propose, à défaut d'une approche plus rigoureuse, de retenir les valeurs
suivantes du rapport (lf’/l) :
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Cette longueur, désignée par lf se déduit de la longueur lf’ que l'on aurait sans raidisseurs.
Pour un mur raidi à une seule de ses extrémités (ce qui correspond à notre cas), on pose : b
= 2,5 c.
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Pour une bande de mur donnée (d=1m), la section totale A en cm² des armatures
verticales par mètre de longueur de mur doit être telle que :
Avec : ( )
( )
Si plus de la moitié des charges sont appliquées après 28 jours et avant 90 jours, la
valeur de doit être multipliée par 1,10.
Si la majeure partie des charges est appliquée à un âge j inférieur à 28 jours, la valeur
de doit être multipliée par 1,20 et il faut substituer fcj à fc28 dans la formule précédente.
S'il s'agit de déterminer l'effort limite que peut supporter un mur donné :
Armatures verticales :
Lorsque le calcul de la section des fils verticaux conduit à A < 0, on commence par faire une
première estimation de la section minimale en adoptant :
67
_______________________Projet de fin d’études_______________________
On peut retenir une valeur A légèrement inférieure à celle résultant de cette première
estimation pour calculer :
Cette section est distribuée entre deux panneaux d’armatures verticales, correspondant
à une section S≥ Ar/2 disposés au voisinage de chacune des faces de la bande de mur
considérée, en sorte que les fils verticaux soient les plus proches de celles-ci.
L'écartement des fils verticaux doit respecter la condition :
68
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Armatures horizontales :
Sur toute la largeur du mur ou d'une bande de mur de largeur d=1m, le pourcentage minimal
des fils horizontaux
avec c’est la somme des sections des fils horizontaux en cm²/m et a
épaisseur du mur en cm, est donné par l'abaque de la figure précédente en fonction du rapport
/ .
ARMATURES DE COMPORTEMENT :
- un mur de pignon,
- un mur contre terre,
- une façade maçonnée,
- une façade coulée sur place.
A≥0,28 L (m) dans les autres cas, avec L largeur de plancher qui reporte ses charges
verticales sur le mur
69
_______________________Projet de fin d’études_______________________
II s'agit des murs dont une fissuration accidentelle ne compromettrait pas l'étanchéité
de la construction. Sont conventionnellement considérés comme tels les murs qui ne sont pas
directement exposés à la pluie (murs de refend).
-Aux extrémités des murs :
On doit prévoir des chaînages verticaux (cv) dont la section A≥1,2 cm² ces aciers doivent
partir du plancher bas d’un étage et être ancrés par retour d'équerre dans le plancher de l’étage
suivant.
-Sous la terrasse sur une hauteur au plus égale à 0,50 m on doit placer des renforts
horizontaux (RH) dont la section A ≥ 1,2cm². Si la retombée au-dessus des ouvertures n'existe
pas, porter la section du chaînage de la terrasse à CH + RH.
Remarque :
CH chaînage horizontal.
RH renfort horizontal.
CV renforts verticaux à l'extrémité des murs.
RV renfort vertical local au voisinage des angles des baies (évite la fissuration partant de ces
angles).
Avec RV ≥ 0,7 cm² et qui bordent les ouvertures sur 0,4m au moins et ancrés au-delà.
70
_______________________Projet de fin d’études_______________________
{
Avec : étant le coefficient de comportement (contreventement par voiles).
Les vérifications sont faites selon le PS 92, règles 11.8213, ceci en procédant aux vérifications
de cisaillement et du non glissement.
- Vérification au cisaillement :
On définit :
71
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Le paramètre d'excentricité :
tranchant dans le cas q > 1 est dû au fait que le coefficient de comportement est plus faible
dans le cas de cisaillement).
On calcule :
Le moment limite de fissuration systématique en flexion composée, associé à l'effort
normal N, soit :
√ ( )
Cette formule n'est à retenir que lorsque ; dans le cas contraire, le voile ou le
trumeau doit être considéré comme un poteau et vérifié comme tel.
La contrainte limite de résistance à l'effort tranchant après fissuration, compte tenu des
armatures longitudinales.
( )
Il n'est pas nécessaire de prévoir des armatures d'effort tranchant si la condition suivante est
satisfaite :
Lorsque la condition précédente n'est pas satisfaite, il y a lieu de prévoir des armatures d'effort
tranchant disposées horizontalement ou verticalement suivant les cas et calculées par la
formule :
72
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Où :
Où :
A' sont les armatures verticales réparties hors membrures d'extrémité existant dans la
section , à laquelle est associée une quantité d'armatures horizontales respectant
le même pourcentage
est la résultante des contraintes de compression
73
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Où la zone critique est définie selon le règlement : les régions s’étendant de la base du mur
sur une longueur définie comme suit :
( )
Pour toutes les semelles filantes, on a M ≈0 Alors elles vont être calculées par la méthode
des bielles sous une charge centrée.
Effort de calcul :
On a : P=1.35G+ 1.5Q
Et pour tenir compte du poids propre, on va pondérer cet effort (5%) pour obtenir :
N=1.05P
Vérification au poinçonnement :
[ ]
74
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Avec
et
Armatures longitudinales :
La section des armatures par unité de longueur de semelle aura pour valeur :
Armatures de répartition :
Les armatures principales seront complétées par des armatures de répartition parallèles à l’axe
longitudinale du mur et dont la section totale pour la largeur B aura pour valeur :
à B.
Si :
: Toutes les barres doivent être prolongées jusqu’à extrémités de la semelle mais
peuvent ne pas comporter des crochets.
: On n’utilise pas de crochets et on peut arrêter une barre sur deux à la longueur
ou alterner des barres de longueur .
75
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Estimation de Ferraillages:
Pour les planchers dalles on a pris un ratio de ferraillage estimé par la relation
suivante :
Pour les planchers prédalles on a choisi un ratio de ferraillage d’une valeur moyenne
de l’ordre de 40 kg/m3.
Pour les autres éléments de structure, les armatures ont été calculées d’une manière
précise soit manuellement ou bien par le biais des modules d’Arche. Pendant le calcul du
ferraillage de ces différents éléments, on a respecté les valeurs citées dans le tableau ci-
dessous :
Semelles filantes 20 30 40
Poteaux 50 80 150
Planchers dalles 5 60
Planchers prédalles 20 40 70
Tableau 3: Valeurs des ratios par élément de structure
Dans ce tableau, on a défini trois ratios d’acier par ouvrages élémentaires :
Ces ratios représentent l’ensemble des aciers et pas seulement les actifs.
Bien entendu ces ratios sont à utiliser avec prudence, ils permettent une première approche
mécanique et surtout de pouvoir estimer au plus juste les coûts des ouvrages élémentaires.
76
_______________________Projet de fin d’études_______________________
1. Inerties équivalentes :
Pour les variantes étudiées à système de contreventement par voile, les résultats relatifs aux
Centres de Gravité/Centres de Torsion se résument dans le tableau suivant:
RECAPITULATIF DU BATIMENT
N° Etage Xg (m) Xt (m) Surface Ix (m4) J (m4) a (°)
Z (m) Yg (m) Yt (m) (m2) Iy (m4) JO (m6)
10 18.00 18.00 2.62 1.17 0.03 0.00
16.50 16.96 16.56 5.31 /
9 18.00 18.00 3.36 5.90 0.04 0.00
15.00 17.57 16.56 6.42 /
8 18.00 18.00 3.36 5.90 0.04 0.00
13.50 17.57 16.56 6.42 /
7 18.00 18.00 3.36 5.90 0.04 0.00
12.00 17.57 16.56 6.42 /
6 18.00 18.00 3.36 5.90 0.04 0.00
10.50 17.57 16.56 6.42 /
5 18.00 18.00 3.36 5.90 0.04 0.00
9.00 17.57 16.56 6.42 /
4 18.00 18.00 3.36 5.90 0.04 0.00
7.50 17.57 16.56 6.42 /
3 18.00 18.00 3.36 5.90 0.04 0.00
6.00 17.57 16.56 6.42 /
2 18.00 18.00 3.36 5.90 0.04 0.00
4.50 17.57 16.56 6.42 /
1 18.00 18.00 3.36 5.90 0.04 0.00
3.00 17.57 16.56 6.42 /
Tableau 4Cordonnées des centres d’inertie et de torsion
Notation Description
Xg, Yg Centre de gravité de l'étage
Xt, Yt Centre de torsion de l'étage
Ix, Iy Les inerties de flexion dans le repère de travail
²Surf Surface équivalente de l'étage
J Inertie de torsion pure
JO Moment sectoriel
a Angle des axes principaux par rapport à Ox
77
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Remarque :
ΔXmax ≈ 0m ΔYmax ≈ 1m
Une distance de 1 mètre entre le centre de masse et le centre de torsion est une valeur
tolérée.
2. Masses Modales :
On a choisi le nombre de mode en se basant sur 2 critères principaux :
On doit atteindre une masse modale participante égale au moins 90% de la masse totale de
la structure.
On ne doit pas dépasser la fréquence de coupure qui a pour valeur :
78
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Grandeur du séisme en X :
Grandeur du séisme en Y :
79
_______________________Projet de fin d’études_______________________
80
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Grandeur du séisme en X :
Mode n° Masse modale Mode n° Masse modale
81
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Grandeur du séisme en Y :
82
_______________________Projet de fin d’études_______________________
83
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Grandeur du séisme en Y :
Mode n° Masse modale Mode n° Masse modale
84
_______________________Projet de fin d’études_______________________
85
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Grandeur du séisme en X :
86
_______________________Projet de fin d’études_______________________
87
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Remarque :
Ces résultats ont été calculés par le logiciel Arche Ossature.
88
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Totaux
Elément BETON Coffrage Barres HA
m3 m2 kg
Poteau 44.562 686.720 7829.000
Tableau 24: Valeurs de métré pour poteaux
Poutres :
TOTAUX
Elément BETON Coffrage Barres HA
m3 m2 kg
Poutre 125.839 1114.184 17789.000
Tableau 25: Valeurs de métré pour poutres
Semelles Isolées :
Totaux
Elément BETON Coffrage Barres HA
m3 m2 kg
Semelle Isolée 42.03 189.4 3213.3
Tableau 26: Valeurs de métré pour semelles isolées
Planchers à Hourdis :
Planchers 20+5
89
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Planchers 12+5
TOTAUX
Elément BETON Coffrage Barres HA
m3 m2 kg
TOTAUX
Elément BETON Coffrage Barres HA
m3 m2 kg
Totaux
Elément BETON Coffrage Barres HA
3
m m2 kg
Semelle Isolée 21.18 94.8 1705.4
Tableau 31: Valeurs de métré pour semelles isolées
90
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Semelles Filantes :
Totaux
Elément BETON Coffrage Barres HA
3
m m2 kg
Semelle filante 8.54 34.4 174.48
Tableau 32: Valeurs de métré pour semelles filantes
Planchers à Hourdis :
Planchers 20+5
Totaux
Elément BETON Coffrage Barres HA
3
m m2 kg
Voile 27.14 569.1 1407.4
Tableau 35: Valeurs de métré pour voile
91
_______________________Projet de fin d’études_______________________
TOTAUX
Elément BETON Coffrage Barres HA
m3 m2 kg
Poteau 23.069 354.300 4037.000
Tableau 36: Valeurs de métré pour poteaux
Poutres :
TOTAUX
Elément BETON en m3 Coffrage en m2 Barres HA en kg
Poutre 111.698 1009.414 16175.000
Tableau 37: Valeurs de métré pour poutres
Semelles Isolées :
Totaux
Elément BETON Coffrage Barres HA
m3 m2 kg
Semelle Isolée 27.94 120.3 2162.5
Tableau 38: Valeurs de métré pour semelles isolées
Semelles Filantes :
Totaux
Elément BETON Coffrage Barres HA
m3 m2 kg
Semelle filante 7.56 33.4 153.94
Tableau 39: Valeurs de métré pour semelles filantes
Planchers à Hourdis :
Planchers 20+5
92
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Planchers 12+5
Totaux
Elément BETON Coffrage Barres HA
m3 m2 kg
Voile 27.14 569.1 1347.75
Tableau 42: Valeurs de métré pour voile
TOTAUX
Elément BETON Coffrage Barres HA
m3 m2 kg
TOTAUX
Elément BETON Coffrage Barres HA
m3 m2 kg
93
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Semelles Isolées :
Totaux
Elément BETON Coffrage Barres HA
3
m m2 kg
Semelle Isolée 36.96 143.7 2652.3
Tableau 45: Valeurs de métré pour semelles isolées
Semelles Filantes :
Totaux
Elément BETON Coffrage Barres HA
3
m m2 kg
Semelle filante 13.98 52.4 277.4
Tableau 46Valeurs de métré pour semelles filantes
Les dalles :
TOTAUX
Elément BETON Coffrage Barres HA
m3 m2 Kg
Totaux
Elément BETON Coffrage Barres HA
m3 m2 kg
Voile 27.14 569.1 1701.41
Tableau 48: Valeurs de métré pour voile
TOTAUX
Elément BETON Coffrage Barres HA
m3 m2 kg
94
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Semelles Isolées :
Totaux
Elément BETON Coffrage Barres HA
3
m m2 kg
Semelle Isolée 37.18 157.5 2822.4
Tableau 50: Valeurs de métré pour semelles isolées
Semelles Filantes :
Totaux
Elément BETON Coffrage Barres HA
3
m m2 kg
Semelle filante 6.26 30 133.1
Tableau 51: Valeurs de métré pour semelles filantes
Les planchers-dalles :
TOTAUX
Elément BETON Coffrage Barres HA
m3 m2 kg
Totaux
Elément BETON Coffrage Barres HA
m3 m2 kg
Voile 27.14 569.1 1419.66
Tableau 53: Valeurs de métré pour voile
95
_______________________Projet de fin d’études_______________________
1. Généralité :
Formulation béton B2
Formulation béton B2
Eléments Unité Quantité Prix unitaire Montant
Gravette m3 0,9 120 108
Sable m3 0,45 220 99
Ciment T 0,35 1000 350
Eau m3 0,2 10 2
Main H 1 16 16
d'œuvre
Total 575
(DH/m3)
Tableau 54: Détail de prix pour béton B2
Coffrage ordinaire C1
Coffrage ordinaire C1
Eléments Unité Quantité Prix unitaire Montant
Bois m3 0,04 3000 120
Main d'œuvre H 2,5 16 40
Divers ensemble 1 5 5
Total 165
(DH/m²)
Tableau 55: Détail de prix pour coffrage C1
Coffrage ordinaire C2
Coffrage ordinaire C2
Eléments Unité Quantité Prix unitaire Montant
Bois m3 0,06 3000 180
Main d'œuvre H 2,5 16 40
Divers ensemble 1 5 5
Total 225
(DH/m²)
Tableau 56: Détail de prix pour coffrage C2
96
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Coffrage soignée C3
Coffrage soigné C3
Eléments Unité Quantité Prix unitaire Montant
Bois m3 0,05 3000 150
Main d'œuvre H 2,5 16 40
Contre-plaqué m² 1,1 80 88
Divers ensemble 1 5 5
Total 283
(DH/m²)
Tableau 57: Détail de prix pour coffrage C3
Aciers (BA)
Aciers (BA)
Eléments Unité Quantité Prix unitaire Montant
Acier kg 1,03 7,5 7,725
Main d'œuvre H 0,1 16 1,6
Divers kg 0,02 10 0,2
Total 9,525
(DH/m3)
Tableau 58: Détail de prix pour acier pour béton armé
Formulation Semelle
Eléments Unité Quantité Prix unitaire Montant
B2 m3 1,05 575 603,75
Main d'œuvre/Béton H 3 16 48
Coffrage C1 m² 1,5 33 49,5
Main H 2,25 16 36
d'œuvre/Coffrage
Total 737,25
(DH/m3)
Tableau 59: Détail de prix pour semelles
97
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Poteaux :
Formulation Poteau
Eléments Unité Quantité Prix unitaire Montant
B2 m3 1,05 575 603,75
Main d'œuvre/Béton H 4 16 64
Coffrage C2 m² 13 28 364
Main H 19,5 16 312
d'œuvre/Coffrage
Total (DH/m3) 1343,75
Tableau 60: Détail de prix pour poteaux
Poutres :
Formulation Poutre
Eléments Unité Quantité Prix unitaire Montant
B2 m3 1,05 575 603,75
Main d'œuvre/Béton H 3,5 16 56
Coffrage C2 m² 8 28 224
Main d'œuvre/Coffrage H 12 16 192
Total 1075,75
(DH/m3)
Tableau 61: Détail de prix pour poutres
Voile:
Formulation Voile
Eléments Unité Quantité Prix unitaire Montant
B2 m3 1,05 575 603,75
Main d'œuvre/Béton H 4 16 64
Coffrage C4 m² 20 25 500
Main H 20 16 320
d'œuvre/Coffrage
Total 1487,75
(DH/m3)
Tableau 62: Détail de prix pour voiles
98
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Dalles Pleines :
99
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Total 991975,1
Total 935138,3
100
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Total 1005414,2
Eléments Béton (m3) Prix Unitaire Barres HA Prix Unitaire Montant (DH)
(kg)
Poteaux 25,758 1343,75 4446 9,525 76960,5
Poutres 102,531 1075,75 19310 9,525 294225,5
Semelles isolées 36,96 737,25 2652,3 9,525 52511,9
Semelles filantes 13,98 737,25 277,4 9,525 12949,0
Voiles 27,14 1487,75 1701,41 9,525 56583,5
Dalle Pleine 273,7 1131,75 10948 9,525 414039,7
Total 907270,0
101
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Total 697587,7
102
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Conclusion et recommandations :
Cette comparaison a montré dans notre cas que le contreventement par voile est plus
économique que le contreventement par portique.
Remarque importante :
Le projet étudié contient six appartements dans chaque étage dans un bâtiment en
R+4., c’est-à-dire 30 appartements en total. Ce qui donne pour la variante retenue
(voile/plancher dalle), un coût de gros œuvre par appartement de l’ordre de 23253 DHS.
103
_______________________Projet de fin d’études_______________________
On calcule de la même façon les prix de production pour les autres variantes. Les
résultats sont donnés dans le tableau suivant :
On constate alors que la marge de bénéfice des promoteurs avec le prix de vente qui
est fixé à 140000 DHS est énorme.
Selon ces études, on conclut qu’il y’a toujours la possibilité de réduire le prix de vente
adopté par les promoteurs afin d’encourager d’autre catégories de la société pour leurs
faciliter l’accès aux logements économiques.
L’irrégularité engendre un surcoût plus important que dans le cas d’un bâtiment
régulier.
Notons enfin que ce projet constitue pour nous une première expérience. Il nous a été
très bénéfique aussi bien sur le plan scientifique et technique que dans la maîtrise de l’outil
informatique nécessitant la connaissance de certaines notions de base relatives aux sciences
de l’ingénieur.
104
_______________________Projet de fin d’études_______________________
105
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Annexe 1
Depuis 1994, les Pouvoirs Publics au Maroc ont lancé le programme d’un plan
ambitieux de construction de 200.000 logements sociaux en vue de répondre à une demande
de plus de 150.000 logements par an et aussi de combler un déficit de plus de 2 millions
logements. Huit années plus tard, ce plan « s’est révélé un demi-échec, puisque seule un peu
plus de la moitié des constructions prévues a été réalisée (110.000 logements) et n’a profité
qu’à la classe moyenne. Les critères imposés aux banques ne correspondaient pas au profil du
client final, soit parce que les droits d’entrée exigés étaient trop élevés, soit parce qu’ils
étaient inadaptés.
En 2003, les Pouvoirs Publics ont décidé d’accélérer le programme de lutte contre
l’habitat non réglementaire. Un nouveau plan d’action rendu encore plus urgent après le 16
Mai 2003, supprimant le PARHI du gouvernement précédent est programmé afin de doubler
le rythme de construction et atteindre le cap de 100.000 logements par an. Il est prévu la mise
à la disposition des promoteurs privés environ 1000 ha par an à un prix symbolique. En
contrepartie, ces derniers s’engagent à fournir des appartements à un prix de vente n’excédant
pas 120.000 DH.
106
_______________________Projet de fin d’études_______________________
qui lui sont adressés ; il peut consulter tous les documents et registres de l’institution (Article
05).
Catégories de prêts.
107
_______________________Projet de fin d’études_______________________
Exonération.
Le décret accorde l’exonération des droits d’enregistrement des actes de prêt.
L’arrêté d’application du Décret de 1968 et ses modifications ultérieures ont établi les critères
et avantages suivants pour les catégories de prêt définis au titre IV et titre VI du décret.
Il faut signaler que plusieurs dispositions de ce décret, notamment celles concernant l’octroi
des ristournes sur les taux d’intérêt, ont été abolies lors de la loi de finances 2004.
La législation relative aux hypothèques.
Le texte de base qui régit le contrat d’hypothèque sur les immeubles est le Dahir du 02
juin 1915. Pour les propriétaires, ce texte semble ne pas défendre correctement leurs intérêts
car la procédure définie par le Dahir est fastidieuse et met en jeu plusieurs intervenants.
Elle ouvre la voie à des délais multiples et donne plusieurs droits de contestation à
l’emprunteur, notamment contestation comptable (montant de la créance), contestation de
l’expertise de l’immeuble, contestation de l’adjudication par enchères … etc. A cela s’ajoute
la lenteur de l’administration de la justice et les considérations de nature sociale et d’équité
souvent invoquées au bénéfice des emprunteurs par les tribunaux, qui disposent d’un pouvoir
quasi discrétionnaire pour autoriser ou refuser de prononcer la vente.
Par contre, la procédure accélérée de réalisation du gage hypothécaire permise aux
établissements agréés est plus expéditive et ne donne droit à aucune contestation. Mais la
pratique montre que les banques hésitent à recourir à cette procédure et utilisent d’autres
recours en cas de défaillance de l’emprunteur.
Une observation centrale doit nous servir de guide au niveau de cette réflexion, à
savoir que le financement bancaire demeure marginal dans le processus de financement du
logement dans les pays du Maghreb. Il ne dépasse pas les 20% du total des fonds mobilisés.
Les 80% restant sont donc constitués d’autofinancement dont une grande partie est considérée
comme étant informelle. L’informel peut constituer une forme d’insoumission à l’Etat et aux
instituions pensées comme faisant partie de la sphère étatique. Il n’est pas rare d’observer au
Maroc que mêmes les catégories sociales appartenant aux couches moyennes supérieures
recourent plus ou moins souvent des pratiques financières informelles (pseudo hypothèque,
tontines ….). L’informalité est donc partie intégrante des systèmes de financement en général.
Elle provient du fait que l’économique est immergé dans le social. Le rapport individu
communauté doit être pensé dans une perspective dialectique. Ceci va avoir des implications
analytiques importantes qu’on peut résumer comme suit :
- le formel et l’informel doivent être pensés comme étant des composantes d’une même réalité
;
- Il y a lieu de dépasser le cadre de l’analyse standard fondée sur deux hypothèses :
- l’hypothèse de la répression financière ;
- l’hypothèse du dualisme financier.
108
_______________________Projet de fin d’études_______________________
dernière présente plusieurs avantages. En général, elle remplit des fonctions dont la plupart
des systèmes de finance formelle s’occupent mal ou ne s’en occupent pas du tout. Elle a un
fort potentiel d’épargne et est basée sur la discipline.
Un système de finance formel efficace est indispensable pour transférer les fonds sur
de grandes distances, pour gérer de manière efficace des montants élevés de dépôts, alors que
le système de finance informelle assure les services de proximité et fait preuve d’une grande
souplesse et d’adaptabilité. L’articulation entre finance formelle et finance informelle s’avère
nécessaire car ni la thèse de la répression financière ni la thèse du dualisme financier ne
représentent des alternatives convaincantes. Les circuits de financement font ressortir trois
segments particuliers : le système financier officiel, le système de finance informel, et les
circuits intermédiaires.
Ces derniers constituent à nos yeux une alternative sérieuse en vue du développement
du financement du logement pour les catégories fragiles de la population. Ils permettent
d’élaborer des stratégies de développement des systèmes locaux de financement. Ces circuits
intermédiaires ou ces systèmes financiers décentralisés (SFD) sont des organisations d’appui
financier légales ayant pour vocation de soutenir des personnes délaissées par le secteur
financier institutionnel, s’inspirant souvent des techniques mises en place par la finance
informelle. La pérennité de ces SFD dépend de la maîtrise de leur mode de fonctionnement,
de leur adéquation avec l’environnement institutionnel et de la possibilité d’assurer
l’intermédiation financière.
Conclusion
Le logement cristallise des difficultés économiques et sociales pour la plupart des
ménages maghrébins. Trouver un logement décent pour l’acquisition ou la location à un prix
abordable relève de l’exploit. Dans ces pays, le logement représente même un enjeu politique
puisque la violence urbaine est corrélative au mal-logement. Aujourd’hui, c’est l’habitat
clandestin et les bidonvilles qui structurent les villes maghrébines, avec tous les fléaux, la
précarité et la marginalisation sociale. Le marché du logement est par définition segmenté.
Une politique du logement claire suppose à la fois une action sur l’offre et la demande en
faveur de tous les segments du logement. Une limite objective à l’offre de logements au
Maghreb provient de la spéculation foncière effrénée et de l’absence de l’industrialisation du
bâtiment.
Une observation fine des circuits de financement montre une complémentarité entre
trois segments : le système financier officiel, le système de la finance informelle et les circuits
intermédiaires. Toute l’architecture repose sur cette trilogie avec une complémentarité entre
ses différentes composantes. Nous ne soutenons en effet, que les politiques de financement du
logement mises en place dans les pays du Maghreb sont incomplètes à partir du moment où
elles ne tiennent pas compte de cette réalité. Souvent, seuls les circuits formels sont pris en
considération alors que la finance informelle et les circuits décentralisés, sont dans les faits,
prédominants.
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Annexe 2
Graitec est une société française qui réalise son activité dans l’édition et la distribution de
logiciels de calcul et de CAO pour les secteurs du BTP et de la mécanique.
– Effel
– Arche
– Melody
1.2 Effel :
Effel propose un environnement complet pour le calcul de structures dédié aux métiers de la
construction
.
– Grâce à la CAO, on peut créer des éléments filaires (barres, poutres, poutres à inertie
variable,...), des arcs de cercles, des éléments surfaciques (membranes, plaques, coques,...),
comme on peut placer des trémies, des ouvertures,... Pour les structures courantes, on utilise
des assistants de génération automatique de type "Portiques", "Voûtes", etc... Ou bien nos
propres modèles paramétrés.
– Appliquez des charges quelconques (ponctuelles, linéaires et surfaciques), ou utilisez les
assistants de génération automatique pour le poids propre, les charges climatiques, les actions
sismiques, la poussée des terres ou de l’eau, etc.
– Ancrez vos structures sur des appuis ponctuels, linéaires ou surfaciques de type rigide,
élastique et butée.
Effel est désormais prêt à mailler la structure (maillage réglé, Delaunay, imposé, raffinement)
et à mener des calculs aux éléments finis en statique, dynamique (modes propres, séisme,
vibrations, chocs,. . .), flambement généralisé et non linéaire (tirants et butées). Mais au-delà
de ces fonctionnalités de base, Effel est également capable de déceler les anomalies de
description, et de proposer des solutions techniques.
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1.3 Arche :
Depuis sa sortie commerciale, Arche s’est imposé comme le logiciel de référence pour la
conception et le dessin des bâtiments en béton armé. ہpartir d’un modèle 3D de bâtiment
composé de dalles, poutres, poteaux, voiles et fondations, Arche analyse la stabilité globale de
l’ouvrage et produit automatiquement tous les plans de ferraillage. Arche Ossature est un
logiciel de simulation de bâtiment qui permet de mener rapidement et en toute rigueur les
études de descente de charges, de contreventement et de séisme, en respectant les méthodes
usuelles de la profession. Arche Ossature se distingue par ses innovations techniques :
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Arche met également à notre disposition des outils de calcul des caractéristiques géométriques
de sections, de calcul théorique EC2 / BAEL et de production de bordereaux d’aciers. Il
intègre même un module de rendu réaliste. Les modules de ferraillage d’Arche sont des
logiciels dédiés à la conception, l’analyse et la production automatique de plans de ferraillage
en béton armé. En indiquant la géométrie, les charges et les hypothèses générales, on obtient
d’un simple clic les courbes de sollicitations, les contraintes dans le béton et l’acier, les
flèches, et bien sûr les plans de ferraillage d’exécution ! Avec Arche Ferraillage, vous
disposez d’un logiciel haut de gamme qui optimise la conception du ferraillage en tirant le
meilleur profit des usages de la profession.
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1.4 Autres :
On a utilisé dans nos calculs d’autres produits de la société Graitec, notamment : Arche
Poteau, Arche Poutre et Arche Semelle.
Ces logiciels ont pour avantages :
-La prise en compte de tous les critères règlementaires du BAEL91, des EC2 ou des ACI.
- Le calcul et dessin du ferraillage.
- La prise en compte de toutes les dispositions constructives des plans d'exécution.
-La saisie des appuis simples, encastrés ou semi-encastrés.
-L’application des charges ponctuelles, couples, charges réparties, trapézoïdales, et
triangulaires et la génération du poids propre.
-Le calcul automatique des combinaisons règlementaires.
-Le choix du béton armé et du type de fissuration.
-La définition des enrobages.
-La gestion de la disponibilité du stock d'armatures.
-L’introduction d'un coupe-feu et de dispositions constructives parasismiques.
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Bibliographie
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