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Voir aussi : Alouette, allouette

Étymologie

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De l’ancien français aloe et -ette, du gaulois alauda (« grande chanteuse »).

Nom commun

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Singulier Pluriel
alouette alouettes
\a.lwɛt\
 
L’alouette des champs.

alouette \a.lwɛt\ féminin

  1. (Ornithologie) Petit oiseau passereau terrestre brunâtre et au bec mince qui vit de grain et qui fait son nid dans les plaines.
    • Le soleil, vif et chaud, faisait chanter les alouettes et semblait les attirer plus près du ciel, tant elles pointaient en ligne droite et volaient haut. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 71)
    • C’est l’heure charmante où l’alouette s’élève dans le ciel, salue de ses trilles et de ses roulades le matin jeune, virginal et triomphant. — (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
    • Le soir était venu. Un chant hésitant et triste monta du fond des chènevières : une alouette au creux d’un sillon jetait, avant de s’endormir, un petit cri effaré, déconcertant dans la nuit, lui qu’on entend d’habitude dans l’air bleu et la lumière. Cela seul annonçait la tiède saison, cela et une danse grêle de moucherons rayant la ligne d’or du couchant. — (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
    • Et c’était l’aube. Une alouette s’élança droite au milieu du vent ; elle y grinçait comme un couteau dans un fruit vert. — (Jean Giono, Un de Baumugnes, Grasset, 1929)
    • En Sologne, on attrape les alouettes à l’hameçon ; autre part, on les fusille au miroir. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Pernette était comme l’alouette que fascine le miroir et, pour Gilles, l'église, en cette nuit de Noël, était le plus beau des théâtres. — (Jacqueline Mirande, Le cavalier, Nathan, 1990, Univers Poche, 1999)
    • On disait qu'elle s’élevait vers les nuées sept fois par jour pour chanter les louanges du Créateur. Aussi, quelques étymologistes de fantaisie ont prétendu que alouette, du nom gaulois alauda, venait du latin a lauda, qui signifie louange. — (Gérard Oberlé, chronique du 18 mars 2004 sur France Musique, reproduite dans La vie est ainsi fête, Grasset, 2007, page 252)
    • La gentille alouette avec son tire-lire
      Tire l’ire à l'iré, et tire lirant tire
      Vers la voûte du Ciel ; puis son vol vers ce lieu
      Vire et désire dire : adieu Dieu, adieu Dieu.
      — (Guillaume de Salluste, seigneur du Bartas)

Variantes orthographiques

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Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Hyperonymes

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Hyponymes

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Vocabulaire apparenté par le sens

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Traductions

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Interjection

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Singulier Pluriel
alouette alouettes
\a.lu.ɛt\

alouette \a.lu.ɛt\

  1. Se dit pour conclure une énumération qui est ou se veut très longue. Note : Allusion à la chanson « Alouette, gentille alouette », qui consiste à énumérer les parties du corps de l'alouette dans une suite de plus en plus longue, toujours en concluant par « Alouette ! Ah ! »
    • Je ne pense pas qu’il le veuille, mais il aime bien se plaindre qu’il ne peut pas. Parce que : maman, grand-maman, alouette. — (Thomas Ouellet St-Pierre, Même ceux qui s'appellent Marcel, Leméac, 2014, page 118)
    • Neurologue, pneumologue, plusieurs cardiologues, oto-rhino-laryngologiste, rhumatologue, spécialiste des maladies infectieuses, alouette : son quotidien est rythmé par les examens avec les nombreux spécialistes qui la suivent. — (Philippe Mercure, « COVID-19 : quand la maladie s'éternise », La Presse, 23 juillet 2020)

Traductions

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Prononciation

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Voir aussi

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  • alouette sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références

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Étymologie

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Du gaulois alauda.

Nom commun

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Singulier Pluriel
alouette alouettes
\Prononciation ?\

alouette \aluɛt\ ou \alwɛt\ féminin (graphie ABCD)

  1. (Ornithologie) Alouette.

Variantes

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Références

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