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Étymologie

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De télé- et -graphe.

Nom commun 1

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Singulier Pluriel
télégraphe télégraphes
\te.le.ɡʁaf\

télégraphe \te.le.ɡʁaf\ masculin

  1. (Désuet) Appareil qui permettait de correspondre à de grandes distances avec une extrême rapidité.
    • Une vieille tour, qui, si ma mémoire est fidèle, est surmontée d’un télégraphe (le télégraphe sauve beaucoup de vieilles tours), donne de la sévérité à l’aspect général et fait tenir à la ville une assez bonne place sur le bord de l’horizon. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
    • Aux arrêts, dans les gares, tous les bruits du dehors – la sonnerie du télégraphe, le clac-clac rythmique du graisseur, […] –, tout cela vous arrive multiplié par le silence, rendu plus net par la nuit. — (Octave Mirbeau, La Chambre close, Ernest Flammarion, Paris, 1920)
    • Un steamer en partance emporta la missive du caïd Maclean à Tanger, d’où la légation d'Angleterre la transmit par le télégraphe à Gibraltar et au Foreign Office. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 75)
    • L'interception de courriers, puis de télégrammes avec l'apparition du télégraphe, était une pratique courante de l’État que le téléphone ne bouleversa pas. — (Jérôme Poirot, « GIC (Groupement interministériel de contrôle) », dans le Dictionnaire du renseignement, dirigé par Hugues Moutouh & Jérôme Poirot, Éditions Perrin, 2020)
  2. (Par extension) Administration publique qui assurait la transmission des télégrammes.
    • Bureau du Télégraphe. — L’administration des Postes et Télégraphes.
  3. Bureau où se faisaient les opérations télégraphiques.
    • Aller au télégraphe.

Dérivés

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Traductions

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Nom commun 2

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Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
télégraphe télégraphes
\te.le.ɡʁaf\

télégraphe \te.le.ɡʁaf\ masculin et féminin identiques

  1. (Désuet) Opérateur télégraphiste.
    • Le télégraphe venait d’apporter la nouvelle que l'Assemblée nationale avait adopté les préliminaires de la paix : […]. — (Charles Le Goffic, Le biniou du mobilisé (1871), dans Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 233)

Prononciation

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Voir aussi

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Références

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