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Item 51 - Retard de Croissance PDF

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CNPU 2017

ITEM 51 : RETARD DE CROISSANCE STATURO‐PONDERAL 
 
Retard de croissance staturo‐pondéral : ‐ Paramètre taille T ou poids P < ‐ 2 DS ou IMC < 3e percentile 
                                                                         ‐ Changement de couloir (ralentissement de la vitesse de croissance) ≤ ‐ 2 DS 
                                                                         ‐ Croissance staturale ≤ ‐ 2 DS par rapport à la taille cible 
‐ Age chronologique (AC) = âge réel selon la date de naissance (âge civil) 
‐ Age statural (AS) = âge de l’enfant lorsque la taille est projetée sur la moyenne sur les courbes de croissance 
‐ Age osseux (AO) = âge de maturation osseuse selon les atlas de référence 
 Retard pondéral prédominant : infléchissement/cassure du poids isolé ou antérieur à la cassure de la taille (IMC bas pour 
l’âge) : origine principalement carentielle ou digestive 
 Retard statural prédominant : infléchissement/cassure de taille antérieur ou contemporaine à celui du poids (IMC normal 
pour l’âge) : origine principalement endocrinienne 
Bilan biologique initial minimal devant tout retard de croissance : 
 NFS, ionogramme, urée, créat, RA, VS, ferritine, IgA anti transglutaminase, IgA totales 
 TSH, T4L, IGF1, caryotype si sexe féminin 
Age  Taille  Poids  Périmètre crânien 
Nouveau‐né à terme  TN = 50 cm  PN = 3500 g  PCN = 35 cm 

Repères de  4 mois  60 cm  7 kg = PN x 2  40 cm 


croissance  9 mois  70 cm  9 kg  45 cm 
1 an  75 cm  10 kg = PN x 3  47 cm = TN/2 + 10 
Croissance normale 

4 ans  100 cm = TN x 2  16 kg = PN x 4  50 cm 


= Phénomène continu, contrôlée par des facteurs génétiques (taille des parents), hormonaux (GH, TSH, 
hormones sexuelles), nutritionnels (malabsorption, apports), socio‐économiques et psychoaffectifs : 
Physiologie  ‐ Phase de croissance rapide = de la naissance à 4 ans : 25 cm la 1ère année, puis 10 cm/an 
de la   A 4 ans : enfant placé dans un couloir de croissance génétique qui détermine à sa taille adulte 
croissance  ‐ Phase de croissance linéaire = 4 ans à la pré‐puberté : 5‐6 cm/an, avec décroissance lente de la vitesse 
staturale  ‐ Phase de croissance rapide pubertaire : accélération en moyenne à 12,5 ans chez le garçon (taille 
moyenne adulte = 178 cm) et à 10,5 ans chez la fille (taille moyenne adulte = 165 cm) 
Taille génétique  Taille cible = (T mère + T père)/2 ± 6,5 (‐ si fille ou + si garçon) 
‐ Mesure de la taille : en position couchée jusqu’à 2‐3 ans, puis debout 
Evaluation 
‐ Mesure du périmètre crânien : jusqu’à 4 ans 
de la 
‐ Courbes de référence de Sempé et Pédron : croissance normale si évolution parallèle aux courbes de 
croissance 
référence, dans un même couloir, entre – 2 et + 2 DS (3ème et 97ème percentile) 
‐ Antécédents familiaux : taille des parents, petite taille ou retard de croissance chez les parents ou fratrie 
‐ Antécédents personnels : RCIU, mensuration de naissance, pathologie néonatale, pathologie chronique, 
recherche de retard du développement (marche, langage, niveau scolaire) 
Int 
‐ Régime alimentaire : chronologie d’introduction des aliments (lait de vache, gluten), prises alimentaires 
‐ Symptômes associés : digestifs (anorexie, diarrhée, douleur abdominale), endocrinien (SPUPD, frilosité, 
Orientation diagnostique 

asthénie, malaise, hypoglycémie), HTIC 
‐ Evaluation de la croissance : poids, taille, IMC, stade pubertaire (stade de Tanner) 
‐ Retard pondéral (parfois suivi d’un retentissement statural) ou retard statural prédominant 
C  Analyse des  ‐ Retard de croissance stable sur un couloir inférieur (vitesse de croissance régulière) 
courbes de  ‐ Retard de croissance avec changement de couloir (ralentissement de la vitesse de 
croissance  croissance) : infléchissement progressif ou cassure 
‐ Courbe d’accroissement statural (= nombre de cm pris/an)  
Retard pondéral  ‐ NFS, CRP, VS, ionogramme, urée, créatininémie 
prédominant  ‐ Bilan phosphocalcique 
PC 
sans orientation  ‐ Bilan hépatique 
clinique  ‐ IgA anti‐transglutaminase 
Ref. CNPU 2017

‐ TSH, T4 
‐ IFG1 ± test de stimulation de la GH 
Retard statural 
‐ FSH et LH à l’âge habituel de la puberté 
associé ou 
‐ Age osseux : Rx main‐poignet gauche 
prédominant 
‐ Caryotype standard chez la fille 
‐ IRM cérébrale en cas de cassure staturale 
Toutes les pathologies chroniques sont susceptibles de donner un retard de croissance notamment :  
 

‐ Maladie cœliaque et pathologie rénales (avec recherche d’atcd d’infections urinaires répétées et mesure de la PA) 
= Malabsorption/maldigestion :  
‐ Maladie cœliaque 
Pathologie  ‐ MICI 
digestive  ‐ Mucoviscidose 
‐ Allergie aux protéines du lait de vache 
RETARD PONDERAL PREDOMINANT 

‐ Pathologie hépatique ou pancréatique 
Cause 
nutritionnelle  ‐ Erreurs de régime alimentaire  
Carence 
‐ Troubles alimentaires : manque d’appétit, odynophagie (œsophagite sur RGO…) 
d’apports  ‐ Anorexie mentale chez l’adolescente 
Carence  ‐ Entraine un retard pondéral puis statural par manque d’apport alimentaire et 
psycho‐ déficit fonctionnel en GH 
affective  ‐ Comportement hors milieu familial : appétit normal/augmenté, quête affective 

 Toute pathologie chronique peut avoir un retentissement sur la croissance (déséquilibre 
apport/besoins) : à évoquer systématiquement devant un retard de croissance inexpliqué 
Maladie 
‐ Insuffisance respiratoire chronique                           ‐ Pathologies hématologiques 
chronique  ‐ Cardiopathie                                                                   ‐ Maladies métaboliques 
‐ Insuffisance rénale chronique (tubulopathie)          ‐ Déficits immunitaires… 
Hypotrophie pondérale constitutionnelle : poids dans les extrêmes de la normal, souvent familiale 
Retard 
‐ Courbe de poids régulièrement ascendante sur un couloir inférieur à la normale 
pondéral 
‐ Enfants à l’appétit souvent capricieux, avec un développement psychomoteur normal 
régulier  RCIU sans rattrapage 
‐ Taux GH après stimulation pharmacologique ou lors d’une hypoglycémie spontanée (chez le 
nouveau‐né) : pic de GH < 20 mUI/L sur 2 tests distincts (dosage ponctuel sans intérêt) 
‐ Dosage d’IGF1 (en fonction de l’état nutritionnel et du stade pubertaire) 
‐ Age osseux retardé 
‐ Exploration des fonctions hypophysaires : thyréotrope, corticotrope, prolactine, gonadotrope 
‐ IRM cérébrale centrée sur la région hypothalamo‐hypophysaire 
RETARD STATURAL PREDOMINANT 

= Principalement par anomalie morphologique de la région hypothalamo‐
hypophysaire : hypoplasie de l’antéhypophyse, post‐hypophyse ectopique (avec 
ou sans interruption de la tige pituitaire), dysplasie septo‐optique 
Cause endocrinienne 

‐ Taille de naissance normale, puis infléchissement de la courbe de croissance 
Déficit en  staturale entre 0 et 3 ans 
Déficit en 
hormone  ‐ Dysmorphie (visible en quelques mois/années) : obésité tronculaire, faciès 
GH 
de  poupin, ensellure nasale marquée, front bombée 
congénital 
croissance  ‐ Associé : ‐ Hypoglycémies néonatales  
                   ‐ Micropénis chez le garçon 
                   ‐ Anomalies de la ligne médiane : colobome irien ou rétinien, fente  
                     palatine, agénésie des incisives latérales 
‐ Autres déficits hypophysaires souvent associés 
‐ Tumeur hypothalamo‐hypophysaire : craniopharyngiome, germinome, gliome, 
astrocytome 
Déficit en  ‐ Irradiation crânienne 
GH acquis  ‐ Hydrocéphalie 
‐ Traumatisme crânien  
‐ Déficit en GH idiopathique : sans anomalie hypothalamo‐hypophysaire décelable 
Ref. CNPU 2017

= Très majoritairement dépisté par le test de Guthrie (à 3 jour de vie) 
Hypo‐
 Taille et poids normaux pour l’âge gestationnel à la naissance  
thyroïdie 
 Les hypothyroïdies centrales ne sont pas dépistées : rares, associées le plus 
congénitale 
souvent à une insuffisance antéhypophysaire multiple 
Hypo‐
thyroïdie  = Thyroïdite de Hashimoto surtout, tumeur hypothalamo‐hypophysaire… 
Hypo‐ ‐ Retard de croissance staturale avec ralentissement de la vitesse de croissance, 
thyroïdie  goitre, surpoids, frilosité, voire ralentissement intellectuel 
acquise  ‐ Age osseux retardé, inférieur à l’âge statural 
‐ TTT : hormonothérapie substitutive à vie par lévothyroxine 
‐ Ralentissement net de la vitesse de croissance staturale, avec prise de poids excessive, obésité 
Hyper‐ facio‐tronculaire et vergetures 
corticisme  ‐ Cause : ‐ Iatrogène le plus souvent : corticothérapie orale prolongée 
                ‐ Endogène (rare) : syndrome de Cushing : hyperproduction de cortisol par les surrénales 
 

‐ Retard statural, s’aggravant au cours des années : RCIU, infléchissement progressif dès 
l’âge de 3 ans (parfois plus tardif, voire pubertaire), absence de poussée pubertaire  
Syndrome de 
‐ Insuffisance ovarienne quasi‐constante : retard pubertaire, infertilité 
Cause squelettique 

Turner  ‐ Phénotype turnérien 
 Caryotype standard sur > 20 cellules chez la fille 
= Dysplasie squelettique : ‐ Dyschondrostéose 
                                               ‐ Hypochondroplasie 
RETARD STATURAL PREDOMINANT 

Maladie osseuse                                                 ‐ Pseudo‐hypoparathyroïdie 
constitutionnelle                                                 ‐ Dysplasie poly‐épiphysaire 
‐ Aspect dysmorphique (asymétrie des segments inférieurs) 
‐ Déformation de membre 
= Cause la plus fréquente à l’adolescence chez le garçon : diagnostic d’élimination, souvent 
familial 
Extrêmes de la normale 

‐ Infléchissement de la courbe de croissance sans cassure vers 7 à 8 ans 
Retard simple de  ‐ Puberté et croissance pubertaire de démarrage tardif à l’adolescence 
croissance et de  ‐ PEC : aucun traitement nécessaire (taille finale normale), ou stéroïdes gonadiques à 
puberté  faible dose si mauvaise tolérance psychologique 
 Aucune exploration si : ‐ Infléchissement statural modéré (< 1 DS) 
                                               ‐ Avec taille non extrêmement petite 
                                               ‐ Age osseux retardé, concordant avec le stade pubertaire 
Petite taille  = 2,5% des enfants sans pathologie associée, souvent familial : diagnostic d’exclusion 
constitutionnelle  ‐ Taille < ‐ 2 DS, vitesse de croissance régulière, âge osseux ≈ âge chronologique 
‐ Normalisation de la taille en générale dans les 2 premières années de vie (90% des cas) 
RCIU/hypotrophie  ‐ Possibilités de rattrapage difficiles > 2 ans 
néonatale  ‐ Traitement si déficit statural sévère > 3 ans, sans autre cause identifiée : injection 
quotidienne de GH synthétique par voie SC 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ref. CNPU 2017

CRANIOPHARYNGIOME 
Craniopharyngiome = tumeur intracrânienne bénigne d’origine embryonnaire, développée au niveau intra‐ et supra‐sellaire 
‐ 10% des tumeurs intracrâniennes de l’enfant, âge au diagnostic = 5 à 14 ans 
‐ Début après 4 ans, avec modification de la vitesse de croissance chez enfant avec une vitesse de croissance normale 
auparavant. 
‐ BAV unilatérale ou bilatérale, amblyopie, scotome ou autre atteinte du champ visuel 
Signes visuels  ‐ Paralysie oculomotrice 
‐ FO : œdème papillaire, atrophie optique 
‐ Déficit en GH : retard statural prédominant avec cassure  
C  Signes 
‐ Déficit gonadotrope : retard pubertaire 
endocriniens 
Diagnostic 

‐ Diabète insipide, asthénie, prise de poids, autres déficits antéhypophysaires 
Signes 
‐ Signes d’HTIC : céphalées matinales, déficit moteur, œdème papillaire 
neurologiques 
‐ IRM hypothalamo‐hypophysaire avec IV = examen de référence : visualisation de la tumeur, rapports, structure 
‐ TDM de l’hypophyse : visualisation des calcifications très spécifiques du craniopharyngiome pur le distinguer des 
PC  autres tumeurs.  
‐ Examen ophtalmologique = FO, champ visuel : retentissement de la tumeur sur les voies optiques 
‐ Bilan endocrinien = recherche de déficit antéhypophysaire et diabète insipide : dosages hormonaux 
‐ Exérèse chirurgicale en 1ère intention 
‐ Radiothérapie en 2nd intention si exérèse insuffisante ou récidive 
‐ Correction des déficits hypophysaires : ‐ Lévothyroxine, hydrocortisone ± desmopressine à vie 
TTT 

                                                                          ‐ Traitement substitutif par GH : dans l’enfance et parfois à l’âge adulte 
                                                                          ‐ Traitement substitutif gonadotrope à l’adolescence 
‐ Surveillance prolongée : clinique, bilan neuro‐ophtalmologique, IRM cérébrale 
 Taux de survie à 10 ans = 70%
 
Ref. CNPU 2017

SYNDROME DE TURNER 
= Affection génétique rare (1 2500/naissance), touchant exclusivement les filles : absence totale/partielle d’un chromosome 
X = monosomie X (45 X0): forme + sévère, formes en mosaïques (45 X0, 46 XX), rarement anomalie de structure du 
chromosome X voire Y 
‐ Anomalie fœtale : nuque épaisse, hygroma kystique, cardiopathie, RCIU 
‐ Nouveau‐né : lymphoedème des extrémités avec RCIU = syndrome de Bonnevie‐Ullrich 
‐ Nourrisson/enfant : déficit statural ± phénotype clinique évocateur 
‐ Adolescence : retard pubertaire 
‐ Adulte : petite taille, aménorrhée ou infertilité  
‐ Intelligence le plus souvent normale, sauf dans les formes avec chromosome X en anneau 
= S’aggravant au cours des années : taille adulte moyenne = 143 cm 
Retard 
‐ RCIU, infléchissement progressif dès l’âge de 3 ans (parfois plus tardif, voire pubertaire) 
statural  ‐ Absence de poussée pubertaire 
Insuffisance  = Quasi‐constante : ‐ Retard pubertaire 
C  ovarienne                                      ‐ Infertilité 
Diagnostic 

‐ Aspect général trapu                                                    ‐ Thorax large, écartement mamelonnaire 
Phénotype  ‐ Cou court, bref et large, voire ptérygium coli         ‐ Cubitus valgus 
turnérien  ‐ Implantation basse des cheveux et des oreilles      ‐ Nævi pigmentaires multiples 
‐ Epicanthus, palais ogival 
Cardiovasculaire  Rénale  ORL  Maladies auto‐
 
‐ Coarctation aortique    immunes 
‐ Otites à   

Malformations  ‐ Bicuspidie aortique  ‐ Rein en fer à cheval  ‐ Thyroïdite de 


répétition 
associées  ‐ HTA  ‐ Uropathie  Hashimoto 
‐ Hypoacousie 
‐ Anévrisme aortique  malformative  ‐ Maladie coeliaque 
‐ Surdité 
‐ Dissection aortique 
‐ Caryotype standard post‐natal : analyse de > 20 cellules (recherche de mosaïcisme) ou nombre de chromosomes 
X par immunofluorescence in situ sur 200 cellules 
PC 
‐ Echographie cardiaque ± IRM cardiaque : annuelle  
‐ Echographie rénale : au diagnostic 
‐ GH synthétique : débuté > 3‐4 ans 
TTT 

‐ TTT oestroprogestatif substitutif : œstrogène débutés à 12‐13 ans, puis relai par oestroprogestatif après une période 
d’imprégnation oestrogénique suffisante, continué jusqu’à l’âge physiologique de la ménopause 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ref. CNPU 2017

DEFICIT HYPOPHYSAIRE MULTIPLE CONSTITUTIONNEL (DHMC) 
= Défaut de développement de l’hypophyse et donc défaut de formation des cellules somatotropes, corticotropes, 
thyréotropes, gonadotropes, lactotropes. Atteintes progressives au cours de la vie. 
Représente – de 10 % des causes de retard statural  
‐ Diabète insipide exceptionnel 
‐ Poids et taille de naissance normaux 
Hypoglycémie 
Période  Ictère prolongé 
néonatale  Micropénis, micro orchidie et/ou cryptorchidie uni‐bilatérale 
Mauvaise prise de poids, difficultés alimentaires  

Ralentissement vitesse de croissance  
Faciès poupin  
Enfant/  Adiposité abdominale 
Diagnostic 

adolescent  Retard de maturation osseuse 
Micropénis, micro orchidie et/ou cryptorchidie uni ou bilatérale 
Absence de développement pubertaire 
Ne doit pas retarder la prise en charge : risque d’hypoglycémie chez le moins de 2 ans  
‐ IRM cérébrale centrée sur la région hypothalamo ‐hypophysaire  
Evaluation des fonctions hypophysaires : 
‐ Somatotropes : Dosage IGF1, test de stimulation de la GH 
PC  ‐ Gonadotrope : seulement évaluable entre la naissance et 6 mois puis à l’âge de la puberté 
‐ Testostérone, LH, FSH pour les garçons et œstradiol, LG, FSH pour les filles  
‐ Thyréotrope : TSH, T4L   
‐ Corticotrope : cortisol à 8 h, ACTH à 8h 
‐ Diabète insipide 
‐ Bilan clinique + paraclinique confirmera déficit en GH et au moins l’atteinte d’une lignée hypophysaire 
TTT 

‐ Traitement substitutif à vie 
 

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