turgide
Étymologie
modifierAdjectif
modifierSingulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
turgide | turgides |
\tyʁ.ʒid\ |
turgide \tyʁ.ʒid\ masculin et féminin identiques
- Bouffi, gonflé, enflé.
Son teint de femme, la peau de ses oreilles, ses lèvres se gerçaient au moindre froid. Ses mains si molles, si blanches, devenaient rouges et turgides. Il s’enrhumait constamment.
— (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)La plus curieuse infatuation littéraire que j’ai vue est celle de Mario, bouffi, turgide d'orgueil des pièces qu’il n’a pas écrites.
— (Goncourt, Journal, 1862)- Je m’en retournai, en réfléchissant à la singularité de mon aventure, imprévue comme les deux dernières, et dans ma turgide ivresse, je bénissais le Hasard, en lui jurant de m’en rapporter dorénavant à lui seul… — (Nicolas Rétif de la Bretonne, Monsieur Nicolas, 1796), Bibliothèque de la Pléiade, tome 1, page 976.
Lui aussi avait dénudé le devant de son corps, et elle sentit le contact de sa peau nue quand il entra en elle. Pendant un moment il demeura en elle, turgide et palpitant.
— (D. H. Lawrence, L’amant de Lady Chatterley, 1932)
Quasi-synonymes
modifierTraductions
modifierRéférences
modifier- « turgide », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- « turgide », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage