Trêve d'Esplechin
La trêve d'Esplechin est signée le malgré la bataille de l'Écluse remportée par Édouard III d'Angleterre le sur la flotte de Philippe VI de France.
Signé |
Esplechin |
---|
Parties | Royaume d'Angleterre | Royaume de France |
---|---|---|
Signataires | Édouard III d'Angleterre | Philippe VI de France |
En effet le roi d'Angleterre se trouve dans une situation très incommode. Le souverain anglais fait le siège devant Tournai bien défendu par le Godemar du Fay. De son côté, la deuxième armée anglo-flamande sous les ordres de Robert III d'Artois assiège Saint-Omer, mais se fait massacrer par les troupes du duc de Bourgogne et du comte d'Armagnac[1]. C'est alors que l'armée de Philippe VI arrive en vue de Tournai le .
En outre, les troupes anglaises connaissent de sérieux revers en Guyenne et les Écossais en l'absence d'Édouard III d'Angleterre se sont révoltés. Cette situation oblige le roi d'Angleterre à négocier avec la France. Le monarque anglais et Philippe VI de Valois se rencontrent à Esplechin où est signée une trêve de neuf mois. La trêve ne concerne pas seulement le Nord-Est de la France, mais l'ensemble des théâtres d'opération : la Guyenne, l'Écosse, la lutte sur mer.
Alors que le roi d'Angleterre est financièrement exsangue et ne peut payer ses alliés, la conduite timorée de Philippe VI face à un ennemi moins nombreux lui vaudra une perte de prestige[1].
La trêve expirera le .
Sources
modifier- Georges Bordonove, Les Rois qui ont fait la France - Les Valois - Charles V le Sage, t. 1, Pygmalion, .
Notes et références
modifier- Georges Minois, La guerre de Cent ans : naissance de deux nations, Paris, Perrin, coll. « Tempus », , 804 p. (ISBN 978-2-262-03229-6 et 978-2-262-06454-9, OCLC 690763416).