Rue Jean-Ferrandi

	6e arrt Rue Jean-Ferrandi
	; La rue Jean-Ferrandi en 2021.
	; La rue Jean-Ferrandi en 2021.
Situation
Arrondissement	6e
Quartier	Notre-Dame-des-Champs
Début	83, rue du Cherche-Midi
Fin	100, rue de Vaugirard
Morphologie
Longueur	165 m
Largeur	10 m
Historique
Dénomination	1935
Ancien nom	Rue de Bagneux
Géocodification
Ville de Paris	4798
DGI	4887
	Images sur Wikimedia Commons
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La rue Jean-Ferrandi, anciennement rue de Bagneux, est une voie du 6^e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès

La rue Jean-Ferrandi est une voie publique située dans le 6^e arrondissement de Paris. Elle débute au 83, rue du Cherche-Midi et se termine au 100, rue de Vaugirard.

Le quartier est desservi par la ligne de métro 4 à la station Saint-Placide.

Origine du nom

Cette voie porte depuis 1935 le nom de Jean Ferrandi (1882-1935), lieutenant-colonel, conseiller municipal du quartier.

Historique

Cette voie qui est ouverte vers 1530 sur les terrains de Pierre de Bagneult figure sur le plan d'Albert Jouvin de Rochefort de 1672 et de Bullet de 1676 sous le nom de « rue de Bagneux^[1] ».

Elle occupait dans la première moitié du XVIII^e siècle son emplacement actuel « à un bout à la rue de Vaugirard, & l'autre au coin de la rue du Petit-Vaugirard, quartier du Luxembourg », cette dernière étant « vis-à-vis la rue des Vieilles-Thuilleries^[2]. »

Au XIX^e siècle, la rue de Bagneux débutait entre les 85 et 87, rue du Cherche-Midi et finissait entre les 104 et 106, rue de Vaugirard^[3]^,^[4].

Elle prend sa dénomination actuelle par un arrêté du 9 août 1935^[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

N^o 7, rue Jean-Ferrandi.

Le médecin Jean Bernard (1907-2006) a vécu, enfant, dans la rue : « Mais en 1910 mes parents déménagent et viennent habiter rue de Bagneux. Cette rue, paisible et petite (...) s’appelle aujourd’hui rue Jean-Ferrandi. Notre maison, seule demeure neuve de la rue, était entourée par les ateliers d’artistes, par les jardins des établissements religieux »^[5].
N^o 3 bis : le peintre et sculpteur Boleslas Biegas (1877-1954) y occupe un atelier au début du XX^e siècle, alors que la rue s'appelle rue de Bagneux^[6]. Le sculpteur Marcel Gaumont (1880-1962), premier prix de Rome en 1908, demeurait à cette adresse^[7].
N^o 4 : immeuble du XVIII^e siècle (remanié au XIX^e siècle), selon la publication Sites et monuments^[8], ou maison de la première moitié du XIX^e siècle, selon le plan local d'urbanisme (PLU)^[9].
N^o 5 : Félix-Alexandre Desruelles (1865-1943) y occupe un atelier en 1900^[10], le sculpteur Constantin Fărâmă (1893-1965) y occupe un atelier en 1934, et Moïse Kisling (1891-1953) y occupe un atelier jusqu'en 1913^{[réf. nécessaire]}.
N^o 6 : couvent des Carmes, depuis 2012.
N^o 7 : cité d'artistes où, en 1895, résident les sculpteurs Paul Auban (1869-1945)^[11] et Félix-Alexandre Desruelles^[12]. En hiver 1909 s'y installent le peintre mexicain Diego Rivera (1886-1957) et sa future épouse, l'artiste-peintre russe Angelina Beloff (1879-1969)^{[réf. nécessaire]}. Au début des années 1950, la sculptrice Juana Muller et le peintre Eudaldo y ont leur atelier^{[réf. nécessaire]}.
n^o 9 : emplacement du domicile du peintre Eugène Chigot (1860-1923) qui y mourut^{[réf. nécessaire]} alors que la voie était encore dénommée rue de Bagneux. Le peintre Armand Berton (1854-1927), y installa son second atelier^{[réf. nécessaire]}. Le photographe Ferdinand Carlier (1829-1893)^[13]^,^[14]avait également son atelier au début des années 1890.
N^o 10 : immeuble de style Restauration^[9].
N^o 11 (rue de Bagneux) : la famille du peintre-verrier et mosaïste Félix Gaudin (1851-1930) y habite lors de sa naissance^[15].
C'est aussi l'adresse d'Adolphe Lavée en 1893^[16].
N^os 12 à 18 : emplacement, au XVIII^e siècle, du cimetière de Bagneux. Les ossements ont été transférés aux Catacombes. Montesquieu y fut inhumé^[17].
N^o 12 (rue de Bagneux): le sculpteur Jules-Aurèle L'Hommeau, ancien élève de Barrias y est domicilié en 1914^[18]. Le peintre Gustave Hervigo y réside plus tard.
N^o 16 (rue de Bagneux) : emplacement de la maison paternelle de l'artiste peintre Henri Place (1812-1880)^[19] qui y habite encore en 1848^[20].

N^o 3 bis.
N^o 4.
N^o 7.
Chambre de commerce de Paris, École de l'alimentation au n^o 11.

Notes et références

↑ ^{a et b} « Rue Jean-Ferrandi », sur www.v2asp.paris.fr (site de la mairie de Paris).
↑ Pierre-François Guyot Desfontaines, Histoire de la ville de Paris, t. 4, 1735, pp. 472-489 (en ligne).
↑ Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 44 [lire en ligne].
↑ Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 38^e quartier Saint-Thomas d'Aquin, îlots n^o 1, cote 1/400F/31/92/16 et n^o 4, cote 1/500F/31/92/19.
↑ Jean Bernard, C’est de l’homme qu’il s’agit, Odile Jacob, 1998 (ISBN 978-2-7381-6385-1).
↑ Panneau de tenture murale brodé, entre 1905 et 1909 provenant de l'atelier de l'artiste à Paris, 3 bis, rue de Bagneux, aujourd'hui rue Ferrandi (notice de musée d'Orsay).
↑ « Monument aux morts de Buzençais (Indre), marché de gré à gré le 25 janvier 1922, 14-18 Mission centenaire », monumentsmorts.univ-lille3.fr.
↑ « 4, rue Jean-Ferrandi », Sites et monuments, 1er janvier 2002, sur Gallica.
↑ ^{a et b} Protections patrimoniales, 6^e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 185 à 432.
↑ Lettre manuscrite de Félix Desruelles du 2 novembre 1900, sur culture.gouv.fr.
↑ Le nom et l'adresse d'Auban figurent sur la liste^{[réf. nécessaire]} des souscripteurs au monument de Rémy Belleau, érigé à Nogent-le-Rotrou.
↑ Catalogue du Salon de la Société des artistes français, 1895.
↑ Thésaurus du CERL^{[réf. incomplète]}.
↑ Membre de la Société française de photographie (1859-1864), photographe de l'École des beaux-arts de Paris en 1860. (cf. notice d'artiste du musée d'Orsay^{[réf. nécessaire]}.
↑ Jean-François Luneau, Félix Gaudin. Peintre-verrier et mosaïste, 1851-1930, Presses universitaires Blaise-Pascal, 2006 (ISBN 978-2-84516-284-6), p. 35.
↑ Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture..., Veuve Hérissany, 1893, p. 307
↑ Jacques Hillairet, Les 200 cimetières du vieux Paris, Paris, Les Éditions de Minuit, 1958, pages 94-95.
↑ Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture..., Dubray, 1914.
↑ « Place, Henri (1812-1880), « un homme original ».
↑ Catalogue du Salon des artistes français, 1848.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Rue Jean-Ferrandi. Mairie de Paris. Paris.fr

[v2asp-1] {a et b} « Rue Jean-Ferrandi », sur www.v2asp.paris.fr (site de la mairie de Paris).

[2] Pierre-François Guyot Desfontaines, Histoire de la ville de Paris, t. 4, 1735, pp. 472-489 (en ligne).

[3] Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 44 [lire en ligne].

[4] Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 38^e quartier Saint-Thomas d'Aquin, îlots n^o 1, cote 1/400F/31/92/16 et n^o 4, cote 1/500F/31/92/19.

[5] Jean Bernard, C’est de l’homme qu’il s’agit, Odile Jacob, 1998 (ISBN 978-2-7381-6385-1).

[6] Panneau de tenture murale brodé, entre 1905 et 1909 provenant de l'atelier de l'artiste à Paris, 3 bis, rue de Bagneux, aujourd'hui rue Ferrandi (notice de musée d'Orsay).

[7] « Monument aux morts de Buzençais (Indre), marché de gré à gré le 25 janvier 1922, 14-18 Mission centenaire », monumentsmorts.univ-lille3.fr.

[8] « 4, rue Jean-Ferrandi », Sites et monuments, 1er janvier 2002, sur Gallica.

[Prot_patrimoniales-9] {a et b} Protections patrimoniales, 6^e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 185 à 432.

[10] Lettre manuscrite de Félix Desruelles du 2 novembre 1900, sur culture.gouv.fr.

[11] Le nom et l'adresse d'Auban figurent sur la liste^{[réf. nécessaire]} des souscripteurs au monument de Rémy Belleau, érigé à Nogent-le-Rotrou.

[12] Catalogue du Salon de la Société des artistes français, 1895.

[13] Thésaurus du CERL^{[réf. incomplète]}.

[14] Membre de la Société française de photographie (1859-1864), photographe de l'École des beaux-arts de Paris en 1860. (cf. notice d'artiste du musée d'Orsay^{[réf. nécessaire]}.

[15] Jean-François Luneau, Félix Gaudin. Peintre-verrier et mosaïste, 1851-1930, Presses universitaires Blaise-Pascal, 2006 (ISBN 978-2-84516-284-6), p. 35.

[16] Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture..., Veuve Hérissany, 1893, p. 307

[17] Jacques Hillairet, Les 200 cimetières du vieux Paris, Paris, Les Éditions de Minuit, 1958, pages 94-95.

[18] Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture..., Dubray, 1914.

[19] « Place, Henri (1812-1880), « un homme original ».

[20] Catalogue du Salon des artistes français, 1848.

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