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Étymologie

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Du latin plangĕre (« se lamenter »).

plaindre \plɛ̃dʁ\ transitif pronominal 3e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se plaindre)

  1. Prendre en pitié les maux d’autrui, en être touché, témoigner la compassion que l’on éprouve pour quelqu’un.
    • Vraiment, par expérience, je plains le jeune prêtre que l’on envoie, pour ses débuts, évangéliser la Beauce. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
    • Que je le plains, pécheur, en ton heure dernière !
      Les maux les plus affreux sont amassés sur toi;
      Le noir enfer, séjour rempli d'effroi,
      T’attend au bout de la carrière.
      — (Mort du pécheur, dans Félix Dupanloup, Manuel des petits séminaires et des maisons d'éducation chrétienne, p.106, 2e éd., 1844)
    • (Pronominal)Si donc l’histoire récom­pense l’abnégation résignée des hommes qui luttent sans se plaindre et accomplissent sans profit une grande œuvre de l'histoire, comme l'affirme Renan, nous avons une raison nouvelle de croire à l'avènement du socialisme, […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, p.330)
  2. Employer, donner avec répugnance, à regret, d’une manière insuffisante.
    • Il ne faut pas plaindre sa peine, ses pas, son temps quand il s’agit d’obliger.
    • Il ne plaint pas la dépense, Il dépense volontiers.
    • Verse tout plein,
      Il semble que tu nous le plains.
      — (Jean-Joseph Vadé, La Pipe cassée, chant premier, dans Catéchisme poissard, 1758)

Antonymes

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Apparentés étymologiques

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Dérivés

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Vocabulaire apparenté par le sens

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Traductions

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Traductions à trier
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Prononciation

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\sə plɛ̃dʁ\

Références

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