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Wig A Wag

groupe de musique français

Wig A Wag est un groupe musical français, originaire de Tours, en Indre-et-Loire. Formé en 1996 par Loïc Chavigny et Cyrille Bonneau, le groupe chante en breton. C’est en puisant dans la culture ancestrale de la Bretagne que Wig A Wag constitue la base de ses créations, qu'il fait évoluer vers d’autres paysages musicaux. Leur premier album de musique à danser est suivi par quatre autres d’une musique plus métissée. Un nouvel album sort en 2013.

Wig A Wag
Pays d'origine Drapeau de la France France
Genre musical Musique bretonne, musiques du monde
Années actives Depuis 1996
Labels Coop Breizh, Patch B, Sony Music
Composition du groupe
Membres Loïc Chavigny
Cyrille Bonneau
Mickaël Cozien
Jérôme Séguin
Sabrina Calvo
Gaël Serandour
Anciens membres Olivier « Smad » Dams
Loic Da Silva
Laurent Jolly
Stéphane Martine
Emmanuel Plat
Thierry Vosgiens
Pascale Berthomier
Thomas Burgot
Stéphane Tassi
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo de Wig A Wag.

Histoire

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Le groupe commence son aventure sur scène en 1996. Le nom du groupe fait référence à la tradition bretonne d'origine celtique de l'Ankou, sorte de personnification de la Mort montée sur une charrette qui récolte les âmes au son de « wig ha wag » ; celui qui entend cette clameur doit s'attendre à un trépas imminent (selon les légendes rapportées par Anatole Le Braz, dans La Légende de la mort en Basse-Bretagne par exemple).

Avec son premier opus An Naer O Nijal, sorti en 1999 par Sony Music, Wig A Wag fait découvrir un style nouveau sur la scène bretonne évolutive, partant de ronds et de scottish pour enrichir la danse de sonorités variées[1]. Le groupe rencontre le succès sur scène : découverte du Printemps de Bourges, révélation du Festival Interceltique de Lorient[2].

En 2001, le deuxième album, Sarah ha Safar, ouvre les portes de la « world-music bretonne » avec de nouveaux instruments : l'accordéon chromatique, l'alto, le cajón, le darbouka et l'udu[3]. Les chants disent la solitude de l'autre, dénoncent le racisme et l'exclusion. L'Express termine sa chronique par : « On n'a pas fini d'entendre parler de ce groupe qui allie le wig et le wag, le murmure et le vacarme. »[4]. La notoriété du groupe lui permet de tourner dans toute la France l'hiver, que ce soit dans les centres culturels ou les cafés-concerts, et dans les festivals l'été[5]. En 2003, le groupe sort son album Douar Iskis, issu d'une rencontre à première vue improbable mais qui plaît. En effet, l’accordéoniste Lico Da Silva y incorpore sa culture Fado, les voix bretonne et portugaise se mélangent et les mezoueds tunisiennes dynamisent le tout. Par la suite, six nouveaux musiciens font leur apparition autour des deux membres fondateurs (Morgane Ji, Patrick Raffault, Mikaël Cozien, Jérôme Séguin, Karl Lairet, Philippe Collas).

En 2006, le groupe affirme son identité musicale originale et sort un album éponyme aux couleurs plus rock, plus métissées, plus lyriques. Les bombardes, subois, saxophones, duduk arménien se frottent aux différentes cornemuses du monde. La batterie et des claviers aux sonorités des années 1970, imposent leurs présences. La voix chaleureuse de Loïc est rejointe par celle de la chanteuse réunionnaise Morgane Ji. En , leur 5e opus Ni Zo (« Nous sommes »), sorti chez Faunebox, est l’affirmation d’une existence indéniable dans le panorama des musiques actuelles. Le disque présente une multiplicité de timbres et d'arrangements.

Leur sixième album Wigawag#6 sort le , toujours très rythmé et relié à la musique bretonne. Le clip de la chanson Ar Mouchouer est diffusé en ligne.

Membres

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Membres actuels

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Anciens membres

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Discographie

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Notes et références

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  1. Patrick Labesse, « WIG A WAG An Naer O Nijal », Le Monde,‎
  2. Les Bretons de Wig a Wag de retour avec un album, La Nouvelle République, 16 décembre 2013
  3. Armel Morgant, « Wig A Wag », dans La musique bretonne, les groupes à danser - l'Anthologie, vol. 2, 2006, Coop Breizh, p. 64
  4. Martine Lachaud, « Sorties CD Wig a Wag », L'Express,‎
  5. Jacques Moran, « Crêtes et creux de la vague celte », L'Humanité,‎ , Wig A Wag a franchi un palier de notoriété envié qui leur permet de jouer sans trop de problème semble-t-il.

Liens externes

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