indescendable

Français

(1845)^[1] Dérivé de descendre, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

indescendable \ɛ̃.dɛ.sɑ̃.dabl\ masculin et féminin identiques

Dont la descente est impossible, en parlant d’une pente, d’un cours d’eau.
- La seule réaction familiale dont vous êtes alors capable consiste à maudire votre conjoint qui vous a entraînée sur une piste noire, indescendable, en jurant qu’elle était digne des débutants... — (Anne Sinclair, Une année particulière, Fayard, Paris, 1982, page 33)
- On a remonté un couloir en crampons, indescendable à ski ça s’est bien confirmé à la montée, alors on descend par où ? — (Noémie Pachabézian , Pouilly gâtés pour le dernier jour de l’année !, cafannecy.fr, 17 janvier 2022)
Que l’on ne peut pas faire tomber, mettre à terre.
- C’était le type parfait du boxeur indescendable, une mâchoire de béton armé et une volonté de fer. — (Alphonse Halimi, Mes joies, mes peines, mes combats, La Table ronde, Paris, 1962, page 166)
- On l’appelait « John Bull Beckett » et les augures de Londres le considéraient comme indescendable après le K.O. qu’il avait infligé à Bombardier Wells huit mois plus tôt. — (Olivier Merlin, Georges Carpentier: Gentleman du ring, Hatier, Paris, 1975)
- Ce qui était certain, c’est qu’on avait l’impression qu’il était indescendable ce sanglier. Il avait été tiré par tous les membres de l’équipe, à l’exception évidemment des seuls qui auraient pu le mettre à mal. — (René Paloc, Berthou la Braconne, Subervie, Rodez, 1979)

↑ Figure dans la seconde édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 302.